Un petit moment s'est écoulé depuis le concours, et cette fois je ne vais pas faire du saut mais de l'endurance. Je compte faire un trotting pour garder Ebrose en forme. Il y a un hippodrome pas trop loin d'ici alors je compte en profiter pour faire mon trotting là-bas. Je vais avoir plus de place que dans la carrière, ça sera plus pratique. Je fais un pansage complet à mon cheval puis l'équipe avec une selle et son nouveau filet. J'en profite pour faire quelques réglages sur le filet afin qu'il lui aille mieux. Je n'oublie pas de lui mettre des protections car on ne sait jamais, puis je m'attache les cheveux et mets ma bombe. Je détache ensuite mon cheval et me dirige avec lui vers le montoir. Une fois arrivée je vérifie que tout soit bien mis correctement, avant de resserrer la sangle d'un trou et de descendre les étriers, pour finalement monter sur le dos du Tennessee Walking en m'aidant du montoir. Je serre les mollets pour faire partir le cheval au pas.
Ebrose part au pas actif. Je lui laisse les rênes longues pour l'instant et prends le chemin de l'hippodrome. Il se situe à environ un quart d'heure d'ici. Je me laisse porter par Ebrose, tout de même attentive à se qui se passe autour de moi. Nous devons être à mi-chemin quand je décide de faire partir Ebrose au trot pour le détendre. Je serre de nouveau mes mollets et le noir part au trot, l'encolure basse. Je me mets au trot en levée. Nous arrivons bien vite à l'hippodrome, plus vite que prévu. J'ajuste mes rênes pour faire repasser le cheval au pas, puis rentre dans l'hippodrome.
Il y a beaucoup de monde aujourd'hui, une dizaine de chevaux s’entraînent à la course tandis que d'autres font de l'endurance. Certains font de l'attelage et d'autres du steeple chase. Mais il y a assez d'espace pour tout le monde, l'hippodrome étant gigantesque. C'est ma première fois dans un hippodrome, et je dois dire que je suis assez impressionnée par la taille de celui-ci. Je serre les mollets pour installer Ebrose au trot sur une des pistes disponibles. Je me mets au trot en levée, tandis que le Tennessee Walking trotte rapidement. C'est bien ça le problème, d'ailleurs, il va se fatiguer très vite si il continue comme ça. Je tends mes rênes et joue dans mes doigts pour faire ralentir le cheval. Celui-ci n'aime pas trop, visiblement, et essaye d'y échapper mais je me mets au trot assis et mets mes épaules en arrière pour qu'il comprenne. Il finit par repasser au tout petit trot. Je le flatte et me remets au trot en levée. Je lui fais d'abord faire 1 tour au trot, mais comme le cheval ne semble pas trop fatigué je décide de continuer encore un tour. A la fin du deuxième tour il commence à souffler fort, mais il n'est pas encore à sa limite, je peux le pousser un peu plus. Je décide de continuer encore un peu, puis finis par le repasser au pas avec les rênes longues au bout d'un demi-tour en plus car il semble vraiment avoir du mal. Je le flatte et le laisse récupérer au pas. Il marche plus lentement que d'habitude et souffle fort. Mais il semble plutôt bien se débrouiller, au bout d'un tour il a déjà presque récupéré.
