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► Haras de Pado, carrière, en milieu de matinée
L'électron libre
Phantom & Toi #3
Phantom marche d’un pas tonique. Il tient son encolure à mi-hauteur et il ne cherche pas à s’éloigner de toi. Tu lui parles régulièrement, pour t’assurer de son écoute notamment. Comme tu l’espérais, la carrière est déserte. Et immense. Tu souris tout en soulevant la barre qui en ferme l’entrée. Le bel étalon bai se raidit légèrement mais il ne prend pas peur. De nouveau, tu claques la langue et le prince de sang mêlé entre dans l’arène. Un frisson électrise ton corps alors que tu refermes derrière vous la porte. Tu marches le mâle en main quelques minutes pour que son dos ne commence à chauffer : lorsque tu viendras t’installer dans la selle, cela sera moins désagréable pour lui. Tu en profites pour examiner son comportement. Phantom se montre serein et cet endroit ne lui est pas inconnu. Après quelques minutes à errer un peu au hasard dans la carrière, tu lui demandes de s’arrêter au niveau d’un plot qui fera office de montoir. Tu resserres doucement sa sangle et tu ajustes les étrivières. Tu tends alors les rênes et enfin, tu te hisses sur le montoir. Ainsi, tu tireras moins sur son jeune dos et c’est exactement ce que tu recherches. Il ne bouge pas d’un centimètre et tu le récompenses d’une longue caresse.
Tu ouvres tes doigts et avec la seule aide de ton bassin, tu enclenches le pas. Le mâle tient son encolure encore un peu haute. Il semble regarder autour de vous. Ce n’est pas bien méchant pourtant, tu veilles à ce qu’il reste un minimum à l’écoute de ce que tu lui demandes. Tu n’agis pas encore sur son mors : tu veux seulement qu’il s’engage et qu’il se déplie. Tu cherches donc l’élasticité tout comme la tonicité dans ses foulées. Tu veilles cependant à ne pas trop le brusquer dans ton bassin. Le bai est un jeune cheval qui est encore bien vert au travail. Régulièrement, tu as un mot gentil pour lui. Tu fais partie des cavaliers qui pensent qu’il faut renforcer la bonne attitude, même lorsqu’elle ne débouche sur rien de bien particulier ni d’extraordinaire. Régulièrement, tu demandes à l’élégant allemand de changer de main. Tu fais en sorte de lui faire sillonner l’ensemble de la carrière. Il ne s’émeut de rien et avance vaillamment. Peu à peu, tu le sens s’engager sous toi. C’est encore bien timide néanmoins, il se pousse avec un certain entrain, ce qui n’est pas désagréable. Tu le caresses et tu remontes enfin sur tes rênes. Tu les tends seulement et le mâle se descend un peu. C’est encourageant. Tu le caresses.
Vous gardez le pas et tu commences à lui demander quelques petits exercices qui sont simples, plus qu’abordables pour un jeune cheval qui a commencé le travail. Tu vérifies qu’il ne perde pas en cadence lorsque tu agis sur son mors. Il semble attentif et impliqué dans la séance. Phantom se pousse toujours avec entrain et si parfois son rythme change, il ne semble pas rétif à la jambe. Il fait même preuve de bonne volonté, ce qui est agréable. Tu le caresses après chaque figure qu’il exécute correctement. Bien entendu, vous vous contentez pour l’heure de doublés, de diagonales et de trajectoires courbes. Tu fais en sorte de changer régulièrement de mouvement afin de ne pas le lasser. Tout comme précédemment, tu lui montres l’ensemble de la carrière. Le beau bai semble trouver doucement son rythme et son allure de croisière. Il met de la force dans ses foulées et il avance, droit entre tes aides. Tu caresses et tu augmentes un peu tes attentes.
Avec douceur mais fermeté, tu places tes aides de l’incurvation. La jambe qui est à la sangle vient presser le corps de Phantom alors que la rêne extérieure tient les épaules pour empêcher le jeune mâle de céder à la trop facile tentation de déraper et donc, de se soustraire à l’exercice. Tu t’assures que son postérieur intérieur vienne bien jusque sous lui pour le pousser avec la même force que celle qu’il affiche depuis le début de la séance. Ta rêne intérieure gère quant à elle le pli mais, pour l’heure, tu n’es pas trop exigeante. Le jeune mâle semble savoir ce que tu attends de lui et peu à peu, il se détend. Il descend encore un peu dans son attitude, ce qui t’arrache un sourire. Ce n’est pas encore un automatisme mais il semble déjà comprendre que travailler ainsi lui est plus agréable. Tu flattes son encolure tout en le redressant. Vous poursuivez encore votre détente au pas et tu commences à multiplier les transitions vers l’arrêt. L’élégant bai se montre attentif, ce qui est un bon point.
D’une simple pression de talons, tu lui demandes finalement de prendre le trot. Il réagit promptement, un peu trop peut-être. Sa dense queue noire claque sèchement derrière lui et tu sens comme une urgence monter dans le coeur du Hollandais. Tu ne t’en inquiètes pas : tu as eu ton lot de chevaux terribles et durs et tu refuses de penser qu’il puisse y avoir la moindre once de méchanceté dans le coeur d’un équidé. Tu t’assures de le garder près du sol dans son trot et tu alourdis un peu ses épaules. En effet, Phantom est impressionnant de rebond et tu devines qu’il a pour lui une souplesse fauve sinon reptilienne. Il arrive facilement à se soustraire de tes actions de jambe et tu te rends compte qu’il fait à peu près ce qu’il veut de son corps. Il te faut être plus vigilante. Tu sais que plus tard et s’il est bien formé, ce sera là un atout considérable pour le faire évoluer sur de belles épreuves mais, à cet âge, cela ressemble plus à un défaut.
Consciente de cette nouvelle donnée, tu te montres plus exigeante. Hors de question qu’il ne te promène si facilement ! Tu l’encadres mieux mais tu sens que quelque-chose est en train de monter en lui, de façon pernicieuse. Se pourrait-il qu’il soit en réalité moins tranquille que l’image qu’il renvoie ? Tu le sais, tous tes sens te le disent : tu seras rapidement fixée. Mais tu ne t’en inquiètes toujours pas. Tu t’efforces de le monter comme tu monterais un jeune cheval. Tu te fais exigeante mais tu te montres aussi patiente et douce, pédagogue dans les actions que tu entreprends. Tu revois avec lui les fondamentaux et finalement, tu te retrouves à faire le même travail que celui que tu avais entrepris au pas. Phantom répond bien mais il affiche une facilité déconcertante à alléger ses épaules, décollant bien aisément ses pieds de la piste.
Tu poursuis néanmoins la séance, seulement vigilante à ce que l’étalon te donne. Tu fermes parfois les yeux le temps de deux foulées : tu veux t’imprégner de lui. Pas seulement le monter et profiter de la vue que tu as depuis son dos. Tu veux le comprendre, intégrer sa mécanique, ressentir chacun de ses mouvements et finalement, sentir tout changement, toute hésitation, toute tension. Plus que toute autre chose, tu veux savoir l’étalon et sa façon d’être afin de le travailler en allant dans son sens. Tu n’aimes pas contrarier l’équilibre naturel des chevaux que tu montes. Tu n’aimes pas les faire à toi : ce que tu veux, c’est être capable de t’adapter à n’importe quelle monture.
Au trot, tu l’installes sur un grand cercle. Un peu dur dans sa bouche au début, tu laisses tes doigts danser sur les rênes pour faire bouger son mors. Phantom fait grincer ses dents dessus mais il cède rapidement. S’il n’est pas encore placé, il est déjà bas. Tu le félicites d’un mot d’encouragement et de nouveau, vous trottez large. Vous changez de main en optant sur un doublé. Tu pousses son postérieur intérieur sous sa masse pour le faire tourner droit, ce qui semble le provoquer. De nouveau, il s’allège et travaille loin du sol. Tu sais que ce n’est pas ce qu’il faut. Tu cherches à mettre plus de poids devant mais l’étalon se montre fébrile. Alors que tu te concentres, une voix arrive jusqu’à tes oreilles. Un homme te demande la permission d’entrer sur la carrière avec son équidé.
Tu l’invites à vous rejoindre mais c’est à peine si tu le regardes : tu es toute entière acquise au jeune bai qui change inexplicablement d’attitude. Tu restes maîtresse de ton corps et tu respires le calme. Tu te demandes seulement ce qui pourrait expliquer un tel revirement. Serait-il possible que tu sois en train de le gêner ? Tu contrôles toutes tes actions, ta positions également … Tu ne t’expliques pas son état. Le nouveau venu te parle à nouveau et, cette fois, tu lèves les yeux pour mieux les poser sur lui. Ce n’est qu’une seconde d’inattention. Une seconde seulement, mais une seconde quand même. En un trait de temps, tu sens Phantom se ramasser sous toi. Il se compacte et arme son dos. Il est si rapide dans sa gestuel que tu as seulement le temps de comprendre, pas de réagir. La première ruade est furieuse : l’élégant bai jette si fort ses postérieurs qu’il semble bondir en même temps.
Toi, tu t’efforces de garder ton équilibre. Bien redressée, le regard haut, les jambes collées au corps de l’étalon, tu t’obliges aussi à garder les mains les plus basses possible et surtout, tu t’interdis de tirer sur le mors du bai. Il est jeune et une telle action serait vécue comme un acte de guerre, comme une trahison et plus encore, aucune monture ne mérite un tel traitement, en aucune circonstance. Les secousses s’enchaînent. Désormais, Phantom se débat comme un beau diable. La tête entre les antérieurs et le dos rond, le jeune entier saute tel un cabri dans la carrière. Tu cherches à débloquer la situation et fermement, tu enfonces tes talons dans ses flancs. Tu désespères de retrouver le mouvement en avant.
Il n’en faut pas davantage : Phantom se redresse et les oreilles couchées en arrière, il bondit soudain en avant et roule un galop furieux. Tu souris : tu sais que tu es sortie d’affaire. Tu te mets en équilibre mais tu décolles à peine de ta selle pour ne pas t’exposer à une chute en cas d’arrêt brutal. Tu ne t’énerves pas et progressivement, tu recommences à agir sur tes rênes. Tu reprends finalement le contrôle. Tu le laisses au galop mais tu le compactes de plus en plus. Tu le canalises, lui rends de la rondeur. Quand tu te sens en maîtrise, tu t’amuses même de son incurvation. Le bai est redevenu le même agneau qu’en début de séance. Tu as du mal à te l’expliquer mais une part de toi sait. Tu as tout de suite senti une certaine colère en lui. Tu es convaincue qu’il est probable que le jeune mâle soit colérique, caractériel tout du moins. Tu souris, un peu amère. Il te rappelle de trop un cheval qui était très cher à ton coeur.
Après cette session forcée de galop, tu le repasses au trot. Sa fureur a entraîné une importante dépense d’énergie et il commence déjà à transpirer. C’est un jeune cheval qui n’a pas l’habitude des longues séances de travail soutenues. Tu te contentes donc d’équilibrer le travail et de le faire galoper un peu à l’autre main puis vous reprenez le pas. Tu ne lâches pas complètement tes rênes mais tu les rallonges considérablement, qu’il puisse étendre son col vers le sol s’il le désire. Tu caresses son encolure : au fond, c’est un bon cheval qui semble prometteur. Son comportement de furieux ne t’effraie pas : il est bien loin d’atteindre le niveau de folie de ton précédent partenaire.
Tu le laisses marcher de longues minutes et, souvent, tu regardes vers l’extérieur : il fait beau et même s’il ne fait pas 26°C, l’air est suffisamment sec pour permettre à Phantom de sécher. Une petite promenade serait fantastique. Mais peux-tu sortir seule un si jeune étalon ? Tu hésites. Tu hésites et le cavalier qui monte avec vous semble s’en rendre compte.
« Si vous marchez votre cheval encore 15 minutes, on pourra se joindre à vous pour un petit tour de pas en lisière de bois.
Sa proposition t’étonne. Les gens sont tous affables ici. Tu tentes de sourire mais tu n’es capable que de lui adresser une étrange grimace. Il ne le prend pas mal et tu soupires de soulagement : au moins, Phantom et toi aurez un partenaire de balade !
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► Haras de Pado, carrière, en milieu d'après-midi
Cool and easy
Phantom & Toi #7
Tu presses tes talons sur les flancs de Phantom. Les oreilles tendues en avant, le beau brun prend immédiatement le trot. Son attitude est basse cependant, il n’appuie pas de trop sur son mors, ce qui rend le contact très agréable. Parfaitement détendu, le joli mâle semble attentif à toi. Tu lui offres une brève caresse pour le récompenser de sa jolie transition. Comme vous n’avez pas encore galopé, tu continues de le travailler au trot enlevé. Le mâle est bien droit entre tes aides et surtout, il se montre bondissant. Tu profites de sa disponibilité pour lui demander, encore, quelques figures de manège. Tu ne recherches rien de compliqué : tu veux seulement commencer à solidifier les bases tout en le formant. Il va devoir prendre du muscle et conserver son impressionnante souplesse.
Tu fais en sorte de varier régulièrement les exercices pour éviter qu’il ne s’ennuie. Vous quittez la piste en A pour vous lancer à l’assaut du doublé dans la longueur. Cette ligne est immense pourtant, Phantom conserve son calme. Il maintient son allure et se montre même zélé puisqu’il se pousse avec plus de force. Tu souris, conquise. Tu le caresses discrètement et tu viens maintenir son effort. Tes talons agissent de façon symétrique au niveau de la sangle. Tu cherches à le conforter dans ce rythme croissant. Bien entendu, tu n’attends pas de lui un quelconque allongement. Tu veux seulement qu’il prenne conscience de sa force et, surtout, qu’il comprenne qu’il peut la doser comme bon lui semble.
Quelques foulées avant de rejoindre C, tu te grandis dans ta selle et fermes un peu les doigts sur les rênes. Le mâle comprend et docile, il réduit son amplitude sans rien perdre pourtant de son engagement. De nouveau, tu flattes son encolure. Tu es plutôt contente de ton programme : la détente matinale en longe semble avoir éclairé l’horizon puisque, en ce milieu d’après-midi, Phantom se montre parfaitement réceptif à ce que tu lui demandes. Toujours au trot, vous continuez de changer de main régulièrement. Vous dessinez également de multiples arabesques sur la piste et tu viens toujours lui demander de belles incurvations. Ce travail sera le pilier des mouvements futurs.
Avant de le travailler au galop, tu décides de faire un break au pas. Tu retrouves le siège de ta selle, tu fermes fort tes cuisses et tu replies tes doigts sur les rênes. Le beau bai se tend légèrement mais il finit par ralentir et repasser au pas. Tu caresses et rallonges immédiatement les rênes, sans les détendre totalement afin qu’il comprenne que vous n’avez pas terminé votre séance. Au pas, tu le fais marcher sur toute la carrière. Après cet intermède, tu réajustes tes rênes et tu le relances dans son pas à l’aide de ton bassin. Le mâle descend dans son attitude et renâcle, détendu.
Vous ne tardez pas à reprendre le trot et, lorsque vous passez le coin, tu profites de l’instant pour le mettre au galop. Sa longue queue noire claque derrière vous mais il garde son calme. Il est impressionnant de sérieux. Tu souris, aux anges. Il est plus simple pour toi de te faire à lui. Son allure est très régulière et tu te sens comme bercée par la rondeur de son galop. Ses allures laissent envisager le meilleur pour la suite. Tu le caresses et l’installes sur un grand cercle. Tu t’amuses un peu de son incurvation mais tu n’en demandes pas de trop : il a déjà beaucoup donné en longe ce matin. Pour changer de main, vous redescendez au trot. Le départ sur l’autre pied est à la fois propre et net, sans coup d’éclat. Tu caresses et reproduis les mêmes petits exercices.
Vous repassez au pas peu de temps après. Tu viens consolider les exercices de la veille en le titillant sur son incurvation. Tu prêtes néanmoins attention à ne pas le heurter : tu sais qu’il a du caractère et tu ne voudrais pas le vexer alors qu’il se montre bon élève en cette belle après-midi. Tu alternes de nouveau avec de longs tracés rectilignes, l’important étant de le maintenir droit. Comme il se montre appliqué, tu décides de finir la séance sur une note un peu plus technique.
Vous quittez à nouveau la piste en A. Pendant les premières foulées, tu gardes Phantom le plus rectiligne possible. Tu t’assures aussi de la régularité de sa foulée. Il engage ses postérieurs et son attitude est basse, propice au travail. Tu le caresses une fois de plus pour l’encourager dans cette attitude. Le but est simple, désormais : partir sur une courte diagonale pour rejoindre la piste le tout, en gardant le corps du bai le plus droit possible. Pour se faire, tu tends ta rêne extérieure : elle vient « pousser » l’épaule de l’étalon. La rêne intérieure est moins tendue, elle encadre seulement le bel Holsteiner dans son mouvement. Tu recules doucement ta jambe extérieure et tu viens pousser le corps tout entier de Phantom. Ta jambe intérieure, elle, régule l’impulsion.
Un peu timide au début, le bai semble néanmoins comprendre ce que tu attends de lui. Le mouvement n’est pas totalement fluide mais le mâle n’est pas réfractaire à l’exercice. Tu te contentes de trois ou quatre foulées seulement : tu veux seulement avoir un bref aperçu de ce qu’il peut t’offrir dès maintenant. Tu le redresses ensuite et tu le laisses marcher large tout en le caressant. Vous changez ensuite de main et de nouveau, tu lui demandes quelques foulées de cession. Tu ne veux pas davantage et tu es plus que ravie de sa séance. Cette fois, tu lui rends les rênes. Il a plus que bien travaillé. Tu poses le plat de tes mains de part et d’autre de son encolure et dans un premier instant de communion, tu profites seulement du moment présent avec lui.
Tu ne le vois pas mais Phantom ferme doucement ses grands yeux. Il vient seulement de faire ta connaissance et si tu ne peux pas le voir encore, le mâle est enclin à te faire confiance. Tu seras sans doute surprise de découvrir ce qu’il sera prêt à faire pour toi. Mais pour l’heure, tu n’es pas prête à l’envisager. Tu te juges encore sévèrement et tu te vois seulement comme la cavalière de remplacement ou de dépannage. Tu te perds une fois de plus dans tes pensées, gamine. Mais une voix vient en perturber le cours :
« Bonjour ! J’allais partir en balade et je constate que votre séance est terminée. Voulez-vous vous joindre à nous ?
Tu poses tes yeux clairs sur le couple. Lucas. Tu souris, un peu. Tu es rassurée de voir qu’il n’a pas mal pris ton attitude. Qui sait, peut-être qu’il comprend ta façon d’être ? Dans tous les cas, tu jettes d’abord un coup d’oeil au fabuleux étalon. Il a bien travaillé et marcher un peu dehors ne pourra que l’aider à se détendre. Tu regardes à nouveau ton protagoniste et tu le salues à ton tour tout en mettant Phantom en marche vers cette nouvelle aventure.
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► Haras de Pado, carrière, en matinée
Voraces
Phantom & Toi #16
Tu fermes ton talon sur les flancs de l’étalon. Phantom ne cherche pas même à se redresser : avec force et assurance, il se pousse seulement dans l’allure supérieure, saluant la demande d’un claquement de queue. Cette habitude qu’il a te fait sourire. Le mâle est très expressif et tu aimes penser que c’est parce qu’il se sent bien. Tu le récompenses d’une belle caresse puis tu alternes les phases de galop assis et de galop en équilibre tout en prenant soin de lui faire varier son tracé. Tu ne veux pas trop l’entamer physiquement mais aujourd’hui, tu te décides à sauter, enfin. Tu profites de l’attention qu’il semble te donner pour lui demander plus de rigueur dans son attitude.
Au galop, vous vous lancez sur une belle diagonale. Le mâle se redresse en apercevant l’obstacle qui se dresse face à vous. Il ne se freine pas dans son allure, ce qui est encourageant. Tu te rapproches un peu de ta selle, sans te rassoir cependant. Les jambes au contact, tu uses de ton bassin pour le maintenir dans l’allure. Le mâle s’amuse de la barre au sol et la franchit d’un joli bond. Tu l’encourages encore et cette fois, l’étalon frappe sa foulée avant de se soulever au-dessus du petit vertical. En équilibre, le buste en avant et les mains avancées jusqu’au devant de son encolure, tu mets tout en oeuvre pour être certaine de ne pas risquer de lui tirer sur la bouche. La réception se fait doucement et vous restez droit pour venir franchir la seconde barre au sol qui ferme le dispositif.
Contente de tes sensations, tu flattes l’encolure ronde du mâle et tu le laisses galoper large. Vous repartez sur une diagonale et tu le laisses prendre un peu de vitesse. Il est encore un peu jeune pour le changement de pied alors, tu fais le choix de repasser par deux foulées de trot. La transition se fait sans heurt et tu caresses encore. Heureux et sans doute charmé de cette belle journée, Phantom lance une belle ruade. Il se contente cette fois d’un seul mouvement de dos, ce qui vous permet de poursuivre l’exercice. Vous revenez immédiatement sur la croix. Le mâle franchit les barres au sol sans même les regarder et sur l’obstacle en lui-même, il se fait à la fois bondissant et souple. Tu caresses et tu souris, conquise. Ta tête ne te fait presque plus souffrir, alors même que tu la confrontes à un exercice assurément physique.
« Vous avez l’air de vous entendre !
Tu sursautes et Phantom, sensible, se redresse vivement. Tu tournes la tête et si tu t’apprêtais à assassiner du regard cet individu peu avenant, c’est finalement un sourire qui illumine ton visage. Tu as rarement été aussi radieuse. Du moins, depuis de longs mois, tu n’as plus souri de la sorte. Le garçon avance doucement : il a du mal à se faufiler entre les barrières de la carrière à cause de ses béquilles. Il rejoint néanmoins le centre de la piste et il appelle le bel étalon par son nom. Le croisé hennit doucement, accueil timide mais non moins triomphal pour ce garçon qu’il semble réellement connaître.
Tu le laisses s’avancer par Etienne et tu es touchée par la tendresse de leurs retrouvailles. Ton ami serre la tête du mâle entre ses bras et le brun, loin de s’en inquiéter, respire seulement plus fort. Il ne t’avait pas dit qu’ils étaient déjà si proches ! Tu te gardes bien de tout commentaire cependant. Tu sais que ces moments sont précieux et que le silence doit être maître mot. Finalement, Etienne se recule un peu. Il flatte l’encolure légèrement humide du Hollandais.
« Alors, où en êtes-vous ?
« Nous allions seulement commencer sur un petit enchaînement de cinq obstacles.
« J’ai hâte de voir. Faites-moi rêver !
Il te regarde longuement : tu sais qu’il a deviné qu’aujourd’hui, pour toi, c’est un jour sans. Il s’abstient à son tour de tout commentaire et tu acquiesces, comme pour le remercier de ce que tu assimiles à du respect. Tu relances le mâle au trot et tu viens mobiliser ses épaules puis ses hanches. Pour le changer des sauts, tu t’amuses un peu de sa souplesse reptilienne. Vous quittez la piste sur un doublé. Tu le gardes droit quelques foulées puis, à l’aide de tes aides, tu lui demandes de rejoindre la piste en le gardant droit. Tes mains encadrent ses épaules et tu recules ta jambe intérieure pour pousser ses hanches afin qu’elles viennent suivre les épaules pour que le mâle reste droit.
Il se comporte bien et croise ses membres avec une certaine aisance. Le mouvement n’est pas encore très prononcé ni pleinement maîtrisé néanmoins, le jeune étalon s’améliore. Il s’agace d’ailleurs moins de la séance aujourd’hui. Tu récompenses d’une caresse puis, lorsque vous êtes sur la piste, tu lui redemandes un départ au galop. Les ordres s’enchaînent et le bai est totalement acquis à ta cause. Nerveux, il laisse son sang s’exprimer. Il réagit au quart de tour et bondit, levant fort le garrot. Toi, tu souris seulement. Tu sais qu’aujourd’hui, il ne fera rien d’autre que d’aller dans ton sens.
Tu le canalises néanmoins : tu ne veux pas ouvrir la porte à n’importe quoi. Le tracé est simple et tous les obstacles sont doublés d’une belle barre d’appel. Le mâle se redresse de lui-même à l’abord des sauts. L’oeil brillant et les oreilles tendues, il se montre franc dans ses abords. Vos foulées sont bien calculées et vous trouvez toujours de belles places. Phantom ne s’économise pas : puissant, il s’amuse de son propre corps. Plus d’une fois, il coiffe les barres avec facilité, démontrant son agilité comme son intelligence de la barre. Tu souris, conquise. Les cinq obstacles s’enchaînent facilement et si le beau mâle se raidit une fois sur son mors, il te suffit de laisser tes doigts danser sur les rênes pour le rappeler à toi.
Tu le laisses galoper large en rallongeant tes rênes. Ta main vient caresser l’encolure humide de l’entier qui se descend, son nez frôlant presque le sol. Ce fut une belle séance et Etienne sourit aussi : il semble plus que ravi du chemin que vous avait fait ensemble.
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Rouxine
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Sam 28 Mar - 20:11
Objectif validé, dis-moi pour les 5 autres points..?
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There is something burning inside you
Phantom & Toi #20
Cette séance sera un peu différente des autres. Tu as suivi les conseils de Lucas et tu as décidé de faire appel à un coach. En ce moment, ils sont très demandés. Paul t’a néanmoins proposé de venir assister à un cours de l’équipe de CSO amateur du Haras afin que tu puisses te faire une idée de la façon dont il procède. Tu as accepté. Phantom et toi participez donc à une séance collective ce matin. Vous êtes dans les premiers à arriver sur la carrière et tu salues le coach qui vous accueille d’un sourire. Tu fais marcher le brun avant de te mettre en selle. Ton premier réflexe est de raccourcir un peu tes étriers.
« Bien : comme tout le monde n’est pas là, commencez par une détente libre. Gérez vos chevaux aux trois allures. N’oubliez pas : propulsion, rectitude et surtout, des chevaux réactifs et attentifs à vous. Si vous avez des questions, n’hésitez pas.
Tu apprécies cette façon de procéder. Il te rappelle un peu ton dernier coach même s’il est bien plus avenant. Tu es même étonnée de son calme : Frank serait entré dans une furie sans nom si certains de ses cavaliers avaient été en retard au début du cours. Ce n’est qu’un détail et puis, ça ne te regarde pas vraiment puisque ce n’est pas ton équipe. Tu commences donc à détendre Phantom. Régulièrement, Paul scrute tes actions et l’attitude de l’étalon. Tu renonces à décrypter les grimaces qui passent sur son visage : tu sais que lorsqu’il aura une réflexion à vous faire, il ne s’en privera pas.
Le beau brun est en forme et il se montre docile. Au pas, il se met rapidement en place. Tu alternes les lignes droites et les cercles sur lesquels tu l’incurves. Tu travailles aussi son contre-pli et les transitions commencent à se multiplier. Rapidement, vous passez au trot. Cette fois, tu mixes les exercices en plus des allures. Tu pousses les choses un peu plus loin pour lui donner un peu plus de souplesse et tu lui demandes quelques cessions à la jambe ainsi que de brèves épaules en dedans. Phantom s’applique et, souvent, tu félicites d’une caresse. Avant de le détendre à l’allure supérieure, tu le laisses marcher large pour qu’il reprenne son souffle.
Ta jambe extérieure légèrement reculée et les deux rênes tendues, tu engages le mâle de sang mêlé dans son allure à l’aide de ton bassin. Dynamique, Phantom frappe fort son départ au galop et Paul se retourne immédiatement vers vous. Il scrute les pieds du brun. Tu sais qu’ils sont trop loin du sol. Tu tentes de manoeuvrer pour venir mettre plus de poids sur ses épaules. Le Holsteiner résiste et soudain, il arme son dos. La sanction est sans appel : il décolle ses pieds de la piste et s’élève dans un bond monstrueux. Le visage des autres cavaliers pâli et Paul se fige. Heureusement, la tempête se calme rapidement. Tu restes en selle et, comme si de rien, tu relances l’étalon au galop en te montrant plus vigilante et plus stricte. Il ne te reprendra plus la main.
« Si tout le monde a terminé sa détente, faites marcher vos chevaux au pas et écoutez-moi. Pour aujourd’hui, petit enchaînement. Faites des tours propres et dans un rythme régulier. Je ne veux voir personne pleine balle comme si vous aviez un chrono à jouer. J’espère que c’est bien compris.
Paul explique le parcours. Il est technique dans son approche, ce qui est plaisant. Il connaît bien ses couples et chaque fois qu’il pense à un détail ou à un conseil, il fait une parenthèse pour avertir le cavalier en question. C’est un coach attentif et qui cherche à bien faire. Il s’approche enfin de toi et te demande si le parcours te convient. Il sait que Phantom est jeune et il semble encore sceptique quant à l’évènement dont il a été témoin. Tu le rassures et tu lui expliques que c’est la façon dont le Holstein s’exprime mais que ce n’est pas méchant au fond. Il fronce un peu les sourcils mais il hoche la tête : après tout, c’est un cheval de propriétaire et ce n’est ni de sa responsabilité, ni de son ressort.
Ton tour arrive rapidement. Paul fait en effet passer les chevaux les moins expérimentés en premiers, afin d’être certain d’avoir le temps de corriger ce qui pourrait ne pas aller durant le reste de la séance. L’autre est en train de terminer son tour mais Phantom et toi prenez déjà le galop. Frank aimait que les couples s’enchaînent afin de ne pas perdre de temps. Paul semble surpris mais il sourit. Tu veilles à ne pas déranger l’autre élève tout en travaillant le galop de Phantom. Tu mets un peu de poids sur ses épaules et tu arrives à le faire se descendre encore un peu dans son attitude. Le mâle remonte même son dos sous ta selle et tu le caresses. Paul te fait signe que la piste est dégagée.
Comme en hunter, tu prends la liberté de faire un grand cercle au galop. Jambe intérieure bien à la sangle, tu donnes à Phantom le tempo que tu veux qu’il applique pendant votre tour. Ta main intérieure lui indique le pli pendant que la rêne extérieure canalise ses épaules en les gardant dans la bonne trajectoire. Le mâle fait claquer sa danse queue noire derrière vous mais il se plie à chacune de tes requêtes : il semble au moins aussi impatient que toi de s’élancer.
Tu le redresses une fois le cercle terminé et tu viens te mettre en équilibre au-dessus de tes pieds. Phantom t’imite et il se grandit. Les oreilles en avant, son regard s’allume et son coeur bat déjà plus vite. Il aime sauter et malgré son jeune âge, il fait preuve d’une admirable franchise devant ses obstacles. Vous arrivez dans une allure moyenne sur le vertical d’entrée. Phantom développe un peu ses foulées sans rien perdre de son énergie et il s’offre même le luxe de frapper son appel. Tu te dresses sur tes étriers en même temps que le mâle monte son garrot et finalement, ton corps épouse parfaitement son mouvement. Tes mains sont exagérément avancées sur son encolure pour écarter tout risque d’à-coup. La réception se fait en douceur mais taquin, le mâle plonge sa tête entre ses antérieurs et rue. Tu sais qu’il est heureux mais il ne doit pas prendre l’habitude de se déconcentrer ainsi. Fermement, tu le remets en avant tout en le gardant dans ton couloir d’aides.
Phantom repart bon train. Il ne se vexe pas de ton intervention et continue sa course. Bon élève, il trace un très bel arc de cercle sur lequel tu viens l’incurver avec autorité. Paul hoche la tête : tu appliques ce qu’il demande et il en est satisfait. Tu braques ton regard clair sur l’oxer suivant. Pour les jeunes et les moins expérimentés, Paul a diminué la largeur comme la hauteur des sauts. Phantom se redresse encore et tu le presses davantage avec ton bassin pour le monter sur des foulées croissantes. Malgré sa taille moyenne et son manque d’expérience évident, le brun n’a pas froid aux yeux. Il avance sans crainte et déjà puissant, il décolle avec force et dessine un bel arc de cercle. Tu caresses dès la réception tout en le reprenant dans tes jambes et tes mains pour le ramener sur des foulées plus courtes.
Tonique, le petit mâle regarde déjà le droit suivant. Le tracé de la diagonale est propre et il ne cherche pas à te prendre la main pour aller sauter. Il est attentif et de nouveau, il se montre appliqué. Vous terminez ainsi le parcours, vous débarrassant des trois autres obstacles sans difficulté ni précipitation. Tu ouvres enfin tes doigts sur les rênes et tu laisses le mâle galoper l’encolure dépliée et le nez au plus près du sol. Tu le caresses affectueusement et un grand sourire éclaire ton visage. Paul hoche la tête, satisfait également.
Durant le reste de la séance, vous sautillez trois autres fois, plus pour la technique que pour la hauteur pure. Tu refuses d’enchaîner à nouveau : Phantom est très jeune et il faut préserver ses articulations tout comme son dos. En fin de séance, lui et toi marchez avec les autres dans la carrière. Penchée en avant, tu cherches à atteindre sa muserolle pour la défaire. Tu es donc surprise d’entendre la voix de Paul juste à côté de toi.
« Continuez de marcher, je vais vous aider.
Il caresse l’épaule de Phantom avant de procéder à l’ouverture de la boucle. Le mâle bâille aux corneilles plusieurs fois, soulagé visiblement. Tu étranges un rire : tu as remarqué que Paul est resté près de vous. Tu attends simplement qu’il ne se décide à parler.
« J’espère que le cours vous a plu … Vous avez été coachée par un Allemand, non ?
« J’ai passé presque deux ans là-bas, en effet. Quant à votre cours, je suis réellement convaincue. J’aime beaucoup l’attention que vous prêtez aux chevaux et la façon dont vous adaptez les exercices à tout un chacun.
« J’en suis heureux. J’espère vous revoir : Phantom et vous avez l’air de bien vous entendre et de ce que je vois, votre bai a de jolis moyens. On pourrait sans doute en faire quelque chose d’intéressant avec un bon entraînement !
Pour toute réponse, tu lui adresses seulement un sourire. Il hoche une fois encore la tête puis une de ses cavalières de compétition l’aborde afin de lui poser des questions sur la séance. Tu en profites pour t’éclipser avec Phantom. Tu caresses longuement son encolure : tu es très fière de lui. Pour un cheval qui n’aime pas la compagnie des autres, il s’est très bien tenu durant la reprise et c’est plus qu’encourageant. Tu t’approches de la sortie et tu souris de voir qu’Etienne est aux anges lui aussi. Il est sacrément fier de son petit bout de cheval.
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[DEFI EVENT 21 ▸ inclure des cavalettis dans une séance (10 pts de compétences) = 10 pts en cross stp (:]
► Haras de Pado, carrière, en fin de journée
Dream Catcher
Phantom & Toi #24
En équilibre au-dessus de tes pieds, tu mènes Phantom sur de longues lignes droites. Tu le laisses se déplier sous toi et prendre de la vitesse. Le jeune entier frappe ses foulées avec énergie : il déborde de volonté ce soir. Régulièrement, tu canalises toute cette puissance en le reprenant avec douceur mais fermeté sur de longues courbes. Tu lui demandes de belles incurvations et le mâle s’exécute avec élégance et abnégation. Tu le récompenses aussi souvent que tu estimes qu’il réagit bien à tes demandes. A la requête de Paul, tu alternes les sessions de galop assis et de galop en équilibre. Phantom réagit bien et ne se trompe pas : son équilibre est naturel et tu n’as pas besoin d’agir de trop.
Pour clore cette détente, l’homme vous invite à venir sur la croix qu’il a installée sur une petite diagonale. Proche de ta selle sans être assise cependant, tu veilles à ce que l’étalon tourne droit. Phantom est très souple mais il ne cherche pas à se défiler. Il avance d’un bloc, montant des foulées croissantes même s’il reste peut-être encore un peu timide dans le développement de son allure. Tu l’accompagnes et vous franchissez sans difficulté le premier cavaletti. Tu n’as même pas besoin de compter les deux foulées suivantes : tu sens très bien son allure et vous êtes fluides. Tu te dresses au-dessus de lui et son encolure monte vite. Vos corps donnent l’impression de s’épouser alors que par excès de zèle, le jeune mâle remonte ses genoux jusque sous son menton. La réception est absorbé sans grosse difficulté et deux foulées plus tard, le beau brun saute à nouveau le cavaletti. Tu caresses tout en te redressant. Pour s’assurer de ton contrôle, tu dois repasser au trot entre des cônes puis venir sur une petite ligne de cavalettis.
Le brun se tend légèrement : il durcit sa bouche et résiste mais pas bien longtemps. Il cède à ta main et vous placez votre transition au bon endroit. Tu maintiens son impulsion par de discrètes actions au niveau de son passage de sangle. Ton bassin l’entraîne également vers l’avant. Pour lui donner plus de mouvement ascendant, tu veilles à te grandir dans ton dos. Phantom se montre bon élève et avec science, il glisse sur le dispositif. Tout en restant droit dans votre trajectoire, vous reprenez le galop, sur l’autre pied. Vous dessinez une volte et vous revenez sur la même croix. Le croisé est impliqué dans sa séance et il saute gaiment, en prenant peut-être un peu trop de marge.
Paul hoche la tête : il semble tout aussi satisfait que toi de ce que montre le mâle. Tu le caresses tout en le laissant repasser au trot. Tu continues de le travailler : il est hors de question de le laisser penser que la séance est terminée et qu’il peut se dissiper. Paul en profite pour te décrire la suite de l’exercice. De nouveau, il vous propose un petit enchaînement. Tu souris : tu es très heureuse de pouvoir déjà faire de petits parcours avec l’entier. Tu le laisses respirer en l’encourageant à dérouler son encolure vers le bas et tu lui demandes de se déplier sous toi. Après quelques minutes, tu remontes progressivement sur tes rênes. Tu reprends le contrôle et tu mobilises à nouveau l’entier qui te répond d’une joyeuse ruade.
Tu profites de cette manifestation énergique et tu places tes aides pour lui demander de prendre le galop. Oreilles tendues, Phantom bondit en avant. Il a dilaté ses naseaux et il respire désormais bruyamment, comme un moteur qui monterait dans les tours. Un sourire carnassier déforme désormais ton visage. Tu en arrives presque à tout oublier : tu es sûre, à cet instant, que Phantom et toi pourriez aller n’importe où pour peu d’en avoir l’envie. Le petit brun ne te déçoit pas. Franc, il aborde ses obstacles sur des foulées croissantes. Il frappe fort le sol et bondit avec puissance, sans manifester d’hésitation. Bien entendu, les obstacles ne sont pas encore très hauts néanmoins, tu es très fière de ce petit bout de cheval.
Verticaux, oxers et croisillons, Phantom dévore tout ce qu’il croise en ce beau début de soirée. Le soleil est encore suspendu dans le ciel et si ce dernier se pare de belles teintes rosées, il vous reste plus d’une heure de jour. Paul vous propose de revenir sauter l’oxer seulement. Il élargit un peu le plan à couvrir et monte la plus haute barre du second plan. Il reste raisonnable et avec plaisir, le bai s’amuse de sa puissance qu’il découvre à peine et qu’il tente d’apprivoiser. Véritable gymnaste, il s’articule avec souplesse. Ton coeur tambourine dans ta poitrine : tu as hâte qu’il ne prenne un peu d’âge comme de force pour voir ce que la vie va lui réserver.
[DEFI EVENT 21 ▸ faire un exercice à base d'un obstacle double (2 pts concours pour Phantom, merci !)]
► Haras de Pado, carrière, en début de matinée
Double clear
Phantom & Toi #29
Ce matin, Phantom et toi êtes concentrés. Tu sais que tu n’as pas le droit à l’erreur : depuis qu’il a pris de l’âge et qu’il s’est remis de ses déboires de santé, le bel étalon bai intéresse plus d’une personne au Haras. Même le regard de Paul a changé. Le coach sait qu’un tel entier a toute sa place au sein d’un piquet de compétition et, depuis quelques semaines désormais, il n’arrête pas de vous faire de l’oeil à Etienne et toi. Tu campes sur tes positions : il te semble inimaginable que ton ami ne se sépare du beau bai avec lequel il s’entend si bien.
Pour autant, tu dois te rendre à l’évidence : Etienne s’est complètement remis de son accident et il remonte de plus en plus souvent. Tu es heureuse pour lui mais tu le connais bien et tu sais qu’il ne passera pas à côté de l’occasion de rentrer dans une équipe de concours. Paul s’adresse tout simplement à la mauvaise personne. Il suffirait qu’il n’en parle à Etienne et l’affaire serait bouclée. Ton coeur se serre en y pensant et Phantom, qui te connait bien désormais, le perçoit. Il se tend légèrement et tu le sens se raidir dans son dos.
Tu cherches à éviter à tout prix un énième numéro de cabrioles : le croisé Holsteiner n’est plus le jeunot de ses trois ans et sa masse musculaire est désormais impressionnante. Il ne serait pas impensable qu’il parvienne, enfin, à te mettre au tapis. Les conséquences seraient sans doute dramatiques. Tu soupires, comme pour chasser cette pensée de ton esprit. Paul l’entend et t’adresse un regard sévère. Tu devines qu’il se méprend mais, ce matin, tu es d’humeur joueuse alors, tu ne corriges pas le tir.
Sur un ton un peu agacé, il introduit l’exercice de remise en route. Il a monté un double dont les éléments sont distants de deux foulées. Pour l’heure, l’obstacle d’entrée n’est qu’un petit vertical quand celui de sortie est un oxer montant. Le second plan n’est pas trop éloigné du premier ainsi, l’effort à produire n’est pas monstrueux. Paul t’explique qu’il veut que tu travailles la régularité comme le rebond du mâle, tout en le gardant calme, disponible et relâché.
Plus facile à dire qu’à faire. Tu hoches seulement la tête. D’une simple pression de talons, tu remets le bai au galop. Phantom est heureux d’être dehors et il le manifeste. Puissant et joueur, il décoche une belle ruade. Tu fais attention à ne pas tirer sur sa bouche et, immédiatement, tu le remets dans le mouvement en avant. Tu dois veiller à ne pas lui mettre trop de pression pour le garder à l’écoute.
Il se montre pressé d’aller sur son obstacle. Les oreilles tendues, il se redresse et marche des foulées plus amples. Il garde néanmoins le dos tendu, ce qui lui permet de se faire bondissant. Il avale sans difficulté l’obstacle d’entrée mais se déploie de trop et dévore la distance suivante d’une seule foulée. Tu serres fort les mollets et Phantom décolle. Il efface l’oxer avec aisance mais ce n’est pas l’exercice qui était attendu. Tu caresses néanmoins à la réception, consciente de l’effort qu’il a fourni. Paul t’adresse un regard sévère.
« Tu m’as habitué à mieux, Chloé. Concentre-toi : nous allons peu sauter pour qu’il reprenne doucement et tout ce qui sort bien du premier coup ne sera plus à refaire.
Tu hoches la tête. Tu sais qu’il a raison et que pourrais-tu lui répondre ? Phantom et toi reprenez le galop. Cette fois, tu prends le temps de mieux monter son allure. Depuis quelques jours, tu es étonnamment dissipée et cet état d’agitation ne te ressemble pas. Tu inspires profondément et tu te décontractes pour ne pas stresser le beau brun. Sur un large cercle, tu joues de son incurvation. Le bai se montre réactif mais il t’écoute.
Vous retournez sur le double et, cette fois, Phantom t’attend et écoute tes instructions. Tu réussis à le compacter entre les éléments et tu obtiens les deux foulées que Paul attendait. L’homme sourit et change d’attitude. Il semble lui aussi avoir quelques soucis en ce moment. Pour poursuivre la séance, il te propose d’enchaîner trois obstacles. Tu acceptes : le Holsteiner est en forme et tu souhaites le laisser prendre du plaisir sur quelques barres de plus.
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Ven 3 Avr - 15:35
Objectif validé
+ 3 en saut + 5
Les points sont MAJ, trèfles maj
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Dim 5 Avr - 19:55
[DEFI EVENT 21 ▸ faire une ligne de gymnastique à l'obstacle (10 pts de compétences = 10pts en cross pour Phantom svp)]
► Haras de Pado, carrière, dans l'après-midi
Setting fire
Phantom & Etienne #31
Sur l’immense carrière de sable blanc du Haras, un seul couple travaille encore. Le soleil est haut dans le ciel et les températures sont déjà dignes des mois estivaux. Le corps de l’entier est couvert de sueur et sa peau semble briller pourtant, son cavalier continue de le mobiliser. Précis dans ses aides, le jeune homme ne laisse rien passer. Chaque fois qu’il devine que l’étalon laisse un peu traîner un pied derrière lui, il vient fermer son talon sur le flanc du mâle qui se hâte alors de s’engager à nouveau. Malgré la rudesse évidente de la séance, le bai semble être tout entier acquis à la cause de son jeune cavalier. D’un bref mouvement de bassin, Etienne relance d’ailleurs le demi Holsteiner au galop. Léger, il se met rapidement en équilibre. Phantom bascule son poids sur ses hanches. Il n’a plus rien du jeune cheval un peu hésitant.
Véritable destrier, le bel entier a parfaitement conscience de son corps aujourd’hui. Il s’amuse de sa propre souplesse et puissant, il bondit tel un fauve. Tous ses muscles sont bandés sous sa peau de satin et, furieux, il dégoupille une incroyable ruade. Etienne l’accueille d’un sourire : il aime le sentir aussi puissant et impliqué sous lui. Il presse encore ses flancs et, les naseaux dilatés, le mâle se pousse dans un galop soutenu. Impossible, en les regardant, de ne pas penser que, quelque part, quelqu’un a déclenché son chronomètre. Malgré cette allure rapide, Etienne veille à l’attitude du mâle. Il laisse ses doigts danser sur les rênes et Phantom vient se poser sur la main. Son puissant col d’entier est rond et dessus, des dizaines de veines se gorgent de sang sous l’effort. Le jeune homme sourit, confiant : eux deux, ils se connaissent bien. Ils se savent même sur le bout des doigts et si le gamin a été arrêté un temps à cause d’une sale blessure, Chloé a su s’occuper au mieux du joli prince.
Le couple trouve ses repères en quelques foulées : étalon et cavalier sont en osmose. Ils avancent ainsi sur un bel oxer carré. Phantom se tire dans les barres et frappe généreusement son appel. Le gamin se grandit à mesure que l’encolure du mâle monte sous lui et ils planent enfin au-dessus des barres. Concentré, le regard d’aigle du cavalier foudroie déjà l’obstacle suivant et, alors même qu’il est encore en phase de plané, Phantom tourne déjà son dos. Il est impressionnant de puissance comme de coopération aujourd’hui. Et Etienne en profite : il est plus qu’heureux de retrouver son entier à un tel niveau. La réception se fait en douceur et le beau brun imprime quelque chose de félin sur la piste. Ils repartent et viennent franchir un droit que le mâle aborde comme un obstacle de volée. Il laisse seulement parler sa puissance et prend une longue. Etienne a le temps de voir venir et il suit sans heurt le mouvement de son étalon.
Il est tout sourire mais il reprend soudain le bai, sans ménagement mais sans méchanceté non plus. Excité, Phantom résiste un temps. Il tourne son chanfrein vers les cieux et donne plusieurs coups de tête véhéments. Mais, rapidement, il comprend : une ligne leur fait désormais face. Comme ils ont, tous les deux, plusieurs phases d’arrêts dans leur entraînement, Etienne a décidé de couper le petit parcours d’une ligne de gymnastique. Il travaille donc à compacter le mâle. A l’aide de son dos, il vient réduire sa foulée. Il le fait galoper de plus en plus court et le mâle n’en devient que plus bondissant. C’est à peine si ses pieds touchent encore la piste.
Un, deux, trois … Le beau brun entre dans la ligne et comme Etienne se penche doucement en avant, Phantom libère l’énergie qu’il a accumulé. Il saute rapidement les deux premiers cavaletti mais se retrouve trop près du vertical suivant. Il faut réagir vite. Heureusement, le demi Holsteiner a une certaine intelligence de la barre. Il se recule fort et monte rapidement son garrot. Le saut n’est pas confortable mais il permet au couple de retrouver une distance plus acceptable pour la suite de la ligne. Ils ont deux foulées pour vérifier leur calcul et de nouveau, le mâle frappe sa battue d’appel et se grandit au-dessus des barres. Cette fois, Etienne a demandé un petit saut. Il obtient satisfaction et s’il sourit, il ne relâche pas encore sa vigilance. Et pour cause : il pousse fort dans son bassin et le mâle s’allonge sur une impressionnante foulée. Ses postérieurs s’engagent alors fort sous lui et, avec puissance, il vient s’appuyer sur ses jarrets pour se propulser, une fois de plus, au-dessus des barres de l’oxer de fin de ligne.
Phantom s’est montré plus que généreux dans son geste mais Etienne répond présent : fidèle au poste, il couche son buste sur l’encolure de l’entier et avance très généreusement ses mains. L’espace de quelques secondes, il a presque l’impression d’être en apesanteur. Cette fois, il flatte les épaules humides de transpiration du mâle. Phantom s’est bien battu et, s’il le laisse dérouler son encolure pour mieux respirer, il ne tarde pas à mettre un terme à la séance : le bai a bien mérité une bonne séance de soins.
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero)
Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
info Trèfles: (125/150)
Dim 5 Avr - 21:10
C'est tellement agréable de te lire ! J'adore ta plume, ton vocabulaire riche et imagé
Objectif validé ! (Même si logiquement, pour moi la gymnastique se fait bcp sur des petits dispositifs sans forcément avoir de grosses hauteurs, etc... Enfin, un truc un peu "répétitif" à faire plusieurs fois ^^ mais je me trompe peut-être, j'suis pas très branchée obstacle de base )
#5 Krampus & Toi Débourrage (3/3) - évoluer aux trois allures
☾☾ Le temps s’est assombri. Pourtant, cela ne t’empêche pas d’orienter le bel étalon noir vers la carrière. Krampus tient sa tête haute : il braque son regard sans fond sur tout ce qui vous entoure. Les naseaux déjà dilatés, il semble un peu nerveux ce matin. Tu ne t’en inquiètes pas et douce mais ferme, tu cherches à le rassurer tout en le persuadant d’avancer droit. Etienne est de la partie. Aujourd’hui, l’Allemand et toi allez évoluer aux trois allures dans toute la carrière. Tu es soulagée de constater que cette dernière est déserte. Tu souris et tu marches à côté de l’entier pendant quelques minutes. Enfin, le noiraud se descend un peu dans son attitude. Tu souris et tu caresses son col. Vous vous arrêtez alors et tu vérifies qu’il est bien sanglé. Etienne s’approche et à l’aide d’un plot, tu te mets en selle.
Krampus se tend mais il ne cherche pas à fuir. Tu touches doucement ses flancs avec tes mollets. Il tressaille mais ne s’énerve pas. Les rênes tout juste tendues, tu l’invites finalement à prendre le pas. Dans un premier temps, tu l’installes sur un grand cercle dont Etienne est le centre. Tu cherches à obtenir un peu plus de longueur dans ses foulées mais tu veilles à ne pas le bousculer. Le mâle est un peu tendu mais il semble se féliciter de la présence de ton ami qu’il connaît bien lui aussi. Tu le caresses puis, après quelques minutes, tu lui proposes de changer de tracé. Krampus se fait un peu hésitant mais il se laisse persuader. Tu le caresses pour l’en féliciter. Tu agis un peu plus sur sa bouche. Tu viens plier un peu son col tout en lui demandant de se descendre. S’il se durcit un peu, l’Hanovrien cède pourtant.
Malgré son caractère, il a montré de belles dispositions en longe et bien qu’il soit encore jeune, il travaille assez naturellement en bas, ce qui est une très bonne chose. Vous prenez de plus en plus d’espace et rapidement, vous sillonnez toute la carrière. A plusieurs reprises, tu dois intervenir pour le rassurer : non, aucun monstre ne l’attend dans les coins de la carrière. Vous multipliez ensuite les transitions. Krampus est attentif et s’il lui arrive de résister à ta main de temps à autres, il ne se montre jamais véhément dans ses hésitations. Tu le connais bien néanmoins : tu sais qu’il est caractériel et tu te le tiens pour dit. Tu te méfies donc de l’eau qui dort.
Finalement, tes talons viennent à nouveau presser ses flancs et le mâle prend le trot. Un peu rapide dans son départ, il précipite son allure, comme pour exprimer l’emballement de son coeur. Tu lui parles calmement et tu te redresses fort dans ton dos. Tes doigts pianotent des notes silencieuses sur les rênes et finalement, le mâle semble s’apaiser. Il trotte un peu haut et semble vouloir impressionner. Tu retiens un rire : Krampus aime être vu. C’est sans doute quelque chose qui lui passera en grandissant. Comme vous venez seulement de prendre le trot, tu l’installes à nouveau sur un grand cercle autour d’Etienne. Il t’aide à corriger ce qui peut l’être en vous scrutant d’un oeil de lynx. Vous ne communiquez pas de trop : vous allez au plus direct afin que cette séance soit des plus efficaces.
Les choses se mettent doucement en place. Tu viens t’amuser de la souplesse du mâle sans lui en demander de trop : il entre à peine dans l’âge adulte. Vous vous éloignez à nouveau et vous vous promenez sur l’ensemble de la carrière. A l’abord d’un coin, tu le sens se raidir et comme tu t’y attendais, le mâle donne un violent coup d’épaule. Encolure baissée et tête presque rentrée entre les antérieurs, Krampus tente cette fois de fuir. Furieux, il prend le galop et se met à ruer. Regard haut, épaules en arrière et mains basses, tu serres seulement tes jambes sur ses flancs et tu n’as plus qu’à attendre que l’orage ne passe. Tu aperçois Etienne devenir pâle mais les choses vont trop vites. Finalement, après plusieurs bonds assez spectaculaires, Krampus s’immobilise.
Tendu, il est nerveux. Ses flancs se soulèvent de façon frénétique et tu sens son coeur battre. Tu lui parles doucement. Tu ne sais pas si ta prochaine action va redéclencher ou non la tempête. Tu prends le risque. Le mâle repart, au pas. Tu respires longuement et tu souris à Etienne dont les yeux sont grands comme des soucoupes. Tu fais marcher le mâle quelques minutes puis, à nouveau, vous reprenez le trot. Tu le montes avec plus de fermeté, le poussant dans les coins tout en veillant à le garder toujours occupé. Vous trottez ainsi aux deux mains puis vous repassez au pas. Pour le galop, vous vous installez sur un grand cercle autour d’Etienne. Il se montre patient : il sait que le signal du départ ne dépend que de toi.
Tu t’assures que Krampus soit calme puis tu places tes aides du départ au galop. Vous les avez déjà vues tous les deux et c’est un ordre qu’il comprend. Il tente d’accélérer son trot mais tu l’en empêches immédiatement. Tu sais que c’est un effort pour un jeune cheval néanmoins, tu refuses de le laisser prendre de mauvaises habitudes. Contrarié, le mâle s’exécute néanmoins. Ses oreilles sont enfoncées contre son crâne néanmoins, le joli noir se contente de galoper. Comme vous travaillez sur un cercle, tu ne lui en demandes pas de trop. Tu sais que cet exercice tire plus sur le corps. Vous repassez au trot pour changer de main et de nouveau, vous prenez le galop. Un peu moins à l’aise à cette main, le noiraud perd plusieurs fois l’allure supérieure. Tu conserves ton calme et chaque fois, tu prends le temps de le réinstaller dans cette allure.
Vous achevez ainsi la séance. Vous repassez progressivement au trot puis au pas et tu viens le sanctionner de longues caresses. Il est enfin montable et tu es curieuse d’entamer avec lui un nouveau chapitre.
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Misspalikoa
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Mer 29 Avr - 19:32
+ 05/05 en débourrages (monte aux trois allures) + 5 en confiance + 8
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