Chevaux de sey

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Balade aux trois allures



Aemy n'était pas une méchante jument. Elle n'était juste pas encore assez mature pour écouter. Ca me dérangeait pas, j'étais quelqu'un d'assez patient, et j'étais prête à attendre un petit moment avant d'enchainer les séances de saut et de dressage. Pour le moment, on avait passé un moment à travailler à pied, et je voulais varier un peu. Aujourd'hui, on profitait du soleil pour faire une balade, ce qui nous changerait de notre petit quotidien. Je quittais donc le haras sur la dos de la jument en prenant un large chemin de terre qui s'engageait dans la foret. J'avais les rênes un peu détendues, la petite jument regardait autour d'elle, calme, promenant son petit nez dans l'air pour sentir toutes ces nouvelles odeurs. Je savais qu'une balade ferait plaisir à ce vieux poulain curieux, et j'avais raison. J'avais bien compris que pour être tranquille et avoir son écoute sans avoir besoin de se battre, il fallait lui proposer des activités qui lui plaisaient. Elle marchait d'un petit pas joyeux, ses petites oreilles en avant. Après cinq petites minutes de pas, je remonta sur mes rênes et pris le trot. Pour la première fois, elle réagit immédiatement à ma pression de talon en prenant un grand trot rapide, que je ralentissais un petit peu sans trop de peine. On quitta le chemin principal pour prendre un chemin plus étroit, plus sinueux. On enchainait donc les petits virages entre les arbres, traversait les grosses flaques d'eau, et écrasait toutes les branches qui étaient tombées lors d'une dernière orage. Le chemin était parsemé de petites montées et descentes, dont Aemy profitait pour accélérer un peu l'allure. J'étais étonnée agréablement par la ponette, qui malgré sa joie de sortir en foret, restait assez calme et contrôlable. Nous étions parti pour un trotting. Vu que nous ne travaillions qu'à pied, et même si je laissais la jument se défouler avant la séance, je savais qu'il lui restait de l'énergie à revendre. Je voulais donc qu'elle évacue tout cela calmement en profitant de l'air frais. Nous trottions donc une vingtaine de minutes à travers la forêt, Aem faisait de temps en temps un départ au galop quand elle entendait un oiseau s'envolait à côté d'elle, mais restait gérable. C'était le genre de cheval de balade que j'aimais: ni trop calme ni trop nerveux. On quitta ensuite le petit chemin pour prendre un plus large et droit, où je décida de travailler un peu la jument: je rassemblais et allongeais le trot. La petite  jument s’exécutait correctement, même si les rassemblements étaient un petit peu plus dur à obtenir que les accélérations, qui se transformait de temps en temps en un départ au galop. C'était drôle comme elle était paradoxalement beaucoup plus concentrée au travail dans un lieu qui aurait du la déconcentrer. Son attention captée par toutes les petites choses qui se passaient autour d'elle, comme les feuilles qui bougeaient à cause du vent, lui faisait oublier son envie de s'opposer à tout ordre. Au bout d'un moment, je décida de reprendre le pas, pour faire souffler la jument qui commençait à avoir quelques gouttes de transpiration sur son encolure. Je réussis à reprendre le pas sans effort. Je laissa la jument marcher, encolure décontractée, rênes semi-longues. Je lui tapota l'encolure longuement pour lui montrer à quel point j'étais satisfaite. On arriva ensuite sur une sorte de petite route goudronnée qu'on suivit au pas un peu moment. Vu que je ne connaissais pas les environs depuis longtemps, j'avais demandé à des personnes du haras de me conseiller un chemin pas trop long et sur lequel je pouvais aller à toutes les allures, et ils m'avaient décris cet itinéraire, qui était assez plaisant. Pendant que la petite baie marchait tranquillement, sa tête balançant de droite à gauche calmement, je me plongeais dans mes pensées. J'avais eu des doutes sur mon entente avec la ponette au début de notre travail ensemble, mais maintenant je savais que j'avais fais le bon choix. J'avais trouvé le cheval avec qui faire un petit peu de travail à pied et des balades tranquillement pour mes grands jours de flemme, mais aussi celui qui me ferait vivre des séances mouvementées pour les jours où j'avais envie d'adrénaline. Je ne voulais pas partir dans les délires niaiseux du genre "nous sommes fait l'un pour l'autre, c'était le destin" mais je me voyais déjà tisser de beaux souvenirs avec Aemy. Nous quittions ensuite le chemin goudronné pour couper par une piste cavalière en sable. Je raccourcis mes rênes et je repris le trot pendant une petite minute, avant de demander le galop. Cette piste était assez longue et il n'y avait que nous à cette heure matinale, ce qui me permis de laisser la jument prendre la vitesse qu'elle voulait. Nous galopions donc assez rapidement, à une cadence énergique, sans pour autant que j'en perde le contrôle. Aucun coup de cul, aucun arrêt brutal, la jument avait décidé d'être exemplaire et de se concentrer sur sa vive allure qui apparemment lui faisait du bien. Contente, elle mettait ses petites oreilles en avant. C'est à ce moment qu'un bruit qu'elle ne devait pas avoir l'habitude d'entendre, une tronçonneuse qu'on met en action, fit son apparition. Affolée, elle accéléra son galop. D'abord un petit peu déstabilisée par ce changement d'habitude, je me mis ensuite en arrière et demanda doucement à la jument de ralentir, par la voix et par une petite danse de mes doigts sur les rênes. Je dus attendre un petit moment avant que cela commence à avoir un effet et qu'elle reprit son calme et un galop un peu plus lent. Je lui caressa l'encolure, contente d'elle, en continuant de galoper encore quelques foulées avant de reprendre le trot. Elle était un tout petit peu plus nerveuse qu'au début, regardant d'un air un peu inquiet se qui se passait autour d'elle. J'essayais de la rassurer avec ma voix, mais elle se détendit d'elle même au bout d'un petit moment de trot, en s’apercevant que les vilains bucherons n'étaient finalement pas une menace pour elle. Je repris le pas en m’apercevant qu'on était bientôt arrivée au haras. Elle le remarqua aussi, et accéléra un petit peu le pas, se hâtant de retrouver son box et les grains qu'elle allait avoir à midi. Je lui caressa le long de son encolure, mouillée de sueur. Nous étions toutes les deux contentes de notre mâtiné quand nous rentrions dans l'enceinte du club.

