chevaux de sey

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Je n'avais jamais mis Aemy au pré, car j'avais cette chance d'extraordinaire d’amener la pluie avec moi à chaque fois au haras. Mais aujourd'hui il faisait beau, et après notre balade et le petit pansage qu'on venait de faire, j'avais bien l'intention de faire profiter à Aemy de cette belle journée. Mais je n'étais pas la seule à avoir eu cette idée. D'autres chevaux de clubs avaient été lâché par les employés du haras dans le grand pré réservé aux club. Ils m'avaient conseillé de mettre la mienne avec, car elle s'entendait bien avec ses congénères. Une petite sortie avec ses potes à quatre pâtes ne pouvait que lui faire du bien au moral. Je me dirigeais donc vers le pré avec la jument déguisait en astronaute par son masque anti-mouche. Il n'y avait que deux autres petites choses dans l'herbe, sûrement des shetlands. J'ouvris donc la clôture faite de fil électrique en prenant garde de ne pas en laisser un s'échapper et je fis entrer la jument. Après avoir fermé la clôture dans laquelle le jus ne passé pas pour le moment, et après avoir mis la jument face à la porte pour éviter qu'elle me donne un coup en partant joyeusement rejoindre sa liberté, je lâcha la jument et sorti. Sans surprise, elle prit un grand galop, essayant de donner des coups de cul aux nuages. Les deux petits poneys relevaient la tête pour regarder cet étrange individu avant de recommencer à brouter, bientôt rejoint par la baie, qui n'était finalement qu'un estomac sur pâtes. Je la regarda un peu, avant de partir vaquer à mes occupations.


Je revenais une heure plus tard, accompagné d'un palefrenier qui voulait rentrer les deux poneys pour laisser la place à d'autres chevaux. J'avais décidé de l'imiter et de rentrer mon petit monstre. Elle était devant la porte, elle avait visiblement envie de rentrer, sûrement pour boire ou pour manger ses grains qui l'attendaient encore dans sa mangeoire. Elle se laissa attraper sans difficulté, je lui remis la longe et quitta le coin de verdure derrière les deux petites choses qui dandinaient leur petit popotin.

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Aujourd'hui, j'avais déjà monté Aemy qui avait bien mérité un petit peu de repos. Je voulais donc l'emmener au pré. Le temps était nuageux et il y avait souvent des averses. J'espérais pouvoir mettre la jument une petite heure au pré en évitant la flotte. Mais pour ne pas la mettre seule, j'emmenais avec elle Loukoum, mon autre poney. Les deux s'entendaient très bien, ils allaient souvent au pré ensemble, et c'était un plaisir de les voir jouer ensemble et se faire des petits gratouilles. Je m'avançais donc vers le pré avec un cheval dans chaque main. J'entrais dans le pré qui leur était réservé suivi par les deux bestioles, puis je fermais la porte. Je libéra d'abord Aemy qui parti au petit galop la tête haute, contente de pouvoir profiter de cette liberté, puis Loukoum, qui avançait quelques pas avant de s'arrêter pour brouter. Je sorti du pré et je regarda un petit instant les poneys qui avaient l'air de cosmonautes avec leur fly-masque. Je les avais recouvert de spray anti-moustique, mais je savais que cela n'allait pas être efficace longtemps, c'est aussi pour ça que je ne voulais pas les laisser longtemps, pour que la peau fragile d'Aemy ne se fasse pas ronger par les piqures d'insectes, qui étaient énormément présent cette année. J'adorerais faire vivre mes poneys au pré toute l'année car pour moi c'est le meilleur mode de vie, surtout pour des équidés comme les miens qui ne font pas de gros efforts et qui ont donc encore de l'énergie en stock, mais j'hésitais à cause des insectes qui allaient leur gâcher la vie. Je me disais donc que j'allais les laisser au box pendant l'été et prendre une décision en automne. J'observais une dernière fois les poneys qui étaient entrain de brouter l'un à côté de l'autre, puis je parti vaquer à mes occupations.


