PsychoShinigami - CHEMINS DE BALADE [corbeille 2016 / 2020]

24/07/08

Sans plus attendre nous nous engagions côte à côte sur le petit chemin tout tracé par les véhicules qui le parcouraient habituellement lorsque les chevaux n'obstruaient pas le chemin. Milord se montrait particulièrement heureux de mettre le nez hors de son grand pré, il regardait tout autours de lui et avançais avec une certaine énergie et beaucoup d'enthousiasme.

Quelques fois Milord décidait de trottiner sur place, joyeux de se balader, je le laissais donc faire, après tout je n'étais pas là pour l'embêter mais pour sortir me promener avec lui, et puis il ne me manquait pas de respect où ne cherchais pas à partir, juste à montrer qu'il était très heureux d'être dehors.

Après une bonne quinzaine de minutes de marches Milord demandait de s'arrêter afin de faire une pause broute-broute, je le laissais donc faire et ne l'embêtais pas plus, après tout il était en vacance et s'il voulait brouter, qu'il broute!

De temps en temps l'étalon se faisait une toute petite frayeur, mais rien de bien méchant, des petites surprises en soit, un oiseau qui décolle, une branche qui n'était pas là la dernière fois et autres petits détails changeant.

J'avais du mal à me dire que Milord avait déjà 23 ans, parce qu'il n'en avait que 4 lorsque je l'avais pris en demi-pension avant de l'acheter, le début de notre aventure, 19 en en arrière, c'était dur de s'imaginer tout le chemin que nous avions parcourus ensembles,mais c'était ainsi.

Si nous avancions à notre rythme sur le chemin nous ne croisillons personne, en même temps vu l'heure c'était normal, nous nous arrêtions aussi fréquemment pour faire une petite pause et permettre au bai de brouter un coup, afin que lui aussi profite à souhait de cette bonne petite balade pépère.

Après une bonne heure à l'extérieur nous prenions le chemin du retour tranquillement, Milord semblait plutôt content de cette sortie improvisée, étant donnée qu'en général je préférais le laisser profiter de ses vacances pleinement, juste le pré, les copains et le soleil.

Sans passer par la case écurie je le ramenais tranquillement au pré où je le lâchais avant de le laisser partir rejoindre les autres, sans regarder en arrière. Cela m'amusait, je lâchais un petit sourire avant de faire demi-tour.

31/07/08

Nous nous engagions au pas sur la large piste, Merry avançait d'un bon pas tout en restant très maniable, ce qui me changeait un peu de d'habitude, je le laissais alors marcher sans plus l'embêter, discutant un petit peu avec Harley, elle me racontait avoir commencé le pré-débourrage de son poulain et qu'elle avait croisé Tedrick et une de ses pouliches, rien de bien exceptionnel, quand à moi je racontais que Merry et moi avions fait notre tout premier concours d'attelage et que Merry s'était très bien comporté, en effet nous étions arrivés deuxième, une première pour nous!

Pendant que nous discutions l'étalon pie continuait de suivre la route sans trop dévier du chemin, comme il s'était bien échauffé je lui demandais de prendre le trot vocalement en m'aidant d'un claquement de langue, l'étalon prit d'abord le petit galop mais je le repris vite et nous avancions désormais dans un bon trot, je le faisais dévier pour que nous prenions un large chemin qui nous permettait de progresser sans problème.

Après avoir bien trotté je le repassais au trot en félicitant à la voix, Harley faisait une bonne groom, elle parlait bien et savait qu'au moindre problème elle devrait vite descendre pour rejoindre Merry et le calmait,  je l'aimais bien en tant que partenaire.

Nous marchions un moment afin que l'étalon ne se fatigue pas trop vite, nous étions déjà sur le chemin du retour et comme le chemin nous le permettait je demandais d'abord le trot puis le galop au pie qui prit un galop moyen avec enthousiasme, j'adorais galoper, et lui aussi, que ce soit attelé ou monté d'ailleurs, et puis nous reprenions tranquillement le trot et le pas avant de rejoindre la cour de l'écurie.

Ecurie

05/08/18

Ni une ni deux l'étalon blanc prenait un pas énergique, commençant à chauffer je jouais dans mes doigts pour le détendre, ce qui aidait un petit peu, il se montrait tout de même assez coopératif, je le laissais alors marcher tranquillement sans rien lui demander de plus, juste histoire de s'échauffer.

Après une dizaine de minutes de pas je lui demandais de prendre un bon trot de travail, le blanc ne se fit pas prier et avança avec énergie sur le sentier déjà tout tracé, je le laissais trotter dix minutes, puis le ramenais au pas en caressant tout en le laissant marcher.

Pendant les cinq minutes de pas je le gardais dans une allure énergique, ce n'était pas parce que nous marchions que nous devions avancer mollement, ce n'était pas le but! Je le félicitais donc et une fois les cinq minutes passées je pressais ses flancs et nous prenions le trot.

Pour le moment Castle avançait bien et semblait tenir la distance, il commençait à prendre pas mal d'endurance au niveau du cardio et les trottings ne faisaient que lui faire du bien au  coeur, je l'accompagnais tranquillement en suivant ses foulées,et ce pendant dix minutes.

Si elles passaient lentement pour lui c'était également le cas pour moi, dix minutes non stop de trot enlevé c'était assez difficile au niveau des jambes, mais ça musclait et puis bon, ça me faisais du bien aussi un peu d'activité physique supplémentaire, car oui, monter à cheval c'était déjà du sport, mais des longues minutes de trot enlevé ça n'aidait pas, même si le pire restait le trot enlevé sans étriers, une vraie torture.

Après ces dix longues minutes Castle commençait à perdre un peu d'assurance, essoufflé et dilatant ses naseaux, je caressais tranquillement en lui parlant et maintenait une allure de travail au pas, il était courageux ce petit ou plutôt grand lusitanien!

Une fois les cinq minutes passées je redemandais le trot à l'étalon qui gardait une bonne allure bien que moins énergique que plus tôt, je ne lui en tenais pas rigueur, le laissant trotter dans un trot de travail en lui parlant beaucoup, et les dix minutes semblèrent passer plus lentement que les précédentes.

