Box de Wadanohara

Don't You Worry Child

Cela fait pas mal de temps que Wadanohara, ma pouliche, est née. Elle a été sevrée il y a peu, et hier j'ai essayé de la mettre dans un pré avec d'autres poulains. Wadda avait l'air plutôt réservée, mais la plupart des poulains s'intègrent bien parmi les autres. Sauf que tout ne s'est pas passé exactement comme je le voulais, et j'ai été obligée d'intervenir quand les autres poulains commençaient à la mordre.
J'ai donc décidé de la séparer des autres pour éviter d'autres situations semblables. Je lui ai dédié un box à l'écart dans mon domaine, ainsi qu'un paddock qui lui est réservé. Je me demande comment elle va évoluer avec le temps, ce serait dommage qu'elle devienne totalement associable mais si c'est pour se faire mordre, ce n'est pas la peine de la mettre avec les autres.

Donc, aujourd'hui je vais lui rendre visite pour commencer son débourrage. Je me dirige vers son box, des friandises en poche. Une fois arrivée devant son box je claque de la langue pour prévenir la pouliche de ma présence. La Tennessee Walking lève brusquement la tête et se tourne vers moi. Je commence à lui parler pour la rassurer. Curieusement la pouliche ne semble pas trop effrayée. J'ouvre alors lentement la porte de son box et entre à l'intérieur, à genoux pour paraitre moins imposante. Wadda reste là où elle est, m'observant avec curiosité. Je continue de lui parler, pour qu'elle s'habitue à moi. Je n'ose pas vraiment m'approcher, j'ai peur de sa réaction et je n'ai pas envie de la brusquer. Au bout d'un moment c'est elle qui finit par faire le premier pas. Elle s'approche avec hésitation, et se met à me renifler, m'examiner sous toutes les coutures. Je pose doucement ma main sur son encolure, et la pouliche frémit. J'attends qu'elle se calme pour commencer à la caresser. Cette fois la Tennessee Walking ne bouge pas. Je continue toujours de lui parler, tandis que la pouliche reste statique. Je sors alors une friandise de ma poche et la lui donne. La Tennessee Walking remue les oreilles et l'engloutit avec appétit. Je me remets alors à la caresser. Je laisse passer une poignée de minutes avant de me relever. C'est déjà bien pour un premier contacte. Je sors du box de Wadda et referme la porte derrière moi, pour finalement la laisser à ses occupations.

Don't You Worry Child

Je vais continuer le débourrage de Wadanohara ce matin. La dernière fois elle n'avait pas trop l'air alarmée par ma présence, mais je veux lui laisser plus de temps pour s'habituer à moi. Nous n'arriverons à rien si elle ne me fait pas confiance. Je m'arrête donc devant son box, avec plusieurs friandises dans ma poche.

J'appelle la pouliche par son nom, et elle se retourne, contente de recevoir de la visite. J'ouvre son box et me mets à genoux dans celui-ci, toujours pour paraitre moins imposante. La Tennessee Walking s'approche de moi sans trop se méfier. Je lui tends ma main, et elle vient mettre le bout de son nez dedans. Trop mignonne! Avec mon autre main je lui caresse l'encolure. Wadda se laisse faire gentiment, appréciant que quelqu'un vienne la voir. Je sors de ma poche une friandise et la lui tends. La pouliche la renifle avec curiosité, puis finit par croquer dedans. Je la caresse, et commence à lui parler pour l'habituer à ma voix. Je lui raconte ma journée d'hier, tout en continuant de la caresser. Wadda, même si elle ne comprend rien, m'écoute docilement et profite des caresses. Je lui redonne une friandise pour la récompenser, puis commence à la caresser un peu partout sur son corps pour la désensibiliser. Elle frémit légèrement au contacte de ma main au début, mais finit par s'y habituer. Une fois de plus je la récompense avec une friandise. Puis je reprends mes caresses sur son encolure, et recommence à lui parler. Wadda semble en confiance avec moi. Je ne tarde pas à lui redonner une friandise, qui disparait très vite de ma main. Puis je me relève doucement et sors du box. Je donne une dernière caresse ainsi qu'une dernière friandise à la pouliche, avant de partir m'occuper d'un autre cheval.

