Pour une raison dont je ne connaissais pas l'existence, mon père me réveilla à 7h du matin... Mais depuis peu, mon père est mon entraîneur... Alors je me lève et je pars déjeuner, pour ensuite me laver les dents, m'habiller, me maquiller et me coiffer... Je suis prête... Je monte dans la voiture de mon père et nous sommes partis pour à peu près 10 minutes de route... Quand nous arrivons, je m'attendais à aller voir Perlouille ou encore mon Rocoeur, mais rien de tout ça... Nous père m'emmène vers le box d'un cheval... Je suis assez surprise... Encore une nouvelle demi-pension? J'ai déjà assez de boulot avec Perla, Rocoeur, Lexus et O'Rare!! Papa ce n'est quand même pas une nouvelle demi-pension?!? Non mais tu vas l'avoir en cours pendant quelque mois... Au fait, je te présente Dakine, un étalon KWPN... En avant... Je prend mon licol et rentre dans son box... Il a l'air plutôt sympa au premier abord... Je lui mit mon licol délicatement et le sortit du box et l'attache à l'anneau à côté de son box... Je prend mon étrille molle et je le decrasse en faisant des rond circulaires réguliers... Ensuite je passe un coup de bouchon sur sa robe, ses fanons et ses sabots... Ensuite je prend mon cure-pieds et je les lui cure et les graisses par la suite... Mon père m'obsèrve... Ensuite je vais chercher sa selle et ses autres affaires... Je lui mais mon tapis de selle, mon amortisseur et ma selle... Je sangle pas trop pour pouvoir le ressanglais après... Ensuite je lui mais son filet et attache la sous-gorge et la muserolle... Ensuite nous nous diregeons vers le ' manège...
maioral
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Sam 11 Oct - 13:52
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Lun 13 Oct - 22:07
•La Découverte• (Seconde Partie)
Je rentre du manège avec mon père quand ma belle-mère arrive... Toujours habillée comme une... Je préfère ne rien dire... Ne me demandez pas pourquoi ou comment mes parents se sont séparées, ceci à été une période difficile et très douloureuse pour moi... De plus, c'est très personnelle... Comme d'habitude, elle fais sa "SuperNova" Mon chéri, je ne supporte pas cet odeur et ces bestioles!! Comme si Dakine avais compris, il se recula et, ma belle-mère qui était derrière, se retrouve projetée en arrière dans la brouette de fumier!! Mon pèrereste bouche bbée mais moi je pouffe de rire! Alors ça c'était fort!! Bref je déssellais Dakine et demandais à mon père de racompagner Jade, ma belle-mère... Je rentrerais à pied.... Notre maison n'était qu'à 10 minutes du Haras.. Il part avec Jade et je brosse un peu Dakine... Elle n'a pas trop suer... Tu serais chaud patate pour un peu de longe?? Dakine fais oui de la tête... Super!! Je remplace ma longe d'écurie par ma longe de travail et je m'assure que mon père et bien parti... Je part vers le rond de longe pour une séance d'amusement...
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Lun 20 Oct - 19:51
♦ 20.10.2014 ♦
Rencontre avec Dakine.
Un déménagement, que de chamboulement dans ma vie. Au revoir mon petit village pour tranquille pour une ville un peu plus huppée à pas loin de 800 km. En plus d'avoir dû dire au revoir à mes proches, à mes amies et amis, aux personnes que je connais depuis la crèche, j'avais dû faire mes adieux au centre équestre dans lequel je montais depuis ma plus tendre enfance. L'acceptation de quitter ce lieu qui m'apportait tant de bonheur avait été difficile, d'autant plu que j'avais eu énormément de mal à me dire que j'allais tourner la page sur mes amies du centre, sur mes poneys préférés, sur mes habitudes, sur mes années d'enfance et d'adolescence tout simplement. Je restais persuadée que jamais je ne pourrais retrouver un centre comme celui-ci, que je ne revivrais jamais de tels moments. Comment j'allais pouvoir faire pour m'acclimater à un nouveau haras, à de nouveaux chevaux? Je n'étais même plu sûre de vouloir poursuivre la pratique de ce sport qui était une réelle passion pour moi, un équilibre, une énorme partie de ma vie.
Mes premières semaines dans cette nouvelle ville furent assez laborieuse, je passais mon temps à sécher les cours, à rester enfermer dans ma chambre sans même vouloir me familiariser avec mon nouveau cadre de vie. Mes parents, alertés par cette attitude, commençaient à beaucoup s'inquiéter pour moi. Le pire dans tout cela est que je ne prenais même pas la peine de rechercher un autre centre équestre, préférant me morfondre sur tout ce que j'avais laissé derrière-moi. Par ce beau lundi, ma mère débarqua dans ma chambre adoptant une attitude tout bonnement mielleuse, prétextant avoir besoin de moi pour aller faire ses courses. Mais je me rendis vite compte une fois sur la route que nous ne nous dirigions pas du tout vers le supermarché, mais plutôt à la sortie de la ville, nous éloignant de cette masse de pollution que je détestais au plus haut point. Non pas que je devenais angoissée, mais je me demandais bien où ma mère voulait m'emmener comme ça, me laissant sans réponse lorsque j'insistais lourdement. Mais j'eus assez rapidement réponse à ma question, puisqu'au bout du chemin que ma mère suivait se trouvait un gros panneau avec marqué dessus "Haras de Pado" et pouvais déjà apercevoir sur ma droite de grandes parcelles de prés entourés de barrières en bois blanches.
