Chevaux de Mad

Claw - Balade mouvementée

Ces derniers temps, l'entraînement de Claw a été très intensif. C'est pourquoi j'ai décidé de l'emmener en balade cette fois-ci. Je le prépare donc sans trop me presser, puis me mets en selle au montoir. C'est parti!

Je serre mes mollets et le noiraud se met à marcher activement. Je lui laisse les rênes longues pendant que nous nous approchons du croisement des chemins de balade. Une fois arrivés j'ajuste mes rênes et choisis le chemin qui mène à la forêt. Les claquements des sabots du noiraud contre le sol se mêlent aux chants des oiseaux et au bruit du vent dans les feuilles. Tout cela forme une atmosphère apaisante. Le chemin en terre est plutôt régulier, malgré quelques creux et bosses. Tantôt en montée, tantôt en descente, ça n'en reste pas moins un chemin bien tranquille, parfait pour une balade pépère. Claw fait attention à l'endroit où il met les pieds, ce qui le rend très agréable. Un chemin apparaît sur notre droite. C'est un chemin bien plus étroit et escarpé que celui que nous empruntons, destiné aux cavaliers en quête de challenges et de sensations fortes. Ma monture le regarde avec insistance, dans une demande silencieuse de s'y rendre. Je reconnais bien là mon cheval: toujours prêt à relever des défis. Tu veux le tenter, mon grand? On va y aller, alors. Je me dirige donc vers la droite, afin d'emprunter le chemin.

Il commence justement par une descente assez escarpée. J'appuie sur mes talons et mets mon poids vers l'arrière, tout en conservant le contact sur les rênes. Le noiraud se concentre et descend calmement, à un rythme régulier. Une fois la descente finie, je reprends ma position initiale et flatte ma monture. Il y a une grande ligne droite devant nous et le terrain n'est pas trop pourri, alors je décide de faire trotter un peu mon cheval. A la fin de la ligne droite je repasse au pas pour entamer une montée elle aussi assez escarpée. Je me mets en équilibre sur mes étriers et garde un contact constant sur mes rênes. De nouveau, l'ONC traverse la pente à une allure régulière, ses muscles nous soulevant un peu plus à chaque foulée. A la fin de la montée, je flatte de nouveau l'équidé. Je ne peux pas m'empêcher d'être très fière de lui. Il souffle fort, alors je le laisse marcher avec les rênes longues pour récupérer son souffle. Le chemin donne sur une plaine, et comme je sais qu'il y aura des fossés et troncs d'arbre plus tard, je vais en profiter pour détendre le noiraud au trot et au galop.

Une fois que celui-ci a récupéré, je l'installe au trot sur une piste invisible faisant le tour de la plaine et ajuste mes rênes. Je le fais trotter puis galoper à chaque main, avant de reprendre ma balade au trot, m'engageant de nouveau sur le chemin. Il y a, cette fois, beaucoup de petites pentes et de tournants assez serrés. Je reste donc concentrée sur le chemin et donne mes indications le mieux possible à Claw. C'est assez compliqué, les virages arrivent vite et les pentes s'enchaînent. Au bout d'un moment, le chemin devient moins tortueux et plus plane. D'après mes souvenirs, c'est là qu'il y a des fossés. Je lance ma monture au galop: il est temps de mettre en pratique ce qu'on a appris en cross. Je prends un galop de travail, assez dynamique pour avoir de l'élan et sauter, mais assez maniable pour pouvoir rapidement changer de direction. J'aperçois au loin un petit fossé. Une fois devant je rééquilibre ma monture et attends mon saut. Claw fait un bond tout en longueur et poursuit la balade au galop. Il y a ensuite deux petits troncs éloignés de quelques mètres l'un de l'autre. Je mène donc l'ONC jusqu'au premier, puis me redresse, regardant déjà le second. Le noiraud saute par-dessus agilement et je le mène alors vers le second, qu'il passe tout aussi aisément. Je continue au galop, et remarque que le chemin se coupe en deux, avant de se rejoindre un peu plus tard. Sur la partie de droite, il y a un grand tronc d'arbre alors que sur la partie gauche il n'y a rien. Je décide de tenter le tronc d'arbre et me mets en équilibre, encourageant le noiraud à accélérer un peu. Je me redresse ensuite devant le tronc pour attendre mon saut. Claw fait un magnifique bond par-dessus, s'appliquant. A la réception je le flatte et le fais repasser au trot. La balade touche à sa fin.

