PsychoShinigami - CHEMINS DE BALADE [corbeille 2016 / 2020]

18/11/17

Depuis quelques temps je m'étais mise en tête de commencer à pratiquer un peu d'attelage avec mes chevaux, par chance j'avais tout ce qu'il me fallait sous la main. Le haras mettait à disposition l'équipement nécessaire et ma jument pie, Antarès, en avait déjà pratiquer pour des promenades dans le passé, le plus gros problème restait que je n'en avais jamais fais de ma vie, après en avoir parlé avec Harley, qui en avait déjà pratiqué, nous avions décidé de faire ça aujourd'hui lors d'une promenade.

Je me rendais donc au haras une petite heure avant le départ afin de m'occuper de la belle pie qui avait comme passion de se rouler dans son paddock, je l'avais donc rejointe, longe en main, prête à la faire toute belle pour cette journée un peu spéciale. Je la rejoignais d'un pas énergique et entrais dans son enclos en l'appelant par son prénom. Elle se laissa gentiment approcher et après quelques caresses lui mettait sa longe et l'emmenais à l'air de pansage. Là je m'attaquais à la lourde tâche qu'était son pansage, m'appliquant à faire partir la terre sèche et la poussière de sa robe. Une fois propre je lui tressais la crinère, et attendais Harley.

Une fois présente nous équipions la jument qui, toute gentille, attendit sagement que l'on ai finit de la garnir, puis nous l'emmenions jusqu'à la voiture. Cette dernière étant à quatre roues il était plutôt compliquer de l'emmener à elle plutôt que l'inverse. Nous la placions entre les deux brancards et tandis que je la tenais elle me montrait comment l'attacher. Une fois prête nous nous mettions en voiture. Je prenais les deux guides, le fouet et, après un briefing d'Harley, la mettais au pas.

Nous progressions sur une route de campagne plutôt tranquille, la jument ne disait rien et avançait sagement dans une allure ni trop lente ni trop énergique. Je lui parlais beaucoup, afin de la rassurer et de la féliciter sur son comportement exemplaire. Pour cette balade évidemment nous ne dépasserions pas le trot, déjà c'était ma première fois en attelage, et de plus je ne voulais pas brusquer les choses et risquer de faire n'importe quoi.

Bien que concentré sur ma jument et le tracé je discutais un peu avec Harley avec qui nous parlions de nos chevaux. Après avoir marché une bonne quinzaine de minutes elle me proposait de prendre le trot. Je faisais quelques erreurs que ma jument me pardonnait, elle se montrait vraiment mignonne avec moi. Nous trottinions dans les champs pendant quelques minutes avant de repasser au pas. Je félicitais vocalement la jument tout en étant assez fière de m'en sortir sans trop de difficulté, et après un petit moment en extérieur nous rentrions au haras.

Arrivé dans la cour j'arrêtais doucement la jument et nous descendions. Je tenais la jument en la caressant tandis qu'Harley retirait la voiture. Une fois fait elle rangeait la voiture tandis que j'emmenais la belle à l'air de pansage. Là je l'attachais et avec l'aide d'Harley qui me rejoignait lui retirait l'équipement avant de lui faire un pansage bien mérité puis retirais ses tresses.

Je finissais par l'emmener au paddock où elle passait tout son temps. J'entrais avec elle et retirait la longe avant de lui offrir un carré de sucre et de la laisser s'éloigner. Elle rejoignit tranquillement Moonlight qui broutait plus loin et après l'avoir un peu observer m'éloignais pour donner une petite visite à Merry Christmas.

20/11/17

J'avais acheté sur un plutôt gros coup de tête un étalon clydesdale qui, il fallait l'avouer, faisais tâche parmit mes quatre tinkers. Pour autant il restait dans la même catégorie que ces derniers, alors pourquoi pas, et puis j'avais flashé sur lui tout simplement. Seul problème, Every Time de son petit nom s'était forgé une carapace d'égocentrisme et de solitude, carapace que je tenterais de briser à ma manière.

Aujourd'hui je n'avais rien de spécial à faire, je m'étais donc dit que faire prendre l'air au gris n'était pas une mauvaise idée et nous permettrais de faire connaissance tranquillement, de plus, malgré le vent, un grand soleil rayonnait dehors, le temps semblait idéal! Sans attendre j'avais récupéré la longe de l'étalon et l'avais rejoins au paddock. Monsieur était seul pour le moment, Merry et Finnian ayant passé la nuit au boxe.

L'étalon trottait contre le vent, tête haute, faisant de large foulées aériennes qui devais séduire à coup sûr les juges sur les carrés de dressage. L'étalon avait un talent que l'on avait bien dû souvent exploiter par le passé.

Je m'approchais d'un pas lent mais l'étalon ne semblait pas vouloir venir avec moi. Tant pis, j'avais tout mon temps! Je restais là, dans le paddock, m'accoudant contre un des murs de l'abris, ignorant royalement l'étalon. Après un long, très long moment, il commença à se questionner et s'approcher d'un pas lent et prudent.  Il s'avançait progressivement et une fois suffisamment proche de lui je tendais ma main pour le caresser. L'étalon avait dès lors reculé d'un pas pour ensuite s'immobiliser en profitant des caresses que je lui offrais. Une fois tranquille j'accrochais la longe et l'invitait à me suivre à l'extérieur de l'enclos.

