Chevaux de sey

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éthologie


Mes séances avec Aemy étaient de plus en plus répétitives, mais je ne m'en plaignais pas, j'avais enfin trouvé un moyen de faire travailler la jument pacifiquement. Comme d'habitude je rentrais dans le rond de longe avec la bai qui n'était pas d'une propreté incroyable. Maintenant qu'elle passait ses journées au pré, j'avais beaucoup de mal à la rendre clean, et j'avais fini par abandonner. Je partais du principe que temps que je ne m'étais pas de selle dessus, elle n'avait pas besoin d'être impeccable. J'avais l'impression que ce changement de lieu lui avait fait beaucoup de bien: elle était maintenant beaucoup plus calme: elle ne partait plus en ruade comme une petite dingo dès qu'elle était lâchée. De plus, elle n'avait pas l'air d'avoir beaucoup de piqures d'insectes, et à chaque fois que je prenais le temps de vérifier, elle n'avait aucune tique. Je pensais donc avoir trouvé le régime parfait pour elle.
Maintenant qu'elle était plus calme de nature, je ne prenais plus le temps de la laisser faire sa petite crise en début de séance et je la mettais tout de suite au travail. Je la mis sur la piste au pas pour la faire marcher un long moment aux trois allures. La jument marchait d'un bon pas, ni lent ni rapide. Elle baissait de temps en temps sa tête pour renifler le sable tout en s'arrêtant. Je devais donc parfois la remettre au travail, elle avait toujours tendance à se déconcentrer. Une fois au trot, elle restait sagement sur son cercle, mais son allure lente la faisait souvent retomber dans le pas. J'avais du mal à la réveiller et encore plus de mal à réussir à lui faire faire un tour de galop complet.
Une fois repassée au pas et après l'avoir fait marcher un petit moment, je lui tendis une friandise pour qu'elle s'approche de moi. Une fois à mes côtés, je marchais, faisais des arrêts, reculais. La jument m'obéissait maintenant parfaitement, prêtant bien attention aux ordres vocaux. Vu que cet exercice était bien maîtrisé, je la récompensa rapidement pour passer à autre chose. Je travaillais maintenant un petit peu les déplacements de hanches en bloquant les antérieurs de la jument et l'obligeant à déplacer ses hanches avec le stick. La jument, un petit peu raide à force de ne pas faire un vrai travail de dressage, mis quelques temps avant de réussir à faire un joli petit mouvement satisfaisant. Je lui caressa l'encolure puis je décida de la ramener au pré. C'était décidé, la séance prochaine, je commencerais un nouveau travail.

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travail en liberté


Pour notre première séance avec Freedom depuis qu'il avait rejoint les écuries, j'avais prévu quelque chose de très soft: petite détente en liberté aux trois allures. J'avais déjà essayé le cheval à la monte avant de l'acheter, et j'étais arrivé à cette conclusion: si je voulais que notre relation fonctionne, il ne fallait plus poser de fesses sur son dos avant d'avoir bien réapprit les bases à ce cheval. J'entrais donc dans le rond de longe, et une fois la porte fermé, je lâcha le cheval. Il restait pour le moment assez calme. Vivant au pré, il avait toute la journée pour se défouler, et n'était donc pas le genre de cheval à exploser de joie une fois sorti. Il s'arrêta rapidement, les oreilles plaquées vers l'arrière, se demandant ce qui allait se passer. Muni d'une chambrière, je le poussa sur la piste au pas. Dans un premier temps, il ne fut pas du tout coopératif, et parti au grand trot, fonçant droit devant lui en niant ma présence. J'essayais de le ralentir, mais n'arrivant à rien je le laissais se calmer de lui même. Il fini par reprendre le pas, et j'en profita pour lui redemander de se mettre sur la piste. Cette fois il le fit sans problème. Il marchait rapidement contre la barrière, en me lançant parfois des regards noirs, du genre "pourquoi diable as tu décidé de me faire bouger ?" Après quelques tours de pas, je le mis au trot. Ce fut à peu près le même cirque que pour le pas: départ au grand galop, cheval incontrôlable pendant plusieurs tours avant qu'il reprenne une allure normale et qu'il reste correctement sur son cercle. Une fois que j'arrivais à avoir plusieurs tours sans que le cheval ne refasse d'accélérations, d'arrêts, de sorti de cercle… je lui demanda enfin de prendre le galop. Il prit une allure rapide mais resta contre la barrière, je le laissa donc faire. Pour le moment, je ne portais aucune attention aux choses qui différenciaient un cheval bien éduqué d'un jeune cheval, c'est à dire au placement de la tête etc… Je voulais juste réussir pour le moment à contrôler l'allure. Je le laissa galoper un long moment et je le laissa ralentir comme il le voulait. Il galopa bien cinq grosses minutes avant de trotter encore un moment, puis je le fis marcher un moment pour qu'il souffle puis je le rappela vers moi à l'aide d'une friandise. Je lui remis la longe et je reparti en direction du pré.