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J'étais un petit peu fatigué de faire du travail à pied, j'avais envie de changer, alors aujourd'hui c'était petit trotting avec ma jument. Je me mis en selle en sortant de l'écurie sur la ponette qui marchait déjà d'un pas très actif et réveillé. Je glissa mes pieds dans les étriers, vérifia le sanglage et ajusta mes rênes. On se dirigea ensuite vers le terrain de cross. J'étais contente de sortir au grand air avec la bai, et à en juger par ses petites oreilles en avant et son pas à la limite du trottinage, elle l'était tout aussi. Le terrain de cross du haras était assez grand, avec une bonne diversité d'obstacles. Cela me donnait envie d'en faire, mais je ne pensais pas que Aemy était déjà prête à être monter en saut sans que je finisse avec une jambe dans un plâtre. Je quitta donc rapidement le cross pour prendre le petit chemin de terre qui en sortait pour se perdre en sinuant entre les champs qui entouraient le haras. Aemy avait jusqu'à maintenant été sage en balade car la vue de l'extérieur la faisait se concentrer sur tout ce qui se passait autour d'elle. Ainsi elle n'était pas du tout occupé à m'embêter et à me désobéir. Après avoir marcher un petit moment histoire de remettre la petite en route, je lui demanda de prendre le trot, qu'elle prit tout de suite. Elle avançait assez rapidement, mais je la laissais aller à la cadence qu'elle jugeait bonne, temps que je pouvais garder un bon contrôle sur la jument. On était pour le moment au soleil, ce qui était très agréable. Les sabots de la jument soulevait des petits nuages de poussières qui montaient jusqu'au commencement de ses poils. Le chemin alterné de longues lignes droites suivit de quelques tournants serrés. Je profitais des lignes droites pour repasser de temps en temps au pas une ou deux foulées avant de lui redemander le trot. Je prenais un peu de temps pour réussir à la remettre au pas, mais par contre elle reprenait le trot au moindre effleurement de mes talons contre ses flancs. Dans les tournants, je demandais un peu d'incurvation dans le sens du virage. Cet ordre la était effectué très légèrement, mais cela suffisait pour faire un petit peu de dressage en balade. On trottait déjà depuis un petit moment, et je commençais à voir des petites traces de transpiration sur l'encolure qui était relevée fièrement. Je n'avais pris pour le moment que des chemins qui faisait un tour des environs du haras, je ne m'étais donc pas trop éloigné, pour ne pas me perdre car je ne connaissais pas encore bien l'endroit. La jument avait été très calme, sauf de temps en temps un petit départ au galop à cause de bruits étrangers, mais la situation était très facilement contrôlable. Après avoir finit le tour du haras en faisant moult transitions, je décidais de reprendre la pas afin de marcher encore un petit peu pour laisser la souffler. On rentra ensuite au haras dont nous faisions un dernier tour avant que je descende et que je ramène la jument qui avait su se dépenser dans le calme au box.

