Chevaux de sey

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Petite séance en liberté

J'entrais dans le rond de longe avec Aemy. Monter sur son dos n'avait pas été une très bonne idée, j'avais donc décidé de prendre le problème dans un autre sens et commencer par une période de travail à pied histoire de créer une petite relation de confiance et de travail. Aujourd'hui, pas d’enrênement, pas de filet, pas de longe. Elle avait juste un petit licol, et j'étais muni d'une chambrière au cas ou. Une fois la porte fermée, je lâchais la jument qui eu l'air surprise quelques secondes avant de retrouver son petit air de chef autoritaire et de partir au galop en coup de cul. Je la laissa se défouler pendant une dizaine de minutes. Elle en profita un maximum, se roulant, puis se relevant en sautant en l'air. Assise sur un plot qui trainait au milieu, je regardais la jument faire sa petite démonstration de force. Elle ressemblait à une petite adolescente qui profitait de cette liberté pour me montrer de quoi elle était capable, et les futures stratagèmes qu'elle pouvait mettre en place la prochaine fois que je mettrais une selle sur son dos. Mais au bout d'un temps, elle finit par s'arrêter au milieu du rond de longe en me défiant du regard, toujours dans sa petite attitude provocatrice qui lui allait bien et lui donnait son petit charme. Je restait sur mon siège en attendant qu'elle vienne me voir d'elle même. Au bout d'un long moment, elle finit par céder à sa curiosité et s'approcha pour voir ce que je faisais. Je tendis ma main en sa direction, elle l’effleura de son nez avant de repartir au petit trot. J'attendis qu'elle soit de nouveau immobile pour me lever et m'approcher d'elle, une friandise à la main. Une fois à sa hauteur, je ne lui laissa pas la prendre, mais je commença à marcher lentement, toujours ma friandise à la main, droit devant moi. Après une petite hésitation, elle me suivit, attisé par l'odeur de la carotte. On fit quelques pas, avant que je m'arrête et que je lui laisse manger la friandise. Je lui caressa l'encolure, sa peau frissonna sous mes doigts. Je refis la chose deux fois. La petite jument accepter de me suivre sans montrer le moindre signe de provocation, d’agressivité ou d'opposition. Ce petit monstre à la monte était donc beaucoup moins compliqué si on savait parler à son appétit.

Après une petite pause, muni de ma chambrière, je poussa la jument sur la piste. Elle avait compris que nous allions travailler un petit peu, et l'ambiance d'apaisement que nous avions réussi en première partie avait déjà disparu. Ses petites oreilles en arrière ne présentaient rien de bon. Je la fis tourner quelques tours avant de lui demander d'abord le trot oralement. Aucune réaction de sa part, que se soit pour le premier essaie ou le deuxième. Je la menaça de ma chambrière en douceur, ce qui lui permis d'en profiter pour prendre le grand galop. Je passa de longues secondes à essayer de la ralentir avec la voix avant qu'elle accepte enfin de reprendre le trot, qu'elle garda encore quelques minutes. Sa tête se balançait de gauche à droite avec énergie, ses sabots s'enfonçaient dans le sable avec force. Je la laissa ensuite ralentir, repasser au pas. Je reposa ma chambrière, et une fois qu'elle fut complétement arrêté, je m'approcha d'elle pour lui donner une nouvelle friandise avant de lui remettre la longe afin de l'emmener faire un petit tour du haras avant de rentrer au box.

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Encore du travail en liberté


Deuxième séance de travail à pied pour Aemy et moi. Si la première n'avait pas été intense et poussée dans le travail, la jument avait été resté à peu près calme par rapport à son caractère habituelle. Je voulais continuer dans cette voie, et c'était pour ça que j'avais rempli mes poches de friandises. J'entrais dans le rond de longe, et je décrocha la longe du licol du poney pour la laisser se défouler un petit peu. Elle fit quelques pas avant de se rouler, et de se relever. Elle en profita pour faire un petit tour du rond de longe au trot, avant de faire un petit cul, puis de faire quelques foulées de galop. Elle finit ensuite par s'arrêter après avoir encore un petit peu trotter. Elle resta immobile en me regardant. J'étais assise sur un plot au milieu du rond de longe. Aem hésita puis fit quelques pas en ma direction avant de s'arrêter de nouveau. Elle avait l'air étonnement peu sur d'elle même, ce qui était contradictoire avec son caractère tout feu tout flamme et désinvolte. Elle n'avait sûrement pas trop l'habitude de se retrouver face à un humain qui se montrait un peu indifférente, et était sûrement entrain de réfléchir à ce qu'elle devait faire. Je sorti une friandise de ma poche et lui tendis. La petite se remise en route, s'arrêta à ma hauteur pour attraper la friandise. Je me releva, sorti une nouvelle friandise avant de marcher un petit mètre, et d'attendre que la jument me rejoigne, ce qu'elle fit rapidement. Je la récompensais, avant de recommencer l'exercice plusieurs fois, m'éloignant de plus en plus de la jument qui me suivait de plus en plus rapidement. Notre marche avait gagner en fluidité depuis la dernière séance, nous avancions à petits pas dans notre lancée. Avec Aemy, je voulais aller lentement, histoire de ne pas énerver la jument qui se braquerait ensuite pour ne plus rien écouter. Je changeais ensuite d'exercice pour faire bouger un peu plus la jument, pour qu'elle se dépense un peu. Je pris ma chambrière qui était contre la barrière, et je demanda à la jument de se mettre sur la piste. Une fois cela fait, je lui demanda de prendre le trot à l'aide de ma voix et de la chambrière. La ponette reprit son petit caractère de cochon et s'arrêta tout simplement. Ne m’énervant pas, je me mise au niveau des hanches de la jument, tout en gardant une bonne distance de sécurité, et je redemanda plusieurs fois mon ordre avant qu'elle se mette au trot. Je pouvais rajouter cela sur la longue liste des choses à retravailler avec elle: lui apprendre à obéir rapidement. Même si j'avais réussi à mettre la jument au trot, je n'étais pas sorti de l'auberge, je devais constamment repousser la jument sur la piste, car elle quittait très souvent le cercle pour essayer d'échapper à mon contrôle. Mais au bout d'un moment elle commença à trotter à une allure un peu près normale en restant sur son cercle. Très contente, je lui demanda le galop, qu'elle prit son broncher. Par contre, elle refusait catégoriquement de rester sur la piste, donner des coups de cul. J'avais perdu tout le calme que j'avais réussi à instaurer. Je la laissa aller à la vitesse qu'elle voulait, n'ayant pas de moyens efficaces de ralentir la jument, autre que la voie à laquelle elle ne portait aucune importance. J'essayais juste de la forcer à rester sur la piste, ce que j'arrivais tant bien que mal.
Après un petit moment de galop, la jument ralenti son allure. J'en profita pour lui demander de reprendre le trot puis le pas. Je la laissa ensuite marcher un long moment pour qu'elle reprenne son souffle. Pendant ce temps, je faisais un petit bilan mental de nos séances. Le premier exercice était toujours réussi et même un petit peu apprécier par la jument, mais quand je voulais la faire tourner, cela devenait très compliqué. Je me disais que le fait qu'elle prenne l'initiative d'elle même de me suivre lors du premier exercice était la raison pour laquelle elle acceptait calmement de le faire, alors que quand l'ordre était plus explicite, elle ne voulait pas l'entendre. La était le problème, et il faudrait bien le résoudre un jour, même si je voyais l'équitation comme un échange et que je voulais aussi faire plaisir à mon cheval, je ne pouvais plus toujours lui laisser le choix de nos activités. Il faudra bien qu'on trouve un juste milieu. Je rejoignais ensuite la jument que je caressa avant de la faire sortir du rond de longe pour aller prendre soin d'elle.

