Box de Classy Touch

27/02/19

Je n'avais pas mis les pieds ici depuis bien longtemps, en général j'étais très occupé par mes propres poulains, mais à présent que j'étais un peu plus libre de ce côté là, j'avais proposé au haras de les aider à m'occuper d'un de leurs poulains. J'avais reporté mon attention sur Classy Touch, une pouliche quarter horse croisée KWPN qui venait de mon domaine, d'ailleurs elle était issu de deux perles désormais disparut auquel je tenais beaucoup : Milord et Moonlight. N'ayant trouvé aucun chaleureux samaritain pour s'occuper d'elle j'allais donc m'en charger, et nous allions donc commencer sans attendre son pré-débourrage. 

Ainsi j'avais d'abord récupéré tout ce dont j'aurais besoin pour que notre séance se passe au mieux, soit boîte de pansage, licol pour poulain, longe et friandises en guise de récompense, car oui, c'était important! Je me dirigeais ensuite vers son paddock d'un pas ferme et sur de moi. Elle vivait avec deux autres poulains de son âge, Midwest, qui était sa demi-soeur d'ailleurs, et Don't Dare, tous trois issus de mon domaine. Une lueur de fierté brillait dans mon regard, ils étaient tous trois de très beaux poulains qui avaient un grand avenir qui les attendait. Je secouais la tête et m'approchait de la jolie alezane avant de tendre ma main vers son petit nez. Elle ne tarda pas trop à venir la sentir, ce qui me fit sourire.

• Salut toi, tu es du genre curieuse à ce que je vois hein?  

Je déposais mes affaires au sol et en profitais pour commencer sans plus tarder la séance, grattouillant la pouliche entre les oreilles et le chanfrein, puis commençant à laisser mes mains se balader le long de son encolure, le garrot, les épaules, le poitrail, l'intérieur des antérieurs et les antérieurs eux même, puis poursuivre avec le ventre, le dos, le creux des reins, la croupe, l'intérieur des cuisses, les postérieurs, la base de la queue etc...Au début il ne fallait pas le nier, Classy' semblait très déstabilisée, pas habituée à ce qu'on la touche partout, et frissonnait suivant les endroits où je la touchais, mais elle se détendit bien vite, appréciant les caresses. Je lui tendais alors une friandise et finissais avec les pieds. Je me plaçais à son côté et laissais glisser lentement ma main le long de son antérieur. Elle hésita, ne comprenant pas. Je réessayais à plusieurs reprises de lui prendre le pied, et après plusieurs tentatives elle me le céda, tout de même assez déséquilibré du fait de se retrouver sur trois membres. Je félicitais chaleureusement en lui murmurant un "c'est bien fille!". Je répétais à nouveau deux-trois fois, puis répétais avec les trois autres membres. 

La manipulation acquise je passais alors aux brosses, je prenais ma boîte de pansage et l'ouvrais pour qu'elle puisse avoir une vue d'ensemble de l'objet. Je souriais, contente d'elle, puis la laissais sentir et voir l'intérieur à sa guise. Lorsqu'elle eu terminé j'attrapais l'étrille en caoutchouc et la lui montrais avant de commencer à la passer de manière circulaire sur sa robe. Au début elle se retournait, stupéfaite, mais se détendit bien vite, appréciant le message que la brosse en caoutchouc lui procurait. Je m'appliquais et prenais bien tout mon temps. Une fois fait des deux côtés je reposais la brosse et en tirait la brosse dure. Comme précédemment je montrais la brosse à la pouliche qui vient la toucher du bout des naseaux et la sentir, puis je la passais sur les parties charnues. Sage et confiante l'alezane se laissait faire sans trop protester, évidemment je caressais beaucoup, très fière de ses progrès, et m'appliquais pour qu'elle s'habitue en y prenant plaisir tout en retirant un maximum de poussière possible. Je finissais avec la brosse douce, qui se passa tout aussi bien que les autres brosses, et terminais avec le cure-pied. Comme précédemment lors de la manipulation je me plaçais à son côté et laissais glisser ma main le long de son antérieur avant de lui demander de me donner le pied. Elle tituba un peu pour trouver son équilibre puis me le céda. Je caressais et reposais, avant de recommencer et cette fois-ci curer tranquillement en faisant en sorte d'aller vite mais bien pour ne pas abuser de sa volonté et de sa patience. Une fois fait je raccompagnais son pied au sol puis recommençais avec les postérieurs et l'autre antérieur. 

