PsychoShinigami - CHEMINS DE BALADE [corbeille 2016 / 2020]

02/07/19

→ objectif : faire une balade dans les dunes (10 pts de compétences)
→ objectif : mettre des sous-bandes en gel à un cheval (10 pts à miser)

C'était mon premier jour de travail pour ce nouvel entraîneur en tant que lad-jockey et j'étais vraiment impatiente de rencontrer mes collègues et peut-être futurs amis! Notre coach nous avait mis au programme un travail en terrain varié et nous avions tous proposés la plage! Pour cette première séance avec le lot 4 j'allais monter mon cheval Romario, ce qui honnêtement me rassurait beaucoup, connaissant mon cheval ça serait tout de suite plus simple de faire bonne impression. Nous avions donc pansés et sellés nos chevaux avant de nous mettre en selle. Tout le monde fut rapidement prêt à partir, nous prenions donc le pas en direction de la plage!

Nous commencions aussitôt le travail en laissant les chevaux marcher pour que leurs muscles se délient tranquillement. Nous étions plusieurs et les discussions fusaient à droite à gauche, mais je n'osais pas vraiment m'exprimer. Finalement une jeune fille fit avancer son cheval jusqu'à moi, elle montait un grand étalon bai brûlé tout bonnement magnifique. Il était vrai que mon cheval contrastait beaucoup, lui et sa robe blanche éclatante était entourée d'alezan et de bai. La jeune fille ne tarda pas à se présenter, elle s'appelait Tess et montait depuis quelques années ici déjà. Elle me rassurait quand à l'ambiance et comment s'organisait l'écurie. Elle était un peu plus petite que celle où j'avais travaillé précédemment, mais l'ambiance semblait plus conviviale sans perdre le sérieux qui était nécessaire. Quoi qu'il en soit nous faisions marcher les chevaux ensemble le temps nécessaire avant que la coach indiqua que l'on prenait le trot. J'accompagnais les mouvements du cheval tout en jouant dans mes rênes pour le détendre. Il n'était pas méchant mais gardait la queue en panache et une attitude très princière, classique de sa part. Malgré tout c'était un cheval très sociable qui adorait travailler et être avec ses congénères! Après avoir trotté nous laissions les chevaux marcher afin de prendre un galop de chasse. C'était un galop un peu plus long qui permettait de bien former la musculature.

Rapidement nous arrivions à la plage, nous nous mettions donc tous en queuelele et laissions les chevaux marcher dans le sable. Ce dernier étant plus mou que la piste habituelle les chevaux étaient parfois un peu surpris, mais tout ce passait bien et semblaient prendre plaisir à être à la plage. Nous rejoignions rapidement les dunes et prenions alors le trot. Ces dernières formant des sortes de bosses cela permettait aux chevaux de non seulement développé la musculature des fessiers, abdos et des élévateurs des épaules, il permettait également d'améliorer l'équilibre, et puis cela apportait un peu de changement aux chevaux qui travaillaient très souvent sur des surfaces planes. Nous gardions le rythme dans les montées comme les descente et Romario tenait le coup sans problème, habitué à ce type d'entraînement. Je savais que ce type d'entraînement était aussi bénéfique pour les chevaux de cross, cela ferait donc aussi du bien à nos exercices de complets que j'effectuais parfois avec mon blanc. Quoi qu'il en soit les chevaux étaient très concentrés et aucun ne bronchait, au contraire, tous laisser voir leurs déterminations et leurs joie d'être là.

Après une trentaine de minutes de travail au trot sur les dunes nous avions tous repris le chemin du haras. Lorsque nous arrivions dans la cour nous nous saluions et prenions des chemins différents pour rejoindre le box des chevaux. A peine rentré à l'écurie je l'avais désellé avant de le guider vers les douches où il sembla prendre beaucoup de plaisir, après tout c'était bien rafraîchissant après avoir travaillé au soleil dans une allure soutenue! Je retirais ensuite le surplus d'eau avec le couteau de chaleur pour éviter qu'il ne prenne froid avant de lui offrir un petit massage du dos et du garrot. L'étalon ne cachait d'ailleurs pas son plaisir, la lèvre pendante et les yeux clos. Je souriais, j'aimais faire du bien et plaisir à mon cheval! Je décidais alors de poser des bandes au blanc pour qu'il puisse récupérer tranquillement de sa séance en prévision de demain. J'attrapais alors la sous bande en gel et je l'enroulais autours de son antérieur, monsieur restant plutôt sage, avant d'ensuite prendre la bande, tenant la sous-bande en gel, pour ensuite enrouler la bande de repos bleu. Je caressais son épaule et recommençais avec les postérieurs puis l'autre antérieur avant de décider de le laisser tranquille au box pour qu'il puisse se reposer et récupérer en paix.

04/07/19

→ objectif : faire une course sur la plage (10 pts de compétences)

Je fermais les yeux, je lâchais la cordelette et étendais mes bras sur le côté tandis que l'étalon était lancé au grand galop sur la plage, déserte à une telle heure de la journée. Je sentais tout les mouvements de Romario, l'air qui me fouettait la vitesse à cause de la vitesse, le soleil sur la peau et le bruit des vagues. L'étalon accélérait toujours plus sa foulée, si bien que j'avais l'impression que nous allions nous envoler ensemble. Le bruit des martèlements de l'entier bai sur le côté résonnait dans mes oreilles mais je n'y prêtais pas attention. Les deux chevaux faisaient la course ensemble l'un contre l'autre, sans fin. Cette sensation était fantastique, merveilleuse, et je ne la regrettais pour rien au monde. Puis je me reprenais quelques mètres plus tard, je jetais un oeil malicieux vers Tess, attrapais une touffe de crin et talonnais mon blanc. Aussitôt il se jeta vers l'avant, allongea sa foulée et commença à vraiment accélérer, obligeant le bai à faire de même pour le suivre. Je l'avais déjà dit, mon cheval avait une vitesse de cheval de course, c'était normal si nous voulions courir, mais son vrai talent c'était les accélérations, il arrivait progressivement mais rapidement à sa vitesse de pointe et c'était cette accélération impressionnante qui nous permettait d'atteindre des sommets. De 50 à 55 kilomètres heures nous franchissions presque la barre des 60.

Romario, concentrée sur sa ligne droite foncée tête baissée, et si quelqu'un avait du survenir l'étalon n'aurait jamais pu l'esquiver, mais la plage était déserte à cette heure-ci, c'était la raison de notre venue d'ailleurs. Tess poussait l'entier en talonnant et lui criant des encouragements, mais rien à faire, je gagnais! Je faisais récupérer l'étalon en le gardant un peu au trot pour permettre d'éliminer l'acide lactique tout en flattant son encolure et le gavant de mots doux, après tout il était sans doute le meilleur! Je riais avec Tess et lui proposais de se baigner avant de rentrer, après tout ils l'avaient bien mérités!

