₪ Il est tard quand Madison arrive aux écuries pour monter Andiamo, sa journée a été chargée et elle n'a pu se libérer plus tôt pour voir ses chevaux.
Bac de pansage dans une main et ces affaires d'équitation dans une autre elle part retrouver son palomino pour une séance de saut et de dressage. La jeune fille préfère le saut mais elle doit bien travailler les chevaux dans toutes les disciplines donc elle va commencer à s'attaquer au dressage avec Andiamo petit à petit. Elle le brosse vite fait avant de le seller puis partir à la carrière pour la séance.
Arrivée à la carrière la jeune femme ressert la sangle avant de poser son pied dans l'étriller et monter sur le dos du poney. Elle demande à Andiamo de prendre le pas pour commencer la détende. Elle le laisse marcher rênes longues quelques instants pour voir le parcours qu'elle a monté, 3 obstacles un peu près en ovale du côté opposé de l'entrée. La brune reprend les rênes pour demander le trot à l'entier qui le prend et commence des petits exercices au pas, elle lui fait faire des cercles dans chaque coin puis dans les deux longueurs des voltes et des demi-cercles pour changer de mains. À chaque fois que l'étalon fait bien l'exercice elle lui caresse l'encolure et s’il n'y arrive pas le recommence jusqu'à ce que ce soit presque parfait. Elle lui fait ensuite faire des doublers et des diagonales pour changer plusieurs fois de main. Elle lui demande l'arrêt complet en X, l'entier a du mal mais à force il ne fait plus quelques pas au pas mais s'arrête directement. Madi tire doucement sur les rênes pour faire repasser l'entier au pas pour le laisser souffler. Elle le laisse marcher quelques minutes le temps qu'il se repose un peu puis lui fait reprendre le trot puis place ses aides pour le faire démarrer au galop, Andiamo démarre sur le bon pied. Un tour à chaque main dans un galop détendu puis Madi lui fait faire des diagonales en lui demandant des changements des pieds au milieu et lui fait faire des cercles de manière à ce qu'il se mette en bonne position. Elle le rassemble sous elle et lui fait rentrer la tête un petit peu vers le centre du cercle en jouant avec les doigts sur les rênes.
Elle finit enfin se détende très longue elle se penche sur l'exercice prévu. Une petite séance devrait suffire pour commencer comme l'étalon est déjà fatigué. Elle le laisse marcher quelques instants avant de le remettre au galop et si diriger vers le premier obstacle, un petit vertical de 50 centimètres. Elle compte les foulées dans sa tête "1,2,3" puis elle pressé les flancs de l'étalon et se met en suspension quand celui-ci lève ces antérieurs et ramène ses mains derrière des oreilles du palomino. Le vertical passé de manière correcte elle va vers le deuxième mais au lieu de le sauter elle fait faire à Andiamo un cercle autour, l'entier fut perturbé mais réussi à garder son équilibre et faire un bon cercle. Elle essaie en même temps de le rassembler mais ne réussi pas totalement elle le laisse donc et l'amène vers le dernier obstacle qu'ils sautent parfaitement. Elle recommence l'exercice à l'autre main pour bien travailler des deux côtés. Une fois le troisième obstacle passé la brune félicite l'étalon puis le passe au pas pour le laisser reprendre son souffle. Elle desserre la sangle et le laisse marcher rênes longues quelques instants puis le ramène à l'écurie où elle le desselle et lui fait un très bon pansage et lui donne des friandises. Après un bon moment de caresses la jeune fille quitte les lieux pour se rendre chez elle. ₪
"Sorry, I've had enough of running away, Sophie. Now I've got something I want to protect. It's you."
Le soleil n'avait pas décidé d'être de la partie aujourd'hui. Andiamo était particulièrement nerveux et vif sous la selle. Au départ, Yolande s'était dit qu'elle pourrait faire une petite séance de saut pour détendre un peu tout ça, mais il était beaucoup plus raisonnable de faire un bout de dressage avec le beau palomino. Grimpée sur lui, ils avaient entreprit une petite reprise solitaire au trot. Bien que jeune, Andiamo savait très bien comment se mettre dans une bonne position de travail et ça avantageait grandement la jeune femme qui n'avait jamais monté Andiamo auparavant, elle avait peur de trop le pousser. Peu à peu, à force de le réveiller, elle l'incurvait dans les coins et les figures de styles. Après avoir changé deux fois de mains via un doublé dans la largeur et une demi-volte, elle recula les épaules. Son point de repère était de ne jamais faire un tour complet sans transitions. Yolande ne redoutait pas le galop malgré le côté joueur de l'étalon, elle le sentait parfaitement calme et à sa place, aussi, lorsqu'elle lui demanda un départ du trot, il ne résistait pas et s'élançait gaiement. Un trot en lever, plutôt rapide pour un premier. Le galop était un moment que la jeune femme attendait avec beaucoup d'impatience. Elle avait envie de voir ce que cachait le palomino sous cet air de gentil volant. Le départ était bon et Yolande avait la sensation de glisser sur le sol, comme s'il prenait tout son poids et qu'il le mettait ailleurs. La jeune femme avait décidé de travailler l'épaule en dedans avec lui. Elle l'avait déjà vu faire un peu et savait donc que ce ne serait pas une nouvelle figure. Afin de bien commencer elle le prit au pas à main