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Sam 15 Jan - 16:45
Chapitre 1.5
Ben & Tedrick
domaine du valhalla - paddock
15.01.22
Quittant le chemin de promenade, Ben ne tardait plus à regagner la cour faisant face à l'écurie. Jetant un regard vers la carrière à sa droite, il reportait finalement son attention sur son cavalier lorsque ce dernier lui intimait de s'immobiliser devant l'entrée de l'écurie. S'exécutant sans broncher, le bai accordait l'arrêt complet, permettant au brun de déchausser ses étriers et de mettre pied à terre sans plus attendre. Le remerciant d'une caresse affectueuse sur l'encolure, le jeune homme attrapait alors les rênes et incitait l'étalon à le suivre à l'intérieur de l'écurie. Avançant d'un pas énergique, Ben ne posait aucun souci à son propriétaire, lui emboîtant le pas jusqu'à l'aire de préparation. Le lâchant, Tedrick lui permettait de se mettre en place tout seul sans l'attacher, du moins pour l'instant. S'il avait conscience que le bai n'était pas un vicieux, il savait que s'il décidait de partir tout seul, il le ferait sans réfléchir. Alors, il défaisait sous-gorge, muserolle et noseband afin de lui ôter aussitôt son filet. Laissant le temps à l'animal d'ouvrir la bouche pour que le mors ne cogne pas sur ses dents, il n'avait plus qu'à déposer l'objet sur le porte-filet afin de pouvoir mettre le licol proprement autour de sa tête. L'objet en place, Tedrick ne perdait pas de temps, commençant par dessangler avant de rabattre la sangle sur l'assise de la selle. Il défaisait ensuite le couvre-reins qu'il déposait sur le porte-selle avant de retirer d'une traite le tapis, l'amortisseur et la selle qu'il déposait avec précaution par-dessus le couvre-reins. Ainsi dessellé, l'étalon bai se voyait offrir une friandise, le temps d'aller chercher une couverture. Tâchant d'être rapide, Tedrick revenait bientôt pour mettre en place la couverture bleu roi sur son dos. Finissant ses soins par un curage de pied dans les règles, il était temps que sa monture rejoigne enfin les paddocks.
Détachant délicatement les deux longes attachées de part et d'autres du licol, Tedrick n'avait plus qu'à attacher le mousqueton de la longe habituelle au licol en cuir du bai. Couvert et licolé, il était temps d'escorter l'étalon jusqu'à son paddock où il pourrait passer le restant de sa journée. Il était important que les chevaux passent du temps en extérieur, en compagnie de leurs congénères. C'était là un besoin fondamental chez l'espèce chevaline et Tedrick tâchait de la respecter au mieux afin de satisfaire le bien-être moral de ses protégés. D'ailleurs, on pouvait sentir la bonne volonté de l'étalon à sortir puisque ce dernier accélérait l'allure, se servant de sa force pour tracter son propriétaire en direction des enclos. Il connaissait parfaitement le chemin et fonçait en direction des copains. N'aimant tout de même pas être promené ainsi, le brun le remettait régulièrement à sa place, lui rappelant qu'il devait rester à l'épaule et non pas dépassait en forçant l'allure. Ben n'était pas un mauvais bougre et se reprenait, malgré tout, Tedrick était bien contraint de le ramener aux ordres fréquemment. Un excès de bonne volonté sans doute, mais rien de bien méchant. À l'approche du bai, certains se collaient à la clôture, certains n'hésitant pas non plus à pousser quelques hennissements enthousiastes, notamment le plus bavard, Grump It, qui ne cessait d'appeler le copain. Ben redressait l'encolure et lui répondait à deux reprises avant de finalement l'ignorer. Grumpy n'était pas forcément calmé et continuait d'appeler dans le vide, jusqu'à ce qu'il décide de se taire à son tour. Sans réponse, ce n'était pas bien rigolo. Amusé, le brun tapotait l'encolure de l'étalon, cherchant le paddock dans lequel il pourrait le lâcher. Et puis à quelques pas, il repérait l'enclos d'Apollo XIII et de Not My Fault dans lequel il pourrait lâcher Ben. Décision prise, il se dirigeait donc vers le paddock qu'il avait repéré.
Bien heureux de rejoindre ses copains, il allongeait un peu sa foulée, se collant bientôt à la porte du paddock, attendant de pouvoir entrer. Tapotant sur son poitrail, Tedrick l'incitait à reculer afin d'avoir la place d'ouvrir la porte sans que le pauvre Ben ne se la prenne en pleine face. Empêchant les deux autres de sortir, il invitait le bai à pénétrer à l'intérieur, lui faisait faire demi-tour tandis qu'il refermait la porte derrière eux. Immobile, car tout de même bien éduqué, Ben attendait qu'on lui ôte sa longe avant de s'approcher des copains. Apollo et Not My Fault s'approchaient donc de lui, et chacun se saluait correctement avant de s'approcher de leur propriétaire. Qui sait si Tedrick n'avait pas de friandises à leur fournir? Et comme s'il lisait dans leur pensée, le brun commençait par leur accorder une caresse sur le chanfrein avant de fouiller dans la poche de sa veste en quête de granulés aux saveurs de fruits. Ben, en tant que dominant, s'imposa comme le premier à en bénéficier avant de laisser sa place au second bai et aux gris qui avaient attendus un peu retrait d'avoir droit à leurs bonbons. Amusé, Tedrick était toujours surpris de voir que, peu importe avec qui il mettait ses chevaux, les relations sociales étaient déjà établis et chacun connaissait sa place dans la hiérarchie. Néanmoins, il tâchait toujours d'éviter de mettre deux dominants ensembles, souhaitant avant tout éviter les bagarres qui risqueraient d'entraîner des blessures, ce qui n'était pas vraiment le but. Mais entre ces trois-là tout se passait bien, Ben était à la tête du petit trio, suivi par Not My Fault et d'Apollo XIII, bon suiveur qui ne se posait pas beaucoup de questions. Prenant un peu de temps pour leur accorder de l'attention, Tedrick prenait du plaisir à distribuer des caresses et des friandises à ses chevaux, profitant de ce moment privilégié avec eux. Mais il n'avait pas toute la journée, et il allait bientôt falloir les quitter pour une tâche importante et pas des moindres : la suite d'un débourrage. C'est donc après une dernière caresse qu'il décidait de les quitter. En tout cas jusqu'à présent, la journée avait été bonne, il ne restait plus qu'à espérer que cela se passe aussi bien avec Going Down To The Grave qu'il s'en allait retrouver.
[1013 mots]
crédit : PsychoShinigami
Pryam
Cavalier jeunes chevaux - niv. I
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Lun 17 Jan - 16:33
Chanceux ce Ben de profiter d'un après-midi de repos au paddock après une belle balade!