Je repasse au pas pour laisser Claw reprendre son souffle. Nous sommes bientôt arrivés, et je compte laisser ma monture marcher jusqu'au domaine. Il y a encore quelques pentes, mais beaucoup moins hardcores que celles que nous avons franchies. Soudain, arrive un fossé, pas très profond, mais assez large. Il serait possible de le sauter au galop, ou sinon on peut le passer en deux bonds. Je n'ai pas vraiment envie de repartir au galop, alors je reste au pas en me disant que le noiraud sautera d'abord dans le fossé puis de l'autre côté du fossé. J'encadre bien l'ONC et garde mes jambes au contact pour qu'il ne passe pas à côté. Je sens ma monture qui raccourcit l'amplitude de son pas et baisse légèrement la tête, étudiant le terrain. Puis, Claw déploie la totalité de sa force pour bondir directement de l'autre côté du fossé. Surprise, je me retrouve devant la selle, faisant un câlin à son encolure pour ne pas tomber. Le noiraud continue nonchalamment au pas et je sens son regard moqueur et fier tomber sur moi. "Quoi? Tu pensais peut-être que j'allais passer le fossé en deux fois alors que je pouvais le faire en une?" Si les chevaux pouvaient parler, c'est probablement ce que Claw me dirait. Je me remets rapidement en selle. Mais t'es un gros malade toi! Préviens, la prochaine fois! Je le gronde gentiment pour évacuer ma peur, et l'ONC continue de marcher fièrement. Le noiraud m'a fait une belle frayeur, mais ceci mis à part je suis impressionnée qu'il ait pu sauter le fossé du pas.

Nous retournons à l'écurie au pas. Ce qui devait être une balade calme s'est transformé en séance mouvementée et intense. Je mets pied à terre et prends bien soin de Claw avant de le rentrer au box. Je n'oublie pas de lui donner un morceau de pain, car il a été exemplaire malgré la belle frayeur qu'il m'a faite.

L'éclat D'Or - Balade en main

Le poney élancé me regarde avec curiosité quand je le détache. Je sors de l'écurie à ses côtés, et observe le rouan se tendre. Il devient soudain plus nerveux, et pointe anxieusement ses oreilles vers la direction du rond de longe. Je le flatte et lui parle pour le rassurer. Tout son stress s'évacue quand il voit que nous passons devant le rond de longe, et que nous partons en direction des prés et chemins de balade.

Il devient d'un coup beaucoup plus enjoué et me le fait bien remarquer en accélérant l'allure. Je le remets à sa place gentiment et continue vers le croisement des chemins de balade. L'éclat est en fait très respectueux; bien qu'il m'ait dépassé tout à l'heure, il se tient maintenant à carreaux et calque son allure sur ma vitesse de marche. Je tiens mollement la longe de ma main droite, laissant de la marge au poney. Une fois au croisement, je choisis un itinéraire assez court, au terrain en terre, plat et régulier qui passe par la forêt. Le rouan, malgré son jeune âge, ne semble pas trop peureux. Je préfère cependant prendre quelques précautions en resserrant mes doigts autour de la longe et en restant attentive aux moindres éléments qui pourraient surprendre L'éclat.

La balade se déroule très bien, le rouan a l'air ravi de sortir en forêt. Il regarde régulièrement autour de lui, pointant ses oreilles dans diverses directions. A un moment, un oiseau se trouve en plein milieu de notre chemin. L'exmoor pointe ses oreilles vers lui, un peu inquiet. Je le rassure en lui parlant et avec une petite caresse sur l'encolure. L'éclat se décale vers la droite et avance avec de petits pas prudents. L'oiseau finit par s'envoler quand il juge que la distance qui nous sépare est trop courte, et L'éclat sursaute avant de repartir à une allure soutenue, à ma suite.

