PsychoShinigami - ROND DE LONGE [corbeille - 2016 / 2020]

05/11/17

Hier j'étais enfin rentré de vacance, et le temps s'était écoulé lentement sans mon beau Steffarion. Je devais admettre qu'il m'avait beaucoup manqué, et c'était donc un vrai plaisir de le retrouver. Notre mère nous avait déposé, ma soeur et moi, à l'écurie, et tandis qu'elle retrouvait son jeune cheval, je retrouvais mon crack. Pour nous j'avais prévu un peu de longe, histoire de se remettre dans le bain. J'avais donc pris à l'écurie licol, longe de travail, chambrière et boîte de pansage avant de le rejoindre.

J'étais vraiment heureuse de le revoir, je posais tout ce que j'avais avec moi sur la porte du boxe et entrais pour serrer l'encolure de Steffarion contre moi. L'étalon se redressa, un peu surpris, mais se laissa tout de même faire. Je le caressais un peu puis attrapais ma boîte de pansage pour lui refaire une beauté tout en lui racontant mes vacances chez la famille. L'étalon, même s'il ne comprenait pas tout ce que je lui disais, m'écoutais, et c'était ce que j'appréciais chez lui. Il écoutait toujours tout ce que j'avais à dire sans jamais me juger. Une fois le pansage terminé je lui enfilais son licol et l'emmenais jusqu'au rond de longe. 

Arrivé à destination je vérifiais que l'installation n'était pas occupée avant d'entrer et de fermer derrière nous. Sans attendre je demandais à l'étalon de se mettre au pas autours de moi, et connaissant bien son boulet, s’exécuta. Il avançait d'un pas énergique, gardant un oeil et une oreille attentive dans ma direction. Je le laissais alors marcher bien autours de moi puis lui demandais de changer de main. Pas de problème, l'étalon obéit et pivota pour s'élancer au pas à l'autre main. Je le laissais alors marcher sur plusieurs tours avant de demander de prendre le trot. Je l'encourageais en levant un peu la chambrière orienté vers ses fesses, il se redressa alors et prit le trot de travail. J'abaissais alors la chambrière et le laissais trotter autours de moi en l'encourageant et en le félicitant. J'ajoutais quelques changements de main et transitions trot-pas et pas-trot qui ne posais pas de problème au palomino. Comme je ne voulais pas faire une longue séance mais juste lui dégourdir les membres je décidais de clôturer tout ça sur un peu de galop. Je l'encourageais en claquant de la langue tout en lui demandant d'une voix claire "Steffarion gaaalop". Il s'élança alors et effectua quelques tours autours de moi avant que je lui demande de changer de main afin de le renvoyer à l'autre main. Un peu pris de surprise par la chambrière qui lui bloquait le passage il pila un peu, fit un demi-tour et s'élança à l'autre main. Je le ramenais alors peu à peu au trot et au pas dans le calme et le laissais marcher un peu avant de le ramener à moi. 

Là je lui offrais une friandise et retirais la longe afin de jouer un peu avec lui. L'étalon avait toujours eu une éducation très rigoureuse et n'avait pas eu énormément de marque d'affection ou de récréation, je jouais donc souvent avec lui, afin de lui montrer qu'il n'y avait pas que le travail et la rigueur mais aussi un temps de jeux, de récréation. C'était principalement des trapes trapes que nous faisions, et peu à peu l'étalon semblait y prendre goût. Je décidais ensuite de le ramener au boxe. Là je le pansais longuement et restais un peu dans le boxe avec lui afin de le dorloter, je le laissais finalement afin de rejoindre ma soeur.

13/11/17

Ce matin je me rendais au haras de Pado en traînant les pieds. Travailler auprès des chevaux était un rêve que beaucoup de cavaliers et cavalières partageaient, je ne pouvais le nier, et tous n'avaient pas la chance de pouvoir le concrétiser, mais moi, je gagnais ma vie ainsi. Je m'occupais en grande partie des pré-débourrages et débourrages et proposais plusieurs de mes chevaux à la demi-pension. Quelques fois je montais également des chevaux de propriétaires que l'on me confiais le temps d'une ou plusieurs séances mais rien de plus. 

Aujourd'hui je n'avais pas grand chose à faire, voir presque rien. Je devais poursuivre le débourrage de Sans Arrêt, commencer celui de Young Man et monter certains de mes chevaux. Le premier à travailler sur ma liste était By Icon, il n'avait pas fais grand chose depuis la semaine dernier et je comptais reprendre doucement avec un peu de longe.

Il était encore tôt, 7 heures et demi, le haras était presque vide, la plupart des personnes présentent étaient employés au haras. Il faisait nuit dehors, les écuries et les installations étaient éclairés artificiellement, l'endroit était calme, le silence n'était rompu que par les bruits des équidés présent. Quelques têtes curieuses sortaient de-ci de-là, recevant une caresse sur le bout du nez. Mon chemin s'arrêtait finalement devant le boxe du bai, couché dans son boxe en machouillant la paille devant lui. Je le prévenais de mon arrivée et entrais avec lui. 

Monsieur ne semblait pas vraiment décidé à se lever, préférant continuer à faire la sieste paresseusement dans son boxe. Malheureusement pour lui il devait travailler et donc se lever. Après quelques minutes à tenter de le convaincre de se mettre sur ses membres il se releva un peu maladroitement et s'ébroua pour chasser les brins de pailles accrochés à lui. Je le félicitais et glissais le licol autours de sa tête avant de l'attacher et de l'encourager à me suivre hors du boxe. Nous pivotions et je l'accrochais à l'anneau ou je commençais un bon pansage afin de le rendre propre comme un sous neuf. Cela prit moins de temps que je ne le pensais, je curais alors ses pieds, ce qui ne fut pas une tâche agréable car monsieur, somnolent, mettait tout son poids sur moi pour se soutenir. Je récupérais ensuite la longe de travail, la chambrière et l'emmenais avec moi d'un pas tranquille vers le rond de longe. 

