Welcome home [PSY & ETOLY]

Voila quelques semaines que Logan avait commencé à envisager d'adopter un compagnon à quatre pattes qui ne soit pas un équidé. La plupart des personnes qu'il côtoyait l'y avait incité, arguant de nombreux points positif. Il avait fait des recherches, il ne savait pas vraiment vers quelle race canine se tourner, Kate sa soeur avait adopté voilà quelques temps un shetland, non pas le poney ! le chien de berger. Le berger des Shetland ressemblait à un colley miniature. Voyant le temps d'entretien du poil préconisé il s'était vite dit que lui prendrait un chien à poil court. Ayant vu les chien de son amis Tedrick qu'il appréciait il avait axé sa recherche sur les animaux typés gardiens, sa recherche ayant déviée il s'était retrouvé à regarder des élevage de chiens catégorisés comme "molosse" et là il avait craqué.

L'animal en photo semblait volumineux, du genre a dissuader les jeunes crétins pouvant chercher querelle pour des broutilles. Pour autant la racé était décrite comme calme et facile a dresser. Parfait. Il avait donc cherché des élevages regardant les méthodes d'élevage et les réputations pour comparer, il ne voulait pas acheter dans une ferme usine ou les femelles étaient engrossées à répétition pour produire toujours plus de chiot sans qualité. Il avait fini par faire un choix et avait prit contact avec la personne. Au moment de son appel il n'y avait pas de produit adoptable immédiatement mais une portée avait vu le jours une dizaine de jours auparavant et il était possible de réserver avec caution l'un des jeunes puis de venir le chercher à 3 mois quand il serait autonome.

L'are versé Logan avait eut des nouvelles régulièrement, agrémentées de photos pour suivre l'évolution physique de son futur compagnon. Quand l'échéance se fut grandement rapprochée, le brun tatoué avait demandé à son ami si il acceptait de l'accompagner récupérer le jeune animal. Terick avait accepté. Ils devaient se rejoindre en début d'après-midi pour prendre la route. Mais ce matin commença comme tout les précédent en allumant la cafetière avant d'enfiler ses chaussures pour aller donner le foin du matin le temps que l'eau bouillante passe a travers le filtre. Réglé comme du papier à musique le propriétaire du domaine de l'Orichalque regagna le loft au moment où la machine terminait sa préparation. Un mug, du sucre et le liquide noir. Il laissa refroidir quelques minutes le temps de s'habiller pour travailler la matinée puis avala sa boisson.

Enfin réveillé il redescendit donner le granulé puis faire le tour des chevaux en pâture, les jeunes principalement et une partie des poneys d'Enora. Tout semblait aller bien. Il prit donc le temps de noter les activités prévues pour chacun sur le tableau devant la sellerie qui permettait de savoir qui avait fait quoi avec quel équidé. Il longea lui même un cheval avant de distribuer une nouvelle fois le foin puis de remonter dans son appartement se doucher et enfiler une tenue plus adapté à la vie civile, soit un jean noir slim et un t-shirt de même couleur qu'il couvrit d'un sweat gris ardoise. Un coup de peigne dans ses cheveux pour les arranger, un déjeuner rapide et ce fut l'heure. Il attrapa son porte-feuille sur le meuble à l'entrée, vérifia qu'il avait bien son portable puis descendit.

Tedrick fut bientôt là et il proposa de prendre sa voiture. Acceptant, Logan s'installa donc sur le siège passager et aida à entrer l'adresse de leur destination dans le gps pour qu'ils puissent se mettre en route pour rejoindre l'élevage qu'il avait choisi. Le lieu n'était pas tout proche, deux bonnes heures de trajets. Mais bien un corps de ferme à l'ancienne mode américaine, un peu perdu au milieu de nul part s'avéra être leur objectif.

Le trajet se déroula dans un silence relatif, les deux garçons n'étant pas du genre bavard, plutôt complètement l'inverse. Arrivés sur place Tedrick coupa le moteur et ils quittèrent l'habitacle. Aussitôt des aboiements furent audible. Voila que l'angoisse le reprenait, entre l'impatience et l'inquiétude. Heureusement qu'il n'était pas venu seul. D'ailleurs ce fut une question de la part de son ami qui le ramena sur terre.

-Tu verras bien, tu vas être le premier à le rencontrer vu que tu es là.

Peu de temps après l'éleveur les remarqua, enfin le carrosse rutilant de son camarade ne passait pas non plus des plus inaperçu. L'homme vint les saluer leur serrant la main puis leur indiqua la droite de la maison par laquelle il fallait la contourner pour arriver dans la partie élevage de sa résidence.