droite, il semblait plus souple. Sa jambe droite venait l'encadrer et lui donner un peu d'impulsion. Lorsqu'elle jugea qu'il était prêt, sa main droite prit une rêne d'ouverture, sa main gauche encadrait Andiamo simultanément. L'étalon se retrouva peu à peu tête au mur et ses hanches partaient un peu trop loin, il commençait à tourner. La jambe droite de la cavalière se renforçait pour conduire le cheval de l'autre côté et la jambe gauche était légèrement reculée pour recadrer l'angle du cheval. Andiamo semblait se souvenir de cet exercice et bien qu'un peu mou au départ, il se fit concentré pour comprendre les instructions de sa cavalière. Yolande relâcha la pression et le félicita oralement et gestuelle-ment. Elle l'incurva ensuite dans les tournants et recommença l'opération lors de la seconde longueur. L'étalon était réellement avec elle cet fois, il avait un pas bien impulsé et réagissait très rapidement aux corrections de sa cavalière. Encore une fois, il reçu une bonne caresse sur son encolure. Lors de la main gauche, Andiamo avait été un peu plus difficile, moins à l'aise, il avait tenté de fuir la rêne d'ouverture. Yolande savait ce petit cheval très sensible de par son caractère et ne souhaitait pas le brusquer. Elle prit des rênes plus longues pour qu'il ne se sente pas oppresser d'un manque de fuite si besoin est. Elle ralentit le pas de l'étalon et vint tranquillement mettre le bout de nez vers la barrière, lorsque le palomino décala ses hanches et surtout ses épaules, Yolande commença à l'encadrer doucement. La figure n'était pas parfaite du tout au début, l'angle était mauvais et ce n'était pas harmonieux, mais le petit bout avait comprit que ce n'était rien de plus rien de moins. Il l'avait fait et c'est tout ce qui comptait. La jeune femme tenta doucement de faire progressivement une pression plus forte pour corriger les hanches et Andiamo répondait favorablement. Ce n'était toujours pas parfait, mais elle sentait l'équilibre fragile et voulait surtout récompenser cet amour de petit poney. Elle le remit droit, le félicita longuement oralement et n'hésitait pas à le caresser énormément. Rênes longues, encolure basse et sangle un peu relâchée, elle le laisser aller à sa guise dans l'immense carrière. Très fière de ce petit qui malgré une frayeur n'avait pas hésité à prendre son courage et faire confiance, alors qu'il ne connaissait pas Yolande. Elle lui en était très reconnaissante.
C'était de bonne humeur que j'avais préparé Dancin' Fire pour ce qui serait sûrement sa dernière séance de débourrage. Je comptais en effet combiner la longe et la monte pour aujourd'hui, l'étalon bai serait mon cobaye. L'ayant donc harnaché en circonstances, nous rentrions dans la carrière. Voulant m'assurer d'avoir la carrière pour moi seule, j'étais venue entre midi et deux, à l'heure de la pause méridienne. Comme prévu, l'endroit était désert. Après avoir présenté la longe au bai pour être sûre qu'il n'en avait pas peur, je me rendis compte que longer le jeune dans la carrière allait être un défi. Ordinairement, je m'aidais de la forme du rond de longe, mais là j'allais devoir faire avec les moyens du bord pour lui apprendre à marcher en cercle. Heureusement, l'étalon était intelligent : il comprendrait vite. Munie ma cravache, je commençais par marcher aux côtés de l'étalon dans un espace défini par quatre plots que j'avais installés. Petit à petit, je m'éloignais de Dancin', le consignant à rester là où il était de ma voix et en intercalant la chambrière entre nous. Au bout d'une dizaine de minutes, il marchait sur un cercle à peu près rond, se tenant à la bonne distance de moi. Je le félicitais de la voix et le laissais marcher ainsi quelques minutes pour qu'il intègre bien.
Alors, je me décidais à demander le trot à l'étalon. Claquant ma langue contre mon palais et jouant un peu de la chambrière derrière lui, je lui demandais le trot avec l'ordre "trotter !". L'étalon se contenta de tourner une oreille vers moi, puis de prendre le petit trot, sollicité par la chambrière. Je le félicitais, c'était un bon début. Pas vicieux pour un sou, Dancin' trotta calmement, observant la carrière et ses alentours. L'attitude viendrait avec le temps et le travail. Puis, j'émis des petits "ooh" graves, raccourcissant le cercle au fur et à mesure pour faire comprendre à l'étalon qu'il était temps de repasser au pas. Mieux valait travailler les transitions descendantes avant de se lancer dans le galop. L'étalon fut contraint de repasser au pas, le cercle devenant trop serré pour qu'il reste au trot. Je le félicitais, et n'attendais pas plus longtemps avant de lui demander de se ré-écarter de moi. Je recommençais donc cet exercice jusqu'à ce que le jeune cheval change d'allure à la simple aide de ma voix. Il était temps de galoper ! Ce ne serait pas long, car je devais poser mes fesses dessus juste après : il ne fallait pas trop l'épuiser. Remettant l'étalon au trot, je lui demandais un départ au galop avec l'ordre vocal. Comprenant l'intonation plus forte de ma voix, le bai n'hésita pas une seconde avant de se lancer au galop, relevant la queue au dessus de sa croupe. Petit crâneur. Je souriais, tout en m'appliquant à ne pas le laisser trop s'emballer. Le retour au trot fut légèrement plus compliqué et peu propre, mais globalement réussi.
