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Mer 14 Jan - 12:18
e n t r e v u e ; . . .. ... . .. ... ... . .. .. . . .. . . . ... .....
Ayant toute une journée de libre devant moi, je compte m'occuper de mes chevaux. Car oui, depuis hier j'ai l'immense plaisir de compter deux chevaux à mon nom, Délicate et Quelquefois. Pendant les vacances de fin d'année, Quelquefois a travaillé régulièrement, je l'ai donc laissé au repos pendant une grosse semaine et aujourd'hui je compte m'en occuper, mais de manière light. Pas de travail, juste un bon pansage et peut-être une petite sortie au paddock pour une séance de brouting. Pour ce qu'il en est de Délicate, je vais la sortir dans le manège et tester un peu ses capacités en dressage, d'où moins, c'est ce que je m'apprêtais à faire ...
Je m'apprête à partir de chez moi quand mes parents se précipitent dans le hall et me propose de me déposer au Haras. C'est vrai qu'il ne le font pas souvent et puis il fait vraiment un froid de canard dehors, alors j'accepte, c'est toujours mieux que de marcher, même si le trajet n'est pas si long que çà. Nous sommes tout les trois installés dans la voiture de mon père et je ressens une tension entre ma mère et mon père. Ma maternelle les bras croisés sur le ventre et les sourcils arqués tandis que mon père n'arrête pas de s'éclaircir la gorge toutes les dix secondes. Il y a vraiment quelque chose qui cloche.
"Hum, ça ne va pas?" tentais-je de dire pour mettre fin à ce silence pesant. "Non ça ne va pas." répondit sèchement ma mère et se tournant vers mon père. "N'aurais-tu pas quelque chose à dire à ta fille, Georges?" s'empresse-t-elle de poursuivre, ses bras toujours croisés de manière agacée. "Si ... Vicky, si nous t'amenons au Haras aujourd'hui c'est parce que je dois te montrer quelque chose." dit-il après s'être raclé la gorge. Je commence sérieusement à me sentir mal à l'aise dans cette voiture. "Mais encore !" s'impatiente ma mère. "Bien. Lorsque on est venus avec toi pour l'achat de ta jument, le Connemara, j'ai été attiré par une offre remarquable..." "Va droit au but, papa." le coupais-je, ayant par dessus tout marre de ce suspens. "J'ai acheté un cheval et il se peut qu'il soit un peu, ... différent."
Rien que çà ? Deux ou trois chevaux à charge, ça ne change plus vraiment grand chose. Et puis ma mère à toujours eu le don de se mettre dans des états incroyables pour des broutilles. Apparemment, le programme d'aujourd'hui est chamboulé et à vrai dire, j'ai vraiment hâte de rencontrer ce nouveau cheval.
Papa se gare sur le parking et coupe le moteur en prenant son inspiration. Je sors et il me suit, se penchant vers l'intérieur de la voiture pour parler à ma mère mais je ne parviens pas à entendre ce qu'il se dise. Il soupire et claque sa portière avant de m'accompagner jusqu'aux écuries. J'en conclu que maman ne veut pas venir avec nous, bon. Je devance mon paternel de quelques pas jusqu'au bâtiment mais le laisse ensuite passé devant pour qu'il me guide jusqu'au box de ce soit disant cheval "différent". Je suis assez excitée mais aussi anxieuse, en quoi pouvait-il bien être si différent des autres ? Papa s'arrête quelques boxes plus loin sur la gauche et je remarque que c'est à peine deux boxes avant celui où loge Délicate. Je m'approche à coté de lui et détaille la bête, tout simplement gigantesque qui se trouve devant moi. Ce cheval est vraiment très grand, comparé à mes poneys, il a l'air jeune, son toupet de crins fins recouvre une magnifique étoile ancrée entre ses deux yeux. Sa robe sombre, deux petites balzanes aux postérieurs et sa carrure fine mais pas pour autant démusclée. L'équidé regarde vers nous, les oreilles pointées en avant et les yeux brillants. Je ne peux m'empêcher de sourire en tendant la main. Il s'approche et renifle mes doigts en tendant l'encolure vers nous. Mon père dépose une main sur mon épaule et souris et voyant mon visage illuminé.