+ 3 pts de soins + 3 pts de confiance + 9
màj
Pistil
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Dim 13 Mar - 21:42
PINK BELLINI MARTINI
Pré-Débourrage
◊ ◊ ◊
Spéciale était le mot le plus doux que l’on t’avait donné pour décrire la boule alezane qui se présentait devant toi, à l’entrée de son pré. Jeune, elle n’était pourtant pas moins indépendante de sa mère et s’éloignait sans avoir besoin d’y réfléchir. Comme une fleur, elle arrivait pour contrôler les abords de son pré. Immédiatement, tu y voyais là un besoin tapis derrière une angoisse. Mais ce n’était pas ton rôle ici et de toutes façons, qui y croirait ? Tu allais donc juste rendre les choses agréables pour elle. D’une caresse sur le front, Pink prit le choix d’essayer de te mordre, sans succès puisque tu la bousculais immédiatement dans ses barrières mentales en un geste. Tu ne savais pas vraiment quel était sa place ou la tienne dans le plan de l’existence, mais tu n’avais pas envie de te laisser marcher dessus.
Dès que tu avais pénétré dans son espace, elle était partie se réfugier auprès de sa mère, qui tapait nerveusement de l’antérieur à son retour. Elle semblait peu contente de ne pas avoir pu reprendre sa fille et tu sentais qu’à tout moment Pink allait se prendre une remontrance. Ce qui n’arriva pas très tard, vu que la belle avait tenter de mordre sa mère également, sous le coup de la frustration. Immédiatement, la jument se retourna pour lui lancer son postérieur, bien dosé. Pink hennit légèrement avant de galoper quelques mètres plus loin. Ne voulant pas faire irruption au milieu de la dispute et risquer de tout déséquilibrer entre-elles, tu restes bien loin de leurs zones respectives. Après quelques minutes à bouder, la pouliche revient vers sa mère en claquant des dents, l’encolure tendue. Encore un peu après, tu pouvais assister à une démonstration de tendresse qui te rassurait beaucoup.
Après une heure à les observer, assis dans le pré, tu te relevais avec l’intention de commencer à caresser la belle. Ni une, ni deux, l’alezane te fixait dès que tu avais bougé, avec des yeux brûlants d’une intensité suspecte. Arrivé à sa hauteur, tu commençais à lui présenter tes mains, à la gratouiller, lui faire des câlins… Chose qu’elle appréciait très bien ! Tu avais peur qu’elle n’aime pas le contact, mais c’était tout son contraire, madame se sentait complètement en accord avec l’idée de prendre soin d’elle par quelques massages. Finalement, la toucher du bout de ses oreilles jusqu’au paturon n’était pas un gros souci pour elle. Tu l’avais félicité et es reparti comme tu étais venu, non sans un câlin pour sa mère, toute douce.
Les journées suivantes, Pink avait apprit à te reconnaître et tu avais laissé le temps faire son travail sur le mental parfois compliqué de la jeune pouliche. Avec la même régularité, tu ne la laissais pas franchir tes limites et continuais de lui caresser tout le long du corps et de la tête. Même les oreilles, pourtant si difficiles avec certains, n’ont pas été un grand problème. Enfin, ça tu ne sais jamais si un beau matin, Pink en aura décidé autrement.
C’est un matin en effet, que tu arrives avec un licol accroché à ton épaule. La longe enroulant cette dernière bien lâchement. Avec tendresse, tu t’approches de la mère pour lui donner un petit bout de carotte avant de t’approcher de sa fille. Le licol à présent en main, tu lui fais sentir avant de lui passer sur le corps. Tu sais que si tu commences par le bruit, c’est foutu. Dès qu’elle se détend au contact du tissu et ne cherche plus à fuir, tu la laisses tranquille pour la journée. Puis, un après-midi, Pink n’a plus bougé du tout à son contact et tu as su qu’il était temps de lui mettre pour de bon, pour de vrai.
Peu habile avec ce nouvel instrument sur le crâne. La pouliche ne sait pas toujours comment réagir et trébuche quelques fois, ne faisant plus attention à ses pieds. Après quelques minutes, tu la caresses à nouveau lorsqu’elle marche normalement avec. Dès qu’elle n’y fait plus attention, tu félicites avec quelques secondes de massage qu’elle apprécie particulièrement. Avec douceur, tu la guides alors du bout de sa minuscule longe, voulant qu’elle cède à la pression demandée. Dès qu’elle relâche la tension, tu cesses immédiatement et la récompense également.
Il aura fallu attendre le troisième jour pour que Pink ait réellement la concentration nécessaire pour te suivre, pas très loin de sa mère, avec le licol autour de sa belle petite tête. Satisfait de ses progrès, tu la laisses un peu tranquille jusqu’à la semaine suivante.
Lorsque vous emmenez sa mère aux écuries pour une petite sortie et un petit pansage, Pink la suit bien sûr, avec son petit licol accroché. Bien qu’un peu testeuse car très excitée par toutes ces nouveautés, tu arrives à lui faire comprendre qu’elle doit faire attention à ce qui l’entoure. Ce n’est pas la première fois qu’elle accompagne sa mère aux écuries, mais c’est la première fois avec un licol et non en liberté.
Une fois sa mère très lâchement attachée, tu mets une longe à ressort à Pink pour l’attacher également sans risquer d’accident. Tandis qu’une aide s’occupe de panser la mère, tu fais la même chose avec la fille. Après la découverte des brosses, tu lui passes une étrille douce sur son jeune poil, simplement pour lui donner une idée, sans appuyer dessus. Son corps étant petit, tu as vite fait le tour et tu commences donc avec un bouchon souple, et une brosse douce. Les deux brosses étant suffisamment peu rugueuses pour Pink Bellini Martini, elle te laissait faire malgré sa bougeotte un peu constante. Tu caresses dès qu’elle se tien tranquille et récompense dès qu’elle fait ce que tu lui demandes.
Pour finir ce petit pansage, tu décides de lui curer les sabots. Facile à dire, n’est-ce pas ? Pink n’aime pas vraiment l’idée et tente d’envoyer les dents dès que tu tentes de lui soulever le boulet. Avec patience, tu lui fais jouer de ces sabots et commence par la récompenser dès qu’elle le décolle du sol. Puis, dès qu’elle le soulève un peu. Petit à petit, tu finis par réussir à lui faire les sabots, mais le tout t’a pris un sacré bout de temps et beaucoup de fermeté avec la petite Pink qui semblait glisser de tes doigts. Heureusement que les jours prochains sont là pour continuer à parfaire les petits codes établis de la journée, sinon tu sais que rien ne serait retenu !
En rentrant dans le pré, Pink trotte un peu, la queue en panache, tu la sens étrangement calme dans sa tête mais rapidement dans ses mouvements. Dès que tu la relâches avec sa mère, la petite s’empresse d’aller chercher les autres chevaux et de jouer avec. Vous les regardez quelques instants avant de repartir à l’écurie ranger les affaires que vous avez laissé au dehors de la sellerie. Avant de ne plus les voir pour de bon, tu détournes ton regard une dernière fois vers le pré verdoyant… repartant de plus belle vers les écuries.
