J'ouvre grand la porte du rond de longe, laisse l'appaloosa entrer puis referme derrière. Pour commencer, j'enlève la longe du licol et le laisse évoluer librement pour qu'il découvre se nouveau lieu. Le nez par terre à humer toutes les odeurs, il fait un peu le tour pour prendre connaissance. Au bout d'un moment, il s'arrête, gratte vigoureusement le sable avec son antérieur gauche. En moins de deux secondes, il se retrouve allongé sur le sol à se gratter contre le sable chaud. Tout en se roulant, il pousse des petits grognements puis se relève rapidement et réalise un petit bond en arrondissant son dos. Je le regarde faire en rigolant, il est plutôt craquant cet appaloosa. Puis il hésite un peu et vient me rejoindre à la barrière, il tend sa petite tête en ma direction, on ne sait jamais, il y a peut-être des friandises cachées.
- T'es vraiment trop mignon toi.
Je lui grattouille le museau puis descend dans le rond de longe avec sous mon bras un gros ballon. Djouboy me regarde, les oreilles pointées, il doit se demander se que je fais. Pour l'approche, je laisse tomber le ballon à quelque mètres de lui et le laisse prendre connaissance de l'objet. Il le regarde bizarrement, tend son encolure pour essayer de le toucher mais sans résultat, il lui manque quelque mètres. Il hésite, tourne autour du ballon puis se décide enfin à faire un pas, puis deux et se retrouve à quelque centimètres. Il commence par renifler l'objet puis donne un petit coup de museau. L'objet se met à rouler un peu du côté opposé à Djouboy. Il reste immobile et le regarde faire comme si c'était un monstre. Puis tourne sa tête vers comme s'il me disait "c'est moi qui ai fait bouger ce truc ?". Je rigole devant sa réaction, au moins il n'a pas peur c'est bien. Il reste quelque secondes arrêté puis se décide à rejoindre le ballon et à redonner un petit coup de museau. Il refait cette scène plusieurs fois avant de se rendre compte qu'en fait, c'est drôle ce truc qui bouge. Il secoue sa tête de haut en bas puis se lance au petit trot et essais d'attraper le ballon avec ses dents. Cependant, bien trop grosse, il n'y arrive pas et trotte derrière pendant que la balle roule devant lui. Je rigole, il me fait rire ce petit étalon. Il passe ensuite à l'étape supérieur, il donne des petits coups d'antérieurs ce qui fait faire au ballon un petit rebond. Encore plus drôle, Djouboy s'amuse à essayer de la faire décoller le plus haut.
- Ouai t'es un champion !
Pendant au moins vingt minutes, il s'amuse à courir derrière cette pauvre balle. Départ au galope, demi-tour, coup d'antérieur, il n'en rate pas une. J'ai l'impression d'avoir un poulain devant moi qui découvre la vie. Je décide au bout d'un certain temps de le rejoindre dans le rond de longe. Je le caresse gentiment puis shoot un petit peu le ballon vers lui. Il fait en premier temps un bon, surpris, puis se jette dessus. Il galope la tête en bas à pousser cette balle, un vrai petit footballeur lui ! Au bout d'un certain temps, il se calme et repasse au trot puis au pas, essoufflé. Je m'approche de lui et caresse son encolure.
- Et bah oui mon coco, c'est fatiguant.
J'enlève le ballon du rond de longe, au cas où il soit tenté d'y rejouer puis le fais marcher calmement pour qu'il reprenne son souffle. Je lui donne un petit bout de carotte et rattache la longe à son licol puis ensemble, on sort du rond pour rejoindre l'écurie, heureux.
▲ résumé: Inauguration du rond de longe avec un programme une séance de jeu pour l'appaloosa. Il a découvert qu'un ballon, ça roule quand on le pousse et s'est amusé comme un fou.
+ 2 points en travail à pied + 2 points en confiance (je sais pas trop en quoi te mettre les points, donc voilà x))
+ 2
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Dim 24 Aoû - 19:07
Friendship
▲ Djouboy
On rentre dans cet espace sableux puis Marc me redonne la longe. Je me place au milieu, Djouboy a mes côtés et caresse son encolure. Je me baisse ensuite pour attraper la chambrière et la place correctement. À sa vue, l'expression de l'appaloosa change. Il recule et je lire dans ses yeux la peur. Il déplace son poids de plus en plus sur sa croupe et décolle un peu ses antérieurs du sable. Je lâche rapidement la chambrière et m'approche de lui en sifflant.
- Là, tout doux mon garçon.
Djouboy reprend son attitude sereine pendant que je lui grattouille derrière les oreilles. Et bien, je sais maintenant qu'il a peur de la chambrière, je la bannis donc de notre travail, du moins pour aujourd'hui. Je reste un peu de temps à caresser l'étalon puis je demande à Marc de venir. Je lui explique en gros comment je veux procéder. Il va reste au début à la tête de l'étalon pour lui montrer le chemin à suivre pendant que moi je serais au milieu à donner les ordres orales. Une fois tout mis en place, je recule pour me placer au centre et prend correctement la longe en main. Je fais un appel de langue et demande l'ordre "marchez" en même temps. Aucune réaction de l'appaloosa. Je recommence alors et agite le reste de la longe en direction de sa croupe pour essayer de lui faire comprendre. Au bout d'un moment, comme s'il y avait eu le déclic, Djouboy se met en marche avec Marc à ses côtés. Je récompense en lançant un long "bien". Je le laisse marcher tranquillement en lui parlant pour le féliciter. Au bout d'un moment, je change de place pour me placer un peu plus vers son avant main pour l'inciter à ralentir. Je l'aide en même temps en lui donnant l'ordre "arrêtez" en décortiquant bien le mot. Je rajoute également des petits "oh" jusqu'à ce qu'il stoppe son allure. Une fois à l'arrêt, je demande à Marc de le caresser et le félicite grâce à ma voix.
- Très bien.
Pendant dix minutes au moins, on réalise ce même exercice aux deux mains. C'est-à-dire une transition ascendante vers le pas puis descendante vers l'arrêt. Petit à petit, j'ai l'impression que l'appaloosa se souvient comment faire et réagit de mieux en mieux à mes ordres. À chaque fois qu'il réalise correctement un de mes ordres, je le félicite par des "bien". Je demande ensuite à Marc de s'éloigner doucement jusqu'à laisser l'étalon évoluer seul. Il ne remarque presque pas la disparition de l'homme et continue sa route dans un pas calme et régulier. Au bout d'un moment, une fois que j'estime Djouboy assez détendu, je met en place mes ordres pour un départ au trot. Accompagné d'un appel de langue, je lui donne l'ordre "trottez". Il allonge le pas puis tombe dans le trot. Pendant les premières foulées, il secoue sa tête, arrondie un peu son dos puis prend une allure stable et régulier. Fière, je le félicite.
- Bien mon grand.
