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Mer 22 Juin - 12:19
résumé #03
cecil my lover x martiza
1253 mots
→ palier courage : racontez-nous les soins prodigués à votre cheval pour l’aider à se remettre plus vite de sa blessure. [5 pts à miser]
Cela faisait déjà deux jours que Cecil My Lover était immobilisé dans son box, et même si cela ne paraissait pas grand-chose, deux jours à tourner en rond dans une boîte, même spacieuse, ce n’était pas agréable et plutôt lourd pour les chevaux. La Mexicaine faisait bien entendu de son mieux pour la divertir et s’occuper d’elle, mais elle espérait que le calvaire de la belle se terminerait bientôt. Afin de prendre soin de ce bobo et d’en voir l’évolution, elle s’était réveillée bien plus tôt que d’habitude pour être sur place dès l’ouverture des portes de l’écurie d’entraînement où elle travaillait. En général, elle arrivait vers sept heures du matin, mais cette fois-ci, elle avait une bonne heure d’avance sur le début de sa journée. Quelques palefreniers étaient déjà en train de se mettre au travail, et ils semblèrent surpris de voir une lad si tôt dans les installations. Prenant le temps de fumer une cigarette, elle attendait patiemment que les lumières de la clinique vétérinaire ne s’allument afin de s’en approcher. Écrasant le mégot qu’elle jetait dans une poubelle après s’être assurée qu’il était bien éteint, elle s’approchait du bâtiment, toquant à la porte avec toute l’assurance dont elle pouvait faire preuve en cette situation inhabituelle. Il était rare que les lad s’occupent eux même des soins des blessés, et c’est donc avec surprise que l’assistante vétérinaire lui ouvrait la porte. « Bonjour, excuse-moi de te déranger. Est-ce que je peux m’occuper moi-même des soins de Cecil My Lover ce matin ? » Son interlocutrice parut surprise, mais après une courte réflexion lui accorda un sourire. « Bien sûr, entre. Je vais te donner le nécessaire. »
Emboîtant le pas de la jeune femme qui devait avoir à peu près son âge, elle longeait le couloir dont le sol était blanc et immaculé. L’endroit était parfaitement bien tenu, et il était après tout nécessaire pour une clinique vétérinaire d’avoir une hygiène irréprochable. Elle se sentait presque coupable d’oser fouler les carreaux blancs avec ses chaps qui avaient traînés dans les allées. Rapidement, les deux jeunes femmes pénétrèrent dans une petite salle regroupant différents traitements soigneusement rangés sur les étagères. Sur un mur, un tableau blanc regroupait les différents chevaux nécessitant un traitement médical, et Cecil en faisait partie. Rien de bien vilain, la jeune femme lui expliquait les directives, c’est-à-dire s’assurer de la propreté de la plaie, appliquer la crème cicatrisante qu’on lui donnait et refaire un bandage propre pour garder la plaie propre. C’était dans les cordes de la Mexicaine qui s’empressa de remercier sa collègue avant de rejoindre l’aire de préparation fermée où elle entreposait les différents éléments nécessaire pour assurer le traitement de l’alezane. Lorsque tout fut en place, elle allait donc chercher son licol, prête à aller la chercher dans son box. Occupée à manger sa ration, Cecil ne remarqua pas tout de suite la présence de la lad, et ce n’est que lorsqu’elle l’appela par son petit nom que sa tête se redressa et que ses oreilles se mirent à pivoter. Après avoir nourri, les palefreniers ouvraient souvent le vantail supérieur et c’est donc ainsi que la rouquine passait sa tête par-dessus la porte de son box, tendant son petit nez vers Martiza en quête d’une grattouille.