L'endroit était vide, normal vu l'heure si matinale. Je me plaçais au centre de la piste et demandais le pas à By Icon qui se mit mollement en marche. Je ne pas à le réveiller, le motivant en claquant de la langue, lui parlant et agitant légèrement la chambrière derrière lui lorsqu'il commençait à caler. Finalement après plusieurs minutes à se réveiller monsieur se bouger les fesses et adoptait un pas de travail énergique qui lui allait si bien. Nous progressions dans un premier temps au pas avant de le lancer au trot. Il s'élança dans une allure bondissante, tête haute et queue en panache, se pavant fièrement. Je le laissais avancer sur plusieurs tours avant de redemander le pas. Il s'exécuta après quelques foulées, et après plusieurs tours avant de redemander le pas. Il s'exécuta après quelques foulées, et après quelques tours lui demandais de pivoter et le faisais marcher avant de relancer le trot. 

By Icon désormais bien réveillé, commençait à s'exciter un peu, bondissait par moment mais rien de bien méchant par rapport à d'autres. Nous faisions beaucoup de pas et de trot et lui demandais régulièrement des transitions. Comme je n'avais pas prévu une longue séance mais plutôt une petite, histoire de lui dégourdir les membres et de travailler un peu à la longe, chose que nous n'avions pas fais depuis un moment, je décidais d'en arrêter là. Je lui demandais alors de prendre le galop, chose qu'il fit sans se poser de question. Gaiement il s'élançait sur le bon pied et fit quelques tours avant de ralentir à ma demande et de reprendre le trot. Monsieur levait haut et fièrement les membres, je le félicitais, lui demandais de changer de main et le renvoyait au galop. Il répartit alors à l'autre main et après quelques tours, reprenait progressivement le trot puis le pas et finalement l'arrêt. 

Je le rappelais à moi et lui offrais une friandise qu'il prit sans se poser plus de question. Je lui laissais le temps de déguster sa récompense avant de le ramener à l'écurie où je le rentrais au boxe. Je lui retirais le licol et le pansais longuement tout en lui parlant avant de le laisser profiter de sa ration matinale qu'il avait plus que mérité. 

14/11/17

La fin de la journée approchais, au lieu de me tourner les pouces je décidais de poursuivre le débourrage de Sans Arrêt. J'avais donc rejoins le bai au boxe, accompagné du nécessaire pour notre séance, soit un licol, une longe de travail et une chambrière. 

Après l'avoir salué j'entrais avec lui, le caressais un peu puis le pansais jusqu'à ce qu'il soit entièrement propre, je mettais alors le licol avec une pointe de difficulté et l'emmenais directement au rond de longe. 

Sur les lieux je vérifiais que personne n'était à l'intérieur avant d'entrer, talonné par l'étalon qui découvrais les lieux pour la première fois. Un peu tendu je le rassurais en lui parlant calmement et en le caressant. Je lui faisais finalement faire quelques tours en main avant de rejoindre le centre de la piste. 

A plusieurs reprises l'étalon cherchait à me rejoindre, je le chassais donc avec la chambrière jusqu'à ce qu'il comprenne où était sa place. Oreilles en arrière, probablement un peu vexé que je le chasse de mon territoire. L'étalon ne me lâchait pas du regard et progressais au pas de travail.

Dans un premier temps, je le laissais marcher avant de lui demander de changer de main, lui barrant la route et agitant la chambrière. Après une courte hésitation il s'élança au trot à l'autre main. Je le ramenais au pas dans le calme et le laissais marcher. Après plusieurs tours je lui demandais de prendre le trot.

Monsieur avançait plutôt rapidement en me fixant, je le laissais avancer avant de lui faire changer de main. Je lui faisais faire alors régulièrement des transitions et des changements de mains afin d'être sur qu'il ai tout assimilé. Bien que tétu Sans Arrêt restait un cheval intelligent qui comprenait vite les choses que vous lui inculquiez, de plus qu'aujourd'hui il était plutôt calme et attentif. 

Comme tout se passait bien je décidais de finir notre séance avec un peu de galop. Sans attendre il s'élança avec énergie, donnant même un coup de cul de joie. Je le ramenais au calme et le laissais trotter avant de lui faire changer de main et de le r'envoyer au galop. Il ne se fit pas prier et repartit pour deux tours. Je le ramenais ensuite au trot et au pas pour ensuite le mettre à l'arrêt.

Une fois l'arrêt complet je lui faisais signe de s'approcher de moi, ce qu'il fit en trottinant. Je lui offrais alors deux friandises et tendais ma main pour une caresse. Un peu trop rapidement à son goût puisqu'il prit peur et se redressa, tête en l'air. Je m'excusais en lui parlant d'une voix calme et le caressais un peu avant de le ramener à l'écurie où je le pansais longuement et le laisser finalement profiter de sa ration qui l'attendais là. 

15/11/17


Aujourd'hui je me rendais au haras dans un but très précis, celui de m'occuper de Merry mais aussi de commencer le pré-débourrage de Finnian, petit ange qui nous avais rejoins récemment et né au domaine, mais tout d'abord de Merry. 

Je rejoignais le domaine vers 16 heures et commençais par aller saluer Merry. L'étalon semblait content de me voir, les oreilles en avant, il tendait l'encolure pour avoir quelques grattouilles que je lui offrais avec grand plaisir. 

