Misspalikoa - ROND DE LONGE [2022]

domaine du valhalla

Let Us Adore You

Débourrage

◊ ◊ ◊

Une fois de plus, tu devais prêter main forte à un certain domaine et c’était avec un immense plaisir que tu t’y rendais. Rares sont ceux dans le métier qui aiment travailler avec le gérant, pour des rumeurs ou tout simplement pour le malaise que provoquait son gérant à certaines occasions. Ce n’était pas ton cas, ni pour l’un, ni pour l’autre. Les rumeurs te passent dessus et si ce n’était pas le cas, tu vérifierais à deux fois avant. Dans l’autre cas, celui du gérant, tu n’avais jamais ressenti de malaise en sa présence. Tu n’as pas besoin de grands sourires, de grandes accolades et de grands baratins pour effectuer un travail efficace. Les choses se disent ou non, mais les silences te sont profitables et avec lui, vous n’aviez pas forcément besoin de mot pour vous comprendre et c’était très bien ainsi. Chose qui avait dû être suffisamment rare puisqu’il en avait été visiblement reconnaissant. Un jour, un mot, rien de plus et tu ne le demandais pas.

Au contraire et avec le temps, l’homme avait été bien plus ouvert et vous aviez parfois pu avoir de beaux échanges. Jamais trop longs, tout ce qu’il fallait.

Cette fois, la toute jeune s’appelait Let Us Adore You et d’après la description détaillée de la jument, son nom lui convenait totalement, c’était certain. Dès que tu arrives près de son box, d’où elle vient d’être mise depuis le pré, tu peux voir ses grands yeux couleur chocolat te fixer avec douceur. Leur profondeur te donne envie de t’y lover sans attendre et tu te rapproches encore un peu plus, jusqu’à pouvoir démarrer un contact physique avec la belle alezane. La paume tendue vers son chanfrein, tu avances avec précaution, comme si tu avais peur que la toucher la fasse disparaître pour de bon.

Son poil chaud te réconforte encore un peu plus et quand tu dois laisser le long câlin pour lui mettre le licol, c’est avec un pincement au cœur. Let Us Adore You, elle va en faire tomber quelques-uns. Lorsque tu passes tes yeux sur la jument maintenant attachée devant son box, sage comme une image, tu constates que son modèle te fait penser à un autre cheval sans arriver à mettre le doigt dessus. Sans y penser, tu reviens vers la belle qui te regarde, un peu curieuse de te voir si loin. Tu entames un pansage doux et vivifiant avant que vous ne commenciez réellement le travail.



Dans le rond de longe, tout est calme et seuls les pas de la belle alezane foulant le sol sableux changent la donne. Tu relis avec attention la fiche qui t’a été donnée pour cette petite merveille rousse, c’est bien ça. Début du port du harnachement fait, mais pas la fin. Bref, le filet à déjà été posé mais pas le reste. Tu vas te faire un déplaisir de vérifier malgré tout et de lui faire un harnachement complet. Avec le pas fluide, tu t’approches d’elle tout en lui parlant. Let Us Adore You est complètement connectée, elle n’en perd pas une miette et tu la remercies intérieurement de sa bonne volonté. Le licol en collier, tu passes les rênes par-dessus l’encolure avant de lui présenter le mors. Bonne pâte, la jument ouvre la bouche dès que tu lui chatouilles et ne bouge pas plus quand tu lui passes les oreilles. Bon, au moins, ça ne sera pas sportif avec elle et ce n’est pas plus mal. Tu hais devoir expliquer à un bonhomme que malgré l’injustice, il n’y a pas le choix. Let Us Adore You t’épargne ce crève-cœur et jamais elle ne saura à quel point c’est un grand soulagement pour toi. Tu vérifies que le contact des rênes et du mors ne l’embête pas, que passer les rênes par-dessus ses oreilles ne la gêne pas et tu passes au reste.