Je le laisse trotter tout en l'encourageant avec ma voix dès que je sens qu'il ralentis. Quelques minutes passées, je remet mes ordres en place pour le remettre au pas. Il ne comprend pas de suite, je suis obligée de refaire mes aides plusieurs avant qu'il passe à l'allure inférieure. Une fois fait, je le félicite, m'accroupis et donne des petites pressions sur la longe. L'appaloosa continue à marcher en cercle puis tourne son adorable petite tête vers moi et s'approche. Une fois à ma hauteur, je le félicite, passe un peu de temps à le caresser lui fait changer de main. Pour le remettre sur la piste sans chambrière, c'est légèrement compliqué. Je le fais d'abord marcher sur un petit cercle autour de moi puis je fais de temps en temps un pas vers son épaule pour essayer de le pousser. Il s'éloigne un peu mais ce n'est pas suffisant, je donne alors des petites secousses sur la longe tout en allant vers lui pour lui faire comprendre ce que je veux. Il rejoint gentiment la piste et reprend son allure régulière. Je le félicite rapidement puis lui demande un arrêt. Il s'exécute avec un petit temps de réaction avant quand même. Je récompense et le remet au pas. Une fois bien détendu, je place mes aides pour le trot. Appels de langue et ordre "trottez" suffisent à mettre l'étalon au trot. Il comprend rapidement ou il commence à se souvenir, peut importe il s'exécute très bien. Je le félicite une fois à l'allure supérieure et le laisse trotter quelques minutes. Je demande ensuite beaucoup de transitions trot/pas et pas/trot pour l'occuper et pour qu'il reste attentif à moi. Une fois à l'aise, je demande des arrêts de temps en temps et cela aux deux mains. Il est vraiment super, il a toujours un petit temps de réaction mais celui-ci diminue au fur et à mesure, il apprend vite.
Je le laisse marcher un petit moment pour qu'il récupère puis le relance au trot. On va essayer l'allure supérieur, il m'écoute, ça devrait bien se passer. Je lui lance des appels de langue, je m'oriente plus vers sa croupe comme pour la pousser et j'articule bien l'ordre "galop". Il allonge le trot puis au bout d'un certain moment, tombe dans le galop. Une fois à l'allure supérieur, il prend du plaisir et lance deux trois ruades de bonheur. Je le laisse faire, il en a besoin le pauvre et il faut bien qu'il se défoule. Je le repasse au trot assez rapidement, je n'ai pas envie qu'il se crève en faisant des tours au galop dans un endroit assez petit, il est pas encore assez souple. Je le laisse trotter quelques secondes avant de le remettre au pas et de le ramener vers moi par la même astuce que tout à l'heure. Une fois en face de moi, je félicite Djouboy en lui tapotant énergiquement son encolure.
- C'est super ça.
Une fois la pause finis, je le remet sur la piste en usant de mes aides et parvins à le mettre au trot. Comme à l'autre main, je demande un départ au galop et comme à l'autre main, il allonge beaucoup le trot avant de tomber dans le galop. Il recommence à faire le fou pendant les premières foulées puis se cale dans une allure régulière. Après deux tours environ, je lance un long "oh" pour le remettre à l'allure inférieure. Une fois installé au trot, je le laisse un peu trotter pour qu'il reprenne son souffle et là, comme par magie, il baisse petit à petit son encolure vers le bas. C'est que tu vois qu'il a été bien débourré car sans rien lui demander, il se met tout seul dans une position bénéfique et confortable pour lui, c'est super. Je le félicite énormément puis le repasse au pas. Je le laisse un peu marcher avant de le ramener au milieu du cercle. Une fois devant moi, je le caresse et lui donne sa récompense de fin de séance, une carotte. Marc me rejoint au milieu et on fait un petit débreefing de la séance, fiers de l'étalon. Je le laisse ensuite ramener Djouboy devant l'écurie.
▲ résumé: Longe aux trois allures pour l'appaloosa. Pour l'aider au début, Marc était avec lui puis à la fin, il tournait très bien seul. On a juste découvert qu'il a une peur bleue de la chambrière, du coup je lui ai fait toute la séance qu'avec la voix et il assimile rapidement les ordres.
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Lun 25 Aoû - 21:25
+ 4 points de confiance + 3 points pour la longe aux trois allures
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Mer 27 Aoû - 17:34
Mine
▲ Djouboy
Je rentre dans le rond de longe et fais un peu marcher l'appaloosa sur la piste tandis que les garçon s'installe sur la barrière. Je caresse fort l'étalon et détache la longe. Avant de passer aux choses sérieuses, je préfère un peu le détendre avant. J'arrive à l'envoyer sur la piste en m'approchant de lui et en donnant l'ordre "à ta place" qui commence à rentrer. Il se retrouve sur la piste au pas, je reste bien à ma place au milieu en l'encourageant bien avec ma voix. Je le fais un peu trotter ensuite en lui donnant l'ordre et fais la même chose à l'autre main. Ce cheval est un champion, sans longe, sans chambrière, il arrive quand même à comprendre mes ordres et tourne gentiment. Je le félicite bien fort puis m'approche de Marc pour prendre le tapis et me position en face de l'appaloosa.
Pour commencer, je le laisse renfiler le tissu, sans inquiétude. Je réalise ensuite des caresses sur son corps avec le tapis. Je passe bien sur son dos,ses flancs, sa croupe... L'appaloosa ne bronche bien, il me suit avec son regard mais me laisse faire. Je le félicite et pose doucement le tapis sur son dos dans des gestes très lent. Aucune réaction, je récompense et reprend le tapis. Je réalise plusieurs fois cet exercice des deux côtés en gardant la tête de Djouboy dirigée vers moi pour q'il puisse voir ce que je fais et qu'il s'habitue de ce mouvement. Je le fais ensuite un peu marcher avec le tapis sur le dos puis le félicite. Je fais des mouvements ensuite assez rapide avec le tapis autours de lui pour vraiment l'habituer à le voir. Au début, il semble un peu inquiet et je le sens se tendre puis à force, il s'habitue. J'arrête alors les mouvements et le félicite.
- Bien Djoub'.
J'échange ensuite le tapis contre la selle que Marc me donne. Je la porte d'une main et avec l'autre, je caresse doucement les joues de l'étalon. Je le laisse ensuite sentir le cuir de la selle. Je le laisse vraiment s'habituer à cette odeur et également au bruit. Je me place ensuite à sa gauche, tourne la tête de l'appaloosa vers moi pour qu'il me regarde faire et pose doucement la selle sur son dos. Je le laisse quelques secondes, la enlève et félicite Djouboy. Je refais ce même exercice en laissant la selle de plus en plus longtemps. Puis j'en viens à la laisser sans la toucher, je félicite fort Djouboy. Je le fais ensuite un peu marcher puis qu'il se souvienne de comment ça fait d'avoir un morceau de cuir sur le dos. Cela n'a pas l'air de trop le perturber, il doit se souvenir. Je le félicite et attrape ensuite la sangle et l'accroche d'un côté. Je passe du côté et l'attrape puis le sangle doucement d'un trou, puis de deux histoire que ça ne lui serre pas le ventre mais que ça tienne quand même la selle. L'étalon ne réagit pas, il regarde ce qu'il se passe en dehors. Je le félicite et le fais un peu marcher avec la selle plus la sangle.
- Super mon grand.