Notre route prenait fin à l'air de pansage où je me contentais de l'attacher à l'anneau avant de lui refaire une petite beauté bien méritée. J'étais béate devant son corps si fin et musclé pour un cheval de race habituellement massive. Je faisais particulièrement attention à lui rendre toute la beauté et l'éclat de sa robe, démêlais ses longs crins et ses fanons et curais ses sabots. C'était une fois propre et resplendissant que je lui présentais deux sucres bien mérités pour sa patiente, ce qui semblait raviver son intérêt, puis le détachais et l'emmener se promener sur les chemins de balade une petite trentaine de minutes.

Je m'engageais ensuite sur les chemins de promenade, tenant la longe à la fois fermement pour ne pas perdre tout contrôle tout en lui laissant pas mal de flou afin qu'il puisse aller découvrir un peu les paysages autours de lui sans être restreins par la longe.

L'étalon semblait s'ouvrir peu à peu au monde qui l'entourait, regardant autours de lui, s'arrêtant pour découvrir, sentir ou manger tel plante ou élément de son corps. Même si nous ne restions qu'au pas je sentais que l'étalon appréciais petite sortie.

Je le ramenais finalement directement au paddock où je le lâchais. Je l'observais évoluer un peu ne liberté avant de m'éloigner.

21/11/17

Aujourd'hui je me rendais aux écuries avec une idée derrière la tête, je comptais faire un trotting! J'avais dors et déjà pris les affaire du palomino et le rejoignais d'un pas actif, toute excitée.

Arrivé au boxe je l'avais dorloté comme il se devait avant de le panser longuement et de le seller. Une fois prêt je n'avais plus qu'à mettre ma bombe, mes gants et l'emmener dans la cour du haras. Là je ressanglais et lui demandais de prendre le pas.

L'étalon s'élança alors au pas de travail, sans plaisir, il se contentait d'agir de faire ce qu'on voulait de lui si l'on avait un temps soit peu de présence. Il avait eu une éducation rigoureuse et cela se ressentait lorsque l'on passait du temps avec lui à pied ou monté, l'étalon ne pensait qu'à travailler et jamais à se faire plaisir, et j'espérais réussir à changer cela.

Après avoir bien marché je commençais notre séance : quatre fois cinq minutes de pas et sept minutes de trot. L'étalon s'élança, faisant de belles foulées puissantes. Nous trottions le temps imposé avant de repasser dans un pas toujours énergique. Ce n'était pas parce que nous marchions au pas que nous nous reposions! Je caressais et le laissais au pas cinq minutes avant de le relancer au trot.

Nous répétions trois fois ce cycle après le premiers trot, le dernier passage fut plutôt laborieux pour Steffarion qui commençait à avoir un coup de mou, mais il s'était montré très courageux et appliqué! Je caressais et le laissais marcher jusqu'au haras.

Arrivé là je descendais et désanglais de deux trous avant de le ramener au boxe où je le désellais et lui offrit un bon pansage qui n'était pas de refus. L'étalon avait bien transpiré et s'endormait presque sur place. Je restais encore un peu avec lui pour le caresser longtemps et lui tenait compagnie avant de devoir m'éloigner pour rejoindre ma soeur.

14/12/17

J'avais récemment fais la connaissance de Lily, très bonne cavalière mais pas que! Vivant dans le ranch familial pas très loin du haras. Elle était en manque de "personnel" en quelque sorte et de chevaux, elle m'avait demandé le temps d'une après-midi de l'aider à réunir et ramener le bétail de ses parents, n'y arrivant pas avec l'unique aide de sa soeur et elle. Comme ses paternels étaient absent elle m'avait donc pratiquement supplié de l'aide, ce que j'avais accepté.

Lily avait 19 ans et travaillait en tant que palefrenière, elle aidait également au ranch familial mais souhaitait prendre son envol en quelque sorte, un nouveau départ à ce que j'avais compris. Nous nous étions rencontrés lors d'un rodéo où nous étions concurrents, et depuis nous étions amis, et partenaire à nos heures perdus, d'ailleurs j'envisageais de lui offrir une place dans mon domaine. Passons.

La matinée s'était finit tranquillement, j'avais monté By Icon et Eirell lors d'une séance de respectivement cross et dressage puis avais vaqué à mes occupations, faire les papiers etc...Enfin bon, rien de bien spécial. Après avoir mangé je me rendais à l'écurie. Pour éviter d'épuiser la pauvre palomino qui devrait travailler j'avais décidé de me rendre là-bas en camion.

Je rangeais avant toute chose les affaires dans le 4x4, récupérais les protections de transport de la jument et la retrouvais au boxe. Elle avait passé la soirée et la matinée au paddock et semblait de vraiment bonne humeur en plus de pas trop sale, je prenais tout de même le temps de bien la panser, démêler ses crins et curer ses sabot avant de lui enfiler le licol avec quelques difficultés puis l'emmener dans la cour.

Tête basse la jument avançait en traînant les sabots. La faire monter dans le van ne fut pas une tâche très délicate, elle était habituée, nous prenions souvent la route pour rejoindre les différents concours. Je faisais attention à ce qu'elle soit bien attaché et à l'aise avant de descendre, fermer la porte et me mettre en route.