Après un petit moment câlin j'allais chercher son licol, mon stick et ma boîte de pansage avant de revenir à lui. J'entrais alors et commençais par un bon pansage pour ensuite lui mettre son licol et l'emmener au rond de longe. 

Sur les lieux je commençais par le lâcher afin qu'il se défoule et qu'il puisse s'aérer l'esprit. Merry avait alors commencé par se rouler un coup avant de se relever tranquillement et se mettre à trottiner autours de moi. Je me contentais de l'observer progresser autours de moi avant de jouer avec lui. 

Après une bonne quinzaine de minutes je le ramenais progressivement au calme et commençais notre séance qui porterait sur de la révision et des petites améliorations. Je lui demandais donc dans un premier temps de chasser les hanches en exerçant une faible pression du doigt sur le creux des hanches. 

Merry ne connaissait que trop bien cet exercice qui était tout bonnement une base, et s'exécutait sans se poser de question. Je le félicitais chaleureusement et commençais à alterner chasser et aspirer les hanche, cette dernière se demande se faisant en attirant les hanches vers nous à l'aide du stick situé au dessus des hanches. 

L'étalon était bien avec moi et restais très concentré sur ce qu'il faisait tout en restant attentif à la moindre demande, gestuelle ou vocale. Je répétais alors l'exercice en alternant chasser et aspirer, les épaules cette fois-ci. 

No soucis pour Merry qui restait très professionnel, je passais donc à autre chose. Les "viens", "suis moi","recule" et "stop". Nous y travaillions depuis longtemps et s'il maîtrisé les trois premiers sans aucune aide artificielle, juste avec la voix, il avait toujours quelques soucis avec le "stop", qu'il avait beau tenir un temps, n'écoutait pas toujours. 

J'attrapais un cerceau qui nous servirais pour notre exercice et commençais par lui demander de "venir" vers moi vocalement en me penchant légèrement en avant pour bien lui faire comprendre ce que j'attendais de lui. Merry dressa alors les oreilles, tourna sa grosse tête adorable vers moi et s'approcha d'un pas tranquille. Je le caressais et commençais à marcher et trottiner autours de moi, suivis de près par l'étalon qui bondissait parfois pour jouer. Merry le prenait comme un jeux et l'on pouvait bien voir qu'il était content. Je lui demandais ensuite "stop" et l'étalon s'arrêta après deux foulées en soufflant. Je lui demandais ensuite de "reculer" sur quatre foulées et lui demandais à nouveau de s'arrêter à la demande "stop" dans le cerveau. Il tenait de plus en plus longtemps! Je le félicitais et lui offrais une friandise et une caresse sur le nez. 

Aujourd'hui il était particulièrement motivé et ne bougea presque pas dans le cerceau. Je le félicitais et alternais les demandes, insistant beaucoup sur le "stop" puisqu'il s'agissait de la demande qu'il fallait travailler. Pour la première fois je pouvais obtenir un arrêt complètement à la voix ainsi que des arrêts plus longs qu'avant. 

Je décidais d'en arrêter là pour aujourd'hui, je remettais sa longe et le câlinais un moment avant de le ramener à l'écurie où je le pansais longuement, afin de lui faire plaisir et de retirer le sable accumulé lorsqu'il s'était roulé, puis le laissais tranquille au boxe avec un bisous sur le nez et deux carrés de sucre.

16/11/17

Aujourd'hui je retournais voir Young Man, mon gentil bai afin de poursuivre son débourrage avec la longe. Ce serait tout nouveau pour lui, mais connaissant son caractère j'étais persuadé que tout se passerait bien. Je récupérais donc le nécessaire dans la sellerie puis retrouvais le bai au boxe. Sur les lieux je le caressais un peu et entrais avec lui pour le panser minutieusement, lui enfiler le licol, prendre la chambrière et l'emmener au rond de longe où nous ferions notre séance.

Une fois dans l'installation je faisais marcher en main l'étalon puis m'éloignais progressivement afin de rejoindre le centre de la piste. L'étalon ne comprenait pas, il tentait de me rejoindre, je le poussais donc avec la chambrière pour qu'il reste sur la piste. Après plusieurs tentatives de me retrouver infructueuses il comprit où était sa place et resta au pas autours de moi. Je le laissais donc marcher sans plus lui demander et commençais à lui demander de changer de main en lui barrant la route avec le stick et effectuant quelques mouvements circulaires. Le bai pivota après un instant de réflexion et se mit au pas à l'autre main. Je répétais alors la demande à plusieurs reprises espacées d'un ou deux tours à chaque fois, jusqu'à être sûr qu'il ai bien assimilé la demande, puis lui demandais de partir au trot.

L'étalon s'élança avec énergie au trot, je le laissais donc avancer sur plusieurs tours avant de lui demander de changer de main. Il changea alors de sens et reprit un trot énergique, tête basse. Je le félicitais et l'encourageais régulièrement afin de lui faire comprendre que ce qu'il faisait été bien. J'ajoutais ensuite, en plus des changements des transitions trot-pas et pas-trot qu'il comprit bien vite. J'étais fier de cet étalon qui se montrait très coopératif dans le travail.

Pour finir notre séance je décidais de le faire un peu galoper. Une fois au trot je lui demandais de partir au galop. Il s'élança alors en cercle autours de moi, faisant de belles foulées puissantes. Je le félicitais alors vocalement et le ramenais progressivement au trot, je lui demandais ensuite de changer de main et de repartir au galop avant de le repasser progressivement au trot, au pas puis à l'arrêt.