Vu son attitude, tu décides de faire la « technique » de « comme si c’était habituel ». Mais tu décides de commencer quand même avec de bonnes bases avec le tapis, en lui présentant le tissu qu’elle renifle sans plus. Tu le passes rapidement sur son corps qui ne bouge pas d’un poil, sauf son garrot qui tressaute un peu lorsque tu lui poses sur le dos. Avec un petit sourire tu caresses son encolure et remets le tapis en place avant de lui faire sentir la selle.

Ses oreilles ne bougent pas et pour la première fois, tu peux réellement voir dans ses yeux une incompréhension qui lui donne un air complètement perdu. Tu la caresses bien vite avant de poser la selle sur son dos avec douceur. Toujours en lui parlant, tu passes la sangle en guettant le moindre signe d’inconfort jusqu’à la fin du sanglage complet. Avec encore de bonnes grosses caresses, tu félicite l’alezane qui se détend un peu plus. Pour aller un peu plus loin, tu décides de la faire marcher un peu avec ses nouveaux poids sur le dos et la figure. Un peu gênée au début, trébuchant, elle s’y habitue bien vite et tu la caresses une nouvelle fois en l’arrêtant. Tu décides de lui passer les guêtres et les protèges boulets pour conclure cette partie. Let Us Adore You est destinée à en porter au moins plusieurs fois par semaine, donc le plus tôt elle oublie ces protections sur ses membres et mieux elle se portera mentalement et en résultats. Tu sais que les deux comptent ici, le mental reste important et c’est aussi pour ça que tu acceptes d’y filer un coup de mains quand c’est nécessaire.

Comme tu l’avais prévu, la jument regardait ses sabots et sautillait sans le vouloir le temps de comprendre et de s’habituer à ses nouveaux équipements. Pour ne rien arranger, tu n’avais pas mis les plus légères mais bien les basiques qu’on trouve un peu partout. Les plus légères coûtent un bras et il n’y a que dans de grandes écuries comme ici qu’elle y aura droit. Et tu y mettrais ta main au feu qu’un jour, quelqu’un sera bien reconnaissant de ne pas avoir une jument complètement déboussolée sur un terrain de concours parce qu’on a oublié les guêtres ou qu’elles ont lâché.

Dès que la jument se sent mieux et marche mieux avec, tu lui retires et la refais marcher tout en la caressant un peu. Tu décides de finir la séance là-dessus, avec bien sûr, pleins de câlins pour cette bouille d’amour.


1075 Mots

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Let Us Adore You

Débourrage

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La journée florissante de soleil s’annonçait également chaleureuse par ton emploi du temps. Tu avais Let Us Adore You aujourd’hui, qui revenait de la clinique pour un petit check-up et qui avait eu le droit à deux jours de repos bien mérités avant de reprendre son débourrage. Arrivé à son box, tu la salues gaiement d’un petit mot joyeux avant de la câliner comme vous aimez si bien le faire. Tu adores les petits coups d’air qu’elle te met parfois dans la nuque et ça te fait toujours sourire en soufflant du nez. Bon, malgré que tu aimerais rester au stade du câlin pendant des heures, tu as conscience qu’il est l’heure de préparer la jument à sa séance et tu la fais sortir de son box afin de la panser correctement.



Une fois dans le rond de longe, tu places la longue longe de travail et mets la belle rousse sur la piste. Sans bouger, elle te regarde faire, un peu curieuse. Une fois au centre, tu places ta voix et l’appelle avant de lui donner une petite onomatopée pour la faire avancer. Tu claques ta langue gentiment pour lui faire comprendre l’ordre lié aux gestes. Dès qu’elle marche sur la piste, tu la félicites chaleureusement et lui laisse quelques mètres avant de lui demander la transition inverse. Les premiers échanges sont longs, mais ce n’est que le processus et tu laisses à la belle le temps d’assimiler et de comprendre les demandes.

