Manège ││ Chevaux de Pryam

« Don't Stop Believing - The Journey ♫

« En ce froid jeudi de janvier ... mais non je vous agace, il ne fait pas froid dans le manège! Hidalgo sur les talons, j'entrai dans le manège, où je constatai que j'y étais seule. Je crois que les gens n'aiment pas s'entraîner un froid jeudi de janvier, 17h00. Pourtant, un manège chauffé c'était la joie! J'installai rapidement les trois barils de barrel racing avant d'enlevai mon manteau que je laissai non loin de l'entrée du manège. Je me plaçai ensuite au centre du manège pour bien ajuster ma sangle, que je nouai en noeud de cravate, vérifier mes étriers et je mis le pied à l'étrier.

L'étalon était bien sage au centre du manège, il avait à peine bouger d'un poil. Je pris donc le temps d'ajuster mes reines, puis nous nous mirent en branle. Aujourd'hui au programme, un entraînement facile ; un peu de barrel racing, mais seulement les bases, donc au pas et au trot exclusivement. Je mis donc l'étalon au pas sur la piste, faisant quelques tours d'un côté et quelques tours de l'autre, répétant le manège au trot. Une fois bien échauffé, c'était le temps de pratiquer les choses apprises ces derniers temps.

Je lui demandai donc doucement de céder au mors, chose qui était très bien acquise et qu'il exécuta dans la seconde où je fis ma demande. Toujours derrière ma main, je le mis en cercle, au pas, au centre du manège pour voir son équilibre. Je lui fis exécuter quelques tours de chaque côté au pas, puis au trot, avant de le mettre au galop et de réduire la circonférence du cercle un peu. Très bien équilibré et derrière ma main, l'étalon galopait sous lui avec une aisance à faire peur. Je relâchai donc doucement la tension dans mes reines et j'élargis la circonférence du cercle à nouveau.

S'ensuivit plusieurs exercices que nous avions pratiqués ensemble ; roll-backs, cessions à la jambe, épaules en dedans. L'étalon exécutait ces manoeuvres au pas et au trot presque à la perfection. Vraiment ce cheval est une perle rare. Je remis le beau blond au pas, puis je le lançai sur le parcours en forme de trèfle. Au pas, nous arrivâmes au premier baril, où je demandai l'arrêt quelques mètres avant ce dernier, et quelques pas de reculons, afin qu'il apprenne à bien s'asseoir à l'approche du baril. Encore une fois, cette notion était bien acquise et il s'exécuta sans rechigner.

Une fois le parcours fait quelques fois au pas avec cet exercice, je réitère l'expérience au trot. Un mètre avant les barils je demande l'arrêt, quelques pas de reculons, puis nous reprenons le trot de travail autour du baril, où il apprend à être bien rond et bien derrière ma main. Hidalgo est une perle. Nous refîmes l'exercice au trot plusieurs fois et sans aucun doute le patron de barrel racing était bien ancré dans la tête du palomino. J'arrêtai donc l'étalon blond dans le centre du manège, descendit de cheval, déssanglai d'un trou et je le fis marcher à mes côtés plusieurs minutes.

Une fois l'entraînement terminé, je replaçai les barils dans un coin du manège, récupérai mon manteau et il n'était pas question que je laisse mon beau blond dans cet état. Direction, la douche! »

OUR FIRST TRAINING
Treasure

« La jument bai sur les talons, j’atterris dans le manège chauffé. Non ce n'est pas qu'il faisait si froid dehors, mais j'aimais l'éclairage ici, et la journée était plutôt grise. Treasure me suivit jusqu'au centre du manège, où je ressanglai de quelques trous avant de monter. Bon, allez ma belle c'est parti, lui chuchotai-je dans un souffle. Les oreilles bien droites de la jument me montrait qu'elle était prête au travail. Une légère pression des mollets et hop! la belle se mit en branle.

