Chevaux de Request

Tu sors des pré avec un Obara qui dégouline de sueur. Si certains se demanderaient pourquoi, toi tu ne te poses même pas de question. À l'avoir vu se donner à fond pendant près de 30 minutes dans les prés, tu sais pourquoi. En plus, il fait chaud aujourd'hui, on est en plein milieu de l'été et même toi, tu as de petits cercles de sueur aux endroits stratégiques et ton chandail te colle sur le dos. La solution, prendre une douche. De toute manière, Obara l'a bien mérité.

Alors, direction les installations avec leur douche extérieure. Tu attaches Obara sur le point d'attache et l'observe un peu. Il semble plutôt calme et lui aussi t'observes, un peu intrigué. Tu approches le boyaux d'arrosage et ouvre le robinet. L'eau te coule sur les mains, 'est rafraichissant. Encore une fois, tu sourris un peu avant de commencer à arroser les pattes d'Obara. Ce n'est pas la première fois qu'on le douche, c'est évident (et pas la dernière). Tu remontes avec le jet d'eau le long de son corps musclé, mouille un peu l'encolure. L,eau et la broue de sueur ruissèlent le long de son corps, glissant le long de ses pattes. Tu lui arroses bien le poitrail, l'encolure et entre les pattes arrières avant d'arrêter l'eau. Il est propre et sa robe semble encore plus flamboyante. Tu te surprends à l'admirer, encore une fois. Ça doit bien faire 5 fois que tu laisses tes pensées dériver sur lui et sa beauté mais que veux-tu?

Tu prends le couteau de chaleur et le fait glisser le long de son corps pour le libérer du surplus d'eau. Sans bouger le moindre sabot, il se laisse faire avec une patience surprenante. Puis, tu le détaches du poteau pour l'amener un peu plus loin. Tu sais que le couteau de chaleur fait une super job pour assécher un cheval mais ce n'est pas assez. Alors tu reste dehors, à le faire brouter pour qu'il finisse de sécher, exigence à laquelle il se pli avec plaisir avant de rentrer à l'écurie.

+ 3 points en soins

+ 2

(précédement; sur Obara express Alors, tu voulais trotter?)

Une baignade pour bien finir les choses! - Obara

Alors qu’Obara pensait le travail terminé, il ne l’était pas. Plutôt que de prendre le chemin de l’écurie avec mon cheval tout en sueur, voici que je prenais celui de la piscine. Pour la première fois de ma vie (dans la réalité comme dans la fiction) j’amenais mon cheval faire une balade dans l’eau, nager un peu. C’était un autre sorte de travail, plus cardio, qui me semblait tout désigné pour faire travailler Obara jusqu’à ses limites avant une bonne pause et pour le concours d’endurance. L’endroit était blanc, un peu trop propre ; et notre entrée laissa de belles flaques d’eau et de neige sur le sol. J’otai mon lourd manteau tout comme son polar avant de prendre mon cellulaire et de téléphoner à une amie. Il fallait être deux pour faire nager un cheval dans le type de piscine circulaire qui me faisait face.

Bien rapidement, mon amie arriva et je lui proposai de prendre la place dans le centre de la piscine ; le problème était de s’y rendre. On regardait la piscine circulaire avec des yeux interrogateurs et, à défaut de milieu, elle était prête à plonger dans l’eau pour aller au centre de la piscine. Enfin, juste avant qu’elle se lance à l’eau, on vit une grande et lourde planche. La question était comment est-ce qu’on allait s’en servir en pont. Quelques minutes plus tard et un tour de téléportation plus tard, mon amie était dans l’eau et Obara nous regardait avec un air encore plus curieux que jamais. C’était à son tour! J’attache de l’autre côté du licol une longue longe et la jette à mon ami (Obara ne s’empêchant de sursauter au passage… HA! Une longe volante!) et tenant mon cheval comme normal, je l’amène près de la descente. Il regarde le liquide bleu et hésite à s’y tremper. Je dois à mon tour me dévêtir un peu pour marcher dans l’eau et l’encourager à y aller. Enfin, il enre dans l’eau, dans le petit chemin qui mène jusqu’à la piscine circulaire… Parfait, et maintenant, je fais comment pour sortir de l’eau moi? Et retrouver le sol? Parce que cen’est pas à moi de prendre une douche.

Je lui demande l’arrêt avant de sortir du chemin(et Monsieur Obara me suit, bien entendu!)et je recommence mes demandes, l’encourageant à marcher dans l’eau alors que je suis en contre haut sur le sol ferme. Il s’engage dans la descente, incertain. Je le vois vouloir commencer à se braquer alors je l’arrête avant de recommencer tranquillement à claquer de la langue. Il a maintenant de l’eau jusqu’au genou ; mon amie tire sur la longe pour l’encourager à marcher et enfin, on est rendu dans la piscine à proprement parler. Les sabots d’Obara ne touchent plus le sol et il se met à nager la tête hors de l’eau. Ses premiers coups de pédale sont hésitants, comme s’il ne savait pas comment s’y prendre pour nager. Mais l’instinct reprend rapidement le dessus et il se met à nager plus facilement alors que je marche, faisant le tour de la piscine avec lui. Je le vois forcer contre l’eau, contre le courant, travailler contre lui-même et la résistance du liquide bleu ; sa queue flotte derrière lui alors qu’il peine toujours un peu, il me semble, à garder la tête hors de l’eau. Enfin, il semble trouver son rythme et je continue calmement à marcher à ses côtés.