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liberté et longe


De retour au rond de longe pour notre troisième séance de travail à pied, j'avais prévu quelques choses d'un peu plus poussé que nos premières séances qui avaient été très simples. Je décrochais la longe de licol et laissais la petite jument faire son petit tour dans le rond de longe. Je la regardais faire quelques pas avant de s'écrouler sur le sol pour se rouler. Elle se releva, puis s'approcha de moi. Visiblement, elle avait compris qui avait les friandises dans sa poche. Je me mis à marcher doucement, suivit par la jument. Après avoir fait deux tours du rond de longe sans jamais perdre l'attention de la jument, je la récompensa d'une friandise et d'une caresse sur l'encolure. Nous recommencions ensuite toutes les deux cet exercice qui était maintenant devenu une routine. Cette fois, je voulais un petit peu changer les choses. Je m'arrêta, et je recula, demandant à la jument de reculer de quelques pas avec moi, en lui montrant la main où était la friandise tant convoitée pour qu'elle la suive accompagnée de l'ordre vocale. Elle s'arrêta et se bloqua, refusant de faire ce mouvement. Je recommença donc à marcher et redemanda l'exercice un petit peu plus loin. Encore une fois elle s'arrêta mais refusa de reculer. Je l'aida un petit peu en lui tapotant fermement le poitrail pour que mon ordre soit plus compréhensible. Levant sa petite tête le plus haut possible, elle finit par reculer d'un pas. Je cessais de lui demander, et je la récompensa. J'étais plutôt contente d'elle et de nos progrès. On fit encore cela quelques fois, les petits pas de reculé devenaient un tout petit peu plus fluide qu'au début. Satisfaite, je décida de la laisser la dessus pour aujourd'hui.

Après une petite pause, je décidais de longer la jument. A chaque fois que j'essayais de faire trotter ou galoper la jument en liberté, je perdais rapidement le contrôle. C'est pour ça que j'avais décider de me mettre à longer la jument, afin d'avoir plus d'autorité. Je remplaça son licol pour un filet à mors simple sur lequel je fixa une longe. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre pour cette première séance, mais je m'attendais déjà à ce qu'elle me donne du fil à retordre. Je la mis sur un cercle au pas en l'éloignant de moi à l'aide de ma chambrière. Elle mis ses petites oreilles en arrière, faisant des petits pas pressés. Après quelques tours, je lui demanda le trot avec l'ordre vocal, et un petit peu d'aide de ma chambrière. La jument plaqua encore plus ses oreilles à sa nuque, mais n'avança pas d'avantage. Je recommença à demander mon ordre, et elle prit enfin un petit trot. Elle allait très lentement, et avait l'air très tendue. Elle quittait souvent le cercle, et je devais constamment la remettre en place. Je lui demandais aussi d’accélérer un petit peu le trot, pour qu'elle arrête de repasser au pas toutes les deux foulées. Après quelques protestations, elle accéléra un peu son allure. Je la fis trotter un moment. J'attendais un signe de décontraction: une encolure qui s'allongeait vers le sol, un petit machouillement de son mors, ses oreilles qui se remettaient à leur place normale... Mais rien de tous ça n'arrivait. Elle restait sur sa position de tension, apparemment hésitante à partir en coup de cul. Pour éviter ses petits débordements habituelles, je voulais lui donner moi même la permission d'accélérer. Je lui demanda donc de prendre le galop, qu'elle prit immédiatement. Après un petit coup de cul, elle galopa assez vite, mais en restant cette fois sagement sur son cercle. Je l'a fis galoper un long moment, encore une fois dans l'attente d'un signe de décontraction qui, pour ne pas changer, ne montra jamais le bout de son nez. Je décida donc de la faire progressivement ralentir. Après avoir repasser un petit moment au trot, puis au pas, je l’arrêta complétement. Je m'approcha d'elle, je lui caressa l'encolure, et lui donna une dernière friandise. J'étais quand même contente, elle avait rarement été aussi sage qu'aujourd'hui. Je sorti ensuite du rond de longe pour marcher un peu dehors avant de rentrer.

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longe


Je rentrais dans le rond de longe avec ma petite jument pour une séance de longe. Les dernières séances ayant étaient placées sous le signe de la bonne entente, je profitais pour faire aujourd'hui quelque chose qu'elle n'appréciait pas: la contraindre à tourner et avancer selon ma volonté. J'avais mis une longe sur un mors simple, et je la plaça rapidement sur un large cercle autour de moi. Pour le moment, même si ses oreilles manifestaient son mécontentement, elle restait tout à fait calme, marchant tranquillement sans quitter sa figure. Elle tourna ainsi un long moment avant que je lui demanda de prendre le trot. Elle refusa d'abord, faisant semblant de ne remarquer aucune de mes demandes, puis accepta enfin de faire un petit effort. Après l'avoir laisser tranquille pendant deux trois tours, je décidais de compliquer la chose en lui demandant des transitions trot-pas. Pas vraiment ravie par cette nouvelle activité, la ponette prenait tout son temps pour repasser au trot, et prenait le petit galop quand je voulais revenir à l'allure de travail. Son petit côté vicieux qui avait quelque peu disparu ces derniers jours refit son retour. Même si cet aspect de la jument me plaisait et me faisait rire, je ne lui montrais pas, et restais parfaitement concentrée. Je savais que tôt ou tard je finirais pas être agacée par son attitude, je voulais donc des à présent lui apprendre à faire la différence entre les moments où l'on pouvait s'amuser et les moments où il fallait travailler. Je lui demandais donc à chaque fois par l'ordre vocal, aidé par la position de mon corps par rapport à celui d'Aemy, en avant pour ralentir et en arrière pour accélérer, et s'il le fait de la chambrière. Même si les premières tentatives de transitions furent pour le moins approximatives et mal réalisées, je ne perdais pas espoir et persévérais, jusqu'à ce fameux moment où elle commença à faire comme je l'entendais. Les transitions vers le pas étaient un petit peu plus rapide, bien que demandant toujours un peu de patience devant la jument qui se faisait attendre, et les grands départs au galop se transformait en départ au trot calme. Contente d'elle, je décida de passer à la vitesse supérieur et je lui demanda le galop. Après s'être facilement laisser tomber dans cette allure, je voulais continuer dans l'idée de lui demander des transitions dans l'allure inférieur. Mais encore une fois, elle ne l'entendait pas de cette avis. Chacune de mes demandes de ralentissement se transformait en une accélération violente de la jument, plus du tout décidé à se laisser commander. Je décida donc de laisser la jument ralentir toute seule, ce qu'elle fit au bout d'un petit moment, repassant d'elle même au trot. Je lui fis savoir ma satisfaction par la voix avant de lui redemander le galop. De nouveau elle parti à toute blinde, puis se calma progressivement, jusqu'à finir par repasser au trot quand je lui demanda. Je décida de la laisser la dessus pour aujourd'hui. Je la fis encore marcher un moment pour qu'elle reprenne son souffle avant d'aller la rejoindre. Je donna une petite tape affectueuse sur son encolure, avant de lui glisser un petit morceau de pain dans la bouche, et de quitter le rond de longe avec elle.

