PsychoShinigami - ROND DE LONGE [corbeille - 2016 / 2020]

17/09/17

Moonlight vieillissait mais ne semblait jamais perdre cette énergie qu'elle avait et son incroyable esprit de contradiction si insupportable. Malgré tout je l'avais adoré dès le premier regard et c'était toujours le cas. Enfin bon, aujourd'hui j'avais prévu pour nous une petite séance de longe tranquille pour nous remettre dans le bain étant donné qu'elle avait eu une pouliche qui avait été sevré il y avait à peine une semaine. Je récupérais donc le nécessaire dans ma sellerie et retrouvais la jument au boxe. 

Je l'appelais par son prénom tandis qu'elle sortait la tête par l'ouverture du boxe, oreilles en avant. Elle semblait plutôt contente de ma visite, je lui offrais quelques caresses sur le chanfrein et entrais avec elle. Là je la pansais énergiquement en faisant bien attention à la rendre brillante bien qu'elle ne soit pas si sale. Elle gigotait un peu mais sans plus, c'était tout à fait gérable. Je lui enfilais ensuite le licol, rusant pour éviter ses bêtises, puis l'entraîna avec moi hors du boxe. Je récupérais mon stick, mettais mes gants et nous étions partis vers le rond de longe.

Arrivé sur les lieux, je vérifiais que personne ne travaillait dedans puis entrais, suivi par la jument. Je me plaçais au centre de la piste puis demandais à la jument de se mettre au pas. Elle s'éloigna d'un bond et avança d'un pas énergique sur la piste, tête légèrement basse. Je la faisais alors marcher d'abord à main droite, puis lui barrais la route pour qu'elle pivote et se mette en marche à main gauche. Je commençais par lui demander uniquement des changements de main et des variations transitions pas-arrêt et arrêt-pas avant de lui demander de prendre le trot. Elle donna un petit coup de cul et s'élança, tête basse, sur la piste. A nouveau je lui fis faire quelques changements de main et transitions pas-trot trot-pas et quelques arrêts. Le but n'était pas vraiment de la travailler mais plutôt de la défouler. C'est après avoir bien trotté que je l'invitais à partir au galop. Elle s'élança alors au petit galop, toujours tête basse et fis quelques tours avant de repasser aux trots de son prof chef. Je lui demandais alors un changement de main et la relançais au galop. Après deux tours nous reprenions le trot puis le pas et finalement l'arrêt. Je lui offrais une friandise et la ramenais à l'écurie où je la pansais comme il fallait pour ensuite la laisser au paddock. 

18/09/17

L'après-midi avait été bien entamé lorsque je décidais de m'attaquer à la suite du débourrage de mon étalon bai. Nous avions tout récemment vu le port du harnachement et tout c'était relativement bien passé, aujourd'hui nous verrions la longe! J'étais assez impatient de voir comment l'étalon se comporterait, le connaissant assez joueur et énergique. Je récupérais son licol en cuir brun, ma longe de travail noire, une chambrière et ma boîte de pansage puis retrouvais le bai au boxe.

Là, je l'appelais par son nom et rapidement un nez sortit de l'ouverture. Je le touchais du bout des doigts mais le nez disparu aussitôt. Il ne voulait pas de câlin, ce n'était pas bien grave. J'entrais tranquillement dans le boxe et posais ma boîte de pansage à mes pieds pour commencer à le panser. Il n'était pas vraiment sale, alors la tâche n'aurait pas dût durer très longtemps, seulement il n'était pas d'une excellente humeur et c'est en gigotant dans tous les sens que je réussi à en venir à bout. Une fois propre je lui mettais le licol, ce qui ne posa pas plus de problème, puis enfilais mes gants et l'emmenais avec moi jusqu'au rond de longe.

Arrivé, je vérifiais que personne n'était présent avant d'entrer, talonné par Décaféiné qui trottinait derrière moi. Le tenant fermement je l'obligeais à repasser au pas et marcher à mon côté avant de m'éloigner lentement vers le centre du cercle. Evidemment monsieur décida de me rejoindre et me colla vers le centre. Je le chassais alors sur le cercle à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'il comprenne que là était sa place.

