Chevaux de sey

Tap
Esbroufe


Cela faisais déjà une dizaine de jours que j'avais commencé à travailler mon jeune cheval, et je trouvais que nous avancions bien, mais je ne me reposais pas sur nos lauriers et je continuais à m’exercer sur nos bases fraichement acquises. Aujourd'hui je reprenais le respect du cavalier à pied. Pour cela, j'entrais dans le rond de longe suivi par  le petit noir. Une fois la porte fermée, je retirais la longe. L'étalon restait immobile à mes côtés, il avait compris où se trouvait les friandises. Je commençais donc à marcher tranquillement. Le cheval me suivait tout en gardant une bonne distance avec moi. Le temps où je devais le remettre toutes les trois secondes à sa place semblait être révolu. Fier de lui, j'arrêtais rapidement l'exercice en le félicitant d'une friandise.
Après cela, je le laissa seul un instant le temps de prendre ma chambrière. Une fois de retour au milieu du rond, j'envoyais l'étalon sur la piste au pas. Je le fis marcher quelques tours à main droite, puis je lui demanda de partir au trot avec un ordre vocal et un petit mouvement de chambrière. Le petit cheval prit le galop, fit quelques foulées puis prit un trot assez rapide et nerveux. Il secouait énergiquement son encolure en regardant vers moi. Je le laissais courir tout en le renvoyant sur la piste à chaque fois qu'il essayait de couper vers le milieu. Après quelques tours, il fini par prendre un trot plus calme, et commença même à étendre son encolure vers le sol. Je l'encourageais avec ma voix et je le laissa faire encore quelques minutes. Je lui demandais ensuite de repasser au pas. Pour communiquer avec lui, j'utilisais ma position du corps dans l'espace par rapport au sien. Me placer à son arrière main c'était l'encourager à accélérer, et au contraire, se mettre devant c'était le freiner. J'utilisais en même temps des ordres vocaux pour l'habituer progressivement à réagir à la voix. J'avais de la chance, Sbroufe était gentil et sage pour son âge et semblait apprendre vite. Il repassa assez rapidement au pas et s'arrêta. Je marchais alors vers lui pour lui donner une friandise, puis je le fis changer de main pour refaire le même travail de l'autre côté.
Après cela, je le félicita une nouvelle fois, puis je lui remis la longe et le ramena jusqu'au pré. Nous étions bientôt près pour commencer le travail à la longe.

Esbroufe
Débourrage, longe aux trois allures.


Après quelques semaines à travailler tranquillement en liberté, j'avais réussi à poser des bases. Mon petit cheval tournait bien sur la piste autour de moi en liberté, et je pensais qu'il était temps de passer au travail à la longe. J'entrais donc dans le rond de longe. Une fois la porte fermée, je fixais la longe au filet du petit cheval noir. Je me mis bien au milieu et je repoussais le cheval avec le bout de ma chambrière pour le faire marcher autour de moi. Au début un peu surpris de ce retrouver arnaché de cette façon, l'étalon marchait nerveusement autour de moi, la tête bien haute et les yeux grands ouverts. Mais après quelques minutes à tourner pendant que je lui parlais tranquillement, il finit par se détendre. Après un petit temps, je lui demandais le trot. J'avais commencé à mettre en place des codes vocaux, et je continuais à les utiliser à chaque occasion en attendant qu'Esbroufe les connaisse bien. Le cheval trottait vite, toujours la tête bien levée. J'espérais qu'il finisse par se détendre. Après quelques minutes je lui fis faire quelques tours de galop avant de lui redemander le trot puis le pas. Je le fis marcher encore un peu avant de l'arrêter, de venir le voir et de lui donner une friandise. Je lui tapotais ensuite l'encolure puis je le ramena à l'écurie.