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Longe


J'avais prévu de partir en vacances pour aller voir ma famille quelques semaines, et j'avais donc confié mes chevaux à une amie qui viendrait les faire travailler à pied, et surtout à la longe pendant mon absence. Alors aujourd'hui je commençais le travail qu'elle allait effectuer avec Aemy. J'avais prévu de recommencer à la monter à la rentrée, mais avoir passé plus de six mois sans rien avoir sur le dos, je voulais la remuscler un petit peu avant d'intensifier le travail. Pour cela, on allait souvent la longer avec une paire d'élastiques peu contraignante, qui donnait juste un tout petit arrondis à la jument sans la brusquer. J'entrais dans le rond de longe avec la baie équipée d'un surfaix. Je vérifia son sanglage puis je fixa l'enrênement. Avec ma chambrière je repoussa la jument sur un cercle. Elle avait maintenant l'habitude d'être longé et n'opposait maintenant plus de résistance. Je la laissais suivre son tracé à la cadence qu'elle voulait, car elle marchait assez énergiquement. Elle passa quelques minutes à se demander pourquoi des ficelles en simili cuir venaient l'embêter, elle s'arrêta plusieurs fois en essayant de relever sa tête le plus haut possible pour juger la contrainte que lui imposer l'objet. Elle du finir par juger qu'elle était minime car elle s'habitua vite. Je la faisais faire quelques arrêts, et j'étais contente, et même fière, de voir qu'elle savait maintenant obéir aux ordres vocaux, du moins au pas. Après l'avoir fait marcher aux deux mains, je lui demanda de prendre le trot. Elle prit le petit galop avec un léger cou de cul, puis reprit rapidement l'allure voulu. Je continuais à lui demander des transitions, qui étaient cette fois un peu moins bien exécutées qu'au pas. Je la fis trotter une grosse dizaine de minutes, elle s'arrondissait légèrement, très légèrement, mais c'était déjà satisfaisant pour une jeunette qui n'avait pas une grande expérience. Je finis en la faisant galoper encore une fois aux deux mains. Elle avançait très rapidement, et il lui arrivait de faire un petit saut de mouton, mais elle se calma après deux ou trois minutes. Une fois que je jugea qu'elle s'était assez dépensée, je la laissa ralentir progressivement, repassant plusieurs minutes au trot puis au pas, avant de l'arrêter complétement. Je m'approcha ensuite d'elle pour lui donner une friandise, retirer son enrênement et dessangler de deux trous le surfaix, puis je sortis du rond de longe pour aller la faire marcher autour du haras.

