Cette semaine touchait bientôt à sa fin, il te restait encore un peu de temps avant ton cours et tu avais décidé de courir voir qui tu allait monter cette semaine. Tes yeux cherchaient ton prénom dans la bonne rangée, jusqu’à ce que… Canaille ! Voilà qui te donnait un grand sourire, si beaucoup avaient du mal avec son caractère un peu difficile et turbulent, tu avais un faible pour ce mal aimé qui ne savait pas s’y prendre. Rapidement, tu pressais le pas pour aller rejoindre le gris et lui donner un bon pansage.
La détente en reprise n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus palpitant à raconter. Canaille s’était tenu à peu près tranquille et n’avait embêté aucun de ses petits camarades par ses coups de jus intempestifs. Tu avais pu lui faire les coins et les figures sans trop d’écarts, moins d’un par tour, c’est bien pour lui ! Pour finir en beauté, le galop avait été d’un bon calme, sans trop l’être, présageant qu’il était malade. Mais non, il était juste un peu plus calme que d’habitude dans sa tête. En fait, non. Il était toujours aussi vif, mais il ne faisait pas autant de bêtises, il était plus attentif.
« - On fait quoi cette semaine ? »
« - Normalement, c’était saut, mais y’a concours demain, alors on va faire jeux ! »
Tu avais toujours trouvé cette idée un peu stupide. Pas l’idée de les préserver, ça aucuns soucis. Mais l’idée de galoper pleine balle comme à chaque fois que vous jouiez soit plus reposant que deux croisillons le temps que tout le monde passe… Bref. Tu entends les protestations de quelques cavaliers, d’autres se réjouissent. Tu fais partis de ceux-là, surtout avec Canaille. Vif et rapide, agile comme pas deux, Canaille avait le corps et l’esprit taillé pour les jeux. Tu as à peine le temps de déterminer la longueur de tes étiers que le premier est lancé : Un bon vieux chat, pour s’échauffer. La cravache était liée au chat pour être plus simple à repérer. Dans un coin assez éloigné, tu attendais qu’on vous remarque avec le poney dansant. L’agitation générale l’avait remis dans ses travers et il était difficile de le maintenir à l’arrêt plus d’une seconde et demi.
Soudain, ça devait bien arriver, quelqu’un avait fini par s’extirper du peloton, où il est presque impossible de distinguer qui est qui. En quelques secondes, tu te rends compte qu’il est question du chat, portant une cravache. Sans te poser plus d’interrogations, tu relâches les rênes de ton bouclé, partant au galop contrôlé. Te voyant venir, la personne avait pris la piste dans le même sens et avait tenté de t’endiguer entre elle et la rambarde. C’était toujours la même chose, les gens pensaient que c’était quelque chose qui te faisait t’arrêter, alors qu’au contraire, tu es du genre à sauter par-dessus le poney d’en face si besoin. D’un coup de rênes habilles et d’une foulée plus rapide de l’autre, en quelques secondes à peine tu étais hors d’affaire.
Les jeux étaient quelque chose d’amusant, surtout avec le gris qui piaffait presque dans son coin. Dès que quelqu’un tentait d’avoir la cible facile qui ne bougeait pas au fond du manège, c’était l’occasion de filer à toute allure, de relâcher la pression accumulée, de se sentir puissant.
