Alors que je traînais au Haras de Pado, en quête d'une activité, je me souvins que Tedrick m'avait demandé de sortir sa pouliche, Liquor Lips. Enfin il m'avait déposé un message dans mon casier, disant qu'il était assez occupé en ce moment, et qu'il n'avait pas vraiment le temps de s'occuper de tout ces chevaux, alors que moi je ne faisais rien. Heureusement qu'Adrien était là ! Mais bref, c'est donc d'un pas décidé que je me dirigeais vers le domaine du Valhalla, endroit où logeait la jeune baie. J'avais hâte de la rencontrer !
Sur les lieux, je ne rencontrais personne, et c'est vrai que les propriétaires de ce domaine possédaient beaucoup de chevaux ! Une fois que j'eus sortie et pansée la jument, je la sellais avec ses équipements, car mes affaires étaient rangées dans mes écuries. Une fois Liquor Lips prête, j'allais moi même enfiler ma bombe, mes gants et un gilet de protection, car nous ne sommes jamais trop prudents !
A mon arrivée, la baie avait semblé légèrement méfiante, mais cela s'était arrangé quelques minutes plus tard. J'arrivais donc dans la carrière, Quentin m'y attendant déjà, prêt à me seconder sur le parcours. Il me doit bien ça ! Je resserre la sangle, avant de mettre le pied a l'étrier et de les régler, étant bien trop grands pour moi. Je lance alors Liquor dans un pas assez actif, lui laissant les rênes longues mais prête a les récupérer dans la moindre tentative d'énervement de la part de la jument. Je ne la connais pas, après tout, et on ne sait jamais. Mais elle semble se montrer assez calme et à l'écoute, donc je ne me méfie pas trop. Après plusieurs minutes de pas, je reprends mes rênes et lui demande un départ au trot, qu'elle exécute sans rechigner, ayant visiblement envie de travailler. Je ne lui demande pas des décontractions ou autre, car aujourd'hui nous avons pour seul but de sauter. Etant donné qu'elle n'a que trois ans, et même si son propriétaire dit du grand bien d'elle, je ne vais pas forcer et nous n'irons pas plus haut que quatre-vingt dix centimètres, ce qui serait déjà pas mal.
Après une dizaine de minutes au trot tout en effectuant des transitions, je repasse la belle baie au pas, pour la laisser souffler et ensuite finir la détente par du galop. Pendant ce temps, Quentin installe une petite ligne composée d'un vertical a cinquante centimètres, et d'un autre a soixante, environ. Une fois que Liquor Lips a repris son souffle, nous repartons au trot, et je demande un passage au galop dans un coin, incurvant la jument d'un léger pli à l'intérieur, pour permettre un départ a juste. Je n'oublie pas bien placer mes aides, histoire de faciliter la tâche et de faire ça proprement. La baie part dans le calme, et a juste. Je lui flatte rapidement l'encolure, et commence a faire quelques cercles, demandant des allongements sur les lignes. Nous refaisons cela a chaque main, avant de commencer a nous diriger sur les obstacles. Je laisse d'abord Liquor souffler, pour ne pas l'épuiser avant même d'avoir commencé.
Prenant le galop dans une courbe, je positionne mon regard sur la ligne d'obstacles que nous allons traverser. Liquor redresse les oreilles quand nous arrivons en face du premier vertical, et je m'applique a ce qu'elle garde une allure régulière, sans accélération ou autre. Elle passe le premier obstacle avec facilité, et je m'applique a avoir le bon nombre de foulées dans la ligne, pour permettre a la pouliche de sauter correctement. Cela se passe parfaitement bien, et je repasse au trot quelques foulées après la réception du deuxième, flattant l'encolure de la baie. Quentin transforme alors le deuxième vertical en oxer, car clairement, la jument se balade sur ces petites hauteurs. Nous revenons sur la ligne, toujours dans une allure calme, et j'empêche Liquor d'accélérer après la réception du premier vertical. Elle prend une longue sur l'oxer, je ne m'y attendais pas et me retrouve donc les fesses dans la selle durant le saut. Je me remets en place à la réception, et refais une deuxième fois cet enchaînement, à cette hauteur. Cette fois-ci, tout se passe sans accrocs, pas de taxi ni de georgette !
Quentin dresse alors un vertical dans une diagonale, d'une hauteur de soixante-dix centimètres. Ensuite, nous ferons un parcours, juste après avoir sauté dix centimètres de plus. Liquor Lips ne semble pas se fatiguer, car elle ne transpire pas encore. C'est bon signe, elle a une bonne endurance ! Je lui caresse rapidement l'encolure, avant de me mettre à la piste et de prendre le galop pour aller sur le vertical. Cette fois-ci, je ne cherche pas à la retenir, mais elle n'accélère pas, alors je la laisse prendre sa foulée. Je me mets en équilibre, avançant légèrement mes mains pour ne pas lui tirer sur la bouche pendant le saut. Encore une fois, Liquor exécute tout parfaitement bien, et je le refais une dernière fois, histoire de dire.
En attendant que Quentin installe le parcours, je laisse les rênes flotter sur le garrot de la pouliche baie, tout en la faisant marcher. Les obstacles se suivent ainsi : un vertical sur une ligne a droite de la carrière, suivi d'un autre vertical dans une diagonale, et pour finir, un oxer sur une ligne, à gauche de la carrière. Les obstacles sont entre quatre-vingts et quatre-vingt dix centimètres, et je vais montrer l'oxer à la jument, étant donné que Quentin à placé un sous-bassement coloré en-dessous, pour ajouter de la difficulté et faire sauter des obstacles divers à la jument. Une fois cela fait, je me mets sur la piste a main droite, pour aller sauter le premier vertical. Mon regard déjà positionné sur la courbe que nous prendrons ensuite. J'accompagne bien la jument pendant le saut, et elle se réceptionne sur le mauvais pied. J'effectue une transition au trot, avant de reprendre rapidement le galop, pour déjà me diriger sur le deuxième obstacle, celui situé dans la diagonale. Liquor le passe de nouveau super facilement. Elle saute vraiment très bien ! Tedrick a de la chance de posséder une telle jument ! Cette fois-ci, elle se réceptionne sur le bon pied, et nous n'avons donc pas besoin de repasser au trot. Le dernier obstacle est l'oxer avec le sous-bassement, s'élevant à quatre-vingt dix centimètres. La baie ralentit devant, mais saute finalement avec un bond gracieux, et se réceptionne tout en douceur. Maintenant, elle transpire et souffle fort par les naseaux. Je crois que j'en suis venue a réussir à la fatiguer.
Je la repasse au pas et lui caresse bien fort l'encolure, pendant que Quentin ramasse tout le parcours, je laisse marcher Liquor rênes longues. Nous retournons ensuite au domaine du Valhalla, pour desseller la baie, et lui offrir un bon gros pansage, qu'elle a bien mérité !
etoly
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Moonlight & Tedrick Séance de plat
01/05/17
Aujourd'hui, je décide de rendre une petite visite surprise à Moonlight que je compte travailler en dressage pour cette fois. Je commence par rejoindre la sellerie où je récupère la selle classique de Moonlight, un tapis brun et son filet ainsi que ma boîte de pansage. Le regard un peu vitreux, les écouteurs dans les oreilles, je traverse l'allée pour rejoindre la belle isabelle. Je l'appel doucement par son prénom pour lui signifier ma présence, elle me tourne le dos, les oreilles en arrière. Je rentre avec elle avec précaution une fois ses affaires posées sur la porte du boxe, elle ne semble pas réagir. Je soupir et pause la boîte de pansage à mes pieds avant de commencer un décrassage complet. Mademoiselle ne bouge pas, elle ne semble pas réagir tout court. Elle est insupportable lorsqu'elle est comme ça, et la séance qui suis promet d'être géniale. Une fois propre, je la selle, sans réaction de sa part non plus, sauf lorsque je sangle puisqu'elle se retourne violemment pour me mordre. Je soupir et la sors du boxe, direction la carrière.
Sur le trajet, Moonlight traîne les sabots, décidément pas décidé à bouger sa croupe. Nous rejoignons la carrière, vide actuellement. Une fois à l'intérieur, je referme derrière nous et m'arrête au centre où je ressangle en esquivant un coup de dent puis me hisse en selle. Moonlight tourne sur elle même, malgré que ça ne m'empêche pas de m'installer. Bien assis, je lui demande le pas. Evidemment elle y va avec mauvaise fois et traîne les sabots. Après une détente où je tente de la réveiller à tout prix, en vain, je commence à la mettre sur un cercle à main gauche. Je commence par l'incurver sur plusieurs tours, elle exécute mes demandes mais garde un pas moux. Après le pas je demande le trot, et je dois me fâcher pour obtenir ce que je souhaite avoir. Je l'incurve à nouveau sur le cercle, puis, met les épaules à l'extérieurs et demande le galop, la poussant pour obtenir un petit galop en rejoignant la piste, dans le coin cession à la jambe pour rejoindre un cercle à l'autre bout de la piste et je répète les exercices à plusieurs reprises au pas puis au trot avant de lui faire faire des contre-incurvations.
Après une petite heure de travail basé surtout sur les cessions à la jambe, les incurvations et contre-incurvations, je décide d'arrêter là et laisse marcher rêne longue l'isabelle avant de descendre, dessangler d'un trou et la ramener à l'écurie où je la déselle et panse pour ensuite ramener ses affaires à la sellerie et la lâché au paddock.
Il y a un peu plus de quinze jour maintenant j'avais réalisé une première séance avec le cheval de Tedrick, This is Halloween. Aujourd'hui je venais pour la seconde. Encore une fois l'étalon avait été rentré pour m'éviter une chasse épuisante. Je l'appelais et il leva sa jolie tête pour me toiser avant de montrer les dents. Ok... Pas plus aimable que lors de ma précédente visite, tant pis.
Je bataillais pour lui enfiler un licol, manquant de peu de finir écrabouillée contre un mur. Comme lors de la séance précédente je l'amenais jusqu'à mon domaine pour le préparer. La dernière fois mes box étaient vides, aujourd'hui il restait quelques uns de mes chevaux. Parmi lesquels Lyphento. Si le pie sembla avoir une poussée d'hormone en voyant une de mes jument il sursauta quand les dents de mon PS noir claquèrent à quelques millimètres à peine de sa croupe. Je stoppais tout de suite ses idées d'un ferme coup de sonnette sur la longe pour lui rappeler que c'était moi qui décidais et que j'attendais de sa part un minimum de concentration.
