Chez les cavaliers d'Eréthia

Nous étions le vingt cinq décembre, l'aurore venait de se lever quand elle sortit de la chaleur de sa maison. Un sac a la main elle décida de prendre l'option voiture.

Il faisait froid et un vent frais soufflait puissamment. S'infiltrant méchamment sous ses vêtements. Elle n'avait donc pas envie de marcher dehors inutilement.

Elle ressortit de sa voiture quelques minutes plus tard, s'étant garé juste à côté des écuries. Elle entra rapidement a l'intérieur, voulant a tout pris se protéger du froid.

Elle fila dans le club Housse et ouvrit le sac en grand. La brune plongea la main à l'intérieur, elle en tira plusieurs gros paquets. Chacun portant le nom d'une des filles, elle avait offert un tapis a Anna, un nouveau licol a Eileen et un kit de parage a Nina.

Elle rentra chez elle en espérant que ses cadeaux plairait aux filles.

   

En ce moment, Lyna passait beaucoup de temps dans les montagnes entourant le manoir, parfois seule parfois à cheval tout dépendait de son humeur du jour. Et aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle, elle s'était enfoncé paisible dans la sombre forêt avant de suivre le petit chemin fait au fil du temps.

Ses pieds étaient rodés pour la randonnée, elle savait où poser le pied et quand elle devait ralentir le rythme. Lyna aimait cette sensation de liberté, parcourir les montagnes en long, en large et en travers était une deuxième passion chez elle. Elle se sentait plus que libre.

Elle but une gorgée d'eau avant de reprendre la route, le petit chemin zigzaguais tout montant abruptement par moment. Elle gravit des rochers parfois plus gros qu'elle, mais jamais elle ne renonça. Sur sa route, elle rencontra de loin un groupe de bouc et quelques chèvres sauvages.

Elle les prit en photo, créant ainsi quelques photos souvenirs de cette journée riche en émotion. Son parcours était assez simple, elle n'avait pas pris le plus long ne voulant pas se faire surprendre par la nuit qui tombait encore trop rapidement à son goût. Le chemin était escarpé, elle n'avait que peu d'espace pour marcher, sous ses pieds les cailloux roulait, tombant pour certain dans le ravin en dessous d'elle.

Son cœur battait à mille à l'heure, l'adrénaline montant en flèches en elle. Elle se sentit plus vivante que jamais à cet instant, elle avançait pas à pas tout en regardant droit devant elle. Au final, elle s'était trompé de chemin et avait pris une sorte d'ancien raccourci. Ce chemin n'était plus praticable que par les animaux des montagnes.

Même si tous, c'était bien passé, la jeune femme se promit de ne plus jamais passer par là, ne voulant pas jouer avec sa vie inutilement. Elle reprit le sentier principale et traça sa route, le soleil déclinant lentement au-dessus de sa tête. Avec un peu de chance elle rentrerait pile pour le goûter.  

   

La porte de la vieille grange s'ouvrit dans un grincement sinistre, menaçant sans doute de s'écrouler sous le poids de son âge. Depuis combien de temps cette porte n'avait pas été ouverte ? Lyna n'en avait pas la moindre idée.

De la poussière s'envola suite à l'ouverture de la porte, faisant toussé la pauvre jeune femme, celle-ci s'avança, la lampe torche de son téléphone allumé. La grange n'était pas très grande, possédant néanmoins un étage. Étage qu'elle ne prendrait pas le risque d'aller voir sous peine de passer à travers le planché si elle ne passait pas au travers des escaliers.

La pièce était quasiment vide, seul un immense objet était recouvert d'un drap autrefois blanc. Celui-ci était maintenant recouvert d'une épaisse couche de poussière et avait jauni avec le temps. Curieuse, la jeune femme s'en approcha et tendit sa main vers l'avant, ses doigts agrippèrent le tissu et elle le tira le plus doucement possible. Mais cela ne suffit point pour ne pas soulever la poussière.

Elle toussa quelques fois en fermant les yeux, elle maudit la poussière et éternua violemment avant de rouvrir les yeux. Elle fut stupéfaite de découvrir le vieux traîneau qui servait a mener les enfants à l'école lors des hivers enneigés.

La peinture n'était plus, même si on pouvait encore apercevoir le rouge, deux des roues avaient rendu l'âme et le siège autrefois en cuir avait était mangé par les souris. Les brancards avaient triste mine, et une des rambardes était à terre. Un sourire nostalgique étira ses lèvres tandis qu'elle se mit au défi de rénover cette antiquité. Qui sait, peut-être pourrait t'elle s'en servir comme au temps de son grand-père ?
   