(c) oxymort
Misspalikoa
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Dim 13 Mar - 23:38
Pink n'est clairement pas une pouliche évidente, mais elle est loin d'être méchante pour autant
+ 5/5 pts en pré-débourrage (confiance & manipulation) + 5/5 pts en pré-débourrage (brosses, licol & longe) + 8
Misspalikoa
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Jeu 7 Avr - 20:52
1.6 – no brain no pain
Maxwell & Tedrick
domaine du valhalla - paddock
07.04.22
→ palier iris : l'air printanier semble monter à la tête de votre équidé, pris d'animosité celui-ci brise la clôture de sa prairie (que ce soit par accident ou intentionnellement). [5 trèfles]
Plus il observait son cheval, et plus Tedrick se rendait compte d'à quel point il était stupide, entre ses oreilles, pas de cerveau, juste un vide. Est-ce qu'il arrivait à Maxwell de réfléchir? Probablement pas, sans quoi il ne se serait sans doute jamais retrouvé dans cette posture si délicate. La journée s'était déroulée tout à fait normalement en soit. Rien n'était venu bouleverser la journée de l'allemand. Il s'était levé, avait longé et monté les différents chevaux au travail avant de s'accorder une pause repas. L'après-midi étant réservé à l'extérieur, la plupart des chevaux s'étaient donc retrouvés au paddock pendant que l'un de leur camarade se voyait choisi pour sortir en extérieur. C'était donc ce qui s'était passé. Pour une fois, Maxwell lui était même paru étonnement calme, alors c'était serein qu'il s'était en allé pour sa sortie quotidienne. Tout allait parfaitement me direz-vous, et c'était vrai. Il faisait beau, le soleil revenait, les températures remontaient gentiment malgré un léger vent. La journée semblait parfaite. Enfin presque, parce que Maxwell, du haut de son mètre 73 était bête comme ses pieds, et c'était le cas de le dire. Souvent, son propriétaire se demandait s'il lui arrivait de réfléchir un instant. Mais visiblement ce n'était pas le cas.
Tedrick de retour de son expédition, il n'avait qu'eu le temps de rentrer Gucci Gang dans son paddock avant d'apercevoir un drôle de manège dans le l'enclos adjacent. Tournant en rond, Maxwell semblait réfléchir. Au trot, ses oreilles s'agitaient, il les reculait par instant, comme s'il était pris dans une réflexion très intense. Fermant la clôture et laissant la longe dans la petite boîte de pansage, Tedrick s'était donc un peu éloigné, observant les agissements étonnants de l'étalon bai. Et là, ce fut le drame. S'approchant de la clôture, Maxwell s'immobilisait telle une statue. Plus un geste, plus un bruit, jusqu'à ce qu'il décide de tenter un saut depuis l'arrêt complet. Malheureusement Maxwell, manquant cruellement de perspicacité, n'était pas tout à fait parvenu à ses fins. Enfin à moitié. En l'espace d'une seconde le bai s'était retrouvé accoudé à la clôture. Les antérieurs coincés au-dessus de la barrière trop haute pour qu'il puisse se déloger, Tedrick s'était empressé de le rejoindre, tâchant de trouver une solution pour décoincer ce bouffon fini qui se retrouvait debout, les antérieurs pliés contre la barrière, tâchant de se dégager comme il pouvait, en vain. Alors bien entendu son propriétaire s'était bien demandé comme il pourrait l'extraire de cette clôture, mais Maxwell trouva une solution plus...efficace.
Il n'avait fallu qu'une seconde pour le voir se jeter en arrière, retomber sur le dos, arrachant la clôture dans cette dernière tentative, et le voilà enfin libre. Au sens propre et littéral. La clôture était au sol, tout autant que le bai. Seulement celui-ci, un peu sonné, ne manqua pas de se relever, contrairement au bout de bois, et sans réfléchir se jeter en avant, sauter la barrière inférieure qui avait survécu et prendre la poudre d'escampette. Au revoir Maxwell, plus de Maxwell. Il fallut bien un temps pour que Tedrick comprenne, ne voyant déjà plus l'étalon qui s'en était allé il ne savait où. Finalement sa tentative de fuite avait réussi, et il se retrouvait avec un cheval à aller chercher. Mais quel crétin celui-là. La mine déconfite, Tedrick traînait les pieds, rejoignant le paddock de Rêveur. Il était temps d'aller le chercher, puisqu'il ne reviendrait pas de lui-même avant un bout de temps. Enfin, c'était Maxwell et il avait l'habitude. Maintenant, il fallait se mettre au travail et allé récupérer le gros idiot qu'il était. Avec un peu de chance, ça ne durerait pas trop longtemps avant de lui mettre la main dessus.
[615 mots]
crédit : PsychoShinigami
etoly
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Ven 8 Avr - 21:47
Vraiment pas très fin ce cheval...
Objectif validé
+ 1 en soin
+ 5
Misspalikoa
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Mar 3 Mai - 13:34
1.2 – le moment de vérité
Marengo & Amel
03.05.22
domaine d'yggdrasil - paddock
581 mots
S'il y avait bien une chose qu'Amel adorait faire, c'était bien d'observer ses chevaux évoluer en parfaite liberté. Sur le terrain, elle avait la chance d'avoir de grands prés et hormis lorsque c'était nécessaire, elle préférait laisser les chevaux y vivre. Après tout, le box n'était pas adapté à leurs besoins et cela n'apportait pas grand-chose à la jeune femme, hormis une facilité logistique. Depuis le début de la matinée, elle était assise devant le pré des étalons, où après l'avoir accueilli en espérant quelques friandises, avaient fait leur petite vie comme si elle n'était pas là. La turque avait beaucoup réfléchi et sa réflexion l'avait menée à sa décision finale. Il était temps pour Marengo de rejoindre pour de bons le pré de Mango et Quidam. Les chevaux se côtoyaient à travers la clôture en bois depuis deux jours, et elle jugeait que le moment était venu pour eux de se retrouver une bonne fois pour toutes. Bien décidée, elle se hissait sur ses jambes, ramassant le licol du pur-sang arabe vers lequel elle se dirigeait. Bien droit sur ses membres, le jeune étalon l'observait arriver vers elle, ne cherchant pas à fuir à son approche. Le sourire aux lèvres, elle lui tendait une friandise qu'il prélevait avec délicatesse, se laissant licoler sans broncher plus que ça. Caressant son épaule, elle le guidait vers la porte, l'ouvrant et le laissait s'avancer dans l'allée avant de faire quelques pas pour rejoindre l'entrée du pré des deux entiers. Attentifs, les deux chevaux ne perdaient rien du spectacle, et tous les sens en alerte, n'attendaient pas longtemps avant de s'approcher. Encourageant Marengo à entrer dans le pré, elle refermait la porte derrière elle et lui ôtait son licol d'une traite. S'écartant, elle se hissait sur la clôture, s'asseyant pour observer la rencontre rapprochée des trois chevaux.
