Box de Alaska

26/01/19

Comme souvent le haras avait mis en place un événement qui tournait autours des poulains hébergés par le haras en attente de nouveaux propriétaires. Le directeur avait donc mis en place une petite activité autours d'eux. Je m'étais penché sur le panneau en lierre sur lequel était placé toutes les informations, puis décidais de m'inscrire. Je n'avais pas encore choisit de petit protégé, mais il me semblait que c'était un par domaine et Harley avait déjà choisit de prendre Coconut comme pouliche favorite. Cela ne m'empêchait pas de profiter d'un peu de temps avec les jeunes. Il y avait différents objectifs à réaliser avec eux, et le premier sur la liste était de les faire jouer avec un ballon, c'était donc ce que nous allions faire! 

J'avais déjà repéré une pouliche baie appelée Alaska. D'après la description c'était une pouliche pas  très sociable mais pas méchante pour autant, juste indépendante et pas très affective. Il était également expliqué qu'il serait difficile de l'approcher étant donné qu'elle ne me connaissait pas, mais ce n'était rien, j'avais le temps après tout! Toujours avec le gros ballon gonflé je m'approchais du paddock où elle broutait un peu à l'écart, visiblement pas très proche des autres chevaux non plus. Je m'installais confortablement près de la barrière pour l'observer. Ma présence ne lui avait pas non plus échappé et elle me regardait avec des yeux méfiants. Je restais là un moment, à l'observer tandis qu'elle avait fini par diriger son regard ailleurs. J'ouvrais alors le portillon et me glissais à l'intérieur du pré. 

Plusieurs poulains virent à ma rencontre, content d'avoir de la compagnie et ayant surement repéré l'odeur des friandises que j'avais donné à Kaya avant de partir sur mes doigts. Je leurs offrais quelques caresses et m'approchais d'un pas lent d'Alaska. La pouliche tendit ses petites oreilles dans ma direction et hésita a partir. Elle s'éloigna de quelques pas, je fouillais rapidement dans ma poche et lui tendais une friandise sous forme de granulé. A plat sur la paume de ma main, elle vient la sentir avant d'hésiter et finalement la prendre. Je l'aurais bien caresser mais ce n'était pas le moment. Je sortais le ballon de plage de mon dos et le posais devant la pouliche. 

Avec un air méfiant elle approcha son petit nez de l'objet et le sentit. Elle parut perplexe de ne pas reconnaître l'odeur et examina l'objet plus en détail, soucieuse de savoir ci cela pouvait la manger ou non. Finalement elle donna un coup de tête dedans et recula de surprise en voyant que l'objet s'était déplacé  en avant. Elle tourna autours et donna un petit coup d'antérieur dedans. Elle se redressa et poursuivit ses essais, curieuse de voir que l'objet se déplaçait de la sorte. Je restais un peu à l'écart, ne voulant pas la gêner ou la faire s'en aller. 

Lorsqu'un petit temps de surprise fut passé, elle tourna autours puis lança les antérieurs pour s'appuyer dessus, roulant avec, elle atterrit sur le dos. Elle se redressa bien vite et s'ébroua avant de recommencer à deux ou trois tentatives, toujours infructueuses, elle partait en avant ou sur le côté avec le ballon et se retrouvait par terre. Elle failli le crever en tapant dedans avec les antérieurs et le poursuivit au petit galop, l'envoyant dans tous les sens. 

Amusé je décidais de me joindre à la partie, voir si cela marcherait ou si elle s'en irait tout simplement. Je donnais donc un petit coup dans le ballon et la pouliche s'écarta avant de le poursuivre. Je la suivais donc et lui envoyais le ballon tandis qu'elle le poursuivait et tapait dedans avec amusement. C'était marrant à voir, d'autant que le ballon devait faire sa taille au garrot. Je décidais d'en arrêter là. Je ne voulais pas qu'elle crève le ballon et puis je n'allais pas lui imposer ma présence plus longtemps.

Je lui tendis alors une friandise qu'elle vient sentir avant de prendre et de mâchouiller, mais s'écarta lorsque je voulais la caresser. Pas grave, nous aurions le temps de voir cela. Je récupérais la balle, sous les yeux peinés de Alaska qui aurait certainement voulu continuer à s'amuser avec la chose ronde, puis lui faisais un signe de la main avant de m'éloigner pour la laisser tranquille, veillant à bien fermer le portillon derrière moi.  

27/01/19

Aujourd'hui encore je rendais visite à la petite Alaska. Cette pouliche, bien qu'assez froide et associable, était tout ce qu'il y avait de plus adorable, entre ses petites oreilles, ses yeux expressifs et sa curiosité. Quoi qu'il en soit aujourd'hui j'avais décidé de tester sa curiosité et son courage en apportant un petit sac plastique. Dans sa vie elle croiserait beaucoup d'éléments qui pourraient l'inquiéter et plus on s'y prenait tôt mieux c'était après tout! Je prenais donc tout ce dont j'avais besoin, soit un sac plastique et des friandises, puis me dirigeais d'un pas assuré vers le paddock de la petite Alaska qui se trouvait à l'écart des autres poulains. Les soigneurs m'avaient expliqués qu'elle avait tendance à se faire mordre et qu'elle ne cherchait jamais vraiment la proximité, que ce soit avec les autres chevaux ou les humains. 