Les flammes dansaient, léchant sensuellement les bûches de bois. Son regard était perdu dans le feu, observant avec passion les flammes dansantes dans sa cheminée.

Il n'était pas loin de quatre heure, elle s'était installée doucement sur son fauteuil dont le cuir était usé par le temps. Elle avait finit son livre depuis quelques heures déjà, mais étant confortablement installé, la jeune femme avait alors laisser son esprit vagabondé quelques part dans sa tête.

Un miaulement lui fit reprendre contenance et elle détourna le regard des flammes. Night vint s'installer sur ses genoux, la boule de poil ce mit à ronronner fortement. Appréciant surement les caresses de sa maitresse.

La brune se cala plus confortablement et fermis doucement les yeux, se laissant bercer par les crépitements du feu et le supplice du bois brûlant.

 
   

C'était la tempête dehors, un véritable déluge de flotte. Elle s'ennuyait à mourir, seule, dans son canapé. Allongé comme une larve, boite de bonbon ouverte et plaide parfaitement installé sur elle, la jeune femme regardait d'un œil morne la chaîne sport.

Ils y passaient du ski, elle regardait les skieurs dévaler les pentes à vitesse grand V ou a slalomer entre les portes sans en rater une seule. Elle se foutait aussi de leur tronche quand ils s'éclataient dans la neige. Elle ? Méchante ? Absolument pas.

Elle se faisait juste vraiment chier, elle aurait bien aimé aller faire un peu de ski mais elle n'avait pas le temps. Trop de chose à faire et la rénovation du traineau lui prenait ses journées enfin sauf en cas de pluie.


   

La nuit était pourtant bien avancé, pourtant une âme solitaire se baladait des les couloirs du manoir, cherchant désespérément à dormir.  Le ciel était dégagé. La lune, parfaitement ronde et resplendissante.

Elle s'arrêta devant une des grandes fenêtres et observa les étoiles. Elle se sentait si seule dans cette immense demeure. La brune laissa un soupir lasse franchir ses lèvres, une étoile filante passa devant ses yeux fatigués.

Un petit sourire esquissa ses lèvres tandis qu'elle ferma les yeux et pour la première depuis sa tendre enfance elle fit le vœu de ne plus être seule. Elle en avait marre. Elle avait peut être des amies mais aucunes ne vivaient dans le manoir.

Elle ferait tout pour pouvoir trouver une solution et louer quelques chambres du manoir. Il fallait qu'elle y réfléchisse plus en détail afin que son vœu se réalise.  


   

Comme pour Noël la jeune brune était seule pour fêter le réveillon. Elle avait fait les choses simplement.

Soirée seigneur des anneaux, crêpes, bonbons et autres gourmandises. Accompagné de son fidèle chien a sa droite et le chat posé sur ses genoux. La jeune femme suivait avec enthousiasme la folle aventure de la communauté de l'anneau.

Elle connaissait ces films par cœur, citant les répliques avant même les acteurs. Elle avait entamé le deuxième en version longue quand le carillon sonna minuit.

Et bientôt son téléphone fur assaillie de messages. Des bonnes années pas dizaines. Elle ne répondit pas de suite, cela ne servait à rien. Aucun de ses messages ne partiraient, le réseau était souvent en surcharge.

Elle continua donc son précieux film avant de dénier répondre à ses amis. Il fallait la comprendre aussi, la guerre contre des Ents était particulièrement impressionnante a voir.

Elle remercia et rendit chaque bonne année avant de finir son film tranquillement. La fatigue ce faisant clairement ressentir, si bien qu'elle finit par s'endormir sur le canapé.



   

Lyna n'avait pas connu son père biologique, celui-ci étant mort deux ans après sa naissance. Elle avait cependant connu son beau-père, elle n'avait alors que trois ans, quand celui-ci entra dans sa vie. Froid, distant et profondément mauvais. Elle n'en avait que peu de souvenir, passant ses journées chez la nounou.

Elle se souvient que sa mère était tombé enceinte quelques mois plus tard, lui donnant une petite sœur. Elles avaient seulement trois d'écart, mais quand vint l'heure du mariage, la jeune Lyna fut confié à son grand-père. Elle n'avait alors que sept ans, sa petite sœur, elle, n'en avait que quatre.

Elle ne l'avait plus jamais revue, elle n'avait qu'un vague souvenir d'une chevelure aussi rousse que la sienne. Au fil du temps elle avait même finit par oublier jusqu'à son existence du moins jusqu'à ce jour.