Le second était un relais, quoi de plus simple. Tout le monde repartis par groupes équilibrés et le long d’un côté. On choisi l’ordre, on se tend une cravache, la personne part à fond de l’autre côté, fais le tour en selle de son cheval et repart de plus belle la donner. Tu n’avais aucune appréhension, il n’a jamais été mentionné l’interdiction de bouger pendant le tour de selle. Tu es le troisième à partir. Nerveux comme tout, Canaille manque de se lever à chaque arrivée et départ vers lui. Il voudrait faire la course, c’est sûr. Le premier était rapide, le second un peu plus. Tu te tiens prêt et quand le second repart au galop vers toi, tu tends ton bras au maximum pour saisir la cravache au vol. Dès que tu la saisie, tu laisses ton poney partir tout au fond de l’immense structure. Pressant les mollets contre ses flancs, tu te rends compte que l’atterrissage risque d’être plus corsé et tu doses plus correctement avec les mètres qui se rapproches. Les rênes tendues, vous finissez par freiner, un peu grâce à la barrière de bois, il faut l’avouer. Canaille avait couru comme tu aimerais pouvoir le laisser faire plus souvent. Cette sensation de liberté, de puissance, lorsqu’il met tout le monde à l’amande avec sa vivacité… Une fois dans la zone du tour de selle, tu tiens Canaille comme tu peux tout en passant une jambe après l’autre autour de la selle, sans tomber malgré un canasson qui n’en fais qu’à sa tête. Tu peux remercier ton assiette ! La cravache dans la bouche pour aller plus vite sans risquer un malencontreux accident, tu as une tête plus que risible. Tu t’en fiches, c’est pas l’important. Lorsque tu es à l’envers sur Canaille, ce dernier se dit que s’en est trop et décide de se mettre en l’air. Contrant tes réflexes d’aller en avant pour éviter de tomber en roulade avant sur la croupe de ton cheval, tu cambres et bloque ton dos en arrière, comme tu peux. Tes mains tentent d’attraper quelque chose de mieux que les rênes pour garder un appuie. Dès que l’étalon retrouve ses quatre sabots sur le sol, tu t’empresses de te remettre à l’endroit, peu importe comment l’académie voudrait que tu fasses. Ni une, ni deux, tu poses tes fesses et ta jambe sur le dernier côté qui marque ton tour de selle complet et tu presses à nouveau les flancs de Canaille. Tu veux un départ explosif et une fin correcte. Mais à cause de son cinéma, tu sais que tu as perdu du temps. Tu vois le cheval alezan crins lavés de la troisième équipe te talonner. Fondant sur son encolure, tu décides de tenter un peu le diable et demande au vigoureux Canaille d’aller encore plus vite. La réponse ne se fait pas attendre, immédiatement, le gris allonge sa foulée autant qu’il la fluidifie. Le vent te fouette le visage et le groupe se rapproche dangereusement vite. Tu ne souhaites pas tenter l’épisode de prévoir la cravache avant la ligne d’arrivée. Si elle tombe c’est foutu, si Canaille en a peur parce qu’elle est devant lui, c’est foutu. Tu places la cravache au bout de ton bras tendu vers les derniers mètres vous séparant, toi et le quatrième membre de l’ordre établi. Dès que tu le frôles, tu sais que tu arrives trop vite pour freiner et tu espères que la personne sait viser pour rattraper une cravache.
Heureusement, tu peux constater, le temps de freiner comme tu peux l’animal furieux, que ton partenaire est parti immédiatement et pleine balle lui aussi. Impossible pour toi d’encourager avec les autres, crier sur un Canaille furibond de ne pas pouvoir continuer sa course signerait ton arrêt de mort. C’est comme si tu plaçais toi-même les sabots. Après un retour au calme où tout le monde laisse souffler sa monture et où Canaille accepte de rester au pas sous tes caresses… Vous finissez par entendre quelqu’un chanter. Évidemment !
Le troisième jeu donc, les chaises musicales revisitées. Un soupir s’échappe de ta bouche avant que tu ne voies les cerceaux que la personne qui chante dépose au sol. C’est moins pire que ce que tu pensais. Dès qu’elle s’arrête, tu te jettes dans un cerceau avec Canaille, sans t’occuper de qui pourrait bien vous rentrer dedans. Tu sais qu’ils s’arrêtent. Mais pour le coup, personne n’a même essayé. Un cerveau est retiré et rebelote. Vous marchez, trottez… Le champ s’arrête et Canaille fonce dans un cerceau à ta demande. Tu le félicites à chaque fois, tu sens qu’il apprécie ce jeu, il comprend que l’arrêt du chant veut dire foncer et ça, ça lui plaît beaucoup. Il ne reste plus que cinq cerceaux et vous êtes obligés de trotter à présent. Le combat pour le quatrième se révèle plus difficile que prévu, tu coupes la route pour atteindre ton but, non sans un juron de ton adversaire. Le podium, le troisième cerceau est simple sans que tu t’y attendes, personne n’était dans les environs et tu as pu arriver avec deux foulées d’avance. C’est le combat pour le second cerceau qui te pousse à te poser des questions sur les gens de ta reprise en les taquinant. Vous êtes encore trois en lice, quand tout à coup, tout le monde se bat pour le même cerceau. Le même. Il faudra quelques secondes pour que les deux restants ne comprennent qu’ils doivent galoper jusqu’à celui qui reste encore sans personne dedans.