Je commençais par me mettre près de la clôture pour l'observer un petit peu. C'était vrai qu'elle restait toujours un peu à l'écart, et si elle s'approchait trop les autres reculaient les oreilles. Cela ne devait pas être facile pour elle, mais bon, que pouvais-je faire de plus? Je décidais après une vingtaine de minutes de m'approcher, une friandise dans la main pour qu'elle ne fuit pas. Méfiante elle s'approcha tout de même et tendit le nez pour sentir ce dont il s'agissait. C'est seulement après un petit moment qu'elle accepta de prendre la petite douceur que je lui tendais, mais refusa la caresse que je m'apprêtais à lui faire. Rien de grave, j'avais largement le temps après tout. 

Je décidais donc de commencer tout de suite sans plus attendre. Je sortais de ma poche de veste le petit sac plastique de supermarché que j'avais emmené. Alaska sursauta au bruit du plastique froissé mais sa curiosité pris vvite le dessus pour venir voir l'objet de plus près. Je la félicitais d'une parole encourageante et commençais à l'approcher d'elle. Elle hésita et recula un peu, mais je ne perdais pas espoir et imposais toujours l'objet dans son champs de vision. Après un certain moment à reculer et éviter l'objet elle s'approcha pour venir le sentir et le toucher du bout du nez, tandis que ses oreilles s'agitaient au contact du plastique. 

Je lui tendais une friandise pour la féliciter et glissais ma main dans l'objet pour commencer à toucher la pouliche avec. Elle s'écarta à nouveau, il fallut un peu de temps pour accepter de se faire toucher, et dès lors je lui tendais une friandise pour la récompenser. Je commençais alors à la toucher un peu partout tandis qu'elle me regardait faire intriguée, frissonnant au contact du sac plastique. Néanmoins elle ne chercha plus à fuir l'objet et c'était déjà une très bonne chose! Je la récompensais à nouveau et quittais le dos et les flancs pour commencer à la toucher sur l'encolure, les membres et même la tête. 

Alaska ne parut pas rassurée tout de suite mais se détendit bien vite, elle prenait son courage à deux mains et restait très sage. Je décidais donc que la séance pouvait s'arrêter là et lui offrais une toute dernière friandise avant de ranger le sac. Cette fois-ci elle ne réagit pas, preuve que cela avait servit à quelque chose, et m'éloignais d'elle un petit peu pour la laisser faire sa vie. Au début elle restait à mon côté, mais s'éloigna assez rapidement pour retrouver sa solitude et sa tranquillité. Je la laissais alors tranquille et m'éloignais pour poursuivre mes occupations. 

28/01/19

Bon, c'était le moment, il était temps de m'occuper du pré-débourrage de la petite Alaska. J'espérais que les choses se passeraient bien, mais la petite n'était pas toujours très rassurée en ma présence, bien qu'elle commençait à s'y habituer. Quoi qu'il en soit je récupérais tout ce dont j'avais besoin, soit un licol pour poulain, ma boîte de pansage et des friandises, beaucoup même, qui serviraient de récompense lors de cette séance, puis je me dirigeais directement vers le paddock où la petite baie vivait. Je croisais Harley qui partait, mais je préférais l'ignorer, tout comme elle le faisait, inutile de se disputer à propos de cela. Je soupirais, vexée, et rejoignais la petite pouliche. Alaska ne tarda pas à me remarquer et, comme d'habitude à présent, me laissa l'approcher. Satisfaite je lui tendais une friandise, et décida de commencer la séance par le plus délicat avec elle, la manipulation. 

Je commençais par caresser Alaska au niveau du chanfrein, elle commençait à s'habituer un peu et se détendit lentement. Je lui tendais une friandise, je savais que cela ne serait pas aussi facile qu'avec d'autres que j'avais eu l'occasion de côtoyer dans ma vie. Lentement je commençais à la caresser le long de l'encolure, les épaules ainsi que le poitrail. Elle essaya de s'écarter un peu, peu rassurée. Je prenais le temps de la réconforter et de la mettre en confiance tout en lui parlant beaucoup et félicitant le moindre effort de sa part. Cette technique semblait fonctionner et je poursuivais avec le ventre, les flancs ainsi que le dos. Je finissais avec la croupe et les membres et dès qu'elle se détendait lui offrais une friandise. Ce petit jeu sembla lui plaire et elle se montra très curieuse. Je décidais de lui prendre les pieds. Je laissais glisser ma main le long de son antérieur et lui demandais le pied. Elle hésita mais obtempéra, surement dans le but d'obtenir une friandise. Elle titubait un peu, cherchant son équilibre sur trois pieds, je le reposais alors et lui tendais une friandise. Je lui offrais aussi une friandise la félicitais beaucoup, je répétais à quelques reprises avec les trois autres membres, très contente des efforts qu'elle faisait pour me faire plaisir et pour apprendre.