La sonnette l'avait réveillé en sursaut, elle, c'était endormie avant la fin de son film. Pestant contre l'inconnu osant la réveiller un premier de l'an la jeune femme se leva de mauvaise grâce. Prête à hurler sur la personne.

Il en fut cependant autrement, c'est donc choqué et surprise que la jeune femme laissa entrer une adolescente dans sa demeure. Si on lui avait dit qu'elle trouverait sa demi-sœur sur le bas de la porte, complétement frigorifié, elle aurait rit.

Sans un mot, la jeune femme lui intima de s'asseoir sur le fauteuil prêt de la cheminée tandis qu'elle se mit en tête d'y faire un feu. Elle ne pipa mot et rejoignit la cuisine préparée un petit chocolat chaud à la rousse.

Elle n'avait pas vu sa petite sœur depuis ses sept ans, juste avant que sa mère ne la largue pour toujours chez son grand-père. Elle tendit la tasse à l'adolescente qui la remercia d'une voix fatiguée, Lyna prit place en face. Attendant patiemment que la jeune rousse se réchauffe un peu.

- Tu es dehors depuis combien de temps ? Ne pus t'elle s'empêcher de demander.

- Depuis cinq heures ce matin, je n'osais pas sonner.  

Lyna poussa un soupir, elle avait déjà la migraine. Beaucoup de questions se formèrent dans son cerveau tout comme la raison qui avait poussé la plus jeune à venir ici.

- Je sais qu'on ne sait pas vu depuis très longtemps, je suis désolé de débarquer ainsi. Je ne savais pas vers qui me tourner.

- Quatorze ans, ça fait quatorze ans que je ne t'avais pas vue. Qu'est-ce que cette conne à encore fait ?

L'adolescente en face comprit immédiatement à qui était destiné le "conne". La mère, seule avec qui les deux jeunes femmes partagées le même sang.

- C'était devenu insupportable de vivre avec, vivre avec ses jugements et critique. Rien allait, j'avais beau être la meilleure partout, elle n'était jamais satisfaite. Ca me bouffait de l'intérieur, il fallait que je parte, loin.

Lyna écouta avec sagesse les mots de sa sœur, c'était bien là le poisson de leur mère. Pousser à bout les gens sans jamais les féliciter. Déjà à son âge Lyna s'en était pris plein la tête. Non décidément, Marianne Evans n'était pas une mère exemplaire, loin de là.

- J'imagine que tu n'a pas d'endroit où dormir.

Lily secoua négativement la tête, non elle n'avait rien. Pas un sous en poche, elle n'avait qu'une valise, n'ayant prit que le strict minimum.

- Je sais qu'on ne se connait pas véritablement et je suis prête à tout pour ne pas y retourner.

Lyna sourit en voyant la rousse se mettre à paniquer, rougissant fortement. Elle vit une larme couler le long de sa joue.

- Le manoir est bien assez grand pour nous deux, je te laisse choisir ta chambre. Tu n'a rien contre les chats et chiens ?

- Tu... Tu accepte que je reste ?

- Bien sur, je ne suis pas comme notre garce de mère.

Et l'ado ce mit à pleurer toute les larmes de son corps, soulager, un poids s'étant retiré de ses épaules. Elle était libre de faire sa vie comme elle l'entendait sans avoir à rendre des comptes. Elle reposa la tasse sur la table basse et remercia plus que nécessaire son aîné.  

- J'imagine que tu as laissé pas mal d'affaire chez elle, nous pourrions aller les chercher si tu le souhaite.

- Oh non, ne t'inquiète pas ! Je travaillerais pour me les racheter.

- Ne dit pas de bêtise voyons ! Ce sont tes affaires, tu as parfaitement le droit de les reprendre ! Aller lève toi !

Lily obéit et hocha la tête. Elle découvrit avec émerveillement les couloirs du manoir, les chambres immenses et chaleureuse. Traînant sa valise, Lily finit par trouver la chambre parfaite, elle donnait sur le jardin derrière le manoir. Et surtout elle était non loin de Lyna pour son plus grand bonheur.

Lyna de son côté restait perplexe face au déroulé de sa journée, elle qui n'avait plus vraiment de famille venait d'en retrouver une partie. La rousse prit dans ses bras la petite Night et observa sa sœur découvrir sa nouvelle chambre.

Mais le plus dur resterait à faire, retourner chez leur mère pour récupérer les autres affaires de Lily, cela risquait surtout de créer un remu ménage sans précédant. Elle entendait déjà clairement les hurlements indignés de la harpie.