Ce petit incident mis à part, l'exmoor ne semble pas trop peureux et il a l'air d'apprécier le plein air. Au bout d'un moment, je décide de le faire trotter un peu pour lui dégourdir les jambes. Je me mets à trottiner pour indiquer au rouan qu'il faut qu'il accélère. L'éclat hésite un peu avant de partir au trot à ma suite. Il calque de nouveau son allure sur la mienne, enthousiaste. Je cours aussi longtemps que ma faible endurance me le permet avant de me remettre à marcher, essoufflée. L'éclat ne semble pas de cet avis, et piaffe sur place quelques temps avant de se résoudre à marcher. Nous ne marchons qu'une petite centaine de mètres avant que notre balade soit interrompue. L'exmoor regarde l'herbe verte et abondante sur le côté du chemin avec insistance. Je lui donne la permission d'y aller et le laisse brouter. Après tout, une petite pause ne me ferait pas de mal à moi non plus!

Un quart d'heure plus tard, je relève péniblement la tête d'un éclat qui veut continuer de brouter. Je peine beaucoup à lui faire reprendre la balade. Le rouan est têtu, certes, mais je le suis encore plus que lui! Je persiste donc jusqu'à ce qu'il abandonne et me suive. Je le flatte donc, satisfaite, et nous continuons la balade dans le plus grand des calmes. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et voici déjà le haras qui se présente devant nous. Je mène tranquillement le grand poney jusqu'à l'écurie et l'attache au même endroit que tout à l'heure.

Olena

Il fait très doux cet après-midi, j'ai donc décidé de partir en balade avec Olena, ma petite jument qui adore l'extérieur! Je la prépare sans trop me presser puis me dirige vers le montoir. Je vérifie que tout le matériel soit bien mis en place avant de mettre le pied à l'étrier pour me retrouver sur le dos de la baie. Je règle mes étriers rapidement puis serre les mollets afin de commencer à marcher.

Olena part au pas avec de l'entrain. Elle garde la tête assez haute pour pouvoir observer les alentours. Je la laisse faire gentiment. Nous traversons le haras pour nous retrouver au croisement des chemins de balade. J'emprunte un chemin qui mène aux champs, et ajuste progressivement mes rênes. La baie a le pied sûr, ce qui est extrêmement agréable pour moi. Nous marchons à une allure moyenne à travers le chemin entouré par des champs. Normalement celui-ci doit faire le tour de plusieurs champs, donc nous n'allons voir ni la forêt, ni rien d'autre. Après quelques centaines de mètres, je décide de faire un peu trotter la Morgan. Je serre donc les mollets et m'installe au trot en levée. Le rythme de la jument n'est ni trop rapide, ni trop lent: juste parfait. Je la laisse trotter à peu près cinq cents mètres en changeant régulièrement de diagonal pour ne pas forcer sur un côté plus que sur l'autre, puis accorde à ma monture une petite pause au pas. Bientôt, je trouve un bon spot pour faire brouter la Morgan, je rallonge donc mes rênes, me penche en avant pour déboucler sa muserolle, puis la laisse manger. Un quart d'heure plus tard, nous repartons sur le chemin. Je n'oublie pas, bien sûr, de reboucler la muserolle. Je fais trotter la jument de nouveau sur environ cinq cents mètres, avant de repasser au pas. La balade est déjà quasiment finie, je décide donc de la finir au pas. La baie a l'air ravie de cette petite balade. Une bonne balade bien tranquille, comme je les aime.

Nous sommes maintenant rentrées au haras. Je mets pied à terre une fois devant les écuries puis brosse Olena de fond en comble avant de la laisser au paddock. Il fait beau, alors autant que la baie en profite un maximum.