Tout de suite, Mango se plaçait en dominant, approchant avec franchise du nouvel arrivant, les oreilles en arrière. Se soumettant tout de suite, Marengo se mettait en position de recul, les oreilles inclinées vers l'arrière. Même si l'étalon bai avait pu asseoir sa position au travers de la clôture, ce n'était pas tout à fait la même chose en face à face. Plus âgé que les deux gris, mais aussi plus assuré, il ne fallait pas longtemps pour convaincre Marengo de se soumettre, si on pouvait dire ça comme ça. Même si Mango confirmait sa position, il n'était pas le moins du monde agressif. S'il pouvait éviter de se battre, il le ferait, comme la plupart des chevaux en règle générale. Alors après quelques présentations, Marengo était assaillie par ses congénères. Amel adorait observer ce genre de comportement, notamment les contacts naso-corporel entre les étalons qui se touchaient et sentaient réciproquement. Marengo couina quelques fois quand son aîné menaçait avec son antérieur, mais rien de bien méchant pour le moment. Et finalement, le groupe se mit en mouvement, se suivant au grand trot. Mango n'était visiblement pas prêt à lâcher tout de suite son nouveau compagnon de pré, entraînant Quidam derrière lui qui ne le lâchait pas. Leur course-poursuite dura plusieurs minutes, et la jeune femme en profita pour capturer le moment via quelques vidéos avec son téléphone portable. En tout cas les choses se passaient plus que bien. Et après un moment à les suivre du regard, elle se décida à leur laisser un peu d'intimité. De toute façon, elle avait à faire, puisque bientôt, une nouvelle jument allait arriver. Elle n'attendait plus que le transporteur.
crédit : Misspalikoa
Pryam
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Mar 3 Mai - 15:17
Il semble que Marengo se soit bien adapté aux deux autres étalons!
+ 2 pts de soins + 3 màj
Misspalikoa
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Dim 26 Juin - 18:13
1.3 - a fun gateway
Etoile & Saralynn
date
« domaine de perceval – paddock »
994 mots
→ palier soleil : vous arrivez ce matin et votre équidé est libre sur le terrain et broute pépère. Après une inspection des installations, rien n'est brisé. Une petite visite dans la salle des caméras vous démontre comment votre fugueur a réussi son coup. Racontez-nous. [5 pts à miser]
Par précaution, suite à l’engorgement de la belle Etoile, il avait été décidé de laisser une journée de repos complète à la ponette avant de l’autoriser à regagner son pré dès le lendemain afin de pouvoir se dégourdir les membres comme elle l’entendait. Impatiente de voir comment aller la ponette pottok se portait, Saralynn avait donc programmé son réveil matin pour commencer sa journée avant ses parents. Se hissant avec difficulté hors de son lit, elle enfilait sa paire de chaussons, une paire assez récente et si confortable qu’elle avait de la peine à l’idée de les déchausser en sortant de chez elle, puis descendait pas à pas les marches en bois qui descendaient dans les pièces à vivre. Ne voulant pas réveiller ses parents, l’adolescente faisait du mieux qu’elle pouvait pour se montrer silencieuse, ouvrant les placards avec une immense délicatesse, les refermant avec tout autant de précaution puis se préparant son petit chocolat au lait. S’installant sur l’îlot de la cuisine, elle jetait un œil à la grande horloge, indiquant que ses géniteurs quitteraient leur chambre d’ici une trentaine de minutes. Elle avait prévu une plage de trente minutes afin d’être la première sur les lieux, et c’est ainsi qu’en vitesse, elle rangeait sa tasse dans le lave-vaisselle avant de remonter s’habiller. Enfilant un vieux pantalon d’équitation, un débardeur et ses chaps, elle descendait les marches deux par deux avec beaucoup moins de minutie que la première fois. Et en un rien de temps, la voilà déverrouillant la porte d’entrée pour sortir.
Qu’elle ne fut pas sa stupeur lorsque, ouvrant grand la porte d’entrée en bois, elle découvrait Etoile, broutant avec nonchalance l’herbe de la pelouse. D’abord estomaquée, elle fronça les sourcils, se demandant comment la ponette avait pu s’y prendre pour quitter son enclos. Dans son malheur, elle avait la chance de laisser toujours le licol sur la tête des chevaux lorsqu’elle les emmenait dans leurs paddocks respectifs, et c’est ainsi qu’en attrapant le montant, elle se décidait à la ramener dans l’enclos qu’elle avait décidé de fuir. À l’intérieur des quatre clôtures en bois, les autres ponettes de l’élevage se remplissaient l’estomac sans se soucier de rien. Aucune clôture ne paraissait abîmée, et si elles étaient légèrement surélevées, elle doutait du fait qu’Etoile ait pu sauter par-dessus. Le mystère restait entier pour Saralynn, bien décidée à résoudre l’énigme qui se posait face à elle. Dans un premier temps, elle laissait la ponette pie regagnait son enclos et ses camarades, lâchant le licol pour la laisser s’éloigner en direction du râtelier. Ce n’est qu’après qu’elle décidât de regagner sa maison où elle décidait d’attendre patiemment que ses parents soient levés pour regarder les caméras. Il y en avait plusieurs installées sur le domaine, dans un but de surveillance des chevaux, mais aussi des inconnus qui pourraient pénétrer dans les enclos ainsi que d’autres éventualités auquel Saralynn ne pensait même pas. Le temps de lancer un nouveau chocolat au lait et ses parents émergeaient enfin de leur chambre.
Tâchant de laisser ses parents émerger, l’adolescente avait du mal à tenir en place tant elle voulait découvrir le fin mot de l’histoire. Alors que son père s’apprêtait à se lever pour aller se changer, Saralynn, à bout de sa patience, finissait par exploser. « Papa, j’ai trouvé Etoile dans l’allée ce matin, mais la clôture n’avait pas bougé et les autres poneys n’ont plus. On pourrait regarder sur les caméras ? J’aimerais bien voir comment elle s’est échappée. » Le temps d’enregistrer l’information, son père lui répondait par l’affirmative avant de rejoindre le bureau de son père, une pièce annexe à la maison, accessible par l’intérieur et l’extérieur. Il y gardait son ordinateur, mais aussi tous les papiers des chevaux, les contrats de vente et tout ce qui pouvait toucher à l’élevage. L’accessibilité par l’extérieur permettait aux clients de venir sans avoir à passer par les pièces à vivre. L’adolescente n’y entrait pas souvent, mais lorsqu’elle rentrait, elle ne pouvait détacher ses yeux des photos des différents poneys de l’élevage, mais aussi de ses parents à cheval lorsqu’ils étaient plus jeunes. La passion s’était transmise à leur enfant et elle espérait continuer sur cette lignée plus tard. Accrochant son regard sur la photo de son père, la tenant par la taille alors qu’elle était un tout petit bébé sur le dos d’un immense cheval bai, elle avait à peine entendu son père l’interpeller. Le temps de trouver la caméra correspondante à cette zone des écuries et la bonne heure, le spectacle pouvait enfin commencer.