Et c'est bien ce qui arriva, elle n'avait à peine garé sa voiture que l'autre sortie en furie de la maison de luxe, rouge de colère. Elle n'avait sans doute pas apprécié qu'après lui avoir "volé" son héritage, elle lui pique sa fille fétiche.

- ESPECE DE SALE PETITE CONNE ! COMMENT OSE TU REVENIR DEVANT MOI !

Lyna l'ignora totalement et passa devant elle, accompagné de sa sœur elle aussi muette. Ensemble elles se rendirent dans l'ancienne chambre de Lily et prirent ses affaires sous les hurlements de Marianne. Mais Lyna n'avait pas la patiente requisse pour l'ignoré plus longtemps.

- Oh mais ferme un peu ta gueule vieille harpie ! Tu récolte ce que tu sème !

Elle évita de justesse la main de celle qui fut un jour sa mère et poussa un long soupir. Lily se hâta de prendre ses dernières affaires avant de filer dans la voiture. Lyna quand à elle, fixait sa mère avec haine avant de se détourner d'elle.

- Ne vient pas pleurer quand tu finira seule vieille peau. Adieu.

Elle ignora de nouveau la slave d'insulte et démarra la voiture. Se hâtant de filer le plus loin possible de cette personne hideuse. Elle éclata soudainement de rire sous le regard surpris de sa jeune sœur.

- Sa tête était mémorable ! Aller rentrons chez nous !

La jeune rousse s'installa paisiblement, sous le regard bienfaiteur de son aîné. Elles allaient enfin connaître le bonheur d'être une famille.  

   

Elle porta à ses lèvres la douce mixture, ni trop froide ni trop chaude. Le breuvage lui réchauffa le corps, elle le sentit traverser son corps, qui frissonna de plaisir.

Rien de telle qu'un bon thé vanille/fraise pour se réchauffer tout en étant au coin du feu. Recroquevillé, emmitoufler dans son plaide, la jeune femme écoutait le crépitement du feu. Elle se délecta de son thé, savourant, appréciant le goût.

Sa demi-sœur vint la rejoindre malgré le faite qu'elles ne se connaissaient pas, les deux jeunes femmes s'entendaient pour l'instant très bien. Partageant une passion commune pour le cheval, la jeune adolescente l'aidait dans bon nombre de tâche aux écuries.

Elle observa sa cadette boire son chocolat chaud, la plus jeune en était complétement accro si bien qu'elle pouvait s'en faire une quantité astronomique en une seule journée. M'enfin elle ne pouvait pas dire grand chose étant donné qu'il s'agissait de son sixième thé de la journée.

L'après-midi ce passa tranquillement, chacune posant des questions à l'autre. Essayant d'en apprendre plus sur la vie de l'autre. Tout en savourant leur boisson chaude.

   

  C'était toute une aventure de parcourir des kilomètres pour trouver la perle rare. Sa petite sœur avait eu la riche idée de se chercher un cheval, brillante idée. Sauf quand on servait de taxi et de guide.

Lyna avait accompagné sa sœur sur une dizaine d'essais, tous, c'était soldé par un échec. Eileen ne s'entendait avec aucun des chevaux proposés. Soit, elles avaient finit par atterrirent dans un petit élevage à trois heures de chez elles.

Au premier abord, l'endroit ne payait pas de mine pourtant au vu de l'état des chevaux, ils étaient bien traités. Puis c'est là, qu'Eileen l'aperçu. Recouverte de boue toute fraîche, dormant paisiblement au soleil. Elle était parmi d'autres chevaux, tous du même âge. Elle ne semblait pas avoir plus de trois ans. Et malgré la boue, elles purent voir la belle robe alezane brûlée de la jeune jument.

La gérante était une drôle de petite femme, rondouillarde et très sympathique. La jument que sa sœur avait en vue n'était pas encore débourrée, mais était cependant en vente. Elle vit dans les yeux d'Eileen qu'elle avait trouvé la bonne.

L'alezane portait le nom de Twilight, âgé de seulement trois révolue et elle était pur race barbe. La race peut, courante dans la région, le choix fut vite fait. La rousse signa les papiers et paya l'acompte, elles reviendraient dans le courant de la semaine avec un van.

Pour l'instant, elle laissa sa jeune sœur profiter un peu avant de bloquer cette aventure folklorique par une bonne note.  
 

Lyna sauta littéralement de joie, elle venait tout juste de fermer la porte au postier tout en serrant dans ses bras le carnet d'Ariel. Elle était enfin à son nom, elle avait bataillé fort pour faire comprendre qu'il s'agissait d'un héritage et non d'une vente.