Je le rejoignais et lui offrais une friandise avant de l'emmener à l'écurie où je le pansais longuement et le laissais au boxe afin qu'il puisse se détendre un peu.

• A demain!  

20/11/17

Moonlight la teigne n'avait pas fais grand chose depuis longtemps. Nous faisions un peu de western, de temps en temps des balades mais rien de plus. La belle s'approchait tout doucement de la pré-retraite ce qui expliquait sa baisse d’activité progressive. D'ailleurs j'avais prévu de la mettre à la promenade à temps complet dès ses 20 ans, enfin passons. Depuis quelques temps elle écumait les paddocks et cela ne semblait pas la déranger, au contraire, elle était bien plus heureuse et enjoué depuis qu'elle vivait au paddock que lorsqu'elle travaillait régulièrement. 

Pour aujourd'hui j'avais prévu un peu de maniabilité à pied, histoire qu'elle sorte un peu de sa routine quotidienne. Je récupérais donc ses affaires et la rejoignais au boxe où elle avait passé la nuit. 

La jument m'observa venir vers elle et coucha les oreilles quelques secondes avant de les orienter vers l'avant. Je souriais un peu et entrais avec elle pour lui offrir un pansage complet plus que mérité puis de lui mettre le licol avec quelques difficultés, prendre mon stick et l'emmener au rond de longe. 

Un lundi, l'endroit était relativement calme, j'entrais donc et lâchais la jument le temps d'installer quelques petits exercices de maniabilité. Pendant ce temps la jument se promenait tête en bas ou me regardait faire. Une fois tout les exercices mis en place je la récupérais, la caressais un peu et l'emmenais vers le premier dispositif : la bâche. 

Je connaissais ma jument comme étant une monture avec de l'expériences dans les pattes, têtu et courageuse, je me doutais donc que l'exercice serait une réussiste. Trève de blabla j'emmenais la jument vers la bâche en plastique bleu étendue par terre.

Au pas nous arrivions jusqu'à l'objet. Moonlight baissa la tête, le regarda et marcha dessus sans plus s'en soucier que ça. Je recommençais aux deux mains au pas puis au trot avant de lui demander de s'arrêter sur la bâche, d'y poser uniquement les antérieurs ou les postérieurs etc...

Exercice réussi, je passais donc au suivant qui n'était autre qu'un rideau de lanière en plastique. Je sentais la jument se tendre un peu et hésiter avant de se lancer à ma suite. Je la caressais et lui faisais passer quelques fois aux deux mains avant de lui demander de s'arrêter sous le rideau. L'arrêt ne fut pas long à cause des lanières qui touchaient Moonlight et qui lui faisaient un peu peur, mais c'était très bien pour une première fois. Je la félicitais alors et décidais de finir notre séance sur un peu de mobilisation des hanches et des épaules avec une faible pression. Comme c'était suffisant j'arrêtais notre séance là dessus. 

Je ramenais finalement la belle à l'écurie où je la pansais et caressais longuement avant de la lâcher au paddock afin qu'elle se détente. 

21/11/17

Après mes cours qui s'étaient avérés longs et ennuyeux je retournais au haras afin de voir le gentil nounours avec pour objectif de poursuivre son débourrage. Nous verrions lors de cette séance la longe aux trois allures qui s'avérait être un jeu d'enfant. Je récupérais le nécessaire dans la sellerie et retrouvais le petit pie dans son boxe.

Après de nombreuses caresses je rentrais avec lui et le pansais un moment en lui parlant et en le câlinant, suite à quoi je lui enfilais son licol, mettait la longe de travail, prenait la chambrière et l'emmenais au rond de longe où notre séance aura lieu. 

Arrivé là je me plaçais directement au centre de la piste et demandais le pas vocalement au pie qui se mit en marche sur la piste, nous faisions souvent du travail en liberté ici, il connaissait donc depuis petit les ordres vocaux, la seul différence avec ce que l'on faisait d'habitude était qu'une longe s'imposait entre nous. Je le félicitais tout de même et le laisser avancer avant de lui demander de pivoter en lui barrant la route à l'aide de la chambrière. Il changea de direction et se mit alors en marche à l'autre main, et comme tout se passait bien je lui demandais de prendre le trot. 

L'étalon s'élança tout joyeusement sur la piste, je le laissais donc trottiner autours de moi puis ajoutais quelques changements de main et transitions pas-trot et trot-pas. Finny se montrait concentré et motivé ce qui faisait très plaisir, connaissant déjà tout je décidais de finir notre séance sur un tour de galop à chaque main, je lui demandais donc de partir à la voix et en m'aidant de la chambrière. 

Sans plus attendre l'étalon s'élança gaiement et fit un tours avant de repasser au trot à ma demande. Je le félicitais vocalement, le laissais trotter un peu et lui demander de changer de main pour le renvoyer au galop à l'autre main. L'étalon ne perdit pas de temps et pris le galop. Je le laissais avancer à son rythme avant de progressivement le repasser au trot puis au pas et finalement à l'arrêt. 

Je lui demandais rapidement de me rejoindre et le câlinais un peu en lui offrant un sucre avant de le ramener à l'écurie où je le rentrais au boxe et le délicolé pour ensuite le panser bien comme il se devait, je le laissais ensuite après plusieurs câlins, bisous et friandises plus que mérités. 

10/12/17

Le dimanche était synonyme de jour de repos pour les différents chevaux du domaine, ou du moins ceux que je possédais. Je décidais profiter de ce calme plat pour consacrer un peu de temps à Pride, adorable jument né au domaine. Elle et moi avions déjà vu le port du harnachement, nous passerions donc à la longe aux trois allures. Je récupérais licol, longe de travail et chambrière puis retrouvais la belle dans son boxe. 

