Chevaux d'Hanakosan

J'arrive devant les chemins de balade, avec Malteser à mes côtés. Pour la 1ère fois aujourd'hui, je vais le monter. Je ne vous dis pas à quel point j'ai hâte! Je pense qu'il a repris assez de muscle pour que je le monte.

Je descends les étriers, prends mes rênes dans ma main gauche, mets ma main gauche sur le siège de la selle, mets le pied à l'étrier, et, d'un geste souple, je monte sur son dos. L'étalon, peu habitué, titube, mais retrouve vite son équilibre. Je le caresse, puis je serre les mollets pour demander le pas. Le Knabstrup, un peu hésitant se met à marcher au pas. Je lui flatte l'encolure, et le récompense de la voix. Puis je le me dirige vers un chemin menant à la forêt. Je laisse mon cheval marcher tranquillement au pas, avec les rênes longues, à son rythme. Ça me fait un peu bizarre, parce que je suis habituée aux allures et au dos confortables de Moonlight. Peu à peu, nous commençons à nous enfoncer dans la forêt. Plus nous avançons, plus le paysage change: nous sommes passés d'un chemin entre deux champs à une plaine. D'abord y eu quelques arbres, puis plus nous avancions plus il y avait d'arbres, jusqu'à devenir une forêt. Mon cheval a pris de l'assurance, il marche maintenant avec une aisance déconcertante, évitant le moindre obstacle avec facilité. Cela ne m'étonne pas, puisque les rares fois où il a été monté, c'était pour des balades. Nous sommes à peu près au tiers de la balade, quand soudain, un oiseau s'envole brusquement, nous entendant arriver. Malt' relève légèrement la tête, et pointe ses oreilles vers le bruit, puis, quelques secondes après, il rebaisse la tête. Je lui flatte l'encolure une autre fois, tout en lui parlant avec une voix douce. Chaque seconde sur le dos de Malt' est du pur bonheur, et ce malgré mon habitude des allures confortables de Moonlight. D'ailleurs, je n'y avais jamais pensé auparavant, mais les prénoms de mes deux chevaux commencent par un M. Pourtant je n'ai absolument pas fait exprès. Mais revenons en à nos moutons. Nous en sommes maintenant à la moitié de notre balade.

Je me penche en avant, vers les oreilles de mon cheval, puis lui chuchote dans l'oreille: "hey bonhomme, ça te dirait un peu de trot?" En entendant le mot "trot", il relève la tête, et commence à remuer les oreilles. Je serre alors mes mollets, et il part au trot, tranquillement. Je décide de ne pas le brusquer, et de le laisser aller à son rythme, sachant qu'il n'a pas été monté depuis un certain temps. Mais Malteser, en bon cheval, accélère progressivement, jusqu'à prendre un trot de travail au bout de quelques minutes. Je lui flatte donc son encolure, et retire ma main mouillée: Le Knabstrup commence déjà à transpirer! Bientôt, nous arrivons aux deux tiers de la balade. Malt' garde toujours son trot de travail. Afin de ne pas muscler qu'un côté du cheval, je n'ai pas oublié de changer régulièrement de diagonal. Ce n'est pas grand chose, mais c'est tout de même à ne pas négliger, surtout avec un cheval tel que Malteser. Nous continuons d'avancer à un bon rythme, quand soudain, j'entends des bruits de sabots derrière moi. Je me retourne, et vois un cheval gris galopant à pleines balles sur un sol pourtant assez irrégulier. Sur lui, un cavalier le pousse, en position jockey. Je décide de ralentir au pas, et de raccourcir les rênes pour avoir un meilleur contrôle du Knabstrup, au cas où il prenne peur. Mais tout de même, le cavalier est un fou! Le cheval pourrait trébucher, et se faire très mal! Et lui avec! De plus, le cheval semble fatigué. Mais, il ne trébuche pas. Je lui crie tout de même au passage: "allez y, galopez encore plus vite! Non mais!" J'aurais peut-être dû faire quelque chose. Enfin, je n'aurais rien pu faire. C'est donc un peu frustrée que je reprends ma balade au trot. Heureusement, Malt' n'a pas eu peur quand le cheval est passé. Je lui flatte l'encolure pour ça. Nous trottons encore un peu, avant de repasser au pas. Je chuchote à l'oreille de mon cheval: "Tu es chaud pour un peu de galop?" Malt' remue les oreilles à l'entente du mot "galop". Alors, je le remets au trot, place mes aides pour un départ au galop à gauche, et serre le mollet pour partir au galop. Malteser part dans un petit galop. Je lui flatte l'encolure, et le laisse galoper deux minutes. Puis, constatant qu'il est déjà bien fatigué, je le repasse au petit trot et le laisse trotter avec les rênes longues. Le haras n'est plus très loin. Il est à une cinquantaine de mètres de nous. Je laisse trotter Malt' jusqu'à ce que nous ne soyons plus qu'à 10 mètres du haras. Puis, je le repasse au pas. Je lui flatte l'encolure une fois de plus, et rentre à l'écurie des proprios, satisfaite de mon dadou qui n'a pas trébuché une seule fois.

J'arrive au haras de pado ce matin. Aujourd'hui je vais faire une balade à la plage avec Malteser! Je le sors de son box, le brosse, le selle et me voilà partie vers les chemins de balade.