Quera
travail sur la confiance


Ma petite Quera s'était bien habituée à sa nouvelle vie. Elle s'entendait bien avec ses copines de pré et appréciait la tranquillité du haras. Mais elle ne me faisait toujours pas réellement confiance. Elle se laissait approcher, toucher, brosser, mais était toujours un peu inquiète. J'avais donc décidé de faire un petit programme d'une courte séance de travail à pied par semaine, jusqu'à ce que notre relation se "détende". J'allais alors commencer aujourd'hui par un exercice assez simple. J'entrais dans le rond de longe avec ma petite jument. Une fois la porte refermée, je retira la longe du licol. Quera s'écarta de moi, et commença à faire un tour du lieu. Elle s'arrêta au niveau des poubelles à crottins pour les sentir. Après avoir examiné quel cheval était passé par la, elle se retourna et me fit face. Je sortis une carotte de ma poche, et je l'a tendit vers Quera. Je restais immobile, attendant que la jument se décide d'elle même à venir. Elle me regarda un long moment. Enfin, elle fit un peu, elle réfléchissait encore un peu, puis un deuxième pas, puis un troisième... Ce fut long, mais elle finit par arriver à mes côtés. Elle croqua alors un bout du légume. Je la félicita oralement, puis je m'éloignais d'elle pour recommencer la même opération. Je fis cela deux trois fois. La jument prenait son temps, mais finissait toujours par venir vers moi. Une fois toute la carotte mangée, je lui grattouilla l'encolure. Je lui remis ensuite la longe pour la ramener au pré.











Unicorn
débourrage, longe au pas


Le débourrage d'Unicorn avançait petit pas par petit pas. Aujourd'hui, j'allais m'attaquer à notre première séance de longe. Je voulais commencer simplement, juste lui faire faire quelques tours de pas. J'entrais dans le rond de longe avec la jument. Après avoir fermé la porte, je me mis au milieu. Je fixais la longe sur les anneaux du mors, puis j'éloignais la jument de moi en la repoussant du bout de la chambrière. Étant déjà fait la désensibilisation à la chambrière, Unicorn n'en avait pas peur. Elle prit quelques secondes à comprendre ce que je lui demandais, puis elle s'écarta de moi en marchant assez vite. Je la fis faire quelques tours en la réactivant de temps en temps car elle avait tendance à s'arrêter ou à essayer de revenir vers moi. Une fois que je réussis à faire un tour sans soucis, je lui demanda une transition. Une fois immobilisée, je m'approchais d'elle pour lui donner une friandise. Je refis la même chose plusieurs fois pour lui faire assimiler l'ordre vocal, la position de mon corps par rapport au mien, et la récompense. La jument avait été très sage, je décidais donc de m'arrêter la dessus pour aujourd'hui. Après une dernière friandise, je sortis du rond, en direction du pré.





unicorn,
débourrage, longe aux trois allures


Cela faisait plusieurs jours que je faisais quelques minutes de longe au pas par jours avec Unicorn. Elle avait assimilé rapidement le principe, je pouvais donc passer à la suite. Aujourd'hui, j'avais l'intention de faire une séance de longe aux trois allures. Je me mis au milieu, et je poussais la jument sur un cercle au pas. Elle marchait assez calmement pour le moment. Je lui fis faire d'abord des tours simples, puis je lui fis faire quelques transitions à l'arrêt. Pour l'instant, la jument restait sereine, et obéissait sans soucis. Je me dirigeais vers elle à chaque arrêt pour la récompenser. Puis je lui demanda le trot. Elle commença par accélérer le pas, et suite à mon insistance, elle finit par prendre le galop. Je l'encouragea à ralentir. Une fois au trot, je la félicita oralement. Je lui fis faire deux trois tours, puis je lui demanda le galop. Elle galopait assez vite, devenant un peu nerveuse. Je lui laissais le temps de se calmer, jusqu'à ce qu'elle reprenne le trot. Je la fis trottiné encore un peu, puis je la remise au pas. Après quelques tours à marcher,, je l'arrêtais pour pouvoir m'approcher. Une fois à ses côtés, je la félicitais encore une fois, puis je quittais le rond de longe avec elle.

Totoro
désensibilisation à la chambrière et travail de confiance.