Je commençais par l'appeler par son prénom afin de lui indiquer ma présence avant d'entrer dans le boxe. Après quelques caresses et bisous sur le nez et le chanfrein qu'elle semblait apprécier je prenais ma boîte de pansage et lui refaisais une beauté. Je n'avais alors plus qu'à lui enfiler le licol et l'emmener au rond de longe où notre séance aurait lieu. 

Arrivée sur les lieux je prenais soin de fermer derrière nous et de commencer à la faire marcher en main sur la piste afin qu'elle puisse voir que l'endroit était sans danger. Peu à peu je m'éloignais ensuite d'elle pour rejoindre le centre du cercle. Comme tout jeune cheval elle cherchait à se rapprocher de moi, je la poussais donc sur le cercle à l'aide de la chambrière jusqu'à ce qu'elle comprenne, et une fois fait la laisser marcher sur la piste autours de moi. 

Elle avançait d'un pas souple et élégant autours de moi, se déplaçant à la manière d'une princesse. Je la contemplais progresser en cercle avant de lui demander de prendre le trot en m'aidant de la voix et de la chambrière, elle se lança alors sur plusieurs tours avant de repasser au pas à ma demande, lui parlant et baissant la longe. Je lui faisais alors faire plusieurs transition trot-pas et pas-trot avant de terminer par lui demander le galop prit sans se poser plus de questions. Après un tour je lui demandais de reprendre le trot puis le pas et finalement l'arrêt,je la rejoignais alors pour changer la longe de côté et recommençais la même chose étape par étape à l'autre main. 

Après avoir bien travaillé je la ramenais à l'écurie où je la délicolé pour ensuite la panser longuement comme elle le méritait et m'assurer qu'elle ne manquait de rien. Un dernier bisous et friandise et je m'éloignais afin qu'elle puisse se reposer. 

18/12/17

Nous étions arrivés depuis quelques jours au haras de Pado et Pain d'Epice c'était plutôt bien acclimaté à sa nouvelle maison où elle était né et avait grandit. Elle avait passé la nuit au boxe où je l'avais laissé tranquille le temps de préparer notre petite séance du jour. J'avais entreposé le nécessaire dans le rond de longe où tout ce déroulerait, je récupérais ensuite des brosses et retrouvais ma belle appaloosa au boxe.

Arrivé sur les lieux je la saluais avec quelques caresses avant d'entrer, la licoler et l'emmener jusqu'à l'air de pansage. Arrivé là je lui refaisais une petite beauté avant de commencer le travail du jour.

Une fois dans le rond de longe je commençais par, en main, lui montrer le tapis navajo beige, rouge et brun qu'elle observa un temps. Je la laissais bien regarder avant de la caresser, passer ma main au niveau de son dos puis d'y glisser le tapis.

Pain d'Epice se laissa faire, je la félicitais donc et reprenais à son rythme avec la selle de reining. Elle mit plus de temps à bien l'observer, et une fois que je la sentais prête, je la posais délicatement et lâcher un instant la longe pour sangler. L'appaloosa ne bougea pas et me laissa faire, bien que je la sentais se tendre, je la rassurais alors en lui parlant et en la caressant avant de poursuivre avec le filet.

Je commençais par passer les rênes par dessus ses oreilles avant de retirer le licol. A ce stade elle regardait simplement l'objet, puis une fois prête je réchauffais son mors glacé entre mes gants en laine tout en soufflant dessus et le lui présentais tout en titillant sa commissure de lèvre. Après quelques tentatives je pu glisser le mors dans sa bouche, j'attachais alors sous-gorge et muserolle et installait la longe.

Sans perdre de temps je la lançais sur la piste à main gauche en la poussant avec le flot de la longe, la jument adopta alors le trotte, à l'aide d'un "Wooo au paas" et en baissant la longe je ramenais la belle à l'allure inférieure et la laissait avancer ainsi. Si quelques fois elle tentait de me rejoindre je me contentais de la pousser sur la piste, jusqu'à ce qu'elle ai comprit où était sa place et qu'elle y reste.

Ayant bien marché je lui demandais de prendre le trot, qu'elle prit rapidement, visiblement motivé. Je la laissais trotter autours de moi avant de lui demander des transitions pas-trot et trot-pas assez fréquemment, afin d'être sur qu'elle ai tout assimilé.

Pain d'Epice avait tout comprit, elle enregistrait vite les "ordres" que je lui donnais, leurs significations aussi. Elle était vraiment attentive et envieuse de bien faire, ce qui en soit faisait très plaisir à voir.

Je finissais par lui demander le galop, elle s'élança alors sur la piste et fit quelques tours avant que je lui demande de repasser au trot puis au pas avant de l'arrêter. Là je la rejoignais, la caressais et changeais la longe de côté afin de répéter les gestes à l'autre main.

Une fois notre séance achevée je la ramenais à l'écurie où je la désellais et la pansais longuement, comme il se devait, et la laisser se reposer dans son boxe.

• A demain ma belle!

04/01/18

Pride était le genre de jument douce, à l'écoute de son humain et tendre avec qui tout pouvait se transformer en un spectacle féerique pour les yeux, tant elle avait ce don de mettre de la beauté dans chacun de ses mouvements, ainsi c'est vers ce talent que je m'étais décidé à orienter le travail de la jolie demoiselle qu'elle était.

C'était dans cette optique que j'avais rapidement adapté le travail de la belle, nous faisions beaucoup de travail à pied ensemble où nous travaillions sur quelques tours de cirques et sur les bases du dressage, elle était encore jeune et avais le temps d'apprendre à son rythme, et puis,j'avais également prit l'innitiative de commencer la monte en cordelette, ce qui semblait lui plaire assez.