05/07/19

→ objectif : faire une balade en main (3 pts concours)

J'engageais l'étalon sur un petit sentier à l'abris des arbres pour éviter qu'il ne crève trop de chaud, sans parler de moi. Pour le moment Gucci se comportait très bien, il tirait parfois un peu sur la longe pour aller découvrir ce qu'il y avait un peu plus loin mais un simple rappel à l'ordre suffisait à le remettre sur le droit chemin. J'étais vraiment crevé à cause de la chaleur, et l'étalon ne semblait pas plus énergique que moi à cause des températures, la balade serait donc simple, tranquille et j'espérais qu'il n'y aurait pas de caprice non plus, même si ce n'était pas le genre de l'entier.

En toute franchise le seul défaut qu'avait l'entier c'était cette capacité à attiser la convoitise. Après tout un cheval de bonne taille, élégant, avec une robe claire et des yeux bleus et de beaux moyens pour le haut niveau, qui ne serait pas attiré? Le problème ne venait pas de là, mais tous les chuchotements sur notre passage. Bien entendu j'avais toujours eu ce genre de réflexion, notamment avec mes chevaux de concours, mais jamais lorsqu'il s'agissait d'un jeune de trois ans qui sortait tout juste du débourrage et qui n'avait jamais vu une barre de sa vie. En effet, j'étais un peu déçu.

Quoi qu'il en soit nous poursuivions notre chemin entre les arbres tranquillement, j'offrais quelques pauses par-ci par-là à l'entier pour qu'il puisse brouter un peu mais jamais bien longtemps, et il apprendrait au fur et à mesure qu'en main il pouvait, mais monté je ne l'accepterais pas, enfin avant de sortir tous les deux en promenade nous avions un peu de travail, notamment le contrôle des allures et la direction qui étaient primordiales pour notre sécurité à tout les deux!

Nous étions dehors depuis à peine 30 minutes et la serviette était déjà sèche, de plus une fine couche de transpiration commençait à apparaître sur l'étalon, et je ne vous parlais même pas de moi! J'en concluais donc qu'il était temps pour nous de faire demi-tour, j'indiquais donc à l'étalon de pivoter, direction l'écurie où il aurait à nouveau droit à une bonne douche!

28/07/19

→ objectif : mettre du produit anti-mouche sur un cheval (5 )
→ objectif : aller se baigner avec un cheval (10 pts de compétences)

Romario commençait à prendre de l'âge, mon garçon avait dors et déjà 5 ans et cette année marquait la fin de ses courses, en effet il prendrait sa retraite des courses un peu avant ses 6 ans et il serait donc logé dans une autre écurie. J'avais pris contact avec Tedrick, propriétaire du domaine du Valhalla pour me renseigner et il avait tout de suite accepté de loger mon cheval, bien que cela ne serait pas gratuit j'en avais bien conscience. Néanmoins puisque je l'allais cotoyer mes colocataires d'écuries, j'avais proposé à Kristen, coach aux écuries, de partir en balade à la plage histoire de rafraîchir nos chevaux. Elle avait tout de suite accepté et nous voilà partit.

J'avais pris soin de mettre du répulsif à mouche sur Romario avant de me hisser sur son dos, nous avions toutes deux optes pour une monte à cru et en maillot de bien, afin de ne pas avoir à descendre, retirer les vêtements par dessus les maillots et remonter à cheval. De plus je sentais chaque mouvement de Romario, ses muscles se crisper lorsque quelque chose l'effleurer, se contracter lorsqu'il était stressé. C'était quelque chose de vraiment génial à ressentir pour moi. Après tout cela permettait également de ressentir plus profondément l'état émotionnel de son cheval et de pouvoir anticiper plus rapidement les différents états d'esprits de nos équidés.

Pour le moment nous marchions en botte à botte, mon pur-sang blanc ne semblait pas contrarié par la présence du trotteur bai, au contraire, il cherchait à s'en faire un ami et ne cessait de l'enquiquiner, ce qui nous amusait bien en somme.  Nous profitions de la petite balade au pas pour faire connaissance toutes les deux, j'apprenais donc qu'elle était la propriétaire de Pouchkine ici présent mais aussi de Cassiopé, une jument trakhener de  17 ans qui avait prit sa retraite de la compétition un an auparavant. En parlant de cela je lui expliquais mon projet de garder Romario pour le réformer une fois sa sortie des courses, elle se proposa aussitôt pour nous coacher elle et moi, ce que j'acceptais volontiers! J'avais besoin d'aide pour en faire un cheval de sport!

Après un long moment à marcher nous décidions d'adopter le trot, aussitôt je me mettais en suspension tout en accompagnant les foulées de l'étalon blanc, rapidement imitée par Kristen qui se faufila derrière moi. Les chevaux semblaient plutôt contents d'être dehors mais se laissaient très bien gérer, au contraire, nous n'avions rien à redire à ce sujet là! Nous les  laissions donc trotter encore un peu sur le sentier sillonnant entre les arbres avant de commencer à apercevoir le chemin guidant vers la plage. Sans se poser de questions nous le suivions donc pendant une quinzaine de minutes avant que la terre sèche soit remplacée par du sable chaud et mou.

Il fallut un petit temps d'adaptation aux chevaux avant d'être totalement à l'aise sur le sable, nous en profitions donc pour nous diriger vers la mer. J'entrais en premier, laissant Romario s'insérer bien droit dans l'eau. Aussitôt je l'arrêtais pour laisser Pouchkine et Kristen nous rejoindre. Dès lors nous commencions donc quelques allez retours dans l'eau, les chevaux "nageant" avec entrain, se faisant la course l'un l'autre pour savoir qui nageait le plus vite. Après ces quelques longueurs nous les laissions alors un peu plus libre de leurs mouvements, qu'ils puissent profiter à leurs guise de l'eau.

Rapidement des touristes se tournèrent vers nous, en effet il n'était pas des plus communs de voir des chevaux nager et jouer dans la mer, mais nous n'en tenions pas compte. Nous nous étions mis à l'écart volontairement et nous faisions attentions. Quoi qu'il en soit après cette bonne récréation nous décidions de rentrer, notamment car les chevaux commençaient à montrer des signes de fatigues. Quelques caresses plus tard nous étions donc sur le chemin du retour, ne tardant pas à arriver aux écuries où nous dorlotions nos montures avant de les laisser se reposer tranquillement.

13/08/19

→ objectif : graisser les pieds d'un cheval (10 pts à miser)
→ objectif : faire une balade dans les dunes (10 pts de compétences)

Les deux chevaux avançaient tranquillement côte à côte, la chaleur était encore assez oppressante et nous empêchais de vraiment travailler, seulement nous partions toujours en balade et cela faisait un bien fou aux chevaux! J'avais proposé cette fois à Aspen de m'accompagner sur la selle de Shut Up, elle semblait bien s'entendre avec la jument et cela lui ferait du bien de sortir un peu. Young Man lui semblait très content d'être en compagnie de la bai, il ne cessait de se tourner vers elle avec une attitude joueuse et amicale.