"Comment s'appelle-t-il?" Demandais-je sans quitter l'équidé des yeux. "Douceur, c'est une jeune jument." Dit mon père. "Douceur." Répétais-je en chuchotant.
En quoi est-elle différente des autres, mise à part son image tout simplement superbe ? Je ne veux pas en savoir plus à son sujet pour l'instant, fascinée par son physique. Il est certain que ce n'est pas mon style habituel de cheval, j'ai toujours plutôt apprécié les poneys costauds et qu'on peut facilement comparer à des boulles de poils, sans pour autant être des poneys de prairies. Ce genre de poneys avec un caractère de battant qui égale aux grands chevaux malgré leur petite taille. Bref. Douceur est tout simplement superbe. Mon père tapote du bout des doigts la selle déposée à coté de lui pour attirer mon attention et me sourit. Je lui souris en retour et hoche la tête positivement. J'allais voir à quoi m'attendre avec cette jolie baie.
Je prends le premier licol que je trouve dans l'écurie, n'ayant que des licols poneys. Il faudra que je révise mon matériel pour acheter de l'équipement à sa taille. J'entre dans son box en tendant les mains pour qu'elle puisse me sentir et lui enfile le licol en faisant glisser ses oreilles sous le tissu. Je souris à mon père une fois le licol bouclé et il ouvre grand la porte, me laissant sortir avec la jument. Elle se précipite et me bouscule avant de sortir du box. Je ris et la repousse gentiment avant de l'attacher. Elle semble propre, elle a certainement eu droit à un bon pansage pour son achat, mais je vais quand même rapidement lui donner un coup de brosse. Je passe directement au bouchon et fais voler quelques poils, rendant sa robe encore plus brillante. Je passe mes doigts dans ses crins et remarque qu'ils sont incroyablement doux et soyeux, sans nœuds. Très bien, il ne me reste plus qu'à curer les pieds. Je prends le cure-pied et nettoie les sabots garnis de crottins sans trop de difficultés si ce ne serait ce que je dois insister pour lui prendre les postérieurs. Je tape dans mes mains et m'empare du tapis et du mousse que mon père m'a soigneusement choisi. Je les dépose sur son dos et y fait précédé la selle, commençant à sangler. Douceur se retourne vers moi pour voir ce que je fais et quand je prends la sangle en main pour resserrer, elle change d'humeur et relève la tête subitement, plaquant ses oreilles en arrière. Je sifflote et ne fais pas attention à son comportement, beaucoup de chevaux n'aiment pas la phase du sanglage. Je termine par lui mettre le filet sans aucune difficulté. Elle abaisse sa tête à ma hauteur et me laisse toucher ses oreilles pour les faire passer de l'autre coté. Je boucle les lanières de cuire et prends la bombe et la paire de gants que mon père me tends avant de les enfilés et de prendre mes rênes.
"Allons-y !" Dit mon père, aussi impatient que moi de voir comme Douceur va réagir.
Les larmes continuent de ruisseler sur mon visage. A présent c'était mon père qui était chargé de tenir Douceur, oui, douceur ... C'est çà. La séance n'avait duré qu'une vingtaine de minutes, mais j'en ai vu assez. Une fois de retour à l'écurie, j'enlève ma bombe et gémissant de douleur et la laisse tomber sur le sol. Je ne veux même pas discuter de ce qu'il s'est passé, je ne veux pas non plus m'occuper de ce cheval, je veux tout simplement rentrer. Alors je laisse mon père là, seul avec Douceur dans l'écurie et rejoins ma mère dans la voiture. Boitant légèrement, j'essaie de cacher cette anomalie pour ne pas que ma mère s'inquiète d'avantage et rentre dans la voiture sans rien dire. Elle se retourne vers moi, des points d'interrogations dans les yeux, ses bras toujours fièrement croisés. Je hausse les épaules.