Je décidais donc de finir la séance avec le licol et la marche en main. J'attrapais l'objet en tissu et le présentait à Classy Touch qui s'approcha rapidement pour venir découvrir ce que je lui présentais. Elle ne l'avait jamais vu et prit donc un peu de temps pour l'analyser sous toutes les coutures en s'assurant qu'il n'avait rien de nocif ou de dangereux. Je souriais, amusé, et, lorsqu'elle se montra plus confiante, commençais à le poser sur son petit corps pour la caresser un peu partout avec. Au début elle se retournait fréquemment et frissonnait au contact du licol, mais avec de la patience et des mots doux elle se détendit et oublia presque l'objet. Je l'approchais alors de sa tête et fit mine de lui enfiler plusieurs fois avant de le passer pour de bon autours de sa tête et l'attacher. Elle agita un peu les oreilles et la tête mais se calma bien vite d'elle même. Je lui tendit une friandise qu'elle mâchouilla, puis accrochais la longe et m'accroupissais devant elle, une main sur le montant du licol et l'autre sur la longe pour lui demander une première flexion à droite. 

Les premières tentatives se dévoilèrent infructueuses, elle ne comprenait pas ce que j'attendais d'elle et se braquait contre le licol. Je ne perdais pas espoir et prenais mon temps, sans jamais la presser, pour, petit à petit, lui faire comprendre qu'elle devait tourner la tête à droite. Après de longues minutes, elle réussi finalement à tourner la tête. Je récompensais aussitôt, très fière d'elle, et lui demandais à nouveau quelques flexions à droite, jusqu'à ce qu'elle se montre plus à l'aise avec l'exercice et qu'elle comprenne qu'elle devait suivre le licol et non y résister. Je demandais alors quelques flexions à gauche, qui vinrent beaucoup plus vite puisqu'elle avait comprit le fonctionnement de l'exercice. Plutôt content je lui tendais alors une friandise et me relevais pour passer à la dernière étape de la séance et de cette partie, la marche en main. 

Gentiment je l'invitais à me suivre dans le paddock en donnant un petit à-coup dans la longe. Elle se redressa et trottina pour se mettre à ma hauteur. Je la caressais et, pour commencer, lui faisais faire des lignes droites en la rappelant à l'ordre dès qu'elle tentait de me dépasser ou se laisser distancer. Lorsqu'elle comprit qu'il fallait rester à ma hauteur, je lui demandais quelques tournants et arrêts. Ce n'était pas parfait dès le début mais elle s'impliquait et faisait de son mieux. Je continuais de lui faire faire des tours dans le paddock, jusqu'à ce que je juge que la séance avait assez durée. Dès lors je lui tendais une friandise et la délicolais avant de ranger mes affaires, jouer un peu avec elle et la laisser se reposer, la prochaine fois je reviendrais pour son débourrage!

01/03/19

C'était le tout dernier jour où les poulains du haras étaient mis à l'honneur, et j'avais alors proposé de m'occuper de débourrer Classy Touch, une ancienne de chez moi que j'avais également pré-débourré et que je connaissais donc très bien. J'avais pris avec moi l'équipement western qui me servirait pour son débourrage, ainsi qu'une longe de travail, une chambrière et ma boîte de pansage, pour ensuite déposer le tout à l'air de pansage où la première partie du débourrage aurait lieu. Je m'en allais ensuite chercher la miss qui ne posa pas de problème lorsqu'il fallut l'attraper, et me suivit sans protester jusqu'à l'air de pansage. Là je la pansais vite fais bien fais, pour ensuite attaquer le débourrage avec l'équipement.

Je commençais par attraper le tapis et le présentais à la jument qui approcha rapidement pour venir voir, sentir et toucher l'objet avec curiosité. Je la laissais faire et découvrir l'objet aussi longtemps qu'il le fallait, afin qu'elle soit détendu et pas stressée à cause de moi, puis, lorsque je la sentais prête, déposais le tapis sur son dos en caressant. Elle se retourna mais resta très sage, je caressais alors et attrapais la lourde selle western que je lui présentais. Comme précédemment elle avança son petit nez et vient découvrir l'objet, la laissant se mettre à l'aise et se convaincre qu'elle ne le mangerait pas. C'est uniquement lorsque je la sentais prête que je posais la lourde selle en cuir sur son dos et sanglais de quelques trous. L'alezane frissonna et se tourna vers la sangle, je lui caressais le bout du nez, amusé, puis finissais par la bride. J'attachais donc le licol autours de son encolure et lui montrais le bridon avant de me placer à son côté et l'inviter à ouvrir la bouche en chatouillant la commissure de ses lèvres. Cela ne tarda pas à arriver et j'y glissais alors le mors sans attendre avant d'attacher la sous-gorge, le bridon ne comportant pas de muserolle, puis la félicitais d'une caresse sur l'épaule. J'entortillais ensuite les rênes et accrochais la longe de travail, direction le manège où la suite de la séance aurait lieu. 