Ne pouvant lui refuser une caresse, elle répondait par la positive, frottant son toupet, ce qui semblait particulièrement plaire à la pur-sang anglais. Voulant lui laisser le temps de finir sa ration, Maritza s’éloignait de quelques pas, attendant que l’alezane ait terminée son petit-déjeuner avant de se glisser à l’intérieur du box. Après tout, elle avait un peu moins d’une heure devant elle, elle pouvait donc se permettre de prendre son temps. Comme elle en avait l’habitude, Cecil My Lover se tournait vers la Mexicaine dès qu’elle pénétra de nouveau dans le box, se laissant licoler sans broncher. La porte laissée ouverte derrière elle ne motiva pourtant pas la rouquine à s’en aller toute seule, et c’est bien docilement qu’elle suivait la jeune femme en direction de l’aire de préparation. En toute franchise, elle semblait plutôt contente de quitter son box pour se dégourdir un peu les membres. L’observant avec attention, la Mexicaine était agréablement surprise en découvrant que Cecil ne boitait plus et se déplaçait avec une certaine aisance à son côté. C’était une excellente nouvelle qu’elle s’empresserait de partager avec son employeur dès qu’elle aurait achevé les soins de la belle. Toute excitée, il ne fallait pas longtemps pour contourner l’écurie afin d’y pénétrer. Le box où avait été installé Cecil se donnait sur l’’extérieur, l’obligeant donc à contourner le bâtiment afin d’y rentrer. Quelques chevaux curieux passèrent leur tête par-dessus la porte de leur box, mais la rousse ne sembla pas y prêter grande attention, suivant gentiment la jeune femme jusqu’à l’aire de soin située au fond de l’allée.
Correctement attachée, la jeune femme décidait finalement qu’elle allait commencer par un bon pansage, cela ne ferait pas de mal à la rousse après tout. Attrapant une brosse dure, Maritza s’attaquait à dépoussiérer la robe solaire de la jument. Particulièrement contente qu’on s’occupe d’elle et ne bronchait pas d’un poil. Appliqué, la lad poursuivait donc gentiment avec la brosse douce avant de curer ses pieds et de démêler ses crins. La docilité de Cecil lui permettait de ne pas perdre de temps, et c’est ainsi qu’après une quinzaine de minutes, elle pouvait se concentrer sur le bobo de la jument. Défaisant lentement le pansage de sa protégée, elle observait la blessure qui se refermait visiblement très bien. Jetant la bande souillée dans la poubelle la plus proche, elle revenait finalement auprès de Cecil My Lover qui, immobile, attendait la suite des événements. Commençant par nettoyer la plaie avec une éponge propre et un peu d’eau claire, elle prenait ensuite la crème cicatrisante qu’on lui avait fournie. Appliquant avec précaution, elle se sentait chanceuse d’avoir une jument si calme et immobile, sans quoi elle aurait sans doute eu plus de difficulté. La crème correctement appliquée, elle décidait de la laisser poser à l’air libre, comme on le lui avait conseillé. Plutôt que de la ramener dans son box où elle risquerait de salir la blessure, elle décida de l’emmener brouter près des paddocks, de quoi faire plaisir à al jument qui suivait avec intérêt la jeune femme. Aussitôt, elle broutait avec appétit, contente d’avoir enfin de la verdure pour se remplir l’estomac.
Pendant une bonne vingtaine de minutes, la Mexicaine laissait sa protégée brouter autant qu’elle le voulait. Après tout, elle était en avance et il lui restait vingt autres minutes pour mettre un bandage et la ramener dans son box. Lorsque son alarme sonna, elle décida qu’il était temps de finir ce qu’elle avait commencé. Ramenant Cecil dans l’aire de préparation, elle la rattachait et attrapait un bandage propre. Appliquée, elle coupait la longueur nécessaire et posait le bandage sur son antérieur. Elle fit plusieurs tours, s’assurant que le bandage était bien à plat pour éviter les plis, puis fit un nœud aussi propre que possible. Plus que satisfaite, un sourire venait éclairer son visage, et c’est après un compliment destiné à la pur-sang qu’elle lui tendait un granulé fruité que Cecil s’empressait de manger. Satisfaite, elle détachait une dernière fois l’alezane, la guidant jusqu’à son box qu’elle allait devoir occuper au moins jusqu’à demain en fonction de la décision de son patron et du vétérinaire de l’écurie. Au moins, elle avait pu un peu participer, et elle recommencerait sans soucis le lendemain si elle le pouvait.
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Pryam
Cavalier jeunes chevaux - niv. I
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Mer 22 Juin - 17:27
Quelle chance a cette Cecil d'avoir quelqu'un d'impliqué auprès d'elle comme Maritza
+ 3 pts de soins + 3 pts de confiance + 9 objectif validé!