"Papa s'occupe de remettre la jument au box, il va arriver."
Je peux voir l'expression du visage de ma mère changer, elle ne dit rien et ne me demande pas plus d'explications, mais elle a sans doute compris. Jamais je n'aurai laissé quelqu'un s'occuper de mon cheval après l'avoir travaillé, c'est toujours moi qui fait ce genre de tâche, mais pas aujourd'hui. J'ai beaucoup trop mal et je suis épuisée, tout ce que je veux c'est rentrer.
Mon père nous rejoins dix minutes plus tard et démarre le moteur. Nous ne parlons pas sur le chemin du retour et une fois à la maison, je rejoins ma chambre sans dire un mot, je m'allonge sur mon lit et tends l'oreille pour voir de quoi ils discutent en bas.
"Je t'avais prévenu Georges !" dit ma mère d'un ton insistant. "Elle aurait pu se tuer !" "Ce cheval lui enseignera." répondit-il, évitant tout les propos de ma mère.
Ils continuent de parler, mais je n'arrive plus à distinguer leurs paroles, les griffes dans mon dos me brûlent et ma tête me cogne. Je ferme les yeux et finis par m'endormir, repassant en boucle les quelques minutes que j'ai duré sur le dos de la jolie bai ...
Désolée, c'est beaucoup de blabla mais je me sentais obligée de faire un chapitre comme çà ^^
maioral
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Jeu 15 Jan - 23:08
Et bien... Que d'aventure! Pas de soucis pour le blabla ^^
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Whappa
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Ven 8 Mai - 21:45
s o i n s| D o u c e u r; . . .. ... . .. ... ... . .. .. . . .. . . . ... .....
Une fois Délicate rentrée et tout à sa disposition, je termine ma ronde en venant m'occuper de Douceur. Au début, j'avais pensé à la longer et puis monter quelques minutes sur son dos pour l'habituer petit à petit à accepter un cavalier sur son dos, mais après ce trotting avec Délicate, je n'ai plus la force et j'ai mal aux jambes. Je vais donc me contenter de panser la baie pour aujourd'hui et peut-être la prochaine fois que je la monterai. J'arrive devant son box et claque de la langue pour l'avertir de ma présence et elle relève aussitôt la tête, une touffe de foin en bouche, les oreilles en avant et des yeux pétillants. On pourrait vraiment croire que c'est un ange cette jument, c'est d'ailleurs ce que j'avais cru en l'achetant ... Je ne dis pas que je regrette mon choix, loin de là, c'est un défi, mon défi.
Ma boite de pansage me suivant depuis mon passage au paddock de Quelquefois, je la dépose sur le coté de la porte et m'empare du licol fuchsia déposer sur un pas de vis de la porte. J'ouvre le loquet de la porte, licol sur l'épaule, sans quitter Douceur du regard. Elle observe tout mes mouvements, sans broncher. J'ouvre doucement la porte ce qui émet un grincement et me fait grimacer, portant mes mains à mes oreilles. Mais encore une fois, la jument reste immobile. Je dépose un pied à l'intérieur de son box et aussitôt Douceur s'avance vers moi, d'un pas tellement rapide que j'ai à peine le temps de réagir. Je recule aussitôt et me penchant vers l'arrière pour éviter les dents de Douceur qui vienne de claquer à tout juste dix centimètres de moi. Je fronce les sourcils et soupir d'agacement, ça avait pourtant bien été la dernière fois ... J'entre pour la seconde fois dans son box, plus déterminée que jamais et ne recule pas d'un millimètre quand elle baisse dangereusement les oreilles quand je m'avance vers elle. Elle s'apprête à happer le bas de mon gilet mais je lève la main à temps et la repousse en tapant sèchement le bout de son nez. Surprise, Douceur relève brusquement la tête et me laisse venir sur sa gauche et lui enfiler le licol, contre son gré. Je passe devant elle tout en guettant mes arrières pour sortir du box. La jument me suit de près et je l'arrête avant de passer l'embrassure de la porte pour être sûre qu'elle ne me bouscule pas.