Nous marchâmes doucement autour de la piste, les rênes longues. La jument se tenait si bien d'elle-même ; la tête bien allongée, suivant sa ligne dorsale. Elle cédait au mors, j'avais à peine de contact avec sa bouche et hop! elle baissait la tête presque jusqu'au sol. C'était une jument de reining formidable, j'avais fait un choix judicieux en choisissant cette jument. Je la mis au trot ; elle avait un trot léger, quelque chose d'aérien, je restai en place au trot assis. Je n'avais aucune peine à bien rester dans ma selle, les talons bien descendus je suivais le rythme doux de la jument brune.

Je fis quelques tours de piste, alternant le trot assis et lent, puis le trot enlevé et plus rapide. La jument virevoltait autour de la piste, ses allures aériennes nous transportant dans une autre dimension. Je la laissai trotter quelques tours avant de la remettre au pas pour la faire souffler un peu. Elle n'avait même pas chaud. L'entraînement rigoureux qu'elle avait avec ses anciens propriétaires portait ses fruits. Je la remis donc au travail en lui demandant le galop directement du pas. Elle me donna satisfaction lorsqu'elle pris un galop de travail très agréable.

Je fis quelques cercles au centre du manège, où je lui demandai de changer de pied à la volée avant de changer de main. Évidemment, elle me donna ce que je lui demandai et nous étions reparties pour un tour. Quelques cercles plus tard, je la mis dans une ligne droite sur la longueur du manège et quelques mètres avant le mur, je demandai un sliding stop. Ce fût la meilleure expérience que j'eus de ma vie. La sensation d'avoir la jument sous moi, tous ses muscles se contractant en un seul et unique effort ; c'est simple, c'était magique.

Je la remis au pas jusqu'au centre du manège, d'où je descendis et dessangla de quelques trous avant de la faire marcher pour qu'elle souffle. Je ne cessai de la caresser dans l'encolure et sa tête basse et ses yeux doux me laissèrent croire qu'elle avait apprécié l'entrainement jusqu'à présent. C'était très encourageant pour le futur! Nous retournâmes donc dans l'écurie, ses pas m'emboitant le pas. »

WE ARE CLASSICAL
Money

« J'avais préalablement installé des barres au sol dans le manège avant d'aller m'occuper de mon étalon pie. J'arrivai donc sur les lieux avec Money sur les talons qui regardait partout autour de lui. Une fois au centre du manège, j'arrêtai l'étalon avec de ressangler doucement et d'ajuster mes étriers. Je montai allègrement (lire ici que je ne suis pas à mon aise du tout) dans la selle classique avant de de pencher pour insérer mon pied dans le second étrier.

D'une légère pression des mollets je mis le pie au pas sur la piste en main gauche. Je le laissai prendre son rythme, rênes lâchent, avant de presser mes mollets contre lui et de raccourcir mes rênes pour le remonter un peu. Évidemment, l'étalon riposta en lançant sa tête dans les airs, ce qui m'arracha les rênes des mains. Je repris le contrôle sur moi-même et tout doucement je raccourcis mes rênes. Cette fois, Money vint s'appuyer dans mes mains, et qu'est-ce qu'il était lourd! Je ne relâchai pas la pression de mes mollets contre lui, jusqu'à ce que je le sente se détendre et venir se placer tout juste derrière son mors.

Je relâchai mes rênes en guise de récompense et je le félicitai. Je recommençai l'exercice plusieurs fois, jusqu'à obtenir un tour complet avec le pie qui cédait bien au mors. Ce ne fût donc que plusieurs minutes plus tard que je changeai de main, avant de réitérer l'expérience en main droite. Je laissai l'étalon marcher un peu les rênes lâchent avant de le reprendre en main. Doucement, sans le brusquer, et le résultat s'ensuivit rapidement. Il céda au mors à peine quelques pas après ma demande et nous avons pu effectuer quelques cercles dans cette position. Il travaillait bien et j'étais plutôt à l'aise dans la selle classique.