Deux couples, un cerceau, la finale en somme, une pression non ? Pourtant, tu te sens bien. Canaille est encore bien vif malgré la fin de séance et en face, la personne est un peu brutale, mais tu sais qu’elle n’aura jamais le temps d’atteindre aussi rapidement le graal avant ton petit étalon bouclé. Vous êtes tous les deux à un coin du manège, en diagonale de manière frontalière, le premier qui arrive gagne. Tu sens la pression qui t’envahie peu à peu et Canaille s’impatiente, il se soulèves de quelques centimètres à peine. Tu veux qu’il reprenne bien vite ses sabots sur le sol, au cas où il faudrait partir d’un coup. Tu commences à avoir la sensation de le perdre lorsque le coup d’envoi est donné. Sans attendre ton reste, tu laisses à Canaille une carte plus que blanche et l’envoies foncer vers le dernier cerceau. Canaille n’a pas peur, même lorsqu’il voit l’autre cheval se rapprocher bien trop vite, il continue d’avancer. Dès que vous atteignez le cerceau, l’autre couple s’écarte du chemin, évitant la collision. Tu le félicites beaucoup et le laisse marcher, avec les autres, rênes-longues. La reprise vous a mit de bonne humeur, toi, Canaille, mais également les autres couples. Finalement, tu finis par descendre d’un Canaille bien sage pour la fin de la séance, laissant son petit air d’infatigable fougueux un peu derrière lui de temps de quelques câlins.
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Whappa
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Mer 2 Mar - 9:58
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Zonz'
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Sam 26 Mar - 15:19
Nouvelle rencontre.Driftwood 26/03, Manège. Lyra
Aujourd'hui, Lyra avait quitté le domaine pour se déplacer à domicile. Elle avait reçu un appel du gérant du Domaine de Black River pour lui demander de sortir l'un de leur jeune pour une séance. L'objectif n'était pas vraiment d'assurer un suivi pour le dénommé Driftwood mais de lui permettre de découvrir un nouveau cavalier le temps d'une séance. Surtout que de ce qu'elle avait compris, ils avaient de nombreux poulains qui entraient dans l'âge du débourrage et qu'ils étaient un peu dépassés. La jeune femme glissa habilement que sa compagne pouvait les aider et le gérant promis d'appeler Evanna. Cela leur ferait quelques rentrées d'argent en plus.
Trouver le domaine n'avait pas été compliqué grâce à Google Maps même si sur la route, la brune se fit une belle frayeur à cause d'un hérisson qui avait décidé de traverser la chaussée. Plus de peur que de mal mais ce fut le coeur encore battant à vive allure que la jeune femme arriva. Ce qui n'était pas la meilleure condition pour rencontrer un nouvel équidé, surtout aussi jeune. Pourtant Driftwood se montra tout à fait charmant. Il regarda la bipède avec curiosité puis se laissa manipuler sans problème, affichant un caractère doux et respectueux. Plus d'une fois il vint lui demander des câlins, une lueur tendre brillant dans ses grands yeux noirs.
Une fois en selle, Lyra put découvrir un cheval doté d'une sacrée puissance. Même s'il était correctement éduqué et répondait bien à ses aides, la jeune femme pouvait sentir la force qui émanait de l'étalon. Avec un bon entrainement et quelques années de plus, il ferait un bon cheval de complet. Mais pour l'heure, il était encore un bébé aussi avait-elle prévu quelque chose de simple. a thématique du jour serait de travailler la rectitude à l'abord des obstacles et le calme. Elle commença par une longue détente, vérifiant par de nombreuses transitions et changement de main que Driftwood était bien disponible. Elle essayait de garder ses aides les plus discrètes possibles pour ne pas qu'il vienne s'appuyer sur elle et garde son autonomie.