Je félicitais Dancin' Fire à l'aide de ma voix toujours, et le fis finalement changer de main. Nous retravaillâmes ainsi pas-trot, trot-pas, puis trot-galop pendant une dizaine de minutes, où je privilégiais bien sûr le pas pour économiser l'étalon. Une fois que je fus sûre que la partie longe aux trois allures était OK chez lui, je l'arrêtais et lui détachais la longe, lui caressant bien fort l'encolure. Détachant le nœud que j'avais fait aux rênes et les passant par-dessus ses oreilles, j'allais poser la longe au bord de la carrière. Il ne fallait pas que j'oublie de la récupérer en partant. Je profitais d'être au bord de la carrière pour m'aider à monter sur le dos de l'impressionnant bai. Descendant les deux étriers avant de tenter quoi que ce soit, j'appuyais avec mes mains dessus. Il s'agissait de prévenir Dancin' de ce qui allait arriver dans les prochaines secondes. L'étalon ne bougea pas d'un millimètre, bien campé sur ses sabots. Je risquais alors un pied dans un étrier, et m'appuyais de plus en plus dessus, passant finalement mon autre jambe par-dessus la selle, le plus délicatement possible. Légèrement surpris, le bai partit au pas, les fesses rentrées. Même réaction que Vassal, mon gris ! Cela me fit sourire, mais je ne perdis pas le Nord, prenant mes rênes sans tirer sur la bouche de l'étalon pour autant. Je le laissais donc marcher quelques mètres pour qu'il s'habitue à ce nouveau poids, avant de raffermir progressivement ma prise sur le rênes. Je reculais légèrement mes épaules et titillais la bouche de l'étalon pour lui demander de s'arrêter, m'aidant des commandes vocales qu'il avait assimilées quelques minutes auparavant. Le temps que l'information lui monte au cerveau, nous pûmes marcher sur une demi-longueur de carrière. Une fois arrêtés, je caressais l'encolure de Dancin'. Un petit coup d’œil à ma montre me permit de constater qu'il était déjà treize heures, et que cela faisait trente minutes que l'étalon travaillait. Le maréchal passait dans mon domaine à quatorze heures trente, ce qui me laissait largement le temps de terminer.
Pressant mes mollets contre les flancs de l'étalon, je lui demandais de reprendre le pas, puis le trot. Le claquement de ma langue contre mon palais l'aida à comprendre ce que je voulais, et il partit d'un petit trot enjoué, oreilles pointées vers l'avant. A vrai dire, je me sentais minuscule sur le bai, mais ce n'était pas pour autant que je ne devais pas me montrer présente. Je suivais ses grandes foulées en trottant enlevé, gardant tout de même un certain contrôle sur ma monture. J'écartais alors ma rêne intérieure très largement pour le faire tourner sur une grande courbe. Réceptif, Dancin' ne me posa pas trop de problèmes là-dessus, alors je lui flattais la base de l'encolure. J'effectuais quelques cercles ainsi que des changements de main pour valider la direction, avant de placer mes aides et de donner l'ordre du galop. Comme pour la longe, mais peut-être avec moins d'entrain cette fois, le bai se lança sans réelle hésitation. Je le caressais et galopais en équilibre, bien en appui sur mes étriers. Il avait une allure très agréable, ses membres se déroulant gracieusement sous lui. Nous galopâmes ainsi aux deux mains, pas trop longtemps car Dancin' commençait à témoigner de sa fatigue. Il était moins attentif, plus dissipé et s'emmêlait un peu les pinceaux dans ce qu'il faisait. Pour notre sécurité à tous les deux, je décidais d'en rester là. L'étalon avait compris les bases, ce n'était donc plus de mon ressort désormais : j'avais fait mon travail. Le sourire aux lèvres, je le caressais bien fort et mettais pied à terre, au moment même où les poneys du cours de début d'après-midi arrivaient au bord de la carrière, attendant que je sorte pour entrer à leur tour. Après avoir cherché la longe au bord, je rentrais au domaine où résidait l'étalon.
Je l'attachais, et après l'avoir dessellé, constatais qu'il avait plus transpiré que ce que je ne pensais, notamment au niveau de la place de la selle. Ne pouvant me risquer à le doucher entièrement, je me contentais de ses membres. Il était l'heure de réutiliser la bonne vieille technique de la paille pour éponger toute l'humidité ! Je pris alors un petit tas de paille, et me mis à frotter avec énergie sur le flanc du bai pour le débarrasser de tout cela. Des brins de foin tombaient petit à petit, maculant le sol. Ces mêmes petits brins me firent couler le nez et éternuer. Le fameux retour des allergies ! M'essuyant les yeux dans la manche de ma veste, je répétais l'opération sur le second flan. Dancin' semblait apprécier ce petit massage car il ne bronchait pas, fermant même les yeux à demi. Je souriais, et une fois que ce fut fini, m'attaquais à ses pieds et ses crins. Un petit coup de balai sur le sol pour ramasser tout ce bazar, et je pus remettre l'étalon dans son paddock où il se roula gaiement.