Don't You Worry Child

J'arrive à mon domaine, un sourire étirant mes lèvres. Je vais continuer le débourrage de Wadda, mon adorable pouliche. Elle semble à peu près s'être habituée à moi, alors je vais lui présenter le licol et la longe après m'en être assurée. C'est donc avec le matériel nécessaire que je me dirige vers son box.

Je m'arrête devant le box, et claque de la langue pour attirer l'attention de la pouliche. Celle-ci se retourne pour se retrouver face à moi. J'entre dans son box lentement, et lui tends ma main pour la saluer. La pouliche plonge son museau dedans, et pointe ses oreilles vers moi. Je lui caresse ensuite l'encolure, sans obtenir de réactions de la part de Wadda. Je fais glisser ma main sur ses flancs, son dos, sa croupe, puis sous son ventre et sur ses membres. La Tennessee frémit de temps à autre au contacte de ma main, mais n'a pas l'air effrayé. Je suppose qu'elle est chatouilleuse. J'essaye alors de la caresser plus délicatement, prenant garde à ne pas la chatouiller de nouveau. En effet, Wadda ne frémit plus. Je la félicite en lui caressant l'encolure puis lui donne une friandise.
Maintenant je vais lui présenter le licol et la longe. Je vais commencer par le licol. Je prends l'objet et le montre à la pouliche, qui pointe ses oreilles vers lui en le regardant avec curiosité. Elle le prend entre ses dents, le secoue, puis le laisse tomber. Me retenant de rire, je ramasse le licol. Heureusement que j'en ai pris un vieux qui ne me sert que pour les débourrages! Je le remontre à la Tennessee, qui cette fois se contente de le pousser du bout de son nez. Puis elle pointe ses oreilles vers moi, attendant la suite.

Passons à la suite, justement. Je place le licol contre son épaule, puis le fais glisser vers son dos, sous son ventre, sur sa croupe, sur son poitrail, son encolure. Surprise, Wadda fait des petits écarts au début. A chaque fois qu'elle en fait un je m'arrête et lui parle pour la rassurer. Au bout d'un moment la pouliche ne montre plus aucune réaction, totalement désensibilisée. Je lui caresse l'encolure et lui donne une friandise, pour la féliciter. Je passe alors au prochain exercice: mettre le licol. J'ouvre la boucle du licol, et fais glisser délicatement la muserolle sur le museau de la pouliche. Celle-ci se tend, peu rassurée, mais ne bouge pas. Je la rassure avec ma voix, et m'arrête, jusqu'à ce qu'elle se calme un peu. Une fois qu'elle s'est calmée je fais remonter la lanière par-dessus sa nuque et viens boucler le licol sur le côté.
De nouveau Wadda s'est tendue. Je la rassure tout en la caressant. Soudain, elle se met à secouer sa tête avec acharnement en donnant des coups de cul. Je recule de quelques pas, de peur de recevoir un coup. Au bout de quelques secondes la pouliche cesse, et me regarde, comme si de rien n'était. Etonnée, je m'approche d'elle et lui caresse l'encolure. Au bout d'un moment Wadda se frotte la tête contre le mur de son box, intriguée par le licol. Puis elle me fait face et pointe ses oreilles vers moi. Je lui enlève donc le licol, puis le lui remets. Cette fois Wadda est beaucoup moins tendue car elle a compris que le vieux objet ne lui ferait pas de mal. Je recommence plusieurs fois pour m'assurer que ça soit acquis, avant de repartir à l'extérieur du box pour chercher la longe, lui laissant le licol sur la tête.

Je prends la vieille longe et la montre à la pouliche. Elle pointe ses oreilles vers l'objet, oubliant presque le licol. Elle le renifle et l'examine sous toutes les coutures. Puis elle finit par se lasser. Comme avec le licol, je place l'objet contre son épaule et le fait passer sur tout son corps pour la désensibiliser. La Tennessee semble moins à l'aise avec la longe qu'avec le licol, alors dès que Wadda se tend ou fait un écart, je m'arrête et la rassure. Ainsi au bout de 10 minutes la pouliche se trouve intégralement désensibilisée à la longe. Je lui caresse l'encolure et lui donne une de mes friandises.
Je décide de la laisser sur ça, nous avons déjà beaucoup avancé en une fois. Je lui enlève le licol, puis pose la longe et le licol dans un coin. Je donne une dernière caresse à la pouliche avant de repartir, emportant la longe et le licol avec moi.