Je revenais trois quarts d'heures plus tard, avec un bouchon et un cure pied à la main. Flemmarde que je suis, je n'avais pas envie de faire les pieds devant le box, parce qu'après je devrais balayer. Je voulais donc les faire directement dans le pré pour gagner du temps. J'entrais et je me dirigeais d'abord vers Loukoum qui était immobile. Je lui tapota gentimment l'encolure, pendant que le cheval restait impassible. Je commençais à frictionner ses poils qui faisaient des plaques de saletés. Il était déjà un peu sale en sortant du box car il n'avait pas été brossé depuis hier, mais il avait du en plus se rouler au pré car il était dans un état de crasse assez avancé. Je passa donc un long moment à nettoyer ses longs poils qui me donnaient du fil à retordre, puis je lui fis rapidement les pieds. Une fois qui ne ressemblait plus à un poney sauvage mais bel et bien à un gentil petit poney de club, je parti m'occuper d'Aemy. En me voyant arriver, elle releva la tête, prête à partir au galop. Je lui tendis une friandise, ce qui l'adoucis et qui lui donna envie de rester sage. Elle resta donc immobile pendant que je lui faisais les pieds et je lui passais un petit cou de bouchon qui n'était pas forcement nécessaire, la jument étant déjà propre. Je lui donna ensuite sa friandise puis je lui remis la longe. Je commença à marcher et je me dirigea vers Loukoum, à qui je remis aussi la longe après lui avoir donner une friandise. Je quitta le pré avoir balancer les deux brosses dans un coin de la barrière pour la prochaine fois que j'en aurai besoin.

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Mon nouveau boulot de palefrenière me prenait pas mal de temps et d'énergie. Quand j'avais finis ma journée, j'avais souvent un peu la flemme de sortir mes chevaux. Je profitais donc souvent de ma pause dej pour les mettre au pré. J'entrais dans l'écurie les bras chargés. Je déposa tout mon petit bordel devant le box de Loukoum dans lequel je rentra. Je grattouilla l'encolure de Loukoum avant de lui mettre un licol et de le sortir. Je passa un petit coup de brosse sur ses poils et je cura ses sabots. Je l'aspergea ensuite de produit anti-mouche. Je lui mis ensuite un fly masque puis je le laissa cinq minutes, le temps de faire la même chose avec Aemy puis je les emmena au pré. Une fois entrait dans le grand carré d'herbe je décrocha les longes de leur licol avant de sortir pour les laisser tranquille.


Je revenais vers 18h, le temps n'était pas trop chaud du coup j'en avais profité pour les laisser toute l'après-midi. Quand je refis mon apparition, les deux chevaux n'avaient pourtant pas l'air de s'ennuyer. Les deux étaient couverts de boue, et entrain de brouter. J'entrais dans le pré, et je me dirigeais d'abord de Loukoum, car si Loukoum était prêt à rentrer, Aemy était beaucoup plus facilement rattrapable. Je raccrocha donc la longe au licol de loukoum sans problème et je me dirigea vers la porte. En voyant qu'elle allait bientôt se retrouver seule, Aemy qui était restée au fond du pré jusqu'à maintenant nous rejoignait au petit trot. Je lui mis la longe et je quitta le pré. Je marcha une vingtaine de mètres jusqu'à l'écurie de proprio où je passa une bonne demi heure pour nettoyer mes deux crasseux.