Arrivé à la fin de notre série je le caressais et le laissais marcher, retournant tranquillement jusqu'à la cour du haras où je descendais et le désanglais d'un trou pour ensuite le ramener à l'écurie.

Ecurie

11/08/18

Arrivé dans la cour je retrouvais Kristen, l'étalon qu'elle allait monter, Hyperspace, semblait bien moins chaud que mon petit Cartoon qui s'impatientait de partir en balade, ayant bien compris que c'est ce que nous ferions aujourd'hui, je lui parlais et le caresser dans le but qu'il se calme un peu, mais je devais avouer que ce n'était pas encore tout à fait ça.

Une fois notre tracé décidé nous ressanglions nos montures respectives, j'eu quelques difficultés avec Cartoon, il n'aimait pas trop ça et n'avait qu'une envie, partir, ainsi il s'impatientait et à peine m'étais-je mis en selle qu'il prenait la direction des chemins, je l'arrêtais alors en lui parlant dans le but de le calmer un peu.

Ses oreilles s'orientaient dans ma direction, signe qu'il m'écoutait, seulement il faisait semblant de ne rien entendre, son seul but s'était tracer, je réussi tout de même à le caler derrière Hyperspace pour plus de sécurité, seulement l'étalon bai commençait lui aussi à chauffer, ainsi nous étions mal partis.

Tandis que nous faisions marcher les chevaux pour les échauffer je discutais un peu avec mon avis Kristen, elle m'apprenait qu'elle montait toujours des chevaux de propriétaires pour le moment mais qu'elle cherchait à acquérir un cheval à côté, un cheval de concours de préférence. Elle était ce que l'on pourrait qualifier de cavalière professionnelle, elle montait des chevaux de propriétaires et ses propres chevaux et les sortaient en concours avec l'accord de ces derniers pour les valoriser, elle donnait également des cours collectifs et particuliers pour les cavaliers du domaine et ceux qui la payaient pour, à mes yeux elle était un vrai modèle!

En parallèle nous avions du mal à garder nos chevaux au pas, nous décidions donc de les mettre une dizaine de minutes au trot, un peu comme dans un trotting, afin de les fatiguer un peu, seulement voilà, Hyperspace s'éclatait devant, oreilles pointées vers l'avant et foulées énergiques et rapides, Cartoon aussi suivait et cherchait même à le dépasser, je le retenais tout en lui parlant et en jouant dans mes doigts, seulement ça ne faisait pas grand chose et Cartoon s'excitait toujours autant.

Après une dizaine de minutes de trot nous repassions au pas et décidions un trotting improvisé, afin de les fatiguer un peu et de les faire travailler, ainsi nous faisions cinq minutes d'un pas toujours assez actif, aucun problème pour les deux chevaux qui semblaient plus motivés que nous encore, d'ailleurs maintenant Cartoon tentait de me prendre la main, cette séance n'était pas notre meilleure.

Après cinq minutes nous repartions pour dix minutes de trot, aucun signe de fatigue ni de la part de l'un ni de l'autre, je devais retenir Cartoon le plus possible, même si j'avais l'impression d'avoir 10 kilos dans chaque bras, afin d'éviter qu'il ne rentre dans les fesses du bai en face, ce qu'il n'apprécierait surement pas d'ailleurs!

Nous repassions à nouveau au pas et une fois les cinq minutes passées repartions pour dix minutes de trot qui n'affectèrent pas l'énergie des deux étalons, seulement pour les cavalières ce n'était pas la même chose, nous avions les bras en chewing-gum et étions crevées, mais jusque là rien à déplorer, nous décidions finalement d'aller galoper dans le champ où nous avions l'habitude d'emmener galoper les chevaux, histoire de les lâcher un peu.

En découvrant l'endroit dans lequel nous allions les deux chevaux se tendirent un peu, oreilles en avant et piétinant d'impatience, sachant pertinemment ce qui allait se passer, seulement ce n'était surement pas la meilleure idée que j'ai pu avoir, loin de là.

Je plaçais le pie derrière le bai, afin d'essayer de le canaliser un minimum, seulement à peine le départ au galop demandé Hyperspace s'élança au grand galop, jetant les membres loin devant lui tandis que Kristen le reprenait pour ne pas se faire embarquer, et Cartoon eu la délicieuse idée d'imiter son compère et d'essayer de le doubler.

Sans que je n'ai le temps de rattraper la chose Cartoon bondit deux fois sur le côté en poussant fort sur ses postérieurs et arrondissant épaules et encolure pour faire une sorte de saute en pointe, et sans que je ne puisse dire "ouf" j'étais passé par dessus le pie et avait les fesses par terre.

Kristen ne le remarqua pas tout de suite mais Cartoon oui, il s'arrêta et resta à mon côté, dans un sens je savais que mon petit étalon n'avait en aucun cas voulu me faire du mal, il voulait juste m'exprimer sa joie d'être dehors, je me relevais doucement tandis que Kristen mettais le bai sur un cercle pour reprendre le contrôle.

Les larmes aux yeux, un peu choquée de cette chute, je me relevais lentement tandis que Kristen s'assurait que je n'étais pas blessée, j'attrapais finalement Cartoon qui esquissa un mouvement de recul, ayant peur que je le gronde, je lui offrais une caresse sur l'épaule pour le rassurer et me remettais en selle en pleurnichant un peu, ce n'était pas une super idée.

On rentrait tranquillement au pas, nous avions trotté un petit peu avant l'arrivée au haras, histoire de, mais je n'étais pas très confiante, et Cartoon semblait le ressentir puisqu'il se montrait moins vif, je descendais ensuite dans l'allée et, tout comme Kristen, désanglais mon poney de quelques trous avant de remonter les étriers et de ramener le poney à l'écurie accompagnée du grand bai et sa cavalière du jour.

Ecurie (Cartoon)

Ecurie (Hyperspace)

12/08/18

Le shetland avançait sur la piste, les oreilles en avant, très à l'écoute de son environnement, il avait l'air vraiment heureux de sortir, et moi aussi d'ailleurs! Je tenais les longues rênes à une seule main, marchant tranquillement derrière le poney noir tout en regardant de temps en temps mon téléphone, néanmoins je surveillais toujours d'un oeil protecteur et attentif mon petit poney.