Il leur ouvrit une porte grillagée qu'il referma soigneusement derrière eux. Il n'en fallut pas plus pour que plusieurs chiens viennent à leur rencontre. Les animaux étaient robustes, d'une soixantaine de centimètre au garrot pour cinquante ou soixante kilogrammes approximativement avec des robes allant du noir ébène au gris en passant par le fauve et le bringé.

L'homme ramena le calme dans sa meute d'un simple claquement de langue désapprobateur et leur expliqua un peu les origines et les particularités de la race qu'il élevait : le Cane Corso. En faisant ça il les amena devant une autre grille, celle d'un parc plus petit qui contenait les plus jeunes ainsi que quelques adultes.

Logan s'y avança et fut assaillit par un troupeau de chiots curieux. Un sourire flottait sur ses lèvres alors qu'il était reniflé, léché voir même mâchouillé par certain des petits canidés. Sur le site de cet élevage plusieurs jeunes avait retenu l'intérêt du jeune homme, dont un mâle bringé qui se tenait actuellement debout sur ses pattes arrières, les avants posés sur son genou pour le regarder. Le choix était fait. L'éleveur lui tendit un collier en nylon noir sans même lui demander si il était sûr, c'était évident.

Logan posa un genoux au sol pour pouvoir l'attacher autour du coup de son chien et ils ressortirent de l'enclos. L'homme les amena vers la porte de derrière de la maison où ils entrèrent pour pouvoir remplir les papiers d'achat. Le chiot se nommait Styx d'après les documents d'enregistrement, le nom sonnait bien et après une dernière poignée de mains les deux hommes et le chien purent revenir à la voiture de Tedrick.

Tedrick proposa d'emmener Styx en balade avec un de ces chiens à lui pour qu'ils fassent connaissance. Logan était d'accord, ça ferait un pas de plus dans la socialisation du plus jeune. Ainsi quand ils arrivèrent devant chez Ted ils descendirent et son ami se dirigea vers sa porte. Lui resta là, se baissa pour caresser le chiot. Le punk revint bientôt avec son berger australien. Même jeune Styx mesurais déjà presque la même taille que son camarade adulte.

Le premier sembla d'ailleurs intimidé par la joie expansive de l'arrivant mais se prêta au traditionnel bal des reniflements mutuels pour faire connaissance, il ne sut par contre pas vraiment répondre à l'invitation au jeu, le temps d'interpréter les signes, il finit par se lancer maladroitement vers son camarade finalement réceptif à l'idée de jouer. Logan les regarda faire en souriant, attendri.

Les présentations faites entre les deux animaux Tedrick lui indiqua d'un doigt un chemin qui démarrais non loin. L'endroit semblait tranquille et serait idéal pour cette toute première sortie avec son chiot. IL le tint très court le temps de traverser la route, les bons réflexes devait se prendre au plus tôt avant de lui laisser plus de longueur en zone sûre. Ironiquement Styx était presque de la même taille que le berger australien de son ami alors qu'il n'était qu'un bébé, il allait être bien plus grand dans quelques mois.

Quand Grizzli se prit de passion pour un bâton à lancer le Cane Corso le regarda avec intérêt et quelques incompréhension. Tedrick lançais encore et encore le bâton, qui lui était ramené inlassablement. Quand il en eut marre le chien se retourna vers lui pour qu'il prenne le relais. Il le lança une première fois se doutant qu'il allait revenir, et écouta la question de Tedrick.

-Pas vraiment... Et toi ?

Il était célibataire depuis tellement longtemps maintenant, plus ou moins depuis qu'il s'était vraiment fâché avec ses parents et qu'il avait acquis le domaine de l'Orichalque. Il avait quitté sa vie, ses amis sur un coup de tête, il avait tout jeté aux orties. Il avait repris de zéro, ses chevaux étaient ses amis, il s'entendait bien avec les quelques palefreniers qui travaillaient pour lui. Il avait été rejoint rapidement par sa soeur qui avait bien tenté de le sociabiliser mais sans grand succès. La seule personne extérieure à avoir vraiment passé sa carapace était Elora, la petite blondinette, nièce de l'ancienne propriétaire. Elle était du genre simplement adorable, il en était venu à apprécier sa compagnie, ils bossaient souvent en parallèle dans le manège ou la carrière quand elle n'était pas chez un client.