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Arrivée de Freedouille


J'étais entrain de devenir une pro des décisions foireuses en achetant mon troisième cheval en an. Je n'avais même pas eu le temps de finir mon travail avec Aemy que j'avais réussi à me trouver un cheval encore plus compliqué. Il s'agissait de Freedom, un petit étalon arabe d'une petite dizaine d'année. Une amie voulait le vendre et j'étais rapidement tombé sous le charme au fur et à mesure des séances que j'avais faîtes avec lui pour l'essayer. Son caractère chiant et son joli petit minois m'avais donné l'envie de relever ce nouveau défi. J'allais donc chercher Freedom aujourd'hui, à pied. En effet, son ancienne proprio était dans le même club que moi, du coup, le cheval ne déménageait que d'une vingtaine de mètres. J'entrais donc dans le box du cheval qui avait la tête sorti. Je lui grattais l'encolure un petit moment, je lui laissa renifler ma main dans laquelle il y avait une friandise. Je le laissa manger tranquillement, puis j'ouvris la porte pour lui mettre un licol. Le cheval se laissa faire sans problème. Je le sorti, je le cura rapidement les pieds, je lui enfila un flymasque et je l'arrosa de produit anti mouche avant de l'emmener vers les prés. Ce cheval avait beaucoup d'énergie, et moi peu de temps. Mauvaise équation. Du coup, je pensais le faire vivre au pré. Notre haras était un peu dans les hauteurs, du coup il faisait plus frais qu'en ville et il y avait moins d'insectes, je voulais donc tenté de laisser vivre mes trois chevaux au pré, et j'aviserais si cela ne marche pas. Je louais un grand pré, que j'avais divisé en deux grâce à une barrière en fil électrique provisoire. Loukoum était aussi un étalon, du coup je doutais que les deux s'entendent. Bien que mon petit poney bai était très calme et gentil avec tous les animaux qu'il croisait, je soupçonnais Freedom de devenir autoritaire avec lui. Je voulais donc d'abord les laisser quelques semaines voir quelques mois faire connaissance de loin. Les deux poneys étaient donc du plus grand côté, et le crème serait de l'autre. En apercevant le pré, le cheval se mit à accélérer en me bousculant. J'avais un peu de mal à contrôler ce cheval, je ne manquais pas de boulot avec celui la. J'essayais de le ralentir, et j'arrivais enfin à entrer dans sa partie du pré. Une fois la porte fermée, je détacha le licol et je laissa le cheval partir au grand galop. Il se défoula une dizaine de minutes avant de s'intéresser à ses voisins. Les deux baies curieux s'approchaient rapidement. Mais la grande copinerie était loin d'être installée. Loukoum fit rapidement un petit hennissement aigu avant de repartir de l'autre côté du pré. Aemy par contre paraissait un peu plus enthousiaste, mais retourna rapidement brouter après avoir passer cinq minutes à renifler le nouveau. J'appelais ensuite Freedom en lui montrant une friandise. Appâté, il s'approcha rapidement de moi. Je le regardais manger pendant que je faisais le programme de ce que je voulais faire avec lui. La liste était plutôt longue. Je finis par repartir pour laisser l'étalon tranquillement dans son pré.

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Pansage "éthologique"



On m'avait conseillé de commencer le travail avec Freedom par un bon travail à pied. L'étalon était arrivé ce matin et je revenais en fin d'après midi pour commencer la mise en confiance. J'entrais dans le pré. Le cheval me regardait de loin, ne sachant pas encore quoi penser de mon entrée. Je lui montra une friandise et il s'approcha de moi. Une fois arrivée à ma hauteur je lui donna la friandise. Aujourd'hui, je voulais réussir à le brosser sans qu'il ne bouge et sans que j'ai à l'attacher. Pour ça, je mettais juste un licol au cheval sans longe. Il accepta l'instrument de torture sans faire d'histoire. Ensuite, la technique était simple, je "l'obligeais" à rester immobile en lui donnant une fine rondelle de carotte toutes les minutes, pendant que je passais le bouchon sur son corps. L'étalon, de nature assez chaud, avait un peu de mal avec cette idée de rester arrêter. Il avançait parfois d'un pas, tapait de l'antérieur. Il n'avait décidément pas du tout l'attitude du cheval calme autour du quel on peut circuler sans problème. Il faudrait donc travailler cela aussi avant de pouvoir bien amuser avec le gris. Pour les sabots, il était encore plus nerveux, il était retissent à me donner ses pieds, et une fois qu'il acceptait il me les arrachait des mains dans les trente secondes suivantes. Mais ce qui était bien c'est qu'il restait à peu près sur place, toujours dans l'attente de la friandise. Une fois les quatre pieds fait et la carotte fini, je mis une longe sur le licol et je me dirigea avec Freedom en direction du rond de longe.