Il se mit finalement à marcher d'un pas énergique sur la piste, gardant un oeil et une oreille attentive dans ma direction. Je le laissais marcher sur plusieurs tours avant de lui demander l'arrêt en m'aidant de la voix et en baissant la longe. Il s'arrêta après plusieurs foulées et je le félicitais oralement. Je le laissais à l'arrêt quelques secondes avant de lui redemander le pas. Nous refaisions alors cet "exercice". Déca était un étalon intelligent qui apprenait vite, il fallut plusieurs essais pour qu'il ai comprit correctement ma demande et qu'il s'arrête plus ou moins rapidement. Je le laissais ensuite marcher sur la piste puis lui barrer la route en faisant quelques mouvements circulaires pour lui indiquer de pivoter et de partir à l'autre main. Il recula de deux pas, levant de quelques centimètres ses antérieurs puis s'élança au petit trot à l'autre main. Je le ramenais au pas puis le félicitais. A nouveau je lui faisais faire quelques transitions pas-arrêt et arrêt-pas tout en ajoutant des changements de main. Je répétais l'exercice jusqu'à m'assurer qu'il ai tout à fait compris puis lui demandais de prendre le trot.

Monsieur ne se fit pas prier et s'élança, tête haute et queue ne panache, en cercle autours de moi. Je le laissais trotter tranquillement puis lui demandais quelques changements de main et transitions trot-pas et pas-trot qui se passèrent très bien. Déca avait bien compris mes demandes et réagissait vite et bien. Dire qu'il était de mauvaise humeur lorsque j'étais arrivé, on ne l'aurait pas cru.

Comme il avait bien réagit au pas et au trot je lui demandais de partir au galop. Il s'élança avec énergie, faisant de grandes foulées. Content, il moutonna sur un tour avant de se calmer et d'adopter un galop un peu moins mouvementé. Je le félicitais et le ramenais au trot en le félicitant vocalement, le faisait changer de main puis le relancer au galop. Là, il se comporta plutôt bien, et après deux tours le repassait progressivement à l'arrêt.

Je l'appelais à moi et, une fois à mon côté, lui offrais deux friandises et une caresse qu'il ne me refusa pas avant de l'emmener au boxe où je le rentrais puis pansais comme il se devait et le laisser un peu tranquille.

20/09/17

Ces temps-ci j'étais tout bonnement épuisé. Je courrais constamment à droite à gauche pour faire telle ou telle chose. C'étais à peine si j'avais terminé le débourrage d'un tel jeune cheval qu'un autre le remplaçais presque aussitôt. Désormais, c'était Sandstorm que je devais débourrer. Hier, elle et moi avions vu le port du harnachement, et bien qu'un peu agitée, elle c'était  très bien comportée. Cette fois-ci nous verrions alors la longe aux trois allures. J'allais alors chercher dans la sellerie le licol de la demoiselle d'une jolie couleur orange, ainsi que ma longe de travail noir, ma chambrière et ma boîte de pansage, puis direction le boxe de l'isabelle.

Pour cette fois elle semblait d'une plutôt bonne humeur. Elle me réclama quelques câlins avant de reculer un peu pour me laisser entre avec elle. Je la félicitais d'une caresse sur l'épaule puis attrapais ma boîte de pansage afin de lui refaire une petite beauté. Je la félicitais ensuite, elle n'avait presque pas bougé! Je lui enfilais ensuite son licol, même si elle ne se montra pas spécialement coopérative, puis enfila mes gants, prenais ma chambrière et l'emmena jusqu'au rond de longe.

Evidemment, vu l'heure, il n'y avait pas un chat. Je rentrais donc, suivis par l'isabelle pommelé, puis lui faisais faire quelques tours de piste en main et au pas. Elle ne fut pas impressionné pour un sous mais tirait fréquemment sur la longe, comme souvent d'ailleurs. Je la rappelais fréquemment à l'ordre, et après quelques tours, commençais à m'éloigner d'elle.