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longe et saut


Avec Aemy, nous avions déjà bien entamé notre travail. Mes objectifs étaient qu'elle obéisse à la voix sans opposition à la longe et en liberté. Une fois que nous aurions fait ça, je recommencerais les séances montées autre que les balades. J'avais des projets pour ce cheval, et je voulais prendre mon temps pour y arriver. Aujourd'hui, c'était longe, encore une fois. Comme hier, j'avais fixé la longe sur son mors. Je la mis ensuite sur un cercle au pas. Je la laissais marcher un petit moment, histoire de mettre la machine en route, puis je commençais déjà à l'asticoter. Je demandais des allongements et des rassemblements au pas pour réveiller la petite crapule. Notre premier essaie était quelque peu raté. Elle profita de ma demande de rassemblement pour s'arrêter et ne daignait plus reprendre le pas. Je pressa un peu la jument en la réveillant. Après un départ au grand trot, elle reprit le pas tranquille. Les essaies suivant furent un petit peu plus réussit, bien que les différences entre allongement et rassemblement n'étaient pas très marqué. Je demandais aussi des arrêts complets avec la voix, à laquelle elle commençait à obéir. Je lui demanda ensuite le trot qu'elle prit sans faire d'histoire et je continuais l'exercice, demandant constamment des transitions intra et inter allures. Bien que, comme au trot, les premières étaient très moyennement réussies et que la jument opposait un petit peu de résistance, elle finit par être un peu plus obéissante et portait plus d'attention à la voix qu'à nos dernières séances. Je n'avais rarement vu la jument aussi concentrée sur son travail. Contente, je lui demanda le galop, qu'elle prit rapidement, et je continuais dans la lignée de la séance. Encore une fois, elle se montra tranquille et coopérante. Ca avait été jusqu'à maintenant la meilleure séance de travail à pied que nous avions faîtes. Elle restait dans une attitude de travail, acceptant de ralentir et d'accélérer ses foulées quand je lui demandais. Très contente, je lui demanda progressivement l'arrêt. Je m'approcha ensuite d'elle pour la féliciter et lui donner une petite friandise. Elle la mangea rapidement, et frotta sa petite tête contre mon corps, essayant toute sa bave sur mon t shirt blanc.

J'avais détaché la jument, le temps d'installer quatre barres au sol espacées chacune d'une foulée, sur le tracé du cercle. Elle me regardait faire, se demandant si j'allais osé la remettre au saut d'obstacle. Je la rejoins ensuite et lui remis la longe. J'en profita pour lui faire une petite caresse. J'étais sûr que de l'obliger à se concentrer sur l'endroit où elle devait mettre ses pieds la concentrerait encore d'avantage. Je la plaça sur le cercle, d'abord au pas, et la laissa faire un premier tour pour qu'elle évalue les barres au sol. Elle les traversa sans même y prêter attention, puis je lui demanda le trot, elle fut un petit peu plus retissante qu'avant pour le prendre mais finit par obéir. Elle fit un premier passage où l'un de ses sabots cogna contre chacune des barres au sol. Je la fis légèrement accélérer pour qu'elle ne butte plus sur les prochains passages, qui se passèrent effectivement bien. Après avoir constaté que l'exercice se passait bien, je lui demanda ensuite de le faire galop. Le premier passage avait été trop rapide, mais elle ralentit pour le deuxième qui fut donc beaucoup mieux. Au bout de quelques passages, je la repassa ensuite au pas un petit moment puis l'arrêta complétement. Je m'approcha ensuite d'elle, la félicita encore une fois.

J'avais transformé les quatre barres au sol en quatre petits croisillons d'une quarantaine de centimètres.  Je fis ensuite marcher la jument sur un cercle un petit peu plus étroit pour qu'elle ne se retrouve pas tout de suite sur les obstacles. Je la passa ensuite au trot et la lança sur les obstacles. A leur approche, elle accéléra et bondit haut au dessus de ces petits sauts de puce, ce qui n'était pas du tout le résultat es-conté. Je rétrécis de nouveau le cercle le temps de la ralentir puis je la renvoya encore sur les obstacles mais cette fois en contrôlant l'allure jusqu'à la fin, ce qui l'empêcha d'accélérer trop. Contente, je la remis encore deux fois sur l'exercice pour le valider. Comme il était bien fait, je la mis sur un cercle plus petit et la ralentis. Je la rejoignis ensuite pour lui montrer ma satisfaction et pour adapter les obstacles pour des passages au galop. Je la remise ensuite dessus à un petit galop très tranquille. Mais à l'abord du premier, elle prit le grand galop et dégomma au passage les barres. Il fallait bien que le petit côté crapule déconcentrée de la jument ressorte. Je réinstalla les obstacles, et je fis galoper un petit moment la jument avant de l'envoyer sur les obstacles en la contrôlant un maximum. Mais elle finit par reprendre une grande allure sur les deux derniers cavaleties. Je refis donc l'exercice, essayant de forcer la jument à garder une allure calme jusqu'à la fin, un petit moment avant qu'elle finisse par faire l'ensemble des obstacles à un galop normal. Je décidais de la laisser dessus en la ralentissant progressivement. Je la rejoignis ensuite un moment, encore une fois pour la féliciter, mais aussi pour la lâcher. Je lui donner ainsi la possibilité e-de se détendre et de se rouler pendant que je rangeais les barres et les plots sur lesquels elles étaient posées. Je laissa encore cinq petites minutes la jument tranquille, jusqu'à ce qu'elle donna l'impression de ne plus rien avoir à faire. A ce moment la, j'allais la rattraper afin de la rentrer.