₪ Malia arrive aux écuries en fin de mâtiné. Ayant fini les cours plutôt elle en profite pour venir voir son poulain et Alba. Le programme pour la jeune fille aujourd'hui, c'est de terminé le débourrage de Phoenix et de partir en balade avec Alba et Madison qui montera son nouveau cheval, Ben. La jeune fille commence donc cette fin de mâtiné par brosser le bai après l'avoir caressé un peu. Une fois son pansage finit, elle s'attaque à l'harnachement. N'étant que la deuxième fois que l'étalon va être sellé, elle prend son temps en lui représentant tous les objets et en allant doucement pour tout lui mettre. Une fois que le tapis et la selle sont mis, la rousse lui présente son filet et lui met. Une fois la sous-gorge attachée et l'étalon prêt à être emmené à la carrière, Malia prend sa bombe ainsi qu'une longe et se dirige vers celui-ci. N'ayant toujours pas de manège, elle est obligée d'aller dans la carrière malgré le ciel gris. Il ne reste plus qu'à espérer qu'il ne va pas pleuvoir.
Tout le long du chemin, le bai reste à côté d'elle sans avancer trop vite ni trop lentement. Elle lui caresse l'encolure et l'arrête au milieu de la piste. La jeune fille accroche la longe à son filet et fait démarrer l'entier au pas en lui faisant d'écrire un cercle autour d'elle. L'entier prend un bon pas et reste attentif aux demandes de la rousse. Une oreille dirigée vers Malia et l'autre devant lui, montre à la jeune fille qu'elle peut commencer la séance. Elle lui demande donc le trot à l'aide de la voix et du stick. Beaucoup plus réactif que la vieille, Phoenix prend le trot du premier coup après quelques secondes de réflexion. Ayant déjà appris un peu les commandes, Malia lui fait une sorte de rappel et entrainement pour être sûr que ce soit acquis. La jeune fille le laisse faire encore quelques tours puis se met devant lui pour lui faire changer de sens ce qu'il fait avec un peu d'hésitation. La rousse finit par lui demander le galop en se préparant à ce qu'il partie d'un coup mais il ne le fit pas. Elle le félicite de la voix et le laisse faire encore quelques tours avant de lui faire à nouveau changer de main. La longe aux trois allures acquise, Malia raccourcit celle-ci pour faire venir l'entier près d'elle et détache la longe.
La fin du débourrage de Phoenix peut alors commencer. Malia a hâte d'avoir fini pour pouvoir commencer son aventure avec son premier poulain qu'elle a débourré. Elle se place à côté de lui et lui caresse l'encolure avant de poser doucement son pied dans l'étrier et de mettre un peu de poids pour voir comment réagis le bai. Ce dernier ne bouge pas d'un poil, la seule chose qu'il fait c'est observer Malia et tourner les oreilles dans tous les sens pour écouter les bruits. Malia met donc plus de poids et continue ainsi de suite en se levant petit à petit tout en faisant attention au comportement de l'étalon. Phoenix ne semble pas déranger et se laisse faire même si parfois il fait aller sa tête de bas en haut ou soupir il reste plutôt calme et patient. La rousse ne veut pas aller trop vite alors elle répète les même gestes pour voir puis une fois sur elle finit par passer sa jambe par-dessus la croupe du bai. L'entier sursaute un coup mais la jeune fille le rassure avec des caresses et des paroles. Une fois qu'il est complètement détendu, elle ajuste ses rênes et presse doucement les flancs de Phoenix pour lui demander le pas. Il prend l'allure demandée doucement à son aise mais la jeune fille ne lui demande pas de prendre un pas plus vif, voulant commencer doucement. Elle lui fait faire un tour à chaque main puis à l'aide de son assiette encourage l'entier à prendre un pas plus réactif. Malia lui fait faire des petits exercices comme des diagonales, des cercles, des serpentines, tout des exercices qu'il fera plus tard dans sa vie. Elle change de main plusieurs fois pour qu'il le fasse à la main gauche comme à la main droite puis presse ses flancs et lui dit "trotter" le même mot qu'elle a utilisé pour lui demander le trot à la longe. Phoenix démarre au trot, la rousse prend donc le trot enlevé en se mettant sur le bon pied. Comme pour le pas elle lui fait faire plusieurs exercices et change de mains plusieurs fois. Elle varie entre le trot enlevé et le trot assis pendant les exercices, faisant un cercle au trot enlevé puis un autre au trot assis. Elle continue à le faire trotter un peu puis le repasse au pas pour qu'il puisse un peu souffler. La jeune fille lui caresse l'encolure et laisse les rênes longues pendant quelques minutes puis reprend le contact avec la bouche du bai pour lui faire prendre un bon pas. Bien lancé, elle le fait partir au trot, l'entier ayant de belles allures le trot assis est plutôt agréable. Elle positionne ses aides même si l'étalon ne les a pas encore apprise et lui demande le galop qu'il ne prit pas, il accélère juste le trot. Elle continue donc un tour au trot après lui avoir fait reprendre une allure correcte et dans un coin lui demande le galop. De nouveau l'entier ne comprit pas, elle le laisse donc au trot puis réessaie une troisième fois en pressant un peu plus ses flancs, Phoenix prit alors le galop. Elle lui caresse l'encolure et commence les exercices, un cercle en A et C et une serpentine puis elle change de main et recommence. Elle ne demande pas à Phoenix de changer de pied comme il ne l'a pas appris. L'étalon ayant appris les trois allures, Malia le fit ralentir au trot puis au pas et le laisse marcher pendant plusieurs minutes pour qu'il puisse souffler. La jeune fille le dessangle un peu et enlève ses pieds des étriers.