Doucement au pas, je dirigeai l'étalon pie sur les barres au sol que j'avais disposée en cercle au centre du manège. Ainsi, il travaillerait son dos et ses postérieurs, en plus d'apprendre à conserver un cercle et sa souplesse. Donc une fois au pas en main droite, l'étalon accrocha la dernière barre avant que je ne demande le changement de main. Ses oreilles passaient de devant à derrière, je crus comprendre qu'il n'accrocherait plus jamais une barre. En main gauche, l'étalon me surpris. Il leva les pattes si hautes que j'en fus débalancée. Le temps que je reprenne mes esprits, l'étalon avait sorti du parcours.

Je le ramenai donc vers la première barre au sol en prenant bien soin de fermer ma jambe droite contre lui afin qu'il ne déborde pas et qu'il reste bien au centre. Ancrée bien profondément dans ma selle, je le poussai vers l'avant, ce qui avait eu comme résultat que Money ne toucha aucune barre. J'en étais très heureuse. Je le mis donc au trot sur la piste, les rênes longues, avant de reprendre le contact. Docilement, l'étalon vint se placer derrière le mors. Je le félicitai puis je l'envoyai sur les barres au sol.

Le résultat fût tout autant différent qu'au pas. L'étalon s'amusait à sauter par-dessus les barres plutôt que de les passer tranquillement. Je le remis donc dans un trot de travail avant de le pousser vers l'avant. Je le retenais juste assez dans mes rênes, les épaules vers l'arrière et bien assise dans ma selle, l'étalon se propulsa au-dessus des barres, sans sauter. Je le relâchai avant de changer de main et de le féliciter. Nous refîmes l'expérience une autre fois en main droite et l'étalon travailla aussi bien que la fois précédente.

Je le relâchai puis le remis sur la piste. Au pas, je le laissai se balader les rênes lâchent ; la tête basse Money marcha doucement pour reprendre son souffle. Quelques minutes plus tard je le remis au centre du manège avant de descendre et de déssangler d'un trou. Je le fis marcher à mes côtés quelques minutes avant de ranger les barres au sol puis de quitter pour l'écurie. »

AIN'T GONNA WASTE IT
Hidalgo

« Une fois dans le manège où nous étions seuls Hidalgo et moi, je me rendis au centre avant de ressangler et d'ajuster mes étriers pour monter. Je mis le pied dans mon deuxième étrier avant d'ajuster mes rênes et de lancer ma bête sur la piste en main gauche. Les rênes lâchent je le fis marcher doucement un peu partout dans le manège avant de serrer les mollets et de rassembler mes guides pour que l'étalon blond se place derrière ma main et qu'il cède au mors.

Une fois l'étalon bien concentré sur mes aides je lui fis exécuter une volte pour changer de main. Je pressai ma jambe droite contre lui, rêne gauche légèrement ouverte et l'étalon changea de main sans effort. Maintenant en main droite, je le laissai marcher encore un peu, cédant au mors, avant de serrer mes mollets une autre fois et de demander le trot. L'étalon pris un trot rassemblé, toujours bien sous lui et derrière ma main, concentré. Je le mis rapidement en cercle au centre du manège, pressant ma jambe gauche contre lui pour qu'il s'incurve bien.

Quelques cercles plus tard, je m'assied bien dans ma selle, et demandai l'arrêt qu'Hidalgo me donna. Je ressentais un bonheur indescriptible de voir que l'étalon m'écoutait aux doigts et à l'œil. Je répétai l'exercice en main gauche avant de le mettre au galop sur la piste. Après quelques minutes de réchauffement, je le mis en cercle et nous enchaînâmes sur un huit de chiffre, pratiquant ainsi les changements de pied. Au centre du manège je pressai ma jambe droite au niveau de la sangle, la jambe gauche légèrement derrière et claquai la langue.

L'étalon changea de pied aisément. Je répétai l'exercice quelques fois jusqu'à ce que mes demandes se fassent de plus en plus subtiles. Cet exercice était bien acquis pour l'étalon. Je le remis au pas plusieurs minutes plus tard avant d'enchaîner avec le contre changement de main. En main droite, je quittai la largeur du manège et m'engageai sur la longueur lorsque je poussai l'étalon avec ma jambe gauche. Placée comme pour faire des pas de côtés, je poussai l'étalon vers le centre du manège. Ce dernier ne poussa que son postérieur, gardant donc ses épaules dirigées vers la piste.

