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Ven 9 Sep - 18:29
Harrison de Malören
Harrison, étalon westphalien de 7 ans ∞ taille : 1m72 ∞ propriétaire : Rjukan
« Avec un physique frôlant la perfection, Harrison porte fièrement les couleurs de sa race. Son corps est digne de celui d'un champion olympique avec un avant-main équilibré et une croupe puissante. Ses yeux vifs et son port de tête font de lui un magnifique étalon plein de charme et d'élégance. Alors même si à première vue l'étalon semble être le cheval modèle, attendez de le connaître vraiment. Il n'y a pas plus caractériel que lui, n'imaginez pas passer une séance sans incident. Toujours déconcentré, Harrison a beaucoup de mal à se mettre réellement dans le travail et trouve toujours mille et un stratagèmes pour éviter les efforts. C'était un véritable clown doté d'une grande intelligence et d'un sacré tempérament qui font de lui un cheval délicat aussi bien à pied qu'à la monte. De par son physique imposant, il peut rapidement devenir dangereux si les bases ne sont pas instaurées. N'ayant jamais vraiment eu une bonne éducation, l'étalon n'a pas de respect envers les hommes et il se laisse rapidement emporter par son énergie inépuisable. Pourtant, Harrison n'a rien de méchant bien au contraire. C'est un grand enfant qui aime simplement les petits plaisirs de la vie, jamais il ne fera volontaire du mal à quelqu'un. Il est primordial d'installer des règles avec lui pour ne pas se retrouver complétement sous l'eau avec lui. Quand il voudra bien se concentrer et se mettre au sérieusement au travail, vous verrez quel formidable cheval il est. Prédestiné au concours complet, il possède des aptitudes incroyables aussi bien en dressage qu'en saut. Avec une agilité et un souffle hors norme, il peut enchaîner un parcours entier sans se mettre à l'effort. C'est une graine de champion qui n'attend qu'un cavalier qui aura assez de patience pour le comprendre et obtenir le meilleur de lui. »
La première étape du débourrage d’Harrison était maintenant terminée : il avait acquis les fondamentaux de la longe aux trois allures. Il était maintenant temps de passer à la suite de l’aventure avec l’apprentissage du port du harnachement, une étape cruciale et décisive pour la suite de sa carrière de cheval. Il ne fallait surtout pas la bâcler au risque de rencontrer de grandes difficultés à l’avenir, June s’était donc renseignée à l’aide de livres et de vidéos pour bien comprendre les objectifs de cette étape. Elle n’avait jamais vraiment réalisé de débourrage, c’était une première pour elle et elle avait donc passé beaucoup de temps à s’instruire afin d’être prête pour ce challenge. Elle avait également discuté de long moments avec son coach et d’autres cavaliers pour avoir leurs expériences et obtenir de précieux conseils. Elle était maintenant prête à continuer la suite des aventures avec le bel étalon.
Cette fois-ci, le couple ne se rendit pas au rond de longe mais resta à l’intérieur des écuries. Le programme avait changé, ce n’était plus des séances physiques qu’ils allaient réaliser maintenant mais la découverte du harnachement. June préféra laisser le westphalien dans son box car la séance du jour allait être centré sur le port du filet et particulièrement du mors, il sera plus à l’aise bien installé dans le box. Elle lui enfila tout de même le licol afin de pouvoir le contrôler et lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas faire ce qu’il voulait, ils allaient travailler. Dans un premier temps avec, elle allait lui mobiliser la mâchoire et le désensibiliser à ce niveau-là pour l’aider à se décontracter car cela passait surtout par le relâchement dans sa bouche. Avec l’aide de son index, elle vint lui chatouiller la commissure des lèvres puis l’inséra de quelques centimètres pour atteindre sa langue. Dès que l’étalon ouvrit la bouche pour mâchouiller, elle stoppa aussitôt son action et le félicita d’une caresse sur le chanfrein. Elle recommença alors ce petit exercice plusieurs fois jusqu’à ce qu’Harrison assimile qu’il devait ouvrir sa bouche quand le doigt de l’humaine le titillait.