Une petite demi-heure plus tard nous arrivions à notre destination. A peine garé dans l'allée terreuse que Lily m’accueillait, un large sourire aux lèvres. Elle me présentait ensuite sa petite soeur,  elle se nommait Charly et n'avait pas plus de 15 ans, elles faisaient quasiment la même taille, 1m60. Rapidement je descendais Moonlight qui s'impatientait à l'arrière, tapant son sabot contre le sol. Une fois à terre elle se redressa et découvrit les lieux avec curiosité et méfiance. La belle se tenait bien droite, oreilles en avant qui se tournait dans tout les sens.

Je la faisais marcher un peu autours du van en parlant avec Lily des progrès d'Arlequin avant de repasser un rapide coût de brosse avant de la seller avec le tapis navajo, la lourde selle western et la bride correspondante. Pendant ce temps les deux jeunes filles sellaient leurs chevaux. En réalité aucun des équidés présents ne leurs appartenais, sauf une pouliche né chez moi, Pain d'Epice, dont le débourrage n'allait pas tarder. En attendant la blonde montait un beau quarter horse bai tandis que la plus jeune un mustang pie alezan. Une fois prêt Lily remit son chapeau de cow boy sur sa tête et donna le départ.

Moonlight semblait plutôt contente de mettre le nez dehors tout comme agacé de l'étalon et de la jument autours d'elle. Nous marchions pendant un bon moment entre les pins  et les sentiers de forêts abruptes avant d'enfin entendre des bruits bovins.

Moonlight se redressa d'un coup, oreilles en avant, comme si elle se réveillait, un petit coup de talon et nous reprenions le pas pour rejoindre les deux autres chevaux qui avaient poursuivis leurs chemins. Rapidement nous débouchions sur une plaine en pente où une quinzaine de vaches broutaient. Nous devions nous séparer pour être plus efficace, bien qu'à trois la tâche restait tout de même délicate.

Contrairement au cutting où nous devions isoler une vache (ou un veau), nous devions rassembler le troupeau. Ce n'était pas bien différent, la plus grande part de travail venait des chevaux après-tout, et nous en avions déjà fais ensemble, cela devrait être un jeu d'enfant.

Je prenais le haut de la montagne, au trot nous remontions le troupeau et faisions redescendre les vaches en agitant mon chapeau pour les faire bouger tout en claquant de la langue. Moonlight trottinait sur place tête haute, et au trot rassemblait les quelques bovins situés en haut vers le bas. Certains décidaient de rester ce qui nous obligeais à les ramener vers les autres, mais évidemment les choses n'étaient jamais simple.

Nous y avions passé tout notre après-midi, rentrée dans l'étable comprise, et finalement nous étions vraiment heureux d'être rentré. Nous désellions et pansions nos chevaux avant de se dire au revoir et de repartir. Moonlight allait bien dormir ce soir!

25/12/17

Enfin, Noël, la neige n'était certe pas présente mais le temps était à la fête et mes chevaux avaient tout aussi droit à passer une journée très spéciale! Je m'étais rendu en début d'après-midi aux écuries pour une petite promenade en compagnie de mon pie noir préféré, Merry Christmas.

A peine arrivé aux écuries je filais dans la sellerie récupérer des affaires très spéciales pour ce jour qui l'était tout autant, prenait mes brosses et retrouvais l'étalon au boxe. Celui ci se montra plus que content de me voir, pour ne pas dire qu'il me fit la fête. Une tonne de câlins et de bisous plus tard j'entrais en sa compagnie et le pansais avant de le seller.

Comme dit précédemment, aujourd'hui je lui avais trouvé un équipement spécial Noël! Un tapis rouge bordé de blanc, sa selle en cuir noir, un couvre rein rouge avec des petits flocons blanc bordé de laine blanche, un bonnet rouge bordé de blanc avec des bois de rênes à l'emplacement des oreilles et son filet en cuir noir. Je terminais par des protections rouges bordées de laine blanche et monsieur était prêt! Un vrai cheval de Noël, et il ne semblait pas s'en plaindre! J'enfilais alors ma bombe, mes gants et nous étions prêt à partir.

Pour cette fois je comptais descendre au village, histoire de faire un petit tour de l'autre côté, puisque nous partions toujours vers les champs et forêt habituellement, je ressanglais donc, me mettais en selle et nous étions partis!

Nous commencions par longer la route bétonnée, rangée sur le bas côté pour ne pas gêner. Bien que peu de voiture circulaient elles étaient toujours un peu impressionnante pour l'étalon qui frémissait lorsque le bruit sourd et l'engin imposant se rapprochaient et passaient près de lui, mais il se montrait très courageux! Un seul petit écart à cause d'une méchante moto mais sans plus, et nous poursuivions notre route.

Après un moment de marche nous arrivions finalement au village décoré spécialement pour les fêtes. Une grande banderole de guirlande éteinte de jour nous accueillaient, et nous longions la route, les habitations, et finalement décidions de passer dans les petits sentiers qui étaient plus abrités du vent et des véhicules.

Au cours de notre périple plusieurs habitants nous croisèrent, nous interpellèrent aussi. Beaucoup d'enfants étaient émerveillés et nous arrêtaient pour caresser le pie qui semblait vraiment heureux d'avoir tant d'attention. En fait, le contact avec les habitants était vraiment agréable, et ce n'était pas tout les jours qu'ils voyaient un cheval vêtu comme un renne de Noël!

Après notre tour nous retournions au haras tranquillement pour, une fois arrivé, le désellé et le panser longuement avant de lui offrir une tonne de caresses et de friandises.