Pansage d'Aemy



Aujourd'hui je prenais le temps de faire un bon pansage à Aemy. Je négligeais très souvent cette étape, ce qui n'était pas une bonne chose car le pansage était un excellent moyen de créer une relation de confiance facilement avec son cheval, surtout avec un cheval difficile comme Aemy mais qui aimait qu'on s'occupe d'eux. J'entrais donc dans le pré où elle était avec Loukoum, qui m’accueillait joyeusement. Je passa un petit moment à lui faire des gratouilles et à le gaver de friandises avant de partir vers Aemy qui était un petit peu plus long. Le tour de mon petit étalon viendrait plus tard. La jument releva la tête et me regarda approcher. J'arrivais vite à sa hauteur, et je commençais par lui dire bonjour. Comme pour Freedom la dernière fois, je voulais essayer de lui faire un pansage sans l'attacher. Pour ça, je lui mis un licol sans longe, mais j'optais pour une technique différente que celle que j'avais fait la première, une technique qui arrangeait beaucoup plus les flemmardes comme moi, c'est à dire poser un seau rempli d'un mélange de flocons d'avoine et de morceaux de fruits et de légumes: pommes, carottes, céleris, et touts autres choses qui trainaient dans mon frigo depuis trop longtemps pour que j'ai le temps de les manger. La jument mit tout de suite sa petite tête dans le seau et je commençais un bon pansage. Loukoum arriva vite, et arriva, malgré les regards menaçants d'Aemy, à se frayer un chemin jusqu'au trésor. La jument accepta finalement de partager. Elle fini de manger quand je fini de passer le bouchon. Mais elle resta quand même immobile pendant que je lui curais les pieds. Je lui tapota l'encolure, puis je fixa une longe à son licol pour l'emmener travailler.

soin d'aemy, freedom et loukoum


Je revenais de vacances avec une agréable surprise: mes trois chevaux avaient tous eu l'idée de développer des problèmes plus ou moins grave pendant que je les avais confié. Aujourd'hui j'allais donc passer la journée à jouer à l'infirmière. Je marchais vers mon pré et je décidais de commencer par le cas le moins compliqué, c'est à dire Aemy. J'entrais dans le pré qu'elle partageait avec Loukoum, je m'avançais vers elle pendant qu'elle me regardait m'approcher d'un air de "ah, tu existe encore toi ?" Je lui gratouilla l'encolure comme pour lui dire eh oui, je ne vais pas abandonner ma teigne quand même. Aemy avait juste quelques vertèbres déplacées, et ayant déjà vu l'ostéo, elle n'avait qu'à passer la fin de semaine au pré calmement avant d'être remise. Ca  m'embêtait un petit peu, du fait que je voulais reprendre un travail plus approfondis en montant désormais sur son dos après une longue année de travail à pied, mais je m'estimais chanceuse de n'avoir qu'un problème temporaire avec ma jument. Pour le moment, elle n'allait que devoir endurer un bon pansage pour décrasser ses poils salis par de longues journées passées à l'extérieur. Je passa un bon moment l'étrille puis le bouchon en main, puis je m'attaqua à sa crinière, en redonnant un petit cou de ciseau, puis aux sabots. Après une ultime gratouille je l'a quitta pour aller m'occuper des deux autres. Ils avaient droit à un régime spécial: retour au box. Ayant tous les deux la gale, je voulais les écarter des insectes qui ne pouvaient qu'aggraver la situation. J'attrapais dans un à un mes étalons pour les emmener dans leur nouveau box qui était côte à côte. Une fois arrivée la bas, ils eurent également droit à un bon pansage puis à l'application d'une bonne couche de crème sur les zones à problème. Puis je les laissa tous les deux s'habituer tranquillement à leur nouveau lieu de vie, temporaire, si possible. Je retourna au pré pour déplacer les fils qui formaient la barrière et réduire la partie d'Aemy pour permettre à l'autre de se reconstituer et de "re-fabriquer" de l'herbe tranquillement. Puis je reparti, ayant encore plein de choses à faire.