Comme nous marchions depuis une bonne dizaine de minutes je décidais de lui demander de prendre le trot, le poney s'élança avec enthousiasme et énergie, je le suivais alors en trottinant derrière lui, au moins j'allais vite finir par mincir à longueur des sorties en longue-rênes, et si je commençais à m'essouffler le petit noir débordait encore d'énergie.

Nous repassions au pas et je le félicitais vocalement en le laissant marcher, des fois je devais le retenir un peu, voulant trottiner, mais son côté "enfant sage" ou "maître d'école" faisait qu'il ne tardait pas à reprendre le pas en obéissant, alors plutôt contente je le gavais de compliments en marchant derrière lui.

Je suivais tranquillement, et souhaitant faire une balade assez courte car j'avais d'autres choses à faire dans la journée, nous finissions notre sortie du jour en prenant le chemin de retour, et pour nous faire un petit plaisir je le remettais tranquillement au trot avant de demander le galop.

Pompon était à fond,s'éclatant, quand à moi je tentais tant bien que mal de le suivre, même si c'était assez difficile car le noir était un petit rapide, ainsi après quelques courtes minutes je repassais le petit monstre au pas en le félicitant, tandis qu'il commençait à ralentir un peu, et nous rentrions tranquillement à l'écurie.

Ecurie

14/08/08

Le soleil se couchait doucement tandis que l'étalon marchait sur le bord de la route en mâchouillant son mors tandis que j'ajustais mon chapeau, nous allions traverser une partie de la ville, je voulais faire une surprise à quelqu'un et j'étais sur que ça lui plairait.

Approchant du centre ville l'étalon commençait à accélérer un peu, néanmoins il restait plus ou moins tranquille et n'avait pas peur des voitures, des randonnées à cheval nous en avions faite et il avait déjà vu ou presque tout ce qu'il pourrait voir dans sa vie, aussi déroutant soit-il, mais c'était la meilleure chose à faire, de tout lui montrer pour ne pas qu'il ai peur.

Nous allions vers le bas côté formé d'herbe et nous prenions le trot à une certaine distance des voitures qui faisaient en sorte de ne pas passer trop près de la bordure pour ne pas qu'on se percute, ce  que je leurs remerciais.

Hooligan, oreilles dans toutes les directions, tête assez haute, se promenait ainsi dans l'herbe sans gêne, même les fars ne le gênaient pas même si ils nous aveuglaient parfois lorsqu'ils étaient face à nous, je le ramenais finalement au pas en caressant tout en regardant derrière autours de moi, nous allions entrer dans la ville.

Marchant sur la route et non sur le trottoir car considéré comme un véhicule nous déambulions dans les rues, l'étalon n'était pas gêné le moins du monde et pavanait au milieu des personnes et des voitures, sans la moindre crainte, il était déjà descendu en ville.

Nous nous arrêtions parfois discuter avec les gens, ils étaient toujours fasciné de voir une cowgirl sur son cheval en ville, mais étant 21 heures passés je ne croisais pas beaucoup de familles, mais celles qui nous voyaient venaient caresser Hooligan qui faisait le beau et piétinait sur place, il faisait son petit show et ça m'amusait.

J'évitais les parcs, je  savais que nous n'avions pas le droit d'entrer dans certains, nous ne nous attardions pas et prenions quelques raccourcis, et finalement nous arrivions à destination, devant un appartement de trois étages environs, je plaçais l'étalon parallèle à la sonnette et lui demandais de reculer un petit peu.

Quelques minutes plus tard Amy ouvrait, elle sourit et s'approcha en tendant une main timide vers l'étalon appaloosa qui approchait ses naseaux de sa main en piétinant.

A • Alors c'est lui Hooligan? Il...Il est très beau!

Je souriais, Amy était ma meilleure amie, elle était cavalière autrefois, suite à une chute et un retour à la normale compliqué elle avait décidé de s'éloigner des chevaux, aussi douloureux soit-il. Cavalière de barrel elle pensait prendre un nouveau départ dans la monte classique pour commencer, et je ne pouvais que l'encourager, mais elle n'était pas encore prête à retourner dans une écurie, alors j'avais emmené l'écurie à elle.

Nous restions une bonne vingtaine de minutes à discuter, à la convaincre de revenir dans le monde des chevaux, pour voir Smoke N' Mirror, que je n'allais pas non plus lui emmener, mais aussi pour pourquoi pas faire en sorte qu'elle puisse tourner la page.

A contre coeur elle finit enfin par accepter, et j'étais ravis de son choix, lui donnant rendez-vous dès le lendemain au centre équestre, et sans plus attendre nous faisions demi-tour en la saluant tandis qu'Hooligan dégustait le carré de sucre qu'Amy lui avait offert.

Toujours aussi serein et même encore plus content grâce à cette récompense surprise, il avançait d'un pas très dynamique, encore une fois nous nous baladions dans les petites rues pour éviter les voitures et donc de gêner la circulation, et finalement nous quittions la petite ville qui, certe n'était pas très très grande mais quand même très active et animée.

De retour sur un sol plus naturel, la bordure de route herbeuse, je demandais au gris le trot, qu'il prit avec enthousiasme, et lorsque nous pûmes rejoindre le sentier qui nous ramenait vers le haras je demandais le petit galop.

Hooligan s'élança avec énergie et je dû plutôt vite le rattraper car il s'amusait à prendre de la vitesse, pour se défouler, et c'est donc au grand trot que nous débarquions dans la cour déserte.

Ecurie

24/08/08


Comme je l'avais prédit monter sur son dos fut compliquer, car si avec la selle je pouvais m'aider des étriller, à cru ce n'était pas la même histoire, je cherchais donc un escabeau capable de m'aider à m'installer sur le dos de Taegen qui, très sage, ne bougea pas.

Une fois sur son dos je le caressais en lui parlant d'une voix douce, puis je pressais ses flancs et l'invitais à prendre le pas en direction de la forêt où nous ferions un petit tour tranquillement, sans nous presser.

L'hongre avançait d'un pas énergique même si pas très rapide vu sa carrure, et il fallait l'avouer il n'était en lui même pas très rapide, en tout cas c'était un pas rapide pour lui! Je le laissais rênes longues, je savais qu'il n'était pas du genre à en profiter pour accélérer et encore moins embarquer.  