La scène s’était déroulée vers quatre heures du matin, et s’asseyant à côté de son père, Saralynn ne quittait pas l’écran des yeux. C’était la caméra nocturne qui avait filmé l’étonnante scène. On voyait Etoile, debout aux côtés d’une ponette welsh grise prénommée Nuage, une jument à la retraite qui appartenait à sa mère. La pluie tombait, on voyait se dessiner des traits à cause des gouttes, et un gros flash lumineux traversa l’écran, sans doute un éclair, un orage avait donc dû éclater dans la nuit. Dans un instinct de fuite, les deux ponettes avaient pris leur jambe à leur cou, et dans sa fuite, Etoile s’était retrouvée en tête à tête avec la clôture. Dans la panique la pottok avait cherché à réaliser un freinage d’urgence, en vain, et s’était retrouvée sur le flan. L’herbe mouillée l’avait fait glisser et dans son élan, elle était passée sous la clôture, se retrouvant deux mètres à côté de la barrière, mais de l’autre côté. Toujours aussi surprise, elle faisait une drôle de grimace avant de rire. « Bon, bah plus qu’à la lancer dans une carrière d’agent secret ! » Son père lâcha un sourire, même s’il lui répétait bien souvent que ses blagues étaient assez nulles sous le ton de l’humour. En tout cas, le mystère Etoile était résolu, et même si la situation était cocasse, au moins, elle allait bien et tout était rentré dans l’ordre !
crédit : Misspalikoa
Pryam
Cavalier jeunes chevaux - niv. I
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info Trèfles: (1692/1700)
Lun 27 Juin - 15:31
Je connais un cheval qui a déjà fait ça aussi Un certain appaloosa
+ 2 pts de confiance + 6 objectif validé!
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
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Mer 6 Juil - 18:26
résumé #01
Hot Weekend Addict & Paloma
06.07.22
« vale da primavera – paddock »
1154 mots
→ palier espoir : votre jeune compagnon semble porter un tout grand intérêt au doyen de votre piquet, racontez-nous leur rencontre et les réactions de chacun. [5 trèfles]
Lorsqu’on se penche sur son parcours en tant que cavalier, on se rend rapidement compte qu’il existe un point commun entre tous. La plupart des gens, enfants ou déjà plus vieux, font leurs premiers pas dans un centre équestre, et chacun gravit les échelons peu à peu, à son rythme. Seulement pour Paloma, l’histoire commence un peu différemment. Chanceuse pour certains, privilégiée pour d’autres, c’est dans une famille de cavalier d’ores et déjà respectée dans le milieu que l’adolescente à fait ses premiers pas dans la vie. Ouvrir ses volets et découvrir en face de soi une carrière spacieuse et des rangées de boxes, n’est-pas le rêve de la plupart ? Les chevaux hors de prix et les compétitions prestigieuses ont toujours constitués son quotidien. Naturellement, Paloma avait suivi les traces de ses pairs, mais si certains peuvent assurer que grandir dans ce milieu est avantageux, c’est oublier à quel point cela peut être difficile. Comment évoluer, tomber, se relever lorsque l’on porte un nom aussi connu que Feirrera, que les ainés ne pointent du doigts que vos défauts et vous privent à leur insu d’un environnement bienveillant. L’anxiété de performance était sans doute le plus gros fardeau que devait porter Paloma, se refusant tout bonnement à l’échec, la déception de ses pairs n’ayant d’égale que la honte de ne pas faire honneur à ce nom si prestigieux dans cet univers. Enchaînant les séances de sport, les cours particuliers et les compétitions, Paloma faisait toujours de son mieux pour rester au plus haut de sa forme physique, quitte à parfois négliger l’aspect mental qu’exigeait un tel sport. Et cette période était d’autant plus difficile que son père était l’entraîneur sélectionneur de sa catégorie : youth.
Si Paloma formait un couple assez efficace et fonctionnel avec son étalon qui commençait à être régulier en extérieur, ses parents avaient décidé de lui trouver un jeune entier de quatre ans à former, ce qui, pour son père surtout, serait un bon moyen de lui faire gagner de l’expérience. C’était ainsi que Hot Weekend Addict était arrivé dans sa vie l’après-midi même. Issu du même élevage que son cheval de tête, ses papiers et sa musculature déjà intéressante ne présageaient que de bonnes choses pour l’avenir. Ses parents avaient payé le bai une jolie somme et il était temps pour Paloma de le prendre en main. Profitant d’un bon repos au box, il avait été décidé que l’entier profiterait de quelques jours de repos avant de reprendre le travail. Hot avait fait un long voyage en avion depuis les États-Unis avant d’arriver au Brésil, mieux valait lui laisser un peu de temps avant de réellement le solliciter. Le repas du soir s’était d’ailleurs déroulé dans la plus grande agitation, chacun s’exprimait à propos du magnifique bai tout juste installé, et si tous semblaient excités à l’idée de voir comment il se comporterait lors de sa première séance de travail auprès de sa nouvelle cavalière, Paloma elle était encore assez détachée. Une responsabilité nouvelle faisait pression sur ses épaules, celle de former correctement ce jeune cheval afin de lui donner toutes ses chances dans les compétitions de haut niveau auquel il était destiné. Finissant son repas presque en silence, elle se levait finalement de table, son assiette vide dans les mains. « Je vais sortir Hot’ au pré, il n’a pas l’habitude de cette chaleur et ça lui fera sans doute du bien de pouvoir bouger un peu. » Ses parents échangèrent un rapide regard, jusqu’à ce que sa mère prenne la parole avec un sourire. « Bien sûr, bonne idée. »
Enfilant ses chaussures, l’adolescente aux cheveux auburn ouvrait la porte et rejoignait la sellerie. Attrapant le licol de sa nouvelle monture, elle le rejoignait finalement. Assez agité dans son box, Hot Weekend Addict levait la tête lorsqu’elle l’appela par son nom, pointant ses oreilles vers celle qu’il ne connaissait pas encore vraiment. Prenant un instant, Paloma s’éclaircissait la gorge, tâchant de se présenter. « Salut toi, moi, c’est Paloma et je suis plus ou moins ta nouvelle cavalière. J’espère qu’on s’entendra bien tous les deux. » Assez distrait, le bai gardait une oreille tournée vers elle, mais semblait détaché. Ne lui en tenant pas rigueur, elle décida de se glisser à l’intérieur du box, faisant reculer l’animal de quelques pas. Celui-ci se laissa licoler sans trop broncher avant de s’extraire en vitesse du box. C’était presque s’il traînait la rousse hors de l’écurie. Essayant de le retenir de tout son poids, il fallait dire que Paloma avait quelques difficultés à maîtriser cette masse de muscle en mouvement. On pouvait se demander qui guidait qui vers le pré où il allait pouvoir passer la nuit. Traversant sans bruit le domaine, elle était presque propulsée vers l’avant lorsqu’il s’immobilisa finalement des quatre fers en plein milieu du chemin. Fixant le paddock de Black Coffee, il paraissait tout bonnement fasciné. Curieuse, elle se décidait à approcher de l’enclos, et c’est sans attendre que Hot se précipita à l’encontre de ce dernier. Approchant au grand trot, le bai brûlé ne tardait pas à venir saluer son cadet, issu du même élevage que lui.