- Je t'ai déjà dis que je ne voulais plu de ça dans ma vie, maman.
Ma mère soupira et leva les yeux au ciel, sans doute agacée par la réflexion que je venais de faire alors qu'elle se tuait à redonner un sens à ma vie et tentait par tous les moyens de me faire plaisir pour me sortir de ma mélancolie et de ma colère récente. Avant de me laisser descendre de la voiture, elle m'expliqua comment elle avait trouvé cet endroit ainsi que son fonctionnement. Sans rentrer dans les détails, elle me précisa que je devais demander où se trouvait un certain ou une certaine Dakine à qui se présenterait à moi. Mais qui pouvait bien donc être ce ou cette Dakine ? Une personne, un cheval ? Je ne pouvais me résoudre au fait que ce soit un cheval car je n'étais pas encore remise de l'énorme chamboulement que je venais de traverser, m'enfin.. J'eus à peine passer la porte du club house qu'une jeune femme souriante et très avenante se présenta à moi comme une des personnes gérant ce Haras et qu'elle m'attendait afin de me présenter Dakine. Lorsque je lui demanda qui était ce Dakine, la jeune femme retint un rire et me répondis assez amusée que ma mère ne m'avait donc rien dit. Je me demandais bien ce que ma mère avait encore mijoté dans mon dos. Sans mot et sans question, je suivis la femme qui m'emboîta le pas et qui allait me conduire à ce fameux ou cette fameuse Dakine.
Au bout de quelques secondes de marche, elle s'arrêta devant la porte du box d'un cheval, qui portait le nom de Dakine comme l'indiquait sa plaque de box. C'était donc lui. J'eus à peine le temps de m'avancer à la porte qu'une grosse masse alezane brûlée me mit un petit coup de boule, tout content d'avoir de la visite. Au vue de sa petite maladresse, il devait sans doute être assez jeune.
~ Je te présente Dakine, c'est ton cheval de demi-pension. Ta mère est désespérée de te voir te détruire depuis votre récent déménagement et m'a demandé de te trouvé un compagnon pour que tu continues de progresser à cheval. Celui-là est un vrai clown, assez délicat mais je suis certaine que vous allez bien vous entendre, il est aussi étourdit que ta mère ne t'a décrit. Il est vert dans le travail, il sort du débourrage mais il est très gentil tu verras. Au fait, c'est un KWPN de 6 ans. Je sais que tu as un niveau plus que correct, donc tu as carte blanche avec lui, tu n'as pas besoin de nous consulter pour le sortir ni pour demander si tu as le droit de faire tel truc, tu es libre de tout. Bonne chance avec.
La jeune femme me salua et quitta l'écurie, elle avait sans doute mieux à faire. J'étais donc devant le box de ce beau cheval, et avait l'air bien con** de ne pas savoir quoi en faire aujourd'hui. Je ne le connaissais pas, le mieux à faire serait d'y aller tout en douceur. J'avais déjà eu une brève présentation de l'animal, je n'aurais plu qu'à me faire mes propres opinions désormais. Ne voulant pas trop en faire pour une première séance, je me dis qu'une longe serait l'idéale pour permettre à ce bel étalon de se dégourdir les jambes tout en travaillant un peu ses muscles. Par chance, j'avais droit d'emprunter du matériel aujourd'hui car je n'avais rien du tout m'appartenant, un saut à la boutique équestre du coin allait être obligatoire en fin de journée. Je quitta donc l'écurie en me dirigeant à la sellerie afin de prendre de quoi brosser et longer Dakine. A mon retour, l'étalon trônait à la porte de son box, observant ce qui se passait dans l'allée de l'écurie, une vraie petite commère ce cheval. Je déposa le matériel au sol, contre la paroi du box et attrapa le licol qui était accroché à côté du box de Dakine. Lorsque j'ouvris la porte, l'étalon se montra amical en venant directement à ma rencontre, mais il me remit (encore) un coup de boule lorsque je lui flatta l'encolure.
- Doucement gamin, tu sais je fais crevette moi à côté de toi.