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travail en liberté


Depuis que Freedom faisait parti de ma vie, j'avais l'impression de ne l'avoir emmener que dans deux endroits: le pré et le rond de longe. Il avait passé presque un quart d'heure par jour dans ce dernier depuis un peu plus d'un mois, mais le travail n'avançait pas à grande vitesse. L'étalon était assez compliqué à discipliner, mais je commençais à trouver mes marques. L'astuce: toujours l'occuper, toujours lui donner plus à faire si on ne voulait pas qu'il se désintéresse de la séance et n'en fasse qu'à sa tête. J'avais donc mis un programme assez simple en place et je le répétais inlassablement tous les jours, jusqu'à ce que j'aurais enfin un cheval parfaitement aux ordres à pied. Aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle. Je lâchais donc l'étalon pour le faire d'abord marcher sur la piste, puis trotter. J'utilisais une chambrière mais j'essayais de ne faire usage que de la voix et d'appuyer mes demandes si nécessaire. Une fois à un trot correcte, je lui demandais beaucoup de transitions trot-pas. Il était toujours un peu embêtant au début, voyant jusqu'à quel point il pouvait désobéir puis finissait par céder à mes demandes. Une fois cela à peu près bien fais aux deux mains, je le faisais galoper quelques tours avant de lui demander de ralentir progressivement. Alors arrivait le deuxième moment où l'étalon se montrer généralement énervant, quand il décidait de ne pas reprendre le trot. J'en avais souvent pour une petite dizaine de tours à le regarder galoper à fond la caisse, son encolure baisser et ses oreilles en avant l'air de dire "regarde comme je m'amuse quand je ne t'écoute pas" puis, probablement lassé par sa course effrénée, il finissait par reprendre le trot puis le pas.
Après cela, je lui refaisais faire quelques tours de pas à chaque mains puis j'allais le rejoindre sur la piste pour lui apprendre à reculer quand je lui tapotais le poitrail avec mon stick. Les premiers essaies furent désastreux, il résistait à tel point que je me demandais si mon ordre était suffisamment compréhensible, mais à force de patience et de détermination j'obtenais toujours deux ou trois petits pas chancelants et maladroit en arrière, que je récompensais grandement avant de rentrer à l'écurie.

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travail en liberté sur le respect du cavalier


Je faisais mon entrée dans le rond de longe en bonne compagnie. Mon beau gris était avec moi. Une fois la porte fermée je décrocha la longe pour lui laisser un peu de liberté. J'allais ensuite m'asseoir sur un plot au milieu du rond pendant que le cheval faisait des petits départs au galop, de petits cou de dos, et se roulait plusieurs fois. Freedom, qui portait décidément bien son nom, était un véritable accros à la liberté et à l'indépendance. J'aimais bien ce côté de sa personnalité bien que cela rendait le cheval beaucoup plus compliqué à maitriser. Mais cela ne me déranger pas vraiment. Ayant plusieurs chevaux qui avaient tous des caractères différents et avec qui je pouvais toucher à tous, je n'étais pas pressée de monter sur le dos de Freedom. Je m'étais dis que j'allais me laisser entre six mois et un an de travail à pied, pour le mettre aux ordres, lui apprendre le respect, lui apprendre à obéir à la voix et le muscler, puis je verrais si nous pouvons passez le pas de la monte.
Au bout d'un moment je vis le cheval arrêté et immobile. Tirée de mes rêveries, je me remis debout et je tendis la main au cheval en attendant qu'il vienne. Espérant une friandise, il s'approcha rapidement en me bousculant. Ayant mon stick à la main, je lui tapota le portail pour le faire reculer et lui faire comprendre qu'il n'avait pas à rentrer "brutalement" en contact avec moi. Il fit quelques pas en arrière en remuant la tête. Je sorti une friandise de ma poche et je commença à marcher. Le cheval se mit à me suivre, toujours en me rentrant dedans de temps en temps. Quand il le faisait, je prenais le temps de m'arrêter et de le faire reculer avec le stick. Il comprit rapidement qu'il fallait arrêter de faire ça, en quand nous marchions tranquillement côte à côte pendant un moment, je le félicitais d'une friandise. Puis, je commençais maintenant à m'arrêter en lui donnant l'ordre oral. Au début il avançait encore un peu et me dépassait, parfois il se mettait même devant moi pour me piquer la friandise. Je prenais à chaque fois le temps de le remettre en place avant de repartir. Quand il commença à faire cela correctement, je le récompensais et je continua encore un petit peu avant de décider de le laisser sur une réussite. Je lui tapota l'encolure, je lui remis la longe puis je me dirigea vers le pré.