Au plus d’une bonne dizaine de minutes à faire du pas et de l’arrêt, aux deux mains, Let Us Adore You est plus fluide et plus réactive. Toujours en l’encourageant, tu lui demandes cette fois le trot, par le même procédé. Un peu hésitante au début, la jument se laisse aller et part dans le trot à faible allure. Dès que tu l’approuves, elle se remplumes dans le dos et trotte avec plus d’énergie. Tu oscilles rapidement entre les trois ordres plusieurs fois. Dès que l’alezane te donne satisfaction, tu félicites et parfois tu l’arrêtes pour la caresser, ce qui semble beaucoup la soulager. Le galop se fait un peu dans la même trempe, la jument n’explosant pas, tu ne craignais pas grand-chose, seulement qu’elle tombe dans le galop au lieu de faire un véritable départ. Bien sûr, c’était le cas, mais c’est une erreur qui n’est pas difficile à corriger lorsqu’elle est prise depuis le début et endiguée de la même manière.

Le tour final de Let Us Adore You se fait sans encombre, tu peux la passer de l’arrêt au pas, du pas au trot, du trot au galop et bien sûr tout ça dans l’ordre inverse. L’alezane est certes lente, mais elle réagit réellement à la demande, elle comprend bien, elle fait de véritables démarrages pour un débourrage et surtout elle est complètement attentive à la séance. Rien d’hermétique ou de blasé en elle, seulement une petite bonne humeur à comprendre et à bien faire. C’est différent chez elle, c’est une sorte de bourdonnement doux et constant, quelque chose de réconfortant. C’est sur ces pensées que vous quittez le rond de longe et sur des paroles douces que tu lui chantes pour la faire patienter.

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The Great Leader

Débourrage

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Rentré pour sa séance du jour, The Great Leader regardait ce qui se tramait hors de son box. Les yeux bien curieux, il tendait son chanfrein vers une paume chaude qui le caressait avec douceur.

Les yeux fatigués se posèrent sur lui. Tu n’avais pas vraiment bien dormi la veille et ton corps le ressentait un peu trop à ton goût. Heureusement, le bel alezan devant toi t’avait donné plus qu’envie de le rencontrer et tu avais réussi à t’extirper du lit.

« - Salut mon grand. Comment ça va ? »

Le futur étalon semblait te comprendre et te répondre avec ses yeux. Ce qui te fit légèrement sourire, tu avais lu ses papiers et tu trouvais qu’il avait de qui tenir ce petit. Sans trop de cérémonie, The Great Leader était sorti de son box avec son joli licol gravé. On ne t’avait pas menti, c’était une véritable gravure. Un modèle différent de celui de sa sœur Let Us Adore You, que tu adorais particulièrement. Après t’être étiré et lui avoir caressé sa belle encolure, tu commenças à le penser sobrement.



Une fois rendus dans le rond de longe, tu soupires un instant avant te t’y mettre. Ce n’était pas la partie que tu préférais, tu devais bien l’avouer. Comme à ton habitude, tu parles au grand cheval roux qui te regarde, un peu curieux. Le tapis sera le commencement, comme presque toujours. Avec lenteur, tu passes le tapis sur le corps du jeune entier qui ne semble pas vraiment dérangé, plus curieux qu’autre chose. Sur son dos, aucun problème, mais le temps que tu lui approches la selle que le tapis bordeaux fini au sol. Un petit sourire se dessine sur tes lèvres amusées, puisque l’entier semble complètement stupéfait de ce qui vient d’arriver. « - C’est moi qui aie fait ça ? » semblait-il crier avec ses yeux. Complètement effaré d’une si petite chose. Tu le caresses longtemps avant de recommencer et cette fois, tu te dépêches de lui mettre sa selle sur le dos pour éviter tout problème. Sage comme une image, Great fini par gigoter un peu lorsque tu sangles et que tu mets du poids dans les étriers. Ce n’est pas vraiment un mécontentement à vrai dire. L’entier à surtout l’air surpris et sa réponse première est de bouger, pas de rester planté là.

Avec beaucoup de caresses, tu passes les rênes au-dessus des oreilles. Le bruit du filet ne l’a pas agité plus que ça et sans mors, lorsque tu as commencé à lui demander d’ouvrir la bouche, il te le faisait joyeusement. C’est donc tout naturellement qu’il… reculait une fois le mors présenté devant lui. Bien sûr. Great avait beau être un brave, il avait en lui l’instinct de bouger s’il ne connaissait pas. Sans le brusquer, tu reviens tranquillement lui demander, tout en étant un peu plus rapide dans tes gestes pour lui montrer. Une fois le filet… enfilé, Great restait là, à mâcher ce qu’il avait dans la bouche. Ses oreilles tournaient dans tous les sens et il avait commencé à marcher tout seul sur la piste, en pleine réflexion.