Je l'attachais sur la dalle de béton et attaquais un pansage. Le désavantage des pies c'était les zones blanches et toutes les tâches bien dégueu qu'ils parvenaient à y faire. Je frottais énergiquement jusqu'à parvenir à quelques chose qui même si ce n'était pas parfait restait potable, on voyait que le pansage avait été fait correctement, pas bâclé comme certain s'en contentaient...
J'allais donc maintenant à la sellerie pour chercher du matériel, un tapis coupe mixte, ma selle, une sangle bavette et un jeu de protection. Ce fut sportif de poser ses dernières, l'étalon essayant de me marcher dessus ou de me taper alors que j'essayais de les poser correctement. Seller fut bien plus aisé, être sanglé ne lui plus pas, mais je l'ignorais superbement et retournant à la sellerie. J'avais gardé le filet de la dernière fois de coté, je le prenais donc après avoir mis mes bottes et ma bombe. Je galérais à l'enfiler à l'étalon mais gagnais finalement cette bataille également, bouclant presque tranquillement la muserolle et la sous-gorge.
J'attrapais une cravache qui traînait dans la caisse de brosse et après avoir fait signe à Daniel qui avait accepté de me mettre les barres pour lui signaler que j'allais en carrière je guidais l'étalon vers celle-ci. Je le stoppais au centre, Dan' avait suivi rapidement et fermais déjà la barrière alors que je lui souriais. Je ressanglais, évitant un coup de dent puis me hissais en selle.
Comme la fois précédente Halloween n'attendit guère pour tenter de me faire redescendre aussi vite. Je me calais au fond de la selle et enfonçais sèchement mes talon dans ses flanc pour le relancer vers l'avant. Je m'y étais attendue, c'était tellement prévisible de sa part. Je le forçais à galoper quelques tours de piste, il bondissait parfois mais je le renvoyais encore en avant pour toute réponse. Il ne semblait pas vouloir ralentir alors progressivement je remontais sur mes rênes, principalement l'interne, et l'obligeais à fléchir l'encolure. Cette méthode il l'avait expérimenté lors de notre première séance et savait parfaitement que le résultat était inévitable. Il tenta de me piéger par l'effet inverse s'arrêtant brusquement.
J'encaissais la secousse avec plus ou moins d'aisance mais parvint à rester en selle. Bien maintenant que j'avais réussi à me mettre plus ou moins d'accord avec lui je pouvais commencer la détente à proprement parler, car galoper comme un taré sur la piste n'était pas ce que j'appelais un échauffement.
Je commençais au pas par du travail sur les trajectoires, chose qui pêchait par l'esprit de contradiction d'Halloween. Petit à petit pourtant je parvenais à anticiper et obtenir les tracer que je souhaitais lui voir décrire. Je travaillais de même sur mon tracé en incluant maintenant à l'intérieur des transitions aussi bien vers l'arrêt que vers le trot tout en veillant au contrôle de la vitesse malgré les plus que très fréquents gestes de mécontentement de l'animal.
Je le gardais au trot pour le diriger sur une barre au sol entre deux chandeliers. L'étalon ronfla et effectua un large bond au dessus de la barre, cette dernière étant une excuse parfaite pour me secouer et tenter de m'éjecter par la même occasion. Je ne me laissais pas impressionner et l'installais sur un large huit de chiffre, la barre au milieu et l'obligeai à de nombreuses transitions et passages jusqu'à ce qu'il arrête ses idioties.
Bien maintenant le galop, je l'y travaillais beaucoup sur le contrôle de la trajectoire certes mais aussi sur la qualité de l'équilibre et la constance de l'allure ce qui était loin d'être simple. Je passais parfois sur la barre au sol mais sans plus. De loin je fis signe à Dan' qui installa une petite croix, ridicule, à peine une trentaine de centimètres mais bien suffisante pour une première fois.
Gardant le galop constant je l'amène sur l'obstacle et obtient un un superbe refus, l'étalon s'arrêtant en ronflant. Ok... Je le laisse quelques seconde à l'arrêt et mets des jambes, cette hauteur est largement enjambable du pas, il va donc apprendre que le confort viendra une fois qu'il sera de l'autre coté.
Il secoue la tête, piétine alors que je continue d'agir dans mes jambes, le canalisant entre mes rênes pour le garder perpendiculaire aux barres. Il finit par faire un petit bond pour arriver de l'autre coté, je le caressais rapidement en lui rendant un peu de rêne pour lui faire comprendre qu'il avait fait ce qui était attendu de lui. Après quelques minutes je remontais sur les rênes et reprenant le petit galop revenais sur l'obstacle. Cette fois pas d'arrêt inattendu, au contraire Halloween prit la main et effectua un prodigieux bond au dessus des petites barres, moutonnant en réception. Je restais en selle de justesse, et dut utiliser la flexion pour reprendre le contrôle.
Je me replaçais bien au milieu de la selle et revenais sur l'obstacle, comme tout à l'heure alors que ce n'était qu'une barre au sol je demandais le huit de chiffre jusqu'à ce que les quelques neurones disponible chez le pie s'alignent et qu'il finisse par se calmer de lui même. Maintenant passons à la suite soit changer de profil d'obstacle avec un petit vertical, Daniel l'installant avec d'autres barres. Cinquante centimètres, bien.
Je ressautais la croix, gardais l'étalon au galop et l'amenais sur le vertical, il effectua un gros saut, mais maintenant je m'y attendais et accompagnais plus aisément le geste. Je revenais une seconde fois et comme voulant reprendre la main le croisé rua dans l'une des dernières foulées de l'abord, m'arrachant les rênes et bien évidement avec ses bêtises il rata le saut et se prit la barre dans les genoux. Vexé il partit en ruades et autres bonds, je restais en selle en me forçant à suivre le mouvement, jusqu'à pouvoir l'arrêter. Bien fait pour lui, il s'était pris à son propre piège.
Je le ramenais sans attendre devant l'obstacle, il me laissa cette fois la main, pas étonnant, il était loin d'être idiot dans le fond. Je retravaillais un peu sur le plat, surtout au trot pour lui permettre de récupérer tout en regardant Daniel du coin de l’œil alors qu'il montait de nouveaux obstacles avec divers profils, croix, verticaux et oxers. Je décidais après avoir cadencé le galop d'Halloween de le diriger vers un de ces dernier qu'il voit le profil en isolé avant d'enchaîner plusieurs saut.
Il hésita sur la foulée d'appel, je posais la main et le laissais presque dans le vide, il était encore trop loin à mon goût. Un cheval normal se serait rapproché, par esprit de contradiction le pie frappa et décolla sur la longue. Je l'accompagnais de mon mieux en grimaçant, quel fichu caractère il avait. Je le poussais un peu dans un galop ample avant de le rassembler et revenir devant l'oxer, modifiant la trajectoire pour faciliter l'appel. Ce fut bien plus fluide. Je félicitais avant de revenir au pas pour observer les obstacles.
Aucune combinaison, des courbes larges et simples, quelques lignes avec de l'espace pour reprendre. Bref un parcours pour un jeune cheval. Je laissais souffler encore un peu puis plaçais mes aides et tentais le départ au galop du pas. Halloween fouetta de la queue mais s'élança avec un joli départ par prise d'équilibre. Je le félicitais à la voix alors que je lui faisais décrire un large cercle le temps d'installer la régularité de la cadence.
Prête je le guidais sur les obstacles, anticipant au maximum les trajectoire, je n'avais pas défini à proprement parler d'un ordre précis mais j'avais bien assez de place entre chaque saut pour anticiper deux saut à l'avance. Je veillais à ce qu'il soit à juste dans les courbe n'hésitant pas à batailler au besoin pour obtenir une transition au trot et changer de pied dans le départ qui suivait.
Après une petite dizaine de saut je repassais au trot puis au pas. Il avait amélioré son geste à chaque saut, mettant moins de marge mais ne traînant pas les pieds dedans pour autant, arrêtant de faire des bond entre les sauts, se concentrant. C'était mieux. Je lui rendais un peu les rênes pour le laisser s'étirer en le félicitant à la voix.
Et c'est là que vint l'arnaque, j'avais pêché par excès de confiance. De la tête basse il passa à la tête entre les genoux et se mit à bondir comme un cheval de rodéo. J'entendis à peine Daniel me crier de faire attention que déjà je quittais la selle pour rencontrer violemment le sable clair de la carrière le souffle coupé.
Je ne tardais pas à me redresser, Daniel arrivant près de moi le regard inquiet. Je tentais un petit sourire penaud pour le rassurer, j'avais trop fais confiance à cet canaille. Je me relevais grâce à la main tendue, j'avais un peu mal partout mais sans plus, j'aurais quelques courbatures demain mais rien de grave. Je cherchais le pie des yeux, il était immobilisé à une dizaine de mètres nous observant les oreilles plaquées, l’œil mauvais.
Il gratta d'un antérieur, menaçant de charger, je retint un rire et provoquant fit un pas vers lui. Il secoua la tête faisant voler sa crinière. Je continuais, j'attendais qu'il charge. Il n'allait guère pouvoir prendre d'élan vu que j'étais à moins de six mètres maintenant. Quand il s'élança j'effectuais un quart de tour et tendais le bras. Je sentis le bout de mes doigts frôler sa joue puis je les refermais sur la rênes, plantant mes talons dans le sol en attente de la saccade qui ne tarda pas.
Il se retrouva avec la flexion d'encolure, dérapant des hanches pour ne pas se faucher. Il me toisa il s'était fait piégé rentrant dans le jeu de ma provocation, sans analyser la distance. Daniel vint le tenir à la tête alors que je me réinstallais en selle. J'avais eut comme idée d'arrêter la séance sur le précédent exercice mais avec ce qu'il venait de faire il allait continuer à bosser.
C'était parti pour un nouvel enchaînement, avec des transitions cette fois, pas de modification de hauteurs, la cinquantaine de centimètres suffisait largement vu ce que j'allais lui faire faire. Je retravaillais d'abord à plat les transitions aussi bien montantes que descendantes jusqu'à l'arrêt. Bien j'incluais maintenant dans ses transitions des sauts, je commençais par un abord au trot, l'obligeant à garder cette allure à l'abord d'une croix. En réception je demandais l'arrêt, puis retour au trot, galop, nouveau saut, au trot, un obstacle retour au pas, reprise du galop, un saut, arrêt, etc...