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travail en liberté sur le respect du cavalier (2)


Nous étions plutôt bien parti avec le petit Freedom et je ne voulais pas m'arrêtais en si bon chemin. J'étais pas mal occupé en ce moment avec la saison de concours et tout le travail que j'avais repris avec Loukoum mais je prenais soin de trouver le temps de m'occuper de mes autres chevaux. J'avais donc pris une demi heure ce matin pour venir au rond de longe avec le beau gris. Je commençais d'abord par le lâcher et par le laisser tranquillement se défouler après une bonne nuit de sommeil. Il galopait comme à son habitude, son allure secouait par divers cous de dos et de cul. Après une grosse dizaine de minutes, l'étalon fut enfin arrêté et immobile au milieu du rond. Pendant qu'il avait fait son petit fou, j'avais installé un slalom en plots et l'objectif de la séance allait être de faire le slalom en liberté au pas, calmement, avec un cheval qui ne me rentrait pas dedans. Même si cela paraissait assez facile, je savais qu'il n'y avait que peu de choses qui le restaient jusqu'à la fin avec cette monture. Je commençais par marcher tranquillement dans le rond de longe, friandise à la mai. L'étalon me suivait, il essayait parfois de me piquer le morceau de fruit, mais je le réprimandais pour lui apprendre à être plus patient. Il avançait d'abord très rapidement puis petit à petit il comprit que cela ne servait à rien et adapta son allure à la mienne en restant derrière moi. Il avait déjà bien comprit la notion de respect et restait derrière moi, bien que de temps en temps il essayait encore de chopper la carotte en me bousculant. Je me mettais aussi à faire des arrêts avec l'ordre oral. Il prenait du temps à s'arrêter et me dépasser souvent pour venir se mettre devant moi, comme à la dernière séance, mais je le remettais inlassablement à sa place. Après une petite dizaine de minutes et plusieurs friandises distribuées ainsi qu'une pause, je me mis enfin au slalom. Je fus surprise par notre premier passage qui était pas si mal que cela. Il avait juste tendance à me dépasser dans les tournants pour atteindre plus rapidement la nourriture. Je refis l'exercice quelques fois avant d'obtenir un résultat pas parfait, mais quand même satisfaisant. J'arrêtais la séance avant que le cheval en ai marre. Je lui donna la dernière friandise, je lui caressa un moment l'encolure, puis je le laissa tranquille le temps de ranger avant de repartir avec lui.

Loukoum,
liberté et saut



Aujourd'hui, pour changer un petit peu, c'était en liberté que j'allais travaillé Loukoum. J'utilisais beaucoup cette façon de travailler avec mes chevaux mais étrangement très peu avec mon poney. Mais je voulais m'y mettre un peu plus sérieusement pour renforcer notre relation. J'entrais dans le rond de longe, je lâchais le poney et je le laissais un moment se dégourdir les gambettes tranquillement. Contrairement à Freedom et Aemy, le poney restait à peu près calme et ne débordait pas d'énergie quand il retrouvait sa liberté. Le bai était plus du genre à rester au pré pour brouter et avait l'air de vite s'ennuyer quand il n'y avait pas d'herbe et qu'il s'était déjà roulé. Après cinq petites minutes, je mis le poney au travail. Je pris le stick et je le mis sur la piste au pas. Le poney avançait à bonne allure, de temps en temps je lui faisais faire des transitions en changeant ma position et en utilisant l'ordre vocal. Quand il le faisait, j'allais le rejoindre pour lui donner une friandise. Je le mis ensuite un bon moment au trot au deux mains pour qu'il se dépense quand même un peu, puis au galop. Une fois la détente finie, je laissa le poney souffler tranquillement pendant que j'installais un tout petit obstacle, d'une trentaine de centimètre, contre la piste. Je demanda ensuite au poney de franchir l'obstacle d'abord à main droite au galop, puis à main gauche. Le poney ne fut pas étonné par ce changement de manière de travailler et était assez concentré et comme à son habitude, facile à travailler. Je monta ensuite la barre et je remis le poney dessus. Je le faisais sauter et j'augmentais de cinq centimètres la hauteur de la barre pendant quelques minutes. Je voulais profiter de cette séance pour bien contrôler la vitesse et l'abord de l'obstacle, mais il n'y avait pas de gros soucis aujourd'hui. Sur les premiers passages je devais juste un peu booster l'allure, mais à part ça le poney était très satisfaisant. Une fois que j'arrivais à avoir une allure régulière sur trois tours, je le laissa ralentir puis je me rapprocha de lui pour lui donner une friandise et une bonne caresse sur l'épaule. Je retourna ensuite ranger le matériel pendant que le poney marchait tranquillement. J'étais très contente de cette séance qui avait été courte mais qui m'avait permis de voir que le travail en liberté était quelque chose de facile avec le bai. Bien sur la difficulté n'était pas élevé, mais j'étais bien décidé à intensifier le travail la prochaine fois.