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trotting



Le soleil me grillait gentiment les bras pendant que je me mettais sur le dos de Loukoum. Je pris ensuite le pas et je fis quelques tours du haras pour commencer. Aujourd'hui, je voulais faire une balade, parce que j'en avais un petit peu marre du travail à pied, j'avais très envie de remonter, mais il faisait trop chaud pour qu'une flemmarde comme moi se mette à faire une séance de dressage. C'était donc un tour dans la foret, qui avait malheureusement été prise d'assaut par les moustiques. Le seul moyen de ne pas se faire bouffer, c'était de trotter, mais le trotting d'aujourd'hui devait d'abord être précédé par un petit quart  de pas pour ne pas brusquer les muscles du bai. Je faisais donc des tours autour des infrastructures, ce qui était passionnant, vous vous en doutez bien, rênes longues. Le poney, très tranquille, ne bougeait pas d'une oreille. Mais il se réveilla nettement plus une fois que je pris le chemin qui menait à la foret. Voyant ce nouvel endroit se dessiner au loin, il releva la tête et accéléra, ayant hâte de laisser son instinct d'aventurier ressortir. Je restais encore rênes longues, faisant confiance à la bienveillance de Loulou. On commençait à marcher à un pas assez rapide dans la foret. J'avais testé une nouvelle technique pour éloigner les insectes: pulvériser une grande quantité de vinaigre sur le poney. On m'avait donné ce conseil, mais le constat n'était pas vraiment top: j'avais un poney qui pu et qui se faisait quand même manger par les bestioles cruellement vivaces. Je pris donc le trot pour m'en éloigner un maximum. Le poney, très content de pouvoir enfin bouger, trottait assez rapidement, prenant parfois le galop sur une ou deux foulées avant de repasser au trot. J'essayais d'abord un peu de le ralentir en jouant dans mes mains. Il fini par prendre un bon trot au bout d'un court moment, en tant que gentil poney qu'il est. Nous trottons donc quelques minutes sur cette piste cavalière très large, l'allée principale de la foret sûrement. Je décidais ensuite de profiter d'avoir une monture aussi agréable pour m'aventurer plus en profondeur entre les arbres et découvrir d'avantage les environs. J'étais arrivée au haras depuis un peu plus de six mois, mais avec Aemy je ne m'étais jamais enfoncé vraiment loin parmi la végétation, car j'avais un petit peu peur de me perdre avec un cheval compliqué avec qui je pouvais perdre le contrôle de la situation. Mais avec un poney a qui on pouvait faire confiance, je me permettais de m'égarer dans des endroits inconnus. Le petit poilu courageux trottait toujours, et suivait parfaitement l'étroit chemin qui sinuait. Il enchainait les virages sans être ralenti par ce terrain inhabituel. Il y avait aussi beaucoup de montée et de descente qui n'effrayaient pas le cheval qui continuait de foncer devant lui, avec un enthousiasme qui faisait plaisir à voir. Cela faisait déjà une bonne dizaine de minutes que nous avancions au trot, et l’encolure commençait à s’humidifier de transpiration. Je décidais de reprendre le pas quelques minutes rênes longues pour faire souffler l’animal qui en profitait pour arracher toutes végétations qui avaient le malheur de se mettre à portée de nez. Puis, je remonta sur mes rênes et je redemanda le trot. Le poney reparti encore une fois de bonne humeur, avançant avec entrain. Nous trottinons encore une cession d’une dizaine de minutes dans les mêmes conditions qu’avant: chemin pas toujours plats et parsemé de virages. Nous étions maintenant sur le chemin du retour, le poney n’avait