Je fis reculer l'étalon de quelques centimètres et lui présenta le licol au bout de son nez et le remonta progressivement le long de sa tête. Je pus boucler le licol sans que Dakine ne m'embête, je lui caressa furtivement l'encolure puis le guida hors du box afin de l'attacher et de le préparer pour sa séance de longe. Alors que je commençais à passer l'étrille de manière plutôt énergique sur la croupe du cheval, celui-ci se mit à tirer sur sa longe afin de me renifler le dos assez exagérément, sans doute à la recherche d'une quelconque friandise. Je poursuivis ce que je faisais sans m'en préoccuper, et termina de l'étriller sans qu'il ne me pose de problème. Je poursuivis ce pansage en bouchonnant l'étalon, puis passa à la brosse douce qui rendit au fil des passages le poil de sa belle robe alezane très soyeux. Je conclus mon pansage en curant les quatre pieds de Dakine et en lui démêlant le toupet, la crinière et la queue. L'étalon s'était montré coopératif durant ses soins, j'étais contente. Pour un cheval qui venait d'être débourré, je le trouvais plutôt sage à l'attache bien que je dus le reprendre à l'ordre quand celui-ci s'agitait un peu sans doute impatient d'aller se dégourdir les pattes. Il ne me restait plu qu'à l'équiper pour sa séance de longe : en plus de son filet et d'une grande longe de travail, j'avais prit un petit surfaix de longe, un tapis et un gogue à élastique : il était temps de commencer à emmener ce cheval sur la voix du travail de son dos. Pour y aller tout en douceur et sans contrainte, et pour un meilleur confort, j'avais opté pour un gogue à élastique, parfaitement adapté aux jeunes chevaux. Visiblement bien éduqué, Dakine ne rechigna pas à prendre son mors en bouche et se laissa équipé sans être sur la défensive : un bon point. Avant de partir pour le rond de longe, je mis une petite paire de guêtres aux antérieurs du cheval.
- Te voilà prêt, on y va Dakine.
Je décrocha le licol de la tête de mon cheval de demi-pension et guida celui-ci par les rênes hors de l'écurie des chevaux du club, nous prîmes la direction du rond de longe afin de travailler un peu ce jeune cheval dont j'étais à présent responsable.
Je me réveille, en ce dimanche 13 avril 2015, les yeux plisser devant la lumière du jours. Coucher sur mon lit, sachant que j'était désormais réveillée. Max qui se trouvait au pied de mon lit s'approcha et commençait à me lécher. Je ris en poussant ça grosse tête touffus puis je me lève en lui caressant la tête. C'était un merveilleux bouvier bernois qui m'accompagne depuis 2 ans. Je regarde par la fenêtre et vis un beau ciel bleu. Ça s'annonce à être une belle journée. Je souris puis descendit l'escalier pour aller me préparer un bon petit déjeuner quand je vis sur le frigo une petite note. Je le pris et la lut.
"Bonjour ma chérie, je sais que c'est dernier je ne suis pas assez présente pour toi..."
Je m'arrêta de lire et roula des yeux. Elle n'a jamais été présente pour moi depuis que mon père l'a laissée pour une autre, ça maitresse. Elle était tombée en dépression et puis du jour au lendemain elle commençait à travailler de plus en plus tard. Ce plongeant dans son travail pour s'immerger et ne plus passer à lui. J'ai désormais 16 ans et je me suis toujours débrouiller toute seule depuis ce temps-là. Elle me donne de l'argent puis je me débrouille. Je secoue la tête et me pencha de nouveau sur la lettre pour pouvoir en finir.
"J'en suis désolé. Je voudrais me faire pardonner par un cadeau qui je sais, te plaira certainement. Il se trouve que la directrice ta enlever ta demi-pension au vue de mon cadeau pour que tu puisses prendre du temps avec celui-ci. Désolé, je savais bien que tu aimais bien ce cheval depuis ta première journée. J'aimerais bien être présente pour voir ta réaction mais j'ai encore beaucoup bouleau jusqu'à tard le soir donc tu va devoir manger toute seule.
Bisou ma chérie, maman t'aime"
Je jettes la lettre sur la table de la cuisine. Ça ne fait pas changement de tout les jours.. Je me décida à manger mon petit déjeuner tranquillement pas certaine de vouloir voir ce fameux cadeau. Max me regardais d'un air suppliant. Je lui donna mon dernier morceau de bacon puis mis mon assiette dans le lavabo. Marchant jusqu'à ma chambre, je pris mon habit de cavalière et m'habilla rapidement puis appelais un taxi qui vins me chercher en quelques minutes.
Désormais, je me trouvais devant les écuries. Je respirais à fond et allais entrée quand un palefrenier que je ne connaissait pas vins me taper sur l'épaule.
-C'est bien toi, Sacha?
Je fus surprise et ne parla pas pendant plusieurs secondes. Je secouais ma tête et répondit incertaine.
-Oui..?
-Et bien, tu n'es pas au bonne endroit! La directrice ma prévenue que quelqu'un t'avait acheté un cadeau et ma demander de t'y emmener.
Il me fit signe de le suivre.
-Suis-moi, ton cadeau ce trouve dans une autre aile des écuries.
Je le suivit méfiante. Le palefrenier entra dans les écuries flattant au passage toute les têtes qui sortait pour le saluer puis les box devenais soudainement de grande taille. Plus de luxe on dirait. Je souris tout en pensant ça. Le palefrenier s'arrêta et en pointant l'un des box au loin.
-Il se trouve là-bas, je te souhaite de faire une bonne connaissance.