Rapidement j'attrapais ma boîte de pansage et l'ouvrais pour lui laisser voir. Elle avança et renifla l'intérieur de la boîte, elle dressa les oreilles, curieuse, elle devait sentir l'odeur de Kaya à l'intérieur. Je la caressais et attrapais l'étrille en caoutchouc, la montrant à la petite pouliche qui la sentit. Je commençais alors à l'étriller doucement. Elle frissonna au début, ne comprenant pas trop ce que je faisais, mais resta très calme. Je m'appliquais donc des deux côtés et lui tendais une friandise qu'elle savoura. Je prenais ensuite la brosse dure et la lui montrais à nouveau avant de la brosser délicatement, faisant attention à ne pas la brusquer ou lui faire peur. Néanmoins elle faisait tout pour se montrer courageuse et aller au delà de ses craintes et j'étais très fière d'elle. Je finissais le corps avec la brosse douce, à nouveau elle se montra très courageuse et resta très sage, prenant sur elle même. Je lui offrais alors une friandise et décidais de finir avec les sabots. Je prenais le cure-pied et demandais à la pouliche de me donner l'antérieur, comme nous l'avions vu quelques temps plus tôt avec la manipulation. Elle hésita mais obtempéra. Je reposais au sol et félicitais avant de recommencer et de curer son minuscule sabot, veillant à ne pas blesser les parties sensibles du pied comme par exemple la fourchette. Je reposais alors son pied au sol et lui tendais une friandise. Je recommençais avec les postérieurs et l'autre antérieur, et donnais une friandise à chaque fois. 

Alaska était vraiment exceptionnelle! Ravie je décidais de terminer avec le licol et la marche. J'attrapais alors l'objet un peu âbimé par le temps mais parfait pour son débourrage, et lui présentais. Intriguée elle vient renifler l'objet et n'hésita pas à mettre son nez dedans. Amusé je la laissais faire et décidais d'en profiter pour enfiler lentement l'objet autours de sa tête et le retirer à plusieurs reprises. Elle ne bougeait presque pas, ne comprenant pas trop ce que je faisais. J'attachais alors doucement le licol bien à sa taille pour qu'il ne puisse pas la blesser, puis lui tendis une friandise qu'elle se mit à mâchouiller avec plaisir. 

Je la laissais déguster avant d'attacher la longe et de commencer à lui demander de tourner la tête à droite, l'aidant en accompagnant le geste, une main sur le montant du licol et l'autre sur la longe. Elle hésita, résistant un peu au licol, mais je ne perdais jamais patience et l'encourageait toujours, félicitant le moindre effort. Cela sembla l'aider puisque j'obtiens une première flexion à droite. Je lui tendais alors une friandise et lui disait un tas de mots doux avant de recommencer, toujours à droite, à quelques reprises. Une fois acquis je recommençais à gauche, cela vient bien sûr plus vite, mais je félicitais tout autant pour ne pas la décourager et lui donner envie de continuer à essayer de faire de son mieux pour comprendre ce que je lui demandais. Je commençais alors à lui demander de me suivre dans le pré. 

Elle ne mit pas longtemps à comprendre qu'elle devait suivre le licol et non y résister et se mit à me suivre dans l'enclos. Je commençais par la faire marcher en ligne droite, rien de bien difficile, quelques fois elle traînait un peu mais avec quelques rappels à l'ordre cela se calma bien vite. Je lui demandais ensuite de tourner à droite ou à gauche. Pas plus de difficulté que ça, elle réalisait les exercices plutôt bien et cherchais vraiment à faire de son mieux. Je finissais alors par lui demander quelques arrêts. Comme beaucoup de poulains au début elle me dépassait, je la rappelais alors à mon côté avec un petit coup sec sur la longe, rien de brutal évidemment, mais la pouliche reculait rapidement pour se replacer à mon côté, et une fois bien à sa place nous repartions. Nous finissions alors là dessus et je la délicolais tranquillement. 

Je n'attendais pas plus pour la délicoler et lui tendre une friandise qu'elle savoura. Je décidais de rester un peu avec elle, pour l'habituer bien à ma présence quoi que cela semblait déjà acquis. Elle était vraiment une pouliche très douce et adorable et cela me faisait très plaisir. Ainsi, après une petite demi-heure assise aux côtés d'elle, je me relevais et la laissais. Je lui offrais un petit bisous sur le bout du nez et des friandises puis la laissais tranquille après cette séance fatiguante et lourde en émotion pour elle! 

