No photos are ours unless otherwise stated |
|
| Invité
Invité | | |
Invité
Invité | Lun 20 Juil - 17:12 |
|
Tu le regardes, tu observes sa tête, son large pas alors qu'il marche à côté de toi et plus le teps passe, plus tu réalises que c'est TON cheval. Quel drôle d'effet est-ce que ça te fais d'avoir ton premier chval. Le premier, le seul et l'unique. Oui, c'est ton premier cheval ; celui avec qui tu vis des petites sensations, celui qui restera le premier jusqu'à la fin de ses jours. Tu l'arrêtes un peu, juste pour le plaisir de caresser son chanfrein. Comme c'est agréable de sentir le poil court et sa tête sous ta main mais bien vite, il s'impatiente. Qu'est-ce que tu devais faire déjà? L'apporter au pré! C'est vrai. Alors tu continues ta marche d'un pas rapide. Pas le choix, il semble te dire de te dépêcher. Enfin, tu arrives dans les prés du Domaine de Mère Michelle et tu trouves un endroit libre. Tu ouvres la porte et le fait rentrer. C'est mignon, tu vois qu'il a vraiment envie de partir en cacahouète mais il se retient. Alors, simple précaution, tu lui mets le nez vers la porte. C'est un truc que tu connais depuis longtemps ; ça va te laisser le temps de disparaître avant qu'il ne parte au triple galop. Tu laisse la porte un peu ouverte pour te faire un passage et tu détaches la laisse. Le bruit de la clip en métal, c'est le déclic. Tu as beau le savoir, tu a à peine le temps de te pousser qu'il part au galop après avoir fait demi-tour. Tu le regarde prendre de la vitesse, lancer un coup de cul et tu ne peux t'empêcher de penser ; mais comme il est magnifique. Ton esprit s'emballe un peu quand tu le vois s'approcher de la cloture rapidement. Trop rapidement. Mais il arrêtes, freine brusquement avant de faire un nouveau demi-tour et galoper. La crinière au vent, la tête haute.
Tu finis de fermer la porte et tu te laisses tomber sur le sol. De toute manière, c'est la chose à faire, tu veux qu'il se calme un peu avant de le laisser seul. Mais va-t-il se calmer? Ses démonstrations de joie s'enchaînent, tu le vois, il aime attirer l'attention. Il cabriole, fait des allé-retour dans son pré, essaye de trouver une faille à ce qui l'empêche d'être libre. Toi qui devrait être nerveuse à l'idée qu'il se blesse, tu n'y penses même pas, te contentant d'apprécier le moment.
Enfin, son rythme endiablé semble diminuer. il regarde autour de lui en ronflant, la queue dans les airs. En ce moment, il ressemble un peu à un cheval arabe. Il fait demi-tour, comme s'il volait et trotte dans ta direction. C'est à peine s'il touche à terre. Tu décide de te lever pour le flatter un pue (et au cas où il voudrait sauter la cloture). Tu approches tranquillement ta main et lui fait une caresse. Il ronfle toujours et te regarde avec ses grands yeux. Et toi, tu souris béatement. C'est ça ton cheval!
À peine commences-tu à apprécier le moment, la caresse, qu'il fait demi-tour et trotte jusqu'au centre du champs pour manger un peu.Il prend une bouchée, arrachant l'herbe en s'arrêtant à peine quelques instants. Peut-être serait-il plus sage que tu lui trouve un calme compagnon de pré? Rickiaco, voilà le nom qui te vient en tête. Faudrait que tu demande à la directrice de ton centre équestre si tu peux mettre Obara au pré avec lui... quand il va avoir déménagé.
Obara est en nage, la sueur à transpercé sa robe... mais tu n'est pas vraiment surprise. Il parcours encore son champs au trot. Tu croises les doigts en espérant être capable de le capturer et tu traverses la porte. Ses oreilles se pointent vers ton et il vient te rejoindre au petit trot. Le sourire que tu a au visage est tout simplement resplendissant. Tu lui remets la laisse avant de prendre la direction de l'écurie. Il s'est assez défoulé comme cela ton loulou, il est temps de prendre un peu de repos. |
| |
Invité
Invité | Ven 24 Juil - 15:48 |
|
+ 2 points de confiance + 3 |
| |
Invité
Invité | Mer 11 Mai - 14:03 |
|
Si j'avais a la décrire, c'était la journée parfaite ; le ciel était clair, l'air était frais, les oiseaux chantaient... la journée était toute choisie pour renouer des liens si longtemps mi de côtés. Les stages avaient suivi d'autres stages. Conférence, travail et le reste, tout pour me tenir éloigné de l'équitation et de mon Obara. J'avais décidée de le mettre en pension extérieure et de le confier à une école d'équitation. Décision stupide car Obara, c'était beaucoup trop de cheval pour la plupart des mortels. C'était même un peu trop de cheval pour moi, cela veut en dire long! Pourtant, à travers mes stages à l'étranger, j'avais réussi à trouver quelques heures pour me former moi-même à cheval ; j'en revenais donc plus solide et sûre de moi. Prête à affronter la bête qu'Obara devait être devenu après de longs mois au pré.
Il y était logé avec d'autres chevaux ; leurs silhouette se détachaient sur le fond vert tendre des pousses de gazon. L'été était jeune, très jeune, les fleurs venaient à peine de poindre le bout de leurs nez. Mais j'aurais reconnu Obara entre tous. Sa silhouette orange vive sortir du lot. Son encolure, légèrement démusclée, son arrière main ronde, ses oreilles... Enfin, je n'étais quand même pas capable de voir ses oreilles, il était si loin mais je l'imaginais sans mal. En tout cas il allait m'obliger à faire une grande marche pour venir le voir. Je passai entre les planches de la cloture et me mit à marcher pour aller le rejoindre. Certains chevaux s'avançaient vers moi pour chercher mon attention alors que d'autre broutaient le peu de gazon à leu disposition. Et moi, j'avais beau crier Obara, il ne s'approchait pas pour venir me voir. Ni ne s'éloignait. En fait, cela prit un certain temps avant qu'il ne lève la tête et me regarde m'approcher. Le vent jouait avec sa crinière, ses muscles tressaillirent sous sa robe cuivrée. Magnifique, il l'était et le serait toujours.
-Obara? Lui dis-je en tendant ma main (main qui fut envahie d'un nez de cheval inopportun que je chassait). Obara? lui dis-je encore en insistant. Ses yeux parurent me reconnaître mais il ne bougea pas. C'était un peu comme s'il attendait que je fasse le reste du chemin, pour lui prouver sa valeur à mes yeux. Et que répondre devant ces beaux yeux noisette? Comment lui résister? Je chassai les quelques autres chevaux qui m'avaient suivi (bien que c'était inutile pour certains.. comme il y en avait des tâche là dedans!) et je m'approchai de lui. Pas à pas. Je mis ma main sur son chanfrein alors qu'il frissonnait un peu. Obara, obara, tu m'avais manqué, tu sais? Mes yeux se remplirent de larmes alors qu'il fit un pas vers moi, pour demander une gâteries. Ha! Les personnes du club, toujours à donner des friandises aux chevaux vous en faites des enfants gâtés. Je contournai la tête d'obara pour le prendre dans mes bras et serrer son encolure. Obara...
Enfin, je détachai mes bras pour me reculer un peu de l'observer. Il avait changé mon cheval. En bien, comme ne mal. sa robe était plus terne, ayant subis les affres du temps et les multiples intempéries. Il était rond, comme un ballon. Le foin à volonté l'avait changé un peu. Son oeil était plus calme, moins vif, plus mature. Sa crinière, elle, était moutonneuse et pleine de noeuds. Une bonne remise en état ne serait pas de trop. Je le pris par le licol pour le ramener jusqu'à la porte pour y prendre une longe. Direction l'écurie.
******* J'entrai dans le poney club avant d'arriver à la section des chevaux, Obara dévorait son entourage comme s'il n'était pas venu ici depuis un moment. L'encolure tendue, rouée, il paradait, appelant les demoiselles et impressionnant tout le petit monde. Mais quelle idée de le confier à une école d'équitation. Obara, c'était un étalon, un vrai... Quand même. Turbulent, je le mit directement dans un box en attendant qu''il se calme. Il fonçait dans les barreaux et je le repoussais avec chambrière, il se montrait impressionnant... alors moi aussi. Il avait beau avoir perdu sa horde d'hongres et d'étalons, dans les prés, ce n'était pas une excuse pour en oublier l'humain. Enfin, il sembla se calmer un peu après un moment. J'entrai dans le box, toujours sur mes gardes.
-Tu sais, un de ces jours, on va te les faire couper tes castagnettes (testicules ¯) comme ¸a, des problèmes d'hormones, on n'en aura plus!
Est-ce qu'il me compris? En tout cas, il redevenu tranquille pour quelques minutes. Assez pour qu je lui passe un bon coup d'étrille et nettoye sa robe de tous les poils morts, un bon coup de brosse dure et douce pour le remettre en état. La crinière, ce sera pour une autre fois car le monsieur recommençait à se montrer bousculant. Une bonne séance de longe et monté allait probablement lui remettre les idées en place! |
| |
Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Mer 11 Mai - 17:51 |
|
+2 en confiance +2 en soins +3 MàJ |
| |
Invité
Invité | Lun 22 Jan - 15:18 |
|
J'arrive avec Obara au pré. Si mon bel étalon était autrefois ma fièreté, il ressemble maintenant à un gros ours joufflu.. et gras! Le manque de temps m'avait forcé à le délaisser et j'avais remarqué, lors de ma séance de voltige, que le cardio qui faisait de lui son nom, était en fait plus une question d'entraînement que d'aptitude. Non, je n'avais aucun doute, il allait probablement retrouver avec plus de facilité que d'autre, un cardio d'enfer mais pour l'instant, comme tous les autres, il avait l'air d'un gros petit cheval rondouillard qui avait beaucoup travaillé alors qu'il n'avait fait une séance que d'une demi-heure. Mais bon, je, Request, devais vouer aussi quelque chose. Je n'étais guère plus en forme que lui.
Mylise moi moi l'avions fait longuement marché mais je pensais qu'un petit retour au pré lui serait plus que bénéfique pour délier ses muscles. Comme d'habitude, plusieurs paddock étaient occupés, et certains par des juments. Alors, je cherche à m'éloigner un peu. Je trouve un paddock solide avec un peu plus d'herbe et j'y met Obara en liberté. Comme si de rien n'était, il fait demi-tour et lâche un petit coup de cul de joie avant de prendre le galop. Mais c'est à peine s'il fait deux tours de pré qu'il se calme. Je le vois bien, lui aussi n'est pas fier d'être dans un tel état de manque de musculature. Il se crois plus fort et en forme qu'il ne l'est réellement.
Alors, comme si de rien n'était, il s'arrête et se couche sur l'herbe pour une bonne roulade avant de se lever et.. de se goinfrer dans l'herbe.Mon beau, tu sais que ce n'est pas comme cela que tu vas te remettre en forme pour un marathon? Mais je le laisse faire, profiter du soleil qui apparaît quelques fois entre les nuage et je m'amuse a regarder son poil qui frissonne sous le souffle du vent. C'est toujours un moment de calme, un moment paisible pour celui qui regarde un cheval manger seul dans son champs. Comme si rien d'autre n'avait d'importance. Nos soucis paraissent alors dérisoire.
Je le laisse profiter d'un moment d'intimité avant de revenir le voir avec les brosses. Il me nargue alors d'un air joueur et je sais quel tour il va me jouer. Je tente de le couper vers la droite alors qu'il me dépasse sans trop de problème et joue a ''viens me chercher''. Je rage un peu, sachant très bien qu'il se joue de moi mais j'accepte l'invitation et fini par mettre la main sur lui, une dizaine de minutes plus tard, le souffle court mais le sourire aux lèvres pour lui faire un beau pansage et le raccompagner au box. |
| |
etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Lun 22 Jan - 21:27 |
|
+ 2 en confiance + 2 |
| |
Contenu sponsorisé
| | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|