Aujourd'hui, continuant sur notre lancée, j'avais décidé de travailler un peu la belle sur les quelques tours qu'elle avait commencé à acquérir, ainsi que, pourquoi pas, quelques tours en cordelettes. Pour ce faire j'avais récupéré dans la sellerie ma boîte de pansage, une cordelette bleu ciel avec un pompon de même couleur offert chaleureusement par Lily pour mon Noël et mon stick, je retrouvais ensuite la blanche qui se trouvait actuellement dans son boxe bien au chaud.

Après l'avoir salué chaleureusement avec plusieurs caresses j'entrais en sa compagnie et la pansais longuement afin de la rendre belle et propre pour notre séance, lui mettais sa cordelette afin d'avoir une prime sur elle, attrapais mon stick et l'emmenais directement au rond de longe où nous travaillerions aujourd'hui. Arrivé sur place je vérifiais que personne n'était occupé à l'intérieur avant d'entrer et fermer derrière nous, nous faisions dès lors une petite séance d'étirement avant de commencer le travail.

En tout premier lieu je m'étais mise en tête de m'assurer qu'elle n'avait rien oublié du campo, le premier "tour" que je lui avais inculqué, je commençais donc par tapoter à l'aide du stick derrière l'antérieur droit puis gauche, progressivement, en demandant vocalement le campo. Rapidement j'obtiens ce que je voulais d'elle. Evidemment les choses n'étaient pas encore parfaite et seule l'aide de la voix ne suffisaient pas à la blanche, mais les choses étaient en bonne progressions!

Je la félicitais avec une friandise avant de profiter de la laisser se redresser et s'ébrouer un bon coup, une petite flatterie sur l'épaule et cette fois-ci je lui demandais une révérence, la il suffisait simplement de tendre un membre loin devant elle et de plier le second, tête en bas. Enfin dit comme ça il s'agissait de rien, mais tout tour nécessitait de la concentration et de la discipline.

Après l'avoir soufflé quelques instants je lui demandais d'effectuer une révérence, à nouveau en demandant vocalement à la belle mais également en lui faisait quelques signes de stick, évidemment la belle n'éprouva pas plus de mal que cela à réaliser ce que j'attendais d'elle, je la félicitais donc d'une friandise et alternait fréquemment entre campo et révérence, qu'elle assimilait de plus en plus vite d'ailleurs!

Afin de terminer notre séance sur un peu de monte, plus pour mon plaisir que pour le sien je devais l'admettre, je récupérais un plot cubique et grimpais sur son dos délicatement et pressais ses flanc pour lui faire prendre le pas, qu'elle adopta presque immédiatement, je lui caressais alors la base de l'encolure. J'attrapais la cordelette et la laissais avancer sur la piste avant de lui demander de faire un petit slalom au pas dans le vide ainsi que des doublets, juste pour tester sa réactivité du jour.

Une fois bien marché je lui demandais d'adopter le trot, et malgré que nous soyons à cru la belle était extrêmement confortable, une autre de ses innombrables qualités quoi, puis faisais quelques transitions trot-pas et pas-trot avec de temps en temps un peu d'arrêt.

Bien évidemment ce n'était pas notre première séance en cordelette, pour être honnête dès que les bases montées étaient acquises j'avais décidé de m'y mettre avec Pride et Eirell, les deux chevaux qui s'y prêtaient le plus en fait. Au pas, de temps à autre, je lui décalais un peu les hanches, juste pour la forme, et décidais d'achever notre séance sur un peu de galop, je plaçais alors mes aides et elle s'élança gracieusement, dans un galop confortable, aérien, décomposé, je la repassais ensuite au trot, changeais de main et la relançais, suite à quoi je l'arrêtais là dessus et lui flattais l'épaule avant de descendre, réunir mes affaires et la ramener à l'écurie.

Arrivé à destination je la pansais longuement comme elle le méritait et lui offrais deux friandises, je passais ensuite un peu de temps avec elle, plus pour le plaisir qu'autre chose, et la laissais profiter de sa ration.  

• A demain princesse!

11/01/18

Aujourd'hui je commençais le débourrage de Dreamer, ma belle paint horse, j'avais attendu ce moment avec impatience et finalement l'heure était venue! J'avais posé tout le nécessaire dans le rond de longe où nous travaillerions, je rejoignais donc la grise, la pansais puis l'emmenais avec moi vers le lieu de notre séance.

Arrivé là je commençais par lui montrer le tapis gris et beige qu'elle observa quelques instants, je le glissais ensuite sur son dos et la félicitais, je recommençais peu après les gestes avec la selle. Elle mit plus de temps à l'analyser, suite à quoi je la posais délicatement sur son dos et sanglais de quelques trous. Je la félicitais alors et finissais par le mors que je tartinais de miel avant de lui montrer, et une fois prit en bouche attachait la sous-gorge.

Port du harnachement validé, je passais à la suite c'est à dire la longe. Je l'accrochais à son filet et enroulais les rênes tandis qu'elle mastiquait son mors puis la mettais au pas sur la piste, veillant à ce qu'elle y reste en la poussant avec le flot de la longe dès qu'elle tentait de me rejoindre.

La belle avançait dans un pas énergique, si elle tentait tout de même quelques fois de me rejoindre elle comprit vite qu'elle devait rester en place, je la laisser alors avancer au pas sur plusieurs tours avant de lui demander vocalement et à l'aide du flot de la longe de prendre le trot, ce qu'elle fit en s'élançant gaiement;

Après quelques tours je lui faisais faire quelques transitions montantes et descentes afin de m'assurer qu'elle ai bien comprit ce que j'attendais d'elle, je finissais donc à cette main par un tour de galop qu'elle effectua gaiement.

