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Jeu 25 Avr - 11:39
Chemins de balade


Chevaux du domaine d'Arya.
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Jeu 25 Avr - 17:04
Utopie | Balade en main

Cela faisait plusieurs mois que j'avais acheté Utopie et que je l'avais remise au travail. La jument avait des progrès à faire, mais elle était pleine de bonne volonté, et même si tout n'était pas toujours rose, elle commençait à comprendre les bases de la monte et elle s'était remusclée. Un tout autre projet attendait cependant la jument tachetée en ce matin nuageux: une balade en main.
Je brossais la robe de la jument avec application, car j'aimais que mes compagnons quadrupèdes soient propres et soignés en toute occasion. De son côté, Utopie profitait du massage et se tenait parfaitement calme. Lorsque j'eus fini, je détachai la Knabstrup pour la mener vers les chemins de balade.

Utopie me suivit docilement, et remua doucement les oreilles. Lorsque nous arrivions au croisement des chemins de balade, elle prêta un peu plus d'attention à son entourage. Elle portait sa tête haute, pour avoir une meilleur vision du décor, et semblait plus alerte, plus vivace. Je souhaitais jauger les réactions de la jument en extérieur, c'est pourquoi je m'aventurai sur un chemin qui ne s'éloignait pas trop du haras, au cas où un problème survienne. C'était un joli petit chemin qui traversait les bois, pour ensuite longer des champs. Le terrain y était plat et largement praticable, ce qui serait bien plus confortable pour moi.
Nous marchâmes côte à côte pendant la petite portion boisée du chemin, et nous croisâmes un cavalier sur un petit cheval gris. Utopie se montrait très attentive à la nature qui l'entourait, mais ne semblait pas angoissée par celle-ci. Les bruits des chants des oiseaux ne lui faisaient pas peur, elle les écoutait calmement avec des mouvements d'oreilles réguliers. Un coup de vent soudain la fit s'arrêter quelques secondes. Elle ne fut cependant pas difficile à calmer et nous pûmes reprendre notre marche rapidement. Elle trébucha une fois sur une branche, mais se rattrapa. Aucun autre incident ne se produisit durant cette partie de la balade, j'en conclus donc qu'Utopie n'était globalement pas peureuse.

Nous arrivâmes à la deuxième portion du chemin: celle qui longe un champ. Là, je constatai avec joie qu'une partie des nuages avait été balayée par le vent, donnant lieu à de jolies éclaircies. Utopie semblait également ravie, et elle marcha avec plus d'entrain qu'auparavant. Sur une ligne droite, je décidai de la faire trotter un peu. Je me mis à courir, et Utopie s'empressa de trottiner derrière moi, contente de pouvoir se dégourdir un peu les jambes. Cependant, comme je n'avais pas beaucoup de souffle, nous dûmes arrêter de courir assez rapidement. Je remarquai alors qu'Utopie semblait faire de l’œil depuis un certain temps aux touffes d'herbe grasses qui bordaient le chemin. Je lui accordai une pause dans un coin ensoleillé, et la laissai brouter pendant quelques minutes en profitant du beau temps. Quand fut venu le temps de reprendre notre marche, j'eus beaucoup de peine à l'arracher de son coin d'herbe. Utopie bouda un peu, et tint sa tête un peu plus basse que d'habitude. Je me fis pardonner de quelques caresses, mais refusai à la tachetée de retourner brouter. Bientôt, le haras fut en vue, et nous avions passé quarante-cinq minutes dehors.