Loukoum et Aemy



Aujourd'hui, le temps automnal était frais, mais pas encore froid, ce qui permettait de faire une bonne petite matinée au pré. Je venais de finir les soins post-séance de loukoum et le poney avait bien mérité un moment de détente avec sa bonne copine, Aemy. J'emmenais donc Roméo voir sa Juliette dans le pré où elle vivait. En nous voyant arriver, la jument poussa un petit hennissement calme et joyeux en s'approchant de la porte. Loukoum accéléra son allure, ses petites oreilles en avant. J'ouvris la porte, la referma et lâcha le poney avant de quitter le pré. Les poneys se retrouvaient, se reniflaient et repartir au petit galop qui transpirait le bonheur. Je les regarda un moment, puis je les laissa seuls.
C'est deux heures plus tard que je revenais chercher le petit étalon pour le ramener au box. J'entrais dans le pré. Aemy était la plus proche de moi. J'en profita pour lui faire une petite caresse et lui glisser une friandise puis je me dirigea vers mon deuxième cheval qui se laissa attraper et ramener au box sans encombre.

Loukoum et Aemy



Le temps grisonnant et la masse de choses que j'avais à faire aujourd'hui ne m'inspirait pas vraiment pour travailler mes chevaux. Ce jour serait donc un jour de repos pour Loukoum et Aemy qui allaient passer la journée ensemble au pré. Les deux petits pères s'entendaient à merveille, et à chaque fois que Aemy, déjà dans son pré, voyait l'autre bai arrivé elle prenait le petit trot en hennissant pour venir l'attendre devant la porte. Loukoum lui, habituellement calme à pied, devenait une vraie petite boule d'excitation et avançait plus vite que jamais. J'entrais dans le pré, et une fois la porte fermée, je retira le licol du petit boudin qui se dépêchait de rejoindre sa grande copine. Ils se grattouillaient le garrot mutuellement avant de partir en ruade pour galoper en ligne droit jusqu'au fond de la barrière. J'étais ravi que mes deux poneys s'entendent aussi bien et j’espérais pouvoir bientôt rajouter Freedom à leur duo de choc, mais j'avais un peu peur que l'étalon arabe ne s'entende pas avec un rival. Je jeta un dernier regard aux deux amis avant de les laisser.

Je les avais laisser au pré pendant toute l'après midi, je dirais environ cinq heures, le temps de reprendre mon vélo pour pédaler jusqu'à mon travail pour finir ce que j'avais à faire avant de revenir pour rentrer Loukoum pour la nuit. Le petit ventre sur patte ayant remarqué que l'heure de la ration du soir était proche, n'était pas fâché de rentrer. Je fis des petites caresses à Aemy avant de remettre le licol à Loukoum pour le ramener à son box et lui faire ses soins quotidien contre la gale qu'il avait malheureusement réussis à avoir.





Aemy et Freedom

Hier, je n'avais pas eu le courage de monter mes chevaux, et c'était à peu près le même refrain pour aujourd'hui. Mas cette fois, c'est Freedom que j'emmenais au pré avec Aemy. Je marchais dans l'herbe avec le gris qui paraissait heureux de voir de l'herbe verte en grande quantité. J'entrais dans le pré et je lâchais de le cheval. Je me mis ensuite de côté le temps d'observer comment Aemy et Freedom allaient s'entendre avant de les laisser. Aemy qui était au fond du pré se décida à aller voir l'étalon qui pour le moment c'était mis à brouter. Elle s'approcha assez près pour le sentir pendant qu'il continuait d'arracher des touffes vertes goulument. La jument, constatant le manque d’intérêt qu'elle suscitait, reparti en direction du fond de pré pour se remettre elle aussi à brouter. Je me disais que cette indifférence devait être bon signe, que s'ils s'ignoraient ils ne risquaient pas de se battre, je les laissa donc tranquille.

Je revenais une heure plus tard, et je constata que l'étalon gris avait maintenant une couleur marronnasse dû à la boue dans la boue dans laquelle il s'était roulée. Les deux chevaux étaient toujours entrain de brouter, mais cette fois côté à côte. Apparemment, ils s'appréciaient déjà d'avantage qu'il y a une heure. J'entrais dans le pré avec deux friandise, j'en donna une à chacun, puis je remis le licol à Freedom avant de le ramener à la maison.