Il me salua et parti aussi vite qu'il ne m'était apparue. Je clignais des yeux. Bizarre ce type.. J'haussais les épaules puis tourna mon regard vers le box qu'il m'avait indiqué. Je m'approche à pas lent prenant mon temps et anticipant ce qui pourrait arrivée. Désormais devant la porte de la stalle, je vis une plaque en or et me pencha pour la lire. Les lettres était fraichement gravées et formais un nom...Dakine. Je releva la tête et regardais, curieuse à l'intérieur du box. Je ne vis qu'une paire de fesses me faisant face. Je ris à cette vue et le jeune étalon se trouvant dans le box se tourna vivement la tête vers moi, surpris. Il s'empressa vivement de se retourner, content d'avoir de la visite. Il approcha ça tête et me donna un coup de boule sur l'épaule demandant des caresses. Je le flattais en souriant. Ça ce voit que c'est un jeune qui ne connaît pas encore ça force.. Je vis soudain quelque chose briller du coin de l'œil. C'était une clé attacher avec une petite note. Je détache la clé de la grille et ouvrit le papier.
"Bonjour Sasha, Je te présente Dakine, ton cadeau. C'est un jeune étalon de 6 ans de race kwpn. Ta mère a pensée que tu te sentirais moins seule avec ce petite gaillard. Je t'es enlevée ta demi-pension car tu auras beaucoup de travail à faire avec lui. Tu verra en temps et lieu.
Je te souhaite une bonne journée avec lui"
Je mis la clé ainsi que la note dans ma poche. Il me semble plutôt affectueux. C'étais bon signe. Je reculais et le regarda de loin pour avoir une idée de son caractère. Dakine leva la tête les oreilles dresser vers moi l'air curieux tout en poussant sur la porte avec son poitrail. Voyant que je ne bougeais pas, il commença à tourner en rond dans le box et s'arrêtait de nouveau devant moi. Il recommença son petit manège jusqu'à ce que je m'approcha de la stalle. Il s'approchait de nouveau vers moi et huma mes cheveux. Je poussa doucement ça tête et lui donna une caresse. Je devrais le sortir pour voir comment il se comporte et mieux le connaître.
-Tu me semble être un petit énergique toi et si on te faisait un petit brin de toilette avant de sortir faire connaissance?
En réponse, il avança et commençait à frotter ça tête contre mon épaule. Je poussa ça tête alezan tout en riant.
-Je ne suis pas un grattoir, chérie.
Je partie vers la sellerie n'ayant aucun effets pour panser Dakine. Au paravant, je n'avait pas à m'inquiéter de ce genre de chose étant donné que je m'occupais d'un cheval appartenant au Haras mais je vais dès ce soir tout acheter pour mon nouveau compagnon. Je regarde autour de moi et vis plusieurs boitier. Surement les effets des autres propriétaires.. Chaque boitier ce trouvais tous en face d'un casier personnel dont chaque cavalier déposait leurs effets personnels. Tout les casiers avait une petite plaque avec leur nom inscrit dessus. Je m'approchais et vis "Sasha" sur l'une des portes. Chouette! Je pourrais laissée mes choses ici au lieux de toujours les apporter. Sachant que le casier était vide je me dirigea directement vers ma boite. Je mis un genou à terre et fouillais dans ma poche pour en sortir la clé que j'avais découvert plutôt avec la note. Je rentra la clé dans la serrure qui s'ouvrit. Il y avait tout pour panser. Je pris tout ce qui pourrais m'aider pour le panser puis le referma à clé.
Donc, je revins auprès de Dakine les bras charger. Le jeune gaillard me regardais de loin observant les aller et retour des autres propriétaires avec intérêt. Quand je fus arrivée devant lui, je déposais le matériel au sol et lui donna une caresse sur son front. Dakine tournais la tête vers moi et en demanda plus.
-Commençons par te sortir d'ici.
Je pris le licol des écuries qui ce trouvait à ma droite. Quand je tournais la tête l'alezan tournais la tête vers moi et commença à jouer dans mes cheveux avec ça bouche. Je ris et le repoussa.
-Laisse-moi un peut mon gros!
Après que le jeune étalon mut lâcher, j'ouvris la porte. Dès que je fut à l'intérieur, il se montra amicale et vint à ma rencontre me bousculant un peux à cause de son énergie débordant. Je lui tint le poitrail et dit
-Doucement mon grand! Tu ne voudrais pas écraser ta nouvelle propriétaire, non?
Il recula et frottait à nouveau ça tête contre mon épaule. Je reculais l'interrompant dans ça démangeaisons puis lui présenta le licol au bout de son nez pour qu'il le sente puis je le monta progressivement le long de ça tête. Quand il fut en place, je pus le boucler. Je lui tapota le coup tout en le félicitant. Doucement, je le sortie du box et l'attacha sur la grille pour pouvoir commencer à le panser. Mais avant je vais faire une petit test. Je commençais à toucher ces membres pour ne pas avoir de surprise comme la jument dont j'ai eu la demi-pension. Elle n'aimait pas que nous la touchons au jambe mais cette grosse masse adore que je le touche on dirait. Pour confirmer ce que je pensais l'étalon me donna volontiers son membre s'avourant le petit massage que je lui faisais en même temps puis je passa vers le fessier, le dos, le cou ainsi que la tête. Le jeune mâle semblait content de toute cette attention et des caresses que je lui procurais.
-Et bien, tu aimes bien que nous prenons soins de toi!