J'emmenai Utopie au domaine pour un court pansage qui, honnêtement, ne servait qu'à vérifier que la jument n'ait pas coincé un caillou sous son sabot ou autre petit incident fâcheux qui pourrait causer une blessure. Lorsque j'eus fini, j'accompagnai la tacheté jusque dans son paddock où elle passerait le reste de la journée.
Misspalikoa
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Jeu 25 Avr - 20:24
Super résumé (:

+2 en confiance
+1 en soins
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Jeu 2 Mai - 17:44
Balade collective | Nathalie et Marquise ; Mad et Utopie ; Julie et Naïdy

Objectif : sortir trois chevaux en balade en même temps


Cela faisait un moment que je voulais sortir Utopie en balade montée, mais comme elle était encore verte je n’osais pas l’emmener toute seule, et ce malgré la sérénité qu’elle avait présentée lors de la balade en main. J’en avais parlé à Nathalie, la cavalière qui sortait régulièrement Marquise en concours, et elle avait accepté de m’accompagner avec ladite jument. Une autre cavalière, nommée Julie, que j’avais déjà croisée à plusieurs reprises dans les écuries avait entendu notre conversation et désirait participer. Elle ne partait pas souvent en balade car sa demi-pension était imprévisible et peureuse en extérieur, par conséquent elle ne connaissait pas les chemins et avait risquait de se perdre toute seule. Je lui proposais de monter Naïdy, que je savais calme et docile. Cela ferait une sortie collective pour toute ma cavalerie.

Nous nous retrouvions donc dans mon domaine, à 9 heures tapantes. J’étais arrivée une heure plus tôt pour nourrir mes protégés et faire les box. Nathalie m’avait aidée à faire les cuirs et ranger la sellerie au début de la semaine, tout était donc parfaitement dans l’ordre. Les filles ne tardèrent pas à arriver. Nathalie se dirigea directement vers le box de Marquise, tandis que je montrais la petite écurie à Julie, lui expliquant où elle pourrait trouver la selle de Naïdy, en finissant par l’emplacement de son box. Je lui demandai de le sortir du box et de m’attendre, en précisant l’emplacement où son licol était accroché. J’entrais dans un des box voisins, celui d’Utopie, et lui enfilais son licol en vitesse pour rejoindre Julie. Celle-ci m’attendais déjà sagement dans l’allée, tenant Naïdy. Je lui demandais de me suivre et me dirigeais vers l’aire d’attache. J’attachais Utopie à côté de Marquise, que Nathalie était déjà en train de brosser, et Julie attacha Naïdy à côté d’Utopie, en maintenant une distance raisonnable. La cavalière avait apporté ses propres brosses et ne perdait pas de temps à commencer le pansage. Je me mis, moi aussi à brosser Utopie qui ne manquait décidément pas une occasion de se salir ! Je mettais toute mon énergie à la rendre la plus propre possible en un temps record, sous son regard amusé. Je me demandais parfois si la jument faisait exprès. Lorsque je vis mes voisines seller leur monture, je fus bien obligée d’abandonner cette persistante tache ocre sur la cuisse de la knabstrup, et je partis chercher son tapis, sa selle et son filet. Je sellais rapidement la jument, et mis ma bombe ainsi que mes bottes d’équitation. Nous détachâmes toutes les trois nos montures, et nous dirigeâmes ensemble vers les chemins de balade.


Julie fut la première à se mettre en selle au montoir, après une rapide vérification de ma part. Elle s’écarta et arrêta Naïdy un peu plus loin, le temps de régler ses étriers. Nathalie fut la suivante à grimper sur le dos de sa monture, et je fus la dernière me mettre en selle. Nous décidâmes de nous mettre en file indienne. Marquise, qui avait de grandes foulées et un pied sûr, devait passer en première. Utopie, qui n’était pas habituée à ce genre de sortie, se placerait en deuxième de façon à être encadrée par Marquise devant et Naïdy derrière, en cas de pépin. Et comme le gris clair était le plus petit de la troupe, il était logique qu’il soit le dernier. Nathalie savait quel chemin nous allions emprunter, nous nous étions mises d’accord sur un itinéraire en plein milieu des bois, qui nous permettrait de trotter et de galoper mais qui ne durerait pas plus qu’une heure et demi, car la Knabstrup n’était pas encore très endurante. Nous nous aventurions donc dans les bois, selon l’ordre établi.

