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Jeu 20 Oct - 21:37
résumé #02
gypsy bard x georgie
699 mots
→ writober – 19 octobre : un cercueil trop bruyant [5 pts en saut pour Gypsy Bard] → mot bonus événement #35 : maison hantée – pierres tombales
Le bruit des fers résonnait sur la route bétonnée, annonçant le passage des chevaux dans la rue principale du village avoisinant les écuries. Au loin, on entendait un chien aboyer à tue-tête, comme un bruit de fond continu qui les suivait depuis qu’ils étaient passés au niveau de son jardin. Bien entendu, il avait dans ses gênes de protéger son territoire, mais cela en devenait ridicule. Si bien que Gypsy Bard elle-même ignorât désormais complètement les appels hystériques du canidé, poursuivant sa route sans se questionner plus que ça. Perdue dans ses pensées, elle était hermétique ou presque à ce qui se passait autour d’elle, se laissant pleinement guider par sa cavalière qui, connaissant bien le coin, suivait le trottoir de près. Derrière elle, une petite jument, bien moins rassurée, lui collait la croupe. Elle tenta bien quelques avertissements, fouaillant de la queue pour lui signifier qu’elle n’appréciait pas d’être si proche, mais seul un coup de postérieur permis de faire comprendre sa volonté à la jeune jument qui recula brusquement, s’écartant de son chemin en offrant un peu plus d’espace à la selle français. C’est ainsi un peu plus libre de ses mouvements que Gypsy Bard poursuivait sa route, traversant le village d’un pas souple.
Les aboiements n’étaient désormais plus perceptibles, et seul quelques voitures venaient briser le silence qui s’installait dans le petit groupe. Cela n’était pas pour déplaire à la jument baie, ni à sa cavalière. Toutes les deux étaient des êtres à part, dans leurs bulles. Mais cela ne pouvait pas durer très longtemps. Bien entendu, Halloween approchait à grands pas, et les habitants prenaient à cœur de décorer leurs jardins et façades pour l’occasion. La plupart des gens assumaient que cet effort était fait pour les enfants, mais en réalité, une grande partie de la population se plaisait à transformer leur habitation en maison hantée pour leur propre plaisir. Certaines décorations étaient très kitchs, quelques squelettes suspendus et fausses toiles d’araignée étaient accrochées aux murs. Mais la maison au bout de la rue n’était pas de celles-là. Son propriétaire avait été, à plusieurs reprises, félicité pour ses décorations poussées et son bon goût, si l’on peut employer ce terme pour désigner des mises en scène horrifiques. Il avait donc sorti le grand jeu, et lorsque les deux juments passèrent à sa hauteur, elles s’immobilisèrent sans demander leurs avis à leurs cavalières respectives.
Le jardin avait été totalement transformé en cimetière, des pierres tombales avaient été dispersés un peu partout sur la pelouse, agrémentée de toiles d’araignées et d’éventails déguisés, tantôt en médecin de la peste, tantôt en tueur en série de films connus. Mais ce n’était pas ce qui inquiétait les chevaux, non, il s’agissait plutôt d’un cercueil, déposé contre un arbre et à demi ouvert. À l’intérieur, des bruits de grattements et de cris enregistrés s’échappaient, le tout accompagné d’un système automatique faisant s’ouvrir et se fermer légèrement l’ouverture du cercueil. N’importe quel humain aurait très vite compris que ce n’était qu’effets spéciaux, mais pour les chevaux, il s’agissait de quelque chose ô combien effrayant. Dès qu’elle passa à sa hauteur, Gypsy Bard fut la première sursauter, réalisant un écart pour mettre le plus de distance possible entre elle et cet événement terrifiant. Paniquée, son sang ne faisait qu’un tour, coupait l’arrivée au cerveau, et en un rien de temps, elle s’élança droit devant elle dans un mouvement de panique, entrainant sa camarade avec elle dans sa fuite. Georgie, tout comme son amie, tâcha bien de stopper le mouvement vers l’avant des juments, mais rien à faire, elles descendaient la rue dans un bruit de galopade, n’acceptant de décélérer que lorsque la distance fut suffisante à leurs goûts entre elles et l’élément de danger.
Transpirante, la selle français étendait son encolure, reprenant son souffle et son calme après une montée fulgurante d’adrénaline qui l’avait poussée à partir aussi vite que possible pour échapper à ce cercueil effrayant qui l’aurait sans doute réduit en charpie, du moins à ses yeux. Mais ce n’était bel et bien qu’une stupide décoration, totalement inoffensif. Mais qui sait, peut-être aurait-elle vraiment été dévorée vivante si elle s’était montrée trop confiante à l’égard de cette créature ô combien dangereuse.
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Pryam
Cavalier jeunes chevaux - niv. I
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Jeu 20 Oct - 21:42
Pauvre Gypsy, un sac en plastique fait peur aux chevaux, alors un cercueil "vivant"
+ 3 pts de balade + 5 + 6 bonus (utilisation de mots event)