Une fois attachée, Douceur s'impatiente déjà au bout d'une trentaine de secondes et s'ébroue mais je n'y prête pas attention, tentant de vaincre son comportement par l'indifférence. Je saisis mon étrille anglaise, les ayant toujours préférer aux finlandaises sans raison précise, c'est juste une question de gout. J'approche la brosse près de l'encolure de la jument et frotte sans hésitation. Douceur ne bouge pas et se laisse panser sagement. Je termine l'autre coté de son corps avec l'étriller afin de pouvoir passer le bouchon. Lorsque je passe sur son chanfrein, Douceur n'étant pas très câline et affectueuse, Douceur penche la tête et tente de fuir mes coups de brosse. Je ne pers pas patiente et prends le temps qu'il faut pour passer sur l'entièreté de sa tête, je termine de m'occuper de la brosse en passant un coup de brosse douce, enlevant les derniers résidus indésirables de la belle robe sombre de ma jument. Ayant des crins fins et effilés, je n'ai aucun mal à peigner les mèches foncées de la pur-sang. Je termine ce pansage en curant les pieds de la jument qui à mon étonnement me les donne sans rebellions. Je flatte son encolure et en profite pour embaumer ses sabots de graisse à elle aussi, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Et j'ai toujours retenu depuis la première fois où on me la dit : "Pas de bons chevaux, sans bons sabots !"
L'heure tourne et je dois rentrer chez moi. Je détache Douceur et la rentre dans son box sans prendre le temps d'aller de la faire brouter quelques minutes sur le devant du bâtiment, à contre cœur. Je caresse l'encolure de Douceur, ne s'étant pas trop mal comportée aujourd'hui, je lui laisse un crouton de pain dans sa mangeoire avant de sortir du box et de fermer le verrou derrière mon passage.
maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero)
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Lun 11 Mai - 18:53
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Whappa
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Dim 20 Mar - 18:44
s o i n s ; . . .. ... . .. ... ... . .. .. . . .. . . . ... .....
Je démarre de chez moi avec plusieurs objectifs en tête. Tout d'abord je vais effectuer une visite des lieux du Galoupet car je me suis rendue compte que je n'avais pas réellement eu le temps d'inspecter les différentes pièces lorsque j'avais déménagé mes chevaux avec les filles qui trainaient au club house. J'ai chargé tout mon matériel dans ma voiture, même ce qu'il restait chez moi vu que maintenant j'allais avoir un grand espace pour tout stocké bien proprement. Ensuite j'ai prévu de m'occuper de Douceur, ça fait déjà un petit temps que la belle n'est plus sortie et je compte la longer, toute équipée pour voir comment elle se comporte uniquement avec le poids de son harnachement sur le dos. Me voilà, je gare ma petite voiture sur le parking sur lequel je n'ai pas encore appelle une entreprise pour y déposer du gravillon, c'est donc de la terre battue. Je coupe le chauffage à contre cœur , je me suis garée le plus près de l'entrée possible afin de pouvoir déchargé tout ce que j'avais emporté, mais d'abord, repérage des lieux. J'entre dans l'écurie et m'assure que tout se passe bien, je fourni du foin à tout le monde en passant avec une brouette, au moins je savais déjà où se trouvait la grange. Une fois que tout le monde s'occupe à mastiquer son foin, je visite les différentes pièces adjacentes et m'aperçois qu'il y a une immense sellerie, un petit bureau où je pourrai ranger toute ma paperasse et pour finir deux pièces vides, assez spacieuses avec lesquelles je n'ai pas encore de projet en plus des allées de boxes bien entendu. Une fois le repérage des lieux fait, je déménage tout ce que j'ai emporté avec moi et le range, prenant mon temps pour tout arranger comme il le faut même si je sais pertinemment que l'ordre et mon organisation ne dureront pas... Une fois que j'ai terminé, je monte rapidement mon chariot et y dépose l'harnachement de Douceur, ainsi qu'un tapis et des bandes ocre, sans oublier mon bac de pansage. Je conduis le tout jusqu'au box de Douceur, le postant sur le coté pour laisser la voie libre.