Quelques minutes plus tard elle descend et le ramène dans la stalle de pansage où elle le desselle puis lui fait un bon pansage bien mérité avant de lui donner des friandises. La rousse range vite ses affaires puis le ramène dans son box et lui fait des caresses avant de vérifier s’il a de l'eau et de la nourriture puis part en direction du box d'Alba. ₪
(port de la selle et du filet 4/5 + longe aux trois allures 4/5 + monte aux trois allures 0/5)
L’adresse indiquait ce sublime endroit. Il était tellement imposant et propre que je n’avais pas osé entrer tout de suite. Malia m’avait mise en contact avec Madison, car elle n’avait personne pour sortir un certain Phoenix et qu’elle-même était débordée. Trop jeune pour être mit entre toutes les mains, il semblait par la description faite être un cheval très doux et gentil. Mes yeux se posent sur la plaque avec son petit nom. Il est là, tout fier, tout droit et pourtant on ne ressent aucune animosité, bien au contraire. Je m’approche de lui, je suis persuadée que mes prochains jours avec ce cœur tendre vont être un pur bonheur.
Une fois dans la carrière au pas, je constate que l’étalon reste très doux et soumit. J’aimerai qu’il puisse un peu prendre confiance en lui avec moi. Qu’il voit qu’il peut s’exprimer un petit peu. Après lui avoir demandé deux ou trois diagonales, nous enchaînons sur un cercle et une demande au trot. Fidèle à lui-même, Phoenix est très sage et m’écoute attentivement. Dès qu’il se détend ou qu’il semble moins se soumettre je le félicite. La détente au trot est très correcte et je ne souhaite pas le surmener. Après l’avoir ressanglé au pas, je le reprends avec les rênes très longues pour qu’il abaisse son encolure. Petit bout du nez et jambe reculée, il part gracieusement vers le fond de la carrière. Très calme et serein, je lui demande parfois un cercle, un changement d’allure ou de main. Je souhaite qu’il puisse surtout en voir le plus possible. Nous aurons le temps d’approfondir un peu le dressage plus tard.
J’aimerai pouvoir voir son attitude face à l’obstacle et surtout, savoir comment est-ce que nous allons nous entendre. Le but n’est pas qu’il s’enferme sur lui-même. Après avoir repéré une croix, un droit et un oxer de petites tailles, je le lance dans un petit galop de travail. J’aime beaucoup son attitude de galop, elle est très agréable, très fluide. Nous nous avançons vers un joli croisillon, je compte les foulées du bai avant de me mettre en position. Il saute très élégamment et tout en douceur. J’aimerai que son encolure s’étende un peu plus loin. Nous repassons au pas quelques secondes pour qu’il souffle avant de repartir au trot sur le droit à main droite. Phoenix semble gagner en aisance et fait un très joli saut. Je ne peux que le féliciter oralement et nous repassons au pas. Je vois sa tête se balancer au rythme de ses pas et une fois l’oxer en visuel, je lui redemande un galop pour l’amener sur le petit oxer. L’entier regarde un peu au premier abord, mais semble se rappeler et se rattrape sur un saut très fluide.
Après avoir détendu encore un peu à l’obstacle, je descends de cheval afin de bouger quelques obstacles. Un petit double assez large pour commencer serait une bonne introduction. Lorsque je remonte en selle, ce n’est pas sans une caresse sur son encolure et je le remets au trot pour le garder chaud.
Nous arrivons main droite, au trot sur une petite croix et un petit droit après cinq foulées. C’est très large, mais à chaque passage, la ligne va changer. Phoenix semble serein et je l’encadre tranquillement pour arriver bien droits sur l’obstacle. Une fois le croisillon derrière nous, je compte ses foulées, une, deux, cinq et hop ! Il saute très bien, je le félicite et enchaîne de suite à main gauche, afin qu’il ne soit pas trop habitué à un seul galop.
La ligne ressemble maintenant à une croix, quatre foulées et un droit. Phoenix risque d’être un peu surprit et c’est la raison pour laquelle je me prépare à le ramener après sa croix si besoin est. Et en effet, bien qu’un peu surprit au premier passage, el second fût très vite acquis pour lui. Je repasse une dernière fois les rênes plus fluides et il n’y a aucun problème sur le nombre de foulées.
C’est maintenant qu’il n’y a plus que trois foulées que ça devient intéressant. C’est un véritable double comme on peut en voir sur les concours. Après être grimpée sur son dos, toujours avec le montoir, je le relance au petit trot main gauche. Sans réelle surprise il ne pose aucun problème : Son trot était suffisamment petit pour avoir une foulée correcte derrière. C’est maintenant au galop, je tente de lui demande une foulée légèrement plus allongée pour voir si nous pourrions passer en deux foulées. Phoenix me le concède et saute gracieusement. Il écoute parfaitement ce qu’on lui dit. L’exercice devenant un peu monotone, je passe directement sur un saut de puce, que nous pourrions retravailler la prochaine fois. Je grimpe d’un trou les barres de la croix, pour voir s’il va faire attention à ce détail.