Je lui donne des tapes amicales, fière de l'étalon. Je ressangle de quelque trous afin de le mettre en condition comme si j'allais monter dessus. Je lâche le licol et met en place les aides pour le pousser sur la piste. Une fois rendue, je le laisse un peu marcher et lui demande le trot. Djouboy s'exécute correctement et exagère les mouvements de son allure, sûrement que cela doit lui faire bizarre de se retrouver avec un morceau de cuir sur le dos. Je le laisse vraiment s'habituer tranquillement de la sensation et du bruit de la selle aux deux mains. Je lui demande ensuite un départ au galop. Une fois à cette allure, l'appaloosa essais de se défaire de la selle en lançant de grandes ruades, en faisant des sauts de mouton... Je le laisse faire mais l'oblige tout de même à rester bien sur la piste pour ne pas qu'il prenne de mauvaise habitude. Puis au bout de quelque minutes, il accepte la selle et prend un galop régulier. Je le fais alors ralentir puis le laisse marcher un peu et le fais venir vers moi en m'accroupissant. Je le récompense, lui enlève la selle que je redonne à Marc et passe quelque minutes à bien caresser l'étalon, très heureuse de lui. Je le félicite aussi en lui donnant une carotte tout en parlant avec les garçons pour avoir leur impressions. Une dernière caresse, je rattache la longe et emmène l'appaloosa à l'écurie.
▲ résumé: Petite détente avant de commencer au pas et au trot sans longe. Il écoute très bien ma voix et réagit de mieux en mieux. Ensuite, mise du tapis puis de la selle avant la sangle. Quelques ruades lors du galop avec la selle mais il a très bien accepté la selle.
Je rentre dans le rond de longe avec l'étalon tandis que Marc s'installe sur la barrière. J'enlève les rênes du mors et fait un échange avec la longe de travail. Je l'attache en colbert, c'est-à-dire que je fais passer la longe derrière ses oreilles pour l'accrocher à l'autre anneau. Je caresse l'appaloosa et le met sur la piste avec les ordres "à ta place" ainsi qu'avec des mouvements sur la longe. Il comprend et se met en marche pour rejoindre la piste. Il trouve une allure régulière et actif. Je le laisse bien se détendre au pas en essayant de garder la même allure et cela aux deux mains. De temps en temps, je vérifie sa concentration en lui demandant des arrêts pour éviter qu'il ne s'endorme sur son cercle. Il a l'air d'être réceptif, il est bien. Je ressangle d'un petit trou et décide de passer à l'allure supérieur. Grâce à l'ordre "trottez" et avec des appels de langue, Djouboy se lance au trot. Au début, son allure est saccadée, il accélère puis ralentis à des moments, il fait semblant d'avoir peur à des endroits... Je le remet au travail en lui demandant quelque transitions descendantes. Une fois concentré, il tombe dans un trot régulier et actif, en engageant bien des postérieurs.
- Très bien Djoub'.
Je le laisse se détendre et s'étirer son dos correctement au deux mains. Je continue la détente ensuite avec beaucoup de transitions pas/trot, trot/pas, pas/arrêt, arrêt/trot... J'essais de toujours l'occuper pour éviter qu'il ne se déconcentre, ce qu'il a tendance à faire. Une fois que je le sens bien réceptif et aux ordres, je lui demande un départ au galop. Comme à son habitude, il part rapidement et lance quelques ruades joyeuses et comme à mon habitude, je le laisse libérer son jus quelques secondes avant de le reprendre gentiment. Je le laisse galoper deux trois tours avant de lui redemander le trot puis le pas. Je le laisse un peu marcher puis m'accroupis. Maintenant, il a comprit que dès que je fais ça, cela signifie que je l'invite à venir. Il s'approche alors de moi et s'arrête à quelque centimètres. Je me relève et le félicite bien. J'échange ensuite la longe de côté pour faire la même chose à l'autre main. D'abord au pas puis quelque minutes de trot et enfin je le lance au galop. Cette fois-ci, il fait juste une petit accélération avant de tomber dans une allure régulière et cadencée rapidement. Je le félicite bien fort puis le repasse au trot. Je ne préfère pas le faire galoper trop longtemps en longe, vu qu'il n'est pas encore super souple, ça pourrait le gêner, je préfère travailler ça à cheval directement. Par contre, je le laisse trotter en le gardant dans une bonne allure jusqu'à ce qu'il baisse un peu son encolure vers le bas. Je le félicite et le laisse à cette allure quelque minutes avant de le faire ralentir. Je le laisse reprendre son souffle au pas puis m'accroupis pour l'attirer au milieu. Une fois en face de moi, je gratouille son chanfrein et lui parle, fier de lui.
On va passer à la dernière étape de la remise de l'appaloosa. Je fais un signe de la tête à Marc pour qu'il vienne me rejoindre. Je lui confie la longe et me place du côté gauche de l'appaloosa. Je caresse son encolure, ses flancs, sa croupe tout en sifflant pour le rassurer. Celui-ci à les oreilles tournées vers moi, confiant. Je pose alors ma bombe sur ma tête et l'accroche. Premièrement, j'apporte un espèce de cube pour les cavalettis que je place à côté de l'étalon. Je le laisse renifler puis me place dessus. Tout en lui parlant, je pose doucement mes mains sur le siège de la selle et appuis un peu dessus. Ignorance totale de l'appaloosa. Bon, je continue. Je place alors doucement mon ventre sur la selle pour me retrouver en sac à patate dessus. Je caresse avec mes mains son ventre et lui parle toujours pour le rassurer. Marc gratouille aussi son chanfrein pour le félicite. Je reste quelque secondes comme ça et me relève. On récompense puis je refais la même chose plusieurs fois tout en restant de plus en longtemps sur son dos. Au bout d'un certain temps, je reste en sac à patate et demande à Marc de le faire marcher. Il s'exécute et avance, l'appaloosa le suivant. Je lui parle tout le temps pour le rassurer et lui montrer que je suis encore là. Il n'a pas l'air d'être gêné par moi, comme s'il avait fait ça toute sa vie. Je marche comme cela un certain temps, aux deux mains puis remet pied à terre. Je retourne à la tête de Djouboy et le félicite vivement.
- Il est super, t'as vu ça ? - Oui. Il est en total confiance et ton poids sur son dos ne le dérange pas, il n'a rien oublié de ce qu'on lui a appris étant plus jeune. Tu devrais essayer d'aller plus loin. - Tu crois ? J'ai pas envie d'aller trop vite non plus... - Que tu sois en sac à patate ou à califourchon, il ne s'en rendra pas plus compte et ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'on montait sur dos. Vraiment, fais moi confiance.