pas encore une grande endurance, je ne voulais pas donc faire de trop longues balades. Mais quelque chose me donna envie de faire une pause, et de m’arrêter pour m’y intéresser. Il y avait une sorte de rivière qui passait à côté du chemin sur lequel j’étais. Je décidais d’y emmener Loukoum pour voir s’il était intéressé. Je le laissa faire connaissance avec la surface aqueuse qu’il renifla quelques secondes avant d’y boire. Je fis ensuite rentrer le cheval qui avait de l’eau jusqu’au gras du bidon. Je lui gratouillais l’encolure pendant qu’il profitait de cette soudaine fraîcheur. Puis je le fis ressortir et je marcha quelques instants avant de reprendre le trot. Nous gardions cette allure jusqu’à l’arrivée au haras, c’est à dire pendant un gros quart d’heure. Notre allure était moins rapide qu’au départ, mais le new forest semblait encore avoir suffisamment de motivation pour refaire une nouvelle balade. Une fois que le haras était visible, je repris le pas, et je marcha rênes longues jusqu’à l’arrivée à l’écurie. J’étais vraiment contente de ce bon moment passé ensemble.

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petite balade



Aujourd'hui il faisait très chaud, trop pour travailler. J'emmenais donc Loukoum en forêt à l'ombre des grands arbres centenaires. Je quittais donc l'écurie je vérifia le matériel , je me mis à cheval puis je pris le chemin rênes longues. Après quelques minutes de pas, on s'engagea enfin sur le large chemin bordé d'arbre qui nous abritaient. Je marcha encore un peu avant de prendre un petit trot, toujours rênes longues. Je restais sur le chemin principal, laissant le cheval bouger son encolure à sa guise. Je laissais le bai prendre la vitesse qui lui convenait, et j'avais une idée de l'endroit où je voulais aller. Il y avait une sorte de cascade, qui formait un grand trou d'eau d'un mètre de profondeur et d'une dizaine de mètres de diamètre. Elle était à peu près à une vingtaine de minutes au trot. Je continuais de suivre le chemin, en croisant parfois d'autres chevaux, ce qui intéressait loukoum quelques secondes avant qu'il se remette à regarder devant lui. Je décidais ensuite de prendre le galop. Le poney le prit immédiatement avec un petit cou de cul joyeux. Il avançait rapidement, mais en gardant une allure contrôlable  pour autant. Je m'amusais à faire quelques transitions trot et galop, auxquelles le cheval réagissait correctement. Une fois que la cascade fut en vue, je ralentis progressivement le cheval pour reprendre le pas rênes longues. Une fois arrivant devant l'eau, le poney renifla la surface quelques instants, aspira deux ou trois gorgées, puis se décida à rentrer dedans. Apparemment, il appréciait cela, il s'amusait à faire des vagues en agitant son antérieur gauche et à les boire ensuite. Il avait de l'eau jusqu'en haut des épaules, la selle était donc à moitié immergée, je n'avais rarement été aussi contente d'avoir du matériel synthétique. La moitié de mes jambes aussi prenaient l'eau. On fit le tour de l'énorme flaque puis on ressorti. Je lui caressa l'encolure, puis je pris une piste cavalière où je pouvais galoper tranquillement, et qui menait au haras. Je pris le trot, puis le galop, et je laissa progressivement le poney prendre le grand galop, en me mettant légèrement en équilibre. Le poney semblait aux anges de pouvoir dégazer à ce point. Je galopa rapidement un long moment puis je repris le trot et petit à petit le pas, et je laissa le cheval souffler jusqu'au haras, ce qui prit un petit quart d'heure, où le poney semblait apprécier ses derniers moments en balade.