J'arrive devant les chemins de balade. Il y en a plein menant à plein d'endroits différents! Mais, je sais déjà celui que je vais choisir: celui qui mène à la plage. Je ressangle d'un trou, puis descends les étriers, mets mon pied gauche dedans, et monte souplement sur le dos du cheval. Malteser reste sagement arrêté, attendant mes ordres. Je serre les mollets, lui indiquant de partir au pas. L'étalon part au pas tranquillement. Avec les rênes longues, je le dirige vers le chemin menant à la plage. C'est un chemin dans les bois, qui débouche sur une plaine, puis sur la plage. Je laisse le cheval marcher à son rythme. Au bout de quelques minutes, je demande une jambette à Malteser. Etonné, celui-ci me fait quand même une belle jambette. "Oui c'est bien!" Le cheval remue les oreilles, tout content. Nous continuons notre chemin dans les bois, jusqu'à arriver dans la plaine. "ça te dirait un peu de trot et de galop?" Le cheval lève la tête, et hennit. Je rigole doucement, avant de reprendre les rênes et de demander le trot. Je fais trotter 5 minutes mon cheval, en changeant régulièrement de diagonal, puis demande un départ au galop à gauche. Malteser part au galop à fond. Je me mets en équilibre, et le laisse faire: après tout, on est là pour s'amuser! Je le laisse galoper jusqu'à la plage, où je le repasse au trot puis au pas.

Je laisse d'abord marcher mon cheval jusqu'à la mer, puis lui demande de rentrer dedans. Ce que Malt' fait sans broncher. Il a l'aire d'avoir l'habitude. Je le fais marcher dans la mer, quand soudain, Malt' shoote, envoyant une giclée d'eau droit devant. Puis il hennit. Je le caresse affectueusement, puis le fais partir au trot. De l'eau éclabousse mes mollets, mais ce n'est pas grave. Je laisse trotter mon cheval 5 minutes dans la mer, avant de demander le galop. Malt' se fait un plaisir de partir à fond les ballons. Je me mets en équilibre, pour suivre l'allure. L'eau m'éclabousse maintenant jusqu'à la taille. Je laisse l'étalon galoper ainsi pendant quelques minutes, avant de le repasser au trot et de partir vers le sable. Le chemin permettant de retourner au haras n'est plus loin, je regarde donc souvent autours de moi. Quand enfin le chemin pointe le bout de son nez. Je m'y aventure, et me retrouve dans une plaine. Si je me souviens bien des explications de mon amie, après il y aura un chemin dans la forêt et juste après, le haras. Pendant les 3 quarts du chemin que je dois parcourir pour traverser la plaine, je trotte. Après quoi, Malteser commence à fatiguer, alors je repasse au pas. Bientôt, je suis arrivée au chemin dans la forêt. Je continue au pas durant tout celui ci, avant d'arriver au haras. Je descends de mon cheval, puis pars vers les écuries de proprios. Je passe bien 30 minutes à enlever tout le sable collé sur les membres et sous le ventre du Knabstrup. Puis, je remets la couverture de l'étalon, le remets au box, lui donne trois carottes et m'en vais.

J'arrive au haras de pado, en milieu d'après midi. Je n'ai pas envie de faire une longue séance avec Malteser. Je me laisserais plutôt tenter par une balade. C'est la raison pour laquelle je vais en faire une. Je brosse longuement mon cheval, puis je le selle et le bride. Et je monte dessus. Puis, je serre mes mollets et pars au pas, vers les chemins de balade.

Une fois arrivée devant, je prends le chemin menant à la forêt. Je ne sais pas du tout combien de temps la balade va durer. Je verrais au feeling. J'ai quand même vérifié la météo, avant, mais normalement il ne va pas pleuvoir. Je profite donc de la balade, les muscles détendus, me laissant porter par Malteser. Celui ci marche d'un pas très sûr, la tête basse. Le Knabstrup a l'aire à l'aise. Je le caresse souvent. Au bout d'une dizaine de mètres, le chemin s'élargit. Un tapis de feuilles mortes recouvre le sol. Là où le tapis à été balayé par le vent, nous pouvons voir un sol boueux. N'ayant aucune envie de retrouver les membres de mon cheval dans un était déplorable, j'essaye de marcher le plus possible sur les feuilles mortes, et pas sur la boue. Puis, au bout d'un moment, je m'arrête, me penche vers la tête du cheval et défais sa muserolle. Puis, je le laisse grignoter quelques feuilles mortes. Une fois que l'étalon a la tête enfouie dans les feuilles mortes, je sors mon portable et réponds aux textos de mes amies. Puis, une fois que j'ai fait ça, je regarde l'heure: cela fait à peine 5 minutes que l'étalon broute. Je décide de prendre une photo de lui en souvenir, quand j'entends un léger bruit. Mon cheval semble aussi l'avoir repéré, il a levé la tête. Je tourne la tête vers la droite, puis vers la gauche, pour finalement me rendre compte que c'est un chevreuil. Quand il voit que je tourne la tête vers lui, il détale le plus vite qu'il peut. J'esquisse un sourire. Mon cheval se met à avancer sur les feuilles mortes, avant de lever la tête. Je reste dans l'incompréhension totale, jusqu'à ce que Malt' ne se mette à manger les rares feuilles qu'il reste encore sur la branche en face de lui. Malheureusement, il l'arrache en tirant trop fort. Mais, Malt' arrive à reculer avant que la branche ne lui tombe sur la tête. Surprise, je me suis redressée dans ma selle et j'ai pris les rênes dans une main, avec mon portable dans l'autre. Je range mon portable dans ma poche, puis décide que la pause "brout-brout" est terminée. Alors, je reprends le chemin, en essayant d'éviter la boue.