Le beau pie était plutôt calme pour une fois et il semblait intrigué par ce que lui faisait faire la jeune femme. Quelle idée de mettre son doigt dans sa bouche ! Cependant, il était tout de même réceptif et curieux comme il était, il faisait que renifler les poches et les jambes de June dans l’espoir de trouver quelques sucreries. Elle prenait le temps de marquer de long temps de pause à seulement le caresser et lui parler entre les exercices afin de ne pas le brusquer et surtout lui laisser le temps d’assimiler ces nouvelles notions. Une fois qu’elle estima que cela était acquis, elle attrapa un vieux filet avec un gros mors droit qu’elle avait retrouvé dans la sellerie qui serait idéal pour son débourrage. Elle le laissa renifler cet nouvel objet encore inconnu pour lui puis passa les rênes au-dessus de sa tête. Il eut un mouvement de recul en voyant les lanières frôler ses oreilles, la blonde recommença alors plusieurs fois ce même geste tout en douceur jusqu’à ce qu’il s’y habitue. Elle plaça ensuite le mors sur la paume de sa main gauche et passa son autre main sur le museau de l’étalon pour maintenant sa tête. Ses gestes étaient toujours très délicats et elle prenait le temps de les réaliser pour n’instaurer aucun stress chez le cheval. Elle resta alors quelque temps dans cette position pour le laisser humer l’objet métallique et s’habituer à cette position puis une fois qu’elle le sentait prêt, elle chatouilla alors le coin de sa bouche pour lui faire ouvrir. Dès qu’il commença à mâchouiller, elle approcha alors le mors et tenta de lui introduire en prenant soin de ne pas heurter ses dents. A peine il sentit le contact froid et métallique qu’il eut un mouvement brusque vers l’arrière et leva aussitôt sa tête en la secouant se mettant alors hors d’atteinte de l’humaine.
June – Je me disais bien aussi, t’étais trop sage depuis tout à l’heure. Cela ne te ressemblait pas vraiment !
La vrai séance commençait alors maintenant : réussir à lui faire accepter cet outil désagréable dans sa bouche. Cela n’allait pas être une mince affaire mais June s’était préparée à cette éventualité et allait plus d’une corde à son arc. Dans un premier temps, elle laissa retomber la pression et le stress qu’Harrison avait eu en le laissant tranquille pendant plusieurs minutes. Ensuite, elle recommença de nouveau à mobiliser sa mâchoire avec l’aide de ses doigts, sans filet cette fois-ci. Dès qu’il acceptait d’ouvrir sa bouche, elle stoppait aussitôt ses demandes et le félicitait chaudement avec sa voix et des caresses. Il était un peu plus agité qu’au début de séance et commençait à s’impatienter, elle allait devoir faire preuve d’efficacité pour le désensibiliser au mors sans que cela ne s’éternise sous peine de complétement le perdre. Elle se munit alors de nouveau du filet et se replaça dans la même position que précédemment mais malin comme il était, Harrison se souvenait de la suite et gesticula refusant que l’humaine ne se retrouve dans cette position. Dès qu’elle posait sa main sur son museau, il contrait ce contact en levant haut sa tête et en forçant contre son bras. La jeune femme passa alors un long moment à travailler cela en retirant sa main dès qu’il acceptait le contact et qu’il arrêtait de boucher. Quand il forçait contre pour tenter de se libérer, elle ne lâchait pas et continuait à le maintenir jusqu’à ce qu’il cède et cesse de se battre contre sa main. Elle maintenu cette positions de plus en plus longtemps jusqu’à ce qu’il accepte finalement ce contact.
