Chevaux de sey

Aemy
balade au pas à cru


La petite jument était plutôt sage en ce moment, alors j'avais décidé d'en profiter pour emmener Aemy faire un tour au pas à cru. Je sortais donc la jument du pré, je cura rapidement les pieds et passa un cou de brosse sur son dos. Une fois le licol remplacé par un filet, je me mis à cheval avec un montoir. Je siffla ensuite mon petit chien, Chabou, qui était parti faire le tour du pré, et par la même occasion, renifler tout ce qui pouvait avoir une once d’intérêt. Je commençais ensuite à marcher tranquillement, en gardant mes rênes longues. La jument en profitait pour s'arrêter tous les trois mètres pour brouter, j'accélérais donc un peu le pas pour pouvoir me promener tranquillement. Je me dirigeais tout de suite dans la forêt, la chaleur cette après midi commençait à se faire pesante, et le soleil m'avait déjà suffisamment bruler les épaules. J'emmenais donc ma jolie petite baie et  ma petite boule de Chabou à l'ombre des arbres. Aemy avançait rapidement, la jument était déjà assez énergique de base, mais le fait de se faire poursuivre par des mouches semblait encore plus la motiver. Une fois sous la fraicheur des arbres, j'avais l'impression que la petite jument se détendit. J'avais une idée bien précise de la où je voulais allée, une petite rivière qui se trouvait à une petite dizaine de minutes du haras. Je me dirigeais donc tranquillement vers le petit oasis. Chabou trottinait derrière nous, s'arrêtait souvent pour renifler quelque chose avant de se dépêcher de nous rattraper en courant. Une fois arrivée à la rivière, je me dirigea vers l'endroit où l'on pouvait descendre dans l'eau sans soucis. La jument commença par s'arrêter, renifla la surface de l'eau. Au même moment, le petit chien se mit à courir pour sauter dans l'eau en nous éclaboussant. Aemy fit un écart et je me retrouva accroché à la crinière, à moitié entrain de tomber. Heureusement, la jument reprit rapidement son calme et je pus me remettre bien en place. Puis la baie finit par se décider à entrer dans l'eau doucement. Elle marcha tranquillement dans la rivière qui n'avait presque pas de courant. Aemy s'arrêta au milieu, elle avait de l'eau jusqu'au dessus des genoux. Nous avancions quelques mètres dans l'eau, puis on ressorti tous les trois et on continua notre chemin. La petite jument et le chien avait l'air tous les deux heureux de s'être rafraichit. On marcha tranquillement jusqu'au haras, sans un nouvel écart. Une fois arrivée, je mis pied à terre et j'emmenais la jument au pré.

Esbrouffe
balade en licol
pré débourrage, acceptation du licol


Le pré débourrage de mon poulain était pratiquement fini. Il acceptait sans problème la présence de l'homme et se laissait brosser. Le seul problème qui restait, c'était le licol. Si Esbrouffe acceptait qu'on lui mette le licol sur la tête, il avait du mal à accepter de marcher derrière celui qui tenait la longe. Je décidais d'essayer de rendre la chose un peu plus ludique en emmenant le poulain en promenade. Une amie avait bien voulue m'accompagner, elle marchait à côté de moi avec Aemy, la mère du poulain noir, pour qu'il ne soit pas trop désorienté. On avait prévu un tour d'un petit quart d'heure autour du haras en passant par la lisière de la forêt. Aemy marchait tranquillement, visiblement contente de sortir de son pré pour quelque chose d'aussi tranquille qu'une promenade au pas. Esbrouffe était à côté. Tellement content et émerveillé par toutes ces choses inconnues qu'il était entrain de découvrir, il oubliait totalement la pression du licol. Il marchait très vite, trottant presque sur place. Il tirait tout le temps sur la longe pour renifler toutes les feuilles qu'il voyait, pour examiner chaque flaques d'eau, pour observer les branches qui faisaient "d'énormes" obstacles sur son chemin. Le petit noir était complétement hystéro, j'avais encore pas mal de boulot pour lui apprendre à rester calme en extérieur. Mais, pour le moment, je le laissais faire son petit fou. Je savais que la première balade de ce petit foufou ne pouvait pas être calme.
Après un gros quart d'heure, on était de retour au pré, et je relâchais Sbrouffe, en me disant que même s'il avait accepté le licol, il restait tout un travail sur le respect du cavalier et surtout, lui apprendre à marcher dans le calme.