Loukoum,
liberté


Le petit poney n'était pas d'humeur à se bouger les fesses aujourd'hui, mais il fallait quand même qu'il prenne un peu l'air. J'avais donc prévu du soft. Je lui mis un licol et je l'emmena jusqu'au rond de longe. Une fois la porte fermée, je décrocha la longe. Le poney fit quelques pas, puis il se roula dans le sable légèrement humide, puis se releva pour rester immobile. Voulant le remuer un peu, je pris un stick et je fis marcher le poney un moment pour le dérouiller avant de le faire courir. Il prit un trot mollasson pendant un tour puis je lui demanda d’accélérer un peu. Il fit un petit cou de cul, prit le galop sur plusieurs foulées avant de reprendre un trot mou. Pour le motiver un peu plus, je fis semblant de lui courir après. Cette fois, il fit un bon départ au galop en cou de cul et galopa un petit moment avant de s'arrêter et de me regarder d'un air joueur. Je recommença plusieurs, le poney commençait à se prendre au jeu. Puis, je le laissa tranquille une fois qu'il avait l'air de s'être bien défoulé. Je sorti une friandise, il s'approcha de moi et je le fis marcher encore un peu à côté de moi avant de lui laisser prendre la friandise. Puis je remis la longe et je quitta l'endroit.

Freedom,
Longe


J'entrais dans le rond de longe avec mon étalon, un filet sur la tête et un surfaix sur le dos. Je fermais la porte, et je fixais un enrênnement sur les anneaux du mors. L'étalon ne faisait pas grand chose à part du travail à pied, et j'avais remarqué qu'il avait tendance à perdre sa masse musculaire, je voulais donc éviter cela en le faisant travailler plusieurs fois par semaine en longe avec enrênnement pour éviter qu'il se ramollisse complétement. Je mis donc Freedom sur un cercle au pas. Il marchait rapidement, les oreilles plaquaient en arrière, la queue collait aux fesses, et il s'encapuchonnait à force d'essayer de recracher son mors. Je ne comprenais pas trop pourquoi il faisait tout ce cirque pour une paire d'élastique même pas serrée. Mais je ne le laissais pas embêté pour autant et je commençais à demander des transitions, rassemblements et allongements. L'étalon n'était pas du genre à obéir facilement, mais après plusieurs essaies, j'arrivais quand même à obtenir des arrêts et de beaux allongements, l'étalon était trop occupé à vouloir se débarrasser de l'ennemie qui l'obligeait à s'arrondir légèrement pour penser à être embêtant. Je lui demanda le trot, et je continua à faire tout un tas de transitions. Je n'avais pas trop de mal à faire repasser le cheval au pas, et encore une fois, il réagissait très bien aux allongements du trot. Je travaillais aux deux mains, puis je finis par le laisser galoper tranquillement en arrêtant de lui demander des arrêts. Une fois qu'il eu l'air de s'être défouler, je le fis progressivement ralentir. Quand je l'eus arrêter, je m'approcha de lui, je lui tapota l'encolure, puis je retira l'équipement du cheval pour le laisser tranquillement se rouler, ses poils étant légèrement humide de transpiration. Une fois libre, il fit le tour du rond de longe, se roula dans le sable, puis il se releva et s'arrêta en me regardant. Je lui tendis une friandise, et il s'approcha de moi. Je le laissa la manger, puis je lui remis le filet pour le ramener à l'écurie.