Roulant des mécaniques, chacun se sentait le nez avant de pousser un couinement aigu. Tapant du pied, Black Coffee arquait l’encolure et tâchait d’impression le jeune cheval qui ne se laissait pas démonter. Il était rare que les chevaux ne s’attaquent réellement, et si Coffee faisait de belles démonstrations de forces, celles-ci n’avaient pour intérêt que d’asseoir sa position face à ce nouvel arrivant. Pourtant, la rencontre se passait bien et elle ne parvenait plus à éloigner Hot Weekend Addict de son aîné. Visiblement, le coup de foudre était en train de s’opérer entre les deux chevaux, et lorsqu’elle parvient enfin à l’éloigner, elle sentit son nouveau partenaire monter en pression, tâcher de faire demi-tour pour retrouver Black Coffee avec lequel il échangeait de poignants hennissements. Décidément, séparer ces deux-là allait être une lourde tâche. Alors puisque l’enclos accolé à celui de l’étalon était vide, elle décida d’y laisser le bai. Aussitôt entré dans le paddock et sa longe retiré, Black Coffee et son nouvel ami se collaient à la barrière, échangeant une longue galopade comme deux amis jouant ensemble. Ils semblaient déjà très proches, peut-être avaient ils vécus ensemble chez leur naisseur et ancien propriétaire. En tout cas, le spectacle était tout bonnement fascinants. Deux étalons ne se quittant déjà plus. Et lorsque le calme revient enfin, c’est presque collé à la clôture que les deux bais se mettaient à brouter. Elle avait même assez hâte de raconter ce premier contact à sa famille. Si elle aurait aimé les mettre dans le même enclos, elle n’oubliait pas qu’ils étaient tous les deux entiers et que cela pouvait engendrer des blessures. Il était plus sage de les séparer par une clôture en attendant, mais une chose était sûre pour elle, une amitié forte allait se former entre eux.
crédit : Misspalikoa
Pryam
Cavalier jeunes chevaux - niv. I
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Mer 6 Juil - 20:51
Oh que j'ai hâte d'en savoir plus sur Paloma et son parcours avec l'étalon bai
+ 3 pts de confiance + 1 pts de soins + 8 trèfles objectif validé & màj!
Misspalikoa
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Mar 18 Oct - 22:40
résumé #04
shut up x tedrick
585 mots
→ writober – 17 octobre : le monstre de la forêt [5 pts en saut pour Chrissy] → mot bonus événement #35 : diable
Immobile dans son enclos, Shut Up fixait la lisière du bois qui entourait le domaine. Elle percevait quelque chose, quelque chose qu’elle ne pouvait pas voir pour l’instant, mais dont elle ressentait pleinement la présence. Tous les muscles de son corps étaient sous tension, prête à détaler au moindre signe de danger. Pourtant, dans la forêt, rien ne bougeait. La nuit, qui tombait désormais bien trop tôt apportait avec elle une sorte de silence angoissant, comme prêt à être brisé d’un moment à l’autre. Bientôt, la jument grise qui partageait son enclos s’approcha à son tour. Nul besoin de communication, la tension de son aînée était pleinement palpable dans l’espace. Elles restèrent alors un moment sans bouger, se contentant de fixer ce coin de forêt qui cachait des multitudes de secrets. Et finalement, se détournant, la grise reprit ses activités. Descendant légèrement en pression, Shut Up baissa de nouveau la tête, mastiquant l’herbe humide qui poussait dans son paddock bordé de clôtures en bois. À nouveau, la tranquillité la gagna, le temps seulement de quelques instants, car à nouveau, sa tête se redressa brusquement, ses oreilles se pointant sur sa tête et le regard tourné en direction des arbres.
Plongée dans le noir le plus complet, elle distinguait seulement la forme des premiers arbres, et soudain, un craquement se fit entendre. Prête à fuir, elle sursauta, écartant les antérieurs, ne sachant de quel côté filer. Quelles que soient ses tentatives, elle serait de toute façon piégée par la barrière. Si l’ennemi entrait, elle était foutue, à moins peut-être de parvenir à sauter par-dessus la difficulté. Mais elle n’avait pas le temps de réfléchir, son instinct lui disait que bientôt, il serait trop tard. La panique la gagna, elle et la jument grise qui, tendue, se déplaçait sans cesse de gauche à droite. Puis un cri se fit entendre, familier celui-ci. Pourtant, il était trop loin pour qu’elle puisse distinguer nettement la voix de celui qui assumait les rôles de cavalier et de propriétaire. Le bruit se rapprocha, d’abord lent, sadique, puis se précipita. Elle entendit les broussailles s’écraser sur le chemin de la bête qui fonçait droit dans sa direction. Et puis soudain, la chose surgit hors de la forêt, un immense chien noir et brun qui bondissait entre les arbres. Si les deux juments le connaissaient, elles étaient néanmoins prises de panique et détalèrent à toute vitesse.
Les jambes de Shut Up la poussaient à s’éloigner le plus possible, mettre de la distance entre elle et le danger, si bien qu’elle ne distingua pas vraiment que le doberman filait à travers l’enclos sans leur adresser le moindre regard, filant sous les clôtures pour rejoindre la voix de son maître. Ce n’est que lorsque le canidé passa sous la seconde clôture pour bifurquer dans l’allée qu’elle s’immobilisa, tremblant encore de l’expérience qu’elle venait de vivre. Reprenant son souffle, elle suivait le chien du regard. Ce n’était donc pas un monstre qui se cachait dans les bois, mais l’un des chiens de son propriétaire qui s’était un peu trop éloigné du domaine. Quelle frayeur ! Un instant, elle avait bien cru avoir le diable à ses trousses ! Reprenant son souffle, elle jeta un coup d’œil à la jument grise avant de s’ébrouer, évacuant les tensions qui l’avaient envahi trop longtemps à son goût. Une chose était sure, il n’y avait aucun monstre dans cette forêt, et encore moins des monstres mangeur de chevaux. Mais qui sait ! Peut-être était-ce seulement un coup de chance ?