Misspalikoa
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Dim 26 Juin - 15:21
1.2 - my own incompetence
Etoile & Saralynn
26.06.22
« domaine de perceval – aire de préparation »
1245 mots
→ palier soleil : le lendemain de votre balade, les quatre membres de votre cheval sont enflés. Laissez-lui un jour de repos et prenez soin de lui pour que le tout revienne à la normale. [5 pts de compétences en endurance pour Rêveur]
Depuis que les vacances scolaires avaient commencé Saralynn était totalement libre de passer le plus clair de ses journées auprès des différents poneys de l’élevage. De nature serviable, elle mettait son réveil chaque matin pour participer au nourrissage des chevaux et au curage des boxes, une tâche qu’elle effectuait toujours de bonne humeur. Lorsque les tâches étaient terminées, elle prenait souvent un bon moment pour rendre visite à Gamin, son grand favori qui passait en ce moment la plupart de sa journée au paddock. Elle était toujours contente de retrouver ce petit bout de welsh qu’elle ne pourrait bientôt plus monter en raison de sa taille. Cela la contrariait bien sûr, mais elle ne voulait pas gêner son poney ou provoquer des douleurs à cause de son poids. Elle saurait profiter de lui autrement après tout. Et puis il fallait dire que depuis quelque temps, ce n’était pas ce qui accaparait le plus clair de ses pensées. En ce moment, Etoile était au cœur de ses préoccupations. Son tempérament docile mais apathique interpellait l’adolescente qui cherchait tous les moyens possibles pour l’aider à s’ouvrir de nouveau au monde et à l’homme. Elle avait de la peine de la voir si vide, comme si elle ne vivait pas, mais survivait quelque part. Même leur balade de la veille n’avait pas semblé lui rendre un peu de bonne humeur, ce qui déstabilisait beaucoup l’adolescente. Elle en avait parlé avec ses parents bien évidemment, et ceux-ci, bien qu’impliqué dans son projet, n’avaient pas beaucoup d’idées à apporter pour permettre à la pottok de voir la vie du bon côté.
Après avoir passé un peu de temps auprès de son favori, Saralynn avait jugé qu’il était grand temps de visiter Etoile. Accordant une dernière caresse sur le nez du welsh, elle tournait les talons, remontant l’allée qui guidait jusqu’à l’écurie. Contournant le bâtiment, elle gagnait dans son domicile, situé juste à côté pour aller chercher une carotte dans la cuisine. Ses parents en achetaient souvent plus pour les chevaux que pour eux, elle n’eut donc pas de remords à en piquer une. La lavant à l’eau claire, elle quittait finalement son habitation pour rejoindre le box de la pottok. Seulement, à mi-chemin, son père l’interpella. « Viens voir s’il te plaît ». N’aimant pas trop ce ton, l’adolescente se méfiait, et c’est en tenant fermement sa carotte qu’elle emboîtait le pas de son géniteur. Lorsqu’ils s’arrêtèrent devant le box de la pottok, Saralynn fit une mine interloquée, mais son père n’attendit pas longtemps avant de lui expliquer. « Tu ne t’es pas occupé d’elle après votre balade hier, et ce matin elle est complètement engorgée des postérieurs. » Baissant la tête, elle se sentait stupide. Elle savait s’occuper d’un cheval, et c’était la première fois qu’elle négligeait des soins. Tout s’était enchaîné si vite la veille. « Je suis désolé papa… » Les bras croisés, il poussait un soupir. « Ce n’est pas auprès de moi qu’il faut s’excuser, mais d’elle. Je voudrais que tu t’occupes de son engorgement, tu sais comment faire et tu dois réparer tes erreurs. Si jamais tu as un doute, viens me voir ou appel ta mère. Avec un peu de chance, cette carotte t’aidera à te faire un peu excuser. »
Attendant quelques secondes, plantées devant le box de la pottok, Saralynn respirait pour reprendre le contrôle de ses émotions. Son père avait eu l’air un peu déçu, le bien-être des chevaux était primordial, et quelque part Etoile était engorgée par sa faute. Ses parents lui faisaient confiance, parce qu’elle avait toujours fait tout, mais hier elle avait échoué. Cela arrivait, mais la mine un peu déçue de son père lui avait brisé le cœur. Elle savait que s’il voulait qu’elle s’en occupe elle-même, c’était plus pour se racheter auprès de la jument qu’auprès de lui. C’est ce qu’elle allait faire. Pénétrant dans le box, elle s’excusait auprès de la ponette « Pardon Etoile, c’est pour toi. » La ponette sentit la carotte et s’en empara rapidement pour la déguster. Caressant son épaule, elle laissait sa main filer jusqu’à la croupe tandis qu’elle approchait de ses postérieurs pour voir l’étendue des dégâts. Effectivement, elle avait bien engorgé et elle se retrouvait avec deux poteaux à la place des membres. La laissant finir sa carotte, elle s’éclipsait pour aller chercher son licol. Rapidement de retour, elle remerciait la pottok de s’être laissé équipé sans broncher, l’emmenant avec elle jusqu’aux douches où elle pourrait tenter de faire diminuer l’engorgement et la soulager par la même occasion. Sans broncher, la ponette suivait sa jeune cavalière, s’immobilisant finalement dans l’installation. Attachant la pie à la ficelle de l’anneau, elle n’avait plus qu’à commencer.