Longe avec Aëmy

J'arrivais dans le rond de longe suivie d'Aëmy, une jeune jument de quatre ans que sa propriétaire m'avait gentiment demandé de sortir en longe le temps d'une séance. J'avais beaucoup de travail, mais je ne refusais jamais un peu d'aide pour les cavaliers qui le souhaitaient. Le ciel était couvert bien que l'air ambiant légèrement chaud et étouffant, voir orageux, et cela se ressentaient sur les chevaux. Enfin, non, parce que d'après les informations que j'avais reçu, la pouliche était toujours comme ça et en l’occurrence elle l'était bien. J'avais du la tenir fermement durant le trajet lorsqu'elle avait prit peur devant un chien, puis quand elle avait tenté de m'écraser tout en faisant de mes pieds de la bouillie. Je soufflais pour l'instant que nous soyons désormais arrivés et ouvris la porte. Sans que je ne lui suggère, elle prit le pas pour rentrer dans l'installation et me bouscula au passage. Je fis demi-tour et l'invita à me suivre sous ses airs contrits et interrogateur, ses yeux qui semblaient me demander ce que je pouvais bien faire. Eh oui ma cocotte ! De nouveau, je repassais la porte en la tenant à l'écart et faisant en sorte qu'elle ne prenne pas la poudre d’escampette. Elle resta alors sage, ce qui lui valut une caresse sur l'encolure. Nous avions déjà bien marqué notre territoire avec nos traces de pas sur le sable, et ma place se trouva au centre alors que j'envoyai Aëmy sur con cercle, assez petit pour que je puisse garder un œil sur elle et une bonne distance pour la gérer. Elle devait déjà avec travaillé ainsi, car elle prit chemin tout naturellement, avec cependant un certain désaccord qu'elle me montrait avec mes oreilles rabattues sur sa nuque. Je cherchai quelques choses dans ma position ou mes gestes qui auraient pu provoquer ce comportement, mais rien ne me vint à l'esprit, je n'avais même pas de chambrière. Néanmoins, elle marchait d'un pas actif en restant sur le cercle que je lui avais imposé. Je ne manquai pas de la féliciter par des appels de voix et des paroles encourageantes. Aëmy était encore jeune et quiconque connaissait les chevaux auraient su voir ça rien qu'à la façon dont elle tenait son encolure, bien haute, à la limite de se creuser le dos. Je la laissais se détendre sans rien demander de particulier pour qu'elle se mette en jambe et peut-être qu'elle baisse un peu son port de tête. Je la changeai de main et gardai le même rythme de l'autre côté. Au fur et à mesure, elle avait reporté ses oreilles vers l'avant, mais à chaque fois que je l'inviter à maintenir l'allure d'un geste de la main, elle se braquait et semblait ne plus rien écouter.

Après quelques tours qui ne lui apportèrent plus rien car de toute façon elle s'obstinait à garder la tête haute, je lui proposai de prendre le trot. D'un claquement de langue et de l'ordre qui allait avec, je lui demandai de prendre l'allure. Elle renâcla à plusieurs reprise en trottinant sur place, les yeux qui semblaient lui sortir de l'orbite mais finalement elle accepta de se plier à ma demande, prenant une allure rapide et saccadée, mais elle trottait. Sa carapace s'envola peu à peu et elle me laissa doucement découvrir le cœur qui s'y cachait, gai et enfantin. Elle prenait plaisir à avancer plus vite à certains moments et baissait la tête dans un mouvement de grâce. Je souriais, c'était ainsi qu'elle était intéressante à regarder. Elle ne se laissait pas de cabrioler sous mon nez, gardant tout de même le trot que je lui avais imposé et sur ce je n'avais rien à lui reprocher à part un petit manque de concentration. Elle tourna les oreilles avec vivacité lorsque je lui demandais une transition au pas, et cherchais d'où provenait cette voix qui était peut-être muette. Alors elle m'avait déjà oublié ? Je recommençai ma demande. Aëmy, telle une enfant qui ne voulait pas retourner en classe après la récréation, n'en écouta rien. Limite, elle me narguait. Je m'énervais un peu, passant la chambrière à son avant main pour la stopper et adoucissant encore ma voix bien que je la voulais ferme. Mécontente, elle coucha les oreilles en arrière et s'arrêta. Je la félicitais tout de même pour s'être arrêtée et la changeait de nouveau de main.

- Aëmy tro-tteeer !

Cette fois, ou plutôt dans ce sens, elle comprit et s'élança avec déséquilibre, trébuchant même dans les premières foulées, mais je souris. Je voulais désormais accaparer toute son attention, pour éviter qu'elle ne prête à d'autres jeux qui certes pouvaient lui être plus intéressants. Elle se déplaçait avec élan et vivacité, et avant qu'elle ne s'adonne à ce qui me semblait être sa passion favorite, ne rien écouter, je lui demandai le pas. Si elle était humaine, on aurait pu comparer sa réaction à un revers de main qui signifiait bien 'parle toujours tu m'intéresses'. La belle Aëmy continuait sa dance, enfantine et joyeuse. Je redemandais l'ordre en me fâchant un peu et elle comprit, prenant le pas avec nonchalance. D'une danseuse elle devint soudain fade, et la priver de son loisir la faisait devenir autre. Cependant, j'avais retrouver son attention. La féliciter lui permit tout de même de comprendre qu'elle avait bien agit et son comportement changea peu à peu.

Elle commençait enfin à être attentive, mais l'heure tournait et je devais bien lui offrir quelques tours de galop. Je changeai ma position pour lui ouvrir les portes, lui frayer un chemin vers la liberté et elle n'y manqua pas. Presque furieuse, elle détala en soulevant des nuages de sable et de poussière autour d'elle. Elle ne s’épuisait même pas au fil des tours, tantôt lançant ses postérieurs en l'air, tantôt faisant plusieurs sauts de mouton. Je l'arrêtai tout de même et la fit marcher quelques instants pour qu'elle récupère. Son encolure s'était revêtu d'un manteau humide, tout comme ses flancs, elle respirait fort. Je la récompensai oralement, priant pour ce que cela ai un un peu d'impact, puis je quittai le rond de longe.

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petite séance travail à pied avec loukoum et aemy réuni


En ce moment je n'avais pas  beaucoup de temps à consacrer à mes chevaux, à mon grand regret. Mes deux petits monstres avaient donc été sorti toute la semaine par des amis cavaliers. Je pensais que cela leur faisaient aussi du bien de voir d'autres cavaliers, d'être monter de façon différentes, et en plus, les retours qu'on me donnait m'étaient toujours bénéfiques. Avoir l'avis d'autres personnes sur mes chevaux, et en particuliers sur aemy, qui était la plus compliquée, m'aidait à prendre du recul et à savoir ce que je devais faire. On était donc arrivé à la conclusion ensemble que les gamineries et le manque de concentration d'Aemy était du à son jeune âge, et qu'il fallait juste être patient et ferme en attendant qu'elle gagne en maturité.

