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∞ Haras de Pado. :: Général :: anciennes installations
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Lun 6 Avr - 20:37

L E   T E R R A I N   D E   C R O S S


“ P H A N T O M ”
Au travail avec Etienne & Chloé
Plus de détails ici.

Fierce hearts.
Le jardin d'Eden.
Captain Phantom.
To be sure.
“ P E T R O L E U M ”
Au travail avec Robin
Plus de détails ici.

△ blabla

“P A N D O R A ' S  B O X ”
“ a u t r e ”
ft autre
blabla.
GASMASK

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Lun 6 Avr - 20:44
[DEFI EVENT 21 ▸ faire passer un cheval dans un gué (10 pts de compétences) = 10pts en cross pour Phantom svp)]



► Haras de Pado, terrain de cross, tôt dans la matinée
Fierce hearts
Phantom & Toi #35
Pendant la détente, Phantom se montre joueur. Il salue ses sauts par de puissantes ruades mais tu ne trouves qu’à en sourire. Tu aimes beaucoup le voir aussi expressif : c’est le signe qu’il se sent bien et qu’il a confiance en toi. Tu restes néanmoins sérieuse. Tu sais que les obstacles fixes ne pardonnent pas. Il suffit d’un mauvais abord pour que le drame arrive. Tu fais donc en sorte de rester vigilante à son attitude : tu n’as pas envie que, se sentant pousser des ailes, il n’en vienne à se lancer dans des abords trop longs et qu’il ne finisse par se faucher sur un obstacle. Le bel étalon croisé bondit comme un fauve pendant la détente. Les sauts s’enchaînent et tu es heureuse de voir que vous vous entendez bien, même lorsque l’exercice se déroule en extérieur.

Avant de poursuivre la séance, tu estimes qu’il serait bon et sage de le laisser reprendre son souffle. Tu te grandis donc dans ta selle et tu fermes les doigts sur les rênes. Le mâle se durcit un peu dans sa nuque mais tu ne te démontes pas et il finit par céder. Il renâcle et redescend dans son attitude. Avec ton bassin, tu maintiens son impulsion. Tu ne veux pas qu’il perde en tonus sous prétexte que vous marchez au pas. Tu caresses du plat de la main son encolure légèrement humide de sueur. Même s’il est encore tôt, le beau bai ne s’économise pas et les efforts qu’il fait sont déjà visibles. Il a prit une belle masse musculaire : désormais, son épais col d’entier est parcouru de dizaines de veines qui, dès qu’il consent un effort, se gorgent de sang. Phantom est très bien vascularisé.

Tu remontes enfin sur tes rênes. Tu bouges un peu tes doigts dessus et le mâle vient ramener son chanfrein presque à la verticale. Tu souris : le bai commence à avoir de sérieuses bases dans les disciplines classiques. D’une pression de talons, tu l’invites à prendre le trot. Phantom est tonique : il met de la force dans ses postérieurs et se propulse avec aisance. Tu en profites pour lui demander quelques exercices simples d’assouplissement. Tu félicites et rapidement, vous prenez l’allure supérieure. Tu te mets en équilibre au-dessus de tes pieds et, instinctivement, le génial bai prend de la vitesse. Les oreilles tendues, il se redresse légèrement, basculant son poids sur son arrière-main. Tu souris et soudain, quelque chose se met à vibrer en toi. Tu n’avais plus ressenti ces sensations depuis de longs mois et force est de constater que le demi hollandais exerce sur toi tes charmes insoupçonnables.

Sur un grand cercle, tu vérifies une ultime fois que le mâle est attentif à toi et, enfin, l’heure du départ retentit. Tu as repéré, la veille, les différents parcours qui étaient à votre disposition. Tu optes pour un départ arrêté. Phantom est fébrile : il sait que tu vas lui lâcher la bride. Il trépigne d’impatience et, de loin, le profane pourrait penser qu’il se livre à une étonnante danse. Plein de passions et d’excès sans doute, le mâle se lève plusieurs fois. Cabré, sa crinière se dresse sur son encolure telle une crête de dragon. Tu souris mais tu es sérieuse : cette fois, vous allez réellement voir ce que vous valez ensemble. Enfin, tu presses ses flancs tout en l’encourageant d’un puissant « allez ». La réaction du bai est immédiate : fiévreux, il bondit en avant, comme si sa vie en dépendait.

Ses premières foulées sont pleine de force : il se pousse tant et si bien que, sur quelques mètres, son arrière-main dérape. Tu souris mais restes vigilante et gentiment, tu viens réaligner le corps du jeune entier. S’il se montre flamboyant dans son départ, tu viens rapidement réguler son allure. Le but du jeu est d’adopter un rythme constant, qu’il pourra retrouver après chaque obstacle franchi. Rapidement, vous faites face à un bel obstacle panoramique. Le mâle se grandit mais il ne ralentit pas l’allure : il a aussi envie que toi d’aller au-devant des fixes qui vous attendent. Tu te rapproches de ta selle et si tes jambes sont au contact, tu te contentes de le suivre. Tu n’ajoutes ni n’enlèves rien : le rythme qu’il a est le bon. Phantom frappe le sol avec force pour prendre son appel. Puissant, il monte son garrot avec aisance et enfin, l’entier s’envole. Ton coeur suspend ses battements et désormais, tu te résumes au seul sourire qui illumine ton visage.

Dès la réception, le mâle retrouve le même tempo. Tu es ravie et pour le faire participer à cet enchantement, tu viens le sanctionner d’une belle caresse sur l’encolure. Il répond en forçant encore le pas et si tu souris, tu viens pourtant freiner son emballement : il doit rester conscient de ses propres limites. Vous traversez ainsi la clairière, avalant le coffre puis le dôme qui, aujourd’hui, ne sauront contre-carrer vos projets. Il vous faut désormais entrer dans les sous-bois. Phantom les avise de loin et s’il se redresse, il se garde bien de ralentir son allure. Il semble analyser les choses mais il ne s’en émeut pas. Une fois lancé, il ressemble à une machine de guerre et tu as l’impression qu’il serait inarrêtable. L’entrée est matérialisée par un double de haies, le second élément étant légèrement de biais.

C’est une jolie difficulté mais tu as conscience des capacités de l’entier. Tu décides donc de ne pas changer de trajectoire. Vous entrez droits dans la combinaison et tu appelles une longue de la part de Phantom : tes talons viennent pincer gentiment son passage de sangle et le mâle bondit. Il n’est pas inquiet et il joue le jeu jusqu’au bout. A la réception, il arme son dos et bondit, lançant une belle ruade au passage. Tu souris et caresses, flattant chacune de ses épaules. Le mâle secoue la tête et repart : il aime être dehors et avaler du terrain. Il est impressionnant et toi, sans t’en rendre compte, tu tombes encore un peu plus sous son charme. Ce matin, rien ne vous arrête. Phantom ressemble à un jeune lion qui serait en train de dévorer sa première gazelle : il escalade les buttes avec aplomb, franchit les obstacles qui y culminent et redescend avec manière, se contentant souvent de deux foulées avant de sauter pour rejoindre un sol plus plane. Tu n’as que rarement besoin de le relancer : porté en avant, il semble ne plus vouloir s’arrêter.

Vous débouchez sur une nouvelle clairière. D’un seul coup d’oeil, l’élégant Holsteiner balaye l’horizon de ses yeux noirs. Tu te redresses assez sèchement : le mâle comprend et, malgré son irrésistible envie de galoper en avant, il vient se compacter sous toi. Tu le galopes petit et en pleine maîtrise, tu exiges de lui des mouvements impressionnants de souplesse. Tu connais son côté reptilien et tu sais qu’il en est capable. Tu décides d’optionner sur les directionnels. Phantom s’accroche : il coiffe le delta surmontée d’une haie et vrille avant même que ses antérieurs ne touchent terre. Puissant, il s’accommode de l’unique foulée de battement et bondit à nouveau au-dessus du tonneau. Un postérieur heurte le fanion qui tombe à la renverse mais les membres de l’entier sont bien protégés. En quelques foulées, tu le redresses et de nouveau, tu viens solliciter une longue : le mâle décolle dans l’instant, sans même hésiter.

Vous repartez de plus belle ensuite. Tu peines à croire qu’il soit si à l’aise dans ce que tu lui demandes de réaliser. Tu refuses de le croire pourtant, c’est évident : Phantom est prêt à beaucoup de choses pour toi. Et si c’est le cas, c’est parce qu’il croit en toi et qu’il sait que, toi plus que d’autres, tu veilles sur lui. Il est acquis à ta cause et désormais, plus rien ne pourra le détourner de toi. Tu l’encourages de vive voix et il tourne une oreille vers toi, attentif. La galopade suivante est longue, et pour cause : vous traversez la clairière et vous arrivez sur le gué qui fait communiquer les deux prairies. De nouveau, le germano-hollandais se redresse. Cette fois, il freine un peu. Tu fronces les sourcils mais tu n’as aucune amertume envers lui. Tu te rapproches de ta selle en raffermissant la prise de tes talons puis, tu le convaincs de se jeter à l’eau d’un franc coup de bassin.

Le bai abdique : il choisit de te croire et sans plus de retenue, il s’engage au galop dans la plane étendue d’eau. Il redouble d’efforts pour maintenir votre rythme de croisière et de nouveau, tu l’encourages en lui parlant. Tu te redresses néanmoins franchement à l’abord d’une barque retournée. Le mâle s’avance près mais tu le laisses faire : il manque encore un peu d’expérience en la matière. Il fait néanmoins l’effort de franchir l’obstacle et il se voit récompenser d’une avalanche de caresses. Vous quittez alors le gué et vous repartez, encore. Désormais, Phantom respire fort. Il semble néanmoins avoir le goût de l’effort et sa longue queue noire vient claquer l’air derrière vous, une myriade de gouttelettes se faisant projeter dans l’atmosphère.

Tu souris et confiante, tu relances encore l’entier qui avance, déterminé et inébranlable dans sa quête.

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Mar 7 Avr - 18:00
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Mar 7 Avr - 23:08
[EVENT 21 ▸ faire une séance à base de directionnels (2 pts concours pour Pando svp)]




TWO WORLDS COLLIDED
PANDORA'S BOX ET TOI #2
Talons bas et au contact, tu presses une fois de plus les flancs de la belle jument brune. Oreilles en arrière, Pandora’s Box prend néanmoins le galop. Elle donne deux puissants coups de tête vers le ciel : elle semble ne pas apprécier de se sentir trop retenue. Malgré sa finesse et son élégance naturelle, la belle Oldenburg se révèle redoutable de puissance. Le dos monté sous la selle, elle engage ses postérieurs sous sa masse et cherche sans cesse à prendre de la vitesse. Toi, tu ne fléchis pas. Tes doigts sont tous posés sur les rênes que tu tiens avec fermeté. Il est hors de question que la brunette ne t’échappe. L’allemande a fait une belle détente. Elle est souple et bonne élève malgré son rude caractère. Elle semble aimer bien faire et c’est un bon point. Si elle ne t’aime pas, qu’il en soit ainsi : toi, tu es là pour l’entraîner et faire d’elle une véritable jument de concours. Cela ne t’empêchera pas de prendre soin d’elle et de la traiter comme tout autre cheval. Tu sais simplement que tu ne peux pas la forcer à t’apprécier. Peut-être qu’un jour, cela viendra naturellement.

Avant de partir sur vos premiers obstacles, tu l’installes sur un huit de chiffre, toujours au galop. C’est un exercice que tu affectionnes particulièrement. Il permet d’assouplir les chevaux tout en vérifiant le contrôle que l’on exerce sur eux. Alors que tu incurves la belle autour de ta jambe intérieure, ton regard croise celui de Robin qui se tient un peu en contre-haut du terrain, à l’abri du soleil sous le ramage des arbres. Elle semble scruter le moindre de tes gestes. Tu te demandes ce qu’elle espère, au fond. Tu as du mal à comprendre ce qu’elle cherche : elle est venue te chercher et elle a choisi, seule, de te confier cette jument. Pourtant, tu as l’impression qu’elle attend que tu fasses un faux pas, n’importe lequel, pourvu que tu en fasses un. Son attitude te met mal à l’aise mais une fois encore, tu prends sur toi. Pandora est assez compliquée pour que tu puisses te permettre de regarder ailleurs.

Tu la redresses avec douceur à l’issue de ta première boucle et après deux foulées, tu inverses tes aides du galop tout en tendant fort ta rêne extérieure. La queue de la belle fouette l’air déjà chaud et avec élégance, Pandora change de pied. L’exercice lui semble facile et tu souris : c’est une jument déjà formée que tu as entre les mains. Tu la caresses très brièvement. Tu ne veux pas lui donner l’impression d’en faire de trop pour acheter sa sympathie néanmoins, le geste a été correctement exécuté et tu es une militante du traitement juste. A l’autre main, vous dessinez une nouvelle boucle et, de nouveau, tu lui demandes un changement de pied. Cette fois, le geste est plus bondissant, plus incisif aussi. Tu ne te laisses pas surprendre et tu souris : cette séance sera sans doute plus musclée que tu ne le pensais en arrivant aux écuries ce matin.

Tu décides cette fois de ne pas faire de break. Tu te contentes de redresser la jument dans tes aides. Tu avises un coffre. La jument se grandit et tend ses oreilles. Tu sens qu’elle se pousse avec plus de force encore qu’au début de la séance. Elle est impressionnante de volonté. Reste à savoir si elle avance sans faille sur ses sauts. A mesure qu’elle avance, tu te rapproches de ta selle, sans pour autant venir l’épouser. Les jambes au contact et les doigts fermés contre son encolure, tu accompagnes son mouvement. Tu as rarement ressenti autant d’envie dans un abord. Sur ce premier saut, tu n’as pas besoin de lui demander quoique ce soit : la terrible brune semble connaître sa foulée et, puissante, elle prend une longue et vient franchir l’obstacle. Dès la réception, elle donne un violent coup de tête en avant, le message est clair : la Dame est en marche, plus rien ne l’arrêtera.

Pandora’s Box a certes un sacré caractère néanmoins, elle est aussi guerrière, ce qui est plaisant. Tu la laisses repartir en avant et tu avances même tes mains qui sont pourtant déjà hautes sur son encolure. Une oreille en avant et l’autre en arrière, Pandora trace sa route. Toi, tu n’es là que pour la mettre en valeur. Tu te contentes de l’orienter et peu à peu, tu te rends compte que son jugement est fiable. Elle ne regarde pas à la difficulté : infaillible dans sa détermination, la belle décolle devant tous les profils. Tu décides de corser le test. Ce n’est pas quelque chose qui te ressemble. Toi, tu as appris avec de vieux « maîtres » allemands qui t’ont élevée dans le respect de ton partenaire. Ici, seul ton orgueil parle encore. Tu pousses donc l’élégante brune sur une première pointe. L’Oldenburg avance. Puissante, franche et déterminée. Elle avance et légère, elle vient bondir au-dessus de l’obstacle étriqué. Elle s’en sort si facilement ? Très bien. Tu la plies sur un virage plus que serré mais, là encore, la brune répond présente. Elle se regroupe sous elle et déclenche immédiatement son saut suivant. Elle se fait de la combinaison de deltas, sautant les éléments avec décontraction mais précision.

Elle est bluffante dans son envie d’aller de l’avant. Tu décides alors de grandement ouvrir sa trajectoire. Mains très en avant, tu la pousses sur une longue galopade. Pandora ne se fait pas prier : sa queue n’en finit plus de fouetter l’air qui se fait de plus en plus lourd. Elle galope à en perdre haleine. Vous arrivez rapidement sur un obstacle de volée. Ton coeur bat lui aussi à tout rompre. Le plaisir te grise et tu perds doucement le contrôle, sans même t’en rendre compte. Vous arrivez fort mais, une fois encore, le jugement aiguisé de l’allemande vient à votre secours. Puissante, elle se regroupe et décolle un bond assez phénoménal au-dessus de l’obstacle panoramique. Tu épouses son mouvement et, pendant quelques secondes, vous ne touchez plus terre. La réception est maîtrisée mais elle n’en reste pas moins brutale, eu égard à la hauteur prise pour franchir ledit obstacle. Tu flattes furtivement et tu viens à la relance.

Tu calmes cependant tes ardeurs : tu te redresses fort quelques mètres plus loin. Tes mains et tes jambes agissent de concert : il faut regrouper, légèrement incurver, pousser et empêcher de déraper. Pour finir en beauté, tu optionnes sur des directionnels. Telle une lionne, Pandora répond à chacune de tes sollicitations. Tu sais qu’elle ne le fait pas pour toi : elle le fait pour elle, parce qu’elle aime ce qu’elle fait et parce qu’elle aussi, elle veut prouver ce qu’elle vaut. Une fois qu’elle franchit le dernier obstacle, tu laisses galoper large et tu rends un peu les rênes. Tu la flattes rapidement et immédiatement, ton regard électrique vient harponner celui de Robin. Elle se redresse et lève son menton. Enfin, vous vous faites face. Elle sourit et tu ne cilles pas.

Tu n’es pas prête d’avoir trouvé ton maître.
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Mer 8 Avr - 12:22
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► Domaine des Doges, terrain de cross, dans la matinée
Le jardin d'Eden
Phantom & Etienne #38
Lorsque les garçons arrivent sur le terrain de cross, Phantom se montre particulièrement enjoué. L’entier est très en forme : il en a fait la démonstration à son cavalier lors de leur détente. Les pieds souvent trop loin du sol, il a bondit plusieurs fois, armant son dos en un quart de seconde pour ensuite jeter de puissantes ruades. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas montré aussi en colère. Etienne a eu un peu de mal à comprendre mais il a seulement compensé de son côté, renonçant à chercher plus loin. Il sait que les humeurs de son entier sont cycliques. En ce moment, Phantom est en colère mais il n’est pas improbable que, dès demain, il redevienne l’animal doux et tendre qu’il est la plupart du temps.

Avec douceur mais fermeté, le jeune homme invite l’entier à prendre le galop. Phantom tend ses oreilles en avant et sans hésiter, il vient se pousser avec force et franchise dans l’allure supérieure. Il fait plusieurs foulées à pieds joints et Etienne sait ce qu’il attend. Le bai lui donne raison puisqu’il jette plusieurs ruades de suite, sa dense queue noire fouettant l’air à chaque fois. Le gamin le connaît bien et il sait ce qu’il attend : un réel départ sur un parcours. Il sourit, l’arrête à nouveau. La pression monte et le bai la perçoit aisément. Il se tend mais il n’a pas peur : il a seulement hâte de pouvoir s’élancer pour traverser les prés ventre à terre. Il a de plus en plus de mal à se contenir et soudain, il se dresse sur ses postérieurs. Ses crins se dressent sur son encolure telle une crête de dragon. Phantom est dangereusement beau dans ces instants.

Enfin, Etienne le laisse partir. Ses talons viennent presser ses flancs. Il n’en faut pas plus au demi-sang pour s’élancer. Rapide et vif, il augmente graduellement le tempo jusqu’à arriver à son rythme de croisière. Il sort régulièrement sur de tels exercices et désormais, il se connaît bien : il a trouvé son galop d’extérieur et il n’en change qu’en de rares occasions, lorsque son cavalier le lui demande par exemple. En équilibre au-dessus de ses pieds, Etienne soulage le dos de sa monture. Et Phantom le lui rend bien ! Les oreilles tendues, le mâle semble balayer de son regard noir la première clairière, comme s’il était à la recherche d’un obstacle à franchir. Lorsqu’il aperçoit le saut inaugural, il se redresse un peu. Il bascule de lui-même son poids sur ses hanches et loin de se freiner, il monte des foulées croissantes. Le gamin se rapproche de sa selle mais sourit : il aime le sentir si décidé.

Phantom est à l’aise. Les indications de son cavalier sont minimales mais il sait que c’est parce qu’il ne se trompe pas dans son abord. Il se ramasse sous lui et avec puissance, il frappe sa battue d’appel. Il s’élève aussitôt au-dessus de la large table de bois. Ses membres remontent presque au niveau de son menton et l’espace de quelques secondes, il est en train de planer. La réception s’encaisse avec facilité et déjà, le couple repart. Les garçons semblent lancés vers leur destin. Phantom se montre investi. Il galope et traverse les différents prés qui se succèdent. Ses abords sont propres et efficaces et il met toujours la même force dans ses appels. Le garçon épouse quant à lui les mouvements de sa monture. Il reste au contact et n’intervient que lorsque cela lui semble nécessaire. Le bai a acquis une expérience certaine et il s’en sert avec intelligence.

Le bai galope d’ailleurs sur une combinaison. Son cavalier serre légèrement ses doigts sur les rênes. Nerveux, le bel entier donne un coup de tête en guise de protestation mais il sent son cavalier se redresser. Il remue la tête mais cède néanmoins : il comprend le message et retient un peu son allure. Il se compacte à nouveau, ses postérieurs s’approchant dangereusement de ses antérieurs. Plus d’une fois d’ailleurs, ses sabots s’entrechoquent : heureusement qu’il porte des cloches. Etienne en a conscience et il se débat avec l’entier sur quelques foulées afin de briser cette cadence infernale. Phantom se tend et résiste mais à mesure que l’obstacle approche, il cède dans son combat pour s’en remettre au jugement sans doute plus sûr de son cavalier.

Il galope petit sur le premier et saute de la même façon : il fait bien puisque, dès la réception, le couple se jette sur la droite. Les foulées s’enchaînent et à peine Phantom a-t-il le temps de tourner que déjà, il doit élever sa masse au-dessus d’un tonneau. Il monte fort le garrot et donne un gros coup de jarret pour être certain de passer cette difficulté. Là-haut, Etienne se laisse un peu surprendre. Le saut n’est pas des plus agréables, ni pour l’homme, ni pour la bête. La réaction du beau bai ne se fait pas attendre : dès la réception, il plonge sa tête entre ses antérieurs et arme son dos. Etienne n’a plus qu’à bien se tenir. Les salves de coups sont violentes mais après cette démonstration de force, l’entier repart devant lui, comme si rien ne s’était produit.

Le couple se retrouve aussitôt : c’est une de leur force. Le cavalier se montre vigilant à l’effort que produit l’entier. Régulièrement, il vient abattra sympathiquement sa main sur son épaule, comme pour donner une accolade à son copain de galère. Phantom plonge presque dans le gué suivant. Il semble être d’une volonté de fer ce matin. Il traverse l’étendue d’eau en redoublant d’effort pour ne pas trop briser son rythme. Bien droit dans sa selle, Etienne ne peut que l’encourager à poursuivre son effort. Il le pousse néanmoins dans son bassin alors qu’ils arrivent sur un contre-haut de sortie de gué. Phantom se montre réceptif : ses yeux se braquent sur l’obstacle et puissant, il vient se propulser avec plus de force encore. Il s’éloigne un peu de son saut et tel un lion, il bondit pour sortir, enfin, de l’eau. Des myriades de gouttelettes le suivent dans son envolée magique. Athlétique et svelte, l’entier semble voler. Il arrive sans mal sur le plateau et retrouve immédiatement son galop énergique et régulier. Quel sportif !

Etienne est aux anges et sourit de toutes ses dents. Il flatte des deux mains l’entier qui fouette l’air de sa longue queue noire : il semble lui aussi heureux de cette saine débauche d’énergie. Les garçons continuent ainsi de filer sur leur cross, le coeur conquis. Ils comprennent doucement ce qu’ils sont prêts à consentir à l’autre et ce sentiment de réelle amitié les comble en cet instant. Qui pourrait venir les arrêter dans leur marche sur Rome ?

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Mer 8 Avr - 23:47
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LE VOL D'UN AIGLE
PANDORA'S BOX ET TOI #5
Hystérique. C’est le mot qui semble le mieux convenir ce soir pour décrire la terrible jument brune. Les naseaux dilatés, Pandora roule des yeux fous. Elle se dresse sans arrêt sur ses postérieurs, refusant toute action de jambes de ta part. Pourtant, elle n’arrive pas à entamer ta volonté. Malgré les puissantes ruades que tu encaisses et les cabrés incessants, tu tiens bon. Tu t’accroches seulement et tu la laisses s’exciter à sa guise. Chaque fois que ses pieds retrouvent le sol, tes talons viennent embrasser ses flancs et tu la pousses dans le mouvement en avant. Véritable lionne en chasse, l’Oldenburg résiste. Elle jette dans la bataille ses forces vives et t’épate de par sa volonté de fer. Mais tu gardes le sourire : aussi compliqué soit le chemin, tu sais ce qui vous réconciliera, au moins pour un temps.

Malgré la folie dont Pandora fait preuve, tu as réussi à la détendre un minimum. Tu décides alors, en ton âme et conscience, de mettre un terme à cette mascarade. Et pour cela, tu n’as qu’une seule solution : lâcher les chevaux. Tant bien que mal, tu la manoeuvres jusqu’à la faire entrer dans la boîte de départ matérialisée par trois solides barrières. La brune est intelligente et elle comprend aussitôt. Soudain, son ire ne t’est plus directement destinée. Elle se cabre à nouveau et ses sabots tranchent l’air frais de cette fin de journée. Elle en veut à la terre entière et ne supportera aucune entrave. Tu souris : qu’il en soit ainsi. Avec conviction, tu viens fermer tes talons contre ses flancs. L’Oldenburg ne marque aucun temps d’hésitation : puissante sinon violente, elle bondit hors de la boîte tel un fauve hors de sa cage.

La montée d’adrénaline est violente et, chose que tu n’avais plus l’habitude de faire, tu viens enrouler tes doigts dans ses courts crins noirs. Pandora est ivre de vitesse mais rien ne semble pouvoir le lui faire entendre. Tu la laisses prendre ses aises. Sans aucune gêne, l’allemande roule un galop furieux sur le cross. Vous mettez quelques mètres à trouver votre rythme. Avec des gestes francs, tu viens corriger son équilibre. Bien sûr, tu sais que tu attises encore plus ses passions. Qu’importe : hors de question de la laisser tomber sur ses épaules. Vous filez ainsi à travers le premier champ. Tu aperçois de loin l’obstacle de volée et tu te redresses. Pandora reste sourde à ton assiette : la séance s’annonce musclée. Les épaules légèrement en arrière, tu viens fermer quelques uns de tes doigts sur ses rênes. La belle est mécontente et te le fait savoir. Avec force encore, elle donne de puissants coups de tête. Tu ne cèdes rien : tu sais que c’est à toi te veiller sur votre sécurité.

Tu la contraints à ralentir. La brune s’y oppose mais plis finalement devant tant d’insistances. Avec force encore, elle prend finalement son appel. L’espace de quelques secondes, la belle allemande tend enfin ses oreilles en avant. Tu souris, à moitié seulement. Tu sais que la partie n’est pas encore gagnée. Les mains généreusement avancée sur son encolure, tu l’invites à reprendre du rythme. Désormais, Pandora est déterminée : les naseaux dilatés, elle tire sur son corps pour retrouver son allure de croisière. Tu te surprends à l’encourager d’un geste tendre : à quoi bon puisque, de toute évidence, la brune ne parle pas ce langage ? Mais ce qu’elle renferme en elle de ballerine s’éveille alors. Si elle poursuit sa course folle, elle accorde plus d’intérêt à la position de ton corps. Son galop est encore fiévreux mais elle décolle désormais des bonds puissants et habiles, qui ont en eux quelque chose de quasiment gracieux dans la forme qu’elle trouve toujours à donner aux courbes qu’elle dessine dans les airs.

Tel un aigle, la brunette s’élève avec puissance dans les airs puis, précise dans ses trajectoires, elle opte pour des solutions qui la font fondre vers la terre ferme. Aussi rapide dans ses bonds qu’au sol, l’Oldenburg est définitivement bien armée pour ce type d’épreuve. Tu ne résistes pas plus longtemps et une fois encore, tu viens flatter son encolure. Force est de reconnaître que la ballerine est reine dans l’art de dépenser son énergie. Vous êtes dans une espèce d’accalmie. Tu sais que ça ne durera que le temps de votre parcours et qu’à la seconde où tu lui demanderas de repasser au trot, sa haine du genre humain se réveillera. Tu le sais mais, comme tu te penches toujours plus sur son encolure, tu choisis de ne pas y penser. Tu te dévoues totalement à elle et à son art : tu accompagnes chacun de ses mouvements et, garante, tu t’assures qu’elle ne se mette jamais en danger à force de vouloir trop faire.

Les obstacles s’enchaînent : panoramiques, deltas, coffres, gués, pointes … Rien ne résiste à l’envie débordante de l’Oldenburg. Vous êtes sur la fin du parcours et une difficulté nouvelle se présente à vous. Sur un plan incliné, vous devez vous départir des trois éléments qui composent l’ultime combinaison. Tu te redresses un peu, légèrement seulement : tu dois à la fois maintenir le mouvement en avant et alléger au mieux ta partenaire mais tu ne dois pas non plus la laisser se précipiter en avant, au risque de vous arrêter dans un obstacle. Subtil équilibre. Tu redoubles de vigilance mais Pandora n’attend pas après toi. Technique dans son abord, la belle vient s’approcher du premier élément. Tu soutiens sa décision et d’un léger mouvement de bassin, tu lui intimes de prendre son envol. La ballerine obtempère et se réceptionne non loin du premier saut. L’effort qu’elle consent pour poursuivre la montée a quelque chose d’herculéen mais la jument s’arrache : elle ne semble pas être du genre à renoncer ni à s’avouer vaincue. Tu l’aides du mieux possible. Son envie est une fois de plus infaillible et elle bondit à nouveau, avalant finalement les deux derniers éléments.

Heureuse de retrouver un terrain plane, elle se laisse ensuite descendre avec confiance et attitude sur la longue pente et finalement, vous retrouvez un terrain plane. Tu es obligée de la féliciter de son effort : tes mains viennent caresser l’encolure mouillée de la belle et tu souris. C’est une sacrée guerrière que tu as sous la selle. Une teigne prétentieuse et princesse mais une guerrière aussi.
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Mer 8 Avr - 23:56
Objectif validé

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Dim 12 Avr - 0:59
[DEFI EVENT 21 ▸ faire passer un cheval dans un gué (10 pts de compétences) = 10pts en cross pour Phantom svp)]



► Domaine des Doges, terrain de cross, dans la matinée
Captain Phantom
Phantom & Toi #41
Rênes tendues et talons bas, Etienne presse le bel entier bai de prendre le galop. Phantom tend ses oreilles en avant et, sans attendre davantage, part tel un lion dans l’allure supérieure. Le gamin sourit. En rencontrant le jeune entier, il n’avait jamais pensé rencontrer un partenaire de vol. Mais entre eux, les choses sont aujourd’hui évidentes : aucun autre cheval ne lui a jamais donné de telles sensations. Comme connectés, les garçons s’élancent à l’assaut d’un nouveau parcours. Facilement, le croisé trouve son rythme. Il s’allonge légèrement sous son cavalier et ses sabots battent désormais la mesure. Ils roulent comme autant de tambours entonnant un chant martial.

Le buste penché en avant, le corps du garçon épouse celui de sa monture. Ensemble, ils semblent filer vers un destin commun. Ils ont pour eux la fougue de la jeunesse, son insolence et, quelque part, son insouciance. Etienne, lorsqu’il est avec Phantom, se persuade que rien, jamais, ne pourra les faucher. Le bai n’est pas qu’un cheval : dans ces heures sourdes où seul leur couple existe, le germano-hollandais se fait son destrier. Et le mâle file à travers les prés. Il se montre généreux dans son effort, infaillible dans sa volonté. Puissant, il avale la distance comme s’il était né pour ce sport.

Ils fondent ainsi sur l’obstacle de volée qui est le premier d’une longue série. Le mâle se tend : il est prêt pour l’effort. Il galope encore et passe sous lui, se ramassant avec aisance. Ils optent pour un abord dans la foulée et, naturellement, l’étalon décolle en plein galop. Il monte fort son garrot, dégageant une belle marge pour son passage d’antérieurs. Ses jarrets le poussent avec une force suave et gymnaste, il s’enroule tel un félin au-dessus de l’obstacle. Sûr de le franchir, il ne le regarde déjà plus, ses yeux noirs se braquant sur l’horizon, à la recherche de la suite. La réception est douce, la reprise fulgurante. La main du gamin vient flatter son col parcouru de veines. Ils vivent l’instant et ne se posent pas davantage de question.

La musique reprend ses droits et le mâle déroule encore son galop. Il le fait rasant. Il sait désormais économiser son effort et son geste est fluide, maîtrisé aussi. Le couple vrille, change de trajectoire et dévale gaiement la pente suivante. Le gamin se redresse, murmure quelques mots au mâle qui change de rythme pour mieux se compacter. Il saute petit sur le contre-bas et se campe sur son arrière-main pour ne pas se laisser entraîner par la pente. En quelques foulées, ils retrouvent le sentier et repartent, encore. Le souffle de l’entier se fait un peu plus rauque mais il tient la cadence.

Au pré se succède le bois. Les arbres sont hauts, majestueux de leurs dizaines d’années passées à se tendre vers la lumière. Phantom les traverse comme un jeune prince sillonnant son domaine. Il n’est ici que depuis peu pourtant, il est sans peur. Franc dans ses abords, il se défait de la combinaison suivante. Mais son explosivité, qu’il doit en grande partie à la colère qui gronde sans cesse en lui, n’est jamais loin. A la réception du troisième et dernier élément de la combinaison, le bel entier explose, encore. Il arme son dos et malgré les défenses du gamin, Phantom s’élève dans l’air, les quatre sabots comme en lévitation. Pendant quelques secondes, il exécute un ballet dont lui seul comprend les codes. Sa croupe se soulève et fiévreux, il lance ses postérieurs vers les cieux, comme un défi qu’il lancerait à la vie et ses tourments qui les guettent sans cesse. Cet écart n’est rien puisqu’aussitôt après, il file à nouveau droit.

Etienne sourit : il a appris à aimer cet entier et, avec lui, ses délires et ses névroses. Il n’a plus peur, désormais, de ses colères en ce qu’il les estime saines puisqu’elles ne l’empêchent pas de poursuivre sa quête de savoir. Il presse de nouveau ses flancs et le mâle s’emploie à retrouver son tempo endiablé. La forêt résonne alors de leur folle galopade. Deltas, coffres, haies : Phantom coiffe tous les obstacles qu’ils croisent. Et Etienne sourit seulement, sûr que son partenaire a des ailes greffées aux flancs. Le couple file ainsi dans les bois et en ressort pour mieux dévorer le pré suivant. Le mâle s’enroule autour des bosquets, se redresse en quelques foulées et bondit, encore et toujours. Il semble inarrêtable en cette belle journée.

Souvent, le gamin vient flatter son col déjà humide de sueur. Il veille à ne pas trop l’entamer : il ne veut pas le dégoûter de la discipline en lui en demandant de trop. Ils avancent ainsi et lorsqu’un gué se dessine devant eux, Phantom n’hésite pas. Vaillant, il plonge ses antérieurs dans l’eau et emploie ses jarrets pour mieux se pousser. Il lutte contre l’élément mais son combat l’honore puisqu’avec une certaine facilité, il se déploie au-dessus de la barque retournée. La réception est un peu lourde et ils se font aspergés néanmoins, ils conservent la même attitude. Ni l’eau, ni le vent ni l’effort ne les feront dévier de la mission qu’ils semblent s’être donnée.

Le bel entier continue sa course mais il perd de l’impulsion. Il semble s’éteindre alors que se dresse face à eux un contre-haut. Les talons du gamin pincent ses flancs mais le mâle secoue la tête, mécontent. Etienne sait qu’il leur en faudra plus pour passer la difficulté. Il encourage l’entier mais il comprend qu’il lui en faudra plus. Dans la dernière foulée, sa cravache vient frapper l’épaule du mâle. Il lui demande un effort supplémentaire, peut-être ultime. Féroce, le bai répond à la sollicitation. Il gravit l’obstacle mais ce geste, auquel il est loin d’être habitué, réveille les démons qui dorment en lui.

