► Chevaux de Mairy

→ Fiche d'Element
Il fallait longuement marcher pour rejoindre les prairies du Haras. Element était un peu bourrin et je devais faire attention à mes pieds pour ne pas me les faire écraser. Sur le chemin il essayait de s'arrêter pour brouter dans l'herbe des différentes allées. Et je le laissais faire. Il en avait bien besoin visiblement, cela lui faisait tellement plaisir, alors je ne voyais pas d'objection à le laisser naviguer comme bon il lui semblait. Nous approchions tout doucement jusqu'aux prairies. Je pensais le laisser quelques heures, en le surveillant un peu au début bien évidemment. Il avait sans aucun doute besoin de se défouler et de profiter de l'air frais. Le soleil tapait sur ses crins, et sur tout son pelage. Je me rendais à quel point il était magnifique... Ses beaux yeux bleus était presque translucide avec la lumière de cette belle journée. Je ne le pressais pas, je le laissais vagabonder tranquillement. On se dirigeait donc tout doucement vers les prairies. Je voyais l'entrée du pré qui n'était qu'à quelques mètres. Il finissait ce qu'il avait dans la bouche puis faisait quelques pas, et recommençait à brouter. Après quelques minutes nous arrivions à la porte du pré. J'ouvrai la clôture, le fil du bas que j'accrochais a celui du haut puis celui du haut. Il ne regardait pas du tout ce que je faisais, bien trop occupé à brouter l'herbe qui se trouvait en bordure du pré.
<< Allez mon grand ! Il est temps d'aller se défouler un petit peu et de te goinfrer d'autant plus >>
Il leva la tête et après quelques appels se tourna vers moi pour rentrer calmement. Une fois à l'intérieur il comprit de suite qu'il allait pouvoir aller galoper gentiment. Je me dépêchais de détacher son licol ayant peur d'une réaction violente de sa part par envie de lever les quatre fers en l'air.  C'est d'ailleurs ce qu'il fit une fois libéré de toute contrainte. Je m'écartais rapidement pour ne pas le gêner et pour ne pas me prendre un coup.
<< Ya ! Ya ! Allez défoule toi bien mon gros ! On se voit dans quelques heures, mais je te surveille avant de partir !>>
Il y allait de bon train ! Coup de cul, ruades... Il se faisait plaisir, pour mon plus grand bonheur d'ailleurs. Il finit par se rouler et après s'être relevé il commença a brouter. J'allais pouvoir le laisser vagabonder tranquillement.

~ Quelques heures plus tard ~

Je revenais vers la prairie, il était là, à la porte et il m'attendait, j'avais peut être été un peu longue, il était peut être rassasié. Quand il m'aperçu il se mît à hennir. J'étais contente de cette preuve de sympathie. J’enjambais la clôture et lui passais le licol autour de la tête.
<< Allez viens on rentre ! >>
Calmement on se dirigeait vers les écuries. Il avait le pas lourd et semblait un peu éprouvé par cette sortie mais également ravi.