Soins || Chevaux de Whappa.

arrivée au Galoupet.

Aujourd'hui est un jour très chargé pour moi. Je dois déménager Houroun et Arystie des stabules des poulains jusqu'à mon domaine, car oui, j'ai eu la lubie de les acheter mais il faut dire que j'ai eu le temps de m'y attacher! De plus c'est aujourd'hui que je vais découvrir le palefrenier qui vient se présenter pour venir me donner un coup de main au Galoupet, j'espère vraiment qu'il sera convainquant... Toute stressée, je me dirige en direction des stabules des poulains, ces écuries où j'ai plus d'une fois mis les pieds. Toute la paperasse à déjà été réglée, je n'ai qu'à prendre mes chevaux désormais, mais deux à la fois pour une seule personne, ça risque d'être compliqué... Je hausse les épaules face à mes réflexions, de toute façon je n'ai pas le choix. J'arrive tout d'abord au box d'Houroun où j'appelle l'étalon quelques mètres à l'avance pour qu'il ai le temps de me reconnaitre. Certainement heureux de me revoir, il étouffe un hennissement, les oreilles en avant et vient me dire bonjour. Le sourire aux lèvres je lui caresse le chanfrein, venant coller mon visage dans son encolure. Il m'a tellement manqué. Je reste quelques minutes à le contempler avant de lui enfiler son licol en restant à l'extérieur du box. Houroun se laisse faire et je m'en vais faire de même avec Arystie. Celle-ci ne m'accueille pas aussi chaleureusement qu'Houroun mais vient tout de même jusqu'à moi, les oreilles pointées en avant. Je la caresse et lui enfile à elle aussi son licol avant de la sortir et de nous arrêter devant le box d'Houroun où j'ouvre la porte et chope l'étalon par la longe reliée à son licol. C'est assez compliqué de les faire avancer tout les deux simultanément surtout qu'Houroun tente d'impressionner Arystie en digne étalon qu'il est. Suite à plusieurs remises à sa place, j'arrive enfin à les sortir de l'écurie et prendre le chemin du domaine du Galoupet où je serais heureuse d'arriver.

J'arrive enfin devant mes écuries, pleine de sueur et toute tendue alors que j'essaie de maintenir les deux équidés à distance, ayant éviter de peu un coup de sabot durant le trajet. Les portes de mes écuries ont déjà l'air ouvertes, bizarre... J'étais persuadée les avoir fermées avant de partir. Alors que je m'apprête à entrer, un jeune homme sort des écuries et s'arrête dans un sursaut, décidemment pas attendu à me trouver là. Je le reconnais rapidement et un grand sourire se forme sur mes lèvres, mes yeux ne quittant pas les siens.

"Thomas... Mais, mais qu'est ce que tu fais ici?" Dis-je toute guillerette mais perdue moi aussi.
Il sourit en coin, comme il en avait l'habitude lorsqu'il m'aidait à débourrer mon bel Houroun, reste un instant sans répondre avant de poursuivre :
"Et bien, je postule. Alors comme ça c'est toi qui a besoin d'un palefrenier?