Je me pencha et pris l'étrille molle. Je commençait à faire des mouvements circulaires quand il tourna la tête pour me sentir doucement le dos puis sentit l'une de mes poches qui contenait des friandises. Je le regardais du coin de l'œil avec un sourire en coin. Il semblerait aussi qu'il soit gourmand ce petit gars!
-Pas maintenant mon beau! Tu en auras un quand j'aurai fini.
Après quelques minutes, je finis avec l'étrille et pris le bouchon. Je regardais ça robe mais qui semblait propre et presque sans poussière donc je la laissa tombée au sol pour prendre la brosse douce pour déloger les derniers résidus de poussière de son poils puis changea de nouveau de matériel pour une brosse à crin. Je commençais par son toupet et il ne me rendait pas la tache si facile que ça! Il n'arrêtait pas de bouger pour essayer de ce frotter contre moi.
-Arrête de bouger gros bêta! Je ne serais pas capable de te brosser si tu fais ça!
Je ris tout en accomplissant ma tâche puis quand la crinière et la queue fut démaillés je pris des élastiques et fit des tresses de compétitions. Je reculait pour l'admirer. Il tourna la tête vers moi. Mignon comme tout!
Après que j'eus fini ça, je pris le cure pieds et comme le dit le nom. Je cura les sabots du petit gaillard. Il gigotait parce qu'il ne tenait plus en place.
-Attend mon beau! Juste quelques minutes et j'aurais fini.
Quand j'eus fini, je pris la graisse et graissa l'intérieur et l'extérieur des sabots qui devinrent d'un noir luisant. Satisfaite, je reculais et plaça l'une de mes mèches rebelle derrière mon oreille et fouilla dans ma poche.
-Tien mon gros, je te l'avais promis!
J'en sortie une friandise qui le manga d'un air gourmand. Je ris puis lui tapota l'encolure. Je pris mon matériel au sol et revins à la sellerie pour tout déposer mes choses dans le boitier. Je pris au passage une longe de travail, un caveçon ainsi qu'une chambrière pour m'aider à la longer. Ça serais un bon moyen de savoir ce qu'il sait faire. Me suis-je dit.
En revenant au box, le jeune Dakine tira sur ça longe quand il me vit arrivée essayant de s'approcher de moi. Je souris et approchais ma main de ça tête pour lui montrer que j'étais près de lui tout en déposant la chambrière. Je mis ensuite la longe de travail sur mon épaule et lui présenta le caveçon. Il le renifla mais il était plus intéresser par ma main qui le tenais qu'au caleçon. Il frotta ses naseaux contre ma main demandant des caresses. Je fis comme si de rien était et commença à l'installer par-dessus le licol. Ne le connaissant pas assez mieux vaux un cheval bien attacher qu'un cheval en cavale! Quand il fut bien attacher, j'accrochais la longe à l'un des anneaux. Je gardais la longe en main et enleva le licol. Une fois que ce fut fait, je le laissais sur la barre à ma droite pour le reprendre plus tard. Dakine désormais bien préparé commençait à s'agiter d'impatience en tapant de sabot énergiquement.
-Wow! Tout doux mon beau.
Je parlais d'une voix calme mais ferme pour qu'il m'écouter. Il dressa les oreilles vers moi mais ne se calmait pas. Je répéta ce que je dis plusieurs fois de suite. Petit à petit il se calme comprenant ce que je voulais. Je le récompensa d'une caresse puis pris ma chambrière pour nous diriger ensuite vers le rond de long avec un Dakine énergique qui essayait de me dépasser. Je m'arrêtais à chaque fois qu'il me dépassait pour le remettre à ça place. Je supposa que c'était une vieille habitude que ces anciens propriétaires n'avait probablement pas corriger mais je vais vite y remédier!
Voilà! Mon "petit" résumé pour partir une petite histoire avec mon gros loulou
Je ne pourrais pas faire de résumer avant les 20h parce que je vais faire ma première course de l'année. Le 75 km à relais.
maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero)
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Mar 21 Avr - 13:13
Haha ok bon courage ! Et effectivement, c'était un long résumé
Et j'ai adoré ta phrase!
Loli-pop a écrit:
mais il était plus intéresser par ma main qui le tenais qu'au caleçon
hahaha
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Mar 20 Oct - 1:48
♦ 19.10.2015 ♦
Retrouvailles.
Comment allais-je me faire pardonner auprès de mon petit kwpn adoré, qui avait croisé ma route il y a de cela 1 an maintenant ? De gros problèmes personnels m'avaient malheureusement contrainte à quitter le Haras et à briser ce contrat demi-pension que j'avais établis avec Dakine. Aujourd'hui était un jour assez spécial, puisque j'allais enfin retrouver ce haras que j'affectionnais tant. De plus, j'avais eu la joie d'apprendre que Dakine était toujours au club, ce qui voulait dire que nous pourrions reprendre notre chemin là où il s'était arrêté. C'est donc toute penaude que je me rendis au box de Dakine, ce cheval qui avait tant marqué mes souvenirs depuis que nos chemins s'étaient croisés. A mon arrivée, l'alezan grignotait son foin mais lorsqu'il se rendit compte d'une présence à la porte de son boxe l'étalon s'avança machinalement vers la porte.