28/01/19

Alaska avait bien grandit, elle était devenue une belle jeune jument pleine de vie et d'énergie, une belle jument et notre relation avait grandit en même temps qu'elle. Contrairement à lorsqu'elle était pouliche nous étions plus proche, une relation de confiance s'était installée. Aujourd'hui j'avais décidé de lui faire découvrir le van, après tout elle le prendrait surement dans sa vie, que ce soit pour aller en concours ou même pour voyager pour diverses raisons, c'était donc important de voir cela ensemble. Je récupérais donc son licol dans la sellerie et la rejoignais au pré où elle ne tarda pas à me remarquer, un peu à l'écart des autres. Elle avait toujours été une jument un peu distance après tout et très indépendante. Je la rejoignais donc et lui offrais une petite caresse sur l'épaule avant de la licoler et de l’attacher à la clôture. 

Avec énergie je l'étrillais pour retirer un maximum de poils morts et de poussière. Elle ne broncha pas, occupée dans ses pensées. Je poursuivais alors avec la brosse dure, puis douce, et finissais tranquillement par lui curer les pieds et démêler ses crins. Fidèle à elle même la baie ne dit rien, je lui tendais alors une friandise et la détachait pour l'emmener vers le parking où le van était prêt, ayant l'autorisation de Tedrick pour m'en servir avec la jument. Elle semblait curieuse de l'engin qui se trouvait en face d'elle mais aussi un peu impressionnée, je la rassurais d'une caresse et en lui parlant d'une voix douce. 

J'approchais la belle du van dont la porte était au préalablement ouverte, un van deux place dont la petite barre centrale avait été retirée pour nous laisser plus de place. Je commençais donc à m'engager sur la passerelle. Alaska n'était vraiment pas rassurée par l'endroit, je lui parlais donc toujours et l'encourageais à mettre un pied sur la passerelle. Elle hésita, refusa même, je ne perdais pas ma patience et lui laissais bien le temps, je caressais toujours le moindre effort de sa part, et après quelques tentatives, elle posa un pied sur la passerelle, laissant échapper un frisson. Tout de suite je tendais une friandise à la baie en la caressant. Je la laissais reculer et commençais par lui demander uniquement de monter sur la pacerelle, pas de s'engager à l'intérieur de l'objet. En prenant notre temps, petit à petit, cela venait mieux, et elle commençait à se sentir plus en confiance, en plus de cela elle apprenait vite! 

Je lui laissais faire une pause, l'emmenant brouter une petite vingtaine de minutes en parlant avec une amie, puis après l'avoir laissée souffler et se remettre, reprenait l'exercice. Je demandais simplement à la jument de monter sur la passerelle, ce qu'elle fit après seulement deux essais. Je lui faisais alors face, et lui demandait de me suivre à l'intérieur. Elle hésita et refusa à quelques reprises, je lui parlais alors toujours avec douceur et lui laissais le temps. Après une bonne vingtaine de tentatives elle me suivit à l'intérieur et je lui tendais tout de suite une friandise en lui parlant comme à un bébé, mais elle paraissait contente et cela l'encourageait à continuer à faire de son mieux. Je la laissais alors descendre, l'accompagnant tandis qu'elle jetais parfois un regard derrière pour voir où elle mettait les sabots. Je lui demandais simplement de remonter encore une fois ou deux à l'intérieur, très content d'elle, puis lui embrassais le bout du nez. 

Cette séance pouvait s'achever là, elle était montée dans le van et s'était très bien comportée, je la ramenais alors dans le paddock qu'elle partageait avec les jeunes de son âge. Je commençais par lui retirer le licol avant de lui offrir une toute dernière friandise et de la laisser tranquille, cette séance avait été riche en émotion et elle méritait un peu de repos! 

01/02/19

Aujourd'hui était un grand moment, j'allais débourrer Alaska. J'avais récupéré tout ce dont j'avais besoin et j'étais plus qu'impatiente de voir comment elle se comporterait, après tout c'était quelque chose d'important! J'avais donc déposé dans l'air de pansage l'équipement de la baie ainsi que réservé le manège pour pouvoir travailler calmement sans qu'elle ne soit distraite par la présence d'autres chevaux. Je commençais donc par la récupérer au paddock, se laissant attraper sagement, puis l'emmenais à l'air de pansage où je lui refaisais une petite beauté, prenant mon temps pour faire briller sa robe, curer ses sabots et démêler ses crins sombres. Une fois toute propre je commençais alors notre séance, attrapant le tapis. 