June se munit de nouveau du filet et présenta le mors devant la bouche de l’étalon comme précédemment. En sentant ce qu’il allait se passer, il recula de plusieurs pas et secoua énergiquement sa tête de gauche à droite pour se retirer de son emprise. En gardant patience et douceur, elle répéta alors plusieurs fois la même chose jusqu’à ce qu’il accepte finalement cette position. Elle ne lui demandait rien pour le moment, seulement de pouvoir présenter le mors devant sa bouche en maintenant sa tête, c’était tout. Mais Harrison avait très bien compris ce qui allait se passer et tentait d’anticiper, il était futé comme un renard. Elle continua alors ce même exercice en restant calme et posé sans stress ni agacement, jusqu’à pouvoir rester dans cette position sans qu’il se débatte pour en sortir. Elle lui autorisa alors un petit temps de pause et le gratouilla sur plusieurs endroits de son corps pour le récompenser.
La blonde reprit ensuite le cours de la séance en lui présentant de nouveau le mors. Cette fois-ci, le pie accepta le contact avec ses mains mais refusa catégoriquement d’ouvrir la bouche quand elle passa ses doigts au niveau de sa commissure. Elle tenta alors de l’enfoncer et chatouilla sa langue ainsi que son palais sans résultat, il avait la bouche complétement fermé et il n’était pas prêt de l’ouvrir. Bon, ce n’était pas encore perdu et elle s’était préparé à cette éventualité. Elle posa sur sa main où se trouvait le mors un bout de carotte et la plaça devant la bouche de l’étalon. Celui-ci resta les dents serrées jusqu’à ce que l’odeur de la friandise lui parvienne dans les naseaux, il renifler alors la main de l’humaine et attrapa aussitôt le bout de carotte entre ses lèvres et le croqua. Elle laissa retomber ses mains et le félicita de plusieurs caresses, elle y allait petit à petit car connaissant l’animal, il se braquait assez facilement. Elle recommença alors plusieurs fois le même cinéma avec la carotte dans sa main, elle le laissait simplement attraper la friandise sans boucher sa main ni tenter de mettre l’objet métallique dans sa bouche le but étant simplement qu’il accepte d’ouvrir sa bouche alors que le mors était devant celle-ci. Après plusieurs répétitions, elle ajouta ses doigts à la commissure de ses lèvres pour lui faire ouvrir et ne lui donna la carotte qu’une fois sur deux. Même si le mors était toujours sa main, elle ne le bougea pas et ne tentait pas de l’introduire dans sa bouche.
June – C’est bien ça, on y presque.
Enfin quand l’étalon accepta finalement le fait d’ouvrir la bouche à la demande de la jeune femme alors que le mors était devant lui, elle passa à la dernière étape. Elle fit alors exactement la même chose mais cette fois-ci, elle passa le mors entre ses lèvres en prenant soin de ne pas heurter ses dents car c’était une sensation plutôt désagréable. Elle laissa l’objet à peine quelques secondes et le retira aussitôt pour féliciter le westphalien grâce à sa voix et de nombreuses caresses ainsi qu’à un morceau de carotte. Harrison était vexé de s’être fait avoir de cette manière mais la récompense l’avait vite fait oublié sa défaite. June continua alors ce même exercice en laissant le mors un peu plus longtemps dans la bouche à chaque fois jusqu’à finalement réussir à passer la têtière derrière ses oreilles et lui enfiler entièrement le filet. Il passa un long moment à mâcher et à tirer la langue à cause de la sensation et le goût métallique du mors. Elle n’arrêta pas de le caresser et de le féliciter avec sa voix, elle lui donna également de nombreuses pommes et carottes afin qu’il assimile le port du mors à quelque chose d’agréable. Enfin après quelques minutes, elle le délivra et lui retira délicatement le filet pour lui redonner sa liberté. Elle était vraiment contente de lui, ce n’était pas gagné au début mais avec beaucoup de patience et de répétition, ils étaient parvenus à réussir haut la main cette étape. Elle resta alors un long moment avec lui à le câliner et lui donner des sucreries puis l’emmena se détendre dans son paddock. Il avait bien travaillé aujourd’hui, il méritait maintenant de se reposer.