Ce sont des muscles plutôt inhabituels qui travaillent lorsque le cheval nage, la résistance de l’eau augmente l’intensité de l’exercice et simultanément, le cheval est libéré de sa masse corporelle. Somme toute, la piscine est un exercice tout à fait adaptée pour les chevaux avec des problèmes de locomotion ou des problèmes de pattes. C’est aussi un excellent exercice pour le cardio et l’endurance qui porte rapidement ses fruits. Combiné à la séance de longe, je sais que je ne vais pas avoir très longtemps à attendre avant qu’Obara ne démontre des signes de fatigue. Comme de fait, sa respiration s’accélère (dût au stress et à l’exercice physique plutôt exigeant) et je le sort bien rapidement de l’eau. Il semble heureux de prendre le chemin qui le ramène jusqu’à la terre ferme et de savoir que ses sabots sont de nouveau sur du solide. Il marche jusqu’à moi alors que je détache la longe de mon amie. Un instant de téléportation plus tard et mon amie se retrouve à nos côtés ; juste à temps pour se faire arroser par un Obara dégoulinant d’eau qui se secoue. Moi-même, je suis arrosée (et de belle manière) par mon beau alezan qui ressort de l’exercice non seulement courbaturé mais aussi très propre. L’eau de la piscine pour sa part a pris une couleur moins transparente… peut-être est-ce que j’aurai du doucher Obara avant de venir ii?

Enfin, d’un pas, beaucoup moins énergique qu’en début de séance, je prends le chemin de l’installation de luxe ; du solarium pour faire sécher Obara, J’avais eu beau essorer Obara avec le scripper, passer ses membres au sec avec une serviette, il n’était pas question de sortir dehors par ce temps froid tout mouillé… tant pour lui que pour moi. Je l’arrête entre deux poteaux et l’y attache avant de mettre en marche les lampes solaires. Idéale pour sécher un cheval, ça faisait aussi un bien fou pour détendre les muscles trop crispés des chevaux. Un deux dans un idéal pour finir cette difficile séance de travail. Trop fatiguer pour bouger, Obara sursauter quand les multiples lampes solaires se mirent en fonction mais resta tranquillement à l’attache pour bénéficier de leur chaleur. Et moi aussi; mes vêtements trempés auraient figés à l’extérieur par un temps aussi froid et… qui dit que les humains ne peuvent pas aussi bénéficier d’un bon bain de chaleur?

+ 2 en endurance
+ 3 en soins

+ 3

Comme de fait, j’arrive à la douche et maintenant que j’y porte attention, l’inconfort d’obara est frappant. Ce n’est pas une boiterie à proprement parler mais il pose son antérieur gauche différemment. Une tendinite donc; espérons que j’ai identifié le problème suffisamment rapidement et que la grosseur au membre n’est qu’un avertissement. Je mets donc mon bel alezan dans la douche en espérant… le rétablissement d’une vraie tendinite, c’est long. Ça se compte en mois. Je pouvais d’or et déjà mettre une croix sur le national d’endurance de la semaine. Pour le reste, j’espérais seulement ressortir Oara de cela sans trop de dégats.

Il rentre dans la douche sans trop faire de chichi. Peu désireuse de tester sa réaction à l’eau (et sa capacité à tirer au renard dans le cas échéant), je lui laisse la longe autour du coup pour aller chercher le boyau. L’eau est réglée au froid. Tranquillement, j’augmente le débit en arrosant les sabots d’obara, le bas de ses pattes. Il me regarde en faisant des gros ne mais ne bouge pas. Tranquillement, je remonte avec l’eau le long de son membre tout en lui parlant. Je lui demande encore et toujours l’arrêt, lui change les idées, le réconforte. Et enfin, l’eau coule le long de son membre ; j’en ai au moins pour une quinzaine de minutes à attendre. Et idéalement, je dois lui faire trois traitements par jour. C’est long. J’ai beau chercher quelque chose pour m’amuser, je ne trouve pas. Alors, je ferme tout simplement les yeux, m’appuyant un peu sur lui et attendant le temps requis.

Puis, à l’aide d’une serviette, je sèche son membre. Il semble me faire confiance ainsi. Une fois l’eau arrêté, il me regarde doucement et je le flatte un peu au passage. Après avoir essuyé, deux fois plutôt qu’une, le creux de son paturon, je vais chercher les frictions et les lui applique en effectuant un massage sur son membre. Un peu inconfortable au début, il finit par me laisser faire et ferme même un peu les yeux. Puis, je vais chercher les bandages. Je le regarde chaudement, souhaitant de tout mon cœur sa rémission avant de me mettre à l’ouvrage. Maintenant, le gros était fait, il ne me restait qu’à espérer qu’il se remette très rapidement et à remiser mon habit de concours…

Pauvre chouchou... :(

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Maj

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MàJ