À cause de l’orage, la ponette avait été complètement immobilisé au box toute la journée jusqu’au lendemain matin, et habituellement, dans ce cas-là, Saralynn prévoyait de poser des bandes de repos pour éviter justement un engorgement. Cela n’avait pas été le cas et le résultat était bien là. Elle décida donc de commencer par bien doucher les membres. Attrapant le tuyau, elle allumait le jet à une certaine distance de la ponette, s’assurant qu’elle ne réagissait pas. Impassible, Etoile ne bougeait pas d’une oreille, permettant à sa cavalière de commencer à passer le jet de haut en bas et de bas en haut sur ses postérieurs afin d’aider à faire circuler le sang. Plaçant un postérieur au repos, Etoile ne paraissait pas contrariée par ses soins et se laissait faire sans jamais broncher. Concentrée sur son travail, elle s’appliquait pendant plusieurs minutes avant d’en profiter pour la doucher un peu. Après tout, la température était particulièrement élevée et cela ne lui ferait pas de mal. Elle coupa finalement le jet avant d’empoigner son couteau de chaleur pour retirer le surplus d’eau et éviter un potentiel rhume. Sa tâche achevée, elle offrait une caresse sur le chanfrein de la pottok qui ne semblait pas particulièrement touchée par ce geste. Saralynn ne lui en tenait pas rigueur, elle commençait à la connaître désormais, et la faire sortir de sa coquille serait une lourde affaire. Se reculant de quelques pas, elle prenait un instant pour réfléchir avant de décider d’aller chercher de l’argile dans la pharmacie de la sellerie. Cela l’aiderait sans doute.
Retrouvant bientôt Etoile, l’adolescente se positionnait près de ses postérieurs et se décidait à ouvrir le pot. Seulement celui-ci résista, beaucoup, et finalement elle se déclara vaincu, appelant son père à l’aide pour décoincer le couvercle. Une fois faite, elle s’assurait que l’argile était suffisamment humide avant de commencer à poser le cataplasme délicatement sur ses membres, d’abord une fiche couche à rebrousse-poil dans le but de bien faire pénétrer le produit avant de faire un second passage avec plus de produits dans l’autre sens. Concentrée, elle attendait d’avoir terminé avec le postérieur droit avant de s’attaquer au gauche. La docilité de la pottok était une grande aide, et c’est sans difficulté que Saralynn achevait sa tâche. Se reculant, elle se servait du jet pour se rincer les mains avant de fermer le pot qu’elle allait ranger aussitôt. Ses parents n’aimaient pas le désordre et elle n’avait pas envie de subir une seconde remontrance. Retournant auprès d’Etoile avec une friandise, elle lui offrait son bonbon avant de la détacher pour la ramener dans son box. Bientôt, il allait être temps d’aller manger pour elle, mais promit, elle reviendrait la faire marcher dans l’après-midi. Pourvu que cet engorgement ne soit vite que de l’histoire ancienne.
crédit : Misspalikoa
Pryam
Cavalier jeunes chevaux - niv. I
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Lun 27 Juin - 15:13
Pauvre Etoile! Mais il ne faut pas trop en vouloir à Saralynn, l'orage l'a prise par surprise
+ 2 pts de confiance + 4 pts de soins + 8 objectif validé!