1670 mots
Objectif : Votre cheval refuse d'ouvrir la bouche pour prendre le mors. Décrivez comment vous vous y prenez pour lui faire accepter l'outil. [5 trèfles]
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Lun 19 Sep - 21:40
Pfiou, ça semblait avoir si bien démarré! Heureusement le dénouement est positif.
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Rjukan
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Jeu 22 Sep - 11:57
Harrison & June Chapitre 1 - 017
Maintenant que l’étape du filet était à peu près acquise, il était temps de continuer avec le port du tapis et par la suite de la selle. June en trouva un vieux qui prenait la poussière dans la sellerie, il ne semblait appartenir à personne donc elle se permit de l’emprunter. Elle alla ensuite au box du bel étalon pour débuter la problématique du jour qui était tout simplement la découverte du tapis. Après avoir annoncé sa présence, elle ouvrit la porte et le rejoignit à l’intérieur. Harrison était vraiment un cheval attachant qui ne cessait de réclamer des caresses, il adorait avoir de l’attention et qu’on s’occupe de lui et cela faisait craquer June. Elle commençait à bien s’attacher à lui et elle ne voulait pas penser au moment où il devra repartir avec son propriétaire… Pour le moment, il était avec elle et elle allait en profiter un maximum.
Après la petite séance de câlinage, la jeune femme débuta par tout simplement présenter le tapis au westphalien. Il renifla ce nouvel objet avec grande curiosité et ne tarda pas à vouloir le prendre dans sa bouche tel un enfant. Elle le laissa se familiariser avec, connaître son odeur et son toucher car il n’avait pas fini de le voir. Avec des mouvements délicats, elle le passa ensuite gentiment sur son encolure pour lui montrer qu’il n’y avait rien de dangereux. Harrison restait immobile mais ne cessait de tourner son adorable tête pour observer ce qu’elle était en train de faire et tenter de la mordiller comme à sa grande habitude. Elle resta un long moment à toucher toute son avant-main avec le tapis, à le passer sur son encolure puis sur son poitrail et même sur ses antérieurs le but étant tout simplement de le familiariser avec ce nouvel équipement. Progressivement, la jeune femme s’éloigna jusqu’à atteindre son dos, ses flancs puis sa croupe toujours avec des mouvements délicats et lents. Il remua légèrement et décala ses postérieurs pour se remettre à la hauteur de l’humaine afin de continuer à venir mordiller le tapis ou alors renifler ses poches dans l’espoir de trouver une sucrerie. Cela ne la perturba pas et continua à toucher l’entièreté du corps de l’étalon avec l’objet en veillant à ne laisser aucun endroit. Elle tournait autour du cheval avec son tapis en main, elle semblait un peu ridicule mais cela l’importait peu car elle était seule aux écuries et personne n’était présent pour l’observer ou la juger. Elle avait encore beaucoup de mal à ne pas se préoccuper du regard des autres et cela la handicapait au quotidien, elle se débrouillait donc pour travailler avec Harrison aux horaires de la journée où il y avait le moins de monde.
Maintenant que le beau pie était familiarisé avec le tapis, June pouvait passer à l’étape suivante. Avec beaucoup de délicatesse, elle le posa alors sur son dos tout en prenant soin de lui parler et de le caresser régulièrement. Aussitôt l’objet sur lui, il tourna rapidement sa tête et l’attrapa du bout de ses dents pour le retirer. Elle ne put s’empêcher de lâcher un rictus, c’ était un véritable clown toujours présent pour faire des bêtises aussi farfelues les unes que les autres. Elle lui reprit gentiment de la bouche et le posa de nouveau sur son dos mais c’était sans compter l’étalon qui l’arracha aussi rapidement que la première fois. S’en suivit alors une longue bataille entre les deux pour savoir qui aurait le dernier mot. Alerte spoiler : Harrison remporta haut la main. La suédoise était exaspérée de ses bêtises même si cela la faisait beaucoup rire, c’était un grand enfant dans un corps de mastodonte. Mais ce n’était pas l’objectif de la séance du jour qui était pour rappel le port du tapis sur son dos et non dans sa bouche. Afin d’être la plus maline, elle lui enfila le licol et le maintenu assez court avec sa longe pour l’empêcher de venir se retirer le tapis du dos mais le westphalien avait plus d’un tour dans son sac. Après avoir gigoté quelques secondes, il trouva alors une magnifique solution : s’ébrouer énergiquement jusqu’à faire chuter l’objet de son dos.