Bref un exercice de contrôle qui ne sembla pas particulièrement lui plaire mais tant pis pour lui, il n'avait qu'à pas m'avoir fait goûter du sable. Je fit plusieurs session de ce travail, laissant souffler et réfléchir entre chaque. Après vingt minutes supplémentaire je signalais à Daniel qui me surveillait toujours d'un air inquiet que j'allais en rester là pour la séance. Je trottais l'étalon en semi-extension ne lui rendant que partiellement les rênes e tenant pas vraiment à retourner au sol de manière inattendue une seconde fois.
Je le marchais un peu puis mis pied à terre, je dessanglais et n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Daniel prenait l'étalon par les rênes, je lui avait fait peur je crois, je tombais rarement et presque toujours de manière spectaculaire. Sans un mot je suivais donc les deux garçons vers mon domaine, retirant ma bombe et secouant ma longue chevelure miel pour en retirer les quelques grains de sable qui voulurent bien tomber.
Je posais mon casque sur la table et après avoir regardé Daniel enfiler le licol à l'étalon après lui avoir retiré le filet j'allais à la sellerie retirer mes bottes, leur passant un coup de chiffon rapide et remettre mes habituelles chaussures de rando si confortable. Il avait retiré la selle quand je revint et me la mit d'office dans les bras, avec le bridon.
Je rangeais donc le matériel alors qu'il curais les pieds. Je lui indiquais que je comptais doucher le pie, il avait bien transpiré et malgré tout méritais bien ça. Dan' opina et continua de curer les pieds. Quand je revins les mains vides il avait détaché l'animal et l'amenais sur l'aire de douche, il garda la longe le temps que je rince l'animal, faisant partir certes tâches de saleté et tout la sueur sur l'encolure et le dos.
Je passais le couteau de chaleur puis nous prîmes la direction du domaine du Valhalla pour ramener Halloween chez lui, dans son paddock. En chemin j'essayais de m'expliquer avec Daniel, c'était aussi mon métier les chevaux difficile, j'étais encore en un seul morceau, il ne fallait pas qu'il s'inquiète autant. Il avait eut peur, je le comprenais mais c'était ma vie les chevaux, qu'il soit doux comme ma belle Éole ou fougueux comme sa Sunshine, voir même un peu vicieux comme ce pie.
On lâcha l'étalon puis retournâmes à nos équidés, il était encore tôt et les chevaux du domaine de l'Orichalque attendaient qu'on leur procure les soins auquel ils avaient droit.
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Jeu 11 Mai - 20:12
This is Halloween & Tedrick Séance de plat
11/05/17
Aujourd'hui j'avais prévu une petite séance avec This is Halloween. Je sortais tout juste de balade avec By Icon et j'étais autant physiquement que psychologiquement prêt à affronter la terreur pie qui attendait dans son paddock. Je prévoyais pour lui une petite séance de plat. Bon, je me dirigeais vers les paddocks d'un pas déterminé et retrouvais bientôt celui du pie qui, à peine m'avait vu, affichait un air mauvais. Je passais outre et entrais tout de même, attrapant la longe qui étais dans la vieille boite à côté de la porte. Armé de ce dernier et de plusieurs friandises, je partais à la chasse à l'étalon. Halloween faisais plusieurs écarts, menaçait de me charger et j'en passe, mais après moult ruse, je réussissais enfin à l'attraper, ce qui provoquait en moi une certaine vague de fierté. Je guidais donc le pie vers l'écurie où je comptais l'attacher pour le panser puis le seller. Monsieur piétinait et tirait sur la longe comme un fou, m'arrachant à mainte reprise le bras, mais peut importait, il serait monté qu'il le voulait ou non!
Arrivé enfin, je l'accrochais solidement à l'anneau. Halloween se débatait nerveusement, luttant contre ce qui le maintenait attaché, tirant si fort qu'il manquait d'arracher le mur. Je soupirais de lassitude et attendais un instant qu'il se calme, ce qui mit plus de temps que je pensais. Le pire étant que malgré ses excès de colère, il gardait une forme hors norme. Une fois un peu moins agité, je le laissais quelques minutes pour aller chercher ses affaires à la sellerie ainsi que ma boîte de pansage puis revenais dans sa direction.
Je posais sur la porte du boxe les affaires du pie avant de glisser à mes pieds ma boîte de pansage. J'ouvrais lentement la boîte et commençais par sortir l'étrille en caoutchouc noire. J'effectuais plusieurs cercles sur sa belle robe pie boueuse et ternie, le pire était les tâches blanches qui devenaient marrons avec la poussière et la terre sèche. J'enchaînais les brosses, je faisais tout mon possible pour le rendre propre, et il me fallut bien une heure pour faire partir toute la crasse, pas vraiment aidé par Halloween qui bougeait dans tous les sens et qui semblait se débattre contre les brosses. C'était une lutte continuelle épuisante que je menais contre lui, une fois relativement propre, je m'attaquais à curer ses sabots, qu'il prenait un vicieux plaisir à planter dans le sol, et lorsque je réussissais à obtenir son pied, il se tordait pour me mordre le bas du dos. Finalement je gagnais, comme toujours, et je finissais par démêler ses crins en désordre. Je n'avais plus qu'à le seller. Je posais d'abord le tapis gris et rouge sur son dos suivit de la selle en cuir noir que je sanglais. Je passais en dernier le filet avec beaucoup de difficulté. Prêt, Halloween contrarié, j'enfilais ma bombe et le détacher pour l'emmener jusqu'au manège où aurait lieu notre petit entraînement.
Halloween suivait en piétinant, j'avais décidé de le reconvertir, lui et tout mes chevaux de western, en chevaux de classique, afin d'être ne mesure de leurs faire faire de tout. Et puis, c'était clairement plus facile, m'y connaissant mieux en classique qu'en western. Alors il allait beaucoup plus faire de classique désormais.
Je rejoignais alors la carrière, accompagné de la terreur sur sabot qui piétinait d'impatience en tirant comme pas possible, manquant de m'arracher les bras. Par chance, la carrière était déserte, je rejoignais le centre de la carrière et ressanglais en esquivant un coup de dent bien placé avant de me hisser en selle avec difficulté, puisque monsieur s'en allait déjà au trot. Je reprenais les rênes et le stoppais net. Il rechigna, gronda et fit une espèce de quart de tour sur les postérieur avant de se mettre dans un pas rapide. Je commençais à le détendre au pas à l'aide de figure de manèges, puis j'effectuais la même chose au trot puis finalement demandais le galop. Toujours dans ses excès, Halloween lança un coup de cul et fonça vers l'avant, tête entre les antérieurs. Je lui retirais avec force la tête des antérieurs et l'arrêtait avec un coup sec à droite puis à gauche jusqu'à ce qu'il s'arrête complètement. Alors qu'il commençait à monter les fesses, je donnais un coup de talon et l'obligeais à avancer à nouveau.
• Ne commence pas avec moi!
Après l'avoir refais galoper à l'autre main avec autant de difficulté, je réfléchissais à un petit exercice à lui faire faire. Le connaissant la séance ne durerait sans doute pas plus de 40 minutes alors pas besoin d'inventer 1000 choses. Allez, exercices sur les cessions à la jambe! Je commençais à le faire marcher sur la piste et la quittait en F pour commencer une cession à la jambe où j'arrivais en X et repartait dans l'autre sens jusqu'à la lettre M. Halloween se débattait contre moi et fuyait dès que je plaçais ma jambe. Quelques fois faisait un petit bond sur le côté, d'autres fois se contentait de partir au petit trot. Je le reprenais avec ma cravache à plusieurs reprises, je n'avais pas le choix, un petit coup au niveau de l'épaule et c'était repartit. Il fallut bien bon 6 essais avant d'avoir quelques choses de potable, mais largement suffisant en vue de son caractère et du nombre de séance que l'on avait fait sur ça. Je caressais pour le féliciter dès qu'il y mettait, ne serais-ce qu'un peu du sien. Pour une fois, je pouvais admettre qu'Halloween n'était pas vraiment des plus insupportable, au contraire, il était même assez bien une fois plongé dans le travail. Je répétais l'exercices plusieurs fois et le faisais revenir au trot pour repasser au pas et recommencer.
Je le félicitais en lui laissant les rênes mi-longues et le laissait marcher un peu partout avant de reprendre le travail. Pour changer je finissais sur des huit de chiffres en incurvant au trot puis descendais et désanglé d'un trou. Halloween avait bien travaillé et restait assez calme pour une fois, surement grâce au beau temps, ou simplement une bonne humeur venue de je ne sais où. Je le ramenais à l'écurie où je le désellé et pansé avant de le ramener au paddock.
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Ven 12 Mai - 16:21
By Icon & Tedrick Séance de plat
12/05/17
Aujourd'hui il faisait beau dehors, le ciel était bleu et le vent était ni trop froid ni trop chaud. C'était très motivant pour sortir mes chevaux qui avaient besoin de travailler et non pas de glander dans leurs boxes. Pour commencer cette journée, qui pour moi commençait à 14 heures, je décidais de sortir un peu By Icon sur le plat. Je rejoignais donc la sellerie où j'attrapais ses affaires et ma boîte de pansage puis filait à l'écurie dans sa direction, saluant au passage mes chevaux. Tout comme hier, il avait l'air de très bonne humeur ce qui annonçait une séance pas mal, du moins j'espérais. Je rentrais avec lui et lui offrais une caresse avant de doucement passer le licol, rouge, autours de sa tête et de le sortir de son boxe pour l'attacher à l'anneau. Là, je commençais à brosser sa belle robe baie qui n'était pas plus sale que sa, puis curais ses sabots et démêlais ses longs crins noirs. Propre, je le sellais avec un tapis rouge aux bords noirs, un amortisseur entièrement noir, une selle, un filet et un amortisseur noir égalements et des protections noires. Prêt, je n'avais plus qu'à mettre mes gants et ma bombe et nous étions prêt à partir, direction la carrière.
Pour un vendredi, la carrière était plutôt animée contrairement à ce que je pensais, mais j'avais largement la place de travailler comme je le voulais. Je demandais tout de même l'autorisation de rentrer avec les trois cavalières et leurs monitrice et me faufilais à l'intérieur. Sur la piste, je ressanglais de deux trous et le caressais avant de me hisser en selle. Je lui demandais le pas et commençais par le faire marcher sur la piste. Icon avançait d'un pas rapide et énergique. Très réactif, il réagissait au quart de tour tout en exécutant bien mes demandes. Je lui faisais faire quelques exercices d'assouplissements au pas et au trot avant de commencer le travail.