Tous deux nous profitions de l'ombre des arbres et du paysage, je ne voulais pas faire une balade sportive après tout, seulement profiter d'être à l'extérieur avec mon cheval, et puisqu'il était enthousiaste à l'idée de sortir et qu'il était suffisamment échauffé je lui demandais de prendre le trot.

Oreilles en avant Taegen trottait entre les arbres sur le petit chemin sur lequel tant de chevaux étaient déjà passés avant nous, il adorait être dehors, l'une des raisons pour laquelle j'avais décidé d'en faire un cheval de balade plus qu'un cheval de complet, même si j'étais persuadé qu'il serait un bon papa poule pour des petits cavaliers souhaitant apprendre l'équitation, seul problème sa taille bien trop grande, mais bon.

Après quelques minutes nous repassions au pas, et le gris ne fut pas fatigué le moins du monde, néanmoins il restait très sage et attentif à la moindre de mes demandes, je le laissais alors progresser rênes longues, quelques fois je ne les tenais même pas, les posant sur son garrot tandis qu'il gardait une allure énergique mais pas trop rapide.

Comme la balade s'achevait bientôt et que nous avions deux chemins au choix pour rejoindre la cour je décidais de prendre celui qui se continuait en ligne droite et qui était coupé de quelques troncs d'arbres par endroit, je plaçais mes aides et demandais le départ au galop à Taegen qui ne se fit pas prier!

Au petit galop en l'accompagnant autant que je pouvais, et son large dos m'aidait, et le laissais galoper, il avait un effet balancier un peu rebondissant au début mais lorsqu'on trouvait le bon rythme et position c'était déjà plus simple. Ses lourds sabots faisaient voler de la poussière et faisait un bruit grave lorsqu'ils martelaient le sol, et soudain un premier tronc apparût.

Taegen ne sautait pas beaucoup et je le sentis hésiter, je pressais ses flancs et me mettait en suspension en forçant sur les mollets en l'accompagnant pendant son saut qui fut assez balourd car il compensait le manque de vitesse par la force, je caressais et le laissais galoper, deux autres troncs pas plus haut que le premier firent leurs apparitions, et il les passa sans problème!

Sans plus attendre je lui demandais de prendre le trot puis le pas tout en caressant beaucoup, et malgré que la balade ai été courte il avait bien transpiré à cause de la chaleur, alors une fois dans la cour je me laissais glisser avec prudence et lui tendais une friandise que j'avais gardé dans la poche, puis nous partions vers l'écurie pour que je puisse prendre soin de lui!

Ecurie

24/08/08

Le soleil se couchait et laissant un ciel rosâtre qui se reflétait magnifiquement sur la robe des deux chevaux au pas, l'un contre l'autre. Tout était tranquille lorsque la nuit tombait, plus silencieux, et plus vivant à la fois. On n'entendait plus que le bruit des sabots sur le sol sec qui les mèneraient jusqu'à la plage, le but de nos deux amoureux solitaires.

Quelques fois le silence était rompu par des discussions avec plus ou moins d'intérêt, mais au fond cette balade n'avait rien d'anodin, c'était une sortie importante et elle nécessitait que tout se passe bien pour que le jeune homme mette à bien le projet qu'il menait en emmenant son cadet à leurs destinations du jour.

Quelques fois ils brisaient le pas pour adopter le petit trot, et si les deux cavaliers profitaient pleinement de leurs sorties nocturnes, les deux chevaux eux aussi semblaient très content d'être à l'extérieur, alerte, les oreilles pointant vers l'avant et s'agitant avec le bruit environnant du petit bois qui se réveillait.

Après un petit galop en botte à botte permit par la largeur du chemin, la plage s'offrit peu à peu à eux. Après s'être glissé en file indienne, l'étalon bai en tête, dans le petit chemin emprunté habituellement par les piétons, le sol changea pour devenir de plus en plus mou et sablonneux.

Il fallut un petit temps avant que les deux étalons s'habituent au changement, faisant des grandes foulées exagérer, puis petit à petit leurs pas redevins moins grotesque. En soirée les plages étaient moins peuplées, seul quelques couples et personnes souhaitant prendre l'air ou faire des bains de minuits continuaient à fréquenter la mer, et ils avaient beaucoup d'espace pour eux.

Tranquillement, le bai en tête, ils s'approchèrent de l'eau. Si Hyperspace semblait volontaire à l'idée de tremper les sabots dans les vagues qui venaient mourir sur le sol toujours humide, son jumeau noir semblait plus méfiant et hésita un moment avant d'oser y plonger un sabot.

Ils marchèrent, les membres dans l'eau, quelques minutes avant d'adopter un petit trot modérer pour éviter que les chevaux se blessent ou ne s'enfoncent dans le sable humide, mais au final ils semblaient s'amuser et y prendre du plaisir.

Ils quittèrent finalement l'eau pour regagner la partie sèche de la plage, et pour s'amuser un peu le punk proposa à son amant de prendre le galop pour une petite course dans le sable nocturne, le concerné acquiesça et ensemble ils galopèrent sur plusieurs mètres,les deux chevaux ralentis par le mou du sol mais en s'amusant.

Le retour au calme venu les deux chevaux marchaient dans l'eau, s'amusant à faire des clapotis dans l'eau en tapant dedans, et si les deux équidés semblaient s'amuser leurs cavaliers profitaient tout autant.

C'était en marchant dans le sable que finalement Tedrick fit volter son cheval pour bloquer la route de son cadet, il regarda le soleil qui s'épanouissait dans l'air pour laisser place à la lune, prit une grande bouffée d'air et fouilla dans sa poche pour en tirer un petit coffret où était confortablement logé une bague. Il descendit de cheval et s'approcha du jeune homme tout en tenant le bai en main, puis glissa la bague au doigts du jeune homme.

• Isaac...Tu...Heu...Voudrais être mon époux?  

Isaac fit de grand yeux et pris quelques longues, longues seconde de réflexion sourit et dit simplement "oui", il le serra contre lui, manquant de tomber du noir qui ne bougea presque pas, gentil comme tout, et il passa la seconde bague au doigt de Tedrick.