Freedom,
Longe


Comme d'habitude, j'allais longer Freedom. Cela faisait trois semaines que je longeais quinze minutes par jour l'étalon et qu'il passait le reste de la journée au pré, et j'avais déjà pu assister à un net changement dans son attitude au travail, il était un peu plus calme et se laissait plus facilement faire. C'était donc joyeusement que j'entrais dans le rond de longe pour une bonne petite séance. Après que la porte fut fermé, je fixa l'enrênnement à son surfaix puis je mis le cheval sur un cercle large d'abord à un pas tranquille, le temps que le cheval se réveille un peu, puis je lui demanda un pas de travail un peu plus réveillé d'un claquement de langue et d'un petit geste de chambrière. Le cheval plaqua ses oreilles en arrière pendant quelques secondes, accéléra l'allure et se redecontracta ensuite. Je lui demandais plusieurs fois de faire des transitions. Dans un premier temps, c'était un peu compliqué de se faire entendre, puis il finit par se mettre à obéir. Il ne réagissait pas encore à la voix et j'avais toujours besoin de m'aider d'aides artificiels. Je fis ensuite la même chose au trot, et encore une fois, le cheval qui était d'abord un peu réticent, se mit progressivement à être attentif à mes demandes. Après l'avoir fait trotter aux deux mains, je finis par finir cette courte séance en demandant au cheval de prendre le galop sur quelques foulées avant de reprendre le trot. Au début, j'avais du mal à faire repasser l'animal à l'allure inférieur, mais au bout de quelques essaies, j'arrivais à obtenir des transitions sans trop d'effort. Je laissa alors le cheval reprendre progressivement le pas. Je le fis marcher un moment, puis je l'arrêta et le rejoins pour lui caresser l'encolure, lui donner une friandise et détacher l'enrênnement. Je quitta ensuite le rond de longe pour marcher encore un peu dehors.

Arabesque
Liberté



Aujourd'hui était le jour de repos d'Arabesque, mais pas question de la laisser moisir au box pour autant. Je voulais donc profiter de ce jour pour essayer d'instaurer une relation de confiance entre elle et moi, car pour moi c'était la base d'un bon travail, bien que pour le moment ma pensée était en contradiction avec mes actions car cela faisait déjà plusieurs semaines que j'avais la bestiole et je n'avais toujours pas commencé ce travail. Mais je comptais bien rattraper ce petit retard le plus rapidement possible. J'entrais dans le rond de longe avec la jument, je ferma la porte derrière moi pour la lâcher. Je me mis ensuite au milieu de l'enclos pour la laisser évoluer tranquillement. Elle commença par se rouler, réduisant ainsi tous mes efforts pour essayer d'avoir enfin un poney propre. Elle se releva ensuite et me fixa. Je fis un petit tressaillement sur moi même et la jument prit un grand galop en cous de cul joyeusement. Puis elle s'arrêta de nouveau en me regardant. Encore une fois, je sauta sur place, et la ponette parti encore une fois à une allure rapide en faisant des sauts de mouton. On joua commença un petit moment, puis, après une dizaine de minutes, je la laissa s'arrêter. Pour la faire marcher, je lui tendis une friandise et sans surprise, elle s'approcha de moi. Je commençais à avancer, et la jument, appâter par le morceau de pomme, me suivit. Je marchais un petit moment comme ça, puis je lui donna le quartier de fruit. Je lui gratouilla l'encolure, et je lui remis la longe pour l'emmener faire un petit tour dehors.