June – Harrison c’est pas vrai, tu le fais exprès là !
Décidément, il n’y avait pas plus têtu que lui et il avait une grande imagination pour passer à côté de ce qu’on lui demandait. La jeune femme se creusa alors la tête pour trouver une solution à son problème : comment lui faire accepter le tapis sur son dos ? Il n’était pas inquiet par l’objet et faisait vraiment cela pour jouer car il trouvait cela amusant de voir l’humaine rattraper le tapis à chaque fois. La seule chose qui lui vint à l’esprit était de l’occuper d’une autre manière afin qu’il oublie la présence de l’équipement sur son dos. Elle alla donc chercher plusieurs ustensiles tel qu’un ballon et une vieille peluche qui traînait dans le coin, elle se demanda d’ailleurs comment elle avait fait pour atterrir ici mais elle allait bien lui être utile aujourd’hui. Elle retourna alors auprès du pie et lui présenta ses trouvailles qui s’empressa de mettre dans sa bouche. Alors qu’il était occupé avec ses nouveaux jouets, elle put alors placer de nouveau le tapis sur son dos sans qu’il s’en aperçoive. Elle le nota alors mentalement dans sa tête : contourner le problème en l’occupant d’une autre manière. Harrison était bien trop occupé à mordiller la peluche ou à s’amuser avec le ballon pour se préoccuper de ce qui se passait sur son dos.
June – Et bien voilà, on a réussi !
La blonde le récompensa de plusieurs caresses et sucreries puis l’emmena au dehors de son box pour faire le tours de la propriété avec son tapis sur le dos. Maintenant qu’il était à l’extérieur, le westphalien avait bien d’autres occupations que le bout de tissu sur lui et oublia rapidement sa présence. Après de bonnes minutes de marche, elle le laissa alors brouter un long moment. L’objet était toujours sur dos mais cela ne l’importait plus maintenant, il avait trouvé autre chose à faire et ne s’amusait plus à trouver des manigances pour embêter sa cavalière. Après un long moment, June le ramena finalement et le libéra de son tapis : l’objectif de la séance était atteint pour aujourd’hui. Elle resta encore quelques minutes avec lui pour le câliner et le féliciter grâce à des pommes et carottes puis le laissa enfin en paix.
1083 mots
Objectif : Chaque fois que vous déposez le tapis de selle sur son dos, il l'éjecte d'une façon ou d'une autre. Arrangez-vous pour le faire tenir et lui faire comprendre que c'est nécessaire pour la prochaine étape. [3 pts concours pour Caprice]
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Jeu 22 Sep - 17:26
Pauvre June, Harrison adore lui faire les quatre cents coups
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Rjukan
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Mar 27 Sep - 15:46
Harrison & June Chapitre 1 - 018
Harrison étant familiarisé avec le port du filet et du tapis, il ne manquait plus qu’une chose pour terminer l’équipement et pas des moindres : la selle. C’était de nouveau une étape cruciale dans le débourrage qui ne fallait surtout pas prendre à la légère. Apprendre à un cheval de supporter un morceau de cuir sur son dos qui lui serre le ventre, ce n’était pas rien et il était important de prendre son temps pour laisser le temps au jeune de découvrir ces sensations. Après avoir fouillé les écuries de fond en comble, June trouva une vielle selle qui prenait la poussière dans la réserve. Elle n’était plus toute jeune et semblait avoir plusieurs débourrage à son actif compte-tenu des nombreuses griffures qu’elle avait un peu partout mais son dernière heure n’avait pas sonnée, elle allait encore en subir un énième. La jeune femme rassembla tout ce dont elle aurait besoin pour la séance du jour et rejoignit le beau pie dans son box. Elle le prévint de sa présence et passa du temps à le câliner avant de lui enfiler son licol afin d’avoir un minimum de contrôle.