Le punk remonta finalement sur son cheval et côte à côte, sous la lune, rentrèrent aux écuries où ils allaient prendre soin des deux chevaux avant d'aller se coucher dans leurs petit nid d'amour, juste au dessus des écuries où ils vivaient.

29/08/08

C'était le grand jour, la fin des vacances approchées à grand pas pour la plupart des cavaliers et les propriétaires du domaine du Valhalla avaient décidé de se réunir pour une longue balade de deux heures à la plage avec à la clef une baignade avec les chevaux. Tout le monde était impatient et si les personnes ayant une demi-pension ne pouvait pas s'y convier elles n'avaient pour autant pas oublier de souhaiter une bonne balade au grand groupe de cavaliers qui sellaient leurs chevaux, seul deux étaient équipés de selle western à compter ici Hydromel et Smoke, mais les autres chevaux étaient des cavaliers de classique.

En tête du grand cortège se mettait en marche Tedrick sur son étalon blanc Castle Mania qui en épatait plus d'un pour sa musculature, son caractère de gagnant et son charisme, juste derrière s'était glissé Isaac et Mettaton qui faisaient leurs premières balades à plus de deux chevaux, et si c'était peut-être une source d'inquiétude le jeune cavalier de la grise semblait serein et la jument très excitée d'être dehors. A leurs suite le joueur Merry Christmas, puis venaient s'engager Smoke N' Mirror et Lily, Perla et Aiden, Soledane et Krisen, Gamin et Harley et pour achever la file Enide et Hydromel.

Pour que les choses ne virent pas en chaos la règle était simple "on ne double pas, on ne fait pas la course, on profite tranquillement avec les chevaux". Et tout le monde s'y tenait. Comme il y avait quand même deux heures de promenade ils avaient décidé d'une balade pépère, sans pousser les chevaux, avec beaucoup de pas, quelques passages de trot, une bonne baignade et un peu de galop, rien de très exaltant mais tout le monde s'amusait.

Si Castle Mania semblait très fier d'être en tête l'arabe derrière lui ne cessait de le pousser pour prendre sa place, ce par quoi le blanc répondait par des coups de queue qui fouétait le visage de la grise. Mis à part cela le groupe semblait plutôt fonctionner, certe quelques atomes crochus par-ci par-là, notamment au niveau de Merry Christmas et Gamin qui, très copain essayaient de se rejoindre, le pie en cherchant à  faire quelques demi-tours et le bai en cherchant à dépasser ses camarades, bien que sa propriétaire tâche très bien de l'en empêcher.

Tranquillement ils longeaient la route qui permettait d'accéder au haras avant de bifurquer dans un champs que les chevaux connaissent, car ils galopaient toujours ici au retour, mais pour le moment ils semblaient plutôt détendus et aucun d'eux ne posait problème, ils bifurquèrent pour longer les maisons de dos, le long d'un petit canal, et Tedrick lança le trot en prévenant en parlant assez fort ce qui fit tressaillir son étalon qui prit un trot énergique et puissant, suivit de l'arabe qui, queue en panache, faisait la fière derrière lui. Merry lui cherchait visiblement à jouer avec sa cavalière qui semblait peu rassurée du comportement du pie noir qui gigotait visiblement beaucoup trop pour elle. Smoke, comme d'habitude, se montra très calme et obéissant, imité par Perla qui ne bougeait pas d'un poil, profitant simplement du fait d'être dehors.

Monté par Kristen, excellente cavalière, Soledane se montrait très obéissante, on n'aurait pu dire qu'elle n'avait que 4 ans, seulement voilà, elle fut vite agacée et finit par taper Gamin qui lui collait le cul et cherchait à la doubler, et pour qu'il lui fiche la paix elle jeta un postérieur en tournant les fesses, évidemment Kristen rentra dans la jument en la grondant fermement tandis que le petit bai avait un grand écart et n'osait plus trop s'approcher, quand au fond Hydromel ne se souciait pas plus du comportement de ses camarades, et le pas reprit tranquillement.

A nouveau ils bifurquèrent afin de traverser une route et de rejoindre un terrain sablonneux, en parallèle de la mer, séparée par une route. Seulement, Castle Mania n'avait pas encore finit de traverser la route, par chance déserte, que la machine placée à côté du pont qui laissait passer l'eau sous eux s’enclenchant dans un gros  boum. Tous les chevaux firent un écart en se ratatinant, Castle manqua même de glisser sur la route bétonnée.

Aussitôt Tedrick le rattrapa en le caressant pour le rassurer, vite imité par les autres cavaliers tandis que les chevaux étaient encore à fleurs de peau suite à cette surprise de mauvais goût, finalement tout le monde traversa avant de descendre par le petit chemin escarpé qui menait vers les minuscules dunes de sables.

Après une dizaine de minutes de pas le petit groupe repris le trot et zigzaguèrent sur le sable fin et peu profond qui faisait voler de la poussière, aveuglant comme si ils se trouvaient en plein désert, seul Tedrick n'était pas handicapé car en tête, les autres se contentaient de prendre le sable dans la gueule en espérant y voir quelque chose, cela pour les cavaliers mais aussi pour les chevaux qui, eux aussi avaient des yeux et qui eux aussi se prenaient le sable soulevé par le canasson devant eux.

Finalement ils remontèrent pour traverser la route, sans soucis cette fois, quoi qu'un peu stressé car route fréquentée pour les plages, mais rapidement ils bifurquèrent pour prendre le petit chemin sablonneux auquel ils durent s'habituer car le sol était mou et profond, et chacun se plaça en ligne droite, face à l'eau.

Tous les cavaliers à terre ils commencèrent par retirer tapis et selle et se déshabiller pour se mettre en maillot, maillot qu'ils portaient sous leurs vêtements. Puis ils remontèrent à cheval, Tedrick aidant surtout tandis qu'Isaac tenait son cheval, et une fois tout le monde en selle, Tedrick lança le départ, indiquant qu'ils devaient rentrer droit.

Seul Merry Christmas passa outre cette règle, il n'attendit pas et s'élança au grand galop dans l'eau, sa petite cavalière sur le dos, et bondit dans les vagues avant de ne plus avoir pied et de devoir se rapprocher de l'endroit où il pourrait poser les sabots, tandis que Harley était agrippée à son encolure.