27/12/17

Peu après son débourrage j'avais commencé à mettre sérieusement la belle appaloosa au travail, nous avions fais pas mal d'exercice pour travailler la souplesse, la flexibilité et l'équilibre, nous avions également commencé à  voir le barrel race et le pole bending, ce qui semblait vraiment plaire à l'alezane, et évidemment nous faisions régulièrement du travail à pied, ce qui l'ennuyait un peu lorsque les choses étaient trop répétitives.

Aujourd'hui une idée m'avait traversée l'esprit, le rabattage, une "discipline" western pratiqué par les éleveurs de vaches et parfois même de chevaux qui consistaient à réunir un troupeau et l'emmener d'un point A à un point B, et je comptais donc initier ma belle Epice.

N'ayant pas de génisse au haras pour m'entraîner j'avais décidé de retourner au ranch familial pour initier ma belle pouliche en compagnie de ma soeur qui me servirait d’assistance en compagnie de sa ponette Daisy qui, habituait, servirait de modèle à ma jeunette. J'avais réunis les affaires de l'appaloosa dans le van, l'avait fait monter et avait roulé une bonne demi-heure pour arriver à destination.

Arrivé là, accueillit chaleureusement par ma soeur, j'avais fais descendre l'alezane capé, l'avais pansé puis l'avais sellé avant de me mettre en selle, au pas en direction de l'étable, raccordé à une carrière où se reposait le bétail. Le but serait juste de rentrer les vaches dans leurs étables et habituer la pouliche à leurs présence, à interagir avec eux.

Au pas nous étions entré, je voyais bien que la jument n'était pas très à l'aise, tendu, les oreilles alternativement en avant puis en arrière, je la rassurais simplement à l'aide de quelques mots doux et caresses réconfortantes tout en la laissant se rapprocher de la ponette, habituée, qui elle se montrait sereine. Sa présence était importante car Epice pourrait prendre confiance en compagnie d'un cheval "professeur" qui saurait lui montrer le comportement à avoir par apport à ces bêtes à cornes beuglantes.

Je lui laissais le temps de prendre confiance avant de lui demander d'approcher. D'un pas hésitant elle s’exécuta, fit quelques pas en avant, tenta de pivoter sur ses hanches pour fuir. Je la poussais en avant à l'aide d'une pression des mollets et d'un claquement de langue, elle trottina alors pour se coller un peu plus à Daisy.

Après un moment d'adaptation nous pûmes enfin commencer le travail, d'abord regrouper les vaches en un seul point, puis les pousser dans la grange où elles devraient passer la nuit. Après un moment plus ou moins long d'adaptation, nous pûmes commencer à réunir le troupeau.

A l'opposé du poney, au pas, nous poussions les génisses vers les autres, quelques unes décidait de se faire la mal mais nous les rattrapions vite, un exercice qu'Epice avait l'air d'avoir bien assimilé. Plus le temps passait et plus elle se détendait, petit à petit. Après un petit temps nous réussissions à réunir toutes les bêtes, à l'arrière, au pas puis au petit trot, nous les poussions à l'intérieur de la grange, ma soeur rejoignit donc la porte, déplaça les hanches de sa ponette pour la mettre parallèle à la porte et la ferma.

Notre exercice finit je flattais l'encolure de ma jolie alezane et descendais une fois hors de l'enclos. Là je l'emmenais au van où je la désellais et la pansais comme elle le méritait, un dernier au revoir et je la montais finalement à l'intérieur, un dernier au revoir à ma soeur et nous quittions les lieux.

Arrivé au haras je descendais la belle et l'emmenais au boxe, je la laissais souffler le temps que je range ses affaires dans la sellerie puis apportais à la belle sa ration, pour cette période de fête un mélange de fruit et de granulés qui lui plairaient à coup sûr, d'ailleurs elle se jeta dessus dès que le mélange fut vidé dans la mangeoire, je la laissais alors profiter, restant un peu avec elle avant de la laisser tranquille.

• A demain ma belle!  

09/01/18

Le temps n'était pas exceptionnel ces derniers temps, j'étais fatigué, courbaturé, enrhumé fréquemment, de sorte à ce que je ne m'en remettais pas, en bref, tout n'était pas vraiment idéal, seulement l'envie de m'occuper de mes (nombreux) protégés était bien plus forte que cela, ainsi je rejoignais le domaine.

A peine garé que je sautais hors de mon véhicule et entrais par la porte côté parking avant d'avancer dans l'allée, bifurquais à gauche afin de rejoindre la sellerie, prendre les affaires de ma belle blanche et la rejoindre dans son boxe.

De son habituel agréable et doux la blanche passa sa tête par l'ouverture du boxe et vint chercher quelques papouilles, caresses et bisous que je me faisais un vrai plaisir de lui offrir par milliers, après tout cette jument était si douce, si agréable avec tout le monde, un vrai nounours remplis d'amour que tout le monde rêverait d'avoir à son côté et sous sa selle.

Plus je réfléchissais et plus l'idée de la balade me plaisait, même si travailler était nécessaire afin qu'elle s'améliore et garde sa forme l'extérieur lui ferait du bien au moral et nous ferais tout bonnement plaisir à tout les deux, alors pourquoi pas combiner les deux?