Dès la réception, l’entier rentre sa tête racée entre ses antérieurs. Etienne se fait avoir : le mouvement est à la fois rapide et brutal et il se fait arracher ses rênes. Le temps de réaliser son erreur, il est déjà trop tard. Phantom est alors une grenade dégoupillée et il ne tremble pas au moment de donner à son partenaire de toujours le coup de grâce. Terriblement violent dans son mouvement, il arme une nouvelle fois son dos et délivre sa sentence au supplicié qui se fait tout bonnement éjecté de sa selle. Le gamin ne réalise pas. Le souffle coupé et la vision floue, il entend seulement le tonnerre s’éloigné.

Soudain, son monde entier vacille. Lui qui se pensait intouchable avec son étalon vient de perdre ses jambes, son galop et ce coeur à la fois large et ténébreux. Phantom file désormais seul à travers le domaine.

Les secondes s’égrènent, interminables. Peu à peu, Etienne reprend conscience de son corps. Ses membres le font souffrir néanmoins, aucune casse n’est à déplorer. Il se redresse et appuie sur son airbag pour le faire dégonfler. Il regarde autour de lui : aucune trace du beau bai qui semble presque ne jamais être passé par là. Sous lui, c’est un peu comme si la terre était en train de se dérober. Qu’a-t-il fait ?

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Dim 12 Avr - 18:42
très beau résumé (: ! et bien évidemment, l'objectif est validé

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Dim 12 Avr - 23:50
[DEFI EVENT 21 ▸ sauter un contre-haut (10 pts de compétences) = 10pts en dressage pour Phantom svp)]



► Domaine des Doges, terrain de cross, dans la matinée
To be sure
Phantom & Etienne #44
Les garçons ont profité de la carrière pour effectuer leur détente. Phantom marche bien : régulier et symétrique, il semble se moquer de l’incident de la veille. Etienne sourit et le caresse : il se rassure à chacune des foulées du joli mâle. Ils enchaînent et mélangent les trois allures et, pour le plaisir, franchissent quelques croisillons ainsi que quelques droits. Etienne récompense d’une belle caresse et n’en demande pas plus. Il quitte la carrière et, dès qu’ils se retrouvent sur des sentiers aménagés, ils prennent le trot. Phantom est rond et bas, dans une attitude de travail. Le cavalier sourit et flatte l’épais col de l’entier. Il aime le sentir vigoureux sous la selle.

Le couple trotte ainsi sur plusieurs dizaines de mètres et, finalement, ils se retrouvent sur la clairière consacrée aux échauffements de cross. Phantom se redresse, instinctivement. Il ne porte en lui aucune once ni de rage, ni de colère : il semble juste heureux de revoir si rapidement des obstacles. Ses naseaux dilatés semblent vrombir et heureux, Etienne ferme le talon contre son flanc pour le mettre dans l’allure supérieure. Le mâle se fait à la fois puissant et léger. En équilibre, le môme flatte le col de l’entier.

Il le laisse prendre un peu de rythme et, tout en contrôlant l’abord, il le présente sur un coffre. Oreilles tendues et oeil brillant, Phantom passe sous lui avant de se déployer avec force et science. Comme la veille, il s’enroule gracieusement autour de ses sauts et repart volontairement, dans des élans suffisamment gais pour rassurer une bonne fois pour toute son cavalier. Le gamin est aux anges et son sourire en dit long. Il caresse encore le mâle et, pour le plaisir, lui demande de franchir encore quelques sauts. Phantom se défait de l’ensemble avec adresse.

Etienne ne veut pas tirer de trop sur le corps de son partenaire alors, il rallonge les rênes. L’étalon renâcle et s’étend sous lui. Son galop est rasant mais il semble comprendre qu’ils ne partent pas sur un tour. Il se cale facilement dans une allure moyenne. S’il ne boude pas son effort, il n’est pas non plus en mode guerrier. C’est finalement comme un galloping sur le terrain de cross.

Ils croisent ainsi de nombreux obstacles mais Etienne résiste à l’envie de frissonner aux envols de l’entier. Il se rassoit parfois dans sa selle, travaille l’incurvation et la contre-incurvation. Phantom répond présent : spontané et généreux, l’incident de la veille est déjà oublié. Etienne aperçoit néanmoins un contre-haut. Il hésite. Un temps seulement : le mâle est bien et un saut supplémentaire ne va pas lui faire de mal. Il l’installe sur un grand cercle et l’incurve généreusement autour de sa jambe intérieure. Il le fait monter plus fort son galop et le redresse dans son attitude afin de faire basculer son poids sur son arrière-main, pour le mettre en équilibre davantage sur ses hanches.

Phantom semble instantanément comprendre : son regard s’embrase et lorsqu’enfin son cavalier le laisse se redresser, il ne voit déjà plus que le contre-haut. Avec force, il imprime un galop soutenu dans des foulées croissantes. Il ne frémit à aucun instant et puissant, il s’élève tel un fauve affamé vers sa proie. La montée a quelque chose de vertigineux mais le gamin est aux anges : il sait, avec certitude cette fois, que l’orage de la veille est bel et bien passé.

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Lun 13 Avr - 14:56
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