June – Grande étape aujourd’hui, tu vas être sage hein mon beau ?
L’étalon la regardait avec ses yeux coquins remplis d’envie de faire des bêtises, June s’attendait au pire. Dans un premier temps, elle lui fit un rapide pansage afin de vérifier qu’il n’avait aucune blessure surtout à l’endroit où allait se trouver la selle et sangle. De plus, cela l’habituait aussi à être manipulé de partout. Pieds curés, crins démêlés, corps brossé, Harrison était fin prêt à la séance du jour. La suédoise attrapa le tapis et le laissa renifler avant de le désensibiliser à son contact sur tout le corps. Pour cela, elle le faisait glisser délicatement sur lui jusqu’à ce qu’il n’ait plus de réaction. Elle le laissa ensuite en place au niveau de son garrot et récompensa l’étalon de plusieurs caresses. Elle avait répété cet exercice ces derniers jours et il était maintenant parfaitement habitué à le porter sur son dos. Elle attrapa ensuite la selle dans ses mains et le laissa de nouveau renifler ce nouvel objet. Il ne tarda pas à mordiller les étrivières ou encore les quartiers, heureusement que ce n’était pas une selle d’une grande valeur. Progressivement, elle la fit passer sur l’entièreté du corps de l’étalon en faisant exprès de l’agiter afin qu’elle fasse émette du bruit. Le but de la séance du jour était de l’habituer à ce nouvel équipement aussi bien à la sensation qu’à l’odeur ou encore au son. Enfin quand elle estima qu’Harrison s’était assez familiarisé avec elle, elle posa délicatement la selle sur son dos à l’emplacement du tapis. Alors qu’elle s’apprêtait à le féliciter car il n’avait eu aucune réaction, il se rendit compte de la situation et lança subitement ses postérieurs sur le côté tout en arrondissant le dos dans le but de se libérer de l’emprise de la selle. Celle-ci tomba lourdement sur le sol entraînant le tapis dans sa chute qui atterri également par terre. June eut juste le temps de se reculer de quelques pas pour ne pas se faire bousculer lors de la manifestation de l’étalon.
Pour la première fois depuis qu’elle travaillait avec lui, la jeune femme se sentit en danger et se rendit compte qu’elle pouvait être blessé. Harrison n’avait jamais eu d’excès de violence comme celle qui venait de démontrer à quelques centimètres à peine de l’humaine. En plus de sa corpulence et de sa taille digne d’un géant, il possédait une immense force et se prendre un coup de sa part ne devait pas être agréable bien au contraire. Elle mit quelques secondes à se remettre avant de finalement ramasser l’équipement au sol et le reposer sur son dos. Une nouvelle fois, le westphalien bondit sur place faisant de nouveau voler la selle et le tapis qui finirent leur route aux pieds de la blonde. Elle s’arma alors de patience et s’en suit une longue bataille entre le pie et elle pour savoir qui aurait le dernier mot. Dès que l’étalon faisait tomber l’équipement, elle le remettait aussitôt sur son dos pour qu’il accepte finalement sa présence sur lui. Quand il ne faisait rien pendant seulement quelques secondes, elle le félicitait rapidement afin qu’il comprenne ce qu’elle attendait de lui. Quand elle sentit qu’il acceptait enfin la selle, elle s’aventura à le sangler de quelques trous à peine histoire que la selle tienne sur son dos mais sans lui serrer le ventre. Se sentant alors prisonnier, Harrison se mit à paniquer et à sauter sur place avec la tête entre les jambes et faisant le dos rond. June eut juste le temps de sortir du box avant de se faire écraser par l’étalon en furie.