Trotting avec Aemy


Aujourd'hui j'avais fini le boulot un peu plus tard que d'habitude, j'étais fatiguée, je puais la transpiration après avoir bossé toute la journée au club hippique, mais j'étais quand même décidé à monter. Ma victime d'aujourd'hui était Aemy avec qui je voulais faire un petit tour en forêt sous les derniers rayons de soleil de la journée. J'avais vite mis mon casque, passais un rapide cou de bouchon et de cure pied à la jument puis j'avais jeté en vitesse le matériel sur son dos pour avoir le temps de faire une petite demi heure de trot avant que la nuit m'empêche de continuer. La jument ne semblait pas du tout brusqué par ce pansage brutale, et avait presque l'air contente de quitter son pré. Je fis quelques mètres à côté d'elle puis je me hissa sur la selle puis je me dirigea au pas rênes longues vers les arbres. Aemy avait beau être une jument agitée à la monte, surtout en dressage, en extérieur elle était tout autre, apparemment trop contente d'être dans la nature pour penser à être chiante. Je fis cinq minutes de pas, le temps d'arriver sur la large piste cavalière puis je pris le trot enlevé. Cette piste cavalière faisait une large boucle autour du haras, ce qui était très pratique pour les balades express que j'avais l'habitude de faire. La jument avait les oreilles pointées vers l'avant, le bout du nez en l'air pour bien renifler toutes les nouvelles odeurs, et avançait rapidement. Je jouais beaucoup dans mes doigts pour contrôler l'allure et je faisais pas mal de transitions trot-pas pour m'assurer que je gardais le contrôle. Une fois sûre que la jument n'était pas trop surexcitée je la laissais tranquille avec mes transitions pour la laisser trotter. Bientôt le chemin quittait la forêt pour passer entre les champs. Je restais sur cet itinéraire, contente de ne plus être dans la semi obscurité des arbres mais d'être sous les faibles rayons d'un soleil qui se couche. Je pouvais aussi profiter du magnifique mais habituel ciel orangé virant vers le rose. Je me demandais parfois si les animaux étaient sensibles aux belles choses de la nature, mais je n'avais pas envie d'entendre des réponses de scientifiques m'annonçant que les bestioles n'ont ni sens esthétique, ni sens de l'humour, ni sentiment, je préférais continuer de me bercer d'illusions enfantines.
Comme prévu, après une demi heure je fus rentrée au haras. Cinq minutes avant de rentrer je laissa la jument reprendre le pas pour la laisser souffler tranquillement avant de m'engouffrer entre les infrastructures équestres.