Au bout de quelques minutes, le chemin débouche sur un chemin en plein milieu d'une plaine. Je serre donc les mollets et lance mon cheval au trot. Celui ci est ravi de faire un peu d'exercice et part au grand trot. Je le laisse faire, je le connais suffisamment pour savoir qu'il ne me mettra pas à terre. Au bout d'une vingtaine de mètres, l'étalon se calme et se met au trot de travail. Je change de diagonale, puis le laisse trotter encore 20 mètres, avant de le repasser au pas. L'étalon marche d'un pas actif. Pour m'amuser, j'essaye de faire le pas le plus lent possible. Je raccourcis mes rênes, et accompagne l'allure de l'étalon avec un léger mouvement de balancier avec mon bassin. Malteser joue le jeu et marche quasiment sur place. Puis, je rallonge les rênes, serre les mollets alternativement (mollet droit, mollet gauche, mollet droit...) et accompagne l'allure avec des grands mouvements amples de mon bassin de l'avant vers l'arrière. Le cheval allonge, de plus en plus, jusqu'à passer au petit trot. Je serre alors mes doigts sur mes rênes et redemande. Mais, cette fois, j'atténue énormément mes aides quand je pense qu'il ne peut plus allonger le pas. Puis, je raccourcis mes rênes et demande le trot. Je place mes aides pour un départ au galop à gauche, et, d'une pression de mollet, je pars au galop à gauche. Aussitôt au galop, je me mets en équilibre et ouvre mes doigts sur mes rênes. Puis, je laisse filer les rênes entre mes doigts, pour que le cheval puisse baisser sa tête. Je lui fais confiance. Si je le sens serrer les fesses, je remonterais sur mes rênes. Mais l'étalon reste calme. "C'est bien mon garçon..." Je le laisse galoper ainsi pendant deux minutes avant de le repasser au trot, et de le faire galoper à droite deux minutes et de la même façon. Mais, le chemin arrive bientôt à sa fin. Il ne me restera alors plus qu'une courte distance à parcourir dans les bois pour rejoindre le haras. Une fois à une dizaine de mètres du chemin dans les bois, je raccourcis mes rênes et fais repasser le cheval au trot en bloquant mon bassin et en fermant mes doigts sur les rênes. Le cheval obtempère. Puis, je le repasse au pas, et rentre dans le chemin dans la forêt. Il est vraiment très court, une trentaine de mètres à peine. Je laisse le cheval au pas tout le long du chemin, les rênes longues, pour le faire souffler. Une fois arrivée au bout, je me dirige maintenant vers les écuries de proprio. Une fois arrivée devant le box du cheval, je descends, le desselle, le débride, puis pars tout ranger à la sellerie. Je brosse le cheval, lui donne sa ration, deux carottes, un bisou entre les deux yeux puis m'en vais, comblée par cette heure et demie passée dehors.

Après avoir brossé Irisor et Whiteavon, je vais maintenant sortir Luciole. La belle jument n'est pas sortie depuis longtemps, je suis sûre qu'elle aimerait se dégourdir les jambes! C'est ce pourquoi aujourd'hui, on va partir en balade. Les températures sont plutôt douces, alors pourquoi ne pas en profiter? J'avance donc jusqu'au box de la belle BWP et je la brosse. Je prends mon temps pour le faire. Puis, je la prépare, en n'oubliant pas de mettre un couvre-reins car même si les températures sont douces, sous sommes quand même en hiver. Une fois que j'ai préparé Luciole, je la détache, je mets mon pied à l'étrier et je monte souplement sur son dos. Je règle les étriers, puis je serre les mollets et Luciole part au pas. Je la laisse marcher avec les rênes longues jusqu'au croisement des chemins de balade.