Aemy
balade au pas



Aemy était particulière à mes yeux. C'était mon premier cheval, celui avec lequel je m'étais lancé dans cette aventure. Alors, même si elle avait maintenant des problèmes qui m'empêchaient de la monter normalement, j'étais bien décidé à la garder et à lui offrir une belle vie. Elle avait l'air contente de sa reconversion en poulinière, elle pouvait passer ses journées au pré à manger et à s'occuper de ses poulains, et elle était devenue beaucoup plus calme. Mais pour la changer du pré, je m'étais décidé à l'emmener faire une promenade au pas autour du haras. Je lui avais donc mis une selle et un filet et je m'étais mise à cheval pour lui dégourdir les jambes. Cela faisait plusieurs semaines qu'elle n'avait pas été monté, je pensais qu'elle allait donc être un peu nerveuse, mais pas du tout. Aemy était maintenant démusclée, un peu grosse, elle était devenue une vraie ponette de promenade pour enfant. Ce n'était pas pour me déplaire, j'aimais bien la tranquillité. Je fis donc un grand tour d'une petite quarantaine de minutes autour du haras, en passant un peu par la forêt. La jument fut très calme, et avait l'air très contente de mettre le nez dehors. Elle regardait partout autour d'elle, et je restais rênes longues pour permettre à son regarde de vagabonder et elle pouvait ainsi secouer de temps en temps son encolure. Elle me fit quelques foulées de trot tête en l'air en entendant les boucherons couper un arbre avant de redevenir calme, avec ses petites oreilles pointées vers l'avant.
Une fois de retour au haras, je desserra la sangle et je mis pied à terre avant de raccompagner la jument au pré.

Arabesque
Balade aux trois allures.


Profitant du beau temps, j'étais venue de bonne heure aujourd'hui pour avoir le temps de sortir Arabesque et Loukoum. Une fois ma séance avec Loukoum terminée, j'avais décidé de partir en balade avec ma ponnette. Une fois sortie du pré, brossée et sellée, je me mis à cheval.  Je pris ensuite le chemin de la forêt. Une fois sous les arbres, je pris un petit trot calme. La petite welsh semblait contente, mais restait pour le moment assez tranquille. Je fis une dizaine de minutes de trot sur l'allée cavalière principale de la forêt, puis je pris un chemin qui s'enfonçait plus dans les broussailles. Ce nouveau chemin serpentait. Il était très étroit et enchainait les virages. L'alezane avait accéléré son allure, et c'était assez marrant de foncer en zigzaguant. Après cinq minutes, on tomba sur un sentier qui n'était pas réservé aux cavaliers. Je repris donc le pas. Je n'avais pas envie de foncer par accident sur un joggeur ou un promeneur de chien. J'en profitais donc pour vérifier la sangle. Je marchais rênes longues un long moment sur ce chemin qui était très agréable. Il longeait la rivière, et nous pouvions donc regarder l'eau, les canards, et les roseaux qui bougeaient avec le vent. Arabesque semblait passer un bon moment. Elle regardait partout autour d'elle, ses petites oreilles pointées vers l'avant. Puis, nous sommes tombé sur une piste cavalière. Je pris donc le trot quelques instants, puis le galop. La jument galopait vite, mais tout en restant contrôlable. Je la laissais bien se défouler.  N'étant montée généralement qu'une fois par semaine, elle avait beaucoup d'énergie à dépenser, et je comptais bien sur cette balade pour évacuer cet excédent. Nous galopions un long moment, puis, je repris le trot pendant quelques minutes puis le pas, pour reprendre un chemin non cavalier pour rentrer au club. Nous finissions donc la balade au pas. La jument avait légèrement transpiré, et semblait beaucoup plus détendue qu'au départ de la balade. Je rentrais donc rênes longues au pas, tranquillement.