Les deux compères mirent peu de temps à prendre le chemin de la plage où l'air était un peu plus timide et rafraîchissant en cette heure de la journée. Peu à peu le sentier en terre sèche laissa place au sable chaud et mou dans lequel les chevaux devaient redoubler d'effort pour garder le rythme. Leurs sabots s'enfonçaient dans le sol tandis qu'ils prirent la direction des dunes dessinées un peu plus en retrait. L'étalon prit la tête du groupe, oreilles en avant et la tête haute, attentif et curieux de tout. Derrière lui Shut Up semblait tressaillir au moindre pas, comme si elle marchait sur du verre. Elle était de nature un peu plus peureuse et s'inquiétait de tout et n'importe quoi, par chance sa cavalière commençait à bien connaître la jument et n'eu aucun soucis pour la rassurer à l'aide de paroles douces et de caresses sur l'encolure.

Petit à petit les chevaux gagnèrent de l'assurance dans le sable, les deux cavaliers reprirent alors gaiement leurs discussions. Aspen expliquait alors qu'elle cherchait un nouveau cheval pour aller se faire plaisir sur les concours et faire progresser une monture jusqu'à son maximum. Aussitôt Tedrick pensa à Shut Up, après tout la jument était jeune et il n'avait pas toujours le temps de l'emmener en concours malgré un vrai potentiel. Aussitôt il proposa à Aspen de se charger de la sortir en CSO, et pourquoi pas la travailler de temps en temps si l'envie le lui disait. Evidemment il ne fallut pas longtemps pour que la cavalière accepte, ravie de former un nouveau duo avec un cheval qui pouvait se montrer très prometteur!

D'un air entendu chacun semblait satisfait de la situation, ils poursuivirent donc leurs promenade dans les dunes avant de faire demi-tour. Les chevaux commençaient à montrer des signes de fatigues et ils se contentèrent de les ramener tranquillement sur le sentier au couvert des arbres puis jusqu'à l'écurie. Aussitôt les cavaliers mirent pied à terre et ramenèrent leurs montures respectives à l'écurie.

Dès que les chevaux furent désellés le jeune homme proposa de leurs passer un coup de graisse sur les sabots, après tout cela leurs ferait le plus grand bien avec le temps sec de la saison. Il s'éloigna donc de Young Man le temps de récupérer un pot de graisse et deux pinceaux, puis retourna à l'écurie où Aspen l'attendait. Chacun prit un pinceau et le mit dans le pot avant d'en appliquer sur toute la surface du sabot ainsi que sous celui-ci. Si l'étalon se laissait faire plutôt sagement bien que très attentif, Shut Up fit un peu plus la difficile, visiblement un peu mal-alaise avec la situation. Quoi qu'il en soit les deux chevaux se laissèrent plus ou moins faire. Tedrick remercia alors Aspen avant de la laisser ramener Shut au pré, il avait encore des choses à faire!

15/08/19

→ objectif : donner des électrolytes à un cheval (10 pts à miser)
→ objectif : faire un résumé de concours sur la plage (10 pts de compétences)

Nous étions arrivés sur la plage, lieu du concours du jours, en début de matinée. En effet mon épreuve était à 10 heure et j'étais le premier partant. La jument était déjà installée dans son box en pré-fabriqué, j'allais donc faire ma reconnaissance sur la plage avant de rejoindre la jument pour commencer à la préparer. En effet il était temps pour nous de nous mettre en marche pour la carrière d'échauffement. Je commençais donc par lui offrir un bon pansage complet, aidé de mon groom qui n'était autre que Isaac. C'est seulement une fois la jument resplendissante que je commençais à la préparer. Je commençais par poser le tapis blanc à liseré noir sur le dos de ma belle baie avant d'y ajouter ma selle d'obstacle en cuir noir. Je sanglais de quelques trous puis la bridais avec son filet de même couleur puis de poser les protections de sauts noir. Je n'eu plus qu'à mettre mes gants et ma bombe avant de guider la jument en direction de la carrière d'échauffement où nous allions faire notre détente.

J'étais inscrit pour la club 2 et j'avais vraiment hâte de voir comment se comporterait la jument sur un terrain très différent de celui dont elle avait l'habitude. En effet le haras avait profité de la marée basse pour y organiser un concours. Quoi qu'il en soit je me mettais en selle après avoir ressanglé et me dirigeais vers l'entrée de la carrière où je me présentais avec mon numéro de passage. La femme ouvrit la porte et je laissais la jument s'y engouffrer avant de commencer à l'échauffer tranquillement. Rênes mi-longues je laissais la jument marcher pour réveiller ses muscles et les échauffer, puis je remontais sur mes rênes et demandais à la jument un trot un peu plus actif. Je n'hésitais pas à lui demander quelques incurvations dans les coins et sur des cercles pour l'assouplir tout en y ajoutant quelques transitions intra-allures afin de l'avoir bien aux ordres. Je poursuivais ensuite avec le trot, la jument s'élançant dans une bonne allure bien que très regardante de son environnement. Pour éviter qu'elle ne s'effraie d'un rien je la  remettais aussitôt dans l'exercice, concentrée ainsi elle ne pouvait pas scruter chaque coins! Comme au pas je demandais des transitions intra-allures et quelques incurvations, puis je finissais par un tour de galop à chaque main où elle chercha un peu à accélérer mais resta plutôt à l'écoute. Je caressais et décidais de venir faire quelques passages sur les barres. Il y avait un croisillon à 70 et un vertical à 80 d'installés, légèrement sous-côtés vis à vis de l'épreuve qui se déroulait à 85. Je commençais par emmener la jument sur le croisillon où elle sauta avec franchise, donnant même un petit coup de cul de joie. Je souriais et flattais son épaule en la gardant bien droite avant d'indiquer à la jument de repasser sur l'obstacle, ceci deux fois à chaque main. Je venais ensuite sauter le vertical à 80 centimètres. A nouveau la jument se montra franche et pleine de bonne volonté, je félicitais à nouveau et comme précédemment sautait deux fois à chaque main avant de les enchaîner à quelques reprises.