Une fois arrivée au croisement, j'hésite entre le chemin menant à la plage et le chemin menant à la forêt. Finalement, mon choix se porte sur la forêt: si je vais à la plage, je vais certainement être trempée et je n'ai pas spécialement envie de l'être. Je laisse donc la jument marcher avec les rênes longues sur le petit sentier menant à la forêt. Nous ne mettons pas longtemps à y entrer. Je jument marche d'un pas assez sûr. Pas autant que Malteser, mais ce n'est pas catastrophique non plus. Elle fait néanmoins bien attention où elle met les pieds. Peu à peu, je me détends et me laisse bercer par le pas de Luciole. Celle ci prend de plus en plus d'assurance. Nous parcourons une cinquantaine de mètres comme ça. Puis, je remonte sur mes rênes et serre les mollets. La jument part au trot. Elle a l'air très calme, alors je rallonge les rênes et Luciole baisse la tête. Nous trottons calmement sur le petit sentier à l'intérieur de la forêt. Cette sensation est fort agréable. Nous arrivons à la moitié de la distance que nous devons parcourir. Le petit sentier débouche alors sur un large et long chemin régulier. Alors, je me dis que ça serait bien de galoper un peu. Je raccourcis les rênes, place mes aides pour un départ au galop à gauche, et, d'un pression de mollet, j'enclenche le galop. Luciole galope calmement, avec une allure souple et très agréable pour moi. Je flatte son encolure, et la laisse galoper jusqu'à la moitié du long chemin. Une fois passé cet endroit, je la repasse au trot, et place mes aides pour un départ au galop à droit puis j'enclenche le galop d'une pression de mollet. Je laisse la jument galoper jusqu'à la fin du chemin avant de la repasser au pas. Il ne nous reste maintenant plus qu'à parcourir une vingtaine de mètres dans les bois. Nous les ferons au pas. Je me laisse donc bercer par l'allure de Luciole jusqu'au haras. Puis, nous rentrons à l'écurie des proprios. Je lui enlève tout son équipement, puis je la brosse et la remets au box.

Le grand jour est enfin arrivé. Je vais monter Malteser à cru pour une balade! C'est peut-être un peu imprudent, mais je lui fais confiance. Je sais qu'il ne me fera pas tomber. Aussi, comme il fait froid, j'ai décidé de lui mettre sa couverture pour la balade. Il portera quand même un filet, je préfère ne pas le monter en licol tout de suite, ça fera trop de nouveautés d'un coup. Je brosse donc Malteser, puis je lui mets sa couverture et son filet. Le cheval a l'air quelque peu étonné. J'ouvre la porte de son box, puis le place à côté d'un muret. Et je monte délicatement sur le dos du cheval. Celui ci lève la tête, surpris. Je le caresse et le rassure avec ma voix. Quand Malt' a l'aire d'être rassuré, je serre les mollets. Et le knabstrup se met au pas, avec tout son calme habituel.

Je le laisse marcher avec les rênes longues jusqu'au croisement des chemins de balade. Je décide de prendre le chemin menant aux champs. Ça fera une petite balade tranquille sans obstacles particuliers. Nous nous engageons donc dans le chemin. Malt' marche d'un pas sûr, tranquillement. Deux champs de fleurs nous entourent. De temps à autre Malt' tourne la tête à droite ou à gauche. Je le caresse souvent, parce qu'il reste bien calme. Nous avons bientôt fait 50 mètres, et il sera bientôt temps de tourner à gauche. Alors, j'écarte ma main gauche et le cheval va à gauche. Alors, je propose à mon cheval de partir au trot. Le cheval lève la tête et remue les oreilles à l'entente du mot "trot". Donc, je serre les mollets et le cheval part au petit trot, confortable pour moi. Je félicite le cheval avec ma voix. Puis, je me mets au trot en levée pour que ça soit plus agréable pour mon knabstrup. Et nous trottons ainsi pendant une trentaine de mètres. Au bout de trente mètres, je commence à avoir mal aux cuisses et aux mollets à force de rester au trot en levée. Donc, je me redresse et demande à l'étalon de repasser au pas avec ma voix. Le cheval s'exécute. Puis, je lui laisse les rênes longues, et lui propose de brouter. Le cheval ne se le fait pas dire 2 fois! Il fourre son nez dans une touffe d'herbe et se met à la mâchonner. Je le fais brouter pendant une bonne dizaine de minutes, avant de lui faire relever la tête et de le mettre au pas. Puis, je place mes aides pour un départ au galop à gauche et fais une pression de mollet pour enclencher le galop. Malt' part au galop sur le bon pied. Je le caresse puis le laisse galoper sur une centaine de mètres. Une fois cette distance parcourue, je me redresse et le fais repasser au pas essentiellement grâce à ma voix. Puis, je lui demande un départ au galop à droite. Je le fais galoper une centaine de mètres avant de le repasser au pas pour le faire souffler. Plus que 50 mètres ne nous séparent du haras. Pendant toute cette distance, je laisse mon cheval marcher tranquillement au pas, à reprendre son souffle. Nous sommes maintenant arrivés au haras. J'aurais aimé que la balade dûre plus longtemps, mais il commence à faire nuit. Je rentre donc à l'écurie des proprios, toujours sur le dos de mon petit protégé. Ce n'est que une fois devant son box que je descends, à contrecœur. Puis, je rentre Malt' au box et le brosse une deuxième fois. Je lui enlève son filet et le range à la sellerie. Enfin, je lui donne sa ration et deux carottes. Puis, je m'en vais.

Pendant quelques jours, je ne suis pas allée voir mes chevaux au haras. Mais, aujourd'hui, je vais me rattraper. Je vais tenter de m'occuper de tous mes chevaux + Irisor et Whiteavon dans les jours qui vont suivre. Et nous allons commencer par I have a Dream, cette belle jument espagnole grise. J'ai prévu une petite balade. Après ça, je pense faire du dressage ou de l'amazon avec elle. Voir même du TREC. Je pose mes affaires devant le box de la grise, qui lève la tête, m'entendant arriver. Je la sors de son box, et la brosse. Puis, je la prépare. Enfin, je resserre la sangle d'un trou, descends les étriers et monte souplement sur le dos de la grise. Celle ci n'a pas bougé d'un cil. Je la caresse, puis la mets au pas vers les chemins de balade.