Une fois la jeune fille bien à cheval dans l'eau tout les chevaux s'engouffrèrent dans les vagues, Mettaton hésita et piétina un moment avant d'oser le faire, visiblement convaincu par ses camarades, ils se suivirent donc en longeant la plage vers la droite. Et tandis que Kristen se vantait en s'amusant que sa jument, assez grande, avait les fesses aux secs, cette dernière bifurqua et s'engouffra plus dans l'eau, tout le monde riait, ironie du sort.

Tous les chevaux s'amusaient, et après avoir fais une longueur suffisante ils firent demi-tour et les premiers devinrent dernier, sauf Perla qui, super contente d'être dans l'eau, traversa à fond la caisse le groupe, du côté le plus profond, et ne tarda pas à repasser première.

Lenny et Harley s'étant retrouvé leurs poneys furent super excitée, et Merry cessa ses bêtises, jusqu'à ce qu'il décide de se lever un peu en cabrant pour taper de toute ses forces dans l'eau pour éclabousser, une manière de jouer, sa cavalière pas spécialement prête se retrouva dans l'eau, son poney vite rattrapée par Harley qui tenait fermement les rênes de Merry pour éviter qu'il ne se barre.

Harley nagea à sa rencontre et fit plusieurs tentatives avant de réussir à se mettre sur le dos du pie, et quelques allez retours de nage plus tard nous le groupe de jeune gens remontaient sur la plage, s'agrippant à la crinière pour les laisser sortir de l'eau sans les gêner, puis ils descendirent, Lenny un peu aidé car Merry s'étant ébroué l'avait fais glisser dans le sable, et elle du repartir dans l'eau pour en retirer le surplus.

Après les avoir laissé brièvement sécher ils ressellèrent chacun leurs montures et se remirent en selle, en direction du haras dont ils étaient partis une heure plus tôt. Ils décidèrent tout de même de galoper sur le champ près du haras où les chevaux s'éclatèrent tous sans exception, ravis de galoper, puis tout le monde regagna son boxe, encore mouillé mais avec le sourire aux lèvres, ravis de cette promenade qui clôturaient les vacances, ou presque.

02/09/08

Confortablement installé sur l'alezane j'ajustais mes rênes tandis qu'elle prenait le pas sur le sentier emprunté par de nombreux chevaux avant nous. L'endroit était familier pour la jument puisque c'était le chemin emprunté lorsque je l'emmenais se balader à pied ou que nous sortions avec d'autres chevaux, ainsi elle aurait moins de difficultés à progresser seule entre les arbres et serait moins dépaysée.

Pour le moment nous gardions le pas et tout se passait bien, évidemment je sentais que la belle était un peu chaude mais après tout elle était jeune et avait toujours été comme ça en extérieur, puis bon, quel cheval n'était pas content de sortir après tout!

Tout allait bien pour le moment, je jouais dans mes doigts pour qu'elle se détente tandis qu'elle poussait un petit peu pour accélérer l'allure, pour la garder au pas tranquille sans pour autant ne pas trop l'embêter au niveau de la bouche je lui parlais beaucoup, et comme elle sortait du débourrage c'était encore tout neuf pour elle et c'était pratique car elle y réagissait très bien.

Nous avancions depuis un bon moment et j'avais prévu une sortie d'une trentaine de minutes, déjà car elle n'avait pas l'endurance requise pour une balade de plus d'une heure et puis également parce que c'était une première seule et que trente minutes étaient déjà pas mal à mes yeux!

Alors que nous étions déjà sur le chemin du retour je décidais de laisser l'alezane trotter tranquillement, nous distinguions déjà les bâtiments presque neufs et très modernes du haras, alors je pressais les flancs de la jument en lui demandant le trot vocalement et elle s'élança dans une allure énergique et assez gaie.

Nous trottinions tranquillement en direction du haras, puis nous arrêtions tranquillement dans la cour où la belle renâcla, je la caressais alors, contente de notre première sortie en autonomie, puis descendais avant de désangler d'un trou, de lui faire un bisous sur le chanfrein et de l'emmener dans l'écurie.

Ecurie

06/10/18

Alors que le soleil brillait, nous prenions le chemin du petit bois, en effet je ne comptais pas faire un grand tour, seulement une petite promenade dans le but de prendre l'air, et cela semblait faire très plaisir au petit Pompon qui avançait d'une allure gaie à mon côté.

En parlant de petit Pompon j'envisageais de lui mettre une petite cavalière sur le dos, de  temps en temps, pour qu'il garde l'habitude d'être monté, après tout cela ne lui ferait pas de mal et il avait le tempérament et l'expérience requise pour être le poney de départ idéal! Enfin, ce n'était pour le moment que des idées en l'air.

A quelques reprises je le laissais s'arrêter pour qu'il puisse goûter la bonne herbe qui poussait au bord du chemin.

Sous le soleil, côte à côte, nous prenions le chemin du sous-bois. Cela aurait été surement un peu plus amusant avec un autre cheval mais aucune amie n'était disponible pour prendre Perla et ils n'étaient pas prêt pour une balade en dextre, alors ce sera pour une prochaine fois.

Pompon avançait avec gaieté, visiblement très heureux d'être dehors, après tout il n'était pas sortit depuis longtemps! Quelques fois nous nous arrêtions pour faire une pause, après tout il était court sur patte et il avait le droit de brouter un petit peu!

Alors que nous étions sur le chemin, marchant à l'ombre des arbres, nous croisions deux cavalières perchées sur leurs montures respectives, venant en contre-sens. Elles s'arrêtèrent et nous discutions un petit moment tandis que Pompon faisait connaissance de la jument et de l'hongre qu'elles montaient, et ils semblaient bien s'entendre!

Après les avoir salués nous reprenions notre route et je proposais au poney de trotter, courant à côté de lui. Il ne se fit pas prier et fit d'adorables foulées tandis qu'il gambadait à mon côté, les shetlands étaient vraiment bien trop mignons!

Finalement nous rentrions au haras tranquillement, je décidais de lui laisser une bonne pause broutage une dizaine de minutes avant de rejoindre la cour qui signait la fin de notre courte mais agréable sortie.