Mon petit Totoro grandissait vite et se métamorphosait en un gentil petit poney. Je ne voulais surtout pas le brusquer et j'allais donc prendre mon temps pour le débourrage. J'entrais donc au rond de longe pour commencer tranquillement notre travail. Aujourd'hui, j'allais me contenter de faire un peu de désensibilisation pour préparer nos futures séances de longe. Une fois la porte de l'infrastructure fermée, je retira le licol de Totoro. Il fit le tour de l'endroit, reniflant le sol et inspectant l'endroit de fond en comble. Puis, il se roula dans le sable chauffait par le soleil. De nouveau debout, il s'approcha de moi pour me faire les poches. Je lui donnais une petite friandise accompagnée d'une petite grattouille sur le toupet. Après cela, je repris la sorte de petit jeu que je faisais souvent avec mes chevaux : je fis quelques pas, et attendis le poney. Dès qu'il fut à mes côtés, je lui redonna un bout de carotte avant de repartir un peu plus loin. Assez intelligent, le Toto comprit assez vite qu'il avait juste besoin de me suivre et de s'arrêter quand je m'arrêtais pour être récompensé.
Après avoir fait cela quelques minutes, je me décidais à passer à la suite. Je lui remis la longe et je lui demandais de rester immobile à côté de moi. Je pris la chambrière de l'autre main, et je la mis près de lui pour lui faire sentir. Totoro s'intéressait un peu à l'objet et ne semblait pas du tout en avoir peur. Mais son attention fut vite détournée, il recommençait à examiner mes poches pour les fouiller. Je lui donnais alors une petite friandise. Pendant ce temps, tout en lui parlant calmement, j'effleurais son épaule du bout de la chambrière. Sa peau frissonnait mais il ne semblait pas apeuré. Je le félicitais encore une fois et je laissais la chambrière courir le long de ses flancs jusqu'à la croupe. Le poney était contracté, pas du tout à l'aise, mais restait immobile. Je continuais à le récompenser tout en lui parlant, et il se détendit assez rapidement, acceptant peu à peu le contact de cet objet inconnu. J'arrêtais donc ici pour aujourd'hui. Je le félicitais une dernière fois, puis je repartis avec ma petite merveille jusqu'au pré.

Totoro
débourrage, première séance de longe
marcher et s'arrêter.


Après plusieurs séances de désensibilisation à la chambrière, Totoro n'avait plus aucune crainte de cet objet. Il était donc près à commencer la longe. J'arrivais donc ce matin avec mon petit poney habillé uniquement d'un licol et d'une paire de guêtres avant. Je me mis au milieu du rond, Totoro était à côté de moi. Je le poussais donc du bout de la chambrière. Il prit un peu de temps à comprendre ce que je voulais et opposa un peu de résistance. Puis, il finit par reculer d'un pas. Je le félicita oralement, et je recommençais à la demander de s'écarter de moi. A partir de ce moment la, il accepta sans broncher. Une fois à quelques mètres de moi, je lui demandais le pas. Comme je pouvais m'en douter, il essayait tout de suite de marcher vers moi. Je l'incitais donc à marcher tout en restant le plus éloigner possible de moi avec le bout de la chambrière. Encore une fois, il prit un peu de temps à saisir ce que je voulais. Mais au bout de quelques minutes, il finit par faire un cercle à peu près rond autour de moi. Je le félicitais alors oralement pour l'encourager à continuer ainsi.
Totoro commençait à tournicoter autour de moi. Ses cercles étaient d'abord un peu cabossés, puis, après quelques instants, ils commencèrent à devenir assez régulier. Je décidais alors de lui demander quelque chose d'un peu plus compliqué. Pendant qu'il marchait, je me décalais légèrement, tout en restant au centre du cercle, pour être en avant de ses épaules. Ainsi, je faisais comme si je lui bloquais la route. Pour accentuer cette impression, j'étendis la chambrière devant lui pour l'arrêter. En même temps, j'utilisais un ordre vocal pour l'habituer. Le poney se stoppa assez rapidement. Pendant qu'il était immobile, je remontais donc vers lui pour le féliciter avec une friandise avant de me remettre à ma place. Et je refis ainsi l'exercice plusieurs fois.
Après quelques essaies, je constatais que le petit gris n'avait aucun problème à s'arrêter quand je lui demandais. Je décidais donc d'arrêter la séance la pour aujourd'hui. Je récompensais une dernière fois le petit chou avant de le ramener au pré, très contente que les choses avançaient aussi bien.