Dream marche d'un pas serein vers les chemins de balade. Pendant ce temps, j'en profite pour régler mes étriers qui sont un peu trop longs à mon gout. Une fois arrivées devant le croisement, je m'engage dans le chemin menant à la plaine. Je ne vais pas me risquer dans la forêt parce que j'ai envie d'une balade tranquille, sans trop de pentes ou d'obstacles. Surtout qu'il y a eu beaucoup de vent cette nuit et que des branches, voir des arbres, sont peut-être tombés. Et je n'ai pas envie de me retrouver devant un arbre qui me bloque le passage, sachant que je ne pourrais pas le passer, I have a Dream n'a jamais sauté de sa vie. Nous suivons donc le chemin qui mène à la plaine. Après quelques minutes de marche, nous arrivons enfin à l'endroit voulu. Autour de nous, il y a une immense étendue d'herbe, avec un petit chemin qui la traverse. Je me lance donc sur ce chemin, au pas, avec les rênes longues. Dream regarde d'un air intéressé une grosse touffe d'herbe qui lui arrive jusqu'aux genoux. Je la laisse donc brouter. Dream a l'air de se régaler. Puis, une fois qu'elle a l'air d'avoir fini de brouter sa touffe d'herbe, elle se dirige vers une autre, puis encore une autre. Elle passe bien un quart d'heure à brouter, avant que je ne décide que c'est la fin de la pause. Je lui relève la tête, puis la mets au pas. Je la laisse marcher une vingtaine de mètres, avant de serrer les mollets pour partir au trot. La grise part dans un trot souple et aérien. J'ai presque l'impression de voler! Je laisse la jument trotter pendant une bonne centaine de mètres en changeant régulièrement de diagonal. Puis, je place mes aides pour un départ au galop à gauche, et d'une pression de mollet, je pars au galop. L'espagnole part dans un petit galop très confortable. Ses foulées sont grandes mais lentes, ce qui me donne l'impression de voler. Je la fais galoper quelques minutes, avant de repasser la jument au trot et de la faire galoper à peu près le même nombre de minute sur l'autre pied. Puis, je repasse la jument au trot et au pas. Notre balade arrive bientôt à sa fin. Je laisse marcher la jument avec les rênes longues jusqu'au haras, puis je descends et rentre la jument dans son box. Je la desselle et range ses affaires à la sellerie. Puis, je lui fais un pansage, lui donne une carotte et m'en vais.

J'arrive au haras, comme à mon habitude. Je me dirige directement vers la sellerie, où sont entreposées mes affaires. En fait, je ne me suis toujours pas présentée... Disons que tout le monde m'appelle Mello. Je n'aime pas ce surnom, mais j'ai fini par ne plus y prêter attention. Après avoir pris mes affaires à la sellerie, je me dirige vers les écuries fer 4 et +. C'est probablement une des dernières fois où je m'occuperais de l'un de ses chevaux là-bas car elle a prévu de passer son fer 6 très prochainement, et, vu son niveau, je pense qu'elle le passera haut la main. Je jette négligemment mon sac en face du box de I Have a Dream, la jument que je dois sortir. Hanako m'a demandé de la travailler plus souvent que les autres chevaux. Et aujourd'hui, au programme... Balade en amazone! Je prépare rapidement la jument avec une selle d'amazone, puis je me prépare et pars vers les chemins de balade à ses côtés.

Non, ce n'était vraiment pas une mauvaise idée de faire une balade aujourd'hui. Le printemps fait son grand retour, et je dois avouer qu'il fait plutôt bon. J'arrête la jument dans l'herbe, puis lui demande de faire le salut, pour que je puisse monter sans tabouret. Je sollicite légèrement la grise, qui s'exécute immédiatement. Je peux alors facilement me hisser en selle. Puis, je lui demande de se redresser avec ma voix. L'espagnole s'exécute à nouveau. Je la flatte amicalement. Je l'aime bien, quand même, cette jument... Je règle mes étriers, puis serre ma jambe gauche et mon stick pour faire partir la jument au pas. Je la laisse marcher avec les rênes longues sur ce petit sentier de terre bordé d'herbe. Je me fais bercer par son pas si régulier et confortable. J'en profite pour regarder le décor: quelques arbres par ci par là, quelques oiseaux, et même un écureuil! Au bout d'un certain temps, je fais partir la jument au trot. Je me mets au trot en levée sur le diagonal droit pour commencer. Je vais suivre le sentier de terre jusqu'à la fin de la balade. Ainsi, je serais sûre de ne pas me perdre car pour être franche, je ne connais pas encore très bien tous les chemins de balade. Je continue de trotter sur le sentier en changeant régulièrement de diagonal. La jument trotte avec la tête basse afin d'étirer son dos. Je la laisse faire car je sais qu'elle ne me fera pas de coups fourrés. Nous trottons ainsi pendant trois centaines de mètres, avant que je ne me décide de prendre le petit galop. J'hésite un petit moment avant de me décider à lui laisser les rênes longues. Je m'assois dans ma selle et demande un départ au galop à gauche. Dream prend un petit galop ma foi, pas désagréable. Elle en a de belles allures cette jument. Je me fais ainsi bercer quelques minutes avant de repasser au trot pour reprendre le galop sur l'autre pied. Je galope quelques temps comme ça, avant de repasser au trot. Je trotte quelques minutes avant de repasser au pas. Nous sommes bientôt arrivées au haras, je vais donc faire marcher tranquillement la grise jusqu'à ce qu'on soit arrivées. Ce qui ne tarde pas. Une fois devant le box de Dream, j'enlève mes étriers et me laisse tout simplement glisser sur le côté. Je flatte la grise, puis la desselle. Je range ses affaires, la brosse puis lui donne sa ration, avec un peu de pain sec en bonus.