Cette fois-ci, je décidais un petit exercice sur les déplacements latéraux et les déplacement de hanches. Je plaçais mes aides et lui chassais les hanches sur toute les longueurs pour le remettre droit sur les largeurs. Bien qu'un peu speed, By Icon faisait correctement ce que je lui demandais, ce qui me rendais plutôt fier de lui. Je le caressais et chassais les hanches sur un tour puis faisais des têtes au mur à plusieurs reprises simultanément. Malgré qu'il chauffe assez, By Icon travaillait bien, même si il ne s'appliquait pas à 100 pour cent. On travaillait ça pendant bien bon vingt minutes, tout les quatre passages coupées par un petit tour de galop. Je commençais à me lasser et lui aussi, je décidais donc de changer d'exercice. Nous avions commencer à travailler le reculer, alors je décidais de continuer ça. Maintenant nous n'avions plus besoin d'une personne en face pour nous aider, je laissais donc marcher Icon sur la piste puis l'arrêtais. Je ramenais à moi la rêne droite puis gauche simultanément tout en me dandinant sur la selle. Après quelques secondes, j'eu trois pas de reculés. Je relâchais sur le champ mes aides et caressais avant de le remettre au pas, le faire marcher sur plusieurs mettre et répéter mes gestes.
• C'est bien mon beau!
Je terminais la séance là dessus, je caressais et laissais marcher rêne longue avant de descendre et désangler d'un trou. Je le ramenais ensuite à l'écurie où je le désellais et pansais pour le laisser récupérer dans son boxe. Je comptais le ressortir plus tard dans la journée, pour notre petite "leçon" avec Harley. Je lui offrais une friandise et quelques caresses sur le chanfrein avant de le laisser.
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Ven 12 Mai - 16:57
Lucky & Tedrick Séance de saut
12/05/17
Après avoir fais une bonne séance de dressage avec By Icon, je décidais de faire un peu d'obstacle avec Lucky. Je me dirigeais vers la sellerie où je comptais prendre les affaires de l'alezan, et arrivé sur les lieux, croisais Harley qui nettoyait les affaires de Pompon. A peine m'avait-elle vu qu'elle m'appelait pour me parler un peu. Elle m'expliquait alors qu'elle avait mis en vente Pompon, car elle souhaitait qu'il vive aux côtés d'une gentille famille aimante pouvant le rendre heureux, et également qu'elle recherchait toujours activement un cheval, soutenu par sa mère totalement d'accord avec elle. Et une fois tout les sujets épuisés, elle me posait des questions sur le mini cour que j'allais lui donner plus tard dans l'après-midi :
• Je vais monter qui après? • By Icon, tu verras, il n'est pas si difficile que ça à monter, il suffit d'être claire dans ce que tu attend de lui. • Tu es sûr...? • Mais oui! Et puis on fait dressage, je suis sûr que tu vas l'adorer! • J'espère... , dit-elle visiblement pas très rassuré • Bon, on se retrouve à 16 heures, fin dans 2 heures dans la carrière, d'accord? • Ok!
Je lui disais au revoir d'un signe de la main et la laissais finalement pour rejoindre Lucky, ses affaires dans les bras. Je traversais l'écurie pour retrouver son boxe. Je posais les affaires sur sa porte et l'appelais doucement par son prénom avant d'entrer avec lui de son côté valide poaaur éviter de lui faire peur. Après quelques caresses, je lui passais le licol et l'accompagnais à l'extérieur pour l'attâcher à l'anneau. Là j'entamais un bon pansage pour faire partir la poussière de sa robe puis curais ses sabots, démêlais ses crins et le sellais. Rapidement nous étions prêt, je l'emmenais alors e carrière.
Lucky regardait partout de son oeil valide, surtout dans la direction des chevaux déjà présents dans la carrière. Je le laissais faire avant de demander l'autorisation et de rentrer dans la carrière, collé par mon alezan. Arrêté au centre de la piste, je ressanglais avant de me hisser le plus délicatement possible en selle, puis caressais l'encolure. Je prenais les rênes commençait par le marcher un peu rêne longue tout en lui faisant faire quelques exercices d'assouplissement. Pendant ce temps, je réfléchissais au parcours que je pourrais lui faire faire avec les quelques obstacles présent. Lucky lui était très concentré sur ce que je lui demandais de faire et s'appliquait. Après les assouplissements au pas et au trot fait, je plaçais mes aides et demandais le galop pour lui faire faire un ou deux tours de pistes. Il faisait quelques écart lorsque la barrière était du côté de son oeil aveugle, mais rien de plus.
Après ce petit galop, je me dirigeais vers un croisillon à 70 centimètres environs. Tout content, Lucky se précipita un peu vers les barres sans plus. Je le repassais au trot et caressais avant de le laisser marcher un peu et décider d'un petit parcours de trois obstacles pour commencer, puis lui redemandais le galop. Nous allions au petit galop sur le croisillon, puis tournions pour venir sauter une ligne de verticaux. Lucky faisait quelques bond de joie après les sauts, je le caressais et repassais sans trop de soucis au trot. Pour commencer je refaisais à plusieurs reprises ce parcours, puis je décidais d'en changer et d'ajouter après la ligne un oxer un peu plus loin, suivit d'un croisillon. Je soupirais et repartais sur le parcours. Lucky lui était ravis de sauter juste pour sauter, c'était un vraiment gentil cheval. Nous faisions plusieurs fois ce parcours, un peu rapide mais plutôt propre, j'ajoutais au fur et à mesure des obstacles ou modifiais plus ou moins le parcours. L'alezan lui se donnait à fond, vraiment heureux d'être là. Après cette courte séance, je le laissais marcher rêne longue avant de descendre, de désangler d'un trou et de ramener monsieur à l'écurie où je le désellais et panser avant de le laisser avec une friandise.
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Lun 29 Mai - 17:53
Liquor Lips & Tedrick & Harley Séance de plat
29/05/17
Il était 13 heures tapante, et j'attendais de pied ferme Harley qui devait arriver pour venir monter un de mes chevaux comme plusieurs fois par semaine en échange de son aide au domaine. Comme d'habitude, elle n'arrivait qu'une poignée de minute après moi. Aujourd'hui, je comptais lui faire monter Liquor Lips, ma selle français bai qu'elle commençait à bien connaître et à pas mal apprécier. Elle était la fille d'une ancienne jument anciennement à moi que j'appréciais énormément, ainsi que la soeur de mon premier poulain, désormais plus au haras. En vue de ses origines, elle avait un talent inné pour l'obstacle, et c'est ce que je comptais leur faire faire aujourd'hui, à condition qu'Harley accepte, bien qu'il ne s'agisse que de 50 centimètres pour cette fois. J'avais dors et déjà pausé les affaires de la jument sur la porte de son boxe, et la boîte de pansage était à mes pieds, il ne manquait plus que l'arrivé de Harley. Cette dernière ne tarda pas à me rejoindre, un large sourire sur le visage en découvrant qui elle montait. Elle lui offrait quelques caresses sur le chanfrein avant de demander avec une certaine excitation :
• On fais quoi aujourd'hui? • On saute, ça te va?
Elle marqua une courte hésitation, soudaine pleine d'appréhension, avant de finalement accepter d'un simple hochement de tête ma proposition et de rentrer dans le boxe en récupérant les brosses que je lui avais mis à disposition. Elle commença un pansage rigoureux pour faire briller la belle robe bai brun de Liquor Lips, puis elle la sella. Délicatement, elle commença par poser le tapis orange, suivit de la selle et du collier de chasse avant de sangler de quelques trous. Elle lui passa ensuite les rênes par dessus l'encolure et lui donna le mors, sans résistance de la part de Liquor. Harley n'eu plus qu'à nouer la sous-gorge et la muserolle avant de placer les protections, elles aussi orange, puis d'enfiler sa bombe. Toute les deux prêtes, elle sortait la jument du boxe, la tenant à sa droite, et l'emmenait directement en carrière.
Un cours de débutant se déroulait là, je demandais l'autorisation d'entrer et invité Harley à me suivre, ce qu'elle fit sans hésiter. Une fois sur la piste, elle ressanglait de deux trous et baissait les étriers pour pouvoir se hisser sur le dos de la jument qui ne bougea pas. Prête, elle commença à détendre, premièrement au pas, puis au trot sur l'espace disponible. Pendant ce temps, je montais, pour commencer, un minuscule croisillon. Je voulais déjà voir sa position. Dès qu'elle fut prête, je lui demandais de faire un tour au galop à chaque main, puis de venir vers moi, ce qu'elle fit. Liquor Lips, en bonne jument, obéissait calmement aux demandes de sa cavalière et ne lui refusait rien. Une fois près de moi, j'expliquais à Harley que je souhaitais simplement qu'elle vienne sauter ce petit croisillon. Elle hocha la tête pour accepter et je pu l'entendre retenir sa respiration avant de placer ses aides et lancer la jument bai au galop vers l'obstacle.
Liquor Lips, visiblement toute contente de voir les barres, s'élança au galop vers le croisillon et sauta avec assez de marge. Harley, elle, était crispé, visiblement stressé à l'idée de ressauter après l'accident qui avait eu lieu dans le passé avec son ancienne demi-pension. Je la rappelais vers moi et, tandis que je caressais Liquor Lips, lui expliquait qu'en soit la position n'avait pas tant de défaut que sa, mais qu'elle était toute contracté et que sa se ressentait lors de l'obstacle. Elle baissa les yeux et attendit que je lui demande d'y retourner pour recommencer. Au fur et à mesure, elle semblait se détendre un peu. Mais elle n'était toujours pas à l'air, notamment à l'abord de l'obstacle. Je rajoutais ensuite quelques obstacles, pour faire un tout petit parcours pour travailler son tracé. Là, il n'y eu pas de problème, et plus la séance avancé, et plus elle se détendait et prenait du plaisir à sautiller. Après une petite heure, je lui intimais de revenir et de laisser la bai marcher avant de descendre. Elle désangla d'un trou et la ramena à l'écurie où elle la désella avant de la laisser tranquille. Maintenant, elle allait me présenter son hongre.