Je commençais par lui montrer l'objet en tissu, qu'elle vient presque aussitôt voir et sentir avec curiosité, se demandant bien ce à quoi cela pourrait servir. En tout cas elle n'avait pas l'air inquiète, au contraire, ses oreilles se tendaient en avant tandis qu'elle approchait son nez pour le toucher. Je félicitais d'une caresse et déposais le tapis sur son dos. Ne réagissant pas je lui tendais une friandise qu'elle savoura, puis j'attrapais la selle et la lui montrais. Elle s'attarda un peu plus dessus pour bien la voir et la sentir, même la toucher. Puis je la déposais également sur son dos et sanglais de quelques trous pour ne pas qu'elle tourne après avoir dégarroté. Elle s'ébroua mais la selle ne bougea pas. Je lui tendais une friandise à nouveau puis attachais le licol autours de son encolure pour lui montrer le filet. Il était bizarre à ses yeux mais pas de quoi l'inquiéter, je me plaçais alors à son côté et chatouillais la commissure de ses lèvres. Dès qu'elle ouvrit la bouche j'y glissais le mors et attachais sous-gorge et muserolle. Presque aussitôt elle se mit à le mâchouiller tandis que je caressais. J'attrapais ma bombe qui trainais, enfilais mes gants, choppais la chambrière et la détachais pour l'emmener jusque dans le manège où la suite se déroulerait. 

Le chemin se passa dans le calme tandis qu'elle découvrait le poids de l'équipement, mais pas de quoi l'embêter plus que cela. Je commençais alors par lui faire faire un petit tour des lieux en mains, pour qu'elle ne s'inquiète pas et soit en confiance. Puis je me plaçais au centre du manège et, avec la chambrière, la poussait sur un cercle autours de moi. Elle hésita, ne comprenant pas vraiment ce que je lui demandais, mais après quelques tentatives elle s'exécuta, gardant un oeil et une oreille attentive vers moi. Je félicitais alors beaucoup à la voix et la laissais simplement marcher sur la piste, sans rien demander d'autres, le temps qu'elle s'habitue et échauffe tranquillement ses muscles. C'est seulement après avoir bien marché que je lui demandais un premier arrêt, abaissant la longe en disant "oooh oooh". 

Alaska hésita mais s'immobilisa lentement. Je félicitais à la voix et la laissais à l'arrêt quelques secondes. Elle cherchait à me rejoindre, je la repoussais donc gentiment à chaque fois, afin qu'elle comprenne qu'elle ne devait pas me rejoindre. Après plusieurs tentatives échouées pour elle, elle sembla comprendre qu'elle ne devait pas bouger et resta à sa place. Je félicitais alors, très fière d'elle, et lui redemandais de prendre le pas. Elle s'exécuta, agitant les oreilles avec curiosité. Je la laissais faire quelques mètres avant de redemander une transition, et de recommencer à plusieurs reprises pour qu'elle comprenne bien la demande et ce que j'attendais d'elle. Alaska comprenait vite et faisait tout pour répondre correctement à mes demandes, je l'encourageais alors beaucoup avec la voix, et une fois l'arrêt bien compris, lui demandais de trotter, la poussant légèrement avec la chambrière en disant "Alaska, trooootter." 

Elle prit aussitôt un trot avec pas mal de rebond, comme si elle était montée sur ressors. Cela m'amusait, et je la laissais alors trotter plusieurs tours. Les étriers ballottant contre ses flancs ne semblaient pas la déranger et elle restée concentrée sur ce qu'elle devait faire, ce qui était très plaisant. Je la laissais donc trotter sur plusieurs tours encore, sans rien demander d'extraordinaire d'autre que de garder l'allure, puis commençais à ajouter quelques transitions pas-trot et trot-pas. Encore une fois elle comprit vite ce que j'attendais d'elle et faisait de son mieux, ce qui me rendait encore plus gaga d'elle que je ne l'étais déjà. Je souriais et vue qu'elle avait bien compris et semblais à l'aise, lui demander de prendre le galop, la poussant avec la chambrière en disant "Alaska, gaalop", tout en laissant un peu plus filer la longe pour qu'elle ai la place de galoper sans se déséquilibrer. 

La jument baie s'exécuta presque aussitôt, oreilles en avant et motivée à bien faire. Ses foulées étaient agréables à regarder, et nul doute qu'elle serait une bonne jument en dressage! Je la repassais tranquillement au trot et la laissais souffler, avant de redemander un galop. J'arrêtais là dessus, la ramenant lentement à l'arrêt et la rejoignant. Je lui tendais une friandise, qu'elle eu quelques difficultés à mâcher avec le mors dans la bouche, après tout elle n'en avait pas l'habitude, puis changeais la longe de main pour recommencer à l'autre main étape par étape, me permettant de vérifier que la baie avait bien compris les différentes demandes. 

Je décidais donc de finir la séance avec la monte. Je retirais la longe de travail et remettais les rênes correctement avant de commencer à claquer les étrivières, faire mine de monter et descendre et sautiller autours d'elle. Alaska me regarda étonnée mais ne sembla pas perturbée, après tout entre mes bêtises et la séance de longe précédente rien ne semblait l'inquiéter. Je caressais et tendais une friandise avant de ressangler. Elle se tourna vers la sangle mais ne réagit presque pas, je souriais et me hissais alors sur son dos. Je caressais et attendais quelques secondes avant d'ajuster mes étriers, remonter sur mes rênes et presser ses flancs pour lui demander de prendre le pas. 