Suivre en longe, immobilité à l'attache

Ce matin c'est le débourrage de Wadda que je vais avancer. Je lui ai laissé un peu de temps pour digérer ce que l'on avait fait la dernière fois. Aussi, cette fois je vais travailler l'immobilité à l'attache et suivre en longe. J'arrive devant le box de la pouliche et l'appelle doucement. La baie se retourne vers moi, et vient me voir joyeusement. Je lui caresse la tête puis saisis le licol et la longe et entre dans son box.

Je me place à la gauche de la pouliche et lui mets le licol lentement, attentive au moindre signe de peur. La pouliche a un petit mouvement de recul alors j'arrête tout mouvement. Quand elle s'approche de nouveau je continue. Cette fois le licol passe sans encombre. Je l'enlève et le remets plusieurs fois pour m'assurer que ça soit bien acquis, avant de passer à la longe. Je repasse la longe sur tout son corps, obtenant parfois un écart. Je continue et au bout de quelques minutes je n'obtiens plus de réaction du tout. Je caresse la pouliche pour la féliciter puis attache la longe au licol. Je me lève et tiraille sur la longe pour inciter la pouliche à avancer. Intelligente, Wadda me suit. Je la fais marcher en rond dans son box, puis ouvre la porte du box et la fais marcher le long de l'allée. La pouliche se montre très docile et comprend vite qu'il faut me suivre. Je m'arrête de temps en temps, pour repartir. Au début cela surprend un peu Wadda, qui continue d'avancer quelques pas, mais la pouliche finit par s'habituer. Au fil d'un aller, la pauvre reçoit un regard noir de la part de Chuck, qui lui montre ses dents. Je la vois se serrer un peu plus contre moi et loin de Chuck, effrayée. Je la rassure d'une caresse puis pars vers l'aire de pansage pour la prochaine étape: l'immobilité à l'attache.

J'ai déjà préparé un sac de patates pour cette étape-là. Je compte employer la même méthode qu'avec Aaron car elle a bien marché. Je passe la longe dans un anneau et attache le bout au sac de patates. Puis je me recule, et regarde Wadda donner un grand coup vers l'arrière, par curiosité. Elle soulève légèrement le sac mais arrête vite de tirer, vu l'effort que ça demande. Elle tourne ensuite son corps vers la gauche, puis vers la droite, n'ayant pas tellement l'habitude de rester attachée. Ceci dit au bout d'un certain moment, elle s'arrête, lassée. Elle me regarde en attendant la suite. Je la félicite, la détache et lui refais faire un aller-retour avant de la rattacher au sac à patates en passant le licol par l'anneau. De nouveau Wadda tire, puis gigote, et finit par rester en place. Je la félicite et recommence quelques fois. Pour qu'elle ne se lasse pas, je lui fais découvrir à chaque fois un différent coin du domaine et ses environs au lieu de bêtement faire des allers-retours. Au bout d'un certain temps, Wadda reste en place directement, elle a compris qu'on ne repartirait pas tant qu'elle ne restait pas immobile. Je la félicite de nouveau et recommence. La pouliche semble prendre du plaisir à visiter chaque recoin du domaine. Elle observe les alentours avec intérêt. Je la rattache une fois retournée à l'aire de pansage, mais cette fois sans le sac, directement à l'anneau. Wadda reste immobile. Je la félicite, et pour la récompenser je la fais brouter un quart d'heure près des paddocks. Puis je la remets au box. Je lui donne un bout de pain et pars, la prochaine fois on attaque les brosses!

Brosses

Ce matin c'est de nouveau Wadanohara que je vais voir. Cette fois je vais travailler sur les brosses. J'ai donc amené, en plus du licol et de la longe, une mallette de pansage contenant tout ce dont j'ai besoin. Je dépose la mallette à l'aire de pansage avant d'aller voir la pouliche dans son box.