J'appelle la jument d'un sifflement et elle réagit aussitôt, pivotant ses oreilles vers moi et s'avançant docilement jusqu'à la porte. Je lui caresse le chanfrein de haut en bas, attrape son licol et me glisse à ses cotés dans le box. Je laisse glisser ma main sur son flanc gauche, remontant sur la croupe pour arriver jusqu'à le base de sa queue. Je tape amicalement la paume de ma main sur sa croupe et la jument ne bouge pas. Pfoua... Quel dommage tout de même, une si belle jument, si gentille en main mais tellement ingérable à la monte... Je sors de mes pensées et lui enfile son licol et lui demande de me suivre pour aller l'attacher à l'anneau. Douceur me bouscule et je trébuche par surprise. Aussitôt, je l'arrête et lui demande de reculer en la réprimandant, mais une fois encore elle marche plus vite que moi et me cogne le talon. Je la rouspète un peu plus sèchement et décide de la faire marcher un allé et retour dans l'allée pour instaurer les règles entre nous, j'avais besoin de mon périmètre de sécurité. Je prends bien garde à ce que la jument ne prenne pas les devants et elle effectue un trajet calme, sans me dépasser une seule fois. Je caresse son encolure affectueusement et fais un nœud d'attache afin de pouvoir attaquer un long pansage vu l'état de la robe de la bai.
Je bouchonne l'encolure, les flancs et la croupe avec l'étrille, décollant le plus gros de la crasse. Douceur semble apprécier que l'on s'occupe d'elle et reste immobile, tout à fait calme. Je continue en brossant l'entièreté de la robe avec le bouchon, grattant bien le restant de saleté derrière ses oreilles, sur ses jarrets et à l'intérieur de ses postérieurs. La robe de la jument commence déjà à se nettoyer mais n'est pas pour autant éclatante. J'époussette avec la brosse douce et je vois qu'il reste encore un bon paquet de poussière incrustée dans les poils. Je déniche mon gant de pansage en mouton et y dépose quelques gouttes de lustrant avant de passer sur la robe de la bai qui se laisse faire sans protester. Douceur est déjà nettement plus reluisante mais le pansage n'est pas terminé pour autant. Je peigne le peu de crins qu'elle a, cure facilement ses pieds et achève le tout en passant une lingette humide à l'entrée de ses narines et aux coins de ses yeux. Je dépose un bisou sur le bout de son nez et Douceur semble s'endormir, ayant certainement apprécié ce long pansage qui fût très salissant pour moi! Je continue sur ma lancée en rangeant les brosses avant de porter la selle à bout de bras, suivant le tapis sur le dos de la pur-sang. Je sangle rapidement, suffisamment pour fixer la selle et termine par brider, Douceur prenant le mors d'elle même. Je la félicite et serre sa muserolle et la sous-gorge, lui laissant les rênes reposer sur son encolure. J'orne le tout d'une longe de travail que je viens attacher à son mors, car aujourd'hui je ne compte pas la monter!