Je décide de le faire marcher encore un tour, mais cette fois au pas allongé. Je serre les mollets et pousse légèrement le cheval avec mon bassin, et celui-ci se met à allonger le pas. Je le fais marcher comme ça un tour, ça ne semble pas trop lui poser de problèmes. Alors j'enchaîne directement avec le trot. Je serre les mollets et l'installe au trot. Il part au trot de travail mais je le fais ralentir au petit trot. Curieusement cette fois je n'ai pas eu de mal ! Je trotte en levée sur la piste pendant d'abord un tour, et cette fois il commence déjà à être un peu fatigué. La marche active doit déjà l'avoir fatigué un peu. Je continue néanmoins à trotter pour faire un deuxième tour. Au bout du demi-tour il commence déjà à avoir un peu de mal, mais alors au trois-quarts du tour il peine à lever ses sabots. Je me mets en équilibre pour l'aider et l'encourage avec ma voix. Au bout de ce qui doit avoir semblé au cheval une éternité, je le repasse au pas pour qu'il récupère. Il transpire et souffle fort. Il marche assez lentement pour récupérer. Je le laisse marcher un tour comme ça pour qu'il ait un minimum récupéré, puis je sors de l'hippodrome. Ebrose marche un peu plus activement mais son encolure est trempée. Je le dirige vers le chemin menant aux écuries et le laisse marcher tout le long pour qu'il finisse de récupérer. Je lui laisse les rênes longues et au bout d'un quart d'heure nous arrivons. Le trajet m'a semblé plus long que quand on est arrivés. Sans doute car nous avons trotté pour l'aller et non pour le retour.
Je me dirige vers les écuries de proprios et arrête Ebrose devant. Je descends de cheval et rentre dans l'écurie avec Ebrose. Je desselle le cheval et range son équipement dans la sellerie. Puis je lui fais un pansage complet et applique de la graisse noire sur ses sabots. Je rentre ensuite le cheval au box et le bouchonne avec de la paille pour qu'il sèche plus facilement. Une fois que je l'ai assez bouchonné avec la paille je l'enlève avec mon bouchon. Puis je sors du box, mets un bout de pain dans la mangeoire de l'entier avant de m'en aller.
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Sam 28 Nov - 18:21
+ 4 endurance + 4
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Sam 26 Mar - 12:23
Course – Ebrose (P.D.V Eloïse)
Aujourd'hui, je suis de retour au Haras et avant d'aller voir mes chevaux, je me suis dirigée au domaine d'Arya, pour y préparer Ebrose, un magnifique tennessee walking horse, appartenant à Mad. J'étais franchement impressionnée par la splendeur de l'étalon. Sa propriétaire me l'avait décrit comme très gentil, et assez réactif sous la selle. Je lui ai fait un bon pansage et je l'ai harnaché avec les affaires que j'ai trouvé dans la sellerie, avant de me rendre à un endroit du Haras où je n'avais jamais pis les pieds : l'hippodrome. Je pensais le travailler normalement, et faire un peu de course ensuite.
J'arrive sur cette vaste étendue d'herbe où plusieurs cavaliers s'entraînent déjà. Je mène Ebrose vers une petite souche d'arbre qui me servira de montoir et y arrête l'étalon. Prenant garde à ce qu'il ne bouge pas, je le ressangle puis met le pied à l'étrier. Je caresse le noir qui s'est montré sage, puis le lance au pas, rênes ajustées, comme je ne connais pas les réactions du cheval. Je me place sur une piste extérieure pour ne pas gêner les autres chevaux, et fais marcher Ebrose pour lui permettre de s'échauffer. Je le garde bien en avant, et il répond plutôt bien aux aides, c'est déjà une bonne chose. Je tente un arrêt et me soulève de ma selle pour résister légèrement, et le cheval se stoppe docilement. Je lui flatte l'encolure et repars, constatant qu'il est bien à l'écoute. Après un demi-tour de piste, je lance l'étalon au petit trot pour l'instant, l'encadrant avec mon couloir de rênes pour éviter qu'il ne zigzague sur cette largue piste. Je me met au trot enlevé, calquant mon rythme sur celui d'Ebrose qui est parfaitement en place. Il commence doucement à se poser sur la main et je souris, satisfaite. Je trotte ainsi pendant un tour et demi, puis change de main et prend soin de m'assoir deux temps dans ma selle afin de changer de diagonale. J'effectue à peu près la même distance puis le repasse au pas, lui flattant l'encolure en guise de récompense. Je détend légèrement les rênes, lui laissant étendre son encolure pendant que je vérifie le sanglage : il serait bête de me retrouver les fesses dans l'herbe parce que je suis mal sanglée. Après une pause, je repars au trot, cette fois si plus rapide, avec une bonne impulsion, et me met en suspension sur mes étriers. Je reste bien au contact pour lui rappeler que je suis là, et garde mes jambes pour ne pas qu'il faiblisse l'allure. Effectivement, l'étalon est bien réactif et effectue mes demandes à la seconde ! J'effectue un grand tour à cette allure et en mode "jockey", puis change de main pour y faire la même chose. Je commence à sentir que le cheval transpire, je le repasse alors au pas pour une pause avant de galoper.