Avant de le lancer de suite sur la ligne, je lui demande une incurvation sur cercle à main droite, puis gauche. Histoire de se dégourdir les idées et les membres, casser un peu la monotonie de la séance. Nous sautons un petit droit un peu plus loin avant de revenir sur la ligne, maintenant en saut de puce. Je le reprends un peu quelques foulées avant et nous sautons, très doucement. J’ai pu sentir la surprise chez l’entier, mais il a fait de son mieux pour sauter malgré tout. Après beaucoup de caresses, nous revenons une nouvelles fois, pour améliorer cette surprise. Si le petit bai s’est fait surprendre, je constate qu’il comprend très vite. Il raccourcit un peu ses foulées et je l’encourage avec mes aides, le félicitant à l’oral. Lorsqu’il saute, j’entends ses sabots frapper le sable et nous décollons une nouvelle fois. Phoenix est très vite venu à la bonne conclusion, mieux que ça : Il l’a partage et il reste quand même un très bon élève.
Je pense que la séance est terminée, j’aime finir sur une note positive pour le cheval avec son travail. Les rênes-longues, un trou de la sangle en moins, je laisse le bel entier bai marcher dans toute la carrière. J’ai hâte de pouvoir approfondir avec lui.
(c) oxymort
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
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La grisaille nous accompagnait durant cette petite séance de plat. Phoenix est à l’écoute depuis que je suis arrivée devant lui, c’est toujours aussi plaisant. Le temps moins chaud nous donne l’occasion de travailler un peu plus la détente qu’hier.
Le bai était au pas à main gauche, toujours très attentif. Avec mon bassin je pouvais rapidement voir s’il était réceptif à l’impulsion donnée. Un peu lent mais très acceptable pour un 4 ans. Mes mollets ainsi que mes mains se font oubliées, j’aimerai qu’il tourne avec mon poids du corps. Peu à peu je l’emmène avec mon regard, mes épaules ainsi que mon poids. Il a une hésitation mais je le félicite à chaque fois qu’il commencer à dévier à droite ou à gauche. En tout cas il se concentre. Nous changeons de main en demi-volte très large, il a du mal à préciser ma demande. Alors, je devrais continuer jusqu’à avoir quelque chose qui se rapproche de ce que je vois.
Lorsqu’il se serre un peu plus, je le félicite et le laisse rênes-longues pour se reposer mentalement. Lorsque je reprends les rênes, je fais comme une détente classique et nous partons au trot. Ce dernier est un petit peu mou, je presse légèrement mes mollets et nous voilà dans une allure convenable. Les minutes et changements de mains passent. Sans oublier les transitions d’allures vers le pas, j’aimerai maintenant tenter de lui faire aller à un trot un peu plus soutenu pendant quelques secondes. Phoenix est un peu perdu, mais je l’encadre rapidement et continue ma demande. Il réussi à allonger sa foulée plusieurs secondes et j’arrête ma demande en le félicitant beaucoup et le repassant au pas pour le faire souffler.
Une fois bien refait, je le ressangle un peu et le lance au trot à main droite. Phoenix est bien plus réceptif et énergique que tout à l’heure, il suffisait de le mettre dans le bain. Je place mes mollets et le bai se lance avec maladresse dans un galop. Il est à faux, nous recommençons le départ, plus énergique, plus adroit. Je le félicite et l’emmène sur un cercle. Nous repassons au trot puis au galop avant de changer de main. Ses oreilles se montrent attentives à chaque bruit que je peux emmètre. Encore un peu de détente à l’autre main et nous pourrons passer au poids de corps aux différentes allures. Et pourquoi pas quelques démarrages ?
Le soleil se dégage rarement aujourd’hui, je bois un peu d’eau avant de reposer la bouteille sur un des piliers de la carrière et nous repartons au pas. Après avoir recommencé l’exercice déjà fait au pas, sur le poids du corps, nous prenons un trot de travail. Il a très bien assimilé l’exercice au pas. Ainsi je tente la même chose au trot. Phoenix ne réagit pas trop au début, mais il semble comprendre au bout de plusieurs tentatives : Le poids du corps, ce n’est pas seulement réservé à une seule allure ! Je le félicite oralement et continue mes petits zig-zags. Reprenant parfois les rênes pour qu’il comprenne que là aussi, le poids du corps joue. Même si les rênes sont correctement placées. Phoenix comprend vite et se sent rassuré par l’encadrement que j’apporte avec mes mains. Je les conserve alors et passe au galop. Il est un peu lent sur le démarrage, mais encore une fois, c’est très normal pour un jeune de quatre ans. Je peux aisément affiner un peu ma demande de poids de corps au fur et à mesure que la séance progresse. Nous n’irons pas dire qu’il a un niveau parfait, mais il a très bien compris et les prochaines séances qu’il pourrait avoir en dressage pourraient se baser là-dessus. Ainsi, je peux relâcher un peu de main et plus l’orienter avec le poids.
Mes mains sur son encolure, je le félicite et le laisse marcher pour sa grande compréhension et sa rapidité. Il est toujours aussi gentil, j’aimerai qu’il puisse se sentir à son aise avec moi. Je regarde ma montre, je pense que je peux avoir le temps de parfaire un peu la demande au galop depuis le trot, voir le pas, en fonction du temps que l’on aura.