Classy Touch connaissait déjà l'installation, je me plaçais donc sans attendre au centre du manège. Avec la chambrière je la poussais sur la piste, elle se redressa et ne comprit pas tout de suite, c'est à force de patience et d'encouragement que la belle sembla comprendre ce que j'attendais d'elle et prit le pas autours de moi. Sans plus attendre je la félicitais vocalement et l'encourageais à garder l'allure sur la piste, pour échauffer tranquillement ses muscles et s'habituer à tourner au pas autours de moi, ce qu'elle sembla vite assimiler. J'attendais plusieurs tours et de m'assurer qu'elle soit bien concentrée sur moi et sur ce qu'elle faisait pour lui demander un premier arrêt, abaissant la longe et disant "ooooh oooh". 

L'alezane ne comprit pas tout de suite ce que j'attendais d'elle, mais j'étais patient, et au fur et à mesure elle comprit enfin ce que je lui demandais, s'immobilisant. Je félicitais aussitôt comme si elle avait commit un exploit, puis après quelques secondes, lui redemandais de prendre le pas. Je félicitais et attendais plusieurs foulées avant de lui redemander un arrêt, et de répéter ainsi petit à petit de plus en plus d'arrêts. Lorsqu'enfin elle assimila et comprit ce que j'attendais d'elle, je décidais de passer au trot, la poussant avec la chambrière en disant "Classy, troooooootter". 

Dans un mouvement de rebonds, elle s'élança au petit trot autours de moi. Comme précédemment au pas je la laissais s'échauffer et se mettre à l'aise sur le cercle, lui laissant d'ailleurs un peu plus de longe pour qu'elle puisse bien s'équilibrer, et lorsqu'elle fut suffisamment bien échauffé, lui demandais plusieurs transitions montantes et descendantes à l'aide de la longe, de la chambrière et de la voix. Classy Touch ayant bien comprit le but de l'exercice et plus spécialement ce que j'attendais d'elle, je décidais de finir avec cette main avec le galop. 

Toujours sur le cercle je la poussais alors avec la chambrière en disant "Classy, gaaaloop". Aussitôt la croisée prit un bon galop autours de moi, montrant beaucoup de joie à se défouler autours de moi. Je souriais et la laissais faire avant de la ramener tranquillement au trot. Je la laissais alors souffler et lui redemandais le galop avant de l'arrêter progressivement. Je la rejoignais alors et lui offrais une friandise avant de changer la longe de main et de recommencer étape par étape à l'autre main. Plutôt satisfait d'elle, je l'arrêtais ensuite et la retrouvais pour lui offrir une friandise, retirer la longe de travail, désentortiller les rênes et ressangler, prêt à la monte! 

Je commençais par sautiller autours de lui et faire de grand gestes sans oublier de faire mine de monter et descendre, elle resta très sage, je ressanglais alors et me hissais en selle pour de bon. Aussitôt je caressais, content d'elle, et attendait quelques secondes avant de lui demander de prendre le pas sur la piste sans rien demander de bien particulier. J'attendais qu'elle s'habitue à se déplacer avec mon poids sur le dos, mais elle restait en place, ne bougeait pas et se concentrait sur ce que je lui demandais. Je la caressais alors fréquemment, et lorsque je la sentais prête lui demandais quelques figures de manège simple comme des spirales, des doublets, des diagonales ou encore des voltes. Il ne fallut pas longtemps à Classy Touch pour comprendre ce que j'attendais d'elle, et une fois bien intégré, décidais de réviser un peu les freins. 

Rapidement je remontais sur mes rênes en me redressant et les ramenant à moi tout en fermant les jambes et disant "oooh oooh". Elle ne tarda pas à assimiler ce que j'attendais d'elle, notamment grâce à l'ordre vocal, et s'immobilsa. Je félicitais aussitôt et lui redemandais le pas après quelque secondes. Petit à petit j'augmentais le nombre d'arrêts, d'abord toujours sur la piste puis à des endroits aléatoires. L'arrêt ne fut pas quelque chose de difficile à comprendre pour elle, d'autant que la commande vocale aidait beaucoup, ainsi, vu que l'arrêt était intégré, je décidais de passer au trot. 