Ebrose a reprit son souffle, alors nous pouvons repartir. Je le remet au trot sur quelques mètres afin qu'il trouve un bon équilibre et qu'il se place, puis je demande un départ au galop. Il effectue un petit bond et adopte l'allure souhaitée avec entrain. Je lui tapote l'encolure et constate qu'il va déjà assez vite pour la simple détente pour l'instant. Je me redresse pour le faire ralentir et le simple poids de mon corps en arrière le fait ralentir. Nous galopons ainsi pendant deux tours à chaque main, puis je décide d'allonger l'allure pour faire un peu de vitesse, et Ebrose comprend rapidement ce que j'attend de lui. Il se met à allonger les foulées, et je suis le mouvement de son encolure, en équilibre sur les étriers. Il est vraiment fantastique, et prend du plaisir à se laisser aller ainsi. Nous faisons un tour à grande vitesse, et même s'il aurait envie de continuer, je me redresse et le reprend au petit trot, lui flattant l'encolure en gardant les rênes dans une main. Je le laisse récupérer activement ainsi en trottant, rênes mi-longues afin qu'il se détende, puis je repasse au pas et marche quelques minutes. Très contente de ma séance, je reprend le chemin du domaine d'Arya où je desselle Ebrose et lui offre un pansage complet avant de le remettre au box.
Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0
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Sam 26 Mar - 17:19
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Ven 10 Fév - 15:36
Ima Bonus
Il est temps de mettre Ima Bonus, ma nouvelle jument, au travail. Pour commencer en douceur sans trop la dépayser, j’ai décidé de pratiquer une discipline qu’elle connait bien étant donné de sa formation de cheval de course, l’endurance, dans un lieu qui lui est familier : l’hippodrome. Je la prépare avec une grande vigilance afin d’éviter de me faire mordre par l’équidé, puis pars vers mon montoir. Je vérifie que tout l’équipement soit bien en place, puis je me mets en selle.
Je règle mes étriers puis ajuste mes rênes et demande le pas. Ima Bonus part dans un pas actif. Je préfère garder les rênes assez courtes pour l’instant car je ne connais pas bien ma monture et je ne sais donc pas quel genre de réaction elle peut avoir. Je me dirige vers l’hippodrome, qui se situe à quelques minutes de marche du haras. Ima est calme pour l’instant, et marche à une allure régulière et soutenue. Nous arrivons à destination assez rapidement, et aussitôt l’hippodrome en vue, Bonus lève la tête et pousse un puissant hennissement. Je la sens chauffer sous la selle, et tente de la calmer en jouant souplement dans mes doigts et en lui parlant. Nous entrons dans le lieu de travail et la grande jument se met à piaffer, excitée de pouvoir dépenser son trop-plein d’énergie. Je joue dans mes doigts et dès que j’ai obtenu un pas plus ou moins calme, je demande le trot. Ma monture prend tout de suite un trot rapide. Je la fais ralentir progressivement et la fais trotter sur l’immense piste. Mais plus le temps passe, plus Ima est prête à exploser au moindre mouvement de jambe. Je décide de la laisser se défouler une bonne fois, sentant que je n’arriverais à rien sinon. Je lui demande délicatement et calmement un départ au galop, de peur de la voir exploser n’importe comment si mes aides sont trop fortes. Ma monture part aussitôt dans un galop soutenu tandis que je me mets en équilibre et prends une poignée de crins pour ne pas la gêner. Ima accélère de plus en plus sur la ligne droite. Je la sens aller chercher de plus en plus loin avec ses antérieurs et se propulser avec de plus en plus de force. Je crois que je ne suis jamais allée aussi vite sur un cheval de ma vie, mais l’impression enivrante de voler et cette sensation de liberté totale ne me déplaisent pas. Toutefois, nous avons trop vite parcouru la ligne droite à mon goût, et voici déjà un tournant. Je me redresse et joue dans mes doigts pour la faire ralentir progressivement. Ima résiste un peu au début, mais ralentit tout de même au galop de travail. Je la flatte et la laisse galoper à ce rythme jusqu’à la fin du tournant avant de repasser au trot.