Misspalikoa
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Jeu 14 Juil - 13:35
résumé #02
Hot Weekend Addict & Paloma
14.07.22
« spring lakes stables – aire de préparation »
890 mots
→ palier espoir : lors d'une séance de pansage, votre nouvel équidé semble anxieux et agité, et si vous le mettiez côte à côte de son nouvel ami qu'il semble considérer comme un mentor, est-ce que cela réglerait son problème d'agitation? [5 pts compétences en saut pour Gucci Gang]
Ne quittant presque plus la clôture qui le séparait de Black Coffee, le jeune étalon bai ne semblait plus vivre que pour ce dernier. Jamais il ne s’éloignait trop longtemps, se contentant de se mettre à l’ombre de son abri à quelques mètres. Le soleil du Brésil n’était pas celui des Etats-Unis et le selle français avait encore quelques difficultés à s’habituer à ces grosses températures. Seulement, lorsque son ainé devait quitter son enclos pour répondre à ses obligations sportives, Hot Weekend Addict s’aventurait à la clôture au grand trot, appelant son camarade d’un hennissement puissant qui se répercutait dans tous le domaine. Un peu dépassée, Paloma était confrontée pour la première fois à ce genre de comportement, et si elle avait décidé de repousser leur première séance montée au lendemain, elle ne pouvait pas le laisser comme ça dans son pré. L’adolescente avait donc jugé qu’un pansage serait suffisant, et c’était plus ou moins confiante qu’elle avait retrouvée Hot Weekend Addict dans son paddock. Se laissant licoler sans faire trop d’histoire, il se glissait hors de l’enclos. Comprenant que Black Coffee ne suivrait pas, il commença à faire preuve d’agacement, tapant du pied, s’immobilisant, tentant de faire demi-tour. Plus elle parvenait à le faire avancer et plus le bai montait en pression, graduellement, petite goutte par petite goutte. Une fois arrivée à l’aire de préparation, immobilisé entre deux longes, le selle français se laissait déborder par ses émotions. Transpirant, tapant de l’antérieur et tâchant de se libérer, il avait du mal à comprendre pourquoi le séparer de son copain. Pour ne pas le laisser dans une situation anxiogène, Paloma fit signe à un palefrenier de venir, avec un peu de chance, son plan marcherait.
Continuant de s’agiter, Hot Weekend Addict ne s’immobilisa que lorsque Black Coffee apparu dans l’aire de préparation. Tendant l’encolure, les deux étalons se touchèrent le nez amicalement, sans plus d’histoire. Histoire de le garder aussi calme que possible, l’aîné fut attaché juste en face du selle français pour qu’il puisse avoir un visuel direct sur son camarade. Cette idée fonctionna mieux que ce que Paloma aurait pu espérer. Dès que Black Coffee apparut dans son champ de vision, le jeune bai retrouvait son calme et son self contrôle. Plus apaisé, Paloma pouvait tacher de le panser. Après quelques jours au paddock, l’étalon bai avait accumulé une sacrée couche de poussière sur son poil court et il était grand temps de la lui ôter. Attrapant une brosse dure, elle commençait donc à brosser les parties charnues. Concentrée, elle remarquait avec plaisir que Hot Weekend Addict était tout à fait calme. L’étalon était apaisé d’avoir son repère en face de lui, ne décrochant plus son regard du bai brun. Une main sur son d’autre, l’autre occupé à le brosser, le selle français sentait la pression redescendre en lui, son souffle était plus calme et il s’autorisa même à reposer un membre. Du haut de son jeune âge, il n’avait pas l’habitude d’être éloigné si longtemps, sans repère humain ni animal, et Black Coffee était devenu un petit peu sa bouée de sauvetage. Nul doute qu’il s’apaiserait et prendrait ses marques avec le temps, mais pour l’instant, il avait besoin de lui. Peut-être l’aîné l’avait senti, ne refusant pas le contact ni la présence de cet autre étalon qu’il aurait pu percevoir comme un rival. Peut-être Black Coffee, déjà passé par là, faisait preuve d’empathie envers son cadet, si les chevaux étaient capables d’empathie.
Sous les coups de brosses et la présence de son compagnon, Hot Weekend Addict commençait peu à peu à somnoler. Il ne réagit pas vraiment lorsque sa nouvelle cavalière cessa son pansage momentanément pour remplacer le bouchon par la brosse douce. Cette fois-ci, la brosse se promenait sur tout son corps, tout en ayant toujours une main posée au niveau de son dos, comme en guise de réconfort. L’humain qui s’occupait de lui n’était pas désagréable, et ce n’était pas contre elle que le bai agissait. Mais Paloma le comprenait, et si elle était la plus anxieuse dans cette famille, elle était aussi la plus apte à comprendre ce que pouvait ressentir ce jeune entier. Il était perdu, manquait de repères, et elle était prête à lui laisser tout le temps nécessaire. Qui sait comment il se serait comporté si elle l’avait brusqué et laissé grimper en pression sans tenter de trouver une parade pour le calmer. S’il pouvait parler, sans doute l’aurait-il remercié. Profitant du pansage, son copain toujours en face de lui, occupé à se faire brosser également, il remarquait à peine que la jeune femme retirait la brosse pour attraper un cure-pied. Glissant une main le long de son antérieur, elle lui demanda son pied, et il fallut répéter la demande pour que Hot se rende compte qu’on le sollicitait. Pas très méchant, il hésita, mais obtempéra finalement, se laissant curer les quatre sabots avant de faire preuve de patience pendant qu’on démêlait ses crins. Lorsque le pansage s’acheva, il fut heureux de voir une friandise lui être proposée, attendant quelques minutes que les soins de son amis se terminent pour être ramenés dans leur paddock. Et puisque leur sociabilisation au travers de la clôture se passait bien, c’est pour la première fois qu’ils furent lâchés ensemble. Au fond d’elle, Paloma était sûre que cela ferait du bien au jeune cheval.
crédit : Misspalikoa
Pryam
Cavalier jeunes chevaux - niv. I
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Jeu 14 Juil - 15:13
Je suis certaine que Paloma saura s'attacher à ce cher Hot Weekend Addict, même si celui-ci ne semble avoir de yeux que pour son compagnon de pré
+ 2 pts de confiance + 3 pts de soins + 6 trèfles objectif validé & màj!
Misspalikoa
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Ven 25 Nov - 23:32
résumé #04
welcome hammer x martiza - année des 3 ans
1074 mots
La matinée s’apprêtait à toucher à sa fin quand Welcome Hammer reçu de nouveau la visite de sa propriétaire. L’homme qu’ils devaient rencontrer ne tarderait plus à venir, et avant de se mettre en selle, elle avait décidé de suivre le conseil de son employeur et d’emmener le bai au marcheur. Il fallait bien admettre qu’elle était plutôt excitée à l’idée de cet entretien qui pourrait donner des options de carrière à son cheval. En effet, Guillaume était quelqu’un de sérieux et de fiable, et l’homme qu’elle devait rencontrer était un ancien ami et collègue de celui-ci, travaillant comme entraîneur dans une écurie d’entraînement de steeple chase non loin. Celui-ci saurait expertiser correctement l’étalon, même si pour l’instant, la jeune femme n’était encore sûre de rien. Elle s’était attachée à l’étalon en étant sa lad, elle l’avait donc côtoyé au quotidien, et lorsqu’elle avait appris que son ancien propriétaire avait décidé de se séparer de lui, elle avait sauté sur l’occasion et l’avait acquis une bouchée de pain. Seulement, Welcome Hammer s’apprêtait à rentrer dans sa quatrième année, et ses résultats n’étaient pas particulièrement flatteurs. Il avait réussi à atteindre quelques cinquièmes places, mais jamais mieux, de quoi se poser des questions. Son entraînement était-il adapté ? Serait-il plus à son avantage à l’obstacle ? Elle espérait sincèrement que l’entraîneur pourrait répondre à ses questions. C’était primordial que le bai soit correctement préparé à sa future vie. Après tout, cette rencontre pourrait peut-être faire la différence.
Regagnant l’écurie, Maritza laissait ses pas la guider en direction du box de l’étalon bai. Attendant à la porte, elle l’appelait par son surnom avec affection, tendant la main pour lui caresser le chanfrein avant de pénétrer à l’intérieur. Le premier objectif de la jeune femme était de lui retirer sa polaire. Les températures étaient descendues ces derniers temps, et la brune souhait par dessus tout éviter, c’était bien qu’il ne tombe malade. Le moment aurait été trop mal choisi. Elle détachait alors les lanières, repliant la couverture sur son arrière-main le temps de passer un dernier coup de chiffon sur l’avant-main du pur-sang. Celui-ci avait décidé de se montrer sage et se laissait manipuler sans trop bouger. Lui qui n’aimait pas tenir en place, elle se sentait bénite par ce simple cadeau de sa part. Elle lustrait alors tout l’avant de son corps, des membres jusqu’à la tête sans oublier le contour des yeux et le nez qu’elle nettoyait avant d’ôter le reste de la couverture pour passer à sa croupe et à ses postérieurs. Welcome Hammer se montrait un peu plus rétif quand il s’agissait de toucher à cette partie-là, pourtant, il ne fit aucun pas de travers. Peut-être comprenait-il que sa propriétaire était pressée par le temps, en tout cas, il était particulièrement prévenant. En fin de compte, lorsque le corps fut propre et la couverture ôtée, elle attrapa son cure-pied pour vérifier une nouvelle fois qu’aucune saleté ne s’y était coincé. Prenant le temps de ranger le cure-pied, elle empoignait ensuite son démêlant et sa brosse à crin pour coiffer une dernière fois la crinière et la queue de l’étalon, suite à quoi elle pourrait enfin le préparer pour le marcheur.