Aujourd'hui, je m'étais libéré un petit trou d'une heure dans mon programme pour les sortir tranquillement. J'avais décidé de lâcher dans le rond de longe les deux poneys en même temps. Loukoum et Aemy étaient souvent au pré ensemble, ils s'entendaient plutôt bien, et n'étant pas ferrés, je n'avais pas peur qu'ils se blessent violemment. Du coup, j'entrais dans le rond de longe avec un poney de chaque côté. Je ferma la porte derrière eux puis je les lâcha. Aemy, comme d'habitude, fit quelques pas avant de se rouler, et de partir au petit galop pour dégourdir ses petites jambes. Loukoum lui, se dirigea tout de suite vers la barrière, essayant de glisser sa tête sous les barres en bois pour attraper les quelques brins d'herbe qui entourait le rond de longe. Ils avaient deux caractères très différents, l'une était souvent surexcitée et l'autre était plutôt calme, et préférer se remplir l'estomac. Aemy rejoignit ensuite son acolyte et l'imita, passant à son tour son nez sous la barrière. Je décidais de faire bouger ces ventres à pattes, je ne les avais pas sorti pour qu'ils broutent des petites touffes d'herbe misérable. Munie de ma chambrière je m'approcha d'eux et je leur demanda de se mettre sur la piste. Aemy prit tout de suite le trot, la tête haute, ses oreilles pointées vers l'avant, pendant que Loukoum la suivait de loin au petit pas. Mais il se réveilla rapidement, accélérant son allure pour rattraper la distance qu'il y avait entre lui et son amie. Les deux trottinaient donc à la file indienne sur la piste. Aemy était plus tranquille qu'à son habitude, peut être que le calme de Loukoum l'apaisait. Elle baissa un petit peu sa tête, et de temps en temps étendait son encolure pour mettre son petit nez dans le sable. Je les fis trotter un petit moment, avant de les faire changer de main. Loukoum fit demi tour tout de suite pour obéir au changement de main que j'avais demandé, pendant qu'Aemy refusait de se plier à ma volonté. Elle continua son petit tour en m'ignorant, mais des qu'elle croisa le new forest, elle fit tout de suite demi tour pour le suivre. Son instinct grégaire ne pouvait pas combattre son petit caractère. Encore une fois, je les fis trotter un petit moment, avant de leur demander un petit galop calme. Je donnais toujours mes ordres une première fois à la voix, mais n'étant pas encore assez habitué à répondre à la voix, ils n'y obéissaient pas souvent, et je réitérais donc la plus part du temps l'ordre vocal avec la voix. Les deux poneys prirent un petit galop assez calme, ce qui me surprenait assez de la part d'Aemy, qui profitait généralement de ce moment pour n'en faire qu'à sa tête. Cette fois ci, elle restait sagement derrière son nouveau mentor qui était plutôt du genre à exprimer sa joie dans le calme, avec un petit cou de cul ou une petite accélération. Après quelques tours de galop, je les fis changer de sens. Aemy étant cette fois derrière Loukoum changea de sens sans aucun problème. Une fois bien installé sur la piste, je posa la chambrière et je les laissa finir eux même leur petit défoulement. Loukoum s'arrêta rapidement, pendant qu'Aemy galopa encore quelques tours, donnant de grands cous de tête dans l'air et les deux trois cous de cul qu'elle n'avait pas pu donner avant. Elle fini pas ralentir et retourna à côté de l'autre bai qui était arrêté au milieu en attendant que quelque chose de passe.
Je sorti deux friandises de ma poche, et les montra aux poneys, qui se dirigeaient vers moi. Je leur donna, en leur tapotant gentiment l'encolure. L'ambiance restait détendu malgré la distribution de friandises. Aucun des deux ne montraient des signes d'agressivité ou de jalousie. Je commença à marcher, suivit à moins d'un mètre par les deux gros qui voulaient encore me vider les poches. De temps en temps je leur demandais de s'arrêter en m'arrêtant moi même d'abord et en leur disant l'ordre vocal. Loukoum s'arrêtait toujours plus vite qu'Aemy qui avait tendance à me dépasser avant de se stopper. Je marcha donc quelques minutes avec mon équipe en leur donnant de temps en temps une friandise, et en faisant beaucoup de cercles et d'arrêts, qui étaient de mieux en mieux exécuté par la plus jeune, qui copié son ainé.
Je finis la séance la dessus. Le bilan était positif. Bien sûr, ce n'était pas avec ce genre de séance que j'allais bien faire travailler, muscler et progresser mes chevaux, mais je trouvais cela intéressant de faire de temps en temps quelques choses de plus agréable pour nous tous, et qui mettait Aemy de meilleure humeur que d'habitude. Je leur remis leur longe avant de quitter le rond de longe pour les ramener à l'écurie.

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tap


Aemy était lâchée pendant que je mettais en place ce dont j'avais besoin aujourd'hui, un large slalom et quelques barres au sol. La bai me regardait avec attention en se demandant à quelle sauce elle allait être manger aujourd'hui. Eh bien, cela allai être une simple petite séance de travail en liberté. Je m'arrêta ensuite au milieu du rond, et la jument, habituée à recevoir des friandises dans cet endroit, me rejoignit rapidement. Je lui tapota l'encolure et je me mis à marcher, suivit par la jument, toujours en attente de sa récompense. Mais cette fois je ne voulais pas lui donner tout de suite. Je marchais donc cinq minutes, dans tous les sens, toujours la ponette sur les talons. De temps en temps je faisais des arrêts, qu'elle faisait maintenant sans problème. Nous avions bien progresser toutes les deux, et la jument qui était tête en l'air et qui ne tenait pas en place était maintenant assez calme et discipliné à pieds. Je finis enfin par lui donner sa friandise tant espérée, en lui tapotant l'encolure avant de me remettre à marcher. La jument recommençait immédiatement à me suivre. Je commençais maintenant à faire le slalom au petit pas tranquillement, mais le premier passage n'était pas bien exécuté, je le refis encore deux fois pour qu'elle le fasse parfaitement. Je la félicita ensuite en lui donnant une nouvelle friandise et en lui grattouillant l'encolure. Ensuite, je voulais la faire passer sur les barres au sol. Je les traversa donc, mais la jument décida de passer à côté, ne voulant pas faire d'effort inutile. "Tu triches gamine" Je décida de recommencer. Je passa les premières barres puis je m'arrêta au milieu de l'exercice. La ponette était en face de moi, arrêtée. Je lui montra une friandise et elle se décida à me rejoindre. Nous finissions de passer les barres sans problème. Je refis l'exercice plusieurs fois avant de bien féliciter la jument.
Maintenant que les deux premiers exercices avaient été compris, je voulais les refaire au trot. Je me muni d'un stick, au cas où la jument était réticente. Je commençais donc à trottiner, et je demanda à la jument de prendre la même allure, ce qu'elle fit après une petite hésitation, se demandant si la friandise valait vraiment la peine de se bouger. Mais elle finit par céder et par me suivre à un petit trot, nous commencions par le slalom, puis sur les barres. La jument était toujours calme et fit correctement ce que je lui demander. Je lui demanda ensuite de reprendre le pas puis l'arrêt. Je la félicita un moment, puis je la laissa tranquille pendant que je rangeais les barres. Puis je lui remis la longe et je quitta le rond de longe.

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tap et saut



Après plusieurs séances assez courtes et qui avaient demandé très peu d'effort. J'avais donc décidé de changer cela et de faire travailler un peu plus la jument. J'étais dans le rond de longe, et je commençais la détente par à la longe. Aemy était sur un cercle au pas, elle avait l'air détendue, son encolure était basse. Elle était maintenant habituée au travail à la longe, nos mois de travail à pied l'avait rendu plus obéissante et elle était moins réticente au travail qu'avant. Je profitais donc cette nouvelle attitude, un peu plus encline au travail, pour dérouiller au mieux la bai. Je lui demandais de rassembler ou d'allonger l'allure. Les différences étaient au début timide, mais au bout de cinq minutes Aemy commençait à plus marquer les changements. Ensuite, je lui demanda le trot et je commença à l'embêter un peu plus: transitions du trot ou pas ou du trot à l'arrêt, variation de la taille des cercles… Tout ce qui ne plaisait pas à la jument. Mais aujourd'hui, elle ne bronchait pas, et obéissait plutôt bien, même si parfois elle mettait un tout petit peu de temps à se bouger. Après quelques minutes, je lui demanda enfin le galop. Je la fis tourner quelques tours avant de la laisser ralentir et reprendre progressivement le trot puis le pas.