June – Oh oh, doucement Harrison, tout va bien.
Malgré ses tentatives pour le calmer, le jeune cheval continuait son rodéo dans l’espoir de se libérer de l’emprise de la selle. Malheureusement pour lui, celle-ci était fixé à son dos par la sangle et elle ne pouvait bouger. Il tenta de nombreuses choses comme se mettre debout ou alors se jeter contre les murs de son box mais en vain, il ne parvenait à sortir de cette situation. June regardait la scène horrifiée et se sentait complétement impuissante, elle ne pouvait rien faire pour tenter de calmer l’étalon qui était hors de contrôle. Cela serait dangereux de rentrer dans son box et se risquerait à se prendre un coup de sabot ou de tête. Une boule au ventre se forma à l’intérieur et sa gorge se serra, elle était à deux doigts de pleurer. C’était de sa faute si Harrison se trouvait dans cette situation, elle ne l’avait pas assez préparé et avait voulu aller trop vite. La seule fois où elle se sentait enfin confiante sur quelque chose, on lui rappela que c’était impossible et qu’elle n’était pas à la hauteur. Quelle idée elle avait eu de croire qu’elle pouvait débourrer un cheval tel que le westphalien, elle n’était pas prête et elle le serait jamais.
Après un long moment à batailler, Harrison finit par se calmer et s’immobiliser trempé de sueur. Ses yeux étaient grands ouverts et ses naseaux dilatés, il était éreinté. Aussitôt, June se glissa dans son box et lui enleva la sangle puis la selle et le tapis. Elle le caressa un long moment tout en s’excusant pour ce qu’elle venait de faire, elle avait été inconsciente et avait brûlé de nombreuses étapes. Quelle idée de vouloir le sangler alors qu’il acceptait qu’à peine l’équipement sur son dos, c’était de la pure folie et la blonde ne s’en rendit compte que maintenant après que le mal soit fait. Elle attrapa la longe et l’emmena marcher pour prendre l’air afin qu’il redescende en pression et qu’il se calme. Elle le laissa brouter puis le lâcha dans son paddock, elle en avait assez fait pour aujourd’hui avec ce pauvre cheval et il avait bien mérité qu’elle le laisse tranquille. Elle s’excusa une dernière fois à l’étalon et se décida à le laisser, le cœur lourd. Comment avait-elle pu être aussi bête pour croire qu’elle était capable de le débourrer ? Elle ne faisait que des bêtises, ce cheval était bien trop délicat pour elle et elle n’avait clairement pas le niveau pour lui. C’était décidé dans sa tête : elle parlerait à Nicolas dès qu’il rentrerait de son concours pour lui dire qu’elle arrête avec Harrison.
1247 mots
Objectif : La selle est enfin mise, non pas sans problème - évidemment. Vous en venez à vous demander si vous n'avez pas brûlé des étapes ou avancez trop vite. Décrivez-nous votre séance et les sentiments de votre personnage. [5 pts de compétences en trec pour Caprice]
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Mer 28 Sep - 15:00
Allez June! Tu vas y arriver j'en suis certaine. Bien qu'Harrison ait l'air délicat, je suis convaincue que votre duo n'en sera que plus fort après ce débourrage!
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Rjukan
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Mer 19 Oct - 14:49
Harrison & June Chapitre 1 - 029
Depuis l’annonce de Nicolas au sujet de Harrison, la suédoise nageait dans le bonheur. Elle qui appréhendait le départ de l’étalon, c’était maintenant de l’histoire ancienne car il avait trouvé sa nouvelle maison. Alors même si son coach était devenu son nouveau propriétaire, cela allait être elle sa cavalière et qu’est-ce qu’elle était ravie de cette nouvelle. Le pie était un excellent cheval qui allait pouvoir l’emmener très loin et elle n’avait qu’une hâte : commencer l’aventure avec lui. Mais avant de pouvoir le qualifier de cheval de sport, il lui manquait une petite chose. En effet, il ressemblait actuellement à un cheval de pré avec sa longue crinière qui amincissait sa belle encolure. Un petit tour chez le coiffeur lui ferait le plus grand bien !