Je me concentre et souffle un peu avant de repartir au trot avec un cheval toujours d’accord. Après avoir maintenu son allure normale, je prends le temps de bien modifier mon poids du corps et relance avec mes jambes et mon bassin. Phoenix tombe dans le galop, même si ce départ est très correct, j’aimerai qu’il puisse comprendre que j’attends un départ. Et non pas une chute dans ce dernier. Nous recommençons une seconde fois, ce n’est pas parfait, loin de là ! Mais je sens qu’il se tien très légèrement. Après trente secondes, je le fais changer de main et le passe au pas. Il sera obligé de ne pas tomber dedans s’il veut démarrer au galop. Le joli petit bai mâchouille quelques secondes son mors et baisse la tête.
Poids du corps : ok. Mains : Ok. Jambes : Ok. J’assemble mes demandes et me fait très précises avec ces dernières, je veux qu’il prenne de bonnes habitudes dès les premières années de son enseignement. Il hésite un peu, il semble un peu perdu et ne comprend pas bien. Avec ma voix, je demande rapidement un galop pour qu’il saisisse la nature de ma demande. C’est après une foulée de trot qu’il démarre dans un galop timide. Bien sûr, je le félicite grandement pour l’encourager. Il a absolument besoin de savoir que ce qu’il a fait est bien. Phoenix est un élève doux qui demande de la bienveillance. Il ne comprendrait pas d’être sanctionné.
Après encore deux tentatives, je sens que la prochaine sera celle qui clôturera notre séance de dressage. Il comprend très vite et fait de son mieux, je sais qu’il peut le faire sans passer par le trot, même une fraction de seconde. Encore une fois ! Je place… Et Phoenix démarre ! Il galope comme s’il avait été entravé durant longtemps. Je le reprends et le félicite longtemps et très démonstrativement. Il n’a pas eu une seule fois du galop. Voilà qui est très bien !
Le laissant reprendre son souffle, rênes-longues et sangle relâchée, je constate aisément ses progrès et surtout son aptitude à s’engager dans une séance. D’ailleurs, j’ai pu voir qu’il n’avait pas vraiment le même enthousiasme en plat qu’en saut. La prochaine fois nous ferons sûrement un peu de cross pour travailler sa musculature. Après l’avoir fortement caressé, je mets pieds à terre et le remmène à la station de pansage où du foin l’attend sûrement.
(c) oxymort
Pistil
Cavalier du Jurassique Millénaire
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Sam 13 Juin - 15:28
PHOENIX
Avec Yolande
◊ ◊ ◊
Malgré un temps radieux et le fait que nous allions vers le terrain de cross Phoenix n’avait pas changé d’humeur. Depuis le début, il n’était pas vraiment d’humeur et n’avait pas vraiment coopéré. Il arrive à tout le monde d’être dans un mauvais jour et je ne voulais certainement pas le sanctionner pour ça. Phoenix est un cheval qui n’a jamais causé de problème, être un peu ronchon n’allait certainement pas changer ma manière de faire avec lui. Et puis, finalement, lorsque vous vous sentez bougon, un peu d’amour ça ne vous fait pas plus plaisir que des reproches, vous ? J’avais donc décidé de reporter la séance pour la prochaine fois. Et s’il avait eu un souci de santé ?
Le lendemain, le petit bai était redevenu le même qu’avant ! Au contact et très à l’aise, même s’il est toujours un peu soumis. Forcément, j’étais soulagée et rassurée de le voir ainsi. Sans tarder, je me suis hâtée à son contact pour commencer son pansage complet avant de partir en séance de saut. Une petite ligne lui fera sans doute plaisir, nous n’avons pas encore retouché aux sauts d’obstacles depuis la dernière fois. Il serait temps finalement !
Après avoir repris le trot, Phoenix baissait un peu plus la tête qu’au début de la séance. Sans hésiter, je laisse mes doigts glisser le long de ses rênes pour lui permettre un étirement plus complet. Nos dernières séances sur la réactivité ont porté nos fruits ! Je peux aisément sentir la différence entre le début de la semaine et maintenant, même si tout cela reste bien évidemment à parfaire avec de l’entraînement. Durant les voltes, je constate que Phoenix incurve également beaucoup mieux, il se donne bien. Je le félicite et le fait prendre une autre main au pas.
Lorsqu’il est prêt, nous passons au galop. Un peu lent sur la première fois, Phoenix reprend vite les bonnes habitudes et est beaucoup plus concentré. Rêne d’ouverture pour aller vers un large cercle, il ne tourne pas de trop. Je dois bien sûr serrer ma jambe intérieure de temps en temps, mais vraiment très peu pour un 4 ans. Nous repassons au trot, puis au pas juste après le cercle pour lui laisser le temps de souffler un peu. Lorsque nous changeons de main, je le sens un peu plus raide et me détend entièrement, surtout dans les mains. Il étend un peu son encolure et nous reprenons un galop très correct.
Comme j’avais prévu notre séance du jour, j’avais déjà installé les obstacles pour éviter de trop casser notre séance. Pendant que l’entier souffle, je peux entendre du bruit dans le beau bâtiment blanc. Il doit y avoir du monde, vu l’heure ce serait bien le paillage des box plutôt que la nourriture. De toutes manières, j’évite toujours de travailler aux heures du repas, sauf pour punir les chevaux inutilement, ça ne sert à rien. Je me penche un peu sur la gauche pour voir Phoenix, il tourne un peu la tête et je lui caresse l’encolure. Brave garçon !