Ecurie

28/10/08

Comme les vacances commençaient nous avions convenu de partir en promenade à quatre, moi, Sally qui viendrait donc avec Liquor Lips, ainsi que Lenny et une de mes récentes pensionnaires, Lola. Nous allions faire un petit tour afin de détendre un peu les chevaux et les sortir, et puis c'était une bonne occasion de sortir Liquor Lips car elle était assez flippé pour être franc, et elle serait donc entourée de chevaux plus sereins.

J'avais décidé de prendre Pride, à cru et en cordelette, c'était une jument exceptionnelle et tous les chevaux ne permettaient malheureusement pas une telle liberté, enfin bon. Après avoir préparé nos chevaux nous nous étions tous rendus dans la cour où nous nous étions salués et nous étions mis en selle.

Pour le moment le chemin nous permettait de progresser en botte à botte, ainsi j'étais en tête avec Liquor Lips, derrière nous Cicéron et Bröder, le grand et gentil clydesdale qu'avait vu naître sa cavalière, Lenny. Elle avait d'ailleurs fait du beau travail avec sa monture, c'était un excellent cheval d'extérieur malgré son jeune âge!

Pendant que nous marchions les chevaux avançaient sous la lumière du soleil, visiblement tous très heureux d'être extérieur. Si les chevaux étaient tous plutôt calme, seul Liquor Lips s'agitait fréquemment, prenant peur à cause d'une branche ou même d'un oiseau, tout était prétexte à sursauter.

Pour éviter les dégâts nous convenions bien vite d'une balade sans galoper, ce serait bête que Sally perde le contrôle de la bai, et je ne lui en voudrais pas si malheureusement ça arrivait, elle avait un peu d'expérience mais tout le monde peut se faire surprendre par un cheval inquiet.

Ainsi, le petit groupe continuait de progresser entre les arbres gentiment, et après avoir bien fait marché les chevaux je proposais à tout le monde de prendre le trot, ce à quo ils acquiescèrent, et en quelques secondes nous pressions les flancs de nos montures respectives et adoptions un petit trot tranquille.

Liquor se montrait assez nerveuse, pas dans le sens trop plein d'énergie mais plutôt flippée de tout ce qui pouvait l'entourée, son ombre, les arbres, les petits bruits de la nature, pour une jument elle n'était vraiment pas adaptée à la vie en extérieur, ce qui était assez ironique en soit.

Néanmoins, tout se passait bien pour l'instant, tous les chevaux, Liquor y comprit, semblaient vraiment content de prendre l'air et les cavaliers aussi. Il faisait un peu froid mais il faisait tout de même assez bon, alors on ne pouvait pas vraiment se plaindre.

Après un bon petit trot nous repassions finalement au pas et décidions de faire demi-tour pour revenir sur nos pas, tout simplement car nous avions décidés de faire une sortie courte, surtout pour Liquor Lips qui n'était pas sortie depuis longtemps et qu'il fallait l'habituer tout doucement à repartir en extérieur.

Ainsi, nous retournions tranquillement au haras en alternant trot et pas. Et à quelques mètres du haras la selle français fit un bond sur le côté, surprise par un oiseau, ce qui manqua de mettre à terre Sally qui ne s'y était absolument pas attendu.

De retour au haras chacun désanglais sa monture et nous retournions aux boxes pour déseller et panser nos chevaux qui avaient bien mérités une friandise et un petit câlin!

01/11/08

En avant, les oreilles en alerte, l'étalon avançait d'un pas plein d'énergie, qui allait progressivement se vider au cour de notre séance. Comme nous partions en trotting nous allions donc travailler un peu l'endurance, car elle était nécessaire, autant en travail qu'en extérieur, et que les trotting c'était toujours bien pour les chevaux car personnellement, je ne faisais mes séances qu'en extérieur.

Après un bon temps d'échauffement au pas je commençais le premier trot, nous allions faire six enchaînement de 4 minutes de pas et 10 minutes de trot. Pour l'instant El Toro n'avait aucune difficulté, au contraire il débordait d'énergie et cherchait parfois à me prendre la main pour galoper, mais je savais bien que d'ici la fin de notre séance ce serait à moi de le pousser pour avancer.

Je l'accompagnais en veillant à ce qu'il garde une allure de travail ni trop lente ni trop rapide, puis remontais légèrement sur mes rênes et l'autorisait à marcher, toujours dans un pas actif. L'étalon se montrait très excité et regardait tout autours de lui avec intrigue. Je le caressais et le laissais finir son temps de pas avant de presser ses flancs pour lui intimer de prendre le trot.

El Toro s'élança avec joie et prit un trot puissant, aérien, type de lui et de sa race plus généralement, je réglais ma musique tout en l'accompagnant dans ses foulées. Le bai était parfaitement désensibilisé et j'avais donc calé mon enceinte portable entre le tapis et l'amortisseur, connectée à mon téléphone, pour y jouer les musiques qui me motivaient et que j'écoutais tout bonnement sans arrêt.

Pas inquiété pour un sous, je pouvais donc me détendre et gérer uniquement ses foulées. Je le repassais tranquillement au pas en caressant son encolure qui commençait à perler de transpiration. Je souriais, commençant à fatiguer un peu aussi au niveau de mes muscles, puis nous devions repartir pour encore dix minutes de trot.

Nous continuions ainsi, gardant le rythme, même si sur les dernières minutes cela se relevait compliqué pour moi mais surtout pour lui. Nous achevions donc le programme du jour, et comme il était tout en sueur et bien éreinté je décidais de le ramener tranquillement à l'écurie où il aurait les soins nécessaires.

Ecurie

03/11/08

Après nous êtres mis au pas tranquillement nous commencions à blablater sur nos chevaux. C'était amusant car Lenny qui n'était pas si grande que ça paraissait immense sur son clydesdale, je contrastait aussi, plutôt maigre sur un cheval bien rond et costaud, mais ils avaient tous les deux un caractère exceptionnel et avaient un charme bien à eux.

Nous marchions donc sur le sentier déjà tout tracé, bercé par les pas de nos chevaux. Elle m'expliquait qu'elle avait été contrainte de vendre Finnian car ses deux autres étalons lui prenaient beaucoup de temps. Moi aussi j'avais été contrainte de vendre un certain nombre de chevaux, car je n'avais pas assez de temps pour prendre soin d'eux tous et je voulais leurs assurer une bonne vie heureuse avec toute l'attention qu'il méritait.

