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Invité
Invité | Mer 22 Juil - 6:24 |
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Que faire aujourd'hui? Tu devais bien t'être posé la question trois quatre fois en chemin pour l'écurie avant d'avoir trouvé ta réponse. Te faire du fun avec Obara, c'était quelque chose de non-négociable. Après, le monde était ta limite. Enfin, le haras de chevaux barbe était ta limite car tu n'avais pas encore organisé le transport de ton nouveau cheval vers ton écurie. Alors que faire, où aller. Il n'y avait pas 15 endroits ici. La carrière, les prés et les champs. Pourquoi pas. Une piste d'endurance avait été construite pour favoriser la musculation des chevaux. Mais y aller à dos de cheval? Pas sûre. A pied, pourquoi pas? Tu t'approches du box, nerveuse à l'idée d'aller découvrir l'inconnu avec ton cheval. Enfin, c'est toi qui découvre l'inconnu, pas lui, il y est allé des centaines de fois mais tu n'y penses pas. Tu lui met le licol, lui passe un petit coup de brosse et de cure pied avant de te décider à partir. Rien de compliqué aujourd'hui, c'est promis Obara! Qui quitte l'écurie avec un cheval un peu nerveux et qui a de l'entrain. On dirait que la sortie d'hier n,a pas entamé son quota d'énergie. Tu le marches un peu avant de l'arrêter. Mais c'est assez, on ne te dépasses pas de la sorte sans subir tes foudres. On dirait qu'il t’oublie parfois et qu'il prend son chemin. Mais sage comme tu l'es, tu sais qu'il ne faut pas que tu acceptes un tel comportement d'un étalon. Alors tu lui fais décrire des cercles et il te répond qu'un cercle, c'est un ovale parfait, avec un rayon précis. Il marche autour de toi,sans trop te porter attention alors du monte la voix. Voilà qu'il est mieux, un peu plus à l'écoute. Alors tu continues ta marche, prenant le cheminde la piste d'endurance. Le vent te flatte le visage et vient faire onduler la crinière de ton bel alezan, le son de ses sabots accompagne ta marche alors que tu observes tranquillement le paysage qui t'entoure. Plus loin, la forêt, peut-être allez vois vous y rendre mais pour l'instant, vous marchez dans un champs, suivant un chemin de terre battue. Vous profitez de ce moment de silence, loin de l'agitation pour continuer votre temps à deux. Il semble apprécier la balade autant que toi. Le simple fait d'être avec lui rend le ciel plus bleu, l'herbe plus verte. Depuis un moment que vous marchez, bercé par le son des criquets, de l'herbe qui frémit sous le vent. C'est si agréable. Tu songes à prendre une pause... à l'oré de la forêt que tu te dis mais la forêt ne semble pas s'approcher. Comme si tu étais dans un rêve et que tu marchais sur place. Tu arrêtes Obara et regarde derrière toi. Pourtant, vous avez parcouru une belle distance ; l'écurie de mère Michelle n'est qu'un petit point à l'horizon, caché par quelques arbres solitaire. Au sol, les traces de pas se mèlent. vous avez avancé, il est vrai, mais sans vous approcher de la forêt. Quelle sensation étrange que cela te fait. Pressé par Obara, tu décides de continuer ta marche dans un état d'automate. Tu n'y comprends rien, le paysage change sans que la forêt ne s'approche. C'est une effet visuel, une illusion à ne pas en douter... Obara lui, ne semble pas du tout partager ta crainte. Il découvre ce qui l'entoure avec ses grands yeux curieux, regarde là, le papillon s'envoler... Jette un coup d'oeil ici, pour voir un animal disparaître dans les herbes. Il semble passionné et passionnant. Le regarder te réconforte un peu. Alors, plutôt que de poursuivre le chemin inutile, essayer de rejoindre la forêt qui ne s'approche pas, tu t'arrêtes à côté du chemin pour profiter d'une de ces belles journées d'été. Tu encourage ton cheval pour qu'il broute un peu (et il s'en donne à coeur joie) alors que tu le flatte. Sentir tes doigts dans sa longue crinière, son encolure musclée sous ta paume, ça te donne l'impression de ne pas être dans un cauchemar, de ne pas être dans un tour de magie. Puis, sans vraiment couper le contact, tu lui demandes de te suivre, tirant sur sa laisse pour qu'il lâche son snack. Il te suit à contre-coeur au début et vous continuez votre retour à la maison. Tu t'attends presque à marcher sans jamais t'approcher de l'écurie, écurie qui est maintenant un petit point à l'horizon. Tu t'attends presque à voir la taille de cette dernière se réduire. Pourtant, plus le temps passe, plus vous vous approchez. Tu n'es pas dans un rêve et Obara non plus. Il hennit joyeusement à l'approche de sa maison, saluant au passage quelques juments en chaleur. Réconfortée d'être arrivée à bon port, tu ne peux t'empêcher de te questionner sur le chemin que vous avez parcourru. Étais-ce réel? Avais-tu rêvé? Obara est heureux de retrouver sa demeure, son box. Non pas qu'il n'a pas apprécié la balade mais ton humeur semble l'avoir perturbé un peu vers la fin. Tu le flattes, soudainement mélancolique, tu démêles presque mécaniquement sa crinière et sa queue avant de lui tendre une carotte et de partir... plus très convaincue de ce qui relève du monde du rêve ou de la réalité. |
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Invité
Invité | Ven 24 Juil - 15:52 |
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+ 1 point en soins + 4 points en balade + 5 |
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Invité
Invité | Lun 7 Déc - 4:18 |
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Obara, depuis plusieurs mois que j’étais la propriétaire de ce cheval et lui et moi avions développé une belle complicité qui ne demandait qu’à fleurir. Maintenant, j’étais capable de le monter seule, sa la supervision de son ancienne propriétaire. Son énergie débordante me laissait parfois sans voix (et sans moyens) mais sa volonté à toute épreuve et son désir de plaire était indiscutable. Même que ça n’en était parfois trop. Petit anxieux qu’il était.
Aujourd’hui, c’était une journée comme les autres et j’allais à son box pour le voir un peu. Son regard semblait luire quand il me regardait… comme le mien quand je posais les yeux sur sa robe alezane. Un cheval alezan, ça avait beau être une robe courante, pour moi, il n’y avait rien de plus beau. J’approchai ma main de sa tête sans brusquerie et hésitant, il ne s’avança pas vers le contact ; un jour ça allait venir. J’ouvris la porte du box pour lui faire une petite caresse sur l’encolure et vérifier son état général. L’enflure de box au niveau de ses postérieurs me fit un peu grincer des dents. Disons que, dans un monde idéal, il aurait fallu que je le sorte plus souvent. C’était noté. Quoiqu’il en soit, je lui enfilai sin licol en cuir avant de lui mettre la laisse sur le nez. Un rapide coup de brosse et nous nous retrouvons à l’extérieur. Je resserrai mon foulard autour de mon coup alors que Obara, comme si souvent, faisait le fanfaron à mes côtés. J’avais appris avec le temps à le laisser un peu s’exprimer sans en avoir peur. Il était léger dans les aides (avec la laisse, toujours très respectueux) et vouloir l’arrêter pour le mettre au pas, ça le rendait plus anxieux. C’est donc avec un cheval trottinant à mer côté que je prix la direction des chemins de balades. Le plan du jour était simple. Profiter de la journée pour marcher et trotter un peu (en essayant d’éviter de glisser sur les flaques de boues) et s’amuser.
Le chemin était mou et glissant sous nos pas, la pluie et la neige qui était tombées sur nos têtes ces derniers jours avaient eut le temps de fondre, créant un mélange de boue, d’eau et de glace. C’est justement la condition du sol ainsi que mes fréquents demi-tours qui firent ralentir Obara d’allure. Le trot n’était pas une allure de choix quand on passait prêt de perdre pied à chaque pas. Toutefois, je sentais son énergie descendre le long de la longe et le voyait secouer la tête de nombreuses fois. Impatient qu’il était. Il trouvait même le moyen de sursauter quand un oiseau prenait son envol mais les leçons au sol étaient bien ancrées en lui. Il avait le droit d’avoir peur et de bouger un peu mais il se devait de respecter sa meneuse. Enfin, on arrivait un chemin montant, l’eau avait ruisselée du sol et ce dernier était quasiment sec. Un regard complice, j’ouvris mes épaules avant de me mettre à trottiner. Obara attendit quelques secondes avant de se mettre au trot, rattrapant la distance en un éclair. Une courte mais puissante accélération avant de ralentir de lui-même. Il hennit, se faisant répondre par un cheval au loin, trottant énergiquement à mes côtés. Et comme prévu, ce fut moi qui se fatiguai la première.
-Doucement, mon beau, lui dis-je en mettant ma main sur son encolure. Il rechigna un peu avant de passer au pas mais les heures de travail au sol et d’imprégnation eurent raison de son éternel enthousiasme. Il plia à ma demande. Et, de toute manière, monter une côte, c’est bien beau mais encore faut-il la redescendre. Le chemin descendant était plus glissant et c’est d’un pas prudent que j’amorçai la descente, me retenant par moment à la longue crinière du bel étalon. Enfin arrivé au terrain plat, je reprit ma respiration alors qu’Obara cherchait mille et une raison de porter sa concentration ailleurs. Je pris ma patience à deux mains (car je suis, parfois, une personne peu patiente) pour lui demander quelques exercices. Une pression d’un doigt sur les postérieurs ne suffit pas à le faire tourner (monsieur regardait ailleurs) et j’ai été obligé de claquer de la langue et de peser fortement contre ses fesses (aoutch! Mon doigt) pour réussir à obtenir un pas de pivot. Même chose de l’autre côté et tranquillement, monsieur se concentra un peu plus sur mes demandes. Avancer vers les postérieurs et mettre un doigt sur les fesses pour obtenir quelques pas d’un côté ou de l’autre et lui pousser sur l’encolure pour obtenir un pas de pivot sur les postérieurs. Si au début le jeu l’amusa, il s’en lassa tout de même et je me remis en marche.
Le cchemin du retour fut lui aussi entrecoupé d’un ou de deux arrêt et de quelques épisodes de trot lorsque le sol le permettait sous un vent plus ou moins soutenu. Comme ça me manquais d’être à l’abri des arbres et comme il était loin le chaud soleil d’été. Comme j’aurais dû mettre la selle à mon bel alezan histoire de plus travailler et de me garder au chaud. Quoi qu’il en soit, le retour à l’écurie se fit d’un pas vif. C’est avec soulagement qu’on accueilli la chaleur de l’écurie et le retour au chaud.
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Invité
Invité | Lun 7 Déc - 20:08 |
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+ 2 travail à pied + 2 balade + 5 |
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Invité
Invité | Lun 25 Jan - 15:43 |
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Lacrima
Et enfin, nous sortons dehors. Nous? Lacrima et moi. L’air frais nous frappe de plein fouet. C’est comme prendre une douche d’eau froide. Le vent se joue de nous, le froid est mordant et rapidement, je le sais, mon nez va commencer à me picotter. Je remonte mon foulard, il le faut, je le sais et enfile mes mitaines avant de raffermir ma prise sur la longe. Les chevaux n’ont pas de telles protections contre le froid, je le sais. Leur poil, en temps normal suffit à faire écran contre les intempéries mais… pour un cheval gardé en box, à la chaleur, c’est autre chose. Je vois l’œil de Lacrima s’illuminer un peu. Eux, quand la différence de température se faire sentir de la sorte, ils ont besoin de bouger. Alors, je me remet a pas, à défaut de mieux. Et elle me suit. Me suivre, que dis-je, elle essaye de dirige la marche; d’aller voir par ici, d’aller voir par là. Elle tire sur la longe et m’amène avec elle. J’ai beau planter mes pieds dans le sol, la fine couche de glace qui le recouvre m’entraine. Lacrima! Non! Je cris pour essayer d’attirer son attention. Ses oreilles s’inclinent dans ma direction, son regard se pose sur moi un instant, me frôle, mais elle continue à marcher. C’est dans des moments comme cela que j’ai l’impression que tous le travail au sol que j’ai fait n’a servi à…rien.
Enfin, les semelles de mes bottes s’agrippent sur quelque chose de plus solide ; là où la glace n’a pas eut prise. Dieu merci, j’étais sur le point de perdre pied! Je donne un coup sur la longe et parvient enfin à résister. Insultée, la ponette s’arrête avant de réaliser ce qui se passait. Elle traînait son humain. Elle m’avait oublié. Peut-être voit-elle mon visage qui commençait à se teinter de rouge, ou sent-elle ma colère, quoiqu’il en soit, elle arrête de tire et revient me voir la tête plus basse. Petite jeunesse!
Une fois cette limite remise en place, nous commençons notre balade. Je ne voulais pas rien faire de trop loin; qui sait quand le froid allait avoir raison de moi, de nous. J’avais donc décidé de la promener sur le terrain du haras. De lui faire rencontrer des autos, de voir sa réaction avec les bâtiments. De tester ce dont elle aurait l’air en actuelle balade. Et le résultat me surpris! À mes côtés, loin de la pouliche désorganisée et dictatrice du début de séance, j’avais une jument un brin irrespectueuse, soit, mais qui me suivait dans un calme et une grande curiosité. Quand elle regardait un objet, elle acceptait volontairement de s’en approcher (comme de la méchante brouette qui trainait en dehors des écuries et qui l’avais fait sursauter) pour aller, après une minute ou deux et après que j’ai un peu insister, pour venir la flairer. Les brouettes, les arbustes encore vert l’hiver, tout était sujet à sa curiosité mais elle traitait les choses dans le calme, c’était rafraîchissant par rapport à Obara qui était beaucoup plus réactif. Et la marche continuait, la promenade. Nous nous approchions ENFIN du stationnement. C’était les autos ce pourquoi je m’interrogeais. Quelle allait être sa réaction? Aux autos arrêtées, elle n’en eut point. À peine plus intéressée que le reste, elle était d’un calme stoïque face à ces bêtes de métal. Curieuse, elle l’était un peu, comme le reste mais sans plus. J’attendis qu’une voiture fasse un démarrage pour voir que cela ne changeait rien dans sa vie. La panique si longuement anticipée n’avait pas eut lieu.
Enfin, on continua la balade, prenant le même chemin que l’auto, la suivant de loin (de très loin). On déroula le chemin de campagne, marchant solitairement sur la roue de gravier. Lacrima se montrait cette fois-ci un peu plus inquiète ; elle tenta par deux fois de faire demi-tour mais je tenais la longe solidement et elle se buta à la chaine. Elle hennit plusieurs fois, cherchant la présence rassurante d’un autre équidé alors que moi, pendant ce temps-là, je continuais à marcher d’un pas sûr. L’attention de Lacrima se porta enfin vers moi. Inquiète, elle l’était toujours mais elle commençait à m’accepter comme son chef ; à défaut de mieux. Ses hennissements s’arrêtèrent peu à peu et ses oreilles se tournèrent vers ma petite personne, vers les arbres dont les branches bougeaient au vent. Vers le son lointain des jeunes qui prenaient plaisir dans la neige. Après une bonne dizaine de minutes, nous faisions demi-tour. Le froid avait réussi à percer mes mitaines, mon nez dégoulinait de sécrétions. Et face au vent, c’était encore pire. Le retour fut ardu, long et pénible, tant pour Lacrima que pour moi. Je regrettais de ne pas pouvoir encore la monter. Enfin, après ce qui me sembla une éternité, nous entrions dans la chaleur de l’écurie…pour notre plus grand plaisir!
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Mar 26 Jan - 20:40 |
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+ 3 en confiance + 1 en balade + 3 |
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Invité
Invité | Sam 30 Jan - 13:44 |
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Les concours allaient être de plus en plus présent au Haras de Pado, l'Écurie s'était inscrite dans un systàme de compétition totalement nouveau d'ailleurs, une nouvelle compétition était organisée dans les prochains jours. Dequoi vous mettre du stress si vous n'étiez pas préparé... chose que je n'étais pas exactement. Mais la prochaine compétition nationale était dans mes cordes, un concours d'endurance ; il me manquait un peu de préparation mais j'avais un cheval pour gagner ; Obara!
D'ailleurs, aujourd'hui, je m'étais réservée un peu de temps pour l'entraîner en endurance ; une balade viendrait agrémenter l'entraînement. MA destination ; la plage. Le terrain un peu mou allait optimiser le tout, tout comme un peu de trot dans l'eau; C'était plus difficile qu'un trotting normal alors... Je tape sur l'encolure d'obara en lui demandant s'il était prêt. Question un peu idiote car Obara est toujours prêt. Déjà qu'il peinait à rester immobile alors que j'allais m'assoir sur son dos. Je le laisse marcher les rênes longues, s'échauffer tranquillement sur le chemin de balade. Les arbres nous entourent actuellement, mais l'air devient plus frais, plus... salin. Je sais qu'on s'approche de la mer.
-Doucement mon beau! Lui dis-je en resserrant les rênes. Voilà que ma machine de guerre essaye de trotter. Le pas, il en a marre, il a envie d'avancer. Enfin, les arbres s’éclaircissent et l'air salin nous frappe vraiment à la tête. Une forte brise vient à notre rencontre. Obara semble un peu inquiet ; il regarde autour de lui, écoute le bruit des vagues qui nous viennent pour le moment en sourdine. Je lui caresse distraitement l'encolure pour le rassurer. Le chemin de terre se transforme en sable et on débouche sur les dunes. Les mer n'est pas loin, j'entends les mouette crier et le bruit des vague nous arrive plus clairement. Obara s'engage franchement sur le sable, cherchant toujours à trottiner. ça me fait rire ; après l'exercice, il devrait être si fatiguer que trotter, ça allait moins lui plaire.
Enfin, on arrive à la lisière de l'eau mais... pas question qu'obara rentre dans le liquide salin, il prend un malin plaisir à ignorer mes aides quand je lui demande de s'y diriger. D'accord.. alors on commence le trotting. Je l'effleure à peine de mes jambes qu'il bondit vers l'avant et trotte joyeusement. Raide, il l'est comme à son habitude et avec le fait d'être à l'extérieur le rend... chaud! Il prend le trot rapide, ne veut pas ralentir. Plutôt que de me battre contre lui, je laisse glisser les rênes et le laisse aller à sa vitesse. Il semble me regarder avec un point d'interrogation... Je peu vraiment aller aussi vite que je veux mom? Tu ne me demande pas de ralentir? Rapidement, il accélère encore, tombant en perte d'équilibre dans le galop.Un gros demi-arrêt est nécessaire pour le faire revenir au trot.
-Tout ce que tu veux Obara, tant que tu restes au trot... mais àta place, je n'irais pas trop vie pour ne pas te bruler dès le début.
Mais bon, Obara ne comprend pas l'humain et ne se raisonne pas ainsi. Il donne son maximum à tous les moments. Il trotte donc à toute vitesse, laissant bien derrière lui le chemin pour aller du Haras à la plage. Je me met sagement en suspension, attendant que son trot devienne plus raisonnable. Le vent nous frappe le visage, la brise fraîche mélangée avec le soleil nous procure de drôles de sensations. Est-ce que ce sont mes jambes qui ont lâchées en premier ou est-ce qu'Obara s'est mis à respirer plus fort? Je n'en sait rien. Les muscles de mes jambes ne sont pas habitués de travailler en suspension. Ils me chauffent. Obara lui trotte mais se montre un peu plus molasson. Sa tête, si haute au début, est maintenant plus basse, son encolure à l'horizontale. Son trot est maintenant raisonnable, de vitesse et d'énergie. Je le sens plus mou, plus flexible entre mes aides. Plus fatigué. Mais il trotte, et trotte encore. Je le remet au pas tout de même. C'est pas recommandé pour un cheval de se donner à fond... et de toute manière, je voulais retourner à la maison moi... et de préférence à cheval. Alors, je le remet au pas.
Il marche de manière détendue, les rênes lâches. Il n'essaye plus de reprendre le trot de lui-même. Au pas, bien assise dans ma selle, je profite de ce moment tout en prenant note de l'heure qu'il est marqué sur ma montre. Je le laisse ainsi souffler 5 minutes avant de lui demander de nouveau de trotter. Encore une fois, je ne fais qu'effleurer ses flancs pour qu'il ne reprenne le trot. Mais cette fois-ci, il prend un trot plus lent, plus calme... mis toujours aussi énergique. Après cinq minutes de trot, on reprend le pas et il semble me demander pourquoi est-ce qu'on arrête déjà.
L'entraînement par intervalle continue et tranquillement, je vois qu'il récupère un peu moins durant les 5 minutes de pas. Son encolure est maculée de sueur depuis un bon moment, Je le sens un brin moins tendu et énergique mais... on dirai qu'il en redemande encore et toujours. Mais pour moi, tout comme pour lui.. sauf qu'il ne l’admettra pas, je sais qu'on est mieux de garder le pas. Le retour sur les sentier de balade se fait donc à l'allure inférieure, avec un Obara fatigué mais qui en redemande encore. Trotter, le grand air, le travail, ilme donne l'impression qu'il en mangerait.
Enfin, on arrive à l'écurie. Ça fait du bien! Je descend de cheval, mes jambes sont endolories et Obara, qui dégoulinait presque de sueur à eut le temps de sécher un peu. Je lui ote la selle et le tapis (que je pourrais littéralement essorer à main nue) avant de lui blquer l'abreuvoir. Il s'y est élancé de toutes ses forces dès qu'il est entré dans le box... mais je l'ai arrêté... Quelques gorgées à la fois. Ça allait suffire. Je ne voulais pas qu'il fasse une colique à boire de l'eau trop froide et trop d'eau d'un coup! Puis, je fais sortir des frictions. Après un effort aussi intense, j'aime mieux lui faire dans bandages de repos. Je lui frictionne donc antérieurs et postérieurs avant de lui faire de beau et bons bandages avec un piqué. Voilà qui devrait soulager ses petits muscles un peu trop solicités. |
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Sam 30 Jan - 17:24 |
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+ 3 en endurance + 2 en balade + 4 |
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Invité
Invité | Ven 5 Fév - 4:54 |
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Obara... Hoho :(
Une balade, voici ce que la journée réservait à Obara, toujours dans le but de le préparer dans le but de la compétition prochaine d’endurance mais surtout pour en profiter du beau temps et prendre un peu l’air. Pour une fois, nous avions une journée sans trop de vent et avec une douce et belle température, la journée d’hiver exemplaire. C’est donc armée de mon chronomètre, de mon cheval et d’un léger manteau d’hiver que je sorti à l’extérieur. Obara sembla des plus enchanté quand, à même l’écurie, je me hissais sur son dos pour nous mettre en marche. Son pas me semblait un peu moins précipité aujourd’hui. Le résultat des jours et des jours d’entrainement? Étais-je venue à bout de la bête? Avais-je réussi à le fatiguer un peu? Je le caresse sur l’encolure, cachant un peu mes doigts sous sa lourde crinière. Obara s’arrête, me regardant d’un œil interrogateur avant que je ne resserre un peu les jambes pour lui demander d’avancer. Allez mon beau, on va y aller léger aujourd’hui. Je le sens crispé et raide sous moi, son pas que je trouvais plus lent est en fait saccadé alors, je rallonge les rênes et le laisse marcher tranquillement. Il allonge l’encolure, baisse un peu la tête et pour une des rares fois depuis qu’on se connait, il se laisse aller à un pas lent et calme. Je m’inquiète un peu; lui en ai-je trop demandé hier? Enfin, il allait s’agir de modifier un peu le travail et d’y aller plus léger, c’était toujours mieux que de le laisser croupir dans son box et raidir à ne pas bouger.
Je resserre tranquillement mon chrono dans ma poche de manteau et je continue à marcher en direction des chemins de balades mais.. quelque chose ne tourne pas rond. J’essaye de ne pas trop m’inquiéter mais ça me reste en tête et je me ais les cents scénarios. Bien décidée à prendre le tout relaxe, je prend les chemins dans les bois et j’écoute autour de moi. L’air est calme, relaxant et on s’y sent bien. Obara semble porter attention aux odeurs alors qu’il se promène tranquillement, il regarde autour de lui sans trop chauffer et vouloir prendre le trot. Je le gratouille en dessus de la crinière tout en le laissant marcher tranquillement. Une dizaine de minutes plus tard, après être passé sous le couvert des conifères, je serre tranquillement les mollets pour lui demander de prendre le trot. Il résiste, contrairement à son habitude avant de trotter un peu. Il fait des signes de la tête, la hoche. Là, j’en suis sûre, quelque chose ne va pas. Je l’arrête et descend immédiatement. S’est-il pris un caillou sous le sabot? Je lève l’antérieur droit et regarde. Ses lacunes sont pleines de neige. En peine d’outils, je prend une branche et nettoye de nouveau ses sabots. Rien. Je soulève l’antérieur gauche qui est lui aussi exempt de caillou. C’est en le redéposant que je vois quelque chose. Une petite forme sur le tendon. Une chaleur qui ne devrait pas y être. Mon visage se crispe alors que je sais très bien ce que c’est. Et j’ai peur. Ça me semble le début d’une tendinite. Le travail sur le mou, soudainement, ne lui a pas fait. Je lui en ai trop demandé sans prendre en considération la préparation du « avant ». Je serre les dents. C’est dix minutes de trop que j’ai fait à la marche. 10 minutes de trop à faire au retour. Je le prend par la bride et le ramène jusqu’à l’écurie où je lui ote la selle et la bride. Il me reste à le mener à la douche; lui faire de l’hydro, lui faire des frictions et des bandages. puis, croiser les doigts.
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Dim 7 Fév - 14:39 |
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:( + 1 en balade + 1 en soins + 2 |
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