La séance du jour est un prolongement de la première. Après avoir vu le double, j’aimerai que Phoenix aborde une petite ligne. Très peu haute, puisque le but est technique et non pas musculaire. Nous avons donc une barre au sol, deux croix en saut de puces trois foulées avec barres au sol et un oxer pour finir. Je pense que c’est totalement adapté pour Phoenix, il en est largement capable ! Pour réchauffer un peu ses muscles, je le relance d’abord au trot, puis au galop dans une volte avant de partir au petit trot sur les barres.
Phoenix a la chance d’avoir une très bonne attitude face aux barres. On sent qu’il aime ça et qu’il est franc avec. Rapidement il va sauter la puce sans encombre, comme la dernière fois. L’oxer ne semble pas le déranger non plus mais j’ai rapidement remarqué et entendu que les barres au sol avaient été touchées. Aussi, je le repasse quand même au pas durant une minute, cette petite ligne peut lui servir aussi de détente à l’obstacle. Peu haute et bien espacée dans le temps, pour lui permettre de souffler et de demander à son corps un effort plus intense par la suite.
Nous revenons ainsi plusieurs fois pour lui permettre de se détendre tranquillement. Il touche encore quelque fois, la foulée semble difficile à régler pour lui. Maintenant, nous revenons dans un petit galop et Phoenix saute très correctement, ne touchant qu’une seule fois l’oxer, sans le faire tomber, heureusement pour moi. Je ne l’arrête pas et tout en le félicitant, nous repartons directement sur la ligne, avec une foulée légèrement plus vive. Je peux voir qu’il est beaucoup plus à l’aise lorsqu’il y a de la vitesse, sans aller vers des extrêmes ou de grosses pointes. C’est comme si ça contrait son petit manque d’impulsion qu’il peut parfois avoir.
Nous repassons encore une fois, Phoenix se précipite rapidement dans le saut de puce et à beaucoup de mal à se redresser. Je l’aide comme je peux mais je vois rapidement que j’ai besoin de l’encadrer un peu plus pour qu’il puisse se sentir à l’aise. Il a besoin que son cavalier le porte également, sinon il est un peu perdu. Pour le beurre, sans la compter, je reprends encore une fois la ligne avec cette fois, un meilleur encadrement des mains, afin qu’il ne se sente pas lâché seul devant cette ligne qui peut être impressionnante pour un jeune après tout. Même s’il l’a déjà passé. Phoenix est un gentil, il a besoin de savoir que ce qu’il fait est bien.
Au bout du sixième passage, Phoenix ne touche aucune barre, avance à un rythme bien régulier et saute très bien. Il est bien droit et au centre de l’obstacle, je pense que je peux le laisser là-dessus. Beaucoup de caresses et de félicitation plus tard, je le sens plus détendu qu’au début. Peut-être prendrait-il confiance en lui ? Dans tous les cas, je suis toujours aussi fière des progrès qu’il fait. Je pense ne pas être la seule.
Halloween approche à grand pas et les gens commencent déjà à se déguiser et décorer leurs maisons. Certaines ont même des gargouilles comme décoration d'autres ont juste des citrouilles, grenouilles, toiles d'araignées et aussi des squelettes. Sur le trajet pour aller jusqu'au concours Madison ne savait pas trop se concentrer sur les décorations, et à s'amuser avec le thème d'Halloween. Elle n'est pas très fan de cette fête mais le concours d'aujourd'hui a des règles un peu spéciales. En effet, les cavaliers doivent venir avec des déguisements et l'endroit sera apparemment aussi dans le thème de la période. Madison s'est donc déguisée en vampire pour cet événement.
Starship brossée, sa crinière en pion et sa queue tressée, Madison emmène la belle jument dans la carré d'échauffement pour répéter les figures pour le concours de dressage. La jeune femme passe troisième et ne devra donc pas trop porter le déguisement, elle ne peut s'empêcher de sourire en voyant les autres cavaliers déguisés en vampire, il y a quelques sorcières mais aussi une personne qui sait déguiser en une personne squelettique habillé tout en noir ce qui est un peu morbide du point de vue de Mads. Le premier a fini sa reprise quand Madison commence à répéter la sienne, Star' bien en main et ses muscles chauds.
Le deuxième finit son tour, Mads va donc à l'entrée de la piste autant que le cavalier sorte puis quelques instants après elle rentre au petit trot dans la piste. Tourne en A pour se rendre en X, arrivé à la lettre elle demande un arrêt à Starship qui s'arrêta parfaitement. Madison salue les juges et attend que le départ lui soit accordé pour repartir au trot sous la musique "L'incendie". Ils se dirigèrent vers la lettre C, devant celle-ci Madison fait tourner Star' piste à main droite. Ils continuèrent au trot, Starship en main jusqu'à la lettre B où la jeune femme lui fait décrire un cercle de 15 mètres de diamètres. À nouveau en B, elle prend le trot assis suivant parfaitement l'allure de sa monture. Entre F et A, Madison place ses aides pour faire démarrer Starship au galop. Sur le bon pied et bien en main, Mads ne tarde pas à avoir la jument sous elle dans un bon petit galop. En E, elle lui fait faