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| Invité
Invité | Mer 13 Aoû - 23:29 |
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J'arrive devant les paddocks. Cette fois-ci, je m'intéresse à un cheval en particuliers. Mendoza. J'ai un peu étudier son cas. Ancien étalon de corrida, il a été blessé et n'a plus reprit. Depuis, il dépérit, seul. Doucement, je m'approche de son paddock et m'arrête devant la barrière, observant l'animal. Mendoza est magnifique. Une belle robe. Il broute, sans vraiment grande intention. Il n'a rien de vraiment méchant à vue d'oeil. Je passe sous la barrière et m'approche un peu du PRE. Celui-ci redresse l'encolure et plaque les oreilles en arrière, toutes dents dehors. Très bien. Je sors du paddock, toujours en l'observant. Il m'observe aussi, puis charge. L'étalon va très vite. De peu, je me recule. Il ronfle, souffle, mécontent, avant de repartir, la queue en panache. Sauf que je ne lâche pas prise. Je me rapproche. Il ne m'a pas encore vue. Mendoza m'aperçoit soudain, encore une fois, puis charge. Comme la première fois, je recule et évite ses dents dangereuses. Il repart, tandis que je me rapproche. L'étalon m'observe, semble me jauger de loin. Il n'a pas encore charger. Puis, il se met à galoper, ruant de plus en plus beau. Je l'observe, sans détacher une seconde mon regard de sa beauté. Le bel animal passe devant moi en furie. Brusquement, il bifurque et charge. De peu, je lui échappe. Le PRE me fixe, je le fixe. Il a une grosse respiration. Pendant plusieurs minutes, on se fixe. Puis, Mendoza repart avec plusieurs cabrioles. Je l'observe toujours, les mains agrippées au bas de mon t-shirt. Il faut vraiment que je l'observe en détail, cherche à comprendre. L'étalon charge encore une fois. Mais je suis trop loin. Il rue, repart, reviens. Il joue à se manège, jusqu'au moment où il se lasse. Ce qui fais que je l'observe depuis plus d'un quart d'heure. Je sors un petit carnet et note rapidement ce que j'ai observer de lui. "Observation de Mendoza : Il est agressif, très joli mais vraiment dangereux s'il attaque." Je serre les lèvres et scrute le paddock encore un peu. Mais Mendoza en a marre et broute plus loin, en me surveillant. Je conclue qu'il vaut mieux en terminer là. Du coup, je bifurque et repars, tout de même assez contente d'avoir pu l'observer. |
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Jeu 14 Aoû - 10:27 |
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+ 1 en confiance + 2 |
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Invité
Invité | Sam 16 Aoû - 22:00 |
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Deuxième essai avec Mendoza. Je m'approche de son paddock et claque de la langue. L'étalon pointe les oreilles dans ma direction, puis charge, dents dehors, oreilles plaquées. Il freine juste devant la barrière. Je soupire et lui jette une carotte. Elle tombe dans l'herbe. Le PRE baisse l'encolure et mange rapidement la carotte avant de repartir. Mais avant, il pousse un long hennissement strident, qui résonne dans mes oreilles. J'entre dan le paddock, cherche à le provoquer. Mendoza pivote sur ses postérieurs et charge. D'un mouvement vif, je sors du pré et m'écarte. La bête charge, menaçante. Puis elle s'arrête, soufflant dans ses naseaux. Une grosse boule de nerfs prête à te tabasser ! Je lui jette une carotte. Il la mange, puis repart. Encore une fois, je rentre et ressors vite dans l'espace vaste. L'étalon charge, fais le même cirque. Vu qu'il m'en reste encore plein, je lance une carotte au bai, qui se goinfre et repart. Super ! je entre dans le paddock, mais reste jusqu'à ce qu'il soit trop proche, c'est à dire à trois mètres de moi. Dès ce moment, je lâche une carotte et fonce sortir de la prairie. Le PRE s'arrête, bouffe la carotte et me poursuis. Peine perdue, je suis hors de portée. Mendoza repart, queue en panache. Je rentre dans le paddock, lâche une carotte puis ressors. Bien sûr, le bai me poursuis. Mais comme je suis hors de portée, il s'arrête, mange la carotte, vérifie que je sois bien sortie, puis repart au trot. Une chose banale. Je souris, rentre une dernière fois dans le paddock, lâche le restant de carottes que j'ai puis repars. Le PRE mâche longuement les carottes. Il va falloir qu'il assimile ma présence à quelque chose d'agréable. Dès qu'il aura accepter, je pourrai travailler un peu plus avec lui, sur le licol, accepter que je sois là, m'accepter en leader. Je repars donc, souriante. |
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Invité
Invité | Dim 17 Aoû - 10:56 |
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+ 1 point en confiance + 1 |
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Invité
Invité | Mer 20 Aoû - 14:12 |
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J'arrive aux paddocks de Rescue Me. Mendoza se pavane dans son espace d'herbe. Tranquillement, je l'observe. Avec moi, j'ai apporté un sac de carottes. De bonnes carottes. Le gros se pavane au trot. Quand il me repère, par mes petits bruits, il s'approche et hennit, oreilles en arrières, dents en avant. Je cesse mes bruits, puis lui lance trois carottes, à ses sabots. Il recule et mange l'objet orange. Il en a plein la commissure des lèvres ! L'étalon repart au galop à l'autre bout du pré. J'entre dans son paddock, avec le sac de carottes. Rapidement, le PRE charge vers moi. Je lui lance deux carottes. Il pile, se goinfre, puis recommence son avancée, à pas lents. Plusieurs fois, je lui jette deux carottes. Il s'arrête pour les manger, puis repart, à pas lents, dans son avancée vers moi. Alors qu'il est à un mètre, je lui envoie quatre carottes. Mendoza les manges, puis s'approche un peu plus de moi. Immédiatement, je cours et sors du pré, avec le sac de carottes. Le magnifique équidé se cabre et boxe l'air de ses puissants antérieurs, avant de repartir au galop. Je soupire, puis rentre encore une fois dans le pré, optant pour la même technique. Dès qu'il a finis de manger les carottes à un mètre de moi, je sors. Cette technique à l'air plutôt bien. Le PRE m'observe, lance des coups de cul, se cabre et frappe l'air de ses antérieurs. Il est magnifique. Tous ses muscles roulent sous sa peau, il se défoule et montre ce qu'est un véritable cheval libre. Je souris, puis lui jette le reste du sac de carottes, après être entré dans son paddock. L'étalon s'approche et hennit, ronflant. Il s'arrête devant les friandises et les mange. Délicatement, je me tourne, puis sors du paddock, prenant tout mon temps. Mendoza s'approche, puis s'arrête face à la barrière, avant de repartir plein pot, longeant la clôture. Je l'observe, avant de noter dans mon carnet : "Mendoza accepte les carottes que je lui lance. J'essaie de lui faire assimiler ma présence au plaisir.". Je repars ensuite, après l'avoir observer pendant dix minutes. |
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Invité
Invité | Mer 20 Aoû - 15:37 |
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+ 2 points en confiance + 1 |
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Invité
Invité | Ven 22 Aoû - 17:07 |
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J'arrive devant le paddock de Mendoza. Comme la dernière fois, j'ai un sac de carottes. Il va falloir qu'il accepte définitivement ma présence. Après, je verrai pour essayer de le toucher. Ce sera un bon début, commencer la manipulation Déjà, qu'il assimile ma présence à quelque chose de bien. Après, qu'il me respecte. Je souris et rentre dans le paddock, avec deux carottes. La bête sauvage redresse l'encolure de l'herbe, puis charge vers moi, oreilles en arrière, dents devant. Alors qu'il est à trois mètres de moi, à peu près, je lui lance les carottes et plonge sur la clôture. Gagné. Parce que le gros, il s'arrête, mange les légumes, puis ne sait pas où je suis partie. Enfin si, mais pas super bien. Seulement par mon odeur et le bruit quoi. L'étalon repart d'un demi-tour sur sur ses postérieurs, dans un galop majestueux. Si seulement il n'était pas... comment dire, si traumatisé mentalement. J'attends qu'il soit loin avant de retenter l'expérience. Toujours la même réponse de sa part. Plusieurs fois, je refais le truc. J'entre dans le paddock et attends qu'il vienne. Alors qu'il est assez proche de moi, je jette les carottes et cours me mettre en sécurité. Ouf. De la sueur coule le long de mon visage. Mendoza mange les carottes et repart, furieux. Pour l'instant, il ne semble pas décidé à m'accepter. J'inspire profondément et retente l'exercice. Toujours pareil. Mais cette fois-ci, il manque de me mordre, vu qu'il a rapidement manger les carottes. Je soupire et essuie la sueur sur mon front. L'étalon se débat dans le pré, il galope à fond et rue. La magnifique bête en action, une bête sauvage en action. Qui éprouve la plus grande liberté qu'elle peut avoir. Je fixe mes pieds, puis lui jette le reste des carottes, avant de repartir, toute en sueur, fatiguée. |
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Invité
Invité | Dim 24 Aoû - 11:09 |
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Bravo, tu respectes bien son caractère ^^ ! + 2 points en confiance + 1 |
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Invité
Invité | Dim 31 Aoû - 10:23 |
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J'arrive devant le paddock de Mendoza, avec mon sac de carottes. Pour l'instant, l'équidé broute tranquillement. Il est tranquille, fouaille de la queue. Pendant plusieurs minutes, je l'observe. J'entre ensuite dans son "territoire" et attends. La réponse de la bête n'est pas tardive : elle charge, dents devant, oreilles plaquées. Rapidement, je ferme les yeux et me concentre sur le bruit de ses sabots. Patapam, patapam, patapam... maintenant. Je rouvre les yeux et balance mes deux carottes, avant de me jeter hors du pré. L'étalon pile et avale goulument les carottes, avant de repartir, longeant la clôture. Il galope à une allure folle, oreilles plaquées. Puis, il s'arrête devant moi et se cabre, puis fouette l'air de ses antérieurs. Le PRE repart furieusement. Après cinq minutes, il se calme. Je rentre encore et m'approche un peu plus. Mendoza charge. Comme toujours, avant la même tête. Si je le laisse faire et ne balance pas les carottes, je suis morte. Seulement, je veux attendre. Encore, encore. J'inspire profondément. Dès que l'équidé est à seulement deux mètres de moi, à peu près, je lâche les carottes et ressors vite. Le bai mange les carottes, puis repart au petit trot, la queue en panache. Il se sent puissant. Il croit avoir gagner. Mais la bataille n'est pas finie, je ne le laisserai pas dépérir ainsi, rester ainsi ! Pas question qu'il ait une sale image de ceux qui lui veulent du bien ! Non, non et non. Tant qu'il ne sera pas complètement prêt, réhabitué à l'humain et à la monte, non. Je rentre encore une fois dans le paddock et m'approche. A seulement quelques mètres de l'étalon, je lâche plusieurs carottes, six ou sept, puis repars en courant. Le bai relève l'encolure, charge, me poursuis. Puis, voyant que je suis hors de portée, il repart, mange les carottes, puis galope. Galope comme un cheval sauvage, sans limites. Mais la clôture l'empêche de vivre pleinement la liberté. Après huit minutes, à peu près, il se calme, repasse au pas, l'encolure basse. Je souris et pénètre dans son pré. D'abord, je longe la clôture, la frôle en attendant qu'il vienne. Mendoza me repère. Il redresse l'encolure. Oreilles en avant, il observe son territoire, puis charge. Je m'approche un peu. La bête galope à fond. Toujours, encore, avec cette liberté qui ressors de son apparence. Plus ou moins, certes. Mais ça reste mon impression. Je lui lâche plusieurs carottes, puis repars, hors de son espace en herbe. L'équidé cabre, rue. Il finit par manger les carottes, puis repart. Au pas l'encolure basse, il fait le tour du paddock, puis reviens vers son poste habituel. Je l'observe, puis entre dans son pré. Le bai relève l'encolure, pointe les oreilles en avant. Radicalement, il change et attaque. Tel un fauve affamé en pleine chasse, en pleine course-poursuite avec son dîner. Je soupire, puis jette les quelques carottes que j'ai prises. Lentement, je sors de son territoire et attends. L'étalon avale les quelques carottes, puis repart, tout fier de lui. Je me munis du sac et entre dans le paddock. Le PRE se retourne et charge. En quelques mouvements, je renverse le sac et patiente. Mendoza s'approche au petit trot, puis galope. Il se contente d'attaquer, encore une fois. Je sors, puis m'assieds par terre. L'équidé s'arrête, mange le restant de carottes, puis repart au galop, furibond. Un sourire apparait sur mon visage. Encore une fois, j'ai réussis à lui échapper. Il a accepter les carottes. Je note rapidement toute mon observation dans mon carnet, puis repars tranquillement. |
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Dim 31 Aoû - 18:39 |
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+ 1 en confiance + 2 |
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Invité
Invité | Sam 3 Oct - 19:22 |
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J'ai rempli tout un tas de papier, pour mon inscription, pour la demi-pension que j'allais prendre... Donc, pour me changer les idées, j'ai décidé d'aller faire un tour du côté des chevaux du Rescue Me. J'ai désormais le droit de m'occuper d'un cheval au choix du Rescue Me, alors je ne vais pas m'en priver ! Je parcoure les paddock, quand j'aperçois un joli cheval, très puissant, semblant blasé. Il a la tête basse et renifle sans grande conviction son herbe bien verte. Je décide d'aller le voir.
Mendoza, Etalon PRE de 6 ans. Ce sont les mots inscrits en lettre capitales sur la fiche. Une fiche accrochée à la barrière du paddock. Un texte relate le peu de choses qu'on sait de l'étalon. Un ancien cheval de corrida, hein ? Aimant beaucoup les chevaux assez musclés et avec du sang, je suis encore plus déterminée à l'aider.
Je m'accoude à la barrière du paddock, puis je commence à siffloter pour intéresser l'équidé. Il lève la tête vers moi, plaque les oreilles en arrière et fait un mini cabré. Visiblement, il est mécontent de ma présence, bien que je sois loin de lui. Mon premier travail avec lui sera une simple observation. L'exercice réside dans la réaction de Mendoza, une réaction face à ma présence et aux sons que je produis. Petit à petit, il va peut-être être plus confiant. Il va s'habituer. Puis, c'est un exercice qui nécessite juste la présence du cavalier et du cheval. Vu que je n'ai aucune friandise sur moi, c'est le meilleur exercice que je puisse faire.
Je sifflote l'air d'une chanson que j'ai en tête, à un rythme soutenu. Le PRE est mécontent, il commence à faire des bonds et à ruer. Sa souplesse est remarquable, rien qu'avec la ruade je vois que c'est un cheval bien dressé à la base. Puis, brusquement, lorsque que je commence à taper un peu sur la barrière, l'étalon fait un brusque demi-tour. Il a l'habitude de faire ce demi-tour : il a l'air sur de lui dans son geste. Son expérience en tant que cheval de corrida l'a formé à ce genre de figure. Je souris, tandis qu'il me fonce dessus. La barrière nous sépare mais je ne suis pas à l'abri d'un coup de dents bien placé. Je recule de quelques pas, il se calme. Mais dès que je reviens vers le paddock, il charge à nouveau, rue... Ses dents sont bien visibles, ses oreilles en arrière. Je n'ai pas intérêt à l'énerver plus pour l'instant. Je m'écarte un peu du paddock, je fais mine de repartir. Mais dès que Mendoza reprend son activité (à savoir l'attitude dépressive du "je broute à moitié mon herbe"), je file m'accouder à la barrière. Cette fois-ci, je tapote directement sur la barrière. "Hey, Mendoza ! Viens ! OK, t'as pas envie ? Alors je reste. Tant pis pour toi..." Toutefois, à force de m'entendre, il galope vers moi, prêt à me mettre un bon coup de dents, voir me traîner et me piétiner dans son paddock. "D'accord Mendoza, je recule. Mais bon, tu vas me laisser entrer plus tard, hein ?" J'attends un peu, faire mine de l'entre me répondre. "Ah si gros, plus tard, à l'avenir, je devrais pouvoir rentrer dans ton paddock ! Sinon, pan-pan cucul hein !" Pan-pan cucul ou pas, monsieur ne semble pas décidé à me laisser revenir vers lui. Il longe nerveusement le long de son paddock, dans un trot allongé très élégant, queue en panache. Peut-être qu'il pourrait devenir un excellent cheval de dressage, avec un peu d'exercice et de confiance... Mais en attendant, je suis bien loin de pouvoir l'approcher, ou même de le toucher.
Après quelques minutes sans bouger, loin du paddock, je décide de me rapprocher de la barrière, à mes risques et périls. L'étalon s'étant éloigné, j'ai le champ libre. Je sors mon portable de ma poche et mets de la musique. Musique classique, j'ai décidé de voir si la musique change quelque chose ou pas dans son comportement. Je monte le volume de mon téléphone à fond. L'ouïe de Mendoza étant visiblement sensible, il ne tarde pas à se précipiter vers moi, mais cette fois en gardant une certaine distance. Après tout, la musique qui sors "de mon corps" (en réalité de mon portable, mais je pense qu'il assimile la musique à mon corps) est peut-être dangereuse ! Il garde une distance d'un ou deux mètres, ce qui me permet de me rapprocher un peu. Je coupe la musique et range mon portable. méfiant, le PRE s'approche d'un pas. Je tends ma main. Raté, j'ai mal compris... Monsieur tente de me choper la main, main que je retire immédiatement. Vu que l'étalon semble très excité et énervé, je décide de repartir. C'est déjà une bonne chose, cette "séance" : j'ai pu observer l'attitude de Mendoza sous différents aspects. Et ce n'est que bénéfique pour la suite.
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Sam 3 Oct - 21:12 |
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Désolée si je parait radine mais je fais en fonction de son caractère et puis j'ai compensé en trèfles + 1 de confiance + 5 |
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