L'éclat d'or

Je sors de l'écurie, tenant lâchement la longe de l'exmoor à ma droite. Celui-ci a l'air particulièrement excité, cela crève les yeux avec son pas presque sautillé, son attitude haute et ses oreilles pointées vers l'avant. Nous traversons une bonne partie du haras avant d'arriver au croisement des chemins de balade.

Je choisis directement le chemin de la forêt. Les arbres deviennent de plus en plus présents autour de nous et le poney semble de plus en plus excité. Comme le terrain est plat et régulier, je me mets à courir et l'exmoor s'élance à ma suite. L'éclat trotte rapidement, un peu trop rapidement pour moi donc je le fais ralentir avec la longe et ma voix. Il se débat un peu mais finit par s'exécuter, adoptant la même vitesse que moi. Je le félicite rapidement, déjà un peu essoufflée. Je laisse le poney trotter un peu avant de le faire repasser au pas. De nouveau le rouan se débat, mais finit par céder. Je le félicite de nouveau et nous reprenons notre traversée de la forêt, au pas.

Le poney est encore plein d'énergie et semble prêt à reprendre le trot au moindre signal. Une fois que j'ai repris mon souffle, je claque de la langue et me remets à courir. Un bon jogging ne me fera pas de mal! De nouveau je me débats un peu avec mon compagnon pour lui faire prendre la même vitesse que moi, mais une fois le rythme mis en place je ne rencontre plus de problème. Le rouan n'est pas trop regardant envers diverses choses qui pourraient l’interpeller, comme des oiseaux qui se mettent à chanter ou un coup de vent soudain dans les feuilles.
Pendant la majeure partie de la balade nous alternons entre pas et trot pour que je puisse reprendre mon souffle. A la fin de la balade je suis juste trop fatiguée, n'ayant jamais été très sportive, alors nous restons au pas. Je peux voir que le poney est moins excité qu'au début mais il est encore prêt à se dépenser. Je vais devoir le remettre au paddock, je suppose. Au bout de trois quarts d'heure de balade en tout nous sommes arrivés au haras. Je mène donc le poney jusqu'à l'aire de pansage pour m'en occuper.

Je prépare Ima Bonus, comme à mon habitude, puis me mets en selle au montoir. Ce n'est pas vers la carrière que je la dirige cependant, c'est vers la forêt. En effet je veux travailler son endurance sur des pentes escarpées au pas, et le faire dans la forêt rendra cet exercice plus agréable pour elle comme pour moi.

Je prends le chemin qui mène au coin le plus pentu de la forêt, les rênes ajustées. Je n'ai encore jamais monté Bonus en extérieur, et avec son tempérament, je préfère me méfier. Pour l'instant elle semble relativement calme. Son pas est dynamique mais cadencé et elle ne chauffe pas. Soudain, des oiseaux assis sur une branche située au-dessus de nous s'envolent. La grise ne prend pas peur et se contente de pointer ses oreilles dans la direction des oiseaux. Je la flatte et continue sur le chemin. Bonus semble moins chauffer en extérieur que dans la carrière ou dans le manège, ce qui est bon à savoir. Comme le terrain est pour l'instant bon et plat, je décide cependant de la faire trotter un peu pour l'échauffer. Bonus prend un trot de travail néanmoins plutôt rapide et je m'installe au trot en levée. Je change de diagonal régulièrement pour ne pas fatiguer un côté plus que l'autre, et repasse ma jument au pas après cinq minutes. La quarter horse semble plus calme que d'habitude, même s'il faudra que je reste sur mes gardes. Je la flatte, et constate que nous arrivons déjà à la partie du chemin qui commence à être irrégulière. Nous abordons donc la première montée, ni très grande ni très pentue. Je me mets en suspension tandis qu'elle commence à grimper.