Je l'appelle d'un claquement de langue. La baie lève la tête et se retourne vers moi. Je la caresse sur l'encolure et la tête pour la saluer, puis entre dans le box. Je mets rapidement le licol à la pouliche qui se laisse faire. Puis je la flatte et attache la longe au licol pour finalement sortir du box. Le trajet jusqu'à l'aire de pansage se passe sans encombres. J'attache la pouliche et la flatte. Bon, il est temps de commencer.

Je prends tout d'abord l'étrille, et la présente à la pouliche. Elle l'observe avec curiosité, et me regarde d'un air interrogateur. Je pose alors l'étrille contre l'épaule de la baie, qui ne quitte pas des yeux l'objet. Je reste quelques secondes comme ça avant de passer l'étrille sur tout son corps. Wadda ne me quitte pas des yeux, en alerte. Puis après quelques minutes elle finit par se détendre. Je commence alors à passer l'étrille sur les parties charnues en décrivant de petits cercles légers mais énergiques. Cela surprend la baie, qui se laisse tout de même faire. Je continue jusqu'à ce qu'elle n'y prête plus attention. Alors je range mon étrille. Je saisis mon bouchon et le montre aussi à la baie. Comme avec l'étrille, je le pose sur son épaule avant de le passer sur tout son corps. Wadda prend moins de temps à s'habituer qu’auparavant. Je la caresse pour la féliciter, puis passe à la brosse douce. Je la lui présente, et comme pour les deux autres brosses, je la passe sur tout son corps. Une fois la baie bien désensibilisée à ces trois brosses, je prends ma brosse à crins.

Je la présente à la pouliche, qui semble y trouver plus d'intérêt que les trois autres brosses. Elle examine la brosse sous toutes les coutures, et quand elle a fini je la pose sur son dos. J'attends que la pouliche s'habitue, puis je la passe sur tout son corps. Maintenant vient la partie délicate: je commence à démêler les crins de Wadda. Elle sursaute et me regarde bizarrement. J'attends qu'elle se calme puis recommence. Cette fois elle y est préparée, donc elle ne sursaute pas. Je la félicite avec ma voix et continue jusqu'à ce que la baie s'y habitue totalement. Ensuite je commence à lui démêler la queue, me mettant de côté pour ne pas recevoir un coup de sabot. Wadda lève la tête et se tend. Je continue et au bout de quelques minutes elle n'y prête plus attention. Satisfaite, je la flatte puis pose la brosse à crins.

Cela fait déjà une heure que la séance a commencé, je pense qu'il est temps d'arrêter. Il ne faut pas trop faire d'un coup, surtout avec les poulains. La prochaine fois, il ne me restera donc qu'à lui montrer le cure-pied. Je détache Wadda et l'emmène aux paddocks. Je la laisse brouter au carré d'herbe un petit quart d'heure puis la remets au box. Je lui donne un bout de pain avant de partir.

Le Filet

Wadanohara a une tendinite. J'ai appelé mon vétérinaire, qui m'a conseillé de la laisser se reposer 1 mois, en faisant juste du pas. Cela ne gênera pas trop la suite de son débourrage, mais il faudra que j'attende un peu pour l'initier à la longe...