Suite à ça je la ramenais au trot, la laissant avancer et progressivement la repassais au pas puis à l'arrêt pour la rejoindre, la caresser, lui offrir une friandise, changeais la longe de main et recommencer dans l'autre sens avant de finir la dessus.

Séance achevé je la félicitais chaleureusement et l'emmenais au boxe où je la pansais longuement et la dorlotait avant de la laisser se reposer.

24/01/18

Hooligan avait 3 ans révolus, son débourrage allait donc enfin pouvoir commencer, j'étais plutôt excitée à cette idée, c'était le seul étalon de ma petite cavalerie, c'était alors une fierté de l'avoir à mes côtés, j'étais plutôt excitée à cette idée! Pour commencer j'avais prévu de lui faire voir le port du harnachement puis la longe, et une prochaine fois la monte aux trois allures, nous n'allions pas tout faire d'un coup après tout!

Après avoir récupéré ses affaires et les avoirs posés sur la porte de son boxe j'entrais en sa compagnie et le saluait, le gris cendré s'approcha de moi et me salua à sa manière, d'un coup de nez dans la poitrine, je lui offrais quelques caresses et le licolé avec un petit peu de difficulté, il réclamait moult câlins tandis que je le sortais du boxe pour l'attacher à l'anneau, un poney pot de colle quoi.

Une fois attaché j'ouvrais mon sac de brosse et commençais un bon pansage, délicat puisque monsieur bougeait sans arrêt, vraiment, il avait la bougeotte, depuis toujours en fait, mais une fois propre je passais aux choses sérieuses!

Dans un premier temps je lui présentais le tapis, il mit quelques instants à l'observer et une fois en confiance je le posais sur son dos. Presque immédiatement il se redressa, oreilles en avant puis en arrière, il lui fallut le temps de s’habituer, et une fois fait je recommençais avec la lourde selle en cuir noire. Une fois sanglé je le réconfortais et l'encourageais à l'aide de nombreuses caresses et paroles douce pour passer au filet. Une fois bien observé je tartinais le mors de miel et le lui représenter, évidemment les choses allaient mieux avec un coup de pouce et il se laissa faire, je n'eu plus qu'à nouer la sous-gorge.

Le sellage était terminé et Hooligan mastiquait gaiement son mors en n'oubliant pas de réclamer de l'attention dès que je ne lui donnais pas tout ce que j'avais, je prenais finalement la longe de travail, j'enroulais les rênes et la mettais en place, suite à quoi je l'emmenais au rond de longe.

Une fois sur place je vérifiais que personne n'était occupé avant d'entrer et de le faire marcher à mon côté, histoire qu'il découvre le lieu tranquillement, et une fois prêt m'éloignais pour rejoindre le centre de la piste.

Hooligan tenta à plusieurs reprises de me rejoindre, je le repoussais alors à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il devait rester sur la piste, et une fois fait le laissé marcher au pas autours de moi sans plus lui en demander.

Après avoir bien marché je demandais le trot à l'étalon, le lui demandant d'un claquement de langue en ajoutant "Hooligan, marche" et en agitant le flux de la longe derrière ses fesses, rapidement l'étalon comprit et s'élança autours de moi dans une allure assez énergique. Après plusieurs tours je lui demandais de reprendre le pas en baissant la longe et m'aidant vocalement, après quelques résistances il obtempéra, je le félicitais alors à l'aide de ma voix et le laissait un peu marcher avant de faire quelques transitions montantes et descendantes, jusqu'à ce qu'il ai bien comprit.

Hooligan se montrait assez joueur mais restait tout de même un minimum à l'écoute et retenais vite ce qu'on attendait de lui, un cheval intelligent en somme. Je décidais d'achever le travail à cette main par un tour de galop, ainsi, depuis le trot, je lui demandais de prendre le galop. Dans un premier temps Hooligan se contenta d'allonger l'allure avant de s'élancer avec vivacité sur la piste. Après un tour je la ramenais progressivement au trot puis au pas et lui demandais l'arrêt complet, ce que j'obtiens après quelques foulées. Après l'avoir félicité chaudement je changeais la longe de main et recommençais le même travail que précédemment.

Une fois notre séance achevée je ramenais l'étalon au boxe où je le désellais et le pansais comme je pouvais, vu sa bougeotte. Une fois tout propre je le laissais un petit peu tranquille, un dernier câlin et une dernière friandise et je m'éloignais.

•A demain mon beau!  

02/02/18

Dernièrement j'avais fais traîner le débourrage d'El Toro, gros manque de temps pour m'occuper de ça, et souhaitant faire les choses bien j'avais préféré reporter. Aujourd'hui je décidais de me reprendre en main et de m'attaquer à la longe aux trois allures avec lui, ainsi je récupérais tout le nécessaire et le retrouvais au boxe où je le pensais, le licolé et l'emmenais directement au rond de longe. 

Arrivé sur les lieux je le faisais marcher en main sur la piste avant de m'éloigner peu à peu vers le centre du cercle. Comme n'importe quel cheval il tenta de me faire face et de me rejoindre, à chaque fois je le repoussais alors sur le cercle, ce qui provoquait des oreilles en arrière et un air boudeur pour sa part. Une fois qu'il eu comprit je le laissais marcher sur sa piste sans lui en demander plus, pour finalement lui demander de prendre le trot à l'aide de la voix et du stick. 