Pour aider le jeune, elle avait installé un obstacle unique doté d'une barre d'appel et de deux barres d'encadrement. Ce cadre devrait servir à aider Driftwood à visualiser l'obstacle et viser le milieu. Lyra l'encadra avec ses aides, l'encourageant de la voix. Mais l'étalon bai n'était pas du genre inquiet et il passa l'obstacle avec facilité. Après plusieurs passages, Lyra décida de retirer les barres d'encadrement. Driftwood fut un peu plus perplexe et elle dut l'encadrer plus fort dans ses jambes. Mais une fois encore, il se débrouilla honorablement. Suffisamment pour que Lyra décide de passer sur une petite ligne pas trop serrée pour enchaîner et continuer sur sa lancée. Visiblement, la rectitude n'était pas une difficulté trop importante pour lui ce qui était étonnant pour son jeune âge. Par contre, la brune dut le retenir et le canaliser, son envie d'aller sauter le faisant accélérer plus qu'elle ne le souhaitait.
Satisfaite de son travail, la jeune femme décida d'en rester là et félicita longuement le jeune étalon. Elle le laissa rênes longues et plutôt que de le faire tourner en rond pour l'étirer décida d'aller faire un petit tour du propriétaire pour profiter du soleil avant de le ramener à l'écurie.
Caser les mots "bipède", "lueur", "thématique", "hérisson" et "cadre" dans un résumé. [3 pts concours pour Elanor]
Mon casque sur la tête, je vérifie une dernière fois la sangle pour être sûr que la selle ne tourne pas. Comme je suis en vacances, je profite du temps que j'ai pour finir le débourrage du pie. Presque prêt à commencer les entraînements pour devenir un cheval de complet, il faut encore cependant passer par l'étape de la monte avant de débuter. Nate étant parti en voyage pour la semaine, je m'en occupe tout comme je m'occupe de ses chevaux et du domaine. Tout en gérant cette partie-là, je me pose pleins de questions sur mon avenir. Cette année, je vais avoir 18 ans. Il faudrait que je commence des études, mais mon choix est encore hésitant. Est-ce que je veux vraiment faire des études ou alors commencer une carrière professionnelle dans le monde de l'équitation ? Cela fais des années que je me prépare pour cette deuxième option, mais cette option est pleine de risque aussi. Et si j'échouais, si je devais arrêter d'un coup ? Tout ce que je sais, c'est que jamais je ne veux arrêter de monter, d'avoir un contact avec les chevaux. Le parcours de Harper m'inspire tout autant qu'il me fait peur. Elle a arrêté les études à 19 ans pour se concentrer sur l'équitation et devenir cavalière professionnelle avec plus tard son propre domaine. Pourtant, comme elle me l'a expliqué, elle n'a jamais eu facile. Au début ces parents devaient l'aider à payer pour son cheval puis elle a commencé à faire des petits boulots de temps en temps ou rendre des services en sortant les chevaux des autres. Elle a finalement trouvé un domaine dans lequel elle pouvait monter son cheval pour évoluer en faisant des travaux en contrepartie. Un peu comme moi il y a trois ans avec Nate. Maintenant, elle cherche un cheval pour commencer les compétitions et commencer sa carrière et commencer son rêve. Son cheval actuel, Black Jack, lui a permis d'évoluer et de devenir la cavalière qu'elle est aujourd'hui mais il est trop âgé pour faire des compétitions. Elle continue de le monter et d'améliorer son niveau avec mais elle sait qu'elle doit chercher un autre cheval pour son rêve. En me racontant son histoire, elle m'a fait rêver, mais elle ne m'a pas rassuré sur mes craintes pour autant.