J'hésite quelque minutes puis fais confiance à Marc après tout. Je me replace sur mon cube et cette fois-ci, je passe une jambe par dessus la selle et pose doucement mes fesses sur le siège. Je reste quelque secondes, me relève et félicite. Je recommence cela plusieurs fois en restant de plus en plus longtemps assise, comme tout à l'heure. Au bout d'un moment, je m'assois sur sa selle et reste dessus. Djouboy a la tête haute, il regarde autours de lui, attentif. Je le félicite en caressant son encolure. Je suis sur son dos, JE SUIS SUR SON DOS. Pour la première fois, je vois enfin le monde du haut de l'appaloosa. À l'intérieur de moi, c'est comme un artifice du 14 juillet mais à l'extérieur, j'essais de ne pas trop montrer ma joie pour ne pas affoler Djouboy, même si j'en meurs d'envie. Par contre, je ne peux pas cacher mon immense sourire qui s'affiche sur mes lèvres. Je tourne ma tête et aperçois mon père en compagnie de Pierre. On s'échange un sourire mais personne n'ose rien dire, juste pour profiter du moment.
Ayant confiance en l'appaloosa, je demande gentiment à Marc d'accrocher les rênes au mors. Il le fait, enlève la longe, et s'écarte un peu. C'est comme si une fois sur le dos de l'étalon, je n'ai plus peur de rien. Je n'aurai jamais cru dire ça un jour mais j'ai confiance en Djouboy. Oui, même si à notre rencontre, tout ce qu'il voulait c'était me tuer, là ce n'est plus le même cheval que j'ai sous la selle. Non, c'est mon cheval et je le ressens. C'est vraiment cliché de dire ça, j'ai l'impression d'être dans un film à l'eau de rose mais c'est pourtant ce que je ressens.
Je prend les rênes en main en ayant un minimum de contact avec sa bouche et exerce une toute petite pression de mollet sur ses flancs. L'appaloosa relève sa tête, un peu surpris, puis se met au pas d'un allure assez hésitante. Je me penche pour le féliciter et le laisse marcher sur la piste. En passant à côté de Marc, je lui tape dans la main et il me lance un clin d'oeil. Toujours avec des rênes longues, j'écarte ma main intérieure en mettant mes ongles vers le ciel et en l'encourageant avec mes jambes. Djouboy plie son encolure puis son corps suit. On coupe le rond de longe en deux et je le fais partir à l'autre main une fois arrivé à la piste. Je félicite encore une fois et le laisse marcher. Je l'avoue tout de même, je suis crispée et je sens de Djouboy aussi. Je ne connais pas ses allures, il ne connait pas ma monte, on est comme un jeune couple qui n'ose pas trop faire le premier pas, on est timide c'est ça. Mais c'est normal en même temps, on va apprendre à se connaître, autre que à pied, et petit à petit, je pense que ça ira beaucoup mieux.
Avec une grande rênes d'ouverture, je le ramène vers le centre du rond de longe. Je recule ensuite un peu mon dos et ferme bien mes doigts sur les rênes. L'appaloosa ralentis un peu le pas puis s'arrête. Je relâche alors la pression et me penche sur son encolure pour l'enrouler avec mes bras tout en rigolant. Je crois que ma joie se fait ressentir car je vois mon père, Pierre et Marc rigoler eux aussi. C'est impressionner comment un petit cheval peut nous apporter autant de joie. Je chuchote dans l'oreille de mon petit appaloosa:
- Merci, merci pour tout Djoub'.
▲ résumé: Longe aux deux mains et aux trois allures pour le détendre puis je suis montée sur son dos pour la première fois. J'ai juste un peu marché, changé de direction et des transistions pas/arrêt. Il a été super.
+ 4 points en débourrage (4/5 filet et selle, 2/5 monte → 21/25) + 2 points en longe
+ 3
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Mar 21 Avr - 21:32
Memory
▲ Djouboy
Je rentre dans l'endroit clos en compagnie de l'appaloosa et referme la porte directement derrière lui. La dernière fois quand j'ai voulu utiliser le stick, il a eu une réaction défensive et s'est rapidement reculé de moi. Ses anciens propriétaires n'ont pas du comprendre à quoi sert le stick réellement et se sont montraient violents avec Djouboy. L'objectif d'aujourd'hui est donc de le désensibiliser à cet objet, de lui montrer que c'est inoffensif et que ça ne sert pas à le frapper. Une fois qu'il aura compris ça, on pourra avancer dans notre travail à pied.
Pour le moment, je le fais juste marcher dans le rond de longe avec moi en faisant attention qu'il respecte bien ma "bulle". Au bout d'un moment, je m'arrête. Djouboy m'imite en me dépassant de quelques centimètres. En exerçant des tensions sur son poitrail et sur le licol, je le fais reculer de quelques mètres pour lui faire comprendre qu'il a été trop loin. On recommence ce type d'exercice plusieurs fois jusqu'à ce qu'il ait compris qu'il ne doit respecter la distance, même quand le rythme ralentit. Je le félicite en le caressant et l'emmène au centre du rond de longe, où le stick se trouve.
Pour commencer, je le laisse au sol et approche l'appaloosa de manière à ce qu'il puisse le sentir. Il ronfle fort des naseaux, signe chez lui qu'il a peur. Je le rassure avec ma voix et des caresses comme je peux. Cela risque d'être plus dur que prévu... Pour éviter de le laisser bloqué devant le stick, je le fais marcher autour en resserrant petit à petit le cercle et en passant par moment dessus. À l'approche de l'objet noir, Djouboy se tend et baisse sa tête en ronflant des naseaux, faisant voler le sable au passage. Je l'entraine avec moi en utilisant des petites pressions sur le licol jusqu'à ce qu'il accepte de faire un pas vers le stick. Je stoppe alors mes pressions et le félicite.
- C'est bien mon grand, continue.
Je recommence de la même manière en le félicitant à chaque pas réalisés. Plus on s'approche du stick, plus il est hésitant sur sa façon de se déplacer. Je l'encourage comme je peux avec ma voix en essayant d'être la plus rassurante possible. Une fois arrivé à l'objet, je passe dessus comme s'il n'était pas là en essayant de ne pas le faire bouger. Djouboy se bloque et me regarde "de l'autre côté". Je peux voir dans ses yeux qu'il a envie de me suivre mais sa peur prend le dessus. J'essais de le maintenir en face de moi et lui autorise que les mouvements en avant. Dès qu'il recule, j'exerce directement une pression sur la longe pour qu'il ré avance. Je m'accroupis et le laisse réfléchir. Je ne peux pas le forcer, il doit comprendre de lui-même que le stick n'est pas dangereux, c'est l'usage de certains humains qu'il l'est. Pour l'aider, je pousse le sifflement qui ressemble au chant des oiseaux, celui avec lequel je le rassurais quand il était encore méfiant avec moi, celui avec lequel je l'accueil tous les jours quand je viens le chercher dans son pré. Il s'immobilise et porte son attention sur moi et non sur le stick.
- Viens Djoub', viens me voir.
Il me regarde avec ses yeux qui pourraient faire fondre plus d'une personne et ainsi, quelques minutes passent sans que l'un d'entre nous bouge. Puis au bout d'un certain temps, l'étalon fait un pas en ma direction. Je félicite instantanément avec ma voix et l'encourage encore et encore. Il se retrouve ainsi à quelques pas du stick. Je le sens qui hésite, il garde ses naseaux près du sol à renifler comme il peut l'objet. Il essai de lutter contre sa peur, c'est dur pour lui mais il se débrouille bien. Au bout d'un moment, il décide enfin de se lancer et enjambe rapidement le stick en exagérant le mouvement de ses membres pour être sûr de ne pas le toucher.