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Lun 29 Mai - 17:56
Roméo & Harley & TedrickSéance de plat
29/05/17
Après avoir rangé les affaires de Liquor Lips, je voyais déjà Harley revenir avec l'équipement de son nouveau poney. Cuir noir et tapis bleu. Harley semblait impatiente de me montrer sa nouvelle monture. Je la suivais jusqu'au boxe de son Roméo que j'avais déjà vu en main. Le poney blanc n'était pas très sale, et pourtant, le blanc était réputé pour être salissant. Elle s'appliquait tout de même à faire lustrer la robe de Roméo, puis le sellais délicatement, comme si il était en porcelaine. Elle le guida ensuite dans la carrière où elle ressangla et se hissa en selle. Elle m'avait expliqué l'avoir déjà monté lors de l'essai avant achat. Ce n'était pas une séance de travail, simplement me montrer son poney et son comportement monté.
La cavalière ne tarda pas à demander d'une pression des chevilles le pas au poney qui ne lui refusa pas et se mit calmement à l'allure attendu. Au deux mains, elle lui faisait décrire de large cercle où elle l'incurvait et faisais quelques figures de manège classique. Énergique mais pas trop, le blanc gardait son calme , quel que soit la demande de sa cavalière, même lorsque celle-ci faisait quelques erreurs ou hésitait. J'aimais également bien sa bouille blanche, il avait l'air très sage, et gentil. Elle demandait ensuite le trot et répétait ses demandes. Il avait de jolis allures, ne fonçait pas et ne traînais pas le sabot. Puis elle demandait un départ au galop, qu'il exécuta dans le calme. Je pouvais voir le large sourire qu'affichait la cavalière, perché sur son pfs. Après m'en avoir suffisamment montré à son goût, elle l'emmenait au galop sur un petit obstacle qu'il passait calmement. Tout stress semblait également avoir disparut chez elle, contrairement à l'heure d'avant. Elle semblait mettre une pleine confiance dans son poney. Et c'était tant mieux dans un sens. Après quelques petits enchaînements, elle décidait de l'arrêter près de moi et le caressais avant de me demander toute contente :
• Alors? Tu le trouves comment? • Parfait pour toi.
Elle se montra ravi de mes paroles, que je trouvais sincère. Elle avait acheté un hongre, ni trop jeune ni trop vieux, avec un caractère en or. En bref parfait pour un débutant ou un cavalier en manque de confiance en sois. Après cette courte "séance", Harley descendit de sa monture et se contenta de désangler d'un trou avant de le caresser et de le ramener à l'écurie. Là, elle lui fit un pansage complet avant de ramener ses affaires et de le lâcher au paddock en compagnie de Moonlight.
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Mar 30 Mai - 23:55
Firestorm & Tom & HarleySéance de plat
30/05/17
Cet après-midi, j'avais décidé de laisser mon Roméo se reposer un peu, ce n'était tout de même pas une raison pour ne pas vagabonder dans le domaine et pourquoi pas découvrir les deux nouvelles acquissions de Tedrick, actuellement en promenade avec l'un de ses chevaux. Je pensais alors être seule, lorsque, en pénétrant dans l'écurie, j'entendais de l'agitation. Je m'approchais à pas feutré et découvrit une silhouette masculine, un peu moins mince que Tedrick mais également un peu maigre, un peu plus petite aussi, disons 1m70. Cet inconnu s'occupait d'un étalon noir qui, visiblement, gigotais dans tous les sens, en cruel manque de patience. Il ne m'avait surement pas encore vu, et tant mieux. Je le regardais de loin, la robe du noir brillait de mille feu, et il terminait de curer les sabots de sa monture, dans une position assez étrange. Il était accroupit, ou plutôt, il avait une jambe à terre et un genoux surélevé. Et sur sa cuisse reposé le sabot de l'étalon qui se tortillait, immobilisé le plus possible par son cavalier. C'était une drôle de technique de curage de sabot, mais après quelques temps, le jeune homme entamais le sellage. Je m'approchais alors un peu plus, assez pour pouvoir voir la pancarte sur le boxe indiquant "Firestorm", Tempête de feu en français. Je pensais être plutôt discrète, mais c'était loupé, le jeune homme qui sanglais maladroitement me fixait désormais de ses yeux bleus glaces. Il avait les cheveux noirs, et barbe et une moustache de même couleur. Il devait avoir presque 25 ans, soit plus vieux que moi. Il haussait un sourcil et disait d'une voix qui se voulait amical, même si elle me faisait un peu peur :
•Que fais-tu là? • Eh bien...Je...Hum
Ce jeune homme m'impressionnais beaucoup, à tel point que j'en perdais mes mots. Il ne tentait pas spécialement d'être gentil, et il n'avait pas non plus la tête de l'emploie, mais il n'était pas non plus agressif, juste un peu froid.
• Suis venu voir les chevaux de Tedrick, enfin les nouveaux chevaux. • Comment tu t'appel? •M'a...Je...suis Harley. Et tu es? • Tom.
Il m'ignora ensuite royalement tandis qu'il mettait le filet à son cheval qui se contortionnait pour éviter de prendre le mors. C'est là ce que je découvris qu'il lui manquait une partie du bras gauche, coupé au coude. J'ignorais ce qui lui était arrivé, et je ne voulais pas le savoir, mais ça me donnait la chaire de poule. Il comptait vraiment monter malgré son handicap? Et ce cheval qui ne tenait pas en place? Il enfila sa bombe et détacha le noir avant de l'emmener jusqu'à la carrière. Je les suivais de près, j'avais vraiment envie de voir ce qu'il allait donner sur ce magnifique spécimen. Au centre de la carrière, vide, il ressangla et réuni ses rênes au niveau du pommeau avant de se hisser souplement et de poser délicatement ses fesses sur la selle. Sans lâcher les rênes, il caressait le cheval qui venait de s'avancer de quelques pas et commença à le guider dans la carrière. L'étalon faisait des foulées précipitées et rapides. Tom lui faisait faire quelques assouplissements sur des cercles, d'abord au pas, puis finalement au trot rapide. Il se débrouillait vraiment bien pour un cavalier à un bras. Et dire que moi je galérais lorsque j'avais une main dans le dos. Bon, il devait aussi avoir acquis la technique depuis le temps. Je m'installais confortablement sur la barrière et les observait calmement. Il venait de me remarquer, il avait soudainement arrêter le noir qui poussait pour ne pas rester à l'arrêt, et me regardais dans les yeux d'un air froid avant de poursuivre son échauffement. Il positionna alors ses aides et demanda le galop qu'il obtient très facilement. L'étalon avait une allure vive mais restait attentif, n'embarquait pas. Son cavalier le mettait sur un grand huit de chiffre et le laissa galoper sur quelques tours avant de le repasser au trot puis au pas en caressant.
Après avoir remis sa monture sur la piste, le jeune homme chassa les hanches sur la longueur. Je ne savais pas comment il s'y prenait à une main, mais il s'en sortait. L'étalon faisait des foulées précipitées, mais cela ressemblait déjà à quelque chose, plus que quand je montais à cheval en tout cas. Sur les largeurs il le remettait droit et répétait les exercices à plusieurs reprises, jusqu'à ce que le noir se laisse, fuyant l'exercice et partant au trot dès que Tom remettait ses aides. Je suivais de près les moindre mouvement de l'étalon et de son cavalier qui se débrouillait visiblement bien avec sa monture qui commençait à s'agiter. Il le laissa galoper assez vite sur un tour, puis l'obligea à repasser au trot puis au pas, et fit l'exercice contraire, soit quelques têtes aux murs. L'étalon avançait vite, bâclé ses foulées, et ça ne m'avait pas échappé, puisque son cavalier l'arrêtait fréquemment et le relancé jusqu'à ce que son cheval produise quelque chose de potable.
Je les observais poursuivre des exercices basiques de ce genre, il alternait fréquemment les deux même exercices pour éviter de trop ennuyer son cheval. La séance ne dura qu'une heure, mais elle me parut beaucoup plus courte. Je les rejoignais au centre de la piste, où Tom venait de descendre et désanglais son cheval, tenant la sangle avec les dents et tripotant pour baisser de deux trous. Ma bouche s'ouvrit mais n'en sortit aucun son, je voulais le complimenter sur sa manière de monter malgré son handicap, mais je n'osais rien dire, de peur de le vexer. Je me contenta alors de caresser Firestorm et de proposer mon aide pour m'en occuper, ce qu'il refusa non pas sans un regard pas très agréable. Je les suivais tout de même et attendit qu'il soit partit pour caresser le noir qui piétinait en regardant autours de lui.
Un ami, Tedrick, m'avait demandé de sortir deux de ses chevaux en saut. J'étais seule au domaine en ce moment, et je n'allais pas demander à ma cousine de douze ans de monter ces chevaux... Imprévisibles.
Bref, j'arrivais au domaine du Valhalla, dans le but ferme de m'occuper de cette terreur pie dont tout le monde parlait au Haras, This is Halloween (que nous appellerons simplement Halloween). Un gentil palefrenier s'était chargé de le mettre dans son box, pour ne pas que j'ai à lui courir après, et je l'en remerciais grandement, d'après les dires des cavaliers l'ayant déjà monté. En arrivant au domaine du Valhalla, je trouvais de suite le pie et il me fixa, une lueur neutre dans le regard. J'approchais doucement ma main de son chanfrein, et il recula, plaquant ses oreilles contre sa nuque. Ok, je vois le genre. J'entre alors dans son box, munie de mes brosses pour le panser.
Il ne cessait d'essayer de me mordre, ou de me plaquer contre le mur, ainsi je dus faire parler mon autorité plusieurs fois d'affilée. Au final je réussis à brosser Halloween en échappant à ses coups de dents et ses regards dévastateurs. Les pieds furent chose compliquée, car tout ce qui l'importait, c'était de m'envoyer un coup. Je le sellais ensuite rapidement, utilisant ses affaires dans la sellerie du domaine du Valhalla. Il avait un mors spécial, ce qui ne m'étonnait guère. J'aurais préféré faire du plat avec ce cheval, mais son propriétaire m'avait demandé du saut, alors j'allais faire ce qu'on m'avait dit. Pour l'occasion, je m'équipais d'un gilet de protection, car j'avais appris que la très bonne cavalière qu'était etoly était déjà tombée du pie, alors je préférais prendre mes précautions. Un rapide appel sur le téléphone de ma cousine pour lui demander de me rejoindre dans la carrière, et je partis avec le terrible cheval à ma suite.