Pour le moment je me contentais de la laisser marcher sur la piste pour qu'elle s'habitue à se déplacer avec le poids du cavalier sur le dos, mais elle ne semblait pas dérangée et avançait avec enthousiasme, bien qu'elle n'avait plus la vivacité du début de la séance. Je souriais et, lorsque je la sentais assez à l'aise, commençais à lui demander quelques figures de manège simple. Si au début je devais exagérer mes demandes pour lui faire comprendre, je pouvais les affiner petit à petit, lorsqu'elle commença à s'habituer, pour lui demander de tourner de manière plus normale, sans ouvrir grand ma rênes pour qu'elle comprenne. Je félicitais bien évidemment, et lui demandais de rejoindre la piste pour lui demander un premier arrêt. Tranquillement je remontais sur mes rênes en me redressant et lui disant "ooh oooh". Elle s'arrêta alors face au pare-botte et je caressais immédiatement. 

Je lui demandais de reprendre le pas en caressant, et après quelques mètres lui redemandais le pas. Je répétais la demande, toujours en l'espaçant de plusieurs foulées pour ne pas blaser la baie qui s'appliquait bien. Petit à petit elle semblait plus à l'aise avec les arrêts et je lui redemandais donc sur la piste sans le mur. Au début elle sembla déstabilisée, mais reprit bien vite confiance et s'appliquait à bien faire. Encore une fois je félicitais bien, puis décidais de voir le trot, je pressais alors ses flancs et la laissais trotter sur la piste sans rien demander de particulier, veillant juste à ce qu'elle garde une allure pas trop molle ni trop rapide. 

Je la laissais donc trotter aux deux mains en accompagnant ses foulées, puis commençais à lui demander des figures de manège simple identiques à celles vues au pas plus tôt. Encore une fois elle se concentrait et s'appliquait à faire de son mieux, avec une certain envie d'apprendre et de tout comprendre. Je félicitais et, une fois la direction maîtrisée au trot, lui demandais quelques transitions trot-pas et pas-trot, m'aidant également de la voix et des demandes vues à la longe pour bien me faire comprendre d'Alaska qui se montrait de plus en plus à l'aise au fur et à mesure des répétions. 

Voyant qu'elle commençait à fatiguer je décidais de finir avec le galop, je la mettais alors sur un grand cercle de vingt mètres au trot et lui demandais le galop, plaçant mes aides, plus par habitude qu'autre chose, tout en lui faisant un appel de langue et la poussant avec le bassin. Elle prit alors un petit galop très confortable, et je la laissais repasser après un tour. Je caressais tandis qu'elle reprenait son souffle et lui demandais un dernier galop à cette main avant de recommencer à l'autre main. Comme elle avait bien travaillée et avait tout compris, je décidais d'en arrêter là. 

Une fois arrêté je me laissais glisser à terre et désanglais d'un trou avant de remonter les étriers et de ramener la miss à l'air de pansage. Je commençais alors par la déseller avant de la relicoler et de l'emmener au paddock où je la lâchais pour qu'elle puisse profiter du reste de sa journée, bien que le ciel gris montrait qu'il risquait bel et bien de pleuvoir.

27/02/19

Lorsque je posais mon regard sur mes deux juments, une lueur de fierté illuminait mon regard. Du haut de ses 5 ans Kaya m'éblouissait à chaque fois que j'allais la voir, qu'elle donnait tout ce qu'elle avait, qu'elle montrait du plaisir dans le travail et les exercices que nous faisions et dans nos résultats en concours qui, même si il n'étaient pas toujours resplendissants, me remplissaient de bonheur. De l'autre côté, Alaska n'était certe âgé que de 3 ans mais elle avait déjà beaucoup de potentiel, elle montrait du plaisir à apprendre et à s'appliquer, elle aimait faire de son mieux et avait les capacités pour aller loin. Bien qu'elle ne m'appartenait que depuis un mois, un réel progrès était visible. Je l'avais moi même débourré et pré-débourré également, ainsi j'avais pu être présente lors de chacune de ses évolutions dans la vie, jusqu'à aujourd'hui où nous apprenions ensemble les bases de la monte, qui semblaient bien rentrer dans sa petite tête baie. 

Aujourd'hui était un jour spécial, maintenant que les bases du plat comme la direction et le contrôle de l'allure, ainsi que l'équilibre et la rectitude sur le plat étaient bien acquis pour ma joli Alaska, nous allions faire notre première séance d'obstacle toutes les deux. Nous ne sauterions pas des montagnes, nous ne ferions rien d'incroyable, mais cela me rendait fière de savoir que j'allais vivre ses premiers instants avec elle, que même si un jour elle partait chez quelqu'un d'autre, je serais la personne auprès de qui elle aurait tout apprit. Alors, c'est avec un grand sourire que j'apportais ses affaires devant son boxe où elle finissait de mâchouiller sa ration du matin. Et oui, il était tôt, mais j'étais en vacance, et je passais donc tout mon temps aux écuries! 