Perdue dans mes pensées, Clear Blue Water m'en fait sortir en me poussant gentiment. Je lui souris tendrement et lui caresse l'encolure avant de me positionner près de la selle du côté gauche. Pour commencer la séance, je pose un pied dans l'étrier, mais ne mets pas de poids. Le pie tourne la tête dans ma direction, mais ne réagit pas, il attend que je fasse quelque chose. Je mets alors un peu de poids comme si j'allais me lever, mais de nouveau le pie ne réagit pas. Je recommence plusieurs fois la même chose, le faisant bouger de temps en temps entre deux exercices. Aucunes réactions, il attend juste la suite. Je passe ensuite au niveau suivant, je me soulève et pose mon corps sur la selle sans passer ma jambe droite de l'autre côté. Le poids de mon corps fait réagir Clear qui avance de plusieurs pas avant de s'arrêter de lui-même. Je pose mes pieds sur le sol après quelques secondes et le félicite en lui caressant l'encolure. À nouveau, je refais plusieurs fois l'exercice pour être sûr qu'il soit prêt avant de passer à l'étape suivante une fois certaine. Après quelques instants de pause, je me positionne à côté de Clear Blue Water qui m'observe. Je pose mon pied dans l'étrier puis pousse sur ma jambe droite que je fais passer de l'autre côté. Tout doucement, je me pose dans la selle, attendant une réaction du pie. Ce dernier relève un peu la tête en avançant de quelques pas, mais ne fait rien d'autres. Pas de ruades ni de démarrage au galop. Rien. Bah dis donc tu n'es pas du style compliqué toi hein ! Plus du style calme et facile. Je mets correctement mes pieds dans les étriers et prends les rênes en main, gardant un petit contact, mais sans les tendres. Prête, j'émets un petit claquement de langue tout en pressant les flancs de Clear délicatement avec un mouvement du bassin en même temps pour le faire partir au pas. Le pie démarre dans un pas posé, pas stressé ni énervé, juste calme et détendu. Je lui caresse l'encolure tout en lui murmurant des petits mots pour le féliciter.
Deux tours de pas plus tard, quand je sens qu'il est habitué à mon poids et celui de la selle, je lui demande un changement de main. J'utilise en maximum mon corps pour qu'il commence à comprendre les aides, mais je m'aide des rênes, sachant pertinemment qu'avec seulement mon corps cela n'ira pas. Pendant plusieurs minutes, je lui fais faire des changements de main au pas, le gardant actif et réactif. Je lui fais faire de tout, des diagonales, des voltes, des cercles et des doublés. Clear Blue Water exécute toutes mes demandes, parfois avec un plus grand temps de réflexion que pour d'autres. Quand je le sens prêt, je lui demande le trot avec les mêmes aides que pour le pas. Réactif, il part en quelques secondes dans un trot actif. Je le laisse trotter pendant deux tours sur le bord de la piste avant de lui faire refaire les mêmes exercices que pour le pas. Ayant plus ou moins compris les exercices/demandes, Clear les exécute déjà un peu plus vite. Durant bien dix minutes, on décrit toutes sortes de figures dans la piste avant que je le ramène au pas et le laisse marcher un instant avant de passer au galop. Rênes longues, le pie marche sur le bord de la piste au pas, posé et calme. S'il y a bien une chose dont je suis certaine, c'est qu'il n'est pas compliqué et ne le sera probablement jamais. Clear Blue Water ayant un peu récupéré, je le lance au trot puis positionne mes aides pour le faire partir au galop. Le selle français démarre sur le mauvais pied, je le ralentis au trot et recommence jusqu'à ce qu'il parte sur le bon pied. Deux essais plus tard, il se lance sur le bon pied. Je le laisse faire un tour complet de la piste, ensuite commence les exercices. Toujours aussi actif qu'au début de la séance, Clear Blue Water fait les exercices dans un bon galop. Je continue de lui faire faire des exercices avant de le ramener au trot pour changer de main avant de recommencer. Cette fois-ci, il se lance directement sur le bon pied. Pendant quelques minutes, je continue de lui faire faire des cercles et de temps en temps des voltes. Le sentant fatigué, je le ramène au pas, décidant d'arrêter la séance là.
Je le laisse marcher durant une bonne dizaine de minutes pour que ses muscles refroidissent avant de descendre de son dos. Je remonte mes étriers et défait la sangle de quelques trous avant prendre les rênes pour le ramener dans les écuries. Une fois là-bas, je le desselle et lui donne un morceau de pomme avec quelques caresses en plus. Je finis par le sortir de l'écurie pour le mettre dans son pré pour une fin de journée au repos bien mérité.
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