Avec un petit sourire, tu étais venu le sortir de ses pensées et le féliciter grandement, ce qui semblait le surprendre. Sans attendre, tu avais décidé de reprendre l’étape du filet plusieurs fois. Peu à peu, les petites réticences de Great s’envolaient et c’était tout ce que tu souhaitais pour le moment. En lui retirant son harnachement avec douceur, une fois les tests du filet effectués, tu te rendais compte qu’il t’avait eu. Tu évitais de trop te pencher sur eux maintenant, sinon tu t’attachais pour de bon et même en sachant dès le début où serait la fin de l’histoire, l’énergie que tu prenais dans cette entreprise mentale t’épuisais.

« - Allez viens mon grand, c’est bien. »

Une douce caresse sur la tête, cette dernière ayant retrouvé son licol, plus tard et vous voilà vers les écuries à nouveau pour un bon pansage. Dans ta tête, ça te travaille, mais tu mets ça de côté pour le moment, tu veux que ton esprit soit concentré pour et sur The Great Leader. De son côté, l’entier mâchonnait son foin avec vivacité, peu perturbé par tes fluctuations intérieures. Tant mieux.

(c) oxymort

PINK BELLINI MARTINI

Débourrage

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À ton grand désarroi, le temps passait toujours trop rapidement. Tu t’en rendais toujours compte une fois que les poulains devaient faire leur première longe, leur première monte. Surtout ceux que tu avais vu à peine nés. En effet, aujourd’hui, c’était le tour de Pink Martini Bellini. Tu cherchais la jument des yeux dans l’allée des box, tentant de trouver les petits yeux curieux de sa jeunesse.

Pourtant, c’est à sa liste que tu l’as reconnue. Absolument magnifique, la jument resplendissait dans son large box. Avec un sourire tu t’approches à ses côtés, bien content de la retrouver enfin. Pink avait changé, en bien ou en mal, tu ne savais pas trop. Dans un sens, tu t’en fiches un peu, tant qu’elle va bien. De ce que tu as pu lire, ça ne te rassure pas totalement. Ce n’est pas qu’elle ne soit pas douce qui te pose des soucis. Mais tu avais pu la voir, toute jeune, vouloir tout contrôler. Comme si elle craignait que ce soit mal fait si elle en le faisait pas elle-même. Tu avais la sensation que c’était plus encré aujourd’hui, que ça n’avait pas été traité. Mais que pour autant, c’était presque invisible. Dans le meilleur des cas, on composait avec et dans le pire on disait d’elle qu’elle était pisseuse. Affirmée ? Oui. Mauvaise ? Tu pourrais te battre longtemps pour affirmer que non.

À ta voix, il lui fallut quelques minutes pour te reconnaître et Pink fini par s’approcher de toi, obtenant un morceau de pomme bien juteuse. Au fur et à mesure que tu la pansais, tu pouvais constater qu’elle avait ci et là quelques croûtes peu importantes sur le corps. Signe qu’elle se battait toujours comme on te l’avait expliqué... Avec douceur, une fois le pansage fini, tu commençais à la masser comme avant. Bien qu’elle ne s’ouvrît pas réellement, tu pouvais y voir un regard légèrement tendre, ton cœur s’était réchauffé quelques instants à son contact.



Dans le rond de longe, la jeune alezane te regardait curieuse et suspicieuse, tu le sentais bien. Tu avais apporté les différents harnachements basiques qu’elle allait devoir porter au long de sa vie. Une fois les caresses terminées, tu avais apporté le tapis, parfaitement propre et impeccable pour commencer dans les meilleures conditions selon madame. Après avoir reniflé la bonne odeur de frais, tu commences à le passer près de son corps et le pose sans plus de cérémonie sur son dos. Pink n’y voit pas d’inconvénient, propre et peu désagréable, elle semblait te passer cette étrange demande de ta part.