Arabesque
travail à pied


La petite séance du jour allait être assez simple. J'allais simplement continuer de créer une relation de confiance avec Arabesque en faisant un petit exercice en liberté. Mais d'abord, je laissais la petite jument se défouler. Dès que je détachais la longe de son licol, elle parti à un petit galop en faisant quelques sauts joyeux. Je la regardais se dégourdir les jambes et se rouler dans le sable, puis une fois qu'elle fut calme, je pris deux barres que je plaça au sol pour créer une sorte de passage. La jument, maintenant immobile, regardait avec attention ce que j'étais entrain de faire. Je sorti ensuite une friandise que je lui tendis. Son estomac l'attira jusqu'à moi. Je commençais ensuite à marcher et Arabesque me suivait à un pas assez rapide. A chaque fois que sa tête dépassée mon corps, je lui touchais le bout du nez avec mon stick pour la remettre derrière moi et lui apprendre les bases du respect à pied. Je fis aussi quelques arrêts en disant l'ordre oral, mais la jument avait tendance à me bousculer pour m'arracher la friandise des mains, alors je la réprimais jusqu'à ce qu'elle reste sagement derrière moi. Quand elle était  bien placée et calme, je lui donnais une rondelle de carotte. Je l'emmena ensuite entre les deux barres, et je l'arrêta au bout, puis je lui demanda de reculer en lui tapota le poitrail avec le bout du stick. Il fallut plusieurs essaies avant d'obtenir quelques pas de reculé correct et je décidais de la laisser la dessus. Je la félicitais et je lui gratta le derrière des oreilles pendant qu'elle mâchouillait ce qui restait de la carotte. Puis, je lui remis la longe pour l'emmener au pré.


Aemy
travail à pied, déplacement des hanches

Après avoir sorti Arabesque, s'était maintenant avec Aemy que j'allais faire une courte séance de travail à pied. Après avoir mis l'alezane au pré, j'allais chercher la bai. Je lui cura les pieds et l'emmena vers le rond de longe. Je fermais la porte et je commençais directement la séance. La jument vivait au pré avec son poulain, et n'avait donc pas besoin de se défouler une fois lâché comme Arabesque. Je tenais la longe et je l'empêchais d'avancer pendant que je lui chatouillais les hanches avec le bout de mon stick. On avait déjà fait et réussis cet exercice plusieurs fois, et je me demandais si elle s'en souvenait. Au début, comme à chaque fois que je la travaillais depuis que je l'avais remise au travail, elle avait un vrai caractère de cochon. Elle commençait donc par donner des cous dans le vide avec son antérieur gauche quand je touchais sa hanche gauche et plaquait aussi ses oreilles en arrière. Je continuais malgré tout à demander, et elle finit par faire un pas de côté en décalant donc un petit peu ses hanches. Je lui donna une friandise pour la féliciter, et elle changea tout de suite de comportement, elle était maintenant beaucoup plus encline à travailler. Je continuais à l'exercice, et cette fois, sachant ce qu'il y avait à la clé Aemy le faisait correctement et fit un joli mouvement de hanches. Contente et satisfaite, je lui donna une dernière friandise puis je quitta le rond de longe pour la remettre au pré.

Freedom
tap


Même s'il faisait assez froid aujourd'hui, le soleil qui brillait me donner envie de rester un petit peu dehors. J'avais donc cherché Freedom au pré pour l'emmener au rond de longe. Sur le chemin, il marchait assez vite et avait tendance à  me bousculer, je prenais donc le temps de remettre le cheval à sa place jusqu'à ce que je sois enfin arrivée à destination. Une fois la porte fermée, je lâcha l'étalon. Le cheval, qui aimait faire des démonstrations de force, prit un petit trot, tête haute, naseaux dilatés, ses yeux scrutant les alentours. Je le laissa faire son beau le temps qu'il voulait, l'étalon avait l'air d'assez bonne humeur et même un petit peu joyeux ce matin. Une fois qu'il fût arrêté, je sortis une friandise de ma poche. La tête du gris se releva tout de suite et ses oreilles se pointèrent vers l'avant. Il se décida ensuite à venir à essaya de me la piquer des doigts. Je commença à marcher, et muni d'un stick, je le remettais à sa place à chaque fois qu'il essayait de me dépasser. Le cheval avait tendance à être impatient et irrespectueux, et je voulais vraiment lui apprendre ses bases la avant de commencer à le monter. Le cheval, au début assez énervant, finit par se calmer et par rester à peu près sage derrière moi. Je le félicita, puis je décida de quitter le rond de longe la dessus, avant que l'étalon perdre sa mauvaise humeur.