Totoro
débourrage, longe aux trois allures



Mon petit Totoro avait déjà fait plusieurs séances de longe uniquement au pas. Je prenais mon temps pour tous de suite donner des bonnes habitudes à mon petit chou, et j'avais donc déjà bien entamé l'apprentissage des transitions. En le faisant tourner autour de moi, je lui demandais de s'arrêter avant de le féliciter avec une friandise. Il était maintenant temps de passer aux choses un peu plus difficiles. J'arrivais donc dans le rond de longe avec mon petit poney, toujours uniquement en licol. Dès que la porte fut bien refermée derrière nous, je me mis au centre et demandais au cheval de se mettre sur un cercle autour de moi. Après l'avoir fait marcher sans l'embêter pour le mettre en route tranquillement, puis je recommença notre travail sur les transitions à l'arrêt, en allant le féliciter à chaque arrêt. Totoro semblait bien à l'écoute aujourd'hui. Je continuais ainsi quelques instants pour être sûr que mon gentil poney soit aux ordres, puis je réalisais le même travail à l'autre main.
Je me décidais alors à passer à la suite. Pendant que le petit gris tournait autour de moi à une allure calme, je lui demandais le trot en m'aidant de petits mouvements de chambrière. Totoro releva la tête, me fixait avec ses yeux grands ouverts, avec un air hésitant. Je réitérais alors ma demande, et le grand poulain prit de suite le galop. Après quelques cous de dos et quelques foulées de galop, le jeune cheval reprit de lui même le trot. Je le félicitais oralement, et je le laissais trotter tranquillement sans rien ne lui demander. Le petit étalon courrait assez vite, en secouant de temps en temps violemment l'encolure, comme pour essayer de s'échapper du cercle. Mais il se calma assez rapidement. Je repris alors mon travail de transitions, le faisant passer du trot au pas. Le jeune Totoro prit un peu de temps à accepter ce que je lui demandais, mais il finit par obéir gentiment, et je l'encourageais en le félicitant oralement. Après avoir fait deux ou trois transitions réussies, je décidais d'encore une fois passer à la suite en lui demandant le galop. Au début, le gris ne fit qu'accélérer le trot avant de tomber dans l'allure supérieure. D'abord très rapide et assez nerveux, il reprit son calme relativement vite. Je lui fis faire quelques tours avant de le faire ralentir progressivement jusqu'au pas. Après l'avoir fait marcher un moment, je l'arrêtais pour m'approcher de lui afin de le féliciter. Son encolure était humide. Notre courte séance avait suffit à le faire transpirer. Après avoir vider mes poches de toutes mes friandises, je repartis avec mon jeune cheval en direction de son pré.

Totoro
Troisième séance de longe



Il y a deux jours, j'avais fais ma première séance de longe aux trois allures avec mon beau Totoro. Je revenais donc pour confirmer et approfondir ce travail. Une fois placée au milieu du rond, je demandais au petit gris de se mettre sur un cercle au pas autour de moi. Je lui fis d'abord faire quelques tours sans rien lui demander pour le laisser se mettre en route tranquillement. Puis, je commençais notre travail de transitions du pas à l'arrêt. Totoro ne réagissait pas encore aux ordres vocaux mais était de bonne volonté et se laissait guider par la position de mon corps par rapport au sien. Une fois cela fait aux deux mains, je lui demandais alors le trot. Comme la dernière fois, il commença par galoper avant de ralentir. Tête haute, encolure bien droite, yeux grands ouverts, le cheval n'avait pas l'air du tout à son aise et j'essayais de le calmer en lui parlant gentiment. N'ayant pas beaucoup d'endurance, au bout d'une dizaine de tours, le petit gris commençait à fatiguer, et finit par se détendre légèrement. Je lui fis faire quelques transitions, qu'il effectua correctement, puis je finis la séance en lui faisant faire deux ou trois tours de galop avant de le laisser ralentir progressivement. Le petit était encore un peu nerveux à la longe, ce qui ne m'étonnait pas, il n'avait pas encore l'habitude. Pourtant, nous progressions bien sur certains points, notamment sur les transitions. J'étais donc contente de nos petites avancées.
Après avoir fait marcher le poney quelques minutes pour lui faire reprendre son souffle, je l'arrêta. Une fois à ses côtés, je lui donnais quelques friandises, avant de décrocher la longe de son licol pour le laisser faire un petit tour dans le rond de longe. Le poney se promena dans l'infrastructure, tête en bas, le nez dans le sable. Puis, il finit par s'arrêter, et s'écrouler lourdement sur le sol pour se rouler dans le sable chaud et ainsi faire sécher sa transpiration. Une fois relevé, il s'approchait de moi, visiblement content d'avoir fini sa séance de torture. Je lui donnais donc une dernière friandise avant de lui remettre la longe afin de l'emmener au pré.