Bonus tente de prendre le trot au début de cette montée, mais je l'en empêche en resserrant mes doigts sur les rênes et en lui parlant. Je ne veux pas qu'elle commence à monter à une allure rapide et qu'elle finisse épuisée! Mon but est de la soumettre à un effort pas très difficile mais long et régulier. Bonus finit de monter avec un pas rapide et des foulées puissantes et régulières. A la fin de la pente, je la flatte. Vient ensuite une petite descente. Cette fois je me penche vers l'arrière, les talons vers le bas, et laisse ma jument faire. Celle-ci descend prudemment avec des foulées raccourcies et un pas remarquablement stable. Je la félicite de nouveau, et nous continuons notre chemin. Les montées et les descentes s'enchaînent, variant en difficulté. Bonus se débrouille très bien et au bout des premières pentes elle prend d'elle-même une allure moyenne et régulière. Il lui arrive de souffler fort après une pente particulièrement escarpée, mais elle récupère vite. Elle a été débourrée pour la course, après tout. Quand nous avons enfin fini de passer toutes ces pentes, Bonus est trempée de sueur. Je la flatte une dernière fois, fière d'elle. Le chemin pour rentrer au haras est plat et régulier, je décide donc de laisser ma monture trotter deux minutes tranquillement. Si la grise est fatiguée, elle ne laisse rien paraître et prend un trot de travail énergique. Nous finissons de rentrer au haras au pas, le temps qu'elle récupère.

Une fois arrivée au domaine, je mets pied à terre et enlève l'équipement de la jument. Je la sèche avec de la paille: sachant que les températures sont assez basses et qu'elle doit passer la nuit au paddock, je ne préfère pas doucher Bonus. Je la brosse ensuite pour enlever les restes de paille, de poussière, de boue et en profite pour vérifier ses membres, à la recherche d'une quelconque anomalie. Je n'en trouve aucune et après avoir donné un bout de pain à ma jument, je lui enfile sa couverture et la laisse au paddock.

Je brosse L'éclat d'or soigneusement avec l'aide d'une amie. Cette séance est un peu spéciale: je vais tenter de monter le poney... à cru, puisqu'il est allergique à la selle et au filet. Il sera tenu en longe par mon amie, donc je n'aurai absolument aucun contrôle, je jouerai juste le rôle d'un poids. Dès que nous avons fini de le brosser, nous nous dirigeons vers le montoir.

Nous commençons par mettre le rouan en confiance en lui montrant le montoir. Il y est indifférent, alors mon amie l'arrête à côté du montoir. Je monte sur la première marche, et commence à mettre du poids sur le dos du poney avec mes mains. L'éclat gigote aux premiers essais et finit par se calmer. Je le félicite avec ma voix, et commence à me pencher sur son dos, promenant mes bras sur ses flancs. Le poney devient un peu nerveux mais se calme au bout d'un certain temps. Je le félicite de nouveau, puis m'installe le plus délicatement possible en sac à patate sur son dos. Le rouan est surpris et trébuche avant de retrouver une position stable, puis il commence à marcher activement. Mon amie le fait s'arrêter, et je descends de son dos. De nouveau L'éclat est un peu surpris et se décale. Je le rassure avec ma voix et nous l'arrêtons à côté du montoir. Je m'installe une fois de plus en sac à patate sur son dos. Cette fois le rouan est moins surpris mais se met tout de même à marcher rapidement. Mon amie décide de le faire marcher quelques aller-retours avec moi en sac à patate, et dès qu'il s'habitue à ma position elle l'arrête. Je descends, là encore l'exmoor est moins surpris. Nous arrêtons le poney à côté du montoir, et je monte sur son dos, mais normalement cette fois.