Balade en longe
Aemy



Ma petite jument naviculaire ne faisait pas grand chose en ce moment, je la mettais tous les jours quelques heures au pré ou un peu au rond de longe, mais cela n'était pas très diversifié, et j'avais décidé de lui montrer d'autres choses avant qu'elle ne déprime. Je lui avais donc mis des protections avants, une couverture légère, elle n'avait pas besoin d'une grosse doudoune ayant déjà une petite épaisseur de poils, mais pas assez pour se balader nue. Je lui avais également mis un filet où les rênes étaient remplacées par une longe. Aemy pouvait être imprévisible, je voulais donc avoir un moyen de la contrôler au cas où. Une fois la jument prête, et une fois ma veste fermée, mon bonnet enfoncé sur mon crâne et mes gants aux mains, je sortis de l'écurie pour aller faire un petit tour. Il y avait un chemin qui décrivait une sorte de boucle autour du haras et qui passait en lisière de forêt. Au pas, j'en avais pour une grosse demie heure, et je décidais de prendre celui la. La jument marchait assez vite, les oreilles en avant. De temps en temps, elle s'arrêtait pour lever la tête et sentir des odeurs qui passaient par la. De temps en temps, elle profitait que la longe soit un peu lâche pour attraper quelques feuilles en étendant l'encolure. Je la laissais faire, pour moi une promenade, qu'elle soit montée ou à pied, était toujours synonyme de détente et je n'avais pas envie de me prendre la tête à empêcher mon cheval d'arracher un peu de végétation sur son passage si cela n'était pas trop fréquent. Ce qui me plaisait dans les balades avec Aemy, c'était cette impression de joie tranquille qu'elle dégageait. D'habitude assez énervante au manège, je m'étais rendu compte qu'une fois dehors, c'était une très bonne jument, énergique et de bonne humeur mais pas chaude pour autant. Certes, je marchais rapidement à côté de la baie, mais elle était tout à fait contrôlable. Elle était restée très calme tout le long, elle fit juste un petit écart quand une grosse goute d'eau glacée lui tomba sur le chanfrein, mais elle retrouva vite son calme en se rendant compte que cela n'avait finalement rien de dangereux. Je lui gratouillais alors son encolure, puis je repris le pas. Nous étions maintenant plus qu'à cinq petites minutes du haras, et la jument qui le sentis accéléra encore un peu l'allure. Cette fois, je décidais de réagir. J'arrêtais la jument, puis je repris un pas un peu plus calme, et Aemy se tranquillisa sans soucis. Je pris le chemin de l'écurie avec une jument aussi contente que moi d'avoir changé sa petite routine.

Balade en longe
Neji


J'avais déjà fait des balades en longe avec Aemy qui étaient très agréables, mais cela s'annonçait sûrement beaucoup moins reposante. Aujourd'hui, c'est mon étalon fraichement débourré que j'emmenais prendre l'air. J'avais mis une paire de protections sur les antérieurs de l'alezan, au cas où, je retirais sa couverture, puis je quittais l'écurie pour l'emmener marcher tranquillement d'abord dans le club. Cela faisait plus d'une semaine que les températures étaient remontées au dessus de zéro, il n'y avait donc plus de risque que le jeune cheval se mette à glisser sur de la neige ou sur du verglas. Neji semblait content de sortir, mais pour le moment, il restait assez calme. Je quittais ensuite le haras pour m'aventurer sur le même chemin que j'avais pris quelques semaines plus tôt avec Aemy. Je profitais de ce moment pour combler les dernières lacunes du poney à pied. J'avais emmener mon stick avec moi pour le rappeler gentiment à l'ordre quand il essayait de me dépasser. Je lui avais également mis un filet pour avoir plus de contrôle s'il commençait à chauffer et pour lui montrer que le mors pouvait aussi être utilisé dans des bons moments, et pas seulement pour le "travail". J'étais vraiment surprise de la sérénité que dégager l'étalon, il était resté très calme malgré toutes les nouveautés qui s'imposaient à lui. A peu près tous les dix mètres, on s'arrêtait pour qu'il puisse renifler les troncs, les odeurs laissés par d'autres animaux, les crottins des chevaux passés avant nous, et les senteurs amenées par le vent. La balade fut donc assez longue, mais je préférais cela que de devoir batailler contre un cheval qui avance trop vite. Après une longue demie heure, on se retrouve de nouveau au haras. Nous étions tous les deux très content de cette mâtiné. Je me dirigea ensuite vers l'écurie, en me disant que j'avais entre les mains un future très bon cheval d'extérieur.