Esbroufe
Première barre au sol, liberté



Le débourrage de mon bel Esbroufe était désormais terminé depuis plusieurs mois. Je le montais régulièrement, au moins trois fois par semaine. Tout se passait bien. L'étalon était un gentil cheval sous la selle, encore un peu vert et manquant de travail, mais bienveillant. Je ne savais pas encore trop vers quoi l'orienter, mais je le voyais plus comme un cheval de loisir que cheval de compétition. Et aujourd'hui, j'allais lui présenter pour la première fois des barres au sol. J'avais décidé de faire cela en liberté. Nous avions toujours beaucoup travaillé en liberté, et je pensais que continuer notre travail dans cette voie était une bonne idée.
J'entrais donc dans le rond de longe avec mon beau cheval noir. Une fois la porte fermée, je retirais le licol. Esbroufe commença par se rouler, heureux, dans le sable légèrement chauffé par le soleil. Une fois qu'il fut immobilisé dans le rond de longe, je pris une chambrière et je refis la même petite détente qu'à chaque séance de travail en liberté. Je lui demandais d'abord de marcher sur la piste à un bon pas actif. De temps en temps, je lui demandais de s'arrêter ou de changer de main. Comme d'habitude, il était d'abord un peu distrait, pas très à l'écoute, puis il se concentrait de plus en plus. Contente, je continuais le même travail au trot puis au galop. L'étalon était maintenant très à l'écoute. Il prenait parfois un peu de temps à comprendre les transitions ou les changements de main, mais finissait toujours par les faire correctement. Il commençait même à étendre l'encolure et à rapprocher le bout de son nez du sol. Je le félicitais oralement, contente qu'il se détende ainsi.  Après vingt minutes de travail, je lui demandais de ralentir progressivement. Quand il fut au pas, je m'approchais de lui pour lui donner quelques friandises.
Après une séance de grattouilles, je laissa le cheval seul quelques secondes, le temps de chercher une barre. Je la posa sur la piste et je restais à côté, friandise à la main. Esbroufe s'approcha assez vite de moi. Je posais une friandise sur la barre. L'étalon prit le quart de pomme et ne semblait pas être du tout intéressé par le morceau de bois à ses pieds.
Je demandais ensuite à l'étalon de prendre un petit trot sur la piste. Au bout d'un tour, il se retrouva devant la barre. Je me tenais à côté, pour qu'il ne puisse pas dérober. L'étalon ralentit, s'arrêta, et passa la barre en levant bien haut les antérieurs. Je lui demandais de s'arrêter derrière la barre. Contente, je le félicitais pour l'encourager à continuer ainsi. Je lui refis faire l'exercice plusieurs fois. Au début, il s'arrêtait devant la barre, et progressivement, cela devenait plus fluide. Il finit par passer la barre au trot, à une allure quasiment régulière. Très satisfaite, je l'arrêtais pour le féliciter encore une fois. Je refis alors deux passages à l'autre main. Cette fois, l'étalon fit tout de suite un bon passage. Je l'arrêtais donc rapidement. Je le félicitais un long moment, puis je sortis du rond de longe pour le marcher un peu autour du club. Bien que la séance n'avait pas été très sportive, le cheval avait beaucoup transpiré, et semblait légèrement nerveux. Je pris donc un bon quart d'heure pour le promener en main.


Premier saut


Il y a quelques temps, j'avais commencé avec mon étalon le travail sur barres au sol. Je lui avais fait passer plusieurs fois une barre au sol en liberté au trot. Tout se passait bien. J'avais donc décidé de lui faire sauter son premier obstacle aujourd'hui. J'entrais donc dans le rond de longe avec mon petit noir. Je lui fis faire une bonne détente d'une vingtaine de minutes en liberté. Après ce bon travail de transitions au pas, trot et galop, je lui laissais quelques minutes de repris, pendant que je le félicitais pour cette bonne détente.
J'avais installé une toute petite croix d'une vingtaine de centimètres. On allait commencer soft. Comme pour la barre au sol, je lui montrais d'abord l'obstacle en l'emmenant avec une friandise. J'eus vite la bonne surprise que mon poney n'avait pas de craintes à priori de ce mini croisillon. Je lui demandais ensuite le petit trot et je l'emmenais sur l'obstacle, toujours en liberté. Devant les barres, l'étalon s'arrêta, releva bien haut l'encolure, puis fit un saut énorme au dessus de l'obstacle. Je lui demanda tout de suite de s'arrêter après l'obstacle pour le féliciter. Je lui fis ensuite répéter l'exercice plusieurs fois. Rapidement, il passait l'obstacle de façon fluide, sans ralentir ni accélérer à l'abord. Je le laissa assez vite tranquille. Après une bonne distribution de friandises, je quittais le rond de longe pour l'emmener marcher un peu à l'extérieur avant de le remettre au pré.