Sans surprise, elle tenta de se rapprocher de moi, et je du la chasser à quelques reprises afin qu'elle comprenne qu'elle devait rester sur le cercle. Boudeuse, elle marcha, un oeil rivé sur moi, les oreilles légèrement en arrière.

Je la laissais avancer sur plusieurs tours avant de lui demander l'arrêt en baissant la voix et la longe. Lentement mais surement elle s'arrêta, je la félicitais alors vocalement avant de l'autoriser à reprendre le pas, ce qu'elle fit  sans se faire prier. J'étais plutôt content d'elle pour le moment, je lui refaisais alors fréquemment faire quelques arrêts, jusqu'à être sûr qu'elle ai bien comprit ma demande, puis lui demandais de changer de main. Je lui barrais alors la route et faisais faire des mouvements circulaires à la chambrière. Elle recula et hésita un instant avant de partir dans la direction opposé. Je la félicitais vocalement tout en baissant la chambrière à terre et la laissais marcher autours de moi avant de lui redemander quelques changements de mains ainsi que des arrêts.

Le pas, l'arrêt et les changements de main maîtrisés, je lui demandais de prendre le trot. Elle accéléra donc l'allure, trouvant un peu les sabots avec paresse. Je claquais ma langue pour l'inciter à accélérer. Elle baissa alors les oreilles et trotta un peu plus rapidement. Après l'avoir bien trotté, je lui demandais ensuite quelques changements de mains et transitions trot-pas-arrêt et arrêt-pas-trot. Elle réagissait plutôt vite et bien et avait tout compris à ce que j'attendais d'elle.  Après plusieurs tours, je lui demandais finalement le galop.

Elle s'élança au petit galop, tête basse, et après quelques tours, je lui demandais de repasser au trot, ce qu'elle fit. Je la félicitais alors vocalement et la laissais trotter un peu avant de la renvoyer au galop à l'autre main. Suite à ça je la ramenais progressivement à l'arrêt puis lui offrais une friandise avant de la ramener au boxe, de la panser puis de la laisser un peu tranquille pour la journée.

01/10/17

Aujourd'hui le temps n'était pas vraiment beau, mieux que la veille mais tout de même pas spécialement ensoleillé. J'avais prévu de m'occuper un peu de Milord que j'avais délaissé depuis quelques jours. Etant en manque de temps je l'avais également mis en demi-pension afin qu'une personne bien puisse s'occuper de lui comme il se devait. 

N'ayant pas spécialement l'envie de monter sur son dos je décidais de faire un peu de travail à pied, principalement les tours appris types jambettes, campo et salut et aussi des choses plus basiques comme les aspirations. Je le retrouvais donc au boxe où je le couvrais de câlins avant de le panser comme il se devait puis de lui enfiler le licol, la longe de travail, attraper mes gants et mon stick puis de l'emmener au rond de longe. 

Arrivé sur les lieux je commençais par me placer au centre de la piste et laissais marcher et trotter un peu Milord avant de commencer le travail du jour. Une fois échauffé je le ramenais à moi et commençais par prononcer les mots "Jambette" tout en lui demandant d’exécuter la tâche. Connaissant bien ce tour je n'eu pas besoin du stick pour qu'il étende son antérieur gauche devant lui. Je le félicitais très chaleureusement et lui offrais une friandise avant de répéter la demande à quelques reprises aux deux mains. Une fois la jambette faite nous passions au campo qui ne posa pas plus de soucis que ça. Je le félicitais puis nous répétions la révérence et le salut à la reine avant de le laisser tranquille à ce niveau là. Milord n'avait pas oublié les tours appris et c'était très bien. Je passais alors aux aspirations.