- Oui! Oui! Oui mon garçon!
Une fois en face de moi, je lui caresse de mes deux mains l'encolure énergiquement. Je suis si fière de lui, même si ce n'est pas grand chose comme ça, c'est un grand pas qu'il vient de franchir. Je le fais un peu marcher puis repasse plusieurs fois sur le stick. Petit à petit, l'appaloosa hésite de moins de moins jusqu'à l'enjamber sans aucune crainte. Je peux même l'arrêter au-dessus sans qu'il ne bouge. J'essais au maximum de montrer mon enthousiasme pour l'encourager au maximum. Je m'accroupis en face de lui, sa tête me rejoignant vers le bas. D'une main douce, je touche délicatement le stick et laisse l'étalon le renifler. Comme à son habitude, il ronfle des naseaux m'envoyant au passage quelques grains de sable puis se détend petit à petit. Il effleure même du bout de ses naseaux l'objet qui lui causait tant de peur au début. J'estime que c'est assez pour aujourd'hui et fais marcher Djouboy avant qu'on sorte ensemble du rond de longe, abandonnant sa peur à l'intérieur.
Ce petit cheval m'impressionnera toujours.
▲ résumé: Début de la désensibilisation du stick. Djouboy avait vraiment peur au début puis petit à petit, il a compris que c'était un objet inoffensif. À la fin, il passait dessus sans problème.
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Mer 22 Avr - 19:06
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Ven 24 Avr - 15:28
Not afraid
▲ Djouboy
Une fois dans le ronde de longe, je me retourne pour fermer correctement la porte. Aujourd'hui, on va continuer la désensibilisation avec le stick. Mais avant de s'y attaquer, je préfère le détendre un peu avec des exercices simples. En laissant beaucoup de mou dans la longe, je me met à marcher un peu partout sur le sable, l'étalon me suivant. Quand je le sens ralentir un peu ou alors se dé concentrer, un petit appel de langue suffit pour le rappeler à l'ordre. À un moment, je m'arrête, Djouboy me dépassant de quelques centimètres. Pour le remettre à sa place et lui faire comprendre qu'il ne doit pas me dépasser, je le fais reculer sur plusieurs mètres en exerçant des pressions sur son poitrail. Une caresse sur l'encolure et on est repartit. On réalise cet exercice pendant une dizaine de minutes jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il doit s'arrêter derrière moi, sans me bousculer. Je le caresse et l'emmène au milieu du rond de longe, là où se trouve le stick.
Comme la dernière fois, je le laisse le renifler tout en lui parlant. Il lui faut quelques minutes pour se rappeler que c'est inoffensif et qu'il peut l'enjamber sans soucis. Je passe plusieurs fois dessus et lui demande même de s'arrêter au-dessus. Je le caresse puis le remet en face et me penche pour attraper le stick. Tout en lui parlant et en caressant le museau, je le laisse le renifler. Avec des gestes au ralentis, je le passe doucement sur son encolure. Au touché, Djouboy se tend et se décale sur le côté pour fuir. Je continue à le caresser l'encolure avec le stick jusqu'à ce qu'il s'immobilise. Une fois à l'arrêt, j'arrête et le félicite. C'est pour lui faire comprendre que à partir du moment où il bouge, je continuerai les caresses. Pour ne plus en avoir peur, il faut qu'il accepte de se faire toucher partout avec. J'attend quelques secondes avant de recommencer de l'autre côté de l'encolure cette fois-ci. L'appaloosa a la même réaction, il fuit en se décalant sur le côté.
- Chut, chut, doucement mon grand.
Je continue encore et encore avec des gestes très doux jusqu'à ce que l'étalon accepte et s'immobilise. J'arrête alors mes mouvements et le récompense en montrant mon enthousiasme. Je recommence ce même exercice plusieurs fois de suite jusqu'à ce qu'il reste totalement immobile au touché du stick. Je le fais un peu marcher et trotter dans le rond de longe pour qu'il se défoule un peu avant de continuer. Cette fois-ci, je vais faire la même chose mais je vais descendre le stick jusqu'à son poitrail, ses épaules et ses antérieurs. Sur l'encolure, Djouboy ne réagit plus trop et se laisse mais dès qu'il le sent descendre sur son corps, il relève brusquement sa tête, ronfle fort des naseaux et recule pour fuir. J'essais tant bien que mal de continuer les caresses toujours avec des gestes très doux en essayant avec la longe de garder l'étalon près de moi. Qu'il bouge d'accord mais il vaut mieux qu'il le fasse sur le côté plutôt qu'il recule. Au bout d'un certain temps, Djouboy accepte et s'immobilise en restant méfiant, le port de tête relevé.
- C'est bien ça !
Je le félicite bien fort en lui flattant l'encolure. Je réalise le même exercice mais de l'autre côté. Djouboy a la même réaction mais met moins de temps à s'arrêter. Je le récompense bien encore une fois et le fait un peu marcher tranquillement pour le remettre de ses émotions, il en a vraiment peur. Après plusieurs minutes, je l'arrête au milieu pour recommencer. Sur l'encolure d'abord, puis je descend doucement sur son poitrail, puis ses épaules et enfin sur ses antérieurs. Même si je le sens méfiant, il ne bouge pas. Je le félicite avec ma voix et continue de faire passer le stick doucement sur son corps. Je remonte ses membres puis le passe doucement sur son garrot et le long de sa colonne vertébrale. En arrivant au niveau de la croupe, l'appaloosa se décale rapidement sur le côté. Je me rapproche et continue les caresses jusqu'à ce qu'il s'immobilise. Je félicite alors, c'est important qu'il sache quand il fait bien ou non, surtout que c'est dur pour lui.
Toujours avec des gestes doux, je continue de faire passer le stick sur l'ensemble de son corps en insistant particulièrement au niveau des flancs et de la croupe, les endroits qui sont le plus sensibles. Au début, Djouboy refuse le contact et se décale sur le côté pour que je cesse mais je ne perd pas espoir et continue jusqu'à ce qu'il décide de s'arrêter. Je félicite alors et continue encore et encore jusqu'à ce qu'il reste parfaitement immobile sous le touché du stick sur tout son corps. Fier de lui, je décide que c'est assez pour aujourd'hui et le récompense.
- T'es super Djoub'.
Avant de le ramener, je préfère qu'il se défoule un peu pour se remettre de ses émotions. Je lui enlève la longe et le laisse seul quelques minutes le temps d'aller chercher le gros ballon avec lequel il adore jouer. Je le rejoins dans le rond de longe et le fait rouler doucement jusqu'à lui. Il lui faut quelques secondes pour se rappeler que c'est inoffensif avant de se jeter dessus. Tête baissée en grand trot, il fonce dessus et fait rouler le ballon sur plusieurs mètres. Je rigole en le voyant, un vrai enfant ! Ruade, demi-tour à moitié contrôlé, des mini cabrés, il s'éclate comme un fou. De temps en temps, j'attrape le ballon pour le lancer vers lui, il adore ça et s'amuse à le faire rouler, encore et encore. Après son quart d'heure de folie passé, je décide de ranger le ballon et de le remettre au calme en le caressant son encolure. J'accroche la longe à son licol et c'est un bras par dessus son encolure que nous sortons du rond de longe.