J’obtiens curieusement assez rapidement un petit trot. La grande jument s’est bien défoulée, quoique peut-être trop peu à son goût, et est maintenant beaucoup plus calme. Je la fais trotter à une allure modérée pendant une ligne droite, avant de la repasser au pas. Je la flatte et la laisse marcher 5 bonnes minutes pour lui laisser le temps de récupérer avant d’attaquer le trotting. Ima souffle fort, mais arrive à récupérer son souffle assez rapidement. Au bout des 5 minutes je serre mes mollets pour la faire partir au petit trot. Je garde les rênes courtes juste au cas où et m’installe au trot en levée. Je compte la faire trotter un bon quart d’heure avant de refaire une pause au pas pour la refaire trotter vingt minutes. Je raccourcirai ou allongerai selon l’état de la jument. Je surveille le temps avec ma montre, et change de diagonal toutes les trois minutes à peu près. Ima supporte plutôt bien l’exercice, à la fin du quart d’heure elle est un peu fatiguée mais je sens qu’elle n’est pas encore à son maximum. Je la fais repasser au pas et la flatte. Il est maintenant temps qu’elle récupère 5 minutes au pas. Elle respire profondément et marche assez activement. A la fin de la pause au pas, elle semble d’attaque pour recommencer à trotter. Je serre donc légèrement mes mollets contre ses flancs et elle reprend toute seule une bonne allure pas trop rapide mais pas excessivement lente non plus. Comme la fois précédente, je m’installe au trot en levée, et change de diagonal plus ou moins toutes les 3 minutes pour la muscler de façon homogène des deux côtés. Les quinze premières minutes passent facilement, les cinq suivantes sont un peu plus compliquées mais Ima se débrouille. Cependant, au bout des vingt minutes, je sens que ma monture peut encore continuer un peu. Alors je la fais trotter deux minutes en plus avant de la repasser au pas. Je flatte la jument, elle a très bien travaillé en donnant son maximum. Je la laisse marcher dix bonnes minutes pour récupérer avant de repartir vers le domaine.
Nous sortons de l’hippodrome et nous dirigeons vers le domaine. Je suis fière de ma monture, malgré son jeune âge elle en a dans le ventre ! Calme et épuisée par la séance, Ima marche néanmoins activement sur le chemin nous menant au domaine. Une fois arrivées, je mets pied à terre et flatte une nouvelle fois ma monture. Je range tout son équipement, puis la brosse de fond en comble, tout en restant attentive à ses réactions pour qu’elle ne me blesse pas. Une fois ceci fini, je la laisse au box avec une ration plus volumineuse que d’habitude et lui donne un bout de pain en prime.
Je brosse Ima Bonus soigneusement tout en la surveillant du coin de l’œil. Elle n'a pas l'air de très bonne humeur aujourd'hui, mais on va faire avec. J'ai opté pour un peu d'endurance, d'une part pour alterner entre le dressage, qui est encore un peu compliqué pour elle, et une discipline qu'elle connaît mieux, et d'autre part car une bonne endurance est la base de tout travail. La grise a déjà un bon niveau, mais ce n'est pas pour cette raison qu'il faut arrêter de l'entraîner, au contraire. Je la selle calmement et la jument fouette l'air de sa queue d'un air agacé, en reculant ses oreilles. Je décide néanmoins de me rendre au montoir, et vérifie l'emplacement du matériel une dernière fois avant de monter.