Pliant la polaire, elle déposait la couverture sur le battant inférieure de la porte avant de s’éclipser un instant dans le but d’aller chercher la couverture de marcheur de l’étalon ainsi que son licol. Ceux-ci étaient posés sur le rangement directement fixé à la partie boisée du mur extérieur du box. Elle consistait en un large tube en métal sur lequel était posé tout l’équipement du cheval. Sa couverture repliée par-dessus sa selle, tapis, filet et licol. Tout était installé là, soigneusement rangé à portée de main. Elle n’eut donc qu’à sortir puis à rentrer à nouveau dans le box avec ce dont elle avait besoin pour préparer l’étalon. Elle lui installa donc soigneusement la couverture de marcheur sur le dos. Celle-ci était plus adaptée pour cette activité, tout comme la longe, car elle était ouverte au niveau des épaules, ce qui permettait une meilleure liberté de mouvement du cheval. Avec soin, Maritza s’assurait qu’elle était correctement mise en place avant de présenter son licol au pur-sang. Il ne fut pas très difficile de le convaincre de passer son nez dans la muserolle, et en un tour de main, l’objet en cuir était placé autour de sa tête. Elle attachait alors la bouche, accrochait le mousqueton de la longe à l’anneau et ouvrait la porte, l’invitant à la suivre à l’extérieur du box pour quitter la chaleur de l’écurie. C’est d’un pas enthousiaste que Welcome Hammer suivait le mouvement, ayant parfois quelques difficultés à rester à l’épaule de la brune. Les dépassements étaient fréquents, et elle ne perdait pas une occasion de lui rappeler qu’elle existait. Heureusement que le bai était un grand gentil, sans quoi les choses auraient sans doute été plus compliquées que ça.
Avec l’empressement de l’étalon pour atteindre leur destination, le couple atteignit finalement le marcheur en un rien de temps. Flattant son épaule avec affection, Maritza prenait soin de s’assurer qu’il y avait de la place avant d’ouvrir la porte du marcheur, attendre une place libre et détacher la longe pour y envoyer le pur-sang. Connaissant bien son métier, Welcome Hammer avançait d’un pas assuré, suivant le rideau en caoutchouc sans trop se soucier des chevaux devant et derrière lui. Pour éviter les blessures et garantir un travail symétrique, le marcheur changeait spontanément de sens à intervalle régulier. Bien qu’il y fût habitué, le pur-sang se laissa surprendre au premier-changement de sens. Il s’écrasa dans le rideau avant de pivoter et de trottiner pour reprendre sa place. Cela ne manqua pas d’amuser la jeune femme, observant son cheval avec bienveillance. Amenant un jeune hongre alezan, un de ses collègues ne manqua pas de discuter avec elle du rendez-vous prévu. Tout se savait très vite ici, elle ne fut donc pas étonnée de voir qu’on la questionnait sur la visite d’un entraîneur extérieur pour le bai. Elle tâchait néanmoins de paraître confiante. Bien que le lad fût sympathique, elle n’était pas franchement à l’aise de parler des ratés de l’étalon. Si bien que lorsqu’il fut temps de récupérer Welcome, elle se sentit particulièrement soulagée. Outre une bonne excuse pour se soustraire de cette conversation, il était temps de ramener l’étalon jusqu’à ses quartiers. Bientôt, elle allait passer à cheval, suite à quoi elle aurait enfin, elle l’espérait, des réponses à ses questions.
Codage par Pryam
Finwë
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Sam 26 Nov - 21:46
Bientôt le moment de vérité, en espérant que ce soit une révélation pour le bai !