▲ résumé: On continue la désensibilisation au stick. Avec beaucoup de patience, j'ai pu caresser tout son corps avec le stick sans que Djouboy ne bouge. À la fin, pour le défouler et le détendre, je l'ai laissé jouer avec le gros ballon.
+ 3 points en confiance + 3 points en travail à pied + 1 point de longe
+ 3
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Dim 26 Avr - 22:55
Lunging
▲ Djouboy
J'entre dans le rond de longe, le petit appaloosa derrière. Je vérifie que la porte et bien fermé et me place au centre. Pour envoyé Djouboy sur la piste, je réalise des petites vibrations sur la longe en l'agitant doucement avec mes doigts et lui donne l'ordre "ta place". Rapidement, il se met en marche et se place dans un cercle autour de moi. Etant donné que je ne peux pas utiliser encore la chambrière avec lui, je fais tout à la voix et la façon dont je me place. À force de répéter, Djouboy commence à assimiler et est de plus en plus réceptif. Je le laisse marcher tranquillement aux deux mains pour le moment pour qu'il puisse s'échauffer correctement. Une fois assez détendu au pas, je lui fais faire la même chose mais au trot en essayant de le garder dans un bon rythme. Même s'il engage assez bien derrière, il a la tête complétement relevée et regarde tout ce qui se passe à côté de nous. Pas très concentré le petit...
Une fois de retour au pas, je laisse souffler et lui branche le gogue très lâche, c'est juste pour les premières fois pour lui montrer qu'il faut aller vers le bas histoire qu'il travaille dans le bon sens et qu'il muscle son petit dos. Au pas, je cherche à l'avoir toujours en avant dans un bon rythme pour qu'il engage bien. Pour l'occuper et le garder concentrer, je lui demande quelques fois des arrêts, d'agrandir puis raccourcir le cercle, d'accélérer ou de ralentir dans son allure etc. Je n'oublie pas de bien le faire travailler aux deux mains pour qu'il se muscle des deux côtés. Au bout d'un certain moment, Djouboy se montre plus attentif et se met doucement dans une bonne attitude, c'est-à-dire le bout du nez vers le bas tout en engageant des postérieurs. Je n'oublie pas de bien le féliciter.
- Bien !
En me décalant légèrement vers sa croupe tout en lui donnant l'ordre vocal "trottez", je lui demande de passer à l'allure supérieure. Il met un certain temps avant de tomber dans un trot irrégulier et un peu trop rapide. Avec une voix douce et des gestes calmes, je parviens à lui faire adopter la bonne allure pour le travail. Il trouve alors son rythme avec son bout du nez toujours vers le bas et ses petites oreilles sont tournées vers moi, à l'écoute. Je le féliciter régulièrement et le rappel à l'ordre quand je le sens ralentir ou au contraire accélérer. J'essais qu'il ait l'allure la plus régulière possible. Après quelques minutes à cette main, je lui fais faire la même chose mais de l'autre côté. Je le laisse ensuite un peu souffler et m'approche pour lui caresser l'encolure.
De nouveau à ma place, je lui re demande le trot en lui faisant faire cette fois-ci des variations dans son allure avec l'aide de ma voix. Pour le faire accélérer, je fais des claquements de langue et lui donne l'ordre vocal "allez" en insistant sur la première syllabe. Au contraire pour le faire ralentir, je lui dis avec une intonation calme "doucement" et non pas "oh" qui signifie repasser à l'allure inférieure. Pour le moment, on ne peut pas encore parler d'allongement ou de rassemblement car Djouboy ne développe pas encore assez ses foulées, il augmente ou diminue seulement son rythme. Je le récompense toujours à chaque efforts de sa part. Je continue le travail en lui demandant, toujours avec ma voix, des transitions descendantes puis ascendantes : trot/pas, pas/arrêt, arrêt/pas, pas/trot. Même si ce n'est pas encore précis, Djouboy m'écoute et s'exécute avec de moins en moins de temps de réaction. Toujours entre les exercices, je le laisse souffler tranquillement au pas.
- C'est bien Djoub'.
Je fais venir l'appaloosa au milieu du cercle et l'arrête. J'en profite pour lui faire des caresses et le félicite. Je le laisse à l'arrêt et installe trois barres perpendiculaires à la barrière du rond de longe en calculant avec mes pas le bon nombre de foulées. Pendant ce temps, l'appaloosa n'a pas bougé du milieu et me regarde les oreilles en avant, curieux. Je le rejoins, le caresse encore, et le met sur un petit cercle pour le moment n'atteignant pas la piste pour qu'il ne puisse pas passer sur les barres. Je le remet en avant avec quelques minutes de pas puis lui demande le trot. Il s'exécute et se met rapidement à la bonne allure et dans une bonne attitude. En laissant glisser la longe entre mes mains, je lui fais agrandir son cercle pour qu'il atteigne la piste et ainsi les barres au sol.
Son premier passage n'est pas super, il s'arrête devant pour les renifler et les passe au pas en shootant dedans avec ses sabots. Je le remet au trot et l'accompagne le plus possible avec ma voix pour qu'il garde son impulsion. Cette fois-ci, il les passe au trot et lève exagérément ses membres pour les enjamber en accélérant un peu son allure. Je félicite et le fais passer plusieurs fois dessus jusqu'à ce qu'il s'habitue à cet nouvel exercice. Je lui fais faire ça pour lui faire travailler son engagement et son équilibre sur le cercle. Je lui fais faire la même chose mais à l'autre main. Avec l'inclinaison du sable, les barres sont légèrement relevées sur la piste ce qui fait bien exagérer le mouvement de l'appaloosa.
Une fois Djouboy passé plusieurs fois sur les barres aux deux mains, je le remet au pas et le laisse souffler, fière de ce qu'il a fait aujourd'hui. Je lui débranche le gogue et lui enlève la longe histoire qu'il puisse être libre le temps que je range les barres. Une fois tout à sa place, je m'approche de l'appaloosa et avant de rentrer, je lui fais faire quelques étirements. En prenant doucement ses antérieurs un à un, je les tend doucement vert l'avant sans forcer. Djouboy se laisse faire et semble plus intéressé par ce qu'il se passe dehors. Avec des petites pressions au-dessus de la nuque, je lui demande d'incliner son encolure vers le bas. Dès qu'il cède, je relâche la pression et félicite fort. Pour finir, je me place au niveau de son garrot et attire doucement sa tête vers moi histoire qu'il s'étire les muscles de son encolure et son dos. Je lui fais faire la même chose mais de l'autre côté. Je flatte son encolure puis lui raccroche la longe à son licol pour le ramener à l'écurie.
▲ résumé: Détente au pas et au trot des deux mains avant de lui brancher le gogue en le laissant lâche pour l'incite à mettre son bout du nez vers le bas. Travail aux deux allures en faisant beaucoup de transitions et de variations d'allure. Passage sur des barres au sol pour travailler son impulsion et étirements à la fin pour éviter les courbatures. Djouboy a été une fois de plus à l'écoute et motivé.