Ima Bonus part au pas, plus agitée que d'habitude. Je raccourcis mes étriers d'un trou pour qu'une position en suspension soit plus confortable, et dirige ma monture vers l'hippodrome. Au fur et à mesure du trajet, je la sens chauffer petit à petit. Je la contiens comme je le peux, trottinant presque à mon arrivée à l'hippodrome. Je m'engage directement sur la piste au trot, je sais que je n'arriverai à rien en contenant la Quarter Horse plus longtemps. Celle-ci part au grand trot et secoue la tête, toujours aussi anormalement agitée. Je crois qu'elle me fait une petite crise. Son ancienne propriétaire m'en avait déjà parlé, et m'avait conseillée de la laisser tranquille lors de ces crises, mais tant qu'on est là, autant la laisser se défouler... Je raccourcis mes rênes et lui tiens la tête bien haute. Je garde une tension permanente sur les rênes pour qu'elle ne puisse pas baisser la tête. Malheureusement, cela semble l'énerver encore plus. Je me mets donc en suspension et la laisse exploser. Une fois qu'elle aura bien galopé, elle sera sûrement plus calme. Ima part dans un galop soutenu et continue encore d'accélérer le plus qu'elle peut. De mon côté je garde les rênes courtes et fais de mon mieux pour ne pas la gêner. C'est seulement au bout d'un tour entier qu'elle semble se calmer un peu. Je la fais donc progressivement repasser au pas.
Je ne lui laisse pas les rênes longues pour autant, mais je la laisse marcher hors de la piste de course avec la tête haute. Même si elle est moins énervée qu'au début, elle reste assez agitée et ça ne serait pas une bonne idée de lui donner des libertés. Au bout de quelques minutes de marche Ima semble de nouveau prête à exploser. Impossible de pratiquer l'endurance dans ces conditions, je la laisse donc une fois de plus galoper aussi vite qu'elle le souhaite pendant un tour avant de la repasser au pas pour la faire marcher. De nouveau, elle s'est un peu calmée mais je sens qu'elle est encore énervée, et après deux minutes de marche, bien qu'elle n'ait pas totalement repris son souffle, la voilà une fois de plus sur le point d'exploser. J'abandonne tout espoir de pouvoir faire un trotting durant cette séance, mais je me console en me disant qu'au moins, Ima aura pratiqué la course.
Je laisse encore la Quarter Horse galoper durant un tour d'hippodrome. Aux trois quarts du tour, Ima se met brusquement à donner des coups de dos qui virent en coups de cul. L'adrénaline augmente brusquement sa concentration dans mes veines et mes instincts prennent le dessus. Je remonte la tête de la grise d'un geste ferme, ce qui fait cesser les coups de dos, mais Ima commence soudainement à lever les antérieurs plus haut. Je lâche un peu la pression sur mes rênes, et la voilà repartie à pleines balles. Je me débats avec elle ainsi pendant près d'une minute, avant d'arriver à reprendre un contrôle relatif. La grise est au petit galop, trempée de sueur, mais têtue comme une mule, elle refuse de repasser au trot. Je joue le plus souplement possible dans mes doigts pour la décontracter et pouvoir passer à l'allure inférieure, mais ça a l'effet inverse: Ima reprend sa galopade intense et anarchique. De nouveau je suis obligée de me débattre pour arriver à reprendre une once de contrôle. Cette fois cependant la grise a vraiment l'air à bout de souffle, même si elle essaye de le cacher en refusant de repasser au trot. Elle approche dangereusement de sa limite. Le poids du corps toujours dans les étriers, je redresse mon buste en me tenant toutefois prête à changer de posture en cas d'imprévu. Finalement la grise repasse au grand trot. J'essaye de la faire repasser au pas mais Ima trouve le moyen d'accélérer le trot. Je me débats avec elle et au bout d'une minute je finis par arriver à repasser au pas. J'expire d'un souffle que je ne savais pas retenu, et sors de l'hippodrome.
Durant le trajet, Ima piaffe un peu et manifeste son mécontentement en fouettant l'air de sa queue. De mon côté, je me sens faible et je tremble: le contrecoup de l'adrénaline. Je ne suis pas prête de l'emmener de nouveau à l'hippodrome, celle-là! Heureusement, aucun autre incident ne survient durant le trajet et je mets rapidement pied à terre une fois retournée au domaine. Je m'occupe de ma monture, qui se montre limite agressive envers moi lors du pansage, et la rentre au box pour la nuit. Je pousse un long soupir pour extérioriser la frayeur que la Quarter Horse m'a faite, puis pars au clubhouse pour prendre une pause.
Ima Bonus a l'air de plutôt bonne humeur aujourd'hui, elle mord moins que d'habitude au pansage. Je décide donc de tenter de l'emmener à l'hippodrome. L'autre fois elle a été infernale, je croise les doigts pour qu'il en soit autrement cette fois-ci. Je prépare la jument avec soin et me mets en selle au montoir, avant de partir vers l'hippodrome. Sur le chemin Bonus marche d'un pas assuré et énergique. Elle n'a pas l'air particulièrement énervée, ce qui me rassure. Nous arrivons enfin à l'hippodrome, où je la laisse trotter quelques minutes pour l'échauffer. Bonus est beaucoup plus réactive que d'habitude et chauffe un peu. Je la fais galoper lentement deux minutes, où j'ai beaucoup de mal à la contenir, pour finir la détente. Puis je repasse tant bien que mal au pas et resserre ma sangle.
Je me place sur la piste de course et entame un décompte dans ma tête. Sous la selle je sens la grise se tendre impatiemment, attendant mon signal. Je le lui donne et la quarter horse part directement au galop soutenu, accélérant un peu plus à chaque foulée. Je me mets en suspension pour ne pas la gêner tandis que je me laisse porter par ses foulées puissantes. J'arrive étonnamment à garder un certain contrôle, et quand je demande à la grise de ralentir dans le tournant elle se débat un peu mais finit par s'exécuter. Je finis mon tour à une allure soutenue, puis demande à la jument de repasser au trot. Comme tout à l'heure Bonus se débat mais finit par s'exécuter. Je la flatte et la laisse récupérer un peu au trot, puis au pas. Bonus semble prête à repartir à n'importe quel moment! Dès que j'estime que la jument a assez récupéré, je me place de nouveau sur la ligne de départ, et donne le signal à ma jument d'une pression de mollet. Celle-ci repart à vive allure, je crois que je n'ai jamais été aussi vite sur un cheval de ma vie. Cette sensation de vitesse me rend euphorique, moi qui ai toujours aimé ça. Le tour se termine trop tôt à mon goût, et je repasse Bonus au trot, puis au pas, effectuant la même récupération que tout à l'heure. La jument commence déjà à transpirer, et je décide de faire juste un tour d'hippodrome de plus pour que ça ne soit pas trop dur pour elle. Une fois la récupération terminée je me dirige une dernière fois vers la ligne de départ et fais partir la jument. Au bout du tour celle-ci transpire fortement. Je la flatte, puis la laisse encore trotter deux minutes avant de sortir de l'hippodrome. Je la ferai marcher sur le chemin.
Bonus a l'air très heureuse d'avoir pu se défouler ainsi à l'hippodrome. J'ai bien fait de l'y emmener, sa bonne humeur m'a évité de passer la séance à subir des ruades et des cabrioles. Sur le chemin je passe à côté du marcheur. Pourquoi pas?
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