Après être entrée dans son boxe je lui offrais une dernière caresse sur l'épaule puis la pansais comme il se devait afin de lui rendre tout le blanc et le brillant de sa robe si éclatante, je m'occupais ensuite de la seller, posant délicatement le tapis noir bordé d'or, je posais ensuite la selle neuve en cuir noir et sanglais délicatement de quelques trous, je ressanglerais plus tard, je finissais par passer les rênes par dessus ses oreilles et lui présentais le mors qu'elle prit en bouche sans broncher, je n'eu plus qu'à sangler sous-gorge et muserolle et nous étions partis ensemble jusqu'à la cour.

Arrivé là je ressanglais la petite jument et me hissais souplement sur son dos, plaçais mes aides et lui demandais d'adopter le pas, ce qu'elle fit calmement, d'une allure tranquille, je la laissais donc marcher quelques temps, en guise de détente.

Après avoir bien marché je lui demandais d'adopter le trot, elle s'élança alors dans une allure aérienne et confortable, des airs relevés, une vrai petite princesse, je la laissais avancer à son rythme sur la piste sans lui en demander plus, puis la ramenais au pas.

Alors que nous avancions entre les arbres une idée me vînt, pourquoi ne pas mélanger balade et travail, ainsi je commençais à placer mes aides et lui demandais quelques déplacements de hanches  sur quelques foulées, qu'elle exécuta calmement, je la félicitais et la remettais droite sur plusieurs mètres avant de recommencer à main gauche et ainsi de suite.

Malgré que nous soyons en extérieur la belle blanche restait très appliqué, étant donné qu'elle restait concentré je décidais de la laisser libre de faire ce qu'elle voulait quelques instants, je nous offrais même un moment de liberté, un petit galop sur le chemin, qu'elle prit, s'élevant gracieusement dans les airs, et après avoir fait une petite course contre le vent nous repassions au trot puis au pas.

Nous nous rapprochions du haras, je décidais donc de finir par quelques rassemblés et allongés, histoire de, ainsi, au pas, je lui demandais de se rassembler, afin que ses postérieurs passent bien sous-elle, ce qu'elle n'eu pas de mal à faire, il s'agissait de quelque chose que nous travaillions beaucoup monté, et après plusieurs pas de rassemblé je la laissais reprendre une allure naturelle avant d'allonger. Nous alternions alors beaucoup les rassemblements et les allongements avant de répéter les mouvement au trot.

C'était vraiment formidable comment cette jeune jument encore peu expérimenté arrivait à produire des choses aussi magique et belle pour les yeux, elle aurait été une parfaite jument de grand prix! Seulement je n'étais pas sûr qu'elle se plaise dans ses grands carrés de dressage qui avaient tendance à l'impressionner, contrairement à Castle Mania qui adorait se montrer en spectacle, et souhaitant avant tout son bonheur je réfléchissais à une autre alternative.

Après avoir rassemblé le trot je la laissais adopter un trot de travail et plusieurs foulées plus tard l'allongeait, la jument tendait loin ses membres devant elle, une jolie allure délié qui en jetait plein la vue, je la caressais donc et décidais de ne pas l'embêter plus que ça, la laissant marcher en caressant et en lui parlant.

De retour au haras je me glissais à terre et désanglais la belle avant de remonter mes étriers et de la ramener dans son boxe, je n'eu plus qu'à la déseller et la panser longuement comme elle le méritait pour ensuite lui offrir deux friandises et la laisser se reposer après quelques caresses.

• A bientôt princesse!  

28/01/18

Moonlight se faisait vieille, désormais en pré-retraite j'avais prévu de la faire finir ses jours paisiblement et de la consacrer à la reproduction, d'autant qu'elle avait beaucoup à offrir à ses futurs poulains, si l'on oubliait son caractère assez désagréable en général. Elle m'appartenait désormais depuis pas mal d'années et pourtant je n'arrivais toujours pas à la cerner, mais surtout je m'étais beaucoup attaché à elle et l'idée qu'elle prenne de l'âge me fendait le coeur, je savais que bientôt notre aventure serait terminée, du moins nos exploits lors des concours, nos moments forts comme nos coups durs, bientôt tout ne serait plus que calme, tranquillité, longues promenades, séances de jeux et de travail au sol. Fini les parcours à toutes allures, les virages serrés, les courses contre la montre, heureusement la relève était là, mais aucun ne pourrait remplacer cette fantastique jument pleine de vie, de contradiction et surtout de caractère.

J'avais envie de profiter un peu d'elle, elle mettrait bas dans quelques mois à un fantastique poulain, j'ignorais encore son sexe, et avant de la mettre totalement au repos, dans sa pâture avec les autres poulinières à qui elle ferait surement des misères, j'avais envie de l'emmener voir les arbres, les champs, l'extérieur tout simplement.

Comme la belle sooty profitait de son paddock c'est là que je la retrouvais, occupée à brouter l'herbe, je l'avais alors appelé, pas de réaction à part une oreille tournée vers moi, après avoir attrapé sa longe j'étais entrée et l'avais rejoins. Pour le moment on ne pouvait pas distinguer le poulain qui se trouvait en elle, il y avait encore de longs mois à venir avant de voir sa petite tête en sortir. Moonlight resta là, et je pu la rejoindre, accrocher la longe et l'emmener à ma suite jusqu'à l'écurie.

Une fois attaché à l'anneau j'avais ouvert ma boîte de pansage et l'avais brossé, frottant assez sèchement pour enlever la boue et la poussière incrustée dans sa robe indescriptible. Elle bougeait, plus par impatient que parce que la sensation n'était pas très agréable, et une fois propre j'attachais le licol autours de son encolure et la bridé, je comptais la monter à cru!