Balade au pas
Freedom


Je venais de sortir de la carrière après une bonne séance avec mon petit gris. Aujourd'hui, il faisait très beau, et je voulais en profiter pour faire un petit tour dehors. De plus, l'étalon avait été assez sympa en fin de séance, je voulais donc lui faire plaisir. J'avais prévu de faire une petite promenade autour des champs au pas pendant une vingtaine de minutes. C'était la première fois que je sortais Freedom en balade, je ne savais donc pas trop comment il allait se comporter. Je décidais de lui faire confiance et de laisser mes rênes longues. L'étalon marchait rapidement, mais cela était habituelle, je le laissais donc faire. J'étais contente car l'étalon semblait heureux d'être dehors. Il baissait un peu l'encolure et pointait ses oreilles vers l'avant. Le seul défaut de Freedom en balade pour le moment était qu'il s'arrêtait souvent pour essayer de brouter, mais à part cela, je passais un agréable moment. Le temps passait assez vite, et  nous étions bientôt de retour au haras. Une fois à l'intérieur, je mis pied à terre, dessangla d'un trou et remonta mes étriers avant de me diriger vers l'écurie.

Arabesque
galop en forêt


La petite Arabesque, déjà assez énergique en temps normale, n'était encore plus en ce moment. En effet, l'hiver avait été très froid, elle n'avait donc vu que le manège, et très peu le pré, les sols extérieurs étant gelés et enneigés. Etre constamment entre quatre murs avaient finit par lui taper sur les nerfs, et elle était de plus en plus difficile sous la selle. Je profitais donc du retour des beaux jours pour l'emmener en forêt pour bien la défouler. Je me mis à cheval en sortant de l'écurie, puis je pris le chemin de la forêt au pas rênes longues. J'entrais rapidement dans la forêt sur la piste cavalière principale. La jument avait envie d'avancer, je décidais donc de prendre le trot en laissant mes rênes encore un peu longues. Arabesque avait visiblement l'air heureuse d'être dehors, les oreilles en avant, elle trottait assez rapidement, ses petites jambes s'agitaient en faisant un petit bruit de sabots que je trouvais très agréable. Un petit vent frais, qui s'était intensifié à l'allure supérieur, nous fouetter la tête, mais ce n'était pas désagréable. Après une dizaine de minutes au trot, je repris le pas un moment en laissant mes rênes se détendre. Je changea de chemin, m'aventurant sur une petite route de terre qui tournicotait entre les arbres. La jument n'était pas peureuse, et c'était agréable de pouvoir se promener tranquillement sans être toujours entrain de surveiller ce qui pourrait faire peur au cheval. Je marchais sur le petit chemin pendant une bonne dizaine de minutes jusqu'à rejoindre une nouvelle piste équestre plus large en sable. Je pris d'abord, le trot, puis le galop. Je me mis en arrière avec des rênes bien ajustée et je laissa la ponette avancer autant qu'elle voulait. L'heure étant matinale, je savais que je ne tomberais pas sur un autre cheval arrivant en face, la jument avait donc le plaisir de pouvoir galoper à pleine vitesse, ce qui lui faisait visiblement plaisir, si on se fiait à ses petites oreilles et à sa queue légèrement en panache. Ce bon galop bien rapide changeait de mes balades tranquilles avec Loukoum, mais j'aimais bien les deux types, même si je dois avouer une légère préférence pour celle d'Arabesque. Je galopais comme cela un bon moment, je pense une grosse dizaine de minutes, sans pouvoir en être sûr, car je faisais partie des gens qui avaient la bonne idée de partir en balade sans montre. Je savais que maintenant nous nous rapprochions du haras, je repassais donc au trot. Je ralentis jusqu'à atteindre un trot assez calme, je laissais alors mes rênes se détendre pour que la jument puisse secouer la tête joyeusement, étendre son encolure et renifler le sable sur lequel elle courrait. Une fois le garas en vue, je repris le pas, et je tapotais longuement l'encolure de la jument, tout en continuant tranquillement ma promenade. Je quittais la forêt très contente de ma sortie du jour, puis je me dirigeais vers l'écurie où je mis pied à terre.