Placé à son côté j'attirais ses hanches vers moi avec le stick. Milord s’exécuta et se déplaça vers moi. Je le félicitais alors d'une caresse et friandises après quelques pas et recommençais à plusieurs reprises aux deux mains. Comme il s'en sortait bien je recommençais alors avec les épaules. Milord n'eu pas de problème à faire ce que je demandais aux deux mains. Comme je ne voulais pas faire une grosse séance je décidais de m'en arrêter là. Je le lâchais un peu dans le rond de longe où nous jouions avant de le ramener au boxe où je le pansais puis laissais en tête à tête avec sa ration.  

16/10/17

Il y a quelque jours en arrière, je m'étais mise en tête de poursuivre le débourrage de mon bel étalon pie. Le port du harnachement s'étant plutôt bien passé, l'étalon, fidèle à lui même, c'était montré assez joueur, mais rien de plus. C'était donc avec une énergie nouvelle que je comptais passer à la prochaine étape avec Merry Christmas, soit la longe aux trois allures. Dans un premier temps je rejoignais alors la sellerie où j'attrapais le licol de l'irish cob ainsi qu'une longe de travail et une chambrière avant de retrouver mon cheval.  

Une fois dans l'écurie, comme à chaque fois, un peu à la manière d'un rituel, je rejoignais l'étalon qui, bien que ne mesurant pas plus haut que le mètre cinquante, restait un peu haut pour moi. Je restais là à l'admirer soulever la paille du bout du nez, secouer ses crins blancs et noirs puis se redresser pour m’accueillir. Curieux, les oreilles en avant et le regard joueur, il souffla un air chaud sur la paume de ma main que je lui tendais. Je le caressais lentement, laissant glisser ma main sur le visage du pie, puis entrais avec lui, ma boîte de pansage en main. Je m'occupais de lui faire une beauté, démêlais ses longs crins, fit au mieux pour que ses fanons soit propres, lui cura les pieds, puis lui enfila son licol. Ce dernier était en cuir noir, avec une petite plaque au nom de son porteur sur le côté. J'y accrochais la longe de travail, enfila mes gants, prit la chambrière dans une main et guida le pie jusqu'au rond de longe.

Après avoir vérifié que l'installation était vide, j'entrais et commençais à faire marcher mon cheval au pas le long de la piste. Il connaissait dors et déjà l'endroit, à plusieurs reprises nous nous étions rendu ici afin de faire quelques séances de jeux ou de travail à pied en liberté. La longe n'était donc qu'une étape pour lui, vu que nous n'avions jamais travaillé avec une longe, mais le principe restait le même qu'en liberté, faire tourner un cheval aux trois allures autours de soi.  

Petit à petit je me décollais de ma monture pour rejoindre le centre la piste tout en rappelant  au pie que sa place était sur la piste et non dans mon espace privée à moi. Une fois chacun à sa place je commençais à me montrer plus exigeante, demandant à mon jeune partenaire de rester sur la piste dans un pas de travail. L'étalon avança donc avec énergie sur la piste, gardant un oeil et une oreille orientée vers moi.

Il marcha ainsi plusieurs tours avant de changer de main à ma demande vocale "pivote". Nous avions beaucoup travaillés, principalement à l'aide de la voix, et l'étalon y réagissait aussi bien que si l'on était en selle et que l'on agissait directement sur lui. Sans autre forme de procès il poursuivit sa route dans l'autre sens, toujours en gardant un pas énergique. Après plusieurs tours je prononçais le mot "trotter" et presque instantanément, il s'élança à l'allure demandé. Il chercha à jouer un peu, piétinant, levant un peu ses reins ou faisant des départs au galops, mais il suffit d'un ou deux rappels à l'ordre pour que le pie se remette à marcher droit. Régulièrement je l'encourageais et le félicitais. Je lui fit faire quelques transitions trot-pas-arrêt et arrêt-pas-trot ainsi que des changements de main, et l'étalon répondait très bien, quoi que cherchant à s'amuser aussi de temps à autre. Finalement, tout se passait bien, je demandais donc d'une voix claire "galop" et l'étalon ne se fit pas prier pour s'élancer à l'allure demander, frappant le sol de la piste de ses jambes musclées. Après quelques tours je lui redemandais le trot, et après s'être un peu entêté, s’exécuta. Je le félicitais et l'envoyais au galop à l'autre main pour ensuite le laisser marcher sur plusieurs tours puis l'arrêter.