Cela fait quelques jours que Djouboy n'a pas fait de travail à pied. Maintenant qu'il est totalement désensibilisé au stick, on peut commencer à approfondir un peu ses connaissances. On va y aller assez doucement, je ne veux surtout pas le brusquer. Vu qu'il a eu un passé plutôt difficile, le travail à pied est vraiment primordial si on veut construire une vraie relation ensemble. Cela fait maintenant une bonne année qu'il est arrivé, on commence vraiment à se connaître tous les deux. Je lui fais confiance et lui aussi, enfin je crois. Nous devons encore plus renforcer notre lien.
Pour débuter la séance, je le laisse se défouler et s'échauffer à son rythme en liberté. Les premières minutes, il en profite pour galoper un peu et lancer de belles ruades avant de se calme et de me rejoindre au centre du cercle. Je lui rattache la longe et flatte son encolure. Avant d'entamer le travail, je vérifie qu'il accepte toujours le stick. Je le laisse d'abord le renifler puis je le passe doucement sur tout son corps. Aucune réaction de sa part, je l'agite alors autours de lui. Je le sens un peu se tendre mais il reste immobile. J'arrête alors et le félicite. Je sais que c'est un gros effort pour lui. Je lui demande également quelques extensions d'encolure pour qu'il puisse s'étirer. Pour cela, je me place au niveau de son épaule et ramène doucement sa tête vers moi en exerçant une pression avec la longe. Je le fais des deux côtes ainsi que vers le bas. Djouboy commence à avoir l'habitude de cet exercice et réagis presque instantanément aux pressions. Je lui caresse le chanfrein avant de commencer à marcher.
J'essais vraiment d'avoir aucun contact avec la longe, Djouboy doit me suivre sans que je le tire. Il est assez habitué et le fait sans problème. Je lui demande par moment des arrêts avec l'aide vocal "arrêt". Au bout d'un an, on a installé des codes vocaux entre nous et il commence vraiment à les comprendre. Quand il s'arrête un peu trop près de moi, je lui fais comprendre en le faisant reculer sur quelques mètres. Mais de manière général, je peux dire que cet exercice est acquis. Je félicite avant de passer à la prochaine étape. Je l'arrête au milieu du rond de longe et lui fais faire quelques extensions d'encolure. Je me place ensuite vers sa croupe et exerce une pression dessus avec ma main. L'appaloosa s'exécute alors et décale ses hanches vers le sens opposé. Cependant, il bouge également des épaules. Pour le début, ce n'est pas grave. C'est tout nouveau pour lui mais dès qu'il aura plus l'habitude et qu'il sera plus musclé, il pivotera sans boucher ses antérieurs. Je recommence plusieurs fois les pressions sur la croupe et le félicite immédiatement dès qu'il fait un pas. Se contenter de peu, la base du travail avec un jeune. Pour le remettre en route, je le fais un peu marcher et trotter avant de recommencer le même exercice.
J'essais ensuite le déplacement des épaules. Pour cela, je me place au niveau des siennes et exerce une pression avec ma main. Au début, Djouboy ne comprend pas et bouge ses hanches pour me faire face. Patiente, je recommence jusqu'à ce qu'il comprenne ce que je lui demande. Dès qu'il fait un pas, je relâche aussitôt et félicite. C'est vraiment dur pour lui mais il le fait ! Je lui redemande encore quelques déplacements des hanches et des épaules aux deux mains avant de le refaire marcher et trotter. Pour finir la séance, je décide de travailler un peu le reculé. Une fois arrêté, je m'avance vers lui en entrant dans son espace le touchant presque et en secouant légèrement la longe. Pour l'aide, je lui donne également l'ordre vocal. Il est un peu perdu au début puis recule de quelques pas. Je félicite aussitôt et recommence quelques fois avant de le laisser sur ça.
Pour le récompenser, je le lâche dans le rond de longe pour qu'il puisse se défouler, il a vraiment bien travaillé. Cependant, monsieur se plante devant moi et ne bouge pas. J'ai l'habitude de lui donner son gros ballon à chaque fin de séance pour sa récréation et apparement, il boude car il ne l'a pas ce filou. Je rigole et décide d'aller la chercher, j'adore le voir jouer avec, on dirait un vrai bébé. Après dix bonnes minutes, Djouboy se fatigue et ensemble, nous sortons du rond de longe.
▲ résumé: Début des bases du travail à pied. Il respecte bien mon espace personnel et marche et trotte en me suivant sans me bousculer. Premiers déplacements également pour Djouboy. Pour une première fois, il s'est vraiment bien débrouillé et à découvert la sensation. Pour le récompenser, une petite séance de jeux avec son ballon.
Il est temps que mon appaloosa découvre le saut ! Cela fait un petit moment qu'on travaille sur le plat et à la longe, je pense qu'il a atteint une musculature suffisante pour pouvoir sauter sans que cela ne soit négatif pour lui. Etant donné qu'il n'a jamais sauté ou alors il y a très longtemps, c'est bien évidement à pied qui va faire ses premiers sauts. C'est beaucoup mieux pour lui de découvrir ces sensations sans un cavalier sur le dos pour le gêner. Il va apprendre à se gérer tout seul sur le saut.
Une fois la porte du rond de longe fermée, je le laisse évoluer librement les premières minutes. Je me place ensuite au milieu du cercle et juste à l'aide de ma voix et de mon corps, Djouboy marche et trotte autour de moi. Il commence à vraiment avoir l'habitude d'être longer à pied et il commence à me comprendre, la longe n'est donc pas indispensable. Je le fais d'abord marcher quelques minutes, puis trotter et enfin galoper. J'essais de travailler sa réactivité en lui demandant beaucoup de transitions ascendantes et descendantes. Les premières minutes, il est un peu distrait comme à son habitude mais se concentre assez rapidement et semble vraiment motivé, ça fait plaisir ! Une fois Djouboy bien échauffé aux deux mains, je le laisse souffler pendant que j'installe l'obstacle.
La carrière est trop grande pour qu'on puisse travailler en liberté et le manège n'est pas encore terminé, nous sommes donc obligé de le faire dans le rond de longe. Mais cela n'est pas forcément un problème, il est assez vaste pour pouvoir sauter. Puis je ne compte pas lui faire des obstacles de fous, c'est juste pour qu'il découvre cette nouvelle discipline. Pour le début, j'installe donc seulement trois barres au sol que je règle pour des foulées de trot. Je lui fais passer plusieurs fois aux deux mains afin qu'il s'habitue un peu aux barres avant d'installer une petite croix à la barre du milieu. Celle d'avant et d'après vont lui permettre de l'aider pour prendre son appel et se réceptionner. Une fois installé, j'envois Djouboy sur le cercle et le laisse ensuite se gérer pour passer l'obstacle. À l'approche, il tend son encolure et ralentis son trot, surpris de ce qu'il trouve devant lui. Les barres au sol, c'est une chose il en a l'habitude mais là, elle forme un croisillon, c'est bizarre. Je le sens hésiter un peu mais un claquement de langue lui suffise à se lancer. Il prend le galop juste avant et fait un gros pour passer la croix en pliant bien ses membres. Wahou, il en envoie l'appaloosa. Je le félicite et le fais y retourner plusieurs fois aux deux mains.