Sur la piste je pressais ses flancs en faisant un appel de langue, et elle se mit immédiatement en mouvement. Bien à l'aise dans ma selle western j'accompagnais ses mouvements en veillant à ce qu'elle ne dévie pas, certains avaient tendance à ne pas marcher droit. Je la laissais trottiner aux deux mains, jusqu'à ce qu'elle soit bien à l'aise et confiante, puis je lui demandais quelques figures de manège identiques à celles vue précédemment au pas, y intégrant même des transitions montantes et descendantes auquel Classy Touch répondait très bien, comme si elle avait fait ça toute sa vie! 

Je décidais donc de finir notre séance par le galop, l'alezane commençait à fatiguer, n'étant pas très endurante, et elle avait très bien travaillée. Je la mettais donc sur la piste, me préparais, et juste avant le coin lui demandais le départ au galop en tallonant et faisant un appel de langue entre deux "Classy, gaaaalop". Ayant prit le galop dans un coin elle partit sur le bon pied, et je n'eu plus qu'à l'accompagner et la pousser avec le bassin sur un tour complet avant de la repasser au trot et caresser. Je lui demandais finalement de changer de main dans une demi-volte et redemandais un départ au galop de manière identique. Je décidais alors que nous pouvions nous arrêter là dessus. 

Aussitôt à l'arrêt je caressais chaleureusement et me laissais glisser à terre avant de désangler un peu et de ramener la futur jument western à l'air de pansage. Là je la désellais et prit le temps de m'assurer qu'elle n'avait aucune blessure, aussi superficielle soit-elle, avant de la ramener au paddock où je la lâchais finalement, bien contente de retrouver les copains. 

11/06/19

Aujourd'hui je me rendais aux écuries pour m'occuper un peu de ma jument : Classy Touch. La jument avait rejoins les écuries du haras de Pado il y a peu, en effet j'avais décidé de déménager, changer d'air, et l'endroit m'avait parut tout bonnement parfait pour nous! Je lui avais laissé quelques jours d'acclimatation et à présent je décidais que la belle était prête à reprendre le travail là où nous l'avions laissé. En toute honnêteté j'avais prévu de faire une petite balade tranquille, mais la pluie avait décidé de s'abattre et la météo indiquait qu'elle resterait là jusqu'au soir, j'avais donc plutôt opté pour une petite séance tranquille au manège où nous poursuivrions les bases, rien de très exceptionnel en somme mais tout de même nécessaire! J'avais donc commencé par récupérer les affaires de la jolie sooty palomino pie. Une fois fait je me dépêchais d'aller déposer le tout sur la porte de ma princesse avant de récupérer ma boîte de pansage et de me décider à entrer avec elle.

Comme à chaque fois la jument m'accueillit chaleureusement, je lui offrais alors quelques caresses avant de commencer à la panser. J'attrapais mon étrille en caoutchouc et dessinais de grand cercles sur sa robe si particulière afin de retirer un maximum de poussière. Par chance elle était rentrée un peu avant le début de la pluie et je n'avais donc pas de plaque de boue sèche ou pire, encore humide à retirer. Une fois fait je poursuivais mon pansage avec la brosse dure sur les parties charnues, puis la brosse douce que je passais absolument partout. Comme toujours Classy se laissait faire sans rien dire, appréciant le massage que lui procurait les brosses. Je terminais finalement par curer ses pieds puis démêler ses crins avant de me décider à la préparer.

J'attrapais un tapis de selle western orange, blanc et brun strié et le déposais sur le dos de la jument avant de le mettre bien en place. Une fois fait je déposais ma selle de reining en cuir marron, puis je sanglais. Classy se laissant faire je félicitais, puis je décidais de la brider avec son bridon à une oreille. La belle prit le mors d'elle même, ce que je félicitais beaucoup. Contrairement aux filets "classique" ce dernier n'avait qu'une boucle dans laquelle une oreille passait pour maintenir le filet, et n'avait ni sous-gorge ni muserolle. Quoi qu'il en soit je me préparais ensuite, je mettais ma bombe, mes chaps et mes gants avant de mettre une bombe. Je n'aimais pas trop cela mais pas le choix, la sécurité avant tout! Une fois prête j'emmenais donc ma beauté au manège où nous allions pouvoir travailler un peu.


De retour à l'écurie je commençais par la rentrer dans son box où je m'occupais de la déseller tranquillement. Je lui tendais alors une friandise et passais un petit coup de brosse douce et de cure-pied avant de m'assurer qu'elle ne manquait de rien pour finalement la laisser tranquille, après tout elle l'avait bien méritée!