Je détachais ensuite la longe du mors pour passer à la partie travail en liberté. Je la lâcha un petit moment pendant que j'installais une petite ligne de barres au sol contre la barrière du rond de longe. Une fois que cela était fait, je pris une chambrière et je demanda à la jument de se mettre sur la piste et de passer sur les barres au pas. Elle passa tranquillement, un petit peu trop même, et buta sur la première et la dernière. Je lui demanda de se réveiller un petit peu et de prendre un pas un peu plus cadencé et énergique. Aemy accéléra un petit peu l'allure et repassa correctement les barres. Je lui refis faire un dernier passage pour bien mettre en route la jument qui n'avait pas faire d'effort physique depuis plus d'une semaine. Je lui demanda ensuite de prendre un trot de travail. Toujours aussi calme, elle traversa les barres sans aucun soucis. Je voulais ensuite la faire changer de main, mais cette étape était toujours compliquée avec Aemy qui n'aimait décidément pas ce moment. La jument commença à s'arrêter, et à reculer. Après quelques secondes de "négociations", la jument fini par céder et par changer de main. Je lui redemanda le trot, qui était maintenant plus rapide, la jument s'étant un petit peu échauffé pendant le changement de main. Mais cette allure plus rapide n'était pas gênant, vu qu'elle continuait à passer correctement les barres. Je lui demanda ensuite le galop. Son allure était cette fois beaucoup trop rapide, je fis donc plusieurs passages jusqu'à avoir une allure correcte sur les barres. Une fois cela réussit aux deux mains, je lui demanda ensuite de ralentir et de reprendre progressivement le pas puis l'arrêt. Je m'approcha ensuite d'elle pour lui tapoter l'encolure. Elle renifla mes poches pour chercher la cachette de mes friandises, mais je refusais pour le moment de lui donner. Je lui caressa donc une dernière fois l'épaule avant de transformer les barres en un obstacle isolé. Je mettais toutes les chances d'une bonne séance de mon côté en encadrant l'obstacle, d'une part par la barrière du rond de longe et d'autre part une barre latérale qui empêcherait un maximum la ponette de dérober. L'obstacle en lui même était un petit vertical d'une quarantaine de centimètres pour commencer la séance sans difficulté, la ponette ayant les capacités de sauter assez haut. Je mis aussi une barre d'appel pour mettre la jument en confiance. La jument avait assisté à la construction de l'obstacle avec un air intéressé mais méfiant. Je lui demanda ensuite de prendre le même galop que nous avions trouvé à la fin de la détente puis je l'envoya sur l'obstacle. Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas sauté, et cela se voyait, non pas par son manque d'expérience mais par sa joie. Elle avait l'air contente de pouvoir bondir dans les airs et faisait d'énormes marges au dessus de la barre, ses petites oreilles étaient pointées vers l'avant et elle avait cet air de cheval guerrier. Je la fis passer deux fois à chaque mains, et les passages étaient assez constant: un grand galop, mais régulier, et un abord correcte et pas hésitant et un saut enthousiaste. J'étais satisfaite de ce que la jument faisait aujourd'hui. Je commençais à monter la barre, d'une dizaine de centimètres, à chaque fois que la jument avait sauté correctement l'obstacle précédent aux deux mains. Peu importe la hauteur, la jument gardait la même attitude qu'aux premiers passages. Nous arrivions donc rapidement à une hauteur de quatre vingts centimètres qui n'effraye toujours pas la bai. Je fis ensuite une pause un peu plus longue où je félicitais longuement la jument et je transforma le vertical en un oxer, qui était assez étroit pour ne pas en demander trop d'un coup à la jument. Puis j'envoyais la jument dessus au galop. Encore une fois, elle franchit l'obstacle sans aucun soucis. Je lui fis faire un dernier passage pour confirmer le tout puis je la laissa ralentir, décidant d'arrêter la séance la dessus. Je fis trottiner un petit peu la jument qui étendait vers le bas son encolure pour la laisser souffler et ne pas l'arrêter brutalement. Après quelques minutes de trot, je la laissa enfin reprendre le pas. Je la rejoignis ensuite, et je lui donna une friandise en la félicitant. Elle la goba immédiatement, avec un petit air de victoire. Je reparti ensuite pour ranger les barres pendant que la jument se rouler dans le sable chaud pour se débarrasser de la transpiration dont elle était légèrement recouverte. Elle se releva ensuite puis s'approcha de moi. Je lui donna un dernier morceau de pain sec, puis je lui remis la longe avant de quitter le rond de longe pour me diriger vers la douche. Cette séance avait été très positive, j'étais contente d'avoir pu voir les qualités à l'obstacle de la ponette qui ne demandaient qu'à être travaillé et exploité. Il était clair qu'une fois le travail à pied serait fini, que la jument serait plus disciplinée et pourrait être monté sans problème, j'essayerais d'en faire une bonne petite jument de saut amateur.

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saut en liberté


Le soleil avait rendu le sable du rond de longe chaud, mais pas encore brûlant. Il était encore assez tôt, et en ces temps de grandes chaleurs j’essayais d’éviter les moments les plus chauds pour sortir mes chevaux. C’était maintenant au tour d’Aemy qui avait été monté plusieurs fois cette semaine. Aujourd’hui on changeait un peu de type de séance pour ne pas lasser la jument, et pour aussi ne pas me lasser de faire tout le temps le même travail. J’avais lâché la jument qui commençait comme d’habitude par faire des petites roulades dans le sable, et des petits sauts de mouton. La jument avait beau être sorti tous les jours au pré et au travail, elle avait toujours autant d’énergie. Je la laissais finir son petit moment de défoulement avant d’entreprendre la séance. Une fois qu’elle se calma et qu’elle s’immobilisa vers le milieu, je m’approcha d’elle pour me placer au milieu, et je la mis sur la piste au pas. Nous allions commencer par une petite détente en liberté. La jument marchait d’un pas vif sur la piste qu’elle quittait souvent, ce qui m’obligeait à la remettre dessus toutes les trois secondes en la repoussant du bout de ma chambrière. Elle passait de temps en temps au trot sur quelques foulées avant de reprendre le pas. Elle avait décidément l’air en plein forme aujourd’hui et même motivée pour travailler, c’était assez agréable à voir. Après quelques tours de pas, je lui demanda enfin le trot. Elle prit d’abord le grand galop sur plusieurs à grand renfort de cou de cul et de ruades. Je la regardais un instant en attendant qu’elle se calme, en me disant que j’étais bien contente de ne pas être sur son dos à ce moment la. Mais elle fini par reprendre un petit galop normal puis un bon trot de travail. Je la fis tourner comme ça un long moment avant de la changer de main. Ce moment était toujours compliqué avec la jument, qui s’obstinait à vouloir n’en faire qu’à sa tête. Des que je lui demandais, elle baissait les oreilles, prenait le grand galop et fonçait droit devant elle, même si elle devait me renverser sur le passage. Cette jument n’était vraiment pas un cheval facile qu’on pouvait mettre entre toutes les mains, parfois je me disais même qu’elle était trop compliquée pour moi, mais je ne perdais pas espoir, me disant que nous allions justement progresser ensemble, devenir meilleur l’une grâce à l’autre, créer un véritable lien, sortir de ces galères unies et plus fortes et patati et patata… Bref, toutes les banalités que se disent les cavaliers qui ont un cou de mou. Après un grand nombre d’échec, je réussis à faire changer de main à la jument, qui se retrouva donc à main droite au grand galop. Je la laissa ralentir doucement, pour de nouveau la faire trotter un petit moment avant de la laisser s’arrêter progressivement et par étape jusqu’au pas. Je fis une petite pause en la laissa encore marcher un long moment sur la piste.