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Whappa
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Mar 18 Oct - 23:15
Pauvre Shut Up, elle s'est fait un sang d'encre
+ 3 en confiance
+ 3 + 3 bonus
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Misspalikoa
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Sam 22 Oct - 17:22
Le doppelgänger
tedrick
594 mots
→ writober – 21 octobre : le doppelgänger [5 pts en endurance pour Young Man] → mot bonus événement #35 : fantôme
Comme tout éleveur respectable, Tedrick surveillait toujours de très près les juments qui s’apprêtaient à mettre bas. Une petite caméra de surveillance dans un box aménagé lorsque le terme approchait et il s’assurait avec beaucoup de sérieux du déroulement de la naissance. Au domaine, il y avait justement une jument qui approchait petit à petit de son terme. Une jolie grise, qu’il avait vu naître des années plus tôt et dont il avait décidé de se séparer. La jument était d’ailleurs réservée, et pas à n’importe qui puisqu’elle devrait rejoindre son grand ami Kayce dès lorsqu’elle aurait mis bas et que sa progéniture serait sevrée. Comme à chaque fois, il avait choisi judicieusement le couple reproducteur, lui proposant un étalon qui correspondait au résultat attendu en termes de physique comme de mental. Le poulain promettait d’être excellent, si la chance jouait également de son côté. Ainsi, avant de commencer sa journée de travail, et on pouvait dire qu’il avait une sacrée ribambelle de chevaux à travailler, il avait décidé de passer rendre visite à la future mère, isolée dans un pré plus au calme. Habituellement, elle le partageait avec une autre poulinière, mais celle-ci avait été rentrée la veille en raison d’une mise-bas particulièrement imminente.
En arrivant au niveau de l’enclos, Tedrick écarquilla les yeux, discernant la jument grise broutant paisiblement, des traces de sang au niveau de ses postérieurs témoignant d’une naissance. Un peu plus à l’écart, se tenant presque parfaitement debout, un petit poulain bai vaquait à ses occupations. Ainsi, Feeling Good avait mis bas dans la nuit, une bonne semaine avant la date prévue. Surpris, mais plutôt heureux de cette découverte matinale, Tedrick s’approcha avec délicatesse. Curieux, le petit être bai, déjà haut sur patte s’approcha, tendant un nez explorateur pour venir sentir la main qu’on lui tendait. Il tourna un regard vers la jument grise, qui soucieuse de la protection de sa progéniture, ne quittait pas l’homme du regard. Elle se rapprocha d’ailleurs de quelques pas, jugeant sans doute qu’il valait mieux rester à proximité du petit. S’accroupissant, il découvrit avec satisfaction que c’était un petit mâle. Et alors qu’il était toujours accroupi, il sentit comme un courant d’air le cou. Surpris, il frissonna. Un fantôme ? Il se retourna brusquement, se retrouvant nez à nez avec le poulain bai. Pourtant, comment aurait-il pu lui souffler dans la nuque alors qu’il était en face de lui ?
Il se releva alors, jugea de toute sa hauteur le jeune poulain, et se tourna de nouveau de l’autre côté. Il faisait de nouveau face au petit bai. Avait-il à faire à un sosie ? Avait-il trop fumé ? Il se frotta les yeux, recula de quelques pas, et découvrit qu’il n’y avait non pas un petit bai, mais bien deux faces à lui. Maintenant qu’il les regardait de plus près, il percevait de légères différences entre les deux petits mâles. Le premier qu’il avait rencontré était plus grand de quelques centimètres, quant au second, il abordait une très fine liste, qu’il avait à peine remarquée au premier abord. Fière de ses poulains, la matriarche ne tarda pas à les rejoindre, rassemblant ses fils autour d’elle. Des jumeaux ! Qui l’eut cru ? Alors là, il n’aurait pas pu s’y attendre ! Lors des premières échographies, il n’avait pourtant jamais remarqué la présence de deux poulains. Mais les voilà. En tout cas, leur mère avait de quoi être fière, car c’étaient bien deux splendides poulains qu’elle avait mis au monde, et qu’elle allait désormais devoir éduquer. Cela promettait d’être drôle à voir !
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etoly
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Sam 22 Oct - 17:32
Surprise !
+ 4 + 3 bonus (utilisation mots event)
objectif validé, cadeau màj!
Misspalikoa
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Sam 3 Déc - 15:02
résumé #03
quidam x amel – année des 3 ans
697 mots
Dans la cuisine, s’échappait une délicieuse odeur de biscuits. Toute la matinée, Amel s’était retrouvé derrière les fourneaux afin de cuisiner ses sablés préférés. Seulement, lorsqu’elle sortit les différentes plaques du four, elle se rendit compte d’un léger détail : elle avait eu les yeux bien plus gros que le ventre. S’installant sur sa table à manger, elle fixait les petits gâteaux croustillants avec appétit. Elle avait hâte de les déguster, mais il fallait être honnête : il y en avait bien trop pour elle seule. Se risquant à attraper un sablé, elle le porta à sa bouche, fermant les yeux pour savourer ce délicieux biscuit. Certains étaient un peu trop cuits, arborant une couleur brun sombre, et elle se fit un plaisir de les manger. Elle aimait quand ils étaient presque brûlés, mais pas tout à fait. Seulement, même en sélectionnant ses favoris, et ils étaient nombreux, il en restait quand même beaucoup trop pour elle seule. Alors, une idée germa dans sa tête. Et si elle les partageait avec ses chevaux ? Elle était presque sûre que quelques sablés ne feraient pas de mal à leur estomac, elle attrapa donc un tupperware dans un placard, s’assura qu’il était bien propre et glissa une dizaine de biscuits à l’intérieur. Tout pour faire plaisir à ses protégés. Elle enfila ensuite ses chaussures, une veste bien chaude pour braver les températures hivernales et se dirigea vers sa voiture pour conduire jusqu’à ses écuries.
Elle gara son véhicule sur le petit parking, coupant le contact avant d’ouvrir la portière. Emportant avec elle le tupperware à destination des deux étalons, elle prenait la direction de leur pré. Même s’il faisait froid, ils n’avaient pas encore été tondus, et leur poil d’hiver les protégeait plutôt bien des températures en baisse. Remontant l’allée, c’est devant la porte de leur enclos qu’elle s’immobilisa. Portant deux doigts à sa bouche, Amel se mit à siffler pour les appeler. C’était quelque chose d’habituel pour les deux chevaux qui, percevant l’appel de leurs propriétaires, ne tardèrent pas à montrer le bout de leur nez tout en haut du pré. Elle les appela une nouvelle fois, et après une seconde de réflexion, les deux étalons se lancèrent au petit galop en direction dans sa direction. Ce n’est qu’à une dizaine de mètres de la clôture qu’ils décélérèrent, se collant au bois pour venir accueillir la jeune femme et le cadeau qu’elle avait pour eux. Elle savait bien qu’elle avait à faire à deux gourmands et que rien ne leur aurait fait plus plaisir que de la nourriture. Elle leur offrit donc une caresse sur le bout du nez à chacun avant de se glisser à l’intérieur, les poussant légèrement pour avoir la place de rentrer dans le pré. Elle ferma par précaution derrière elle avant d’ouvrir la petite boîte renfermant les biscuits.