Je m'arrête devant le lieu. J'appelle la chocolat par son nom. Elle a bien grandi! Elle a quasiment atteint sa taille adulte. Elle vient me voir et me salue en posant son bout du nez dans ma main. Je la caresse de mon autre main: elle est adorable! Je prends son licol et entre dans son box. La jument me donne sagement sa tête, ainsi que boucle le licol et la fais sortir de son box. Je la mène vers l'aire de pansage, où je l'attache. J'ai déjà préparé tout ce dont j'aurais besoin: une mallette de pansage et un vieux filet. Je commence par effectuer un pansage complet à la jument qui se laisse faire. Puis je range la mallette et mets le licol en collier autour de l'encolure de la jument. Je lui présente le vieux filet, pour commencer. Elle l'observe un moment puis s'en délaisse. Je passe alors les rênes sur son encolure. Wadda n'a pas l'air effrayée, en revanche elle est intriguée. Je passe alors les rênes par-dessus son encolure. Je saisis un bonbon dans ma poche et le tiens de ma main gauche. J'attrape les montants du filet de ma main droite et positionne le filet de façon à ce qu'elle soit obligée de prendre le mors pour manger le bonbon. C'est d'ailleurs ce qu'elle fait, après quelques secondes d'hésitation. Je passe la têtière derrière les oreilles et la caresse en la félicitant. Wadda mâche son mors, intriguée. J'attends qu'elle s'habitue un peu avant de boucler la sous-gorge et la muserolle, la réglant très lâche. Je caresse Wadda et lui enlève son filet, pour le lui remettre, me servant d'un autre bonbon. Je répète l'exercice 6 ou 7 fois, jusqu'à ce qu'elle soit bien habituée. Je détache alors son licol, et prends les rênes. Je compte faire le tour des écuries pour qu'elle s'habitue à l'équipement. Wadda me suit gentiment, mâchant son mors. Je passe plutôt loin des box, car je sais que la jument ne se fait pas bien accepter par ses congénères. Wadanohara reste bien gentille durant toute la micro-balade, alors pour la récompenser je la laisse brouter dans le carré d'herbe, non sans lui avoir détaché sa muserolle avant. Un quart d'heure plus tard je la fais rentrer au box et lui donne un bout de pain. C'est vraiment une perle, cette jument! Je range tout mon matériel puis pars au clubhouse.

Port de la selle

J'arrive à mon domaine, avec une chose en tête: avancer le débourrage de Wadda et de Calypso. Je vais commencer par ma jument. Au programme: port de la selle. Pour l'occasion j'ai prévu une vieille selle et un vieux tapis, juste au cas où. Sa tendinite est presque partie, la prochaine fois je pourrais attaquer la longe.

J'arrive devant le box de la jument et l'appelle par son nom. Elle se retourne et me regarde de ses grands yeux expressifs. Je la caresse puis prends son licol. J'entre dans son box et le lui mets, avant de sortir. Je l'attache à l'aire de pansage et lui fais un bon pansage complet. Puis je prends le vieux filet et le lui mets, sans trop de problèmes. Wadda semble bien avoir compris. Alors je prend le tapis et le lui présente. Une fois qu'elle s'y est habituée je le passe sur tout son corps, m'arrêtant quand elle perd de sa décontraction. Puis je finis par poser le tapis sur son dos. Je prends alors ma selle et la lui montre. Je la laisse découvrir l'objet puis une fois qu'elle a fini, je pose la selle sur son dos. Wadda, surprise par le poids de l'objet, fait un petit écart. Je la caresse et la rassure de ma voix pour qu'elle se calme. En même temps, je me tiens prête à rattraper la selle au cas où elle déciderait de l'éjecter. Mais elle se contente de regarder la selle d'un air suspicieux.

Je reste à ses côtés quelques minutes, le temps qu'elle se remette, puis enlève la selle. J'attends quelques secondes avant de la lui remettre. Wadda est moins surprise mais garde le petit écart. Je recommence l'exercice: j'attends, enlève la selle, attends, et la remets. Il me faut 5 essais avant qu'elle ne soit totalement habituée. Alors je prends la sangle et la fais sentir à Wadda. Je l'attache à la selle et sangle au premier trou. Wadda me regarde bizarrement. Je resserre alors d'un trou, et elle fait un écart. Je la rassure comme je peux, puis desserre d'un trou. Je continue comme ça pour qu'elle s'habitue. Puis je la détache et la fais marcher le long de l'allée. Je m'arrête occasionnellement pour resserrer ou desserrer la sangle d'un trou. Une fois que les deux premiers trou ne posent plus de problèmes, je resserre au troisième. Je juge alors que la sangle est suffisamment serrée pour que je puisse monter dessus, alors je décide de le pas serrer davantage. Je caresse la jument régulièrement. Au bout de 10 minutes de marche je l'attache à nouveau et lui enlève le matériel. Je la rentre alors au box et lui donne un bout de pain, contente. Il est maintenant temps d'avancer le débourrage de Calypso.