Aemy


Je venais tôt dans la mâtiné aujourd'hui et je voulais en profiter pour faire les soins à ma petite jument. J'allais la retrouvé dans son pré pour m'occuper d'elle. J'ouvris la porte, emmenant avec moi un seau de brosses et une carotte. La jument qui était au fond du pré s'approcha de moi en m'entendant arriver, sachant que j'étais une sorte de distributeur à bouffe. J'attendais qu'elle soit à ma hauteur. Une fois à mes côté je commença par lui caresser l'encolure en lui donnant une friandise puis je lui mis un licol sur la tête et je l'attacha à la barrière. Je commença par prendre mon étrille américaine et je commença par frotter son épaisse couche de poils qui était couverte de boue séchée. Cela me prit un bon moment pour enlever toutes les "croutes" de terre puis je pris un bon bouchon aux poils bien dur pour enlever ce qui restait et je retira le reste de la poussière avec un autre bouchon qui ressemblait plus à un petit balais avec ses longs poils. Une fois cela fait, je pris le temps de bien faire ses pieds et de mettre de la graisse sur ses sabots. J'enlevais ensuite tous les nœuds qu'il y avait dans ses crins. Je gratouilla ensuite son garrot et je la détacha pour l'emmener faire un tour.

Arabesque et Loukoum


Je m'étais souvent moquée des "folles à chats" qui avaient 36 boules de poils chez elles pour oublier leur vie sociale désastreuse. Mais je ne devais me rendre à l'évidence, j'avais rejoins leur secte en devenant une "folle à chevaux" en ramassant tous les petites choses mignonnes qui croisaient mon chemin. Ma dernière folie se nommait Arabesque, c'était une petite jument welsh qu'une amie m'avait vendu. J'étais allée la chercher ce matin dans son box. Je l'avais déjà essayé plusieurs fois, et j'aimais bien son caractère de fonceuse, c'était pour ça que j'avais décidé qu'elle rejoindrait ma petite troupe. Mais aujourd'hui j'avais pas le temps de monter la petite nouvelle, et je commençais à me demander sérieusement comment j'allais faire pour m'organiser… Je pensais les faire vivre tous au pré pour qu'ils ne pourrissent pas au box et j'essayerais de me faire un emploi du temps pour qu'ils soient tous travaillé plus d'une fois par semaine. Je contentais faire deux groupes dans deux prés différents, un avec aemy, freedom et leur poulain, et un autre avec la ponette, Loukoum, et une autre jument qui allait bientôt nous rejoindre. J'allais donc mettre Loukoum et Arabesque ensemble au pré pour voir s'ils s'entendaient bien. Le bai était déjà dehors, et je venais le rejoindre avec la ponette en main. En voyant le pré, elle accéléra joyeusement le pas. En nous voyant arriver, Loukoum releva la tête et observa la nouvelle arrivante. J'ouvris la porte, la referma, puis je lâcha Arabesque qui prit le petit galop joyeux d'un bout à l'autre du pré. Loukoum la regarda, puis la rejoint dans sa course. Les deux poneys galopaient côte à côte, en ayant l'air de bien s'entendre. Je les surveilla quelques instants puis je les laissa tranquille.

Je revenais quelques heures plus tard, les deux poneys étaient en train de brouter tranquillement et ils se laissaient attraper sans problème. Je les rentrais tous les deux dans leur box respectif après avoir curer leurs pieds. Je leur fis chacun une petite gratouille puis je me retira pour aller m'occuper des autres.