Dès que tu avais soulevé la selle, tu avais compris qu’on lui passerait sûrement tout et que ça serait finalement un moindre mal. Jamais on n’irait chercher plus loin alors ? Pink était-elle vouée à seulement sur-réagir à tout ce qu’elle pouvait pour tenter d’y échapper ? Sans qu’on ne l’aperçoive ? Seulement tu sais que si on ne cherche pas, quand la frustration du cavalier arrive, c’est rarement agréable pour le cheval. Tu préfères encore qu’ils passent sur ses caprices, en effet. Le dosage est trop demandé pour cette situation. C’est donc avec la selle, propre également et surtout plus légère qu’une plume et neuve que tu t’avançais près d’elle.

Le regard curieux, la jument c’était cependant grandit, presque mauvaise noble dans l’attitude et le regard. L’encolure bien droite, elle tentait de ne t’adresser qu’un maigre regard lorsque tu arrivais à sa hauteur. Pour grossir le trait légèrement, tu avais courbé le genou devant elle en relevant la selle, comme une offrande.

« - Si Madame a l’obligeance de me vouer une seconde de son temps… »

Tu avais ensuite souris en relevant des yeux furieusement joyeux contre elle. Ce qu’elle avait bien remarqué en te lançant ses naseaux pincés et en fouettant sa queue, mal à l’aise. Après t’être fait pardonner, tu plaças la selle sur son dos et ne manqua pas de la sangler avec douceur pour éviter une secousse ou tout autres humeurs du genre.

Bien mise avec sa selle, tu n’en avais pas demandé plus et t’étais tourné vers le filet avec un petit soulagement marqué. Le temps de lui faire accepter de le poser sur la tête, avec ses quelques difficultés, et la voilà finement harnachée de la plus fine fleur du harnachement sur elle. À l’image du tapis et de la selle, le filet était neuf, nettoyé et d’une ergonomie sans faille. Enfin, vaut mieux que ça soit sympa pour elle, mais tu connaissais le contexte, c’est ce qui faisait pencher la balance.

Pink de son côté, continuait à mâcher son mors depuis quelques minutes, presque furieuse, elle te fixait d’un air peu enclin. Sans lui prêter trop d’attention, tu décidais de continuer avec la longe après ces minutes de pauses. Pink ne comprends pas comment tu peux oser parce qu’elle ne comprend pour l’instant pas à quoi ça va lui servir. Pour elle, c’est une perte de contrôle bien trop importante. Ce constat rend ton cœur meurtri, tu sais à quel point ça doit lui faire perdre pieds et la chahuter à l’intérieur.

Pour ne pas la faire attendre trop longtemps, tu claques ta langue pour la mettre au pas dans le rond de longe. Immédiatement à ta demande, Pink se redresse et part au galop dans quelques coups de cul avant de trébucher. Vexée, la jument se redresse en trottant, la queue en panache et en te défiant du regard. Tes gestes se veulent rassurant, sans pitié, juste du calme pour elle. Tu la relances gentiment au pas et elle décide cette fois de t’écouter.

Une fois les bases du pas et de l’arrêt bien mis en place, tu félicites encore et tu commences celles du trot et du galop. Rien de bien dur, la jument se montre très vite concentrée et finalement, tu sens bien qu’elle reprend du contrôle dans ce qu’elle fait, analysant tous tes petits gestes. Tu finis par la repasser au pas après plusieurs bons départs au galop en la félicitant chaleureusement. Bien fier de ses progrès, tu décides de la laisser sur une séance de longe réussie pour une première fois.

Sortant du rond de longe ensemble, tu te demandes comment se passeront les prochains jours et les acquis des bases que vous venez de consolider. Tu aimerais que la belle se repose un peu sur toi. Bien que le pansage l’ennui, tu sembles voir qu’elle apprécie toujours les papouilles sur certaines zones et durant le retour au box, tu ne te prives pas de quelques moments câlins avec elle et sa jolie belle face.

(c) oxymort