J'augmente la taille de la croix et lui fais sauter encore quelque fois avant d'installer un doit à cinquante centimètres environ. Je le lance sur le cercle et lui demande le galop. Une fois à cette allure, j'encourage avec ma voix pour qu'il garde un bon rythme et le laisse se gérer devant l'obstacle. Djouboy enjambe exagérément la barre au sol et fais un gros bond pour passer de l'autre côté du droit avant de lancer une jolie ruade.
- Ouuuui ! Super Djoub' !
Je lui demande de me rejoindre au centre du cercle et le félicite chaudement. C'est une bombe ce cheval, une vraie bombe ! Je lui fais re franchir encore plusieurs fois le droit aux deux mains. À chaque fois, il fait un gros saut, on ne sait jamais si la barre bouge pendant le saut. Petit à petit, il s'applique et son geste devient de plus en plus beau. Après un superbe saut, je décide de le laisser sur ça et range le matériel. Comme à son habitude, je lui donne son ballon pour le récompenser. Il est vraiment incroyable et il n'a pas fini de m'impressionner.
▲ résumé: Séance de saut en liberté pour Djouboy. C'est la première fois depuis qu'il est arrivé qu'il saute et il a vraiment un gros potentiel. D'abord des barres au sol puis une croix et enfin un droit à environ 60cm pour finir.
Aujourd'hui, je voulais faire une séance sur le plat avec l'appaloosa mais je me suis rendue compte qu'il était assez raide. Sûrement des courbatures de notre sortie sur le cross vu comment il s'est donné à fond. Je préfère éviter de le monter, on ne sait jamais, un claquage est vite arrivé. À la place, j'opte pour une petite séance de stretching à la longe afin qu'il puisse s'étirer. Pour l'aider, je lui met un élastique assez lâche pour l'encourager à aller vers le bas mais sans le forcer. Djouboy commence à avoir l'habitude de cet enrênement, je lui en met régulièrement à la longe et il commence donc à comprendre l'objectif.
Comme à notre habitude, je laisse Djouboy s'échauffer tranquillement au pas et au trot sans les élastiques pour le moment. Cette fois-ci, je dois encourager un peu l'appaloosa avec ma voix, il ne semble pas très motivé. C'est sûr qu'entre une séance dans le cross à galoper comme un fou et de la longe, son choix est vite fait. J'essais tout de même de le stimuler en lui demandant régulièrement des transitions et des allongements pour le garder à mon écoute. Après de bonnes minutes de pas et de trot aux deux mains, je le fais un peu galoper. Djouboy a un peu de mal à prendre le galop et lance une belle ruade car il était désuni. Une fois qu'il trouve un bon rythme, je le laisse un peu galoper et de lui même, il vient étendre timidement son encolure vers le bas. Il a compris que c'était plus confortable que de faire la girafe. Je lui demande repasser au trot puis au pas pour le faire changer de main. Une fois fait, je lui redemande le galop. Cette fois-ci, il part plus facilement et se place rapidement dans une bonne attitude. Après plusieurs minutes, je le laisse récupérer au trot puis m'accroupis pour le faire venir au centre. Je le caresse énergiquement et lui installe les élastiques.
À peine de retour sur le cercle qu'il trouve la bonne attitude et descend son encolure vers le bas, son bout du nez proche du sable. Je fais attention à ce qu'il garde toujours un bon rythme, sinon cela ne sert à rien et ne lui permet pas de se muscler. Après plusieurs minutes de pas, je le fais partir au trot. Il se bat un peu pendant les premières foulées puis cède rapidement pour se placer dans une attitude confortable. Je n'oublie jamais de beaucoup le féliciter avec ma voix, c'est important pour lui. Djouboy reste vraiment dans une allure régulière et dynamique, je le vois petit à petit se détendre, ça doit vraiment lui faire du bien de s'étirer un peu. Après de bonnes minutes de trot, je lui fais changer de main pour faire la même chose. Comme précédemment, il trouve rapidement sa place et une allure régulière. Je le laisse trotter plusieurs minutes comme ça avant de le faire repasser au pas et le laisse souffler. En comptant la détente, cela fait une vingtaine de minutes que je le longe, je pense m'arrête sur ça. Il faut que ces séances soient courtes et efficaces, sinon ça risque de le dégoûter. Puis il s'est vraiment bien étirer, je pense que demain il n'aura plus aucune courbature.
Vu que ça fait vraiment pas longtemps que l'on travaille, je décide de faire un petit peu de travail à pied avec l'appaloosa. Je lui enlève les élastiques, le surfaix et remplace la grande longe contre celle habituelle. Pour commencer, je marche en me baladant dans le rond de longe en m'arrêtant régulièrement et changeant souvent de direction. Il respecte vraiment les distances, c'est comme s'il n'y avait pas la longe qui nous reliait. Je lui demande ensuite de décaler ses hanches. Maintenant, juste une petite pression sur ses hanches suffisent, il assimile vraiment vite. Pour les épaules, il a encore un peu de mal mais ça vient petit à petit ! Je me place ensuite en face de lui en me grandissant et secoue légèrement la longe tout en approchant mon autre main de son poitrail mais sans le toucher. Djouboy commence à comprendre et recule de quelques pas. Pour le moment, je le suis quand il recule mais l'objectif est qu'il le fasse sans que je bouge. Vu comment l'appaloosa apprend rapidement, ça va être facile.
- C'est bien mon grand.
Il est vraiment à l'écoute aujourd'hui, c'est un régal. Pour terminer, je vais lui faire des petits étirements histoire de finir en beauté son stretching. Je me place au niveau de son épaule et émet des petites pressions sur la longe pour qu'il ramène sa tête vers moi. Il s'exécute rapidement et caresse son encolure. Je lui fais faire plusieurs des côtés avant de me placer face à lui. Toujours à l'aide de petites pressions vers le bas cette fois-ci, je demande à Djouboy de céder vers le bas. Nous travaillons sur ces petits exercices depuis maintenant longtemps et une toute petite pression suffit à l'appaloosa. Je suis vraiment fière de lui et le félicite. Pour lui faire plaisir, je lui amène son ballon mais cette fois-ci, je participe avec lui. Je tape dans le ballon, je cours derrière, je lui fais des passes etc. Au début, il me regarde un peu bizarrement puis son caractère joueur prend le dessus et me rejoins dans ma folie. Même s'il est tout excité, il reste tout de même respectueux et empiète jamais ma bulle. C'est un vrai bonheur de pouvoir jouer avec son cheval comme ça. Après de bonnes minutes, je m'arrête, épuisée. Djouboy me rejoins et nous faisons une petite séance câlins avant de rentrer à l'écurie.
▲ résumé: Longe au pas et au trot avec des élastiques pour que Djouboy puisse s'étirer. Nous avons ensuite fait un peu travail de à pied en révisant les bases et nous avons finis sur un quart d'heure de jeu avec le ballon.
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