Je souris et me dis à moi même qu'il n'aurait pas pu tomber mieux! Thomas en tant que palefrenier, qu'aurais-je pu demander de plus? Mes deux chevaux me ramènent vite à la réalité en rouspétant l'un sur l'autre, ce qui me fait instinctivement tendre la longe d'Arystie à Thomas en lui demandant de la prendre et de me suivre. Après tout il était mon palefrenier et mon aidant à présent, n'est ce pas? Je décide que nous allons aller leur accorder un bon pansage à la douche avant de les rentrer au box, ça ne leur fera que le plus grand bien. Le chemin jusqu'à la douche se fait beaucoup plus serein maintenant que les chevaux sont tenus séparément. Trouvant deux douche libres l'une à coté de l'autre, j'indique à Thomas laquelle prendre pendant que moi je fais un nœud d'attache avec la longe de mon bai à l'autre. Je m'empare ensuite d'un kit de pansage que je viens déposer entre les deux chevaux de sorte à ce que nous puissions tout deux l'utiliser. Je commence par prendre l'étrille alors que Thomas s'empare du cure pieds, s'affairant chacun de notre coté. Je frotte les parties charnues du jeune cheval en mouvements circulaires, faisant tomber une grande masse de poils à la vue du beau temps. Je jette un rapide coup d'œil du coté de Thomas et aperçois qu'il cure soigneusement les pieds de la palomino, dessinant bien la fourchette. Je souris, vraiment heureuse que ce soit lui qui va m'aider au Galoupet et échange l'étrille contre le bouchon, décollant encore un bon paquet de poils d'hiver et prenant bien mon temps pour nettoyer ses membres. Houroun gigote un peu, comme à son habitude mais rien de bien ennuyant. Arystie semble quant à elle apprécier qu'on lui peigne les crins, donnant à sa belle couleur claire typée sport un visuel soyeux. Je caresse Houroun et continue avec la brosse douce pour achever mon travail, voyant Thomas passer successivement l'étrille et le bouchon avec application de son coté.

J'ai finis à temps avec la brosse douce car mon ami semble en avoir besoin, je lui tends et prends alors le peigne, démêlant les jolis crins noirs de l'étalon. J'en profite pour engager la conversation avec Thomas, lui demandant comment se fait-il qu'il à postuler à ma demande de palefrenier. J'apprends alors rapidement qu'il est dans le domaine des chevaux depuis tout petit et que c'est ce qu'il a toujours aimé. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est venu au Haras de Pado, afin de se rentabiliser tout en vivant de sa passion. Maioral l'avait d'abord engagé pour sortir certains chevaux de manège qui n'avaient pas beaucoup de visites, comme lors de la fois où je l'ai vu sur un cheval bai à l'hippodrome lorsque je sortais Délicate. Vu qu'il était un peu l'homme à tout faire, c'est comme ça aussi qu'il s'est retrouvé à m'aider à débourrer Houroun sous la demande de maioral également. Et vu qu'il a beaucoup moins de travail en ces temps-ci, il a directement sauter sur l'occasion en voyant mon annonce, se disant que c'était toujours de l'argent supplémentaire. Je souris face à ses explications et me demande si je dois lui dire à quel point je suis heureuse de l'avoir comme employé, mais je préfère ne rien dire pour l'instant.

Nous continuons de panser nos chevaux, curant et graissant proprement les sabots avant de défaire les nœuds et de rentrer en direction des écuries. Je choisis deux boxes pour accueillir Arystie et Houroun et montre à Thomas où il peut loger la palomino. J'entre à mon tour l'étalon dans un box quelques mètres plus loin et lui ôte son licol, vérifiant qu'il ai de l'eau propre. Je le laisse alors seul dans son box, il faut qu'il ai le temps de prendre ses repères à son rythme, c'est nouveau pour lui ici. Thomas sort du box de la jument et je lui dis qu'on va aller chercher du foin afin d'approvisionner toute l'écurie. Il acquiesce et très rapidement, tous les chevaux ont eu leur portion de foin, ce qui termine notre travail pour aujourd'hui.

douche et coupe des crins.

Suite au bon déroulement de mes examens et à la confirmation que je passais dans l'année supérieure sans rencontrer d'obstacles, j'avais à présent tout l'té devant moi pour m'occuper de mes chevaux. Bien entendu, mes priorités n'avaient pas changer depuis des années, surtout après une longue période sans monter, j'allais m'occuper de Quelquefois. J'ai longtemps hésité entre une petite séance de dressage afin de se remettre en route ou encore une sortie au paddock mais le plus préférable serait désormais une bonne douche et une coupe d'été, ses crins commençant à prendre de la longueur, voir même un peu trop à mon goût. Je ne perds pas de temps pour enfiler son licol bordeaux au poney et le guider du bout de la longe jusqu'à l'extérieur des écuries pour emprunter le chemin qui mène jusqu'à la douche, une dizaine de mètres plus loin.