- Bonjour Dakine, je suis tellement contente de te retrouver après ce temps.
L'étalon se contenta de me renifler le visage et de frotter sa tête contre moi. Je ne savais pas s'il m'avait reconnu, mais ce contact me fit chaud au coeur. Je sortis une carotte de ma poche et l'offra en guise de pardon à ce brave cheval que je n'aurais jamais dû abandonner de la sorte. Je me sentais lâche pour le coup, mais j'avais la ferme intention de réparer cette grossière erreur. Je pénétra dans le boxe et octroya au KWPN une longue séance de papouilles, de gratouilles et de massages. Etant de nature très pot de colle, celui-ci ne me montra que des signes de contentement quant à ce temps que je lui accorda. Malheureusement, il était temps pour moi d'aller signer le formulaire de contrat de DP et de rentrer. Je déposa donc un bisous sur le bout du nez de l'étalon et lui promit de revenir très vite.
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Mer 21 Oct - 21:10
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Dim 28 Fév - 16:27
~Le retour~ Pansage Le 28.02.2016
Voilà bientôt plus de 6 mois que je n'étais pas revenu au centre équestre. Mais aujourd'hui, j'avais décider d'y retourner. Mon père m'avait toujours réserver Dakine, le magnifique étalon KWPN que j'avais monter quelque mois auparavant. Je me dirige donc vers le centre équestre avec mon père pour mon cours de 10h. Je prend mes affaires dans la voiture et je me dirige vers le box de Dakine. Je pose mes affaires à côté de son box. Coucou mon beau! Comment ça va depuis le temps? Je prend mon licol et je l'attache dehors. Je lui caressa l'encolure, et celui-ci vint me renifler la joue. Je prit mon étrille et je brossa l'étalon de façon énergique, en rond circulaire sur les parties charnues de son corps. Je décolle les morceaux de terre et de poussière qui se sont glissés dans le beau pelage de Dakine. Je décolla également les nombreux poils morts que l'étalon perdait en ce temps d'hiver. Je prit ensuite mon bouchon et je vint lui passer sur le chanfrein et les sabots. Je lui cura les pieds et je lui démêla les crins, pleins de paille.
Je partit dans les casiers pour chercher mon chariot. Je le trimballa jusqu'à Dakine et je le posa juste à côté de lui. Je m'approcha de lui pour lui faire des câlins. Comment cet étalon pouvait me pardonner après l'horrible trahison que je lui avais infliger? Je l'aimais bien ce cheval quand même. Mais je fut stoppée dans mon élan par mon père, qui, comme d'habitude, était très à cheval sur l'heure. Apo', dans 10 minutes dans le manège, dépêche-toi! Oui papa, c'est bon! Oh la la, mon père, qu'est-ce qu'il pouvait être fatiguant des fois... Bon, il fallait toutefois seller Dakine! Je n'allais quand même pas monter à cru! D'autant plus que mes parents m'avait offert un nouvel ensemble noir, à l'occasion de mon retour au haras. Je prit donc mon tapis et le plaça sur l'étalon, qui ne bougea pas. Je mit l'amortisseur et la selle, puis je dégarota. J'essaya de mettre son filet à Dakine, mais il ne voulait définitivement pas ouvrir la bouche. Je dût donc passer mon doigt à l'arrière de sa bouche. Je réussis après une quinzaine d'essai à lui mettre son filet. Je lui attacha sa muserolle et la sous-gorge. Je passa le gogue dans la sangle, puis j'attacha la sangle au premier trou. Je préfère ressangler dans le manège. Je mit ma bombe et mes gants, puis je partit vite avec Dakine au manège, ou sinon j'allais me prendre une bonne raclée!
« Parfois dans la vie, il faut apprendre à reculer pour mieux avancer, et aujourd'hui, c'est ce que j'avais fait. Après plusieurs arrangements avec les directeurs du Haras de Pado, j'avais vendu Treasure au club et Wolverhampton partait chez Whappa, sachant qu'ils y seraient très bien traités, et j'avais fait l'acquisition d'un merveilleux étalon KWPN qui me permettrait d'améliorer mes connaissances du milieu d'équitation classique. C’est donc la tête en paix que je me dirigeais vers les écuries ce matin-là. Je devais m’occuper de déplacer Treasure vers son nouvel environnement au club, et ramener Dakine avec moi. Il était donc très tôt lorsque je déboulai au Haras en ce mardi matin. C’était mon jour de congé au travail, donc toutes ces décisions avaient été prises justes à temps. Après être passée par le bureau du directeur accompagné de Whappa pour finaliser le transfert des papiers, je me dirigeais vers les écuries du club, les papiers de Dakine dans la poche arrière de mon jeans.
Sourire aux lèvres, je trouvai rapidement le nouveau box de Treasure, celui-ci m’avait été bien indiqué par Rouxine. Je mis donc de la paille fraîche dans le box, une portion de foin, sa ration d’avoine et je filai la chercher, pour l’installer dans son nouvel environnement. Elle ne manquerait de rien ici, amour et tendresse coulaient à flot. Puis je filai vers les écuries fer 4 et + afin de préparer l’arrivée de Dakine. J’y trouvai Whappa qui s’affairait à ramasser les affaires de Wolverhampton. Cette dernière me lança un immense sourire lorsqu’elle passa devant moi, Wolverhampton sur les talons. Je paillai le box rapidement avant de préparer foin et eau propre. Et me voilà repartie pour les écuries du club pour aller chercher ma nouvelle acquisition.