Dès le début je gardais mes rênes ajustées sans trop embêter ma monture dans la bouche. Utopie marchait dynamiquement et semblait attentive à son entourage. Devant nous, Marquise avait un pas calme et mesuré, et je pouvais entendre le rythme plus rapide des foulées de Naïdy derrière moi. Nous commencions à nous engouffrer dans les bois, sur un sentier bien entretenu mais plutôt étroit. Pour l’instant la tachetée n’avait présenté aucun signe de peur, que ce soit vis-à-vis des chants des oiseaux ou d’une quelconque ombre. Elle se tenait simplement à l’écoute, peut-être plus tendue que d’habitude. Je la caressais régulièrement, profitant en même temps de l’air frais des bois. Après une petite dizaine de minutes à marcher ainsi, Nathalie proposa de prendre le trot. Nous acceptâmes, et partîmes à l’allure désirée. Nous commencions par adopter un petit trot, puis nous accélérions jusqu’à un trot de travail. Utopie semblait très joyeuse de pouvoir ainsi traverser les bois, son allure se faisait plus bondissante. Je restais vigilante à ce qu’elle ne m’embarque pas, mais il faut dire que je partageais son enthousiasme. Cela faisait longtemps que je n’étais pas sortie en balade et l’allure rapide de ma jument me procurait une sensation de liberté de bonheur intense.

La forêt se faisait plus touffue, et nous dûmes passer sous quelques branches basses. J’étais désavantagée par rapport aux autres : ma jument était la plus grande et la moins expérimentée. Toutefois il fallait relativiser : le gabarit de la tachetée restait peu imposant et je n’étais pas non plus contrainte à me coucher sur ma selle pour passer en-dessous des branches. Je fus soulagée en constatant qu’Utopie n’était pas du tout perturbée par cet obstacle imprévu. Cela ne semblait que renforcer sa joie et je devais maintenant faire attention à préserver les distances de sécurité avec Marquise, qui conservait un trot régulier. Nous rencontrions également de légères pentes, qui n’étaient pas assez abruptes pour justifier une transition au pas et que nous parcourions donc au trot. Je constatais que ma jument commençait à fatiguer, alors je demandai à mes compagnes de balade une transition au pas, à laquelle personne ne vit d’inconvénient.

Utopie soufflait fort, et je la flattais pour l’encourager. Elle était partie un peu vite et s’était donc rapidement épuisée. Je la laissais tranquillement reprendre son souffle, lui laissant même un peu plus de rênes. Quelques minutes plus tard, les pentes devenaient plus escarpées. Je me mettais en équilibre dans les montées pour aider la jument, et l’empêchais de trottiner. Dans les descentes, je reportais mon poids sur l’arrière-main. Plusieurs fois, la Knabstrup n’osait pas s’engager derrière l’alezane, qui semblait franchir toutes les difficultés de la balade avec aisance. Je devais insister avec mes aides et l’encourager avec ma voix, parfois laisser Naïdy passer devant pour qu’elle le suive. Une descente escarpée, en particulier, nous posa problèmes, et nous étions restées bloquées cinq minutes. Cependant Naïdy semblait être un bon tuteur, et ce fut grâce à lui que ma jument accepta de s’engager. Elle se débrouilla extrêmement bien, à ma grande surprise, choisissant soigneusement où mettre les pieds et contrôlant à merveille son équilibre. Lorsque nous étions arrivées en bas, je la félicitais bien fort, elle s’était vraiment révélée sur cette difficulté ! Nous reprîmes notre progression sur le sentier, qui s’aplatissait régulièrement.