Je repris donc doucement, ma demande, rêne d'ouverture droite, rêne directe à gauche et jambe gauche contre son abdomen, jusqu'à ce qu'il se déplace d'un bloc. Je félicitai, sachant très bien que les contre changement de main seraient à travailler éventuellement. Je répétai l'exercice en main droite et pris mon temps pour qu'il assimile bien. Je félicitai après la réussite et je relâchai mes rênes. C'est assez pour aujourd'hui mon beau, dis-je en lui tapotant l'encolure. Je savais que la prochaine fois nous pourrions reprendre où nous avions laissé. »

AH LES DÉBUTANTES
Treasure

« Treasure et Roxanne marchait juste devant moi. Je ne cessais de sourire depuis ce matin, voir ma cousine aussi heureuse me rendait heureuse. Elle la tenait bien, Treasure à sa droite à une distance raisonnable, marchait doucement et suivait le rythme de la jeune fille. J'étais fière d'avoir une si bonne jument pour débutants. Une fois à la carrière, je fermai la porte derrière nous et je l'attendis au centre du manège.

Audrey m'attendait alors que je ressanglais correctement la belle Treasure. Elle m'indiqua de monter et qu'elle allait ajuster mes étriers ensuite, ce qu'elle fit très rapidement. Je n'avais pas encore touché aux rênes qui était simplement dans l'encolure de la jument. Ma cousine me montra comment bien les tenir afin qu'elle ne soit ni trop longues, ni trop courtes et que je sois à l'aise et la jument aussi. Elle me montra rapidement comment avancer et arrêter avec une jument de cette trempe. Facile, je n'avais qu'à avancer le bassin ou bien au contraire, le reculer. Facile ... C'était ce que je me disais. Lors de ma première tentative pour avancer, je me penchai trop en avant et la jument démarra au galop instinctivement. Erreur de débutante. Je me rappelai donc que je devais reculer mon bassin et tirer légèrement sur les rênes pour arrêter ... Légèrement ai-je dis ?

Je tirai si fort si les rênes pour arrêter que la jument partie du reculons et je ne savais plus quoi faire. Audrey me hurla de tout lâcher, ce que je fis immédiatement. Treasure arrêta. Je repris mon souffle. Dit donc, je croyais que tu avais déjà monté une fois ou deux? me demanda-t-elle. Oh, tu sais, oui, en balade ... enfin si on peut appeler ça une balade. Mon cheval suivait les autres tu sais ... me justifiai-je, honteuse. Je baissai les yeux. Aussitôt Audrey se repris. Tu es ici pour apprendre, alors aussi bien apprendre les bases avec un cheval aussi fantastique que la belle Treasure! Alors, doucement, sans bouger, tu vas serrer tes mollets contre elle. Voilà.

Je m'exécutai-je, cette fois, vraiment prudemment, et la jument se mit en branle doucement. Le sourire aux lèvres, je marchai quelques tours avant de m'arrêter d'un mouvement de bassin vers l'arrière. Cette fois j'avais compris. Ma cousine me redemanda de passer au pas, en essayant avec les hanches. Très subtilement cette fois, je bougeai les hanches et la jument se mit au pas. Très fière je lui caressai l'encolure. Nous marchâmes ainsi quelques tours, Audrey ne cessant de me répéter de baisser mes mains et mes talons. Elle me montra ensuite à trotter. J'aimais trotter! C'était plutôt agréable, enfin, après avoir compris comment bien trotter enlevé parce que sinon ouf, j'aurai mal aux fesses demain!

Après le trot, j'eus droit au galop. Je me tenais bien semble-t-il hors donc, j'y avais droit. Je bougeai subtilement les hanches encore une fois et la jument démarra doucement, dans un galop très léger et constant. Je galopai quelques tours, les chevaux au vent (enfin, ce qui restait de libre sous mon casque) avant de ne m'arrêter. On y avait déjà passé une heure! Je descendis de cheval comme me l'indiqua gentiment ma cousine et je marchai à côté de la belle quarter horse avant de retourner à l'écurie. »