Mais tout était rentré dans l'ordre, elle était donc maintenant officiellement l'unique propriétaire de la criollo pour son plus grand bonheur. Elle vit du coin de l'œil Eileen se moquait d'elle, de façon très mature Lyna lui répondit en lui tirant la langue.

- Tu verras quand tu recevras la tienne ! En attendant Champagne !

Et c'est ainsi que les deux jeunes femmes ouvrir une bouteille de champagne à quatre de l'après-midi mais comme elle le disait souvent : on ne vit qu'une fois.

   

L'orage grondait au loin, se rapprochant doucement du domaine. La pluie c'était déjà abattu voilà plusieurs heures. La pluie, violente avait créé un véritable rat de marré, inondant la plus part des prés. Par mesure de sécurité Lyna avait rentré tous les chevaux dans son écurie personnelle.

Eileen lui avait filé un petit coup de main et ensemble elles rentrèrent chez elle trempé jusqu'au os. Peu pudique, elle se déshabillèrent dans l'entrée. Pas question de salir toute la maison, elles se ruèrent dans leur salle de bain respectif. Lyna apprécia le contact de l'eau chaude sur sa peau frigorifié.

Elle y resta plusieurs minutes, profitant de se petit moment de répit. Elle finit par sortir de la douche, son corps frissonna suite au choc thermique. Elle se hâta d'enrouler sa serviette autour de son corps. Elle ne prit pas la peine de se rhabillé et préféra se mettre en pyjama, elle irait nourrir les chevaux ainsi.

Trainant ses pieds jusqu'à la cuisine, la rousse rejoignit sa sœur se faisant elle aussi un breuvage chaud. Elle attendit, patiemment, que son thé chauffe. Lorsque que le "ting" retentit, Lyna put apprécier le contact de ses doigts sur la tasse fumante.

Elle partit s'installer dans son fauteuil fétiche, les yeux fixé sur sa fenêtre. Elle ne pouvait voir que les gouttes de pluies glisser le long du carreau et la cimes de arbre danser dangereusement. La foudre éclata soudain, éclairant tout dans la pièce et un grondement sinistre retentit.

Lyna rit, Eileen venait de faire un bon sur le canapé, surprise par la proximité de l'orage. Elle foudroya sa grande-sœur du regard, elle n'avait jamais apprécier les orages comme sa sœur. Oui Lyna aimait les orages, puissants et bruyants. L'horloge sonna huit heure, il était l'heure de manger. Son ventre gargouilla férocement, lui tirant une grimace qui fit rire sa jeune sœur. La soirée se déroula dans la gaité malgré la tempête qui s'abattait sur elles.    

   

Le chasse-neige, qu'elle magnifique invention ! L'hiver était rude, très rude, la neige avait recouvert le domaine d'une épaisse couche. Elle avait donc investit dans un chasse-neige adaptable au tracteur, elle s'amusait donc a repousser la neige.

Y allant a fond les ballon à travers tout le domaine, ne souciant que peu des risques qu'elle encourait en conduisant ainsi. Le sourire aux lèvres, Lyna jouait avec le chasse-neige telle une enfant le lendemain de noël, l'outil en avant, elle pourfendait la neige avec une facilité déconcertante.

Elle passa devant le manoir, retirant toute la neige encombrante. Derrière la fenêtre, sa sœur la regardait d'un air décontenancé. Dépité de voir celle qui était censé être plus âgé. Elle lui tira la langue avant de repartir de plus belle, allant déneigé le devant du manège.

Lyna ne rentra chez que lorsqu'elle fut satisfaite de son travail, enfin, elle devait surtout remettre de l'essence dans le tracteur. Elle avait légèrement abusé des bonnes choses.


   

Il y avait ce petit objet, posé sur l'étagère. Oublié de tous, prenant la poussière. Il avait été autrefois un porte bonheur, utilisé encore et encore. Pourtant la petite chaine en or avait été posé ici et plus jamais il n'avait servie.

Jusqu'à ce jour, où une petite main l'avait attraper, Lyna venait de retrouver le pendentif de sa grand-mère. Une simple petite chaine en or ou un fer à cheval y était suspendu. Elle l'observa, voilà longtemps qu'elle ne l'avait pas vu.

Le collier était poussiéreux, oublié depuis fort longtemps. Elle le ramena dans la cuisine et passa un torchon dessus, retirant la poussière. Un sourire nostalgique étira ses lèvres, elle ne pensait jamais revoir se collier. Elle le garderait comme porte bonheur le chérissant en mémoire de sa grand-mère qu'elle n'avait jamais connu.