Il me traîna tout le long du trajet, et je dus à maintes reprises le remettre à sa place. Enfin arrivés dans la carrière, c'est avec soulagement que je constate qu'elle est vide. A vrai dire, me donner en spectacle ne m'aurait pas tellement plu. Je resserrais donc la sangle, et évitais de justesse un coup de dents. Je me mis finalement en selle, réglant mes étriers pour qu'ils soient en taille obstacle. Sans plus attendre, je lançais l'étalon au pas en gardant mes rênes courtes. Il semblait relativement calme, ce qui me surpris dans un premier temps. Sans me méfier, je relâchais donc un peu mes rênes, et là, grosse erreur. Halloween partit en un bond en avant, au galop plein balle. Je repris immédiatement mes rênes, ancrant mes jambes dans les flancs de l'étalon pour ne pas tomber. Il plaqua ses oreilles contre sa nuque, signe que ça le contrariait que je veuille le ralentir, et lançant une ruade puissante. Je m'y attendais, m'étant déjà mise légèrement en arrière. Il voulait galoper, et bien il allait galoper dans ce cas ! Au lieu de le ralentir, je faisais claquer ma langue dans ma bouche pour le pousser encore. Tout content, il s'élança de plus belle, ruant de nouveau. Une fois que je sentis qu'il commençait à se fatiguer, je me mettais en arrière et pressais mes rênes jusqu'à le faire repasser au pas. Là, je ne le lâchais pas d'une miette et gardais mes rênes très courtes, le forçant à rester sur le droit chemin. Je regardais Carla, qui semblait avoir ri de ma mésaventure, et je lui souris lui demandant de me dresser un saut de puce, et un vertical juste après. Pendant ce temps, je faisais trotter le pie sur un cercle, jouant dans mes doigts pour tenter de le décontracter. N'empêche, il avait beau être une terreur, mais ce cheval avait la classe. Je continuais de tenter de le mettre sur la main, mais il ne voulait pas céder. Au moins, cela l'empêchait de m'embarquer...!
Une fois que ma cousine eut terminé ses installations, je vis qu'elle avait dressé le vertical à soixante-dix centimètres. C'était adapté pour placer un sous-bassement en dessous. J'en vis un en forme de palanque, alors je demandais à Carla de le placer en dessous de la barre du vertical, ce qu'elle fit. Le pie commença à piaffer à la vue des sauts, et je ne me faisais pas avoir dans son jeu en relâchant la tension sur les rênes, ce qu'il attendait. J'allais dans un premier temps l'obliger à s'approcher du vertical pour lui montrer la palanque, et le menais ensuite à la piste, dans un coin. J'avais un peu peur pour le saut de puce, craignant que l'étalon ne saute les deux croix d'un coup. Avant de se faire des idées, il fallait tester ! D'abord, je lançais Halloween au petit trot, en continuant de jouer dans mes doigts pour l'empêcher de trop accélérer. Il essayait de m'arracher les rênes, tirant fort sur le mors, et fit parfois de brusques écarts dans le but de me faire tomber. Mais je connaissais l'esprit du pie désormais, et je m'attendais à tout les coups de sa part. Je le dirigeais donc vers le saut de puce en conservant ce petit trot, empêchant le pie de prendre de la vitesse, étant obligée de conserver les rênes tendues.
A l'abord du saut de puce, je me mettais en position, et empêchait le pie de trop accélérer, toujours. Il fit deux petits bonds au dessus des croisillons, et de suite après, je le repassais au trot pour le faire repartir sur le bon pied, et me diriger vers le vertical qui était dans une courbe. Ne sachant pas comment le pie allait réagir face à la palanque, je me mis en arrière avant le saut, et je fis bien car il déroba au dernier moment. Pas parce qu'il avait eu peur, non. Juste parce qu'il avait envie. Je le faisais donc tourner serré, pour le ramener devant le vertical, et l'arrêter. Plus d'excuse, il avait vu la palanque. Alors quitte à le refaire, autant tout recommencer. Je repartis donc sur la piste, encadrant bien le pie. Nous passâmes de nouveau le saut de puce sans encombre, et je dirigeais jusqu'au vertical. Je forçais le pie à sauter, et il le passa en un énorme bond, créant une grosse marge entre ses antérieurs et la barre. A la réception, il profita de mon déséquilibre temporaire dû à son gros saut pour partir à fond, baissant la tête. Ne m'y attendant pas, je passe par-dessus la selle, n'ayant pas réussi à tenir cette fois. Immédiatement, je redressais la tête, sentant une vive douleur dans le bas de mon dos. Je restais assise dans le sable, regardant Halloween s'exciter tout seul, ruant à tout va et galopant tête en bas. Je priais juste pour qu'il ne casse pas son filet, car il ne m'appartenait pas. Je me relevais ensuite, et vit que Carla avait accouru vers moi, pour voir si ça allait. J'acquiesçais avec un petit sourire pour la convaincre, et retournais chercher Halloween qui s'était arrêté dans un coin de la carrière. Je lui faisais barrage avec mes bras, et saisit très vivement les rênes, pour ne pas qu'il s'en aille. Je me remettais ensuite en selle, et lançais le pie au trot, en le menant jusqu'au saut de puce, ne voulant pas rester sur un échec. Je resterais attentive, cette fois.
Durant les sauts de puce, il lança très fort sa queue en l'air à chaque saut, secouant la tête à chaque réception. Quelle teigne ! Pressant ma jambe intérieure, je l'emmenais vers le vertical en l'encadrant bien, prête à réagir en cas d'écart, refus... Mais pour cette fois, le saut se passa bien, malgré une réception toujours un peu brutale. Je répétais donc juste une dernière fois ce passage, avant de demander à Carla de transformer les croisillons du saut de puce en deux verticaux de taille très basse, ainsi que de rehausser le verticale de dix centimètres. Je menais donc Halloween au petit galop devant, enfin j'essayais de le garder au petit galop. Il me fit toujours de ces sauts impressionnants sur le saut de puce, et nous nous approchâmes du vertical. Nous le passâmes sans encombres, enfin presque car il baissa vivement la tête à la réception. Mais je m'y attendais, et restais en selle, la lui remontant de suite. Je réitérais donc cet enchaînement histoire de terminer sur quelque chose de positif, avant de repasser au pas. Je lui caressais brièvement l'encolure, et pendant que Carla défaisait les obstacles, je mettais pied à terre.
Je m'occupais ensuite du terrible étalon, en le dessellant et brossant, lui donnant une friandise qu'il avait quand même mérité.
EDIT : Halloween vient de passer la barre des 100 points, il prend donc un an (:
Misspalikoa
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Lun 3 Juil - 12:00
Alibaba & TedrickDébourrage 3/3 – Monte aux trois allures
03/07/17
Aujourd'hui encore, beaucoup de tâches m'attendaient au haras, notamment la fin du débourrage d'Alibaba et le début de celui de Romario. Enfin bon, comme tout c'était très bien déroulé les autres fois, il n'y avait pas de raison qu'il y ai un problème maintenant.
J'arrivais donc au haras vers 13 heures et rejoignais directement la sellerie où je prenais un chariot sur lequel je posais les affaires neuves d'Alibaba, ainsi que ma boîte de pansage et mes affaires. Tout était prêt, j'emmenais donc le chariot à l'air de pansage où je me réservais une petite place, puis rejoignais les paddocks. Pendant les vacances, mes chevaux passaient leurs nuits et jours au paddock pour prendre l'air et être en groupe. Bon, j'espérais secrètement que je n'ai pas à courir comme la veille. Par chance le groupe était contre la barrière et je n'eu qu'à ramasser la longe d'Alibaba et l'accroché depuis l'autre côté de la barrière pour ensuite le faire longer la clôture et le faire sortir de son pré. Suite à quoi je l'emmenais à l'air de pansage.
Sur place, je l'accrochais à un anneau et commençais par lui offrir un pansage énergique en profondeur puis curais ses sabots soigneusement et prenais le temps de bien démêler ses crins. Propre et brillant, je le sellais ensuite avec son ensemble en bleu et cuir noir avant d'enfiler ma bombe, mes gants et de le guider vers la carrière où je comptais m'occuper de son débourrage.
Rapidement, moi et le noir arrivions sur les lieux encore vide à l'heure du repas, ce qui au fond m'arrangeais. Je commençais par le faire entrer sur la piste avant de l'emmener faire un tour de carrière à pied afin de bien lui montrer les lieux, suite à quoi je l'emmenais au centre de la carrière. Je ressanglais de deux trous et attrapais la selle pour la bouger dans tous les sens. Alibaba se redressa un peu de surprise mais ne réagit pas. Je le félicitais puis continuais mon manège, sautillais à côté de lui, faisais mine de monter ou descendre de selle etc... Bref, Alibaba se laissait faire docilement et ne réagissait pas à mes interactions soudaines. Je le félicitais d'une caresse puis mettais un pied à l'étrier et me hissais sur la selle, me rasseyant le plus délicatement possible.
En selle, je réglais mes étriers, ajustais mes rênes puis pressais légèrement les talons pour demander le pas qu'il prit sans peine. Je le félicitais et commençais par le faire marcher un peu partout sur la piste en lui faisant faire quelques figures de manège comme des doublet ou des voltes. Alibaba réagissait vite et semblait soucieux de bien faire. Je le félicitais dès qu'il faisait ce que j'attendais de lui, puis lui faisait changer de main à l'aide d'une demi-volte puis reprenais la piste avant de faire à nouveau quelques figures de manège. Suite à ça, je lui demandais de s'arrêter. Alibaba mis quelques secondes à s'arrêter complètement mais c'était très bien. Je le félicitais et lui redemandais le pas ensuite, pour le laisser marcher sur une quinzaine de mètre et redemander l'arrêt, ceci à plusieurs reprises. Après avoir suffisamment marché, je pressais à nouveau les flancs de l'étalon afin de lui demander le trot. Une fois l'allure prise, je félicitais et le faisais trotter un peu partout avant de lui faire faire quelques figures de manèges. A nouveau, Alibaba restait attentif et réagissait vite et bien. Je le félicitais et le faisais changer de main pour recommencer à l'autre main, suite à quoi je reprenais les transitions trot-pas pas-arrêt et j'en passe. Comme tout se déroulait bien, je décidais ensuite à prendre le galop, par réflexe je plaçais mes aides pour le départ au galop et pressais à nouveau mes talons pour lui demander le galop. Alibaba s'élança tout content et leva légèrement les postérieurs pour me signifier sa joie. Je lui faisais alors faire deux tours de pistes au galop avant de lui demander le trot, puis le laissait trotter sur quelques mètres avant de changer de sens avec une diagonale et de prendre le galop à l'autre main. Le tour fais, je reprenais les transitions, cette fois-ci trot-galop et galop-trot pour être sûr qu'il ai bien compris. Alibaba apprenait vite et j'étais content de lui. Progressivement je le refaisais passer au trot puis au pas et le laissais marcher rêne longue en caressant avant de descendre et de désangler de deux trous. Ensuite, je l'emmenais à l'air de pansage où je le désellais et pansais avant de le ramener au paddock avec ses copains, puis de ramener ses affaires.