Une fois propre je mettais mes gants pour éviter les frottements, connaissant sa manie d'appuyer et tirer sur le mors, mais pas de bombe, j'étais suffisamment à l'aise à cheval pour m'en passer, nous allions côte à côte d'un pas tranquille jusqu'à la cour, je m'aidais alors d'un montoir pour me hisser sur son dos, non pas que j'en avais besoin, j'avais appris à monter à cru en sautant à l'aide d'un jeu de jambe, mais plutôt pour épargner son dos, et une fois confortablement installé pressais ses flancs pour lui demander de prendre le pas.

La jument semblait de plutôt bonne humeur, elle s'exécuta d'une allure assez énergie, semblant être contente de voir autre chose que l'écurie ou son paddock. Elle se mouvait entre les arbres, redécouvrait ce paysage qu'elle côtoyait depuis des années maintenant.

Nous marchions depuis un bon moments et avions dors et déjà quitté le sous bois pour rejoindre les champs, en hiver nous pouvions marcher un peu n'importe où sans risquer d'écraser quelque chose, c'était plutôt bien, bien que nous suivions les sentiers qui zigzaguaient entre les différentes parcelles. Ce bol d'air frais ne nous faisais que du bien!

Pour nous dégourdir un peu les membres dans ce froid je lui demandais de prendre le trot, rapidement, tête basse, elle s’exécuta, progressant sur la terre sèche sans se poser plus de question ni tirer comme une mule sur le mors, un vrai plaisir de la monter aujourd'hui!

Le soleil commençait à se coucher, bientôt il ferait nuit, à grand regret je dû rebrousser chemin, je ralentis donc la jument et lui fit faire volte face pour prendre le chemin du retour. Plus pour mon grand plaisir qu'autre chose je pressais ses flancs et lui demandais de prendre le galop. Elle s'élança alors, à une main que je tendais derrière ses oreilles, les fesses un peu au dessus de la selle, je la laissais accélérer à sa guise, cheveux et crins aux vents nous tracions sur le chemin qui s'étendait en ligne droite, nous fûmes tout de même contraints de repasser au trot puis au pas afin de descendre et remonter un petit fossé, et nous rentrions.

La jument ne semblait pas fatigué, je la pansais longuement et lui offrais deux friandises, la troisième fut dénigré par des oreilles en arrière, si c'était comme ça! Une fois propre je lui mettais sa couverture, la nuit allait être froide, et je la rentrais au paddock qu'elle sembla heureuse de retrouver.  

30/01/18

Le débourrage d'Hooligan avait été achevé peu de temps auparavant, il était encore vert dans le travail, n'y connaissait pas grand chose et se montrait assez nerveux sous la selle, seulement il était vraiment un cheval adorable lorsqu'on prenait le temps de vraiment s'en occuper, il était câlin et agréable, toujours de bonne humeur, une vrai joie de l'avoir avec soi! Et pour lui faire plaisir je m'étais mise en tête de lui faire faire une petite promenade, pour nous ça ne serais que du pas et du trot aujourd'hui mais c'était déjà plutôt pas mal!

Après avoir fais un croché par la sellerie pour récupéré l'équipement de l'étalon, mes brosses et l'avais retrouvé dans son boxe où il avait passé la nuit. Après l'avoir appelé pour le prévenir de mon arrivée j'étais entrée et l'avais caressé un petit peu au niveau de la tête, l'avait salué chaleureusement et l'avais pansé pour ensuite le seller avec une selle de western en cuir noire mixte, une fois sanglé et bridé je l'emmenais dans la cour du haras tandis qu'il marchait gaiement à mon côté.

Arrivé là je ressanglais afin d'être sûr que la selle ne tourne pas, mettais mon pied dans l'étrier et poussais pour me hisser sur la selle et lui demandais de prendre le pas, ce qu'il fit avec gaieté dans une allure assez énergique. Je le félicitais fréquemment quand à sa bonne conduite, bien qu'il lui arrivait régulièrement de prendre de lui même le petit trot.

L'étalon se montrait très curieux, il observait autours de lui, examinait chaque détail, chaque plante, chaque arbre qui passait dans son champs de vision. Quelques fois il s'arrêtait pour sentir quelque chose ou en voir une autre.

Après avoir bien marché je lui demandais de prendre le trot d'une pression des mollets, presque immédiatement il s'élança avec énergie sur le sentier, prenant une démarche plutôt gaie. Suite à ça je lui demandais plusieurs transitions montantes et descendantes.

Après une bonne demi-heure de promenade à base de pas et de trot ainsi de quelques séances de broutages nous rentrions au haras. Là je désellais l'appaloosa et le pansais longuement pour finalement le laisser au paddock afin qu'il puisse se défouler.

04/02/18

Le temps passait plus ou moins vite aux écuries, de nombreux enfants passaient devant mon boxe, plusieurs me donnaient même des friandises et des caresses, mais c'était une cavalière précise que j'attendais et elle s'appelait Harley. Depuis tout poulain je la connaissais, elle était "MA" cavalière, elle ne montait que moi et ne s'occupait que de moi! N'étant pas vraiment grand j'avais souvent fais les cours des petits au début, mais rapidement ils avaient compris que j'étais un peu trop lunatique et caractériel pour ces petits êtres que je m'amusais à envoyer valser, alors depuis j'étais monté uniquement par ma cavalière et ça m'allait bien.