J'attache soigneusement le welsh à l'anneau et lui flatte chaleureusement l'encolure avant de m'emparer de l'étrille que je sors du kit de pansage que j'ai pris la peine d'amener avec moi. Je commence à frotter par mouvements circulaires sur les parties charnues du pommelé et il me semble tout de suite que cela lui a manqué par la façon dont il ferme les yeux et calme d'avantage sa respiration. Je continue à frotter en décollant la crasse, me faisant plus insistante sous le ventre et entre les antérieurs ou la crasse à la très sournoise particularité de s'incruster. Je poursuis avec le bouchon, frottant avec vivacité sur la robe claire de l'étalon qui semble réellement apprécié que l'on s'occupe de lui. Je tapote sa croupe amicalement et descends le long des membres pour brosser les jarrets ainsi que les genoux. Je passe aussi un rapide coup sur les paturons sur lesquels se trouvent des résidus de litière sale. Je passe ensuite à la brosse douce et enlève le surplus de poussière et de saleté sur l'entièreté de la robe du poney. Je passe aussi un coup sur sa tête, la tenant d'une main et faisant bien attention à ses yeux. Confiant et bien éduqué, Quelquefois se laisse faire et apprécie la douceur de la brosse sur son port de tête. Je donne aussi un coup derrière les oreilles avant d'épousseter la croupe une dernière fois. Je cure les quatre sabots sans difficultés, devant à peine demander à Quelquefois de lever le pied pour qu'il me le donne. Vient ensuite l'étape du démêlage des crins, je dois vraiment faire ça correctement afin de ne pas être embêter lorsque je les couperai. Quelquefois reste calme alors que je prends bien mon temps de démêler mèche par mèche à l'aide de mon peigne et du démêlant que je garde toujours sous la main si jamais je faisais face à un gros nœud de crins tout emmêlés. Je félicite l'étalon une fois que j'ai terminé et le récompense d'un sucre pour avoir été si calme et paisible.

Je m'empare ensuite du tuyau de douche après avoir rangé mon matériel de pansage et règle le jet de façon adéquate. Je m'approche petit à petit des membres du welsh tout en lui parlant pour qu'il ne soit pas surpris mais il ne semble pas broncher. J'y vais alors plus franchement et remonte le long des jambes jusqu'à arriver sur son encolure en mouillant bien sa crinière et passant ensuite le jet sur la totalité de son corps. Je repasse un dernier coup d'eau sur la base de la crinière avant de couper le tuyau et de prendre du shampoing. Je commence à shampouiner énergiquement en prendre garde à ne pas casser les crins. Je démêle à l'aide de mes doigts et place l'entièreté des crins du coté gauche. Je peux dés à présent procéder au coupage. Je prends des ciseaux et juge une longueur qui me convient avant de suivre ma ligne droite jusqu'à la dernière mèche derrière les oreilles. Je flatte Quelquefois, satisfaite du résultat et recoupe les pointes de sa queue afin qu'elle soit nette et bien carrée à l'extrémité. Je viens ensuite rincer abondamment les crins jusqu'à ne plus voir de mousse et repasse un coup de jet sur son corps gris. Je range le tuyau là où je l'ai trouver et éponge le welsh à l'aide d'une raclette, faisant tomber l'eau à nos pieds. Vu la chaleur qu'il fait, le poney ne met pas longtemps à sécher et je peux apercevoir la netteté de mes coups de ciseaux. Fière de moi, je reprends la longe et ramène mon poney, ayant tout le style d'un cheval de grand prix, au box où je reste plusieurs minutes à le cajoler et à lui offrir les carottes que j'ai amené avec moi.

doucher et shampouiner un cheval (évent 13).