June alla chercher son protégé qui faisait sa petite sieste au soleil dans son paddock. Elle lui enfila son licol, lui fit plusieurs bises puis l’emmena à l’aire de pansage pour accomplir sa mission qui était de faire de lui un cheval de sport et non un cheval sortant du pré. Avant de commencer, elle lui fit un bon pansage car il en avait plutôt besoin. Avec l’aide de son cure-pied, elle lui dégagea les dessous de ses sabots et remarqua qu’une petite visite du maréchal-ferrant ne serait pas du luxe. Elle se note mentalement alors de le rajouter sur la liste des chevaux à faire lors du prochain passage du spécialiste. Enfin, elle termina par démêler en profondeur l’ensemble des crins de sa crinière et de sa queue. Maintenant qu’il était immaculé, le vrai travail pouvait commencer.
Armée de son peigne-couteau, la blonde débuta la coupe du westphalien en commençant par le garrot. Petit à petit, elle remonta son encolure en ne laissant qu’une main de longueur de crinière. Les touffes de crins commençaient à joncher le sol et Harrison s’impatienta, c’était drôle au début mais maintenant il en avait marre de rester immobile. June se battu avec lui pendant le quart d’heure suivant pour finalement réussir à terminer sa nouvelle coupe. Pour finir le tout, elle donna un coup de ciseaux à sa queue et lui créa le passage de têtière. Elle prit quelques mètres pour admirer le résultat et elle en était plutôt fière, l’étalon avait maintenant une belle allure et cela mettait en valeur sa jolie musculature. Alors qu’elle lui donna plusieurs bonbons pour le féliciter de sa patience, un bruit plutôt inhabituel lui parvint à ses oreilles. Elle délaissa son protégé pour parcourir les écuries à la recherche de la provenance de ce raffut et cela l’emmena jusqu’à la réserve où se trouvait un peu tout le débarras. Elle resta immobile quelques secondes et sursauta quand le bruit se fit entendre de nouveau et cette fois-ci, beaucoup plus fort. Elle localisa sa provenance, il s’agissait d’une grosse malle en bois caché sous une étagère.
Même si c’était en pleine journée, une petite peur s’installa en June se demandant ce qui pouvait bien s’y cacher. Elle s’en approcha doucement alors que les bruits ne cessaient de se faire entendre. Arrivée juste devant, elle prit son courage à deux mains et souleva le dessus de la malle. A peine celui-ci ouvert, un chat noir s’en échappa à une grande vitesse en poussant un miaulement de mécontentement. La blonde eut un mouvement de recul et poussa un petit cri sous la surprise de voir l’animal lui filer entre les jambes. Après quelques secondes pour se reprendre, elle identifia finalement Fifi qui était le chat des écuries. Ce malheureux avait dû se trouver prisonnier à l’intérieur de cette malle et sans l’aide de la jeune femme, elle serait devenue finalement son cercueil. Elle retourna dans l’allée des écuries et retrouva le petit chat assis sur une caisse qui reprenait ses esprits.
June – Et bien Fifi, pourquoi tu t’es fourré là-dedans ?
La blonde lui donna quelques caresses sur la tête, il avait du prendre en chasse une souris et s’était malencontreusement retrouvé coincé dans la malle. Maintenant que le mystère était résolu, elle retourna aux côtés de Harrison qui s’impatientait et grattait énergiquement le sol. Elle s’excusa pour son absence et le détacha afin de lui rendre sa liberté dans son paddock.
700 mots
Les 15 sorts d'Halloween : Un cercueil trop bruyant [5 pts de compétences en cross pour Caprice] Mots placés : bonbon et chat noir