Un bon ami m'avait demandé de sortir Lucky, l'un de ses chevaux, et j'avais accepté. Le dernier qu'il m'avait fait monté était un monstre et ma carcasse se souvenait encore des épreuves. Mais apparemment, celui-ci était une crème. Et effectivement, au box il était limite parfait. Doux, gentil, respectueux... S'il se comportait de façon aussi exemplaire sous la selle, je reviendrais avec un grand plaisir ! C'était incroyable, si on considérait qu'il était aveugle d'un côté et à moitié aveugle de l'autre.
J'avais décidé de me laisser tenter par une séance de longues-rênes, puisque le jeune cheval apprenait vite, selon mon ami. Nous nous étions dirigés vers la carrière et je refermai à présent la barrière derrière nous. Sage, Lucky s'arrêta et me regarda faire. Je le conduisis au milieu de la carrière puis j'effleurai le cheval partout, en passant devant et derrière sans distinction, de manière à ce que je puisse tester ses réactions. Après tout, il ne me verrait pas du tout et je tenais à être sûre que tout se passe pour le mieux, que nous soyons l'un et l'autre en sécurité.
L'étalon KWPN ne manifesta aucune crainte et resta parfaitement tranquille. Il écoutait ma voix quand je lui parlais et cela semblait suffire à le rassurer. Je me plaçai derrière lui et je fis bouger les guides sur ses côtés. Là non plus, aucune réaction. Je le félicitai et je me décidai à commencer la séance. Je pris correctement mes rênes.
« Marche. » fis-je.
J'agitai légèrement les rênes en même temps. Docile, l'étalon rechercha le contact sur mes mains, histoire de se rassurer un peu probablement, et dès qu'il me sentit au bout des rênes – qu'il ne lâcha plus – il se mit à marcher, bien attentif à mes ordres. Un peu plus loin, je l'arrêtai. Lucky obéit sans aucun problème et trépigna un peu, ce qui me fit sourire. Je lui lançai à nouveau le signal du départ et il s'empressa d'allonger. En jouant dans mes doigts, je fis descendre son encolure. Ca lui travaillerait un peu le dos !
J'alternai plusieurs figures de manège, au pas, testant les directions et les transitions arrêt-pas et pas-arrêt. Lucky était un vrai plaisir, il était attentif et tout, comprenait vite et surtout, n'hésitait pas à me faire confiance, même sans me voir. Je lui lançai le signal du trot et repris les mêmes exercices qu'au pas. L'étalon tenta d'accélérer un peu mais mes jambes ne me permettaient pas de le suivre, aussi le repris-je doucement. Il répondit favorablement à ma demande et rassembla son trot. J'alternai ensuite de nombreuses transitions.
Je remarquai que Lucky était très attentif au monde qui l'entourait, il regardait tout. Je repassai l'étalon au pas et je le fis souffler un peu. Je me rapprochai de sa tête en lui parlant, de manière à ce qu'il ne soit pas surpris quand j'apparaîtrais dans son champ de vision. Il me donna un coup de tête amical et je le caressai. Je lui donnais un bonbon pour chevaux que j'avais sorti de ma poche.
Pour le faire galoper un peu, je me plaçai au centre d'un cercle, une des longues-rênes prenant le rôle de la longe et la seconde passant sur son côté extérieur et derrière ses postérieurs. Je représentais le sommet un grand triangle, Lucky faisant office de côté opposé. Je lui donnai l'ordre de marche. Au début, il sembla un peu surpris mais s'habitua vite à ma nouvelle position. Je félicitai puis ordonnai le trot. Il se détendit rapidement et descendit l'encolure. Une fois que je le jugeai prêt, je lui demandai le galop. Joyeusement, Lucky envoya une ruade et prit un bon galop, régulier et cadencé. Là aussi, il finit par se détendre et étendit sa ligne du dessus. Je changeai l'étalon de main et lui fit faire la même chose. Enfin, je le fis marcher en longues-rênes, moi derrière lui, avant de le féliciter fortement et de le rentrer. J'avais vraiment apprécié cette séance, la personnalité de Lucky était vraiment attachante et sa volonté, impressionnante. Un très jeune cheval qui, au final, avait vécu plus que la plupart.
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Lun 24 Juil - 15:27
Aaron & HarleyPremier essai
24/07/17
Hier après-midi, mes parents m'avaient fais une surprise phénoménale, sans aucun doute le cadeau rêvé de chaque cavaliers. Alors voilà, hier, j'étais devenue la propriétaire d'un magnifique étalon croisé de 4 ans. Le problème était que je n'avais eu l'occasion de rencontrer ce cheval que hier soir, à son arrivée au haras, et je ne l'avais jamais essayé. Alors j'étais un peu anxieuse à l'idée de le monter, et de décevoir mes parents et ma coach si nous ne nous entendions pas. Comme Amélie m'avait donné rendez-vous en carrière à 11 heures, j'arrivais une bonne heure avant à l'écurie, histoire de m'occuper un peu d'Aaaron et d'avoir le temps de m'occuper de lui.
J'arrivais un peu stressée sur les lieux, je passais d'abord par la sellerie où j'attrapais ma boîte de pansage et les affaires de l'étalon. Pour être honnête, je n'y croyais encore pas. Ce selle français croisé canadien m'appartenais, à moi, Harley, qui ne montait que des poneys dociles et expérimentés. Comment se passerait-t'il? J'étais désormais habitué à Roméo, mon poney adoré, et voilà que j'allais monter un autre cheval!
Arrivé à l'écurie, je posais les affaires sur le boxe d'Aaron, réveillé par le bruit de mes pas et le grincement de la porte lorsque j'entrais finalement avec lui.
• Bonjour Aaron, tu me reconnais? Je suis Harley, maintenant c'est moi qui vais m'occuper de toi.
Je prenais délicatement le licol en cuir brun et le présentais à Aaron qui ne résista pas et se laissa attraper. Je le caressais pour le remercier de sa coopération et l'accompagnais hors du boxe. Sa joie sembla se rallumer au moment où nous nous retrouvions dans l'allé des boxes. Il appela alors les autres chevaux, et quelques hennissements retentir pour lui faire écho. Je le caressais et l'attachais à l'anneau, de manière à ce qu'il puisse avoir un peu de lâche mais pas trop. Je le caressais à l'épaule et ouvrais ma boîte de pansage avant d'entamer un bon pansage. Même si il était content de sortir se dégourdir les sabots, Aaron ne bougeait pas, ou presque, et restais plutôt sage. Je lui demandais ensuite les sabots, qu'il me donna sans avoir à insister, puis lui démêlais les crins.
Propre, je commençais à le seller. Je posais délicatement le tapis orange bordé de marron sur son dos, suivis d'une selle en cuir brune, et mettais le collier de chasse de même couleur avant de sangler de trois trous. Je lui présentais aussi le mors puis attachais le filet en cuir lui aussi brun. Je le félicitais d'une caresse, lui posait les protections oranges à l'intérieur brun, mettais ma bombe, mes gants et nous étions partis vers la carrière qui était, malheureusement, en plein soleil.
Sur le chemin, Aaron s'arrêtait souvent, effrayé par un bruit ou un autre. Je tentais de le rassurer comme je le pouvais et nous continuons notre chemin. Nous arrivions finalement pile à l'heure dans la carrière. Après quelques foulées sur le sol sablonneux, je ressanglais et cherchais un montoir pour me hisser sur le dos de l'alezan qui bougea légèrement lorsque je tentais de me hisser sur son dos bien trop haut pour moi. Je n'arrivais pas à y croire, mes parents et ma coach avaient décidés de m'acheter un cheval sans me concerter! J'étais vraiment bien avec Roméo, alors l'idée qu'ils le jugent incapable de me mener plus haut encore me vexais beaucoup. Les épreuves poneys me suffisaient, je n'étais pas prête à aller plus haut encore! Alors que j'ajustais mes étriers, Amélie entra dans la carrière, me saluant d'un signe de la main.
• Alors tout ce passe bien avec Aaron?
Je répondais d'un simple hochement de tête, je ne pouvais pas le nier, je n'avais absolument rien à lui reprocher, malgré sa peur des bruits il était tout à fait adorable, en main, au boxe ou à l'attache il se montrait joyeux et agréable. Mais voilà, j'étais toujours contrarié qu'ils aient penser remplacer mon poney. Et qu'ils ne m'aient pas concerté avant de choisir un cheval à ma place. Je pouvais probablement faire une croix sur le gentil Firestone, je voulais convaincre mes parents de l'adopter.
Amélie me tira de mes pensées en me proposant de commencer à détendre l'alezan que je sentais s'impatienter sous la selle. Sans répondre, je pressais les flancs d'Aaron qui se mit au pas énergique. J'étais assez mal à l'aise sur un si jeune et grand étalon, enfin vis à vis de ma taille et de mes habitudes. J'avais peur d'abîmer un cheval si prometteur. Je commençais par le faire marcher sur la piste puis lui faire faire des transitions intra-allure pour tester un peu ses réactions. Allonger ou rassembler ne lui posaient aucun soucis, même si il avait parfois du mal à ralentir l'allure une fois lancé. En même temps, vu son âge, c'était normal. Après avoir bien marché, je lui demandais de prendre le trot. Son trot était assez rapide et j'avais quelques difficultés à suivre ses foulées mais je m'en sortais plutôt bien. Je reprenais les transitions, puis tentais le trot-pas et pas-trot. Aaron était un cheval vif et réactif, qui réagissait vite et bien, notamment lorsqu'il s'agissait d'allonger, car rassembler ou faire des transitions descendante n'était pas son fort. Puis, sous la demande d'Amélie, je testais le galop. Je plaçais mes aides et lui demandais alors de partir au galop. Il ne se fit pas prier et s'élança. J'avais du mal à le garder au petit galop, il poussait pour accélérer l'allure. Il leva les postérieurs à deux reprises pour montrer sa joie mais rien de bien méchant. J'eu tout de même assez de mal à lui faire reprendre le trot puis le pas, mais pour le moment je n'avais rien de plus à dire. Je caressais puis rejoignais Amélie
• Commence par le mettre au pas sur la piste et chasse les hanches sur la longueur et remet le droit sur les largeurs.