J'appréciais faire beaucoup de chose, le dressage n'était pas vraiment mon plus grand amour mais j'adorais par dessus tout sauter et faire de longues promenades, tout comme jouer! Seulement certains jours je n'en avais simplement pas envie et décidément cela ne plaisait pas à tout le monde.

Alors que le soleil était au plus haut dans le ciel les bruits de pas familiers de ma cavalière m'arrivèrent aux oreilles, elle allait surement me sermonner, j'avais encore remué la paille de mon boxe et je m'étais retrouvé couvert de paille, principalement dans les crins ou les brindilles persistaient à être là. Elle soupira, me caressa, me fit un bisous et s'éloigna pour récupérer mes affaires, elle ne devait pas être dans son assiette.

Une fois de retour elle rentra et me brossa de fond en comble, seulement moi j'avais hâte de me dépenser, je bougeais un peu et elle rouspéta, et une fois propre des sabots aux oreilles elle me sella. Si j'acceptais avec plus ou moins de facilité qu'on me sangle j'avais toujours du mal avec le mors, non pas qu'il me blessait, seulement le métal était froid en hiver et c'était terriblement désagréable. Seulement elle me connaissait, elle réchauffait l'objet dans ses mains gantés et soufflait dessus pour le réchauffer avant de me le donner, ainsi j'acceptais. Une fois qu'elle eu mit sa bombe nous partions dans la cour. Une promenade!

J'étais terriblement content, dès qu'elle fut en selle je commençais à m'avancer avec énergie vers l'avant, oreilles pointant la direction que je prenais, elle m'arrêta en ramenant les rênes à elle ce qui me tirait légèrement sur la bouche. Lors de mon "éducation" j'avais appris que cela correspondais à un "ralentit" ou un "stop", mais je n'en avais pas envie! Je continuais de pousser, jusqu'à ce que le mors me rentre assez dans la commissure des lèvres et que sa voix se fit dure pour me gronder.

Une fois à l'arrêt je la sentis bouger ses mains pour me ressangler puis ajuster ses rênes, une fois fait elle pressa mes flancs pour me demander de repartir. Je m'élançais alors gaiement, j'étais tellement contenir de sortir! Après avoir bien marché elle m'autorisait à trotter, je m'élançais alors avec énergie, si bien qu'elle dû retenir mes ardeurs. La promenade se passait plutôt bien pour le moment, mis à part que je ne pouvais pas filer à toute allure comme je l'aurais voulu.

Après un moment nous arrivions finalement au champ où nous avions l'habitude de galoper, j'étais tout excité, seulement Harley semblait moins confiance. Après avoir donné le signal en plaçais ses aides je m'élançais. J'étais tout heureux! Alors pour montrer ma joie je faisais des prodigieux bonds en l'air afin qu'Harley comprenne comme j'étais content, que je débordais de joie et d'énergie!

Et alors que, en faisant quelques sauts de moutons dans le champs je galopais je me retrouvais soudainement moins chargé. Liberté! Je n'avais pas fais le rapprochement avec Harley et je continuais de bondir en galopant dans le champs, c'est alors que je l'entendis m'appeler. Je stoppais net dans l'herbe, manquant de déraper d'un postérieur sur le sol, puis la regardais.

Elle avait les yeux rouges et semblait pleurnicher, je ne comprenais pas,  je n'avais pas fais exprès de la faire tomber, j'aimais ma cavalière, je ne lui voulais pas de mal voyons. D'un petit trot plutôt gaie je remontais vers elle avant de m'arrêter et de la laisser prendre les rênes. Elle ne les passa pas par dessus mes oreilles comme d'habitude, elle se contenta de m'emmener, au sol, jusqu'à l'écurie.

Arrivé là elle me désellais et me pansais en pleurnichant un peu, alors je lui donnais des petits coups de nez pour me faire pardonner, je n'avais pas fais exprès de lui faire du mal et la voir ainsi me brisais le coeur. Elle me fit finalement un bisous et un gros câlins avant de s'asseoir dans mon boxe et de me parler un peu tandis que je me dirigeais vers ma ration. Quelques temps plus tard elle s'en alla. C'était une grosse journée!

10/04/18

Après m'être confortablement installé sur le dos de la belle je lui demandais le pas d'un claquement de langue, elle prit donc le chemin que je lui indiquais, calmement et sans se poser plus de question que cela. Elle avait l'air toute contente de sortir, elle se tenait assez droite, les oreilles pointées vers l'avant et alerte, je la laissais observer autours d'elle et arracher un brin d'herbe lorsqu'elle le désirait bien que cela reste rare.

Après nous être un peu éloigné du haras et surtout avoir bien marché je demandais à la belle de prendre le trot, m'installant aussi confortablement que possible en cherchant à être stable et éviter les petits à-coup du au rebond de mon postérieur sur sa colonne vertébrale, elle se contenait de trotter avec une énergie qu'elle tirait de je ne sais où, je la ramenais ensuite tranquillement au pas en tirant légèrement sur la cordelette en ajoutant "Hooo Hooo".

Pour plus de contrôle et de praticité j'avais appliqué les mêmes codes que la longe avec la cordelette, elle n'avait pas eu de problème à l'intégrer et elle était très contrôlable, jamais elle ne m'avait embarqué ou avait refusé d'obéir, en dehors des incompréhensions au début.