évènement 14 - faire une séance de maniabilité à pied
Aemy



Aujourd'hui j'avais envie de faire une petite séance de travail en liberté avec ma première jument, Aemy. Étant âgée, je ne lui avais pas prévu un programme trop sportif pour ne pas trop la fatiguer. J'entrais dans le rond de longe avec la baie, et une fois la porte fermée, je détachais la longe. La jument fit quelques pas, puis se roula dans le sable, avant de se relever pour se mettre face à moi. Je sortis une friandise de ma poche pour lui faire faire un jeu que j'aimais bien. Je me mise dos à elle, et je marchais dans le rond de longe. La jument, intéressée par le bout de carotte que j'avais dans la main, se mit à me suivre. De temps en temps, je m'arrêtais, ou reculais, et biensur, la jument devait faire de même. Habituée à faire ce jeu, elle le fit tout de suite correctement. Je fis cela pendant quelques minutes, en la récompensant de temps en temps d'une petite friandise.
J'avais envie de faire désormais un exercice un peu plus compliqué. J'allais lui faire faire un peu de maniabilité. Je construis à l'aide de barres au sol ne espèce de petit labyrinthe qu'elle devait traverser sans toucher. Je lui montrais une friandise, et je m'aventurais dans le dispositif, suivit de la jument. Je la faisais s'arrêter dans les tournants pour pouvoir lui demander de tourner à peu près correctement à fin de réussir l'exercice. Il nous fallut plusieurs essaies pour y arriver. Au troisième, la jument le réussi, je la félicitais donc bien avant de ranger les barres.
Pour finir cette "séance", je passais quelques minutes à lui gratter le dos, le garrot, le toupet... Je lui remis ensuite la longe, pour ramener ma petite brune au pré.

Totoro
Longe


Pour  retravailler les bases, j'avais envie de faire une petite séance de longe avec Totoro. Pour commencer gentiment, je fis quelques tours du haras à pied pour détendre un peu Totoro. J'entrais ensuite dans le rond de longe avec mon petit gris. Une fois la porte fermée, je me plaçais au milieu de l'infrastructure, et je demandais au poney de se mettre au pas autour de moi sur un cercle. Totoro tournait gentiment autour de moi. Pourtant, il semblait pressé de pouvoir se défouler un peu plus, les oreilles légèrement en avant, et la tête relevée, et les yeux grands ouverts.
Je le fis marcher un petit moment, en lui demandant plusieurs fois de faire des transitions pas-arrêt en utilisant un ordre vocal et ma position du corps par rapport à la sienne. Le poney réagissait bien à ce genre de demande, en tous cas, mieux qu'à la monte. Je lui demandais ensuite le trot. Comme souvent, il prit le galop, enchaina quelques cous de cul, puis retomba dans le trot. Il avançait rapidement, agitant nerveusement ses petites jambes. Je le laissais faire, il avait le droit d'aller vite, tant qu'il restait à la bonne allure. Je lui fis faire d'abord quelques tours sans l'embêter puis je recommençais à lui demander des transitions trot-pas. J'utilisais la même méthode que pour le pas. D'abord un peu têtu, le poney ne voulait pas repasser au pas, et se montrait un peu résistant. Puis, petit à petit, il se montrait plus obéissant. Je ne m'énervais pas contre lui quand il faisait sa tête de cochon, je me contentais de redemander encore et encore jusqu'à ce qu'il finisse par céder. Le petit poney était têtu, mais pas très patient, et finissait rapidement par arrêter sa petite guerre. Je le félicitais ensuite oralement, et je changeais ensuite rapidement d'exercice pour ne pas le lasser. Je demandais alors à mon petit poney de passer au galop. Il prit cette allure avec plaisir, refit quelques cous de cul et sauts de moutons, avant de galoper tranquillement autour de moi. Encore une fois, je le laissais galoper un temps sans rien lui demander, avant de recommencer un travail autour des transitions. Totoro les fit tout de suite bien, je décidais donc de ne pas pousser plus loin et de le laisser sur cela pour aujourd'hui. Je lui demandais alors de repasser un petit temps au trot puis au pas.
une fois de retour à un pas calme, j'arrêtais le cheval pour m'approcher du cheval. Je lui fis quelques gratouilles, puis je lui retira son filet. Totoro bailla, et seccoua la tête, content d'être en liberté. Je lui donna quelques friandises, puis je le laissa se rouler. Il fit ensuite le tour du rond de longe en reniflant le sol, puis se mit à côté de la porte en me regardant. Il avait visiblement envie de retrourner dans son pré. Je lui passais donc les rênes autour de l'encolure pour le ramener à l'écurie.