Même si la première partie de la séance avait été un petit peu chaotique, je voulais quand même continuer sur ce que j’avais prévu, c’est à dire travailler sur un obstacle isolé. Je mis donc en place contre la barrière un petit vertical qui n’avait rien d’effrayant. La jument regarda l’obstacle avec un air de défi. Je lui demanda ensuite le trot et je l’envoya vers l’obstacle. A son abord, elle prit le grand galop et fit un saut beaucoup trop haut comparé à l’obstacle, et en se précipitant, elle fit tomber la barre en la touchant avec les postérieurs en essayant de se réceptionner tant bien que mal. Elle continua ensuite de galoper très rapidement derrière sur plusieurs tours, en continuant ses ruades et cous de dos. Je remis la barre et je laissa la jument y retourner. Encore une fois elle se précipita au dessus de la barre mais cette fois sans la faire tomber, elle sauta comme ça plusieurs fois avant de commencer à ralentir et à retrouver une allure normale, et à faire des sauts normaux. Contente d’arriver enfin à quelques choses aujourd’hui je lui demanda de ralentir. Une fois qu’elle fut au pas, je m’approcha d’elle pour lui tapoter son encolure transpirante et pour lui donner une petite friandise. Je la laissa encore faire une longue pause de plusieurs minutes en la faisant marcher sur la piste. Je voulais finir la séance sur une note positive, je monta l’obstacle de dix centimètres puis je redemandais à la jument d’y aller. Elle y alla à un galop normal et fit un saut correcte. Pas aussi inépuisable que cela, elle avait fini par perdre le trop plein d’énergie qui lui permettait d’être aussi têtue. Je décida d’arrêter cette séance plutôt compliqué la dessus. Je la félicita puis je rangea l’obstacle, avant de lui remettre la longe pour la faire marcher un petit moment autour du haras pour la détendre avant de la mettre au pré.

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éthologie: déplacer les hanches



Aujourd'hui, avec Aemy nous allons faire une petite séance tranquille, pour contrebalancer avec la séance quelque peu catastrophique de la dernière fois. Je commençais donc par lâcher la jument qui se défoulait pendant une dizaine de minutes. La jeune jument avait toujours beaucoup d'énergie en début de cours, c'est pour ça que je préférais toujours commencer par un petit moment de liberté avant d'essayer de travailler. Je regardais donc la petite baie trottiner, se rouler dans le sable, faire quelques foulées de galop la tête bien haute. Une fois que la jument fut détendue et immobile, je sortis une friandise et je lui montra. Le petit ventre sur patte se mis à avancer vers moi. Une fois qu'elle fut à ma hauteur, je commença à marcher suivi par la jument. Je me promenais quelques instants dans le sable en faisant beaucoup de cercles, de détours, de demi-tours, avec toujours la jument sur les talons. Parfois je faisais des arrêts, tous en prononçant l'ordre vocal histoire que la jument associe les deux rapidement, pour que nos futures séances se déroulent plus simplement. A chaque arrêt réussi, je la récompensais d'un petit morceau de carotte. Je finis par arrêter cet exercice au bout de cinq longues minutes par des petits tapotements sur son encolure. Aemy était toujours à peu près calme quand nous travaillions à pied au pas et avec friandises, il n'y avait effectivement rien pour l'énerver, et la récompense l'obligeait à rester concentrée. Je voulais donc passer à quelque chose d'un petit peu plus compliqué. Je voulais réussir à lui faire déplacer les hanches à pieds pour rendre le travail monté plus fluide et plus facile. Je commençais à la tenir par le licol d'une main. La jument était parfaitement droite, sa tête était haute et ses oreilles étaient en avant, attentive à ce qui allait se passer. Avec mon stick je commençais par chatouiller l'arrière main de la jument qui leva encore un peu plus sa tête avant de se décaler d'un pas dans l'autre sens pour éviter le stick. Contente, je félicitais la jument avant de recommencer. La jument était très calme, ce qui était vraiment plaisant, et elle semblait avoir vite comprit le principe. Ses épaules étant bloquée par moi même, elle était obligé de décaler uniquement ses hanches. Je fis cela quelques fois avant d'arrêter pour ne pas trop pousser pour une première séance. Vraiment satisfaite, je lui donna une dernière friandise. J'allais continuer ce travail à chaque séance de travail à pied pour faire comprendre petit à petit la chose à la jument plutôt que de lui bourrer le crâne d'un coup. Je remis la longe et je quitta le rond de longe pour me diriger vers les prés. En effet, la jument n'avait pas beaucoup travaillé, mais bien travaillé, du coup elle méritait bien de pouvoir finir sa mâtiné dans l'herbe à pouvoir épuiser toute l'énergie qu'elle avait encore en elle.