Après avoir à nouveau bien marché je lui demandais de prendre le trot, elle s'y engagea, et finalement je plaçais mes aides du départ au galop et la lançais, la piste était en ligne droite et suffisamment longue pour se taper un bon galop, je la poussais à accélérer et la jument s'excitait un peu, visiblement assez contente, elle me fit même un petit bond de joue, tête entre les antérieurs qu'elle leva dans la foulée en appuyant sur ses postérieurs tel un cabris.

Je n'avais pas mi de bombe, pas besoin lorsqu'on es sur de ne pas tomber (mais ne faite pas ça chez vous!) , mes cheveux, enfin ma crête, flottait dans le vent, tout comme les tresses de la princesse sous mes fesses, je l'encourageais avec des petits claquement de langue, je savais pertinemment que ça l'excitait plus qu'autre chose mais que voulez vous, quand on aime la sensation du galop en pleine nature on prend des risques. Finalement je ne tenais même plus la cordelette, je la laissais libre du moindre mouvement, elle s'éclatait à gambader, on avait pas souvent l'occasion de se dépenser ainsi en plein air et les carrières n'étaient que des restrictions pour eux.

Après avoir galopé pendant bien bon une dizaine de minutes la  belle était essouflé, moi aussi mais surtout elle qui était en nage, je décidais donc de la laisser marcher pour récupérer, juste marcher, je lui demandais tout de même un peu de trot histoire que les muscles ne se blessent pas avec un relâchement brusque, suite à ça nous prenions le chemin de la maison au pas. Les chemins de balade faisait une espèce de boucle et se retrouvaient au même endroit pour entrer et sortir mais les deux ne faisaient pas la même dimensions et plus de possibilités s'offraient à nous lorsqu'on décidait de quitter le sentier du haras, une prochaine fois pourquoi pas aller explorer tout les deux un peu plus loin, comme lors de ma randonné avec Eirell, je parlais d'explorer parce que, même si je commençais à bien connaître les coins, Pride ne sortait pas beaucoup.

Ecurie

16/04/18

Une fois prêt je retrouvais Isaac et mon jeune étalon, Hypernova. Sans attendre nous avions ressanglé nos chevaux et nous étions mis en selle. Bambi avait un peu bougé, je n'avais pas tardé pour la corriger et m'étais mis en selle uniquement à l'arrêt complet. Je caressais alors et lui donnait directement une friandise, puis une fois l'accord d'Isaac nous nous mettions au pas.

Bambi était très excitée à l'idée d'aller dehors et nous avions beau être au pas j'eu droit à plusieurs petits saut de joie. Comme elle était jeune et que c'était sa première fois dehors j'avais demandé à Isaac de ne faire que du pas et du trot, c'était amplement suffisant et il semblait d'accord avec moi, ainsi je m'étais placé derrière l'étalon noir et nous progressions sur le sentier.

Bambi regardait tout autours d'elle, se redressait et s'arrêtait parfois pour regarder son environnement, je la laissais donc faire, si ça lui permettait de se rassurer aucun problème. Quelques fois elle me faisait tout de même des petis écarts au pas ou en trottinant sur place, surprise par X ou Y choses, mais il suffisait d'une caresse pou rqu'elle se détente d'elle même.

Après avoir bien marché je proposais à Isaac de prendre le trot, nous pressions donc les flancs de nos montures respectives. Hypernova était un bon cheval calme et bien dans sa tête, il avançait avec énergie mais restais très calme et attentif à son cavalier, Bambi elle était plus excitée mais la présence de l'étalon qui lui était habitué était déjà plus rassurant pour elle et la calmait un peu, je la félicitais à chaque fois qu'elle se montrait courageuse.

Après avoir trotté quelques minutes nous repassions au pas, Bambi avait eu du mal à obtempérer, chauffait, comme elle était excitée d'être à l'extérieur je ne lui en voulais pas, je savais qu'en carrière elle se comportait très bien. Je la caressais dès qu'elle obéissait et lui parlais fréquemment. Je savais qu'elle m'écoutait car ses oreilles se tournait tantôt vers son environnement et tantôt vers moi, j'étais content d'avoir développé cette complicité avec elle, mais je savais que c'était en grande partie du au fait que je l'avais vu naître et élevé.

Nous marchions tranquillement, notre petit tour n'allait pas tarder à s'achever, Isaac me demandait alors de trotter une petite dernière fois, Hypernova s'élança donc, bien droit, faisant des foulées légères et énergiques, Bambi l'imita rapidement, toute contente, comme c'était notre fin de balade nous décidions de nous mettre en botte à botte. Le noir et l'alezane semblaient bien s'entendre, cela ne les dérangeaient pas de progresser côte à côte.

Hypernova s'était montré vraiment exemplaire lors de cette balade et cela confirmait que le duo formait avec Isaac marchait bien, que ce soit en extérieur ou dehors, moi j'étais content d'eux. Et de Bambi aussi actuellement! Finalement nous repassions au pas et nous carressions, suite à ça nous arrivions dans la cour.

Tranquillement je descendais de selle le plus souplement possible et désanglais d'un trou, la miss s'élança au pas, je l'arrêtais donc en lui disant "non" fermement. J'offrais une caresse rapide à Hypernova qui ferma les yeux, contents, puis la ramenais au boxe, imité par Isaac.

Ecurie (Bambi)

Ecurie (Hypernova)