C'est lorsqu'elle eu terminé son petit déjeuné que je m'engouffrais dans son box. Je tendais une main amicale vers elle, qu'elle ne tarda pas à venir sentir, puis commençais à la caresser un peu partout en la couvant de mots doux. C'est fou comme on s'attache à des grosses bêtes de ce gabarit et qu'on trouve tout de même le moyen de leurs parler avec une petite voix d'enfant. Quoi qu'il en soit, une fois bien infantilisée, je récupérais ma boîte de pansage et en tirais l'étrille en caoutchouc pour commencer à l'étriller avec énergie. Elle plissa les yeux, semblant apprécier le contact de la brosse, je m'appliquais d'autant plus pour faire disparaître le maximum de poussière de sa jolie robe, puis je reposais la brosse et recommençais avec la brosse dure que je passais sur les parties charnues. S'en suivit la brosse douce avec laquelle je peaufinais notamment le ventre et les membres, et je finissais avec la brosse de tête avec laquelle je la débarbouillais. Au début elle s'était souvent braqué contre la brosse, du moins les premières secondes, car elle fermait rapidement les yeux par plaisir, elle était bien plus douce que les autres et elle plaisait à beaucoup de chevaux. Je démêlais finalement ses crins puis curais ses pieds avant de commencer à la seller. 

J'attrapais dans un premier temps le tapis blanc que je lui avais acheté récemment, et le déposais en douceur sur son dos. Je prenais ensuite ma selle d'obstacle en cuir noir et dégarottais avant de sangler de quelques trous. Je vérifiais qu'elle était bien en place avant de la brider avec mon filet noir. Je gardais le noseband lâche, car je ne le trouvais pas très utile lors des entraînements, puis caressais ma belle Alaska qui s'était montré très sage durant tout les soins et le sellage. Je finissais par poser les protèges tendons et boulets, afin qu'elle ne se blesse pas au cas où elle toucherait, et me préparais moi même, mettant d'abord ma bombe, puis mes chaps et finalement mes gants. Toutes les deux prêtes nous prenions alors sans plus attendre la direction de la carrière où Pauline, ma coach, nous attendait. 


Rentré je commençais par la déseller tranquillement, déposant son équipement petit à petit sur la porte du box, y comprit les protèges membres que je laissais par terre sur ma boîte de pansage. Je l'ouvrais d'ailleurs pour lui passer un petit coup de brosse douce sur le ventre et les membres, puis passer le cure-pied avec lequel je retirais le sable, crottins, petits cailloux et autres qui auraient pu s'y glisser et la gêner voir blesser. Je souriais et lui tendais une dernière friandise avant de l'emmener au paddock où je la lâchais avec Kaya. Elle était bien agressive parfois, mais le courant passait bien entre mes ponettes, c'était le plus important!

28/02/19

Si Kaya était au repos le jeudi, Alaska elle devait travailler, et aujourd'hui ça serait plat pour elle. J'avais déjà prévu pour elle une petite séance pas très complexe, où nous allions principalement travailler au pas, quelque chose qui pourrait paraître un peu chiant, c'est vrai, mais la lenteur des mouvements rendait parfois les exercices même un peu plus difficiles au niveau musculaire! Quoi qu'il en soit j'étais assez impatiente, d'autant que travailler Alaska était un réel plaisir, je préparais alors ses affaires et allais la retrouver dans son box où elle attendait avec impatience de pouvoir sortir et donc se défouler! Je la saluais d'une caresse amicale entre les deux naseaux, puis entrais avec elle pour pouvoir la préparer comme il se devait!

Je commençais par attirer ma boîte de pansage vers moi pour commencer à l'étrille tranquillement, elle plissa les yeux, appréciant ce petit massage sommaire. Néanmoins je prenais mon temps pour la dépoussiérer, je n'avais pas cours, je n'étais donc pas pressée par le temps et pouvais la panser aussi longtemps que je le désirais. Je pris ensuite la brosse dure et la passais sur les parties charnues de son corps fin et qui commençais à se muscler, je poursuivais finalement avec la brosse douce avec laquelle je peaufinais ses membres et son ventre, et je terminais le tout avec le cure-pied, sans oublier de démêler ses crins! 

Alaska prête, je me décidais à la seller. J'attrapais d'abord le tapis bleu marine et le déposais sur son dos avant d'y ajouter la selle de dressage en cuir noir. Je dégarottais, la plaçais correctement puis sangler de quelques trous. Je finissais alors par la brider avec son filet en cuir noir, laissant le noseband assez lâche car je le jugeais inutile. Maintenant que la westphalien était prête, j'enfilais ma bombe et mes gants, puis la guidais jusqu'au manège où j'avais déjà planifié tout les exercices que nous allions réaliser ensemble. 