Le poney panique et part au trot rapide. Heureusement mon amie le récupère avant qu'il n'ait eu l'occasion de me jeter à terre. Elle le calme comme elle peut, et je l'aide avec des caresses sur l'encolure et ma voix. Au bout de quelques minutes à le faire marcher en allers-retours et à le rassurer, L'éclat retrouve un calme relatif, même s'il reste très nerveux. Mon amie le conduit donc vers la forêt. Nous allons le faire marcher le temps d'une balade avec un cavalier sur le dos pour continuer de l'y habituer. L'exmoor retrouve vite sa joie de vivre à la vue de la forêt, et ce malgré le fait qu'il trébuche de temps en temps car il n'est pas habitué à mon poids. Nous avons choisi un chemin de balade assez court pour ne pas faire durer l'exercice trop longtemps. Je me tiens immobile sur le dos du poney, lui offrant des caresses de temps en temps. La balade l'aide à se calmer, et il trébuche de moins en moins. Au bout de dix minutes nous avons fini la balade. Dès que nous sommes rentrés à l'écurie je mets pied à terre le plus doucement possible. Le poney est un peu surpris quand je descend et il se décale. Je le rassure d'une caresse, puis nous repartons vers les écuries pour le brosser rapidement et lui offrir du pain sec en guise de récompense. C'est déjà un bon début.

Je me dirige joyeusement vers le box de L’éclat d’or, le poney que j’ai décidé de prendre sous mon aile. Pour ne pas toujours pratiquer la même discipline, c’est-à-dire le TREC, j’ai décidé de changer un peu avec une balade montée. Sophie et moi commençons tout juste à pouvoir monter le poney élancé et nous préférons y aller en douceur pour ne pas le brusquer. Nous brossons le poney avec soin, puis je sors de mon sac une paire de rênes que j’ai apportée avec moi. J’accroche une extrémité sur un côté du licol et l’autre extrémité sur l’autre. L’éclat me regarde faire avec curiosité, mais semble légèrement nerveux à la vue des rênes. Il reste cependant sage et je le flatte bien fort. Je noue les rênes afin qu’elles ne pendent pas trop, puis me dirige vers le montoir.

Sophie tient le poney et le rassure tandis que je monte le plus légèrement possible sur le dos du rouan. L’éclat effectue un petit écart et je le rassure en le flattant. Dans un premier temps Sophie prend la longe et se dirige vers les chemins de balade. Nous n’allons pas dans la forêt aujourd’hui, les chemins sont extrêmement boueux. Nous avons opté pour un chemin le long des champs, qui sera moins boueux que la forêt. Je laisse les rênes sur l’encolure du poney et suis le pas de ma monture avec mon assiette. L’éclat est assez confortable et j’y parviens sans trop de mal. Au bout de cinq minutes de marche je dénoue les rênes et les saisis, ni ajustées ni longues. Le poney s’agite, il secoue la tête et accélère. Je me redresse, et Sophie reprend rapidement le contrôle en rassurant le poney. Celui-ci reste assez nerveux pendant au moins les dix minutes qui suivent. Je le flatte régulièrement afin qu’il associe ma présence sur son dos à quelque chose positif. Je garde les rênes dans mes mains et dès que nous tournons, j’en profite pour orienter légèrement ma monture avec le couloir de rênes. Le tout dans la délicatesse pour ne pas l’effrayer. L’éclat est un peu surpris et nerveux au début mais se détend au fur et à mesure des tournants. De nouveau je le flatte régulièrement. Cinq minutes plus tard nous laissons L’éclat brouter dans un coin d’herbe, pour lui accorder une pause. Je reste sur son dos et rallonge mes rênes afin qu’il puisse baisser l’encolure. L’éclat n’ose pas vraiment brouter, Sophie est obligée de l’y inciter au début. Puis, dès qu’il a compris il se met à tondre le coin d’herbe à la vitesse de la lumière. Nous le laissons brouter dix minutes avant de lui faire relever la tête, tant bien que mal. J’essaye de ne pas insister avec mes rênes, pour qu’il ne se braque pas. Nous continuons la balade au pas, et Sophie fait trotter l’entier pendant deux minutes à la fin de la balade. Son allure est souple et confortable, ce qui la rend très agréable à cru ! Une fois arrivés au domaine je mets pied à terre. L’éclat lève un peu l’encolure mais ne fait aucun écart. Je le félicite, satisfaite de lui, puis Sophie et moi le brossons rapidement avant de le remettre au paddock.