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Longe et musculation



Loulou n'avait pas travaillé depuis longtemps. Depuis qu'il avait quitté le club dans lequel je l'avais trouvé, il passait la moitié de ses journées au pré avec Aemy et ne travaillait que rarement. Cette pause n'était pas dans un premier temps volontaire, j'avais juste été dépassé par la masse de travail qui m'attendait, et j'avais choisi de privilégier les séances avec Aemy car c'était celle avec qui j'avais le plus à faire, alors que Loukoum était un gentil petit poney qui connaissait déjà son métier. Mais à posteriori, je me disais que cette pause d'un bon mois était sûrement nécessaire, cela avait permis au poney de se reposer après de longues années passées à trimbaler des enfants qui lui tiré dans la bouche. Il avait maintenant un moral d'acier, même s'il était déjà de nature conciliante et joyeux, ses articulations et ses muscles s'étaient bien reposé, mais son bidon avait un petit peu explosé. Pouvant manger toute la journée de l'herbe au pré, puis du foin au box, d'ailleurs trop par rapport à ses efforts journaliers, il avait donc développer un petit bidon. J'avais assez mal pensé son régime alimentaire, mais ce n'était pas dramatique non plus, une bonne période de travail et il sera de nouveau comme avant. Pour le moment, autant pour le remettre au travail en douceur que pour faire réapparaitre ses muscles qui avaient fondu, j'allais donc enchainer les séances de longe. J'entrais donc dans le rond de longe avec le poney équipé d'un surfaix, d'un filet à mors simple et d'une paire d'élastique. Je profitais de cet enrênement pour pouvoir avancer plus vite et plus efficacement. Je vérifiais le matériel puis je m'en éloigna et je le mis sur un cercle au pas. Le poney semblait avoir déjà l'habitude des enrênements et ne paraissait ni le gêner ni l'énerver. Il marchait correctement sur son cercle, ses petites oreilles vers l'avant en regardant de temps en temps autour de lui pour voir l'origine de certains bruits. Je lui demanda ensuite le trot. Il prit un petit moment avant de réagir, il ne connaissait apparemment pas vraiment les ordres vocaux, c'est pour ça que j'essayais de lui apprendre maintenant. Après avoir prit le trot, il allait d'abord très lentement, avant que je lui demande d'accélérer un peu. Il avait ensuite une allure correcte, il était assez rond, presque sur la main. Je lui demandais beaucoup de transitions, il était encore un peu long à réagir mais finissait toujours par faire ce que je voulais. Après avoir changer de main, je continua encore un peu de le faire trotter avant de lui demander le galop. Comme au trot, il était assez calme bien qu'il avançait maintenant un petit peu plus vite. Je continuais les transitions, auxquelles il réagissait de mieux en mieux. Après quelques minutes je le laissa ralentir progressivement. Je le fis ensuite marcher quelques tours pour qu'il souffle avant de l'arrêter complétement. Je lui caressa l'encolure, je lui donna une friandise et je retira l'enrênement et dessangla d'un trou avant de quitter le rond de longe.

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éthologie: déplacer les hanches/approche de la bâche



Je revenais encore une fois au rond de longe avec Aemy pour continuer le travail commencé la veille, et si tout se passer bien, nous irions plus loin. Mais pour le moment je laissais la jument tranquillement en liberté pendant un bon quart d'heure, m'occupant de mon côté en allant chercher de quoi j'allais avoir besoin, et en ramassant les quelques crottins qui fleurissaient le sol du rond de longe. J'attendais ensuite que la jument fut arrêté et calme pour la faire venir vers moi en lui tendant une friandise. Comme la veille, je commençais par marcher, suivit par la jument, et je faisais des arrêts en lui rappelant l'ordre vocal, c'est à dire ce fameux petit "oh". La jument commençait à réagir seulement en attendant l'ordre, avant de me voir m'arrêter. Très satisfaite que ce travail de plusieurs semaines portaient enfin ses fruits, je la félicitais à chaque fois qu'elle réagissait correctement. J'arrêtais ensuite ce travail pour passer à autre chose, et pour revenir à l'exercice commençait hier qui consistait à demander à la jument de déplacer ses hanches. Comme hier je tenais le licol de la jument de façon à l'empêcher d'avancer, puis je tapota sa hanche droite avec mon stick, de plus en plus fort jusqu'à ce qu'elle se décale à gauche. A chaque pas qu'elle faisait dans le sens voulu, je la félicitais encore une fois. Les séances de travail à pied était plus un goûter pour la jument qu'un véritable moment d'effort. Elle réussissait plutôt bien le petit déhanchement même si nous avions commencé qu'hier. Mais je savais qu'avec une friandise et à pied, la jument était beaucoup mieux, et que quand je demanderais la même monté, cela sera une autre chanson. Mais pour le moment je restais très satisfaite de nos avancées. Je la laissais la dessus pour aujourd'hui, histoire de ne pas lasser la jument avec ce travail. Je fis ensuite une petite pause histoire d'installer une bâche bleue assez large sur le sable. La jument regardait d'air un petit peu effrayé cette nouvelle chose molle et à la couleur criarde qui s'étalait sur le sable. Sa tête bien relevé, ses yeux grand ouvert, elle n'avait pas l'air rassurée. Je m'approcha d'elle, et je lui montra une carotte afin de l'attirer avec moi vers la toile en plastique. Elle accepta de s'approcher, sûrement par curiosité, avant de se stopper. C'était sûrement la première fois qu'elle était face à ce genre d'obstacle. Je décida de ruser par la gourmandise pour lui faire accepter cet objet en plaçant un morceau de carotte près du bord et un autre au milieu de la bâche. La jument baissa l'encolure, renifla un moment l'objet avant d'étendre d'avantage le nez pour attraper la friandise. Contente, je lui caressa l'encolure. Elle semblait avoir compris qu'elle n'avait pas besoin de craindre la bâche, et essaya d'étendre au maximum son encolure pour attraper la dernière friandise, mais n'étant pas suffisant, elle fut obliger de poser un sabot sur le monstre bleu après une longue minute d'hésitation. Elle attrapa le morceau orange qu'elle mangea rapidement sans prendre la peine de quitter la bâche qui n'avait plus l'air de lui faire peur. Je passa devant elle et je l'incita à me suivre, et nous finissions donc de traverser correctement l'obstacle. Je la félicita un long moment puis je rangea le matériel avant de lui remettre la longe et de la ramener à l'écurie.

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éthologie


Il avait pas mal plut ce matin, la température s'était bien rafraichit, je pouvais donc travailler tranquillement sans qu'Aemy ne soit épuisée ou énervée par la chaleur. Le sol était un petit peu boueux, et la jument une fois lâchée se fit un plaisir de se vautrer dans la gadoue. Une fois qu'elle fut bien salie, elle se releva pour faire un saut de mouton et quelques foulées de galop. Je la laissa faire sa petite vie jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée et immobile. A ce moment la, je sorti une friandise que je lui montra. Très tentée, le venue immédiatement vers moi, et je recommença notre exercice de toujours: marcher à la queue le le, en faisant tout un tas d'arrêt. La jument réagissait maintenant assez bien aux ordres oraux de bases. J'étais vraiment contente d'avis au moins réussit à faire rentrer ça dans sa petite tête de linotte. Une fois qu'elle fut bien récompensé, je passa à un autre exercice que nous avions déjà fait deux fois, le déplacement des hanches. La dernière fois, la jument avait correctement fait, mais je ne savais pas si cela voulait dire qu'elle allait le refaire cette fois. Mais apparemment nous étions dans un bon jour. Je remis la longe à la jument puis je demanda à la jument qui déplaça ses hanches, certes un peu timidement et un peu maladroitement, mais c'était un très bon début. Je la félicita puis je passa à autre chose, qui devait renforcer la confiance entre nous. Je tenais toujours la longe pour garder la jument immobile, puis je pris un stick assez long pour pouvoir atteindre toutes les parties de son corps de la où j'étais. J'effleurais son corps entier avec l'instrument de torture. Au début, la jument était assez inquiète et regardait d'un air anxieux la baguette et bougeait beaucoup, mais elle se détendit rapidement en se rendant compte qu'il n' avait aucun danger et redevenait immobile. J'arrêtais la dessus la séance, qui avait été très courte, mais satisfaisante. Je la récompensa une dernière fois puis je quitta le rond de longe avec ma petite bai.