Quelques minutes plus tard nous repartîmes au trot. Utopie se précipita moins qu’au début de la balade, sans doute déjà un peu fatiguée. La forêt devint moins dense, de hauts sapins remplaçaient les chênes couverts de lierre. Par endroits le sol était tapissé de fleurs violacées. Je profitais du spectacle, respirant l’air parfumé à pleins poumons. Devant moi Marquise trottait sagement et je vis Nathalie tourner la tête à plusieurs reprises. Nous arrivâmes bientôt à un croisement. Nathalie et moi savions qu’il fallait tourner à gauche, et je le signalais à ma voisine de derrière afin qu’elle ne soit pas surprise. Julie avait un grand sourire collé au visage, et Naïdy trottait avec gaieté, les yeux pétillants. Cette sortie faisait du bien à tout le monde ! Après le tournant, le terrain devint d’encore meilleure qualité, et nous décidâmes de galoper quelques temps. Je plaçais mes aides et demandai énergiquement l’allure désirée à la tachetée. Utopie ne se fit pas prier, malgré son manque d’endurance. Elle partit sur le mauvais pied, les départs au galop étaient encore à revoir avec elle. Mais je décidais de ne pas m’acharner, j’aurais tout le loisir de travailler ce point dans la carrière. Marquise partit dans un galop assez soutenu, du fait de sa large amplitude de foulée. Brave, Utopie ne se laissait pas distancer et je me mis en équilibre pour la soulager. Je jetai un rapide coup d’œil à l’arrière, et je constatai que Naïdy s’accommodait parfaitement à ce rythme, content de pouvoir dépenser son trop-plein d’énergie.

Je sentais que l’effort était un peu dur pour la Knabstrup, et je demandais à mes amies de repasser au trot, ce que nous fîmes. Je flattais l’encolure de la jument ; elle était toute en sueur. A ma demande, nous ralentîmes l’allure jusqu’à un petit trot, que nous conservâmes pendant une minute avant de repasser au pas. Je flattais une fois encore ma monture. Elle se donnait à fond pour me faire plaisir, et je ne voulais pas la dégoûter en lui en demandant trop. Nous continuâmes donc au pas, jusqu’à arriver à une clairière où les cavaliers avaient l’habitude de faire galoper leurs chevaux. Julie et Nathalie feraient galoper Naïdy et Marquise, tandis que je laisserais Utopie se reposer. Julie et Nathalie s’engagèrent donc dans la clairière, et je mis pied à terre à l’entrée pour soulager Utopie. Je la dessanglais de deux trous, et, la tenant par les rênes, je lui proposais de brouter. Elle ne se fit pas prier ! Pendant que ma jument broutait, je regardais Marquise et Naïdy, maintenant côte à côte, trotter. Au bout d’un moment, Naïdy se rangea derrière Marquise et les deux équidés prirent le galop. Ils galopèrent à une allure assez soutenue sur le tour de la clairière, puis repassèrent au trot, et au pas. L’alezane s’arrêta ensuite à côté du gris clair, à un bout de la clairière, et j’eus juste le temps d’entendre un décompte avant d’assister à une course effrénée entre les deux chevaux. Naïdy était parti en trombe, atteignant très rapidement sa vitesse maximale, et prit un peu d’avance sur Marquise. Cependant la croisée le rattrapa progressivement et prit à son tour de l’avance. Le poney redoubla d’ardeur et gagna dangereusement du terrain, mais il perdit la course. Les deux cavalières flattèrent leurs montures et les laissèrent trotter tranquillement pour reprendre leur souffle. Elles s’approchèrent ensuite de moi, et firent également brouter leurs montures, profitant de la pause pour discuter.

Cinq minutes plus tard, je resserrais la sangle et me remis en selle en m’aidant d’une souche d’arbre. Utopie avait bien séché et semblait un peu s’être remise de l’effort de tout à l’heure. Nous reprîmes le chemin au pas, en file indienne comme tout à l’heure. Nous arrivâmes à un nouveau croisement, et nous prîmes à droite cette fois. Le chemin devint alors plus irrégulier. Je laissais ma jument regarder où elle mettait les pieds en lui donnant un peu plus de rênes. Utopie trébucha deux fois mais se rattrapa vite. Le chemin se confondait de plus en plus avec le bois, et bientôt un petit ruisseau d’une vingtaine de centimètres de profondeur nous bloqua le passage. Marquise sauta par-dessus d’un bond agile, sans se poser de question, réceptionnant au petit galop derrière. Nathalie la fit repasser rapidement au pas et s’arrêta, nous attendant de l’autre côté. Utopie n’osait pas se lancer : sans doute n’avait-elle pas la capacité de sauter par-dessus, et en même temps elle avait peur d’aller dans l’eau. Naïdy passa devant moi, et Julie essaya de m’aider en faisant passer le poney dans l’eau. Mais lui non plus n’avait visiblement pas envie de mettre les pieds dans l’eau, car il sauta quand même, déployant un bond magnifique qui surprit la cavalière, qui se retrouva devant la selle. Heureusement elle put se remettre en selle aisément, le gris clair ayant levé son encolure pour lui permettre de se rattraper. Je souris devant le bon cœur de l’entier.