Après avoir bien marché je proposais à mon amie de prendre le trot, elle acquiesça et nous pressions les flancs de nos chevaux pour leurs faire prendre l'allure demandée. Ils ne perdirent pas de temps et s'exécutèrent. Si Bröder était très confortable aux dires de sa cavalière, le trot n'était pas l'allure la plus stable pour moi car en étant à cru, ce n'était pas évident et il avait beau être confortable car rond, cela le rendait encore plus glissant.

Après plusieurs foulées nous repassions donc au pas et caressions nos montures respectives avannt de les laisser avancer tranquillement, rênes longues, sans gêne. Après avoir bien marché nous décidions finalement de faire demi-tour, Bröder n'avait pas encore l'habitude de faire des balades d'une heure car manquant d'endurance.

Pour nous faire plaisir nous décidions tout de même de galoper sur le chemin du retour, moi en tête et l'étalon bai à notre suite je demandais le galop au gris qui s'exécuta avec énergie, dans une allure énergique sans être trop speed tandis que le clydesdale suivait.

On pouvait entendre un boom au rythme des sabots puissants qui martelaient le sol, et j'étais très heureux de découvrir une allure vraiment très agréable à cru, contrairement au trot trop instable. Comme la cour se rapprochait nous repassions au trot puis au pas en caressant avec énergie nos chevaux respectifs.

Nous les arrêtions finalement dans la cour où nous descendions. Tandis qu'elle désanglait le bai je félicitais mon gris, puis nous nous saluions et retournions aux écuries pour nous occuper de nos chevaux.

Ecurie (Taegen)

Ecurie (Bröder)

06/11/18

Marchant au centre du sentier, les chevaux à nos côtés, nous prenions la direction du sous-bois où nous comptions un peu balader les chevaux, pas longtemps certe, mais au moins une bonne demi-heure, afin de profiter du soleil et de leurs faire prendre l'air. Dit comme ça c'était bête, car ils vivaient tous deux principalement dehors, surtout Milord qui était désormais retraité mais qui n'appréciait pas spécialement ce statut, mais le paddock ne remplaçait pas l'extérieur.

En parlant de Milord lui faire accepter sa condition de retraité avait été très dur, il n'avait pas aimé arrêter le travail, même si j'avais tenté de faire ça le plus doucement possible, en retirant peu à peu l'obstacle, puis en travaillant principalement sur le plat avec beaucoup de balade, et retirant progressivement nos séances de plat par des balades, seulement il avait beaucoup déprimé et lui faire remonter la pente avait été délicate, surtout qu'il avait pas mal perdu de poids, mais il semblait s'être révolu, même si il tirait souvent la gueule car il n'aimait pas spécialement être au pré, seulement c'était la politique du haras et je ne pouvais rien faire de plus que le rentrer lorsqu'il faisait moche.

Du côté d'Eirell tout allait bien, il ne lui restait plus qu'un an avant la pré-retraite et je comptais bien en profiter avec quelques derniers concours et des séances de dressage un peu poussé, même si elles n'étaient pas si fréquente que ça, et après cela il ne ferait que des balades en main et à pied, pour finalement profiter d'une retraite bien méritée que je comptais lui laisser profiter à fond.

Bercé par le bruit des sabots d'Eirell et Milord qui avançaient dans un pas plus ou moins tranquille, nous brisions le silence pour discuter un peu. Même si nous vivions actuellement ensemble, avec les chevaux nous avions toujours de nouvelles choses à raconter, des bêtises, des anecdotes, des barres de rires aussi, les chevaux ça illumine une journée, sauf lorsqu'ils sont mal lunés...

Mettaton, c'était la jument d'Isaac, et elle aussi venait du Rescue Me, tout comme Eirell, et depuis peu le vrai travail avait commencé, après une remise en confiance et une reprise de la monte au rythme de la grise, qui en plus de cela, dès qu'elle avait rejoins le domaine, avait été en longue convalescence car il fallait soigner la blessure qu'elle s'était faite avant d'arriver au haras, entre elle et Isaac c'était un véritable coup de foudre.

Il me racontait que récemment il commençait à travailler un petit peu le plat, mais que pour l'instant il laissait l'obstacle tranquille, elle avait été assez traumatisé dans cette discipline, raison de sa blessure, et il ne voulait pas aller trop vite,alors il la laissait prendre son temps, ce qui était la meilleure chose à faire.

Du côté des chevaux tout se passait bien, Milord, comme toujours, se montrait bien chaud, queue en panache et trottant presque sur place, sur réagissant au moindre bruit, et c'était la raison pour laquelle j'avais préféré le garder avec moi et laisser Eirell à Isaac, avec moi il se tenait déjà plus tranquille.

Eirell lui marchait tranquillement, les oreilles se dirigeant dans le sens des bruits environnants et se montrant attentif à l'environnement tout en gardant une encolure assez basse, signe qu'il était serein et ne risquait pas de s'effrayer pour un rien. Il avait une certaine douceur presque impensable vu le passé qu'il avait enduré, mais au lieu de devenir un cheval nerveux et agressif, il était devenu un cheval doux, toujours reconnaissant lorsqu'on avait un geste bienveillant pour lui.

Après avoir bien marché nous bifurquions dans une cavalière où nous décidions de laisser brouter un peu les chevaux. Ayant une parfaite confiance en mon bai je m'asseyais dans l'herbe et tenais à peine la longe pour ne pas dire qu'elle était simplement posé devant moi. Isaac lui était moins confiant et gardais Eirell en main, au cas où, seulement les deux étalons avaient le nez dans l'herbe et ne se souciais que de se remplir l'estomac comme des gloutons, ce qu'ils étaient.

Le temps commençait à tourner et nous prenions finalement la décision de rentrer tranquillement à l'écurie, je reprenais la longe de Milord et invitais Isaac à me suivre, ce dernier somnolait sur place et semblait bien fatigué, il avait probablement eu une grosse journée, nous prenions donc le chemin du retour tranquillement dans un silence brisé uniquement par le bruit des chevaux et de la nature autours de nous.

Ecurie