Neji, approche des brosses
Aemy, pansage



Aemy et Freedom vivant tous les deux ensemble au pré, un "accident" était donc arrivé. Mais je ne me plaignais pas, car ce petit imprévu était un magnifique petit poulain  très agréable à vivre. Et j'allais aujourd'hui commencer son pré-débourrage. J'arrivais dans le pré avec un saut de brosses et des friandises. En me voyant arriver, Neji releva la tête pour examiner qui était le nouvel arrivant dans le pré. Je m'approchais jusqu'à hauteur d'Aemy à qui je donnais une friandise. Le poulain, caché derrière elle, se rapprocha pour voir s'il y avait aussi quelque chose pour lui. Il était encore un tout petit peu timide, même s'il avait déjà compris qui donnait la nourriture. Je lui tendis un morceau de pomme, qu'il attrapa du bout des lèvres avant de trottiner pour s'écarter un peu de moi. Je décidais de gagner sa confiance en faisant semblant de ne pas m’intéresser à lui. Je mis donc un licol sur le nez d'Aemy puis je l'emmena jusqu'à l'anneau d'attache qui était contre une des façades de son abris de pré. Je fis un nœud assez lâche pour que la jument puisse bouger et voir où était son poulain. Avoir un poulain avait l'air de modifier légèrement le comportement de la jument. De naturel joyeuse, expressive et taquine, elle était maintenant constamment entrain de regarder où était le petit alezan et paniquait quand elle n'était pas avec lui. Je commença à faire un pansage complet, et Neji s'approcha pour regarder ce qu'il se passait. J'écartais le saut de moi pour que le petit puisse mettre la tête dedans sans être gêné par ma proximité. Il renifla d'abord le saut à distance, puis se rapprocha petit à petit pour les renifler séparément, il en attrapa une, commença à la mâcher, et parti au fond de pré en emmenant le bouchon précieusement volé avec lui. En voyant cela, j'eus un petit rire en me demandant si c'était normale qu'un cheval ai un comportement de chiot. Il resta ensuite un peu à l'écart pour continuer à observer tranquillement ce qui se passait. Une fois le pansage d'Aemy fini, je la libéra, puis je donnais une friandise à Aemy, puis à Freedom, qui se décidait enfin à quitter le coin où il était pour me dire bonjour, puis une dernière à Neji, qui encore une fois l'attrapa en s'approchant le moins possible de moi. Je parti ensuite, en reprenant mon saut, et en oubliant mon bouchon qui était maintenant la propriété du poulain.

Neji, approche de l'homme


Depuis que Neji était né, j'essayais de venir apporter le plus souvent possible la ration de grains à Freedom et Aemy avec qui il partageait son pré, pour pouvoir l'habituer à une présence "positive" de l'être humain. Cela faisait donc plus d'une semaine que le petit alezan m'observer entrer dans son royaume, poser un seau, caresser les deux autres chevaux, et parfois repartir avec l'un d'entre eux. Les premiers jours, il était resté bien caché derrière sa mère, mais petit à petit il avait prit confiance et ne semblait plus être impressionner par ma présence. Aujourd'hui, j'avais donc décidé d'aller un petit peu plus loin. J'arrivais, je posais le seau, je dis bonjour à Aemy et à Freedom qui commencèrent à se goinfrer, puis je me diriger vers Neji, qui était un peu plus loin. Je m'arrêtais à quelques mètres de lui, je m'accroupis et je lui tendis un morceau de fruit. Le poulain sembla hésiter quelques secondes, puis, il s'approcha assez rapidement, et attrapa sa petite gourmandise. Pendant qu'il mâchait je lui caressa l'encolure en me relevant doucement. Il mit ses petites oreilles en avant et m'observa du coin de l'œil mais restait calme et immobile. Je fis glisser mes mains jusqu'à son épaule, puis son dos, son ventre, et sa croupe en observant ses réactions. Selon les endroits, ses oreilles bougeaient, tantôt vers l'avant tantôt vers l'arrière, mais le petit bonhomme courageux ne bougeait toujours pas. Je continuais à lui donner de temps en temps un petit morceau de friandise pour le faire rester à mes côtés. Je retourna à son épaule, puis je fis glisser ma main le long de son antérieur. Surpris, il leva puis reposa sa jambe. Je décida d'arrêter la, je lui donna une dernière friandise puis je quitta le pré, en emmenant avec moi le seau qui était maintenant vide.