J'arrive au haras, comme à mon habitude. Aujourd'hui, je vais faire une balade vite-fait avec Coda car le printemps pointe le bout de son nez. Je prépare rapidement la jument puis me dirige vers les chemins de balade avec elle.

Une fois en face des chemins de balade, je vérifie que le matériel de la noire soit bien mis, puis je descends les étriers et monte souplement sur Coda. Je règle les étriers, puis serre les jambes. La jument part au pas. Il fait bon aujourd'hui et il y a un beau soleil dans le ciel. Je prends donc la direction du chemin qui serpente entre les plaines. Je laisse les rênes longues à la westphalien. Nous marchons sur le large chemin à notre rythme. Je me fais bercer par le pas de la jument. Celle ci garde la tête plutôt basse et avance avec régularité. Nous marchons plusieurs minutes comme ça. Puis, je décide de partir au trot. Je serre les mollets et nous partons au trot. Je commence par trotter sur le diagonal droit. Je laisse toujours les rênes longues à la jument, qui garde la tête basse. Nous trottons au trot de travail, à notre aise. Au bout d'un moment je change de diagonal et laisse à nouveau trotter la jument. Puis, je remonte progressivement sur les rênes et m'assois dans ma selle. Je demande à Coda un départ au galop à gauche, parfaitement exécuté. Sachant que Coda est un peu jeune et que je ne la connais pas très bien, je préfère la faire galoper avec la tête haute. Je la fais galoper sur une portion moyenne de la dernière ligne droite qu'il nous reste, avant de me redresser pour la faire repasser au trot. Je demande cette fois un départ au galop à droite, et la jument part au galop. Je la fais galoper durant le restant de la ligne droite, avant de repasser au trot. Je prends le virage au trot, puis repasse au pas et laisse filer les rênes entre mes doigts. Nous sommes bientôt arrivées. Ce fut une balade plutôt courte mais agréable. De toute façon sont but n'était que de dégourdir les jambes de Coda. Nous retournons calmement au box de la jument, où je descends, desselle la jument et range son équipement. Puis, je fais un pansage complet à la jument, lui donne à manger et lui donne aussi une carotte en récompense, avant de m'en aller.

Il fait vraiment très beau aujourd'hui, c'est pourquoi j'ai décidé de faire une balade avec un cheval. Hanako m'a proposé de monter sur Malteser... à cru! Un peu surprise, je me dirige vers le box de Malteser, bien décidée de profiter au maximum de ma balade. Je le brosse de fond en comble, puis lui mets des protections ainsi qu'un filet. Et j'avance vers le muret pour monter. J'arrête Malteser à côté du muret, puis monte sur celui ci. Bien dressé, Malteser reste où il est. Puis, je monte le plus délicatement possible sur son dos. Le cheval reste calme. Je le flatte, puis serre les mollets pour partir vers les chemins de balade.