Promenade tranquille
Aemy



Aujourd'hui, j'avais envie de sortir ma petit Aemy de son pré. Même si elle était très contente de vivre au grand air avec ses congénères, elle avait l'air un peu molle en ce moment, presque de mauvaise humeur. J'avais donc décidé de l'emmener faire un tour en forêt pour la changer un peu. Une fois la belle bai sellée et bridée, je sortis de l'écurie pour me mettre à cheval à l'aide d'un montoir. Installée correctement, je pris le pas rênes longues et on commença notre route. J'emmenais d'abord la jument sur un petit chemin qui passait entre les prés du haras. Aemy regardait à droite et à gauche pour observer les chevaux qui broutaient. Puis, après quelques minutes, les prairies se transformaient en champs où les cigognes chassaient les grenouilles. La petite jument s'arrêtait un moment pour fixer ces grands oiseaux. Quand elle fut sûr qu'ils ne représentaient pas de danger pour elle, elle reprit le pas tranquillement. Aemy était toujours assez calme en promenade, ce qui en faisait une monture très agréable. De plus, elle se gérait toute seule, freinant d'elle même dans les descentes et faisant attention à la où elle mettait les pieds. N'étant pas ferrée, elle marchait tout au bord du chemin, sur l'herbe qui bordait les champs, pour éviter les petits cailloux qui lui chatouillaient les sabots.
Le chemin entré ensuite dans la forêt. Le sol était plus agréable pour les pieds de la jument, et l'ombre mélangée au vent nous faisait du bien après la chaleur du soleil. Je demandais alors à la jument de prendre le trot. Elle le fit de suite, visiblement contente de se dégourdir les jambes. Elle trottait assez vite. Toujours rênes longues, elle en profitait pour secouer à grand cou l'encolure de gauche à droite. J’eus même le droit à quelques sauts de mouton avant que la jument reprenne son calme. On trotta ainsi à bonne allure une bonne vingtaine de minutes entre les arbres. Aemy avançait joyeusement avec ses oreilles dressées droit devant elle, écoutant tous les petits bruits de la forêt. Elle était métamorphosait. La jument grognon avait disparu pour laisser place à une monture pleine d'énergie et de gaité.
Puis, je redemandais le pas, et la jument ralentit sans poser de problème. Le chemin sortait de la forêt, et retournait vers le haras. On se rapprochait donc doucement du haras qui grossissait au bout du chemin. Aemy était détendue, et marchait tranquillement, toujours en regardant autour d'elle. Une fois arrivée dans le club, je mis pied à terre, desserra la sangle et remonta les étriers, puis je retournais au pré avec la jument.

Évènement 14 - objectif: faire une balade en main
Aemy



Aujourd'hui j'avais envie de faire plaisir à ma jolie petite jument, et de l'emmener en balade en main. Elle avait fêté ses vingt ans récemment, mais restait toujours en pleine forme. Elle profitait de sa retraite tranquillement au pré avec ses copains. J'étais allée la cherché en début d'après-midi. Le soleil brillait. Il ne faisait pas chaud, mais marcher rapidement nous empêcherait d'avoir froid. Je lui mis un licol, puis nous étions partie.
On commençait par prendre le petit chemin de terre qui partait des prés et qui avançait entre les champs des paysans voisins. Je laissais la longe assez lâche. La baie marchait à un pas actif, comme à son habitude, et regardait autour d'elle. Ses petites oreilles étaient pointées vers l'avant, et elle semblait contente de quitter sa prairie pour prendre un peu l'air.
On entrait ensuite dans la forêt, et on restait pendant un moment sur le chemin de promenade bétonné que prennent les piétons le dimanche. Toujours aussi contente, Aemy ralentissait de temps en temps pour arracher des feuilles sur son chemin. Un petit vent passait parfois me glacer le visage et faisant bouger les crins de ma belle jument.
Après une vingtaine de minutes, l'allée large se divisa en deux chemin: la continuation du chemin bétonné, et une piste sablonneuse s'aventurant un peu plus entre les arbres. Je pris ce deuxième chemin, je savais qu'Aemy préférait les balades au coeur de la forêt. Il y avait pas mal de petites descentes et montées que la jument faisait avec plaisir, sans aucun soucis. Elle avait toujours été assez endurante, et son bon cardio la maintenait en bonne forme physique.
Cela faisait déjà une bonne heure que nous marchions quand les toits du haras se laissaient apercevoir entre les arbres. La baie marchait toujours aussi vite qu'à l'allée. Cette promenade ne l'avait pas du tout fatigué, mais ce n'était pas le but. L'idée était juste de lui faire mettre le nez dehors. On marchait encore une dizaine de minutes avant d'arriver devant son pré. J'ouvris donc la porte pour la laisser y entrer. Je lui retira le licol, passa quelques instants à vérifier ses sabots et à lui passer un cou de bouchon, puis je la laissais tranquille. J'avais encore plusieurs chevaux à sortir.