Gourmands, les deux chevaux n’attendirent pas plus pour s’approcher, venant chercher les friandises qu’on leur proposait. Amusée, Amel attrapait un sablé et le présentait à Mango, l’aîné qui l’attrapa sans attendre pour croquer dedans, laissant une multitude de miettes tomber au sol. Quidam pu se servir en second, et bien plus précautionneux que son compagnon, vient chercher avec douceur le sablé dans la paume de la main de sa propriétaire. Amusée, Amel leur en vola un qu’elle grignota avant de poursuivre sa tournée. Chacun aurait droit à trois biscuits, largement suffisant pour le moment. Après tout, il ne fallait pas abuser des bonnes choses, et elle voulait absolument éviter les douleurs d’estomacs. Les deux étalons n’étaient pas forcément du même avis, puisqu’ils revinrent bien vite à la charge pour obtenir plus de biscuits, mais lorsqu’elle disait non, c’était non. Elle ferma donc la boîte qu’elle cacha dans son dos avant de les repousser. Ils en auraient d’autres plus tard, si elle n'avait pas tout mangé. En attendant, au vu des réactions du bai et du gris, elle était sûre que cette petite attention leur avait fait plaisir. Et pour une fois, c’est après le réconfort qu’il y aurait l’effort. Elle repartit donc en direction de l’écurie pour ranger les biscuits restant avant d’attraper un licol. Il était grand temps pour eux de s’activer un peu.
→ évènement 36 : Une bonne odeur de biscuits s’échappe des fourneaux. Les lutins ont eu les yeux plus gros que le ventre et ont en fait cuire trop! Vous pourriez partager ceux en trop avec vos proches, y compris vos chevaux ! → mots bonus : biscuits
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Finwë
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Lun 5 Déc - 9:51
Une petite attention qui fait plaisir aux deux chevaux !
+1 en confiance pour Mango +1 en confiance pour Quidam +5 +3 bonus
Objectif validé, tu peux désormais lancer ton dé cadeau sur le sujet du 3 décembre !
Misspalikoa
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Sam 10 Déc - 18:42
résumé #20
beetle juice x tedrick – année des 14 ans
673 mots
La journée avait été longue pour Tedrick, et à présent, il n’aspirait qu’à un peu de calme et de tranquillité. Il avait donc prévu une petite promenade avec sa bai pour se détendre, mais avant, il fallait bien ramener au paddock ceux qui avaient terminés leurs journées. C’était notamment le cas de Beetle Juice qui, tel un fauve en cage, faisait des allers-retours dans son box. Tout comme ses camarades, son paddock-terrasse était ouvert, mais s’y rendre ne semblait pas beaucoup l’inspirer. D’un haussement d’épaule, l’allemand ne se questionna pas plus et récupéra le licol de la grise avant de se faufiler à l’intérieur du box. L’accueil qu’elle lui réservait n’était pas des plus chaleureux, mais il ne lui en tenait pas rigueur. Il la connaissait bien à présent, et il ne s’attendait pas à l’inverse. Il se contenta de lui présenter son licol, qu’elle refusa en bloc, avant de parvenir à passer l’objet en cuir autour de sa tête en la bernant purement et simplement. De toute façon, il n’avait pas d’autres solutions pour la convaincre de se laisser faire. Ainsi équipé, il lui flatta l’épaule avant de l’inviter à le rejoindre dans l’allée. À contre-cœur, Beetle Juice le suivit, lui emboîtant le pas pour rejoindre son paddock où elle pourrait passer la fin de sa journée.
Le couple remonta l’allée jusqu’à la porte de l’écurie avant de s’engouffrer dehors. Le couple fut d’ailleurs surpris de constater que de petits flocons blancs commençaient à tomber du ciel. La neige était là, et si le brun en paraissait heureux, ce n’était pas le cas de la KWPN dont les oreilles s’inclinèrent en arrière dès que la poudreuse commença à la toucher. Ne voulant pas rester planter là, Tedrick lui fit signe d’avancer, et c’est à contre-cœur que la demoiselle obéit finalement à la sollicitation. Prenant le chemin qu’elle connaissait par cœur, elle longeait l’écurie, bifurquait sur la droite et se dirigeait en direction des paddocks où elle terminerait sa journée. Dès l’entrée, quelques chevaux s’approchèrent de la clôture, mais elle les ignora royalement. Si elle avait apprécié la compagnie de ses camarades, ça se serait su de toute façon. Ce n’était pas très dérangeant pour Tedrick, du moins, tant qu'elle ne s'attaquait pas à eux. Jusqu’ici, ce n’était jamais arrivé, et étonnamment, elle était même une bonne mère. Elle avait toujours pris soin des quelques poulains qu’elle avait eu, et c’était de bonne augure puisqu’elle rencontrerait l’été prochain son compagnon pour retenter l’aventure. Perdu dans ses réflexions, l’allemand faillit bien passer devant le paddock de sa belle sans s’arrêter.
Se rendant compte de son erreur, il pila net, imité par Beetle Juice. Il ouvrit la porte de l’enclos vide jusqu’à présent et proposa à la grise d’y entrer. Elle rechigna un peu avant de le suivre. Tedrick s’attendait bien à ce qu’elle parte au moment même où il lui aurait retiré son licol, mais elle n’en fit rien. Suspect, il sortit de l’enclos en l’observant, et hormis se coller à la porte, elle ne fit rien. Elle le regardait avec contrariété, et en l’observant bien, il se rendit compte qu’elle grelottait. Il se frappa aussitôt la tête sur le front, bien sûr qu’elle avait froid ! Il commençait à neiger, les températures étaient basses et elle était tondue. Il s’empressa donc de retourner dans l’écurie, traçant en direction de la sellerie en quête d’une couverture suffisamment épaisse pour la réchauffer. Ce n’est que lorsqu’il eut trouvé ce qu’il cherchait qu’il retourna auprès d’elle. Étonnamment, elle laissa son propriétaire glisser la couverture sur son dos. Il attacha les sangles, s’assurant qu’elle était bien en place avant de murmurer quelques excuses. Elle devait désormais être plus à son aise. Quel propriétaire indigne. Il l’aurait bien grattouillé en signe d’excuse, mais à peine la couverture enfilée qu’elle s’éloignait pour aller brouter un peu plus loin. En-tout-cas, elle savait ce qu’elle voulait. Il se promit alors de vérifier que chacun était bien paré contre le froid avant de retourner à l’écurie. Une balade l’attendait à présent !
→ évènement 36 : l’hiver apporte le froid, et vous n’êtes pas le seul à être frigorifié. Votre cheval tremble, vite, trouvez lui une couverture bien chaude !
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Finwë
Cavalier pro - niv. 0
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Un certain appaloosa 