Je laisse les rênes longues au cheval qui en profite pour étendre son encolure. Il a l'air bien calme, comme à son habitude. Je ne compte pas faire une longue balade, juste marcher un peu dans la forêt, puis profiter d'une petite plaine pour trotter et galoper. C'est ainsi que je m'engage dans le chemin de balade menant à la forêt. Le pas de Malteser est sûr et régulier. C'est un cheval très agréable en balade. De plus, il est assez confortable, ce qui est une bonne chose pour monter dessus à cru. Malteser a l'air heureux de sortir un peu de son box. Il regarde avec intérêt les oiseaux autour de nous. Nous marchons ainsi, tranquillement, sur une bonne centaine de mètres, avant que le sol ne soit assez bon pour trotter. Alors, je serre les mollets et fais partir le cheval au trot. Je me mets au trot en levée car c'est beaucoup plus agréable pour lui. Je le fais trotter une cinquantaine de mètres avant de changer de diagonal. Puis, je le fais trotter encore une cinquantaine de mètres sur l'autre diagonal avant de le faire repasser au pas. Malteser s'est montré très sage, et il sait me mettre en confiance, moi qui n'ait pas souvent eu l'occasion de monter des chevaux à cru. Je n'ai pas eu à toucher aux rênes une seule fois, car le cheval est dressé à la voix. Je lui flatte l'encolure, puis le fais marcher encore un peu pour atteindre la plaine. Malteser lève la tête et observe autour de lui. Puis, il hennit, et remue les oreilles, content. Je le flatte, puis le mets au trot, en ligne droite. Et je place mes aides pour un départ au galop, les rênes mi-longues, avant de lui demander le galop d'une pression de mollet. Malteser part dans un galop très confortable pour moi. Pour le récompenser, je laisse filer les rênes entre mes doigts pour le laisser baisser la tête. Le cheval remue les oreilles, puis baisse progressivement la tête. Je lui fais faire une fois le tour de la plaine avant de le faire repasser au trot avec la voix. Je le fais changer de main avec des grandes rênes d'ouvertures car mes rênes sont très longues, puis je place mes aides pour un départ au galop, les rênes toujours aussi longues, puis demande le départ au galop avec une pression de mollets. Le cheval part au galop, dans le même galop que tout à l'heure. Je le félicite avec ma voix, puis le fais galoper un tour de plaine, avant de le repasser au trot puis au pas. Une idée germe dans mon esprit. Je relève gentiment la tête de Malteser, puis fais un noeud aux rênes. Et je remets le cheval au trot sur ce qui me sert de piste. Je place mes aides pour un départ au galop, et fais partir le cheval au galop. Il part au galop moyen non désagréable. Quand je le sens bien, je lâche les rênes et laisse pendre mes mains le long de mon corps. Je suis bien le galop du Knabstrup avec mon bassin. Le cheval garde son calme habituel et ne fait rien qui puisse me déplaire. C'est vraiment un ange, ce cheval! Je reprends mes rênes puis refais passer le cheval au trot puis au pas. Et je lui laisse les rênes longues, tandis que je marche vers le haras. Une dizaine de minutes plus tard, nous sommes arrivés. Je descends alors de cheval à contrecoeur, puis passe une bonne heure à chouchouter le petit ange.

Après m'être occupée de la petite Eshara, je vais sortir mon bon vieux Malteser. Il a dû pas mal s'ennuyer ces derniers temps. Je vais le sortir en balade, ça lui fera prendre l'air. Il fait gris aujourd'hui, et les nuages blancs neiges ne semblent pas menaçants. Je brosse rapidement et efficacement l'étalon qui semble heureux de me retrouver. J'ai la flemme de le seller, donc je vais me contenter du filet éthologique que je lui ai acheté la dernière fois ainsi que des protections. Je ne prends même pas la peine de mettre une bombe, je grimpe directement sur le dos du Knabstrup, qui semble apprécier son nouveau filet. Je serre les mollets pour le mettre au pas et me diriger vers les chemins de balade.

Je laisse les rênes longues au cheval, qui en profite pour garder la tête basse. Il semble heureux de pouvoir enfin sortir dehors! Je me laisse bercer par son pas, ne tenant les rênes que d'une main. Nous marchons ainsi au pas pendant quelques minutes avant de nous engager dans la forêt, sur le chemin menant aux champs. Je compte m'y rendre pour piquer un bon galop et ainsi défouler mon cheval. Mais pour l'instant, je le fais marcher au pas sur le sentier. Arrivée à la moitié, je mets le cheval au trot pour l'échauffer un peu. Je passe la moitié de la distance restante au trot en levée sur le diagonal droit, puis je change de diagonal et trotte en levée jusqu'à être arrivée aux champs. Une fois arrivée, je repasse au pas car, je dois l'avouer, j'ai un peu mal aux mollets. Je marche dans le champs de fleurs quelques minutes, avant de mettre mon cheval au trot. Je rajuste mes rênes pour demander un départ au galop à gauche. Malteser part dans un galop de travail. Je le flatte, puis l'encourage à aller plus vite. Alors, l'étalon se lâche et se met à galoper à fond! J'attrape la crinière et me mets en équilibre. Je laisse Malteser se défouler un peu avant de le repasser au trot. Je fais demi-tour et lui indique qu'il peut repartir au galop sur le pied droit. Malteser part alors à fond et je me remets en équilibre pour le suivre. Une fois que nous avons quasiment atteint le chemin menant au Haras, je fais un cercle pour repasser le cheval au pas. Je le fais marcher avec les rênes longues pour le faire souffler. Il souffle comme une forge mais il est aux anges! Une fois qu'il a repris son souffle, je le remets au trot et m'engage dans le chemin menant au Haras. Pendant les 3/4 du chemin, j'alterne entre trot en levée et trot assis. Pendant le quart restant, je marche tranquillement au pas pour laisser Malteser souffler. Nous rentrons calmement au domaine, puis je descends et range les affaires du cheval avant de le brosser et de le laisser au box, me promettant de refaire ça bientôt.

J'arrive dans mon domaine, un sourire au lèvres: hier le vétérinaire est venu examiner les tendons de Gwin et m'a autorisé à reprendre progressivement le travail avec le poney. Donc, aujourd'hui nous allons faire une balade à pied pour se remettre dans le bain! Je passe une bonne demi-heure à brosser mon petit pottok puis le détache et pars avec lui vers les chemins de balade, le tenant en longe.