J'acceptais silencieusement et rejoignais la piste pour commencer à faire marcher l'étalon et lui demander de chasser les hanches. L'étalon chassa alors ses hanches, mais dès qu'il s'arrêtait de le faire et que je replaçais mes aides pour lui redemander de chasser ses hanches, il s'élançait au trot, ce qui m'obligeais à le remettre au pas et de lui redemander. Mise à part ça, il comprenait bien mes demandes et répondait tout aussi bien. Je le félicitais et le laissais marcher sur la largeur comme demandé avant de recommencer. Après quelques tours, je changeais de main à l'aide d'une volte et recommençais l'exercice à l'autre main. Je félicitais régulièrement l'alezan d'une caresse pour lui signifier que ce qu'il faisait était bien, puis nous changions d'exercice et nous faisions des tête au mur de la même manière que les déplacements de hanche qu'il faisait tout aussi bien.
Je n'avais rien à redire sur lui, il réagissait bien, était énergique, joyeux et réactif malgré qu'il soit parfois légèrement ailleurs à cause de son âge, mais dans le fond le fait qu'il soit "sans défaut notable" m'embêtais. Dans le sens où je n'avais rien à redire contre le choix de mes parents qui avait été fais dans mon dos. Mais peut importais, c'était le début d'une belle histoire entre lui et moi, du moins j'espérais. Je continuais un peu de tester Aaron avec des incurvations et contre-incurvations pour terminer cet essais sur le plat. Je caressais Aaron et descendais de lui avant de désangler d'un trou et de le féliciter à la voix.
• Alors, il te plaît? Comment tu le trouves? • Il est gentil, et je n'ai rien à redire sur lui. Je l'aime bien je crois.
Amélie semblait contente, elle se mit à sourire puis me laissa raccompagner l'alezan à son boxe où je le désellais et le pansais longuement. Aaron avait l'air vraiment content que je m'occupe de lui. En fait, inconsciemment, je commençais à apprécier cette boule de muscle qui se tenait devant moi. Après quelques caresses, je lui tendais une friandise et le laisser pour ramener ses affaires à la sellerie et pour m'occuper un peu de Roméo.
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Lun 24 Juil - 19:58
Aaron & HarleyEssais sur les barres
24/07/17
Cet après-midi, je retournais au domaine du Valhalla pour retrouver Aaron qui attendait dans son boxe. Comme je l'avais convenu avec ma coach, je devais la retrouver pour 15 heures à la carrière afin de tester l'alezan sur les barres et valider l'achat, ou du moins être sûr que c'était le cheval qui me conviendrait. J'arrivais donc au boxe d'Aaron chargé du nécessaire puis entrais avec lui. Aaron semblait heureux de me voir, même si il avait l'air un peu tristounet, sûrement car il se sentait abandonné par son ancienne famille. Dans le fond je le comprenais. Bon, passons.
Après quelques caresses sur le chanfrein, je prenais la boîte de pansage et l'ouvrais avant de le panser longuement pour faire partir la poussière et la paille de sa robe, ses sabots et ses crins, puis le sellais avec le même équipement que plutôt dans la matinée. Ensuite, j'enfilais ma bombe, mes gants et emmenais Aaron vers la carrière.
Là, nous retrouvions Amélie qui avait déjà monté quelques obstacles à différentes hauteurs. J'entrais à l'intérieur puis ressanglais avant de caresser l'épaule de l'étalon et de me hisser en selle. Rien qu'à la vue des barres le grand gaillard chauffait. Je lui faisais faire une petite détente aux trois allures même si il insistait pour accélérer la cadence, puis, nous revenions vers Amélie qui nous donnerait les instructions.
• Vas vers le sang et or isolé là-bas, on va commencer sur du 70 centimètre.
J'hochais la tête et plaçais mes aides pour demander le galop à Aaron qui s'élança, chauffant et se précipitant sur le petit vertical. Je n'étais pas habituée à tenir une bombe à retardement dans les mains, Roméo n'était pas comme ça lui! Bon, je félicitais tout de même Aaron puis, sous la demande de ma coach, le renvoyait, cette fois-ci en le retenant du mieux que je le pouvais, et il se propulsa au dessus des barres. Je le félicitais puis nous faisions un parcours à 80 et 90 centimètre. Je pressais alors les flancs de l'alezan qui s'élança à vive allure vers le premier obstacle qui passa naturellement, puis nous nous élancions vers le triple, suivis d'un oxer, et d'un croisillon pour terminer. Je félicitais d'une caresse et le laisser marcher rênes longues avant de descendre, desangler et le ramener au boxe où je le dessellais et panser avant de rester un peu avec lui.
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Jeu 27 Juil - 16:25
Aaron & HarleyEssais sur les barres
27/07/17
Je n'avais plus rien à faire à l'écurie de plage, j'avais déjà vu Tywen et Firestone et je m'étais suffisamment occupé d'eux, et ma curiosité m'avait conduit à la carrière où se déroulait la suite du stage. Visiblement, c'était dressage pour eux, Amélie au centre et les chevaux sur la piste, je pouvais en conclure qu'ils avaient terminés leurs détente.
Ma coach mis un petit moment à me remarquer avant de m'inviter à la rejoindre au centre de la piste. J'attendais que les chevaux soient passés avant de me glisser entre deux planches de bois et de trottiner vers Amélie.
• Comment ça se passe? • Plutôt bien, ce matin ils choisissaient leurs partenaire pour la semaine et Aaron et Roméo ont vite trouver de gentils cavaliers. • Qui sa? • Pour Aaron, son cavalier se nomme Tristan, un cavalier qui est en vacance ici, et Roméo une fille de ton âge qui monte régulièrement au club, Sarah. • Et ils sont sage? • Les cavaliers où les chevaux?
Amélie se mit à rire tout en regardant les cavaliers et leurs chevaux occupé à faire des têtes au mur sur les longueurs et du pas sur les largeurs. Quelques fois elle donnait des conseils en expliquant ce qui n'allait pas puis se concentrait sur moi.
• Du côté de Roméo, tu devais t'en douter, il est sage comme une image, sa cavalière fais beaucoup d'erreur mais il la pardonne toujours, une vrai crème. Du côté d'Aaron.... • Oui? • Ce matin il à fait quelques refus, certains à cause de son cavalier mais la plupart par embêter son monde. Et depuis le début du cours il à fait quelques petits caprices mais rien de méchant. Tristan s'occupe de lui comme il peut mais j'ai l'impression qu'Aaron lui en veut pour quelque chose. C'est vrai qu'il à tendance à être un peu brutasse.
J'hochais la tête et regardais tour à tour les chevaux, m'arrêtant plus longtemps sur mes chevaux. Roméo restait sage et concentré, alors qu'Aaron fouetait nerveusement l'air avec sa queue et tentait de se rebeller à plusieurs reprises, corrigés par de violent coups dans les dents. Je faisais mon regard de tueuse, bien que le jeune homme sur son dos, pas plus vieux que moi, ne prêtais pas attention à moi. Amélie lui demandait fréquemment d'arrêter d'arracher la bouche de mon cheval et moi, silencieusement, je lui lançais des poignards invisible dans le corps.
Après une bonne demi-heure, assise sur un obstacle, parlant toujours un peu d'Aaron et Roméo ainsi que de Tywen et Firestone, un tracteur passa, et se fut le drame. Pris de peur à cause du bruit sourd qu'il faisait, Aaron se mit à piétiner, tentant de fuir sur plage, visiblement pas content, son cavalier fit claquer sa cravache sur l'épaule d'Aaron qui se cabra, désarçonnant son cavalier et s'enfuyant au galop dans la carrière, faisant peur à quelques chevaux qu'il frôlait. Si le jeune homme encore un peu sonné se relevait pour récupérer au petit trot sa monture, je le devançais. Aaron montrait le blanc de l'oeil et se coinçait lui même dans un coin. Je m'approchais doucement, le laissais venir vers moi, même si il hésitait encore. Il commença à se détendre lorsque le bruit sourd ne fut plus qu'un souvenir lointains. Je récupérais les rênes de mon cheval et le rassurait comme je le pouvais, lui parlant et le caressant. Son cavalier, me rejoins finalement et me tendit sa main pour récupérer les rênes. J'hésitais un instant, je ne voulais pas laisser mon bébé entre ses mains brutales. Je soupirais et emmenais l'étalon avec moi jusqu'à Amélie. Il me suivit docilement, tête basse, tandis que je plantais son cavalier sur place. Après un moment d'hésitation, je laissais les rênes au jeune homme qui remontais dessus, et je chuchotais un "tient bon" à Aaron. Puis il rejoignais au trot les autres. Je le suivais du regard nerveusement, si ça n'avait tenu qu'à moi je l'aurais fais descendre, mais bon. Timidement, je me penchais vers Amélie et chuchotais :
• Ça ne se fait pas mais, je n'aime pas sa manière de traiter Aaron, il lui arrache la bouche et le cravache pour rien....Es-ce que tu pourrais lui changer de cavalier, ou bien juste faire attention à ça. Aaron à tendance à être rancunier alors...
Elle se mit à rire et accepta finalement, me promettant que si cela recommençait, elle le ferait changer. Je regardais ensuite la fin du cours puis raccompagnais Roméo et Aaron à leurs boxes dans l'écurie des chevaux du haras où ils logeaient jusqu'à dimanche. Je parlais un instant avec la cavalière de Roméo qui était en train de le déseller puis retournais voir Aaron. Il couchait les oreilles lorsque le jeune homme passait sa main au niveau du passage de sangle pour la lui retirer et menaçait de mordre. Ce n'était pas l'amour fou entre eux d'eux. Je rentrais avec lui et avec un sourire faux, lui proposait de m'en occuper. Je le laissais sortir du boxe puis désellais avant de lui offrir une friandise et des câlins.
• T'as été courageux, je suis fière de toi! Demain je t'emmènerais en balade d'accord?
Il paraissait content, je lui offrais une dernière friandise puis le laissais après un bisous sur le chanfrein.
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