De retour au box je désellais la westphalien avant de lui tendre une friandise auquel elle ne put résister. Je ne perdais pas plus de temps et lui offrais un bon coup de brosse douce et de cure-pied, la baie se laissant faire sans jamais rechigner. Je décidais alors de la licoler et de l'emmener au paddock où Kaya l'attendait, les laissant s'éloigner côte à côte pour retourner à mes activités. 

10/05/19

Aujourd'hui le temps était idéal pour emmener Alaska sur le terrain de cross, il était vrai que nous n'y allions pas très souvent, notamment à cause de son jeune âge, mais cette fois-ci Pauline serait là pour nous encadrer. Elle connaissait la jument depuis son débourrage, soit la formation de notre couple et nous connaissait donc parfaitement, ainsi elle savait les points qu'il nous fallait travailler et nos points forts, c'était donc la raison pour laquelle je lui avais demandé un cours particulier. Je ne savais pas exactement ce qu'elle avait préparé pour nous mais je lui faisais entièrement confiance, en attendant il me fallait tout de même préparer la jument bai, je me rendais donc dans la sellerie où je récupérais ses affaires avant de la rejoindre aussitôt devant son box. Surprise j'haussais un sourcil lorsque je ne la voyais pas, je supposais donc qu'elle avait été lâchée au près par Alice, je prenais donc son licol et me dirigeais vers les paddocks où je ne tardais pas à l’apercevoir dans le paddock de Coconut et Roméo avec qui elle avait l'habitude d'être et semblait bien s'entendre, bien qu'elle avait tendance à se montrer agressive envers les autres chevaux, elle n'avait jamais vraiment eu de soucis avec eux qui étaient d'une nature tout aussi calmes et réservés qu'elle. Je l'appelais par son nom et presque aussitôt elle releva la tête, me regardant en avançant les oreilles dans ma direction. Je me glissais entre deux planches de la barrière et rejoignais la westphalienne avant de lui tendre une friandise. Elle descendit doucement son petit nez duveteux vers la paume de ma main pour y piquer la douceur à la banane, je la licolais alors pendant qu'elle le savourait et lui indiquais de me suivre. Plutôt coopérative je n'eu aucun de mal à la faire me suivre, j'ouvrais puis refermais derrière nous tandis que la bai pivotait pour se retrouver face à moi et à la porte, et nous rejoignions ainsi l'écurie où je pourrais la préparer correctement!  

Je l'attachais à l'anneau de sa porte et attrapais ma boîte de pansage que je ramenais à moi. Je l'ouvrais et j'en tirais l'étrille en caoutchouc que je passais sur sa robe récemment tondue pour l'aider un peu dans sa mue printanière. Sage comme tout Alaska ne bougeait pas et se laissait faire tandis que je l'étrillais avec énergie et efficacité, je poursuivais ensuite avec le bouchon qui ne posa pas plus de problème, la bai plissant même les yeux, appréciant le massage des brosses sur sa peau. Il était vrai que je lui parlais beaucoup, de tout et de rien en fait, mais elle semblait réceptive à mes paroles en vue de ses oreilles qui se dirigeait dans ma direction lorsque je lui parlais. Quoi qu'il en soit je terminais son corps avec la brosse douce que je passais partout. Je prenais ensuite une serviette pour bébé pour nettoyer son nez et ses yeux et une autre pour ses parties intimes. Je les jetais bien évidemment, la laissant seule deux minutes, et revenais aussi rapidement pour venir curer ses pieds et démêler ses crins. Alaska toute propre et sa robe ayant retrouvé son brillant je m'attaquais donc à la partie harnachement.

Je prenais un tapis orange un peu sombre et le déposais sur le dos de la bai avant d'y ajouter ma selle d'obstacle synthétique noir. Je dégarottais puis sanglais de quelques trous avant de flatter son épaule. Elle avait la gentillesse de ne pas gonfler son ventre et ça m'arrangeait vraiment, je poursuivais avec la bride, Alaska prenant le mors presque d'elle même, je n'avais plus qu'à mettre le filet en place et attacher la sous-gorge et la muserolle. Là je caressais son épaule et attrapais les protections de cross que je posais sur ses membres, j'y ajoutais une paire de cloche aux antérieurs avant de mettre ma bombe, mes gants puis de prendre la direction de la cour. Là je ressanglais la bai et attrapais un tabouret en guise de montoir pour me mettre en selle avant de lui demander le pas, direction le terrain de cross!


Lorsque nous arrivions dans la cour je descendais et désanglais la jument avant de remonter les étriers et de la ramener à l'écurie. Une fois attaché à l'anneau par le licol que j'attachais autours de son encolure je la désellais. La bai avait également transpiré sous le tapis visiblement, je l'étrillais et la bouchonnais avec énergie pour la soulager et éviter qu'elle n'attrape froid avant de lui tendre une friandise. Je curais également ses pieds pour retirer la terre et le crottin qui avaient pu s'y glisser, puis je mettais le licol autours de sa tête pour la ramener au paddock où elle pourrait profiter du reste de sa journée ensoleillée.