J’atterris devant le box d’un magnifique étalon bai foncé. Sa liste blanche débordait sur ses naseaux et donnait l’impression que Dakine souriait. Je m’attardai une petite minute, accoudai à la porte de son box, avant d’attirer son attention avec un petit sifflement. Le grand KWPN releva sa magnifique tête dans ma direction et vint à ma rencontre. On m’avait dit de lui qu’il débordait d’affection vers les êtres humains, et je le constatais dès l’instant où il fourra son nez dans le creux de ma main, à la recherche d’une friandise. Je caressai son chanfrein blanc alors qu’il mangeait une carotte que j’avais apportée à son intention. Un licol semi-cuir semi-nylon était accroché à la devanture de son box et son nom était inscrit sur un joli ornement plaqué or. Je lui enfilai rapidement, j’y nouai une longe et, Dak’ sur les talons, nous nous dirigeâmes vers sa nouvelle aire de vie.
Une fois aux écuries, je passai devant son nouveau box pour me diriger directement vers l’aire de pansage. Pour bien apprendre à se connaître, j’avais l’intention de faire une petite séance de travail au sol avant tout. Et pourquoi ne pas commencer aujourd’hui! Je l’attachai aux anneaux de son licol, avant de filer vers la sellerie cherché un peu d’équipement. J’avais prévue faire une petite séance de longe avec des barres au sol, histoire de voir ses aptitudes pour l’obstacle. Je revins donc les bras chargés d’équipement divers ; caveçon, longe, bac de pansage et protection pour les membres de monsieur.
J’entamai un pansage en profondeur avec une étrille en caoutchouc. Alors que je passais la brosse dans son encolure et sur ses épaules, le beau KWPN ne s’empêchait pas de fouiller dans les jeans de mon jeans à la recherche d’autres friandises. Je souris, heureuse. Mis à part Hidalgo, c’était le premier cheval affectueux que je possédais. Considérant qu’Ima Bonus est une vraie teigne, ce cheval c’est le bonheur absolu. Je lui caressai le chanfrein, avant de retourner à ma tâche, soit le rendre le plus beau possible. Je le pansai rapidement, enchaînant étrille, bouche et brosse douce. Lorsque vint le temps de démêler ses crins, je restai surprise devant sa crinière.
Cette dernière était … très courte! Elle était bien taillée pour pouvoir faire de jolis pions, ce qui donnait un style plutôt … classique au cheval! Je souris et passai rapidement le peigne dans le peu de crins qu’il y avait. Je peignai ensuite sa queue, cette dernière était très fournie et longue. Je pris mon temps, puis vint le temps de lui curer les pieds, ce que je fis très efficacement. Je roulai des bandes de polo rapidement autour de ses quatre membres, installai des cloches neuves autour de ses couronnes, je lui enfilai le caveçon et nous voilà partis en direction de la carrière »
« De retour de la carrière, je crois que j’étais aussi essoufflée que l’étalon bai. J’entrai dans l’écurie d’un pas lent, Dakine sur les talons, son nez pas très loin de mes poches. Nous nous retrouvâmes à l’aire de pansage dans un temps qui me parut une éternité. Je lui retirai rapidement le caveçon avant de lui enfiler son licol. Je ne pris même pas la peine de l’attacher, voyant ce dernier bailler à pleine bouche. Je souris, avant de me pencher pour lui retirer bandes et cloches rapidement. J’attrapai la longe qui pendait sous son licol et Dak’ me suivit jusqu’à son nouveau box, où il se roula joyeusement dans la paille fraîche. Il bût à grandes gorgées l’eau fraîche de son seau, avant de commencer à manger tranquillement. Je filai remplir le seau d’eau à nouveau, avant de lui remettre dans son box, puis je filai, non sans une dernière caresse sur son chanfrein blanc. »
Whappa
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Mar 12 Juil - 21:15
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Sam 8 Oct - 18:15
Enfin de retour // Dakine
Durant l'été, j'eus l'occasion de quitter mon pays adoré pour poursuivre mes rêves dans le monde des rodéos. Sans attendre, j'avais prise une décision avant même de me demander ce que je ferais de mes chevaux au Haras de Pado durant cette période. Heureusement, les propriétaires eurent l'amabilité de s'en occuper et de les sortir en prairie pour moi durant mon absence. C'est donc le sourire fendu jusqu'aux oreilles que je déposai mes valises dans la voiture cette journée là. L'air frais d'octobre soufflait dans mes cheveux alors que, vitre baissée, je roulais jusqu'au Haras. J'avais si hâte de retrouver mes chevaux, surtout que durant mon absence j'avais fait l'acquisition d'un étalon KWPN. On me l'avait proposé à un prix si faible qu'il me fût impossible de refuser. En plus, je pourrai évoluer avec lui, l'équitation classique étant loin d'être ma force. Perdue dans mes pensées, je me garai tout naturellement dans l'allée de Pado, avant de descendre de la voiture et prendre une grande respiration. L'air frais de la campagne m'avait manqué, l'ambiance calme et sereine du Haras aussi, c'est tout à fait différent du brouhaha d'un rodéo!