Aemy
évènement 15
objectif : faire une chute dans la neige



Il avait neigé quelques centimètres cette nuit. J'étais donc venue tôt pour emmener ma petite jument faire une balade dans ce décor hivernale. Je mis ma bombe, et j'enfilais un filet sur la tête de ma jolie Aemy avant de me mettre sur son dos à l'aide d'un montoir. Une fois bien installée à cru sur la couverture, je pris le pas rênes longues et je m'éloignais des prés pour me promener à travers les champs enneigés. Je pouvais profité d'une jolie vue.
Aemy regardait autour d'elle, ses petites oreilles en avant. Elle était toujours contente de sortir de son pré pour faire un tour dehors. Mais aujourd'hui, elle était particulièrement joyeuse. Elle n'avait décidement aucune envie de rester au pas et faisait  tous les trois mettre quelques foulées de trot. D'habitude, je l'aurais laissé faire, mais étant à cru, je n'avais aucune envie d'être seccouée sur son dos. J'essayais donc de la garder au trot tout en ayant un pas assez rapide pour la contenter.
J'avais fais une petite boucle d'une demie heure et je m'apprêtais à rentrer. J'étais rênes longues, perdue dans mes pensées. Au loin, un grand bruit, comme un arbre qui tombe, se fit entendre. Aemy baissa la tête, leva les fesses. Surprise, je me retrouva la tête la première dans la neige. Je me releva un peu, pour voir où était parti ma jument. J'eus la bonne surprise de la voir trottiner en direction de son pré. Je me releva, un peu douloureusement, je retirais la neige qui c'était collé un peu partout sur mes vêtements, et je suivis Aemy. Je la retrouvais devant son pré. Je lui ouvris la porte, lui retira son filet, puis je partis en direction du club house pour me changer et me réchauffer un peu.

Esbroufe
Petite tour dehors après la monte



Esbroufe était un cheval très agréable à vivre. Il avait rarement peur, et n'était jamais vicieux. C'est donc tranquillement que je partais me promener autour du haras rênes longues au pas. Nous venions de finir une petite séance. Heureusement, Esbroufe qui était dans le bel âge, et qui était en très bonne condition physique en ce moment, n'avait quasiment pas transpiré. Je n'avais donc pas peur de prendre mon temps sans que le cheval ne se refroidisse trop. Même s'il faisait très beau, un vent frais me glacer à moitié le visage. Il y avait deux chemins principaux qui partaient du haras. Le premier s'enfonçait dans la forêt avant de rejoindre d'autres sentiers, ce qui permettait de pouvoir faire des heures et des heures de promenades sans passer deux fois par le même endroit. Le deuxième était un simple chemin de terre, assez large pour laisser passer tant bien que mal un tracteur. Il circulait autour des champs alentours. Beaucoup moins intéressant car moins joli et moins long, il avait l'avantage d'être au soleil. C'est donc celui ci que je choisissais pour finir notre séance. Le chemin commençait par longer les prés du haras. On passa ainsi le long de copains qui broutaient. Esbroufe les regardait avec amusement. L'un des chevaux du club parti joyeusement au galop en nous voyant arriver, comme pour inviter mon équidé à jouer avec lui. Mais Esbroufe se contenta de dresser l'encolure, en se retenant de partir de le rejoindre. Une fois à hauteur de mon pré, où mes autres chevaux passaient paisiblement leur journée, Esbroufe tourna tout naturellement pour le rejoindre. Gentiment, je le remis sur le chemin, et il ne semblait pas déçu de se rendre compte que la promenade n'était pas terminée.
Mon pré était pratiquement le dernier. Le chemin était maintenant entre les champs. Si j'avais pu avoir froid au bout du nez pendant la séance, les dix minutes qui venaient de s'écouler passer à marcher au soleil avaient suffit à me réchauffer. Le beau temps qui revenait et la perspective de pouvoir faire plus de balades à cheval me faisait très plaisir. Mais il faut avouer que déambuler entre des champs vides et gris fin mars, ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant. A part des étendues de boue, et quelques corbeaux qui retournaient la terre à la recherche de vers, il n'y a pas grand chose à regarder. Quand des oiseaux s'envoler à l'approche d'Esbroufe, le cheval avait toujours tendance à accélérer, voir à faire quelques pas de trot, oreilles plaquées en arrière. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est quelque chose qu'il n'a jamais aimé, les oiseaux. Le reste du temps, il passait la balade avec les oreilles pointées vers l'avant, et marchait d'un pas énergique et joyeux. Il était visiblement content d'être sortie mettre le nez hors du haras.
On marcha bien une vingtaine de minutes. Une ou deux fois, nous avions du changer de chemin pour laisser passer un tracteur, mais nous avions fini par prendre la route du retour. Le pelage de mon petit cheval était agréablement tiède, chauffé par le soleil. Une fois de nouveau dans l'enceinte du haras, je mis pied à terre et desserra de suite un peu ma sangle. Je pris ensuite la direction de mon écurie. L'heure du grain approchait, et le ventre sur pattes qui me servait de cheval était pressé de rentrer.