Rapidement l'étalon s'élança avec énergie sur la piste, décidément content de se défouler, ainsi je le laissais trottiner avant de lui redemander le pas, il ralentit alors peu à peu, je le félicitais et lui redemandais de prendre le trot avant de faire plusieurs transitions afin qu'il assimile la demande et ce que j'attendais de lui. Il comprit plutôt vite et une fois bien enregistré il se montrait très concentré et plus ou moins appliqué! 

Après avoir bien trotté et marchais je décidais de finir à cette main par un tour de galop, ainsi je le lançais à cette allure. Ni une ni deux il bondit en avant et se lâcha, heureux de se défouler, me permettant de voir ses allures naturelles si belles. Après quelques tours je lui redemandais progressivement le trot puis le pas et finalement l'arrêt pour le rejoindre, le féliciter et le changer de main. 

Une fois fait je recommençais à l'autre main peu à peu, histoire de m'assurer qu'il avait tout comprit, et après le dernier galop l'arrêtais, le félicitais à l'aide de plusieurs friandises et caresses puis l'emmenais au boxe où je le délicolé et le pansais longuement pour finalement le laisser se reposer avec plusieurs friandises. 

05/02/18

Aujourd'hui j'étais déterminé à poursuivre la suite du débourrage de mon adorable étalon noir : Hypernova. Pour nous ce serait une séance de longe, ainsi j'avais récupéré tout le nécessaire dans la sellerie puis l'avais retrouvé pour le saluer chaleureusement, le panser, le bridé puis installer la longe et l'emmener au rond où notre séance aurait lieu. 

Dans un premier temps je le faisais marcher au pas sur la piste avant de m'éloigner peu à peu pour rejoindre le centre. Le gentil étalon chercha à me rejoindre à quelques reprises, je le repoussais alors gentiment à l'aide de la chambrière, jusqu'à ce qu'il comprenne où était sa place, et une fois fait pouvais le laisser progresser tranquillement en cercle autours de moi. 

Après avoir bien marché je lui demandais de prendre le trot, l'étalon s'élança alors, présentant des allures souples, aériennes et déliées, un parfait petit cheval de dressage en devenir! Je le laissais trottiner tranquillement avant de lui demander des transitions montantes et descendantes, il assimila d'ailleurs plutôt vite mes demandes, autant lorsqu'il s'agissait d'accélérer que de ralentir, j'achevais donc notre tour par un peu de galop. Rapidement je lui demandais le départ, qu'il prit, il galopa alors quelques tours avant de repasser progressivement au trot puis au pas à ma demande, je l'arrêtais alors peu à peu et le rejoignais. 

Arrivé là je le rejoignais et le caressais chaleureusement, je changeais alors la longe de main tandis qu'il restait très sage et recommençais étape par étape à l'autre main, afin de valider ses touts nouveaux acquis. 

Notre séance achevée je le ramenais au boxe où je le débridé et pansais longuement avant de le laisser tranquille, en tête à tête avec quelques friandises

20/02/18

Sa y est, Smoke N' Mirror avait dépassé la barre des 3 ans et son débourrage allait pouvoir commencer, en vue du temps les installations couvertes étaient très réclamées, j'avais donc pris soin de réserver les lieux avant d'y poser ce dont nous aurions besoin. Une fois tout en place j'avais récupéré le licol de l'étalon, mon sac de brosses et l'avais retrouvé dans son boxe. 

M'entendant arriver le jeune étalon se tourna rapidement pour me montrer sa tête, je caressais alors derrière ses oreilles et entrais pour le panser calmement, nous avions tout notre temps, puis de le licoler. Rapidement l'étalon me donna sa tête, ayant été dressé pour, je le félicitais dès que le licol était accroché puis l'emmenais au rond de longe. 

Arrivé sur les lieux je fermais derrière nous et commençais directement notre séance en lui montrant le tapis. Smoke le regarda avec curiosité, prit soin de découvrir l'objet sous tous les angles et une fois en confiance le glissais sur son dos. Il se déplaça un peu mais quelques caresses et mots doux suffirent à le rassurer, je répétais alors les gestes avec la selle que je finissais par glisser délicatement sur son dos et sangler de quelques trous. La selle fait je passais alors au filet que je lui montrais bien. L'étalon ne parut pas stressé, je détachais alors son licol que je plaçais autours de son encolure et lui présentais le mors, je chatouillais un peu la commissure de ses lèvres avec mon pouce et dès qu'il ouvrit sa bouche lui glissais le mors et attachais la sous-george. 

La partie équipement était validée je caressais l'étalon et lui offrais une friandise avant de placer la longe de travail et de le mettre au pas sur la piste en le chassant avec le flot de la longe. L'étalon comprit plutôt vite ce que je lui demandais et il s'executa, marchant tranquillement en "cercle" autours de moi. 

Après avoir suffisamment marché je lui demandais de le trot à l'aide de la voix et du flot de la longe que j'agitais vers son flanc, rapidement l'alezan comprit et s’exécuta, avançant ni trop vite ni trop mollement sur la piste circulaire, je le laissais alors faire, contemplant ses allures, et finalement lui demandais de nombreuses transitions montantes et descendantes. 

Une fois sur qu'il ai bien assimilé les demandes je lui demandais un tour de galop, il s'élança alors avec puissance, galopant autours de moi, et peu à peu le ramenais au trot puis au pas et finalement à l'arrêt. Là je le rejoignais, le félicitais à l'aide d'une friandise et quelques caresses puis changeais la longe de main et répétais les gestes à l'autre main. 

Après notre séance je ramenais l'étalon au boxe où je le désellais et le pansais longuement en lui parlant, très contente de notre séance du jour, suite à quoi je le laissais se reposer.