Quera
Balade en longe


Aujourd'hui, pour changer les idées de ma petite jument, je décidais de l'emmener faire une petite balade d'un quart d'heure autour du haras. C'était la première fois que j'emmenais Quera en dehors du haras. Depuis son arrivée il y a quelques mois, elle n'avait vue que le pré, le rond de longe et le box. Je décidais donc de changer les choses maintenant qu'un début de relation de confiance avait été mis en place. J'avais mis un licol simple, car je n'avais pas encore habituer la jument à avoir quelque chose dans la bouche. Je sortais donc de l'écurie et je commençais à marcher suivie par la jument qui gardait comme d'habitude une bonne distance entre nous. Je commençais par faire d'abord un premier grand tour du haras. Je lui fis sentir les douches, puis je l'emmenais faire un petit tour du terrain de cross. Je la laissa brouter une dizaine de minute, puis je repartis. Cette fois, je me dirigeais vers la forêt qui entourait le haras. La jument était très calme, et ne présentait à priori aucun signe de peur en entendant des branches craquées ou des oiseaux décollés. Après l'avoir fait marcher une dizaine de minutes autour du haras je décidais. Je me serais bien promené un peu plus longtemps, mais le temps commençait à se couvrir, et je n'avais pas envie de me retrouver sous la pluie. De plus, la petite jument qui avait été très sage avait bien méritée qu'on la laisse tranquille. Mon grand problème avec elle, c'était que je n'arrivais pas à savoir si elle appréciait de passer du temps avec moi, je préférais donc ne pas abuser. Je me dirigeais donc tranquillement vers l'écurie.

Freedom


Ca devait faire un mois, peut être deux, que je tentais de mettre sérieusement mon étalon au travail, avec plus ou moins de succès. Nos progrès dépendaient en effet fortement de l'humeur de l'animal. Mais aujourd'hui, j'avais envie de faire une pause et de nous faire plaisir. Je mettais donc mise à cheval en sortant de l'écurie pour me diriger sur un petit chemin qui sinuer entre les champs. Je m'étais décidé pour faire une balade tranquillou au pas rênes pendant une demie heure, avant de mettre l'étalon au pré pour le reste de la journée avec mes autres chevaux.
On se baladait donc tranquillement sous un soleil timide. L'étalon qui avait fait une séance assez fatigante la veille était assez sage. Il marchait vite, comme à son habitude, mais sans être chaud comme il pouvait l'être. Je pensais que le fait que je sois rênes longues et que je lui foute la paix devait l'apaiser. C'était comme avec Aemy, la jument était toujours assez compliquée pendant les séances mais une fois sur un chemin terreux rênes longues, elle se transformait en une vraie jument de débutant.
Après une bonne demie heure de marche sans aucun incident, l'étalon aperçu le haras. Il accéléra encore un peu le pas. Je décidais alors de prendre un tout petit trot, encore les rênes flottantes. Freedom avait l'air ravis, ses petites oreilles avaient été en avant durant tout le trajet, et ce petit trot semblant le dérouiller légèrement. Après cinq bonnes minutes, nous fument arrivé. Je repassais donc au pas et je mis pied à terre une fois devant l'écurie, avant de desseller le cheval pour l'emmener au pré.