Malheureusement cela empirait mon problème : je sentais déjà Utopie paniquer sous la selle. Elle n’avait sauté qu’une seule fois dans sa vie, et elle manquait encore cruellement de force. Pour couronner le tout, elle était fatiguée, mais elle avait envie de me faire plaisir. Je sentais l’accident arriver et pris rapidement les choses en main. Je rassurais Utopie avec des caresses et l’éloignais un peu du ruisseau. Puis je mis pied à terre : tant pis, je me mouillerais les bottes, il le fallait. Je passai les rênes par-dessus la tête de la jument, la caressant au passage et lui parlant doucement. Lorsqu’elle arrêta plus ou moins de paniquer, j’entrai dans le ruisseau, invitant la tachetée à faire de même avec une voix calme. Utopie avançait à petits pas, s’approchant à chaque fois un peu plus du ruisseau, puis elle finit par y tremper un sabot, puis deux. Je l’encourageais et avançais dans le ruisseau en même temps. La tachetée eut un élan de courage et commença à traverser l’obstacle naturel d’un pas rapide. Je remontai alors de l’autre côté, et manquai de me rétamer par terre en glissant. Utopie me suivit, frémissant un peu au contact de l’eau. Lorsque nous fûmes arrivées de l’autre côté, je la félicitai chaleureusement, très fière d’elle. Elle avait été brave !

Je continuais à pied quelques mètres, le temps de trouver un tronc d’arbre pour me remettre en selle sans tirer sur le dos de la Knabstrup qui avait déjà bien assez souffert. Nous reprîmes ensuite au pas la balade, qui arrivait presque à son terme. Marquise et Naïdy auraient peut-être voulu encore trotter, mais tant pis : je ne voulais pas insister au-delà du raisonnable avec Utopie. La forêt se fluidifia assez soudainement, puis le chemin s’élargit après un croisement, où nous continuâmes tout droit. C’était le signe que nous étions bientôt arrivées. Les derniers quatre cents mètres se passèrent sans encombre : Utopie marchait tranquillement, à l’image de sa voisine de devant. Je profitais des derniers bols d’air frais de cette promenade, me laissant bercer par la Knabstrup. Lorsque nous arrivâmes au croisement des chemins de balade, nous mîmes toutes pied à terre.


Je remontai les étriers et dessanglais de deux trous, avant de retourner au domaine avec les deux autres cavalières et leur monture. Si Marquise et Naïdy avaient un peu transpiré au passage de sangle, ce n’était rien à côté d’Utopie ! J’allais lui offrir une bonne douche, ça c’était sûr. Julie et Nathalie se joignirent à moi, et après avoir rangé le matériel des chevaux et curé leurs sabots, nous partîmes ensemble vers la douche. Je douchai tout le corps d’Utopie, tandis que Nathalie et Julie se contentèrent des jambes et du passage de sangle. Je séchai la Knabstrup avec un couteau de chaleur, puis la fis brouter quelques minutes au soleil, pour qu’elle sèche encore un peu plus. Nathalie et Julie étaient déjà reparties au domaine, finissant sans doute de s’occuper de leur monture. Je leur faisais confiance. Lorsque je revins au domaine, je trouvai Marquise et Naïdy dans leur box. Je laissai Utopie dans le sien, notant mentalement de lui donner une bonne ration à midi. Une chose était sûre : elle aurait droit à quelques jours de repos.
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Jeu 2 Mai - 19:18
Super résumé!

objectif validé
NAÏDY ET MARQUISE ->5 en promenade
UTOPIE -> 6 en promenade
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