Douceur n'est pas réellement transpiratoire comme je l'aurai imaginé. Elle était plutôt calme lors de cette séance, c'est vraiment le fait d'être monté qu'il lui pose problème à cette petite bête. Satisfaite de la demi-heure de longe que nous avons fait aujourd'hui je l'arrête à l'aire de pansage pour pouvoir la déséquiper, nettoyant rapidement mon matériel avant de venir le ranger sur mon chariot. Je panse la bai comme il se doit pour enlever les quelques marques de sueur et le sabots coincés dans ses paturons. Je cure ses sabots pleins de sable également et en profite du calme olympien de la jument pour lui graisser les pieds, ça ne pourra lui faire que du bien! Je lui donne une carotte après avoir terminé mon pansage et en voyant l'état du box, je me dis qu'il serait temps de le curer. Je soupire et malgré moi, m'en vais chercher une brouette ainsi qu'une force et une brosse afin de pouvoir vider la paille souillée de fond en comble. J'enchaine rapidement les fourches et les aller et retour jusqu'au tas de fumier, décidément épuisée. Je termine en paillant généreusement le box et en changeant l'eau de l'abreuvoir qui ne semble plus très fraiche non plus. A bout de force et le dos transpirant je remets Douceur dans son box sans qu'elle ne me marche dessus ou bien ne me dépasse. Je la félicite et lui offre une seconde carotte accompagnant la friandise de longues caresses sur l'encolure.
"Dans un box tout propre!" Dis-je à la jument alors qu'elle finit de croquer dans sa carotte.
Par contre il n'y a pas que son box à faire, j'en ai bien d'autres en plus! Je me rends alors compte que le fait de gérer la paperasse du domaine, les sorties des chevaux plus la vie à l'écurie est beaucoup trop pour une seule personne, en d'autres termes, pour moi. Je réfléchis à une solution et ai l'idée de demander de l'aide à quelqu'un avec rémunération. Ca me semble une bonne idée. C'est alors avec l'idée d'aller accrocher une annonce au tableau d'affichage en recherche d'un palefrenier que je quitte mon domaine pour rejoindre le club house.
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Lun 21 Mar - 21:45
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Ven 20 Mai - 21:36
« Afternoon - Rencontre 1 - Nouveau Départ»
La jument baie me fixe depuis un moment maintenant. Son étoile en tête parfaite m'hypnotise. Nos souffles se font courts, ses naseaux frémissent lentement, des petits nuages de fumées presque invisible sortent de ses naseaux lors de cette soirée fraîche. Dehors, l'orage à enfin cessé, la pluie ne martèle plus le sol et les toits. Il ne reste plus que nous et .. le silence. Pour une fois, il ne me dérange pas. Ses oreilles oscillent dans un mouvement imperceptible, un brin de foin pend encore de ses lèvres serrées. J'avance délicatement la main, et passe un doigt sur le nez de velours de Douceur ; les vibrisses de ses naseaux se redressent à mon contact. J'aventure une main baladeuse sur la fine tête de la jument, redessinant son apophyse et les bords de son chanfrein plat. La lumière jaunie qui éclaire le box, me permet de distinguer à nouveau le grand corps musculeux de l'animal. D'étranges reflets parsèment la robe chocolat de celle qui se tient devant moi et deux balzanes semblent redessiner ses membres postérieurs. Je retire délicatement le brin vert qui pend encore entre ses dents puis m'aventure sous sa longue crinière noire qui mériterait une nouvelle coupe. Elle n'est pas négligé et sa morphologie taillée par le travail révèle une belle vie passée avec son ancienne propriétaire. Pourquoi Ancienne ? Simplement parce que maintenant, elle est mienne. Une pur sang anglaise baie, en pleine forme et au caractère dit difficile, me rejoint à présent dans mes aventures. La jument semble à nouveau prendre vie quand elle se remet à mâchonner dans le vide. Elle relève la tête très haut quittant mes caresse pour fixer une chose inexistante. Ses yeux sont tellement expressifs que j'ai presque l'impression que quelque chose se tient derrière moi. J'ai toujours pensé que les chevaux voyait des choses que nous ne pouvons pas percevoir. Ses salières à peine creusées se soulèvent délicatement, elle attrape une nouvelle touffe de foin dans le filet noir qui pend à côté d'elle. Je m'éloigne de quelques pas et contemple les nombreux prix qui ornent la porte et la magnifique plaque de bois gravée à son nom : Douceur de Pado. J'éteins la lumière, laissant les ténèbres envahirent à nouveau le box puis quitte l'écurie et murmurant seulement : A demain.
Whappa
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