Toujours au centre de la piste je me penchais un peu et invitais le pie à la rejoindre, ce qu'il ne manqua pas de faire. Je lui offrit alors un bisous sur le bout du nez et deux friandises avant de décider que la séance avait suffisamment durée. Je l'emmenais alors avec moi jusqu'à l'écurie où je le rentrais dans son boxe. Je lui ôtais alors son licol et le caressais un long moment tout en lui parlant de chose plus ou moins insignifiantes. Finalement je le laissa profiter de la tranquillité de son boxe et rejoignit ma soeur avec qui j'avais un cours d'équitation prévu pour l'heure suivante.

30/10/17

Aujourd'hui le temps était beau, le ciel bleu et sans nuages, et c'était sous ce temps radieux que je décidais de poursuivre le débourrage de ma jolie ponette Lexcalypse. J'étais plutôt impatiente de venir m'occuper de ma pouliche, les vacances s'étaient montrés plus chargées que je ne le pensait et les possibilités de rendre une petite visite à mes chevaux étaient restreins. Mais peu importait, maintenant j'étais là, et je comptais bien rattraper le temps perdu! 

A peine avait-je posé les pieds dans le domaine que je m'étais précipité vers le boxe de ma ponette qui attendait sagement, les oreilles en avant. Après quelques gratouilles, j'offfrais deux carrés de sucres à ma protégée avant de la laisser quelques instants, le temps d'aller chercher le nécessaire dans la sellerie. Je revenais alors quelques minutes après, tenant dans une main ma boîte de pansage, dans l'autre le licol de la ponette, une longe de travail et une chambrière. Je posais le tout dans un coin du boxe et commençais un pansage soigneux. 

Une fois la pouliche brillante de propreté, je glissais lentement le licol autours de sa tête et l'attacha, sans réaction de la part de la pie qui se laissait faire docilement malgré son jeune âge. Je n'eu plus qu'à y attacher la longe, enfiler mes gants, prendre la chambrière et guider la belle en direction du rond de longe que j'avais réservé pour la séance, afin d'être sûr de ne pas me faire devancer. 

Comme prévu l'endroit était vide, je n'eu plus qu'à entrer, fermer derrière nous et commencer à la faire marcher en main sur la piste. La pouliche se montrait plutôt curieuse vis à vis de l'installation dans laquelle elle n'était jamais entrée. Je lui faisais lors faire quelques tours calmement avant de m'éloigner peu à peu en direction du centre de la piste. 

Comme chaque poulain, Lexcalypse, dans l'incompréhension, tenta de me rejoindre à plusieurs reprises, mais fini par comprendre où était sa place à force de se faire remettre sur la piste. Elle marcha alors ainsi sur plusieurs tours, dans un pas tranquille mais pas lent. Après avoir fais quelques tours, je l'incitais à changer de main, agitant de manière circulaire la chambrière devant elle. Elle mit un instant à comprendre avant de pivoter et s'élancer au pas à l'autre main. Je répétais l'action à plusieurs reprises avant de demander le trot. Avec enthousiasme la pie s'élança et trottina autours de moi. Je lui demandais donc plusieurs changements de main avant d'y inclure des transitions pas-trot et trot-pas. Pas de problème pour la ponette qui, envieuse de bien faire, s'appliqua pour bien faire à chacune de mes demande. Une fois le pas, le trot et les changements de main maîtrisés, je demandais le galop. La pie s'élança donc dans un petit galop et après deux tours, repassa au trot sous ma demande. Elle trottina un peu, changea de main et reprit au galop. Je décidais de l'arrêter là dessus. 

Je ramenais la jument à moi et la caressa un petit moment avant de lui offrir deux friandises pour ensuite la ramener à l'écurie. Là, je la pansa longuement et la câlina un peu avant de la laisser tranquille.