Gwin avance d'un bon pas et a l'air heureux d'aller autre part que dans son box ou dans son paddock. Je compte faire un petit tour d'une demi-heure, voir plus si je vois un bon spot pour le faire brouter. Je compte aller faire le tour des champs, là-bas je trouverais probablement un bon endroit pour brouter et le terrain sera régulier, sans trop de pentes et pas trop glissant, donc idéal pour une balade tranquille à pied. Je m'engage donc sur le sentier menant aux champs, Gwin à mes côtés. Nous marchons environ cinq minutes sur un petit chemin en terre avant de devoir tourner à gauche. Nous débouchons ensuite sur un champ. Je m'engage sur le chemin en faisant le tour. Nous marchons d'un bon pas, avec Gwin. Nous ne voyons que de la terre dans le champs dont nous faisons le tour. Ce n'est pas étonnant, par cette saison. Nous marchons encore vingt minutes sur le sentier, avant que je ne repère un endroit où l'herbe haute a l'air fraiche et savoureuse. J'esquisse un petit sourire et me dirige vers cet endroit. Je laisse ensuite Gwin brouter. Il a l'air aux anges, depuis tout à l'heure! Il marche un peu, la tête basse, jusqu'à ce qu'il trouve une touffe d'herbe à son goût. Alors il se met à brouter. Je reste à ses côtés, au niveau de son épaule. Soudain je sens une vibration dans ma jambe: mon téléphone sonne! C'est Marie, une amie de longue date. Je laisse discute avec elle pendant bien 30 minutes avant de raccrocher. Gwin a eu le temps de brouter, et on voit que l'herbe est plus courte là où il a brouté. C'est avec un petit pincement au coeur que je lui relève la tête pour pouvoir reprendre la balade. Nous reprenons le sentier faisant le tour du champs. Nous marchons d'un bon pas, en partie pour nous réchauffer car il fait un peu frais. Mais Gwin a quand même l'air heureux malgré la température! Je le trouve vraiment adorable. Nous ne tardons pas à retourner au haras. Nous retournons donc au domaine. Gwin a l'air heureux d'avoir pu sortir se dégourdir les jambes. J'ai aussi beaucoup apprécié la balade. C'est quelque chose à refaire, en tout cas! Nous nous dépêchons de rentrer dans l'écurie intérieure pour nous mettre à l'abri de la fraicheur de fin d'après-midi. Il commence déjà à faire nuit, d'ailleurs. Je lui fais un petit pansage pas trop long car il ne s'est pas beaucoup sali, puis je pars chercher la brouette de granulés, pour donner les rations aux chevaux du domaine.

Après m'être occupée de Délicate, la jument de Whappa, je vais faire une petite balade à cru avec Whiteavon. Il fait doux, aujourd'hui et je compte bien en profiter! J'entre dans mon domaine puis avance jusqu'au box du beau palomino caspien. Je sors l'étalon de son box et lui fais un bon pansage complet. Puis je lui mets son filet et pars vers le montoir. J'arrête Whiteavon à côté du montoir puis m'en sers pour monter sur son dos. Plutôt confortable, ce White! Il n'égalera jamais Moonlight, mais il est plutôt confortable quand même.

Je serre mes mollets pour faire partir le bel étalon au pas. Celui-ci se met à marcher, content de partir en balade. Je lui laisse les rênes longues pour qu'il puisse étendre son encolure vers le bas. Whiteavon marche d'un pas très régulier, c'est agréable. Je le dirige vers le croisement des chemins de balade, et prends le chemin menant à la forêt. Je compte faire une petite balade tranquille, histoire de lui faire une petite sortie. Je m'engage dans le sentier menant à la forêt, et continue au pas sur celui-ci jusqu'à ce qu'on ne s'engouffre vraiment dans la forêt. Les feuilles tombent continuellement sur le sol, certaines même viennent atterrir sur la croupe de mon cheval. Je me retourne alors et enlève distraitement les quelques feuilles reposant sur sa robe. Puis je me retourne pour regarder devant moi. Whiteavon suit toujours le sentier. Comme le terrain est régulier et qu'il n'y a pas de pentes, je décide de le faire trotter. Je serre les mollets et Whiteavon part au trot. Je m'installe au trot assis. Nous trottons comme ça pendant quelques minutes avant que je ne le fasse repasser au pas car le terrain devient moins régulier et que de ce fait il est dangereux d'y laisser trotter un cheval. Nous continuons de marcher sur le même petit chemin pendant quelques minutes encore, avant que celui-ci ne débouche sur une petite clairière à l'herbe haute et bien verte. White' accélère le pas puis lève la tête, une oreille en arrière et l'autre en avant, me demandant la permission de brouter. Je me penche alors en avant pour lui déboucler sa muserolle, puis lui flatte l'encolure pour lui donner mon accord. White plonge la tête en bas, en quête d'une touffe d'herbe à son goût. Il en trouve une bien vite, puis il se met à brouter. Je le laisse brouter une dizaine de minutes avant de lui relever la tête pour repartir. White se laisse faire et repart docilement. Nous reprenons un sentier dans les bois pour rejoindre le Haras. Celui-ci n'est plus très loin, notre tour est bientôt fini. Comme le terrain est régulier, je remets White au trot. Je m'installe de nouveau au trot assis. Nous trottons comme ça jusqu'au haras. Alors je le repasse au pas et rejoins mon domaine. Je descends de son dos à contre-coeur puis le brosse rapidement et le remets au box. Il faut maintenant que je donne la ration de midi à mes chevaux.