En ce moment tout s'enchainait vite au Haras, voir même trop vite à mon goût... Quelquefois qui frappait à la porte de la pré-retraite, cette aide palefrenière que j'avais demandé mais sans toujours aucune réponse et maintenant, cette intoxication qui se répandait plus vite qu'une épidémie dans nos écuries. Pour ma part, c'était Délicate, ma jument Connemara qui avait ingéré des hélices d'érable et malgré la visite du vétérinaire que j'avais appelé en urgence et les traitements qu'elle suivait, je ne savais dire à l'avance si elle s'en sortirait. J'essayais donc de m'occuper de la jument du mieux que je pouvais et de lui redonner un peu de joie de vivre malgré qu'elle était complétement avachie, en même temps, ses symptômes devait être douloureux... La première nuit, Délicate avait beaucoup transpiré suite à l'ingestion de ce poison et dés lors sa robe était souillée et toute collante, une bonne douche s'imposait donc!

En marchant jusqu'à la douche, la jument se faisait lâche derrière moi, devant m'arrêter à plusieurs reprises afin de l'encourager à reprendre le pas. Elle faisait vraiment mal au cœur à voir comme ça, elle qui avait toujours été brave avec moi. Une fois arrivées, j'attachais la jument des deux cotés avec un peu de mal car elle tenait son encolure basse et se reposait entièrement vers son avant main. Je passais ma paume sur son encolure et constatais l'envergure des dégâts, son poil était vraiment sale! Sur ce, l'isabelle pousse un long soupir, comme épuisée.

"Ne t'inquiète pas ma belle, cette douche va te faire le plus grand bien!" Lui dis-je en la caressant de nouveau.

Je commençais par allumer le jet d'eau et réglais le débit de sorte à ce qu'il retire la crasse sans être trop agressif non plus. Je sifflotais en approchant doucement l'eau des membres de la jument de sorte à ne pas la surprendre. Je remontais progressivement et passais par le poitrail tout en remontant le long de l'encolure. Généralement les chevaux se tendaient quand on approchait leur tête, mais là Délicate était vraiment sans réaction. Je passais ensuite par le dos et les flancs pour terminer sur la croupe. Lorsque la crasse se faisait un peu plus tenace, je m'aidais à la décoller en frottant avec un bouchon conjugué au jet d'eau. Je fis la même chose sur le coté droit de la jument avant de couper le jet. J'allais à présent shampouiner.

Je fis couler une bonne dose de produit entre mes mains avant de l'appliquer petit à petit sur la robe de la jument. Je massais la robe de Délicate et insistait aux endroits ornés de tâches plus foncées afin qu'elle soit toute propre une fois rincée. J'avais l'impression que le shampoing disparaissait de secondes en secondes, absorbés par les poils de la robe. J'en ajoutais donc une dose supplémentaire de sorte à bien frotter tout le corps de mes mains. Je rinçais mes mains à l'eau et offrais une carotte que je sortais de ma poche à Délicate. Sans réel entrain, la jument reniflais longuement avant de croqué molassement dans le légume. Elle n'acheva d'ailleurs pas tout, ce qui m'inquiétait. Car, je savais qu'elle n'était pas en forme, mais de là à ne même pas apprécier une friandise, ça en devenait suspect! Je passais ensuite au rinçage à l'eau claire, passant à plusieurs reprises aux endroits où j'avais appliqué du shampoing. Je m'aidais de mes mains pour rincer du mieux que je pouvais et un gros quart d'heure plus tard, j'avais enfin terminer.

Je flattais la jument et l'épongeais un maximum en passant une raclette sur son corps, passant avec insistance sous le ventre car je savais que c'était là que l'eau avais tendance à stagner. Délicate restait calme et ne bronchait pas d'une oreille. Je pris soins de la détacher et de l'amener jusqu'au solarium afin qu'elle puisse sécher. Il ne faisait plus tellement froid, mais avec ce qu'elle avait déjà attrapé il n'était pas temps qu'en plus de ça elle attrape froid! Je lançais les lampes infra-rouges et attendis une vingtaine de minutes pendant lesquelles je parlais à ma jument qui restait impassible. Une fois sèche, je la ramenais jusqu'aux écuries en prenant notre temps afin de ne pas la presser.