Je m'engageai tranquillement dans l'écurie menant aux écuries de propriétaire. Adjacent cette écurie, il y avait une allée pour les propriétaires avec un fer 3 et 4, c'est par-là que mon coeur me menait. Je savais que le box d'Hidalgo et de Bonus, sa fille, s'y trouvaient, il ne restait qu'à déterminer si Dakine y était aussi maintenant. Lorsque j'entrai, l'odeur des écuries me monta au nez, et une panoplie de souvenirs et de beaux moments me passèrent en revue. Je souris lorsque je passai devant le box vide d'Hidalgo et de sa fille. Les plaques de box y étaient encore, les chevaux devaient être dehors. Puis je passai devant un box face aux deux miens, où il y était écrit Dakine. Je souris, attrapai le licol et la longe qui y était posé et je filai directement vers les paddocks pour chercher mon nouveau partenaire. La première chose que j’aperçus à ma sortie fût une longue crinière blonde qui flottait dans la brise d'automne. Je sifflai doucement et le palomino leva la tête. Il me reconnût, bien sûr, car il vint à ma rencontrer quémander une friandise, que je lui offris avec plaisir. Puis rapidement, il se retourne et fila vers le fond de son paddock, l'air heureux. Je souris, et continuai mon chemin. Comme nous étions en octobre, Bonus devait être à l'hippodrome pour son entraînement de cheval de course, car je ne la voyais nulle part. Cependant, je vis une magnifique tête brune avec une large liste blanche. Je souris, ce devait être Dakine.
On me l'avait bien décrit, mais on ne m'avait pas dit qu'il paraissait aussi majestueux. Le bai trottait le long de la barrière de son paddock, queue relevée et naseaux dilatés, il était absolument sublime. Je m'accoudai sur la barrière et je le regardai faire son manège quelques minutes. Puis, il m’aperçut. Il s'arrêta en plein centre de son paddock, je le vis presque pencher la tête d'un côté, et il vint vers moi en trottant. Je plaçai ma paume au niveau de son chanfrein et il s'y posa pour que je le gratte. Ce que je fis, sans me faire prier. Je le caressai quelques minutes avant de me diriger vers la porte. Dak' me suivit calant sa cadence au rythme de mon pas, longeant la clôture pour que je puisse l'attraper. Une fois la barrière ouverte, je lui enfilai son licol, vérifiai que la longe y était solidement attachée, puis nous quittâmes les paddocks en direction de l'écurie. Une fois rentrés, je ne me dirigeai pas vers son box, mais plutôt vers l'aire de pansage.
Aujourd'hui, nous allons faire connaissance mon beau, lançai-je à l'étalon foncé. Je le plaçai au centre de l'aire de pansage, avant d'attraper les deux chaînes d'attaches et de les fixer aux montants de son licol. Je retirai la longe pour qu'il ne se la prenne pas dans les antérieurs, puis je filai chercher un bac de pansage. À mon retour, qui fût rapide, Dakine n'avait pas bouger d'un poil, mais son oeil se fît plus pétillant lorsqu'il m’aperçut. Alors, il parait que tu es un vrai pot de colle? Tu sais, j'avais un peu remarqué lorsque je suis arrivé au paddock, dis-je au cheval tout en commençant à l'étriller. Il ne bougeait pas, mais sans cesse il tournait sa belle tête blanche dans ma direction, fouillant de son nez mes poches. Je rigolai une fois ou deux, avant de le réprimander lorsqu'il essaya de nouveau. Non mais, franchement! lançai-je d'un ton doux, mais ferme. Dak' remit sa tête bien droite et après que j'eus terminé l'étrille et qu'il fût tranquille, je lui offris une récompense. Évidemment, il ne se fît pas prier et la pris avec plaisir. Je passai à la seconde brosse, la dure, que je passai rapidement pour retirer tous ces poils morts que j'avais fait remonter sur sa belle robe avec l'étrille. J'enchaînai ensuite avec la brosse douce, non sans récompenser Dakine au passage.
L'étalon semblait heureux, paisible. Il était absolument à croquer. J'avais hâte de le monter, bientôt, me promis-je. Pour l'instant, on fait connaissance. Je souris au cheval alors qu'il se léchait les lèvres, celles-ci étaient pleines de bave à cause de la pomme que je venais de lui donner. Après avoir bien panser sa robe, je m'attaquai à démêler ses crins, puis lui curer les sabots. Je m'exécutai rapidement. Dakine était sage comme une image, mais il ne cessait tout de même d'essayer d'attraper les friandises que j'avais dans les poches lorsque ces dernières se trouvaient à porter de nez. Je le grondai quelques fois doucement, puis je terminai l'opération pansage. Je le détachai, remis une longe à son licol et je le remis au paddock. À bientôt mon beau, la prochaine fois promis, nous allons travailler. Je lui soufflai un baiser avant de retourner à mes valises, à la maison.