C'était l'heure, je laissais souffler la jument rênes longues le temps d'atteindre la carrière sablonneuse où était monté le parcours. J'entrais dans la carrière, remontant sur mes rênes en demandant à la jument de prendre le trot. Après quelques tours nous nous mettions au galop en cercle et la cloche sonna. Je prenais la direction du premier obstacle, un oxer rouge parallèle à la piste, je gardais la jument droite sur quelques mètres pour franchir le vertical suivant. La jument s'éleva au dessus de l'obstacle, sans problème, concentrée et motivée. Je lui faisais rejoindre la piste et nous longions la longueur avant de couper pour venir sauter le double oxer vertical. Un arc de cercle nous permit de rejoindre le vertical suivant. Shut Up essaya d’accélérer l'allure, je la retenais tout de même suffisamment pour sauter tranquillement, puis nous enchaînions avec un vertical, suivi d'un oxer quelques mètres plus loin. Shut Up laissa échapper un coup de cul, visiblement de bonne humeur. Nous venions rejoindre la ligne suivante oxer – vertical – oxer – vertical. A nouveau la jument chercha à prendre la main, je jouais dans mes doigts pour la calmer tout en lui indiquant de quitter la piste en ligne brisée pour venir sauter le vertical suivant signant la fin de notre parcours.

Malgré quelques sautes d'humeurs de la jument j'étais très fier d'elle, elle avait bien sauté et s'était plutôt appliqué! Je laissais marcher la jument en quittant la piste, direction les boxs! Arrivé là je ne tardais pas à déseller la jument qui avait bien transpiré. Je lui remplissais donc un seau d'eau que je lui proposais, madame ne se faisant pas prier pour boire tout son saoul, puis je préparais une ration d'électrolyte. J'avais apporté avec moi des électrolytes en solution liquide que je mettais dans une seringue orale. Dès lors je la mettais dans la bouche de la jument, laissant passer le bout de la seringue en forme de tube dans l'espace dénué de dent. Là je vidais l'intégralité de la seringue dans la bouche de la jument qui se laissa faire plutôt sagement, ayant l'habitude. Je félicitais alors d'une caresse sur l'épaule et décidais d'attendre patiemment la remise des prix dans une heure avant de rentrer à l'écurie.

16/08/19

→ objectif : faire une balade  en main (3 pts concours)

Rapidement nous nous glissions sur le sentier sillonnant entre les arbres. Essix regardait son environnement avec plus d'intérêt et d'intrigue que de crainte, c'était plutôt une bonne chose! Je flattais son épaule en continuant de lui parler fréquemment, les sujets passaient de tout et de rien mais au moins il se détendait, et puis qui ne parles pas à son cheval? Je laissais l'étalon marcher à son rythme, si il voulait accélérer l'allure je suivais et le laissais faire quand il voulait ralentir. En effet j'essayais de le garder assez libre de ses mouvements tout de même, c'était une balade pas une séance de travail!

Rapidement l'étalon remarqua une herbe bien verte sur le côté et ne se gêna pas pour faire une pause brout brout. N'y voyant pas d'inconvénient je laissais faire Essix et attendis sagement qu'il finisse son goûté avant de reprendre notre petite marche. L'endroit était si tranquille! On entendait que le bruissement des feuilles des arbres lorsqu'une légère brise décida de faire son apparition, le bruit des oiseaux et des écureuils dans les arbres. Je décidais de faire une pause pour prendre une photo avec l'étalon et quelques photos de lui dans ce joli décor.

En effet avec mon piquet j'étais plutôt actif sur les réseaux sociaux et avec ce nouveau dada il fallait une présentation. Je lui tendais une friandise, il s'était montré très sage, puis décidais de poursuivre notre route jusqu'au petit ruisseau qui s'écoulait plus loin. Nez au sol l'étalon s'en approcha pour boire quelques gorgées, je le laissais s'hydrater sans plus l'embêter avant de lui faire signe que nous repartions, après tout nous étions dehors depuis un petit moment maintenant!

Sur le chemin du retour nous croisions Aspen et Décaféiné qui partaient en trotting. Les deux chevaux se reniflèrent le nez avant de couiner. Je tapotais l'encolure du bai brûlé avant de lui souhaiter une bonne sortie et de rentrer avec mon beau bai brûlé.

20/08/19
→ PDV Tedrick

→ objectif : faire une course sur la plage (10 pts de compétences)
→ objectif : faire boire un cheval (5 )

Il était 7h30 tapante quand Roméo et Young Man venaient d’être montés dans le van. Maritza et moi avions décidés de nous lever tôt pour pouvoir partir faire une petite balade à la plage sans mourir à cause des chaleurs trop élevées et en évitant également les touristes ce qui évitait les accidents. J’avais donc pris ma place sur le siège conducteur, Maritza assise à mon côté lorsque nous démarrions pour nous rendre jusque sur le parking qui longeait la plage, à une quinzaine de minutes de voiture des écuries. Nous nous étions alors garés avant de faire descendre les chevaux, les attacher au van, leurs passer un dernier coup de brosse et nous mettre en selle.

Chacun perché sur son cheval nous commencions à leurs demander de prendre le pas pour nous engager sur le sentier sablonneux qui séparait le parking de la plage. Pour le moment les deux équidés se montraient de bonne humeurs, contents d’être dehors, les oreilles en avant et l’allure énergique. Tous deux avaient l’habitude d’aller à la plage et ils se montraient donc relativement détendus ce qui était plutôt agréable. Je laissais donc un peu de rênes à l’étalon, jetant un œil à Maritza qui avait fait de même avec son étalon blanc. Nous les laissions donc s’échauffer en marchant sur le sable mou dans lequel ils s’enfonçaient parfois un peu mais pas de quoi les déstabiliser.

Nous ne tardions pas à emmener marcher les chevaux l’un derrière l’autre sur le sable mouillé. Young Man mâchouillait son mors pour se relaxer tout en avançant d’un pas rapide, regardant les vagues, une oreille pointait vers la mer. Je flattai son épaule et me tournais de temps en temps pour répondre à des questions de Maritza. C’est qu’elle était curieuse et bavarde! Poli je me forçais un peu à répondre mais je profitais de chaque moment de silence pour juste me concentrer sur mon cheval, sur les vagues, le clapotis de l’eau. C’était un moment très agréable! Nous décidions ensuite de trotter, toujours sur le bord de la mer pour que le sable soit plus ferme. Young Man s’élança donc avec plaisir, suivit de son copain blanc qui avançait vite et que sa propriétaire tenait pour éviter de dépasser. Amusé je caressais l’épaule de ma monture et la repassais au pas après avoir prévenue ma partenaire de balade.

Rapidement nous décidions de faire une petite course sur la plage, juste pour s’amuser. Je savais que Romario, sa monture, était un galopeur de courses de plat, nous aurions donc surement des difficultés à le vaincre. Evidemment Young Man était assez rapide, mais il fallait être honnête, il n’était pas de taille à rivaliser avec un pur-sang anglais entraîné pour la course, néanmoins j’avais bien envie de voir comment mon bai se défendrait face au pur-sang blanc. Nous rejoignions donc la plage et nous nous fixions un point qui serait la ligne d’arrivée : le perchoir de surveillance où se mettaient les sauveteurs, pas encore présents vue l’heure. Ok, je respirais bien, préparais mes aides, lançait un regard à Maritza et nous contions à rebours en cœur. Lorsque nous arrivions à 0 nous lancions donc les chevaux.  


Romario s’élança à vive allure devant nous, suivit de Young Man qui accéléra en ligne droite bien que ralentit par le sable, tout comme son adversaire. Malheureusement la distance se creusait et bien que Young Man soit plutôt rapide si l’on comparait avec d’autres chevaux d’obstacle il n’était clairement pas de taille à rivaliser. Romario avalait les foulées avec assurance et ne tarda pas à dépasser le poste de surveillance. Zut. Je laissais tout de même l’étalon galoper sur les quelques foulées qui nous restait tandis que Maritza repassait tranquillement sa monture au trot puis au pas. Nous laissions alors les chevaux marcher côte à côte sur le sable pour qu’ils puissent reprendre leurs souffles et revenir au calme tout en évacuant  l’acide lactique produit par l’effort. Un simple regard tourné vers la mer suffit à comprendre que ma camarade pensait à aller se rapprocher de l’eau. J'acquiesçais et nous emmenions alors les chevaux marcher dans l’eau.

Le bai et le blanc avaient de l’eau à peu près jusqu'au genoux mais restèrent très sage, quelques éclaboussure survinrent par-ci par-là mais ils se comportèrent très bien. Je n’hésitais pas à féliciter ma monture tout comme Maritza câlinais la sienne, puis nous retournions vers le van. Là je commençais par attacher l’étalon à l’anneau, bientôt imitée par la jockey et ensemble nous passions un coup de brosse douce sur nos chevaux et curions leurs pieds pour retirer autant de sable que possible. Une fois fait je lui proposais alors d’aller leurs apporter de l’eau fraîche. En effet je préparais toujours tout quand j’allais en balade pour une durée indéterminée et surtout que j’avais un van ou camion à disposition. Je me dirigeais vers le coffre de mon 4x4 et sortait de seaux en plastique ainsi que deux bouteilles d’eau de 8 litres. Aidé par Maritza nous remplissions les deux seaux avant de les présenter aux chevaux.

Rapidement Romario et Young Man plongèrent leurs nez dans l’eau que nous leurs proposions pour se désaltérer. Nous leurs laissions le temps de boire assez d’eau et de se reposer un peu avant de décider de rentrer. Nous vidions le fond d’eau qui restait, mettions les seaux dans mon coffre et montions les chevaux dans le van. Il fallut un peu de temps pour faire rentrer les deux chevaux, aussi sage étaient-ils à l’allé, pour le retour cela s’annonçait compliqué. Entre Romario qui faisait un caprice et Young Man qui refusait de mettre un pied à l’intérieur nous n’irions pas bien loin. Nous prenions notre mal en patience et après une trentaine de minutes à galérer, réussissions à les monter dans le van pour enfin rentrer à la maison!

20/08/19

→ objectif : faire une balade dans les dunes (10 pts de compétences)
→ objectif : écrire un résumé avec les mots “lunettes de soleil”, “palmes” et “cocotiers (5 )

Lorsque j’arrivais dans la cour je fus contrainte de mettre mes lunettes de soleil à cause de l’astre lumineux qui me cramaient les yeux. Je soupirais et ressanglais mon étalon avant de mettre le pied à l’étriller et de me hisser en selle. Pouchkine n’ayant pas bougé je félicitais d’une caresse avant d’ajuster mes rênes et de lui demander de prendre le pas : direction les dunes! Nous entrions alors ensemble dans le sous-bois, marchant à l’abris du soleil et donc avec un peu de fraîcheur supplémentaire. Pour le moment je sentais l’étalon plutôt serein, certe assez joyeux d’être à l’extérieur mais il ne débordait pas tant que ça d’enthousiasme et restait très à l’écoute de la moindre de mes demandes. Tranquillement nous faisions le chemin jusqu’au dunes dans un pas calme pour l’économiser car nous avions un trotting de prévu sur le sable!

Après une quinzaine de minutes au pas nous découvrions enfin les dunes qui s’étendaient devant nos yeux. L’endroit était très beaux, il ne manquait que les cocotiers et nous nous serions crus sur une île tropicale. L’étalon bien échauffé je l’invitais donc à s’engager sur les dunes tout en lui demandant de prendre le trot. L’étalon s’exécuta avec enthousiasme et prit un bon trot de travail en sillonnant sur le sable. Je félicitais et l’encourageais à garder le rythme, j’avais prévu une cession de trois fois 7 minutes de trot 3 minutes de pas mais j’étais persuadé qu’il tiendrait correctement le rythme. Nous attendions donc les sept minutes avant de le repasser tranquillement au pas. Je félicitais d’une caresse et le maintenait dans un pas de travail tout en regardant des étoiles pleins les yeux le paysage qui s’étendait autours de nous. Pouchkine me rappela aussitôt à la réalité quand il fit un écart que je n’avais pas prévu. Je regardais ce qui avait pu le troubler et je découvrais une paire de palmes abandonnés là. Elles devaient surement appartenir à un touriste qui les avaient fait tomber en allant se baigner dans la mer qui n’était pas très éloigné des dunes. Je rassurais l’étalon et me disais que c’était une bonne idée de désensibilisation. Quoi qu’il en soit les trois minutes s’écoulèrent et nous reprenions alors le trot, l’étalon se  déplaçant toujours avec la même énergie et le même enthousiaste. L’avantage des dunes c’était qu’elles étaient en dénivelé, donc un sol assez variable et qui permettait donc de travailler plusieurs muscles à la fois, une pépite! Le dernier enchaînement arriva assez vite et l’étalon commença à fatiguer, il était donc temps pour nous de rentrer.

Ainsi nous prenions la direction du haras dans un pas tranquille,laissant les rênes longues à l’étalon pour qu’il se positionne confortablement et qu’il puisse reprendre son souffle. J’étais plutôt contente de cette balade en tout cas, Pouchkine était un cheval en or et j’étais vraiment heureuse de l’avoir à mes côtés et surtout de l’avoir retrouvé! C’est ainsi que tous deux, en tête à tête, nous reprenions le chemin de l’écurie où il serait dorloté!  

21/08/19

→ objectif : donner des électrolytes à un cheval (10 pts à miser)
→ objectif : faire un résumé de concours sur la plage (10 pts de compétences)

Biiiiiiiiiiip………Biiiiiiiiiiiiiip………Biiiiiiiiip

• Je me lève! Je me lève!  

Mes yeux s’ouvraient brusquement et je sautais hors de mon lit, comment ne pas être impatiente? En effet, aujourd’hui c’était concours avec mon merveilleux cheval : Rowan. J’étais arrivé il y à quelques jours au domaine du Valhalla, un domaine affilié à un haras immense avec des installations récentes et en parfait état, sans compté que le prix y avait été mis! Arrivant toujours de très bonne heure je n’avais rencontré que le directeur des lieux, un jeune homme qui n’avait pas l’air très charmant mais qui au moins savait prendre soins de ses chevaux et qui les aimais. Ce n’était pas toujours le cas partout. Ma mère avait toujours été banquière et mon père avocat, nous avions donc toujours été aisé et vivions dans les quartiers les plus chics et chers, il était donc normal que nous voulions le meilleur, quitte à déménager sans cesse, mais pour être honnête le domaine me plaisait bien. Je descendais au petit trot dans la salle à manger pour préparer mon café ainsi qu’une tartine de confiture de fraise que j’engloutissais avant de remonter dans ma chambre en vitesse. Manquant de trébucher je pestais contre moi-même et remontais deux à deux les marches pour ne m’arrêter qu’une fois dans ma chambre. Là je fouillais mes tiroirs, c’était journée concours il ne fallait pas m’habiller n’importe comment! Me rappelant soudain que nous allions à la plage je décidais de prendre du change, en effet je mettais mon pantalon blanc dans mon sac, ayant enfilé un pantalon bordeaux en attendant, avait pris mes bottes italiennes Sergio Grasso en cuir noir que je mettais dans mon sac, sans oublier des petites mouillettes noires presque invisibles pour ne pas les salir. Je mettais ensuite une ceinture noire, un polo blanc et ma veste de concours noir. Je n’eu plus qu’à coiffer mes chevaux dans un joli chignon maintenu par un filet, mettre un maquillage assez léger puis sauter dans ma voiture pour me rendre jusqu’à l’écurie où j’allais pouvoir retrouver ma petite perfection qu’était Rowan.

J’avais pris soin de préparer l’étalon tard la veille en lui offrant une douche et un pansage complet pour que sa robe noire brille de tous ses éclats et l’avais préalablement pionté bien que j’étais persuadé d’avoir des retouches à faire, c’était la raison pour laquelle j’arrivais toujours une heure avant le départ d’un concours! Je passais dans la sellerie où je récupérais toutes les affaires dont j’aurais besoin et qui ne se trouvaient donc pas déjà dans le camion avec l’autre cheval qui partait avec nous, puis je retrouvais mon superbe cheval au box. Rapidement Rowan me reconnut et m’appela avec enthousiasme. Ce frison était un cheval débordant d’amour pour son cavalier, cela faisait 2 ans que je l’avais acheté et je n’avais jamais eu de cheval aussi doux et proche de l’homme! Bien entendu j’entrais dans le box pour enlacer son encolure et le serrer dans mes bras avant de me reculer et de faire un état des lieux visuels de ce que j’aurais à faire.  Par chance il n’avait pas touché à ses pions, il était plutôt sage à ce niveau là! Je les peaufinais simplement en les cousant avant de me décider à tresser ses fanons. Cela prit un peu de temps mais le rendu était magnifique, nous n’avions plus qu’une étape de notre routine à faire : lui donner des électrolytes quelques heures avant notre passage. J’allais chercher ma seringue buccale et la remplissais d’électrolytes en solutions liquides avant de glisser le tuyaux de la seringue dans l’espace dépourvu de dents de la bouche de mon cheval et d’y glisser le sérum. Parfaitement habitué je n’eu aucun mal à le faire prendre à l’étalon, suite à quoi je posais les protèges transports puis le licolais. Nous partions dans 10 minutes, je montais alors ma beauté noire dans le van avant de me glisser sur la place à l’avant, curieuse de voir qui serait l’autre cavalière qui nous accompagnerait.

Je restais bouche bée quand je découvrais que l’autre cavalière n’était autre qu’Ivy. Elle et moi étions des amies et des rivales autrefois et je me disais que des tas de choses avaient du changer. Vu son expression facile elle dû me reconnaître aussi. Je la saluais poliment et elle s’installa à la place du conducteur. Les premières minutes parurent longues, personne n’osait parler, jusqu’à ce que j’ose enfin briser le silence.

A • Ivy, ça fais combien, 4 ans?  Qu’es-ce que tu deviens?  
I • Rien de spécial.  
A • Je n’ai pas reconnu Valse dans le van, tu sors le cheval de quelqu’un d’autres?  
I • En fait non, je l’ai vendue pour acheter un cheval plus performant voilà tout.  

Connaissant Ivy, en effet nous venions toutes deux d’une famille riche et nos pères étant associés, nous avions souvent eu le temps de parler et de monter ensemble et je devinais donc que la décision ne provenait pas d’elle mais surement de ses parents. Ça me faisais de la peine pour elle, je savais à quel point elle tenait à cette jument, mais elle pourrait créer une nouvelle histoire avec ce nouveau cheval.

A • Alors dit moi, c’est quoi son petit nom ?  
I  • Zodiac, c’est un marwari pleins papiers qui à un vrai talent en dressage, il connait déjà la basse et haute école. C’est un cheval idéal.  

Encore une fois je me doutais bien qu’elle mentait, c’était son truc : toujours camoufler les défauts pour que les gens pensent qu’elle était parfaite et sa monture de même. Je soupirais et regardais la fenêtre, revoyant ma reprise encore et encore dans ma tête pour m’assurer de ne rien oublier, de ne pas me tromper, pour l’honneur de ma réputation et de ma famille je ne pouvais pas me tromper. Le reste du trajet se passa dans le silence jusqu’à ce que nous arrivions. Là nous débarquions nos chevaux et les mettions dans leurs stables pré-attribués. J’apprenais qu’Ivy participait à la club 3 grand prix, moi ce serait la  club 1 grand prix. Pour être franche ce qui m’étonnait le plus c’était de la voir là, nombre de fois nous nous étions disputés car elle pratiquait le CSO et moi le dressage, alors la voir ici n’était pas des plus habituels pour moi. Quoi qu’il en soit j’avais un petit entier à préparer!

Après un bon pansage pour que tout son parfait je m’étais caché dans le box pour enfiler mon pantalon de concours blanc et mes bottes en cuir noir, puis je m’attelais à la tâche qui était de le seller. J’avais pris mon tapis blanc et le déposais sur le dos de mon frison ébène avant d’y ajouter ma selle de dressage en cuir noir. Là je dégarottais et sanglais de quelques trous avant de le brider avec mon filet en cuir noir également. L’étalon préparé je mettais alors ma bombe, mes gants et rejoignais la carrière de détente où j’allais pouvoir échauffer mon superbe Rowan tout en espérant intérieurement que le sable de la plage ne le perturberait pas.

Après avoir annoncé mon numéro de passage on m’autorisa à pénétrer dans la carrière, je remerciais la personne d’un signe de la main avant d’immobiliser le frison pour ressangler. Une fois fait j’attrapais un montoir et me hissais en selle aussi souplement que possible avant d’ajuster mes rênes, me mettre confortablement dans ma selle et d’enfin lui demander le pas. Dans un premier temps je lui demandais simplement de marcher rênes mi-longues pour qu’il puisse réveiller ses muscles et s’échauffer en douceur. C’est après une dizaine de minutes seulement que je remontais sur mes rênes pour lui demander de venir s’arrondir et se poser sur ma main. Extrêmement bien dressé l’étalon répondit positivement à ma demande en un claquement de doigt, je félicitais et poursuivais donc le pas en veillant à ce qu’il engage bien ses postérieurs sous lui. Je commençais ensuite à demander quelques transitions intra-allures pour l’avoir bien aux ordres. Du moment que les demandes étaient précises l’étalon se faisait un plaisir de m’offrir ce que je voulais, ce qui était très agréable! Lorsqu’il eu assez marché je reprenais les mêmes exercices au trot sans oublier d’incurver dans les coins et de lui en demander quelques unes sur des cercles afin de l’assouplir. Bon élève Rowan s’appliquait en mâchouillant son mors, signe qu’il se détendait un peu. Je caressais et terminais notre détente par un tour de galop à chaque main, toujours en l’ayant sur la main et arrondie! Rowan était super, aux ordres, respectueux, appliqué et volontaire, j’étais persuadé que tout se passerait bien pour notre reprises, mais avant je décidais de revoir quelques figures qui nous seraient demandées! Je remettais l’étalon au pas sur la piste, jambe intérieur à la sangle, jambe extérieure reculée je lui demandais une cession à la jambe vers la droite. Le frison s’exécuta avec application et concentration, veillant à ce que l’exercice soit parfaitement réalisé. Bien entendu je félicitais et lui en demandais deux à chaque main au pas avant de recommencer au trot. J’en profitais pour revoir d’autres figures demandées dans la reprise comme les hanches en dedans avant de tendre une friandise à Rowan qu’il avala rapidement puis de presser ses flancs : direction le carré! Non seulement j'avais un cheval fantastique, mais en plus de cela il n'était pas perturbé pour un sous à l'idée que le concours se déroule sur la plage et non pas dans une carrière classique!

J’attendais que le cavalier ai salué et quitte la piste pour indiquer à l’étalon que c’était à nous. Je demandais tout de suite le trot de travail à l’étalon qui s’exécuta dans une allure très princière avant de lui demander un arrêt au carré en X. Je gardais l’immobilité quelques secondes avant de saluer et de prendre la piste à main droite au trot de travail. Je faisais un changement de main de la lettre R à K tout en restant au trot moyen. Appliqué, respectueux de mes demandes et gracieux j’étais persuadé qu’il plairiat aux jurys, tout comme il avait toujours plus à ceux qui l’avaient rencontrés! Pas le moment de se relâcher,  je demandais le pas moyen de la mettre C à H pour ensuite lui demander d’allonger le pas en changement de main en faisant une diagonale de la lettre S à P. Nous gardions le pas moyen jusqu’à la lettre F où je lui demandais de reprendre le trot de travail. Nous doublions en A pour en L dessiner un cercle de 10 mètres à droite. Je gardais le trot de travail pour qu’en X je vienne faire une cession à la jambe droite jusqu’en H. Concentrée je gardais le trot de travail jusqu’en C où je demandais un départ au galop de travail à droite. Je suivais les lettres C – M – R en restant sur la piste et incurvant dans le coin avant de le laisser galoper bien droit entre R et P. A la lettre P je doublais pour rejoindre là lettre V. En nous dirigeant vers la lettre L je repassais au pas moyen et gardais l’allure en rejoignant la piste en V à main droite et continuant jusqu’à la lettre E. Arrivée à E je demandais un demi-cercle avec les hanches en dedans de 5 mètres. Appliqué Rowan regardait où il mettait les pieds en gardant cette belle attitude arrondie. Je ne parlais pas et ne pouvais pas le caresser, mais une fois à terre je le couvrirais de câlins pour le féliciter! Je rejoignais ensuite la piste en V en laissant l’étalon marcher droit. Entre V et K je demandais un départ au galop de travail à gauche qui ne posa aucun soucis à mon noir. Je gardais le galop jusqu’à la lettre A où je dessinais une serpentine à trois boucles qui devait passer par E sur le pied gauche. Appliqué l’étalon répondait vite et bien à chacune de mes aides aussi subtiles soient elles, nous gardions donc le galop en reliant les lettres C – H – S pour garder le galop sur les lettres S et V. Là je doublet alors vers la lettre P et demandais une transition au pas moyen qu’il réalisa correctement. Nous changions de main en doublant par la lettre L et rejoignant la piste en P tout en conservant l’allure en B. Là je demandais un demi-cercle avec les hanches en dedans de 5 mètres où l’étalon manqua d’impulsion, dommage. Je reprenais alors la piste en P tout en marchant droit. Entre P et F je demandais un départ au galop de travail à droite pour passer progressivement au galop de travail entre les lettres K et S. Motivé l’étalon redoublait d’effort pour être aussi précis et réactif que possible, ce que je ne pouvais que féliciter. Entre S et H je demandais un demi-cercle de 20 mètres vers la ligne du milieu. J’avançais les mains vers la bouche de Rowan pour rompre le contact le temps de 2 à 3 foulée avant de rejoindre la piste entre M et R. Là je demandais un galop de travail jusqu’à la lettre B où je redemandais un trot de travail. Arrivé à la lettre P je demandais un demi-cercle de 10 mètres où je l’incurvais bien entendu pour reprendre le trot de travail de L à I. A cette lettre, j’arrêtais alors l’étalon au carré, le gardais immobile et saluais avant de quitter la piste au pas rênes longues, caressant l’encolure de ma monture avec des étoiles dans les yeux et beaucoup de fierté!

21/08/19

→ objectif : aller se baigner avec un cheval (10 pts de compétences)

Arrivé dans la cour je faisais la bise à Emilie qui prit rapidement la longe pendant que je ressanglais Rose des  Sables et que je me hissais en selle avec le plus de légerté possible pour préserver son dos fin. Bien installé j’ajustais mes rênes, prévenait Emilie et demandais à la jument de prendre le pas. Nous partions vers la plage où j’espérais pouvoir me baigner avec la jument, un rêve de longue date! Bien qu’au pas le voyage se passa plutôt bien, elle débordait d’énergie certe mais elle restait plutôt gérable. Malgré tout elle prenait tout de même plaisir à trotter sur place et lever un peu les antérieurs quand on essayais de la ralentir. Pour le moment j’étais plutôt contente tout de même de ma monture, et lorsque la plage se dévoila à nous je n’avais déjà plus qu’une idée en tête. D’un regard entendu Emilie nous suivit donc jusqu’à l’eau en retenant plus fermement encore la jument dont on ne connaissait pas les réactions à la plage.  

Au début Rose montait haut ses membres mais se calma bien vite lorsqu’elle trouva son équilibre sur le sable mou. Tout en lui parlant nous nous dirigions vers l’eau. Nez au sol elle observait le liquide qui s’approchait dangereusement de ses sabots avant de repartir. Suivant le sens des vagues la jument s’approchait un peu plus, et lorsque l’eau revenait lécher le sol mouillé elle bondissait en arrière. Ce manège se répéta longtemps, jusqu’à ce qu’elle accepte de mettre les antérieurs dans l’eau. Tout en caressant et lui parlant je l’encourageais à rentrer dans la mer. Pour nous permettre d’être plus libre Emilie laissa filer la longe de travail tandis que j’incitais la jument à rentrer bien droite. Elle ne fut pas très longue à convaincre et fit un pas, puis un autre, jusqu’à avoir de l’eau jusqu’au niveau du ventre à peu près. Ravie d’être là je caressais et la laissais faire des allés retours, taper dans l’eau pour jouer et s’ébrouer malgré le déséquilibre qu’elle me procurait. J’aurais aimé faire monter Emilie mais pour le moment je n’étais pas très sûr qu’une fois à terre on pourrait remonter dessus. Je caressais et laissais la jument sortir de l’eau avant de la faire marcher sur le sable mouillé pour que les rayons du soleil nous sèche, suite à quoi nous pouvions rentrer toutes les trois à l’écurie du domaine.

21/08/19

Lorsque j’arrivais dans la cour je ne tardais pas à voir des regards de cavaliers se tournait vers mon cheval. C’était vrai que j’appréciais qu’il soit impeccable, ainsi, avec sa robe noire brillante, ses crins ondulés et parfaitement brossés, ses fanons lustrés et sa musculature de cheval de dressage, il attirait le regard. Dans un sens, sans mentir, j’aimais ça, après tout j’aimais qu’on me remarque moi et mon cheval. Le licol attirait aussi la curiosité, il fallait l’admettre. Je caressais l’encolure de ma beauté puis allais chercher un petit escabeau pour me glisser sur le dos de l’entier. Très sage et n’ayant pas bougé je caressais et attrapais mes rênes que je gardais longue avant d’indiquer à Rowan qu’il pouvait prendre le pas d’un mouvement de bassin.

Rowan s’installa dans un bon pas, les oreilles en avant, visiblement content de partir se promener. Ce serait une balade très courte pour nous, une petite quinzaine de minutes et uniquement au pas, après tout c’était la journée de récupération post concours! Je lui laissais les rênes, ayant parfaitement confiance en lui, tout en le caressant. Monter à cru c’était quelque chose de terriblement confortable, et puis ce que j’adorais c’était que je ressentais parfaitement le corps de mon cheval, je sentais sa peau frissonner lorsqu’il voyait quelque chose de nouveau, je sentais ses muscles, j’étais plus proche de lui. Tout en le laissant marcher je profitais du paysage et essayais de repérer les coins de balade, après tout nous n’étions pas ici depuis très longtemps. Je prenais quelques selfies à cheval ainsi que les oreilles de mon bébé cheval pour mes storys instagram avant de décider de faire demi-tour, cela faisait déjà dit minutes que nous étions là et j’avais bien prévu quinze minutes pas plus. Nous faisions donc demi-tour et reprenions le chemin du haras tranquillement, laissant l’étalon toujours aussi libre de ses mouvements sans oublier de beaucoup caresser.

Arrivé dans la cour je me laissais glisser à terre avant de lui tendre une friandise très largement méritée. Une fois fait je décrochais les rênes pour les transformer une en simple longe, direction l’écurie où nous ne ferions qu’un passage rapide.  

29/08/19

Aujourd’hui j’avais décidé de partir en trotting avec le beau Essix et j’avais donc proposé à Aspen de me suivre en compagnie de Shut Up que je lui confiais pour cette saison de concours. Dès qu’elle avait accepté nous avions alors pansé méticuleusement les chevaux avant de les seller et de nous retrouver dans la cour. Là chacun ressanglait avant de se mettre en selle à l’aide d’un montoir et de prendre le pas : direction les chemins de balade! Pour l’instant la place nous le permettant nous avancions en botte à botte tout en laissant les chevaux au pas pendant au moins 10 minutes afin de bien les échauffer à la séance d’endurance qui allait suivre! Nous avions optés pour un programme trois fois sept minutes de trot et trois minutes de pas, un rythme qui devait convenir aux deux bais. D’un commun accord je prenais donc mon chronomètre dans une main, les rênes dans l’autre et l’enclenchais tout en demandant à l’étalon de partir au trot.

Rapidement Essix s’élança dans un bon trot énergique, je le maintenais tout de même à l’allure de travail, c’était une épreuve d’endurance et non pas de vitesse, le but n’était pas de l’épuiser mais de faire travailler son cardio! De son côté Shut Up n’hésitait pas à suivre son cadet et adapté ses foulées à celles de l’entier devant lui. Tout en trottant je ne cessais de donner quelques coups d’oeils vers le chronomètres afin d’être sur de faire les sept minutes, ni une de plus ni une de moi. C’est uniquement lorsque nous arrivions à la fin que je prévenais Aspen tout en repassant l’étalon au pas. Là nous gardions les chevaux au pas de travail car pas n’était pas synonyme de repos! Pour cette première série l’étalon s’en sortait plutôt bien, Shut Up était habituée à ce genre d’entraînement et ce programme là lui convenait déjà bien, Essix était lui un peu plus jeune, son ancien propriétaire m’avait assuré lui avoir fait faire régulièrement des trottings mais je ne pourrais vraiment me rendre compte qu’à la fin de notre séance. Les trois minutes filèrent à toute vitesse et il fut l’heure de reprendre le trot. A nouveau Essix ne se fit pas prier, rapidement imité par Shut Up qui dressait les oreilles, attentive à son environnement. Durant ce trot là je restais très attentif au chronomètre mais aussi à mon cheval, sur la fin il avait commencé à peiner un peu mais rien de bien méchant, le dernier trot serait le plus difficile pour lui. Lorsque nous repassions au pas Essix chercha à ralentir un peu l’allure, je le forçais tout de même à garder un pas de travail, sinon le travail serait bâclé. Si Essix semblait commencer à fatiguer Shut Up elle était encore assez en forme, nous attaquions alors le dernier trot où Essix sembla avoir plus de mal à garder l’allure, surtout durant 7 minutes, je félicitais tout de même très fortement lorsque le temps fut écoulé et caressais avant de proposer à Aspen de rentrer.

Aspen accepta et replaça Shut Up aux côtés d’Essix qui tournait la tête vers elle avec curiosité. Je décidais de lui rendre un peu de rênes, assez pour qu’il positionne sa tête et son encolure comme il le désirait mais encore assez courte pour pouvoir le reprendre si il se mettait en tête de faire une bêtise. En fin de compte le trajet du retour se passa bien et dans le calme, même si nous n’avions marchés que dix minutes avant d’arriver dans la cour. Je remerciais donc Aspen de sa présence et nous rentrions les chevaux à l’écurie afin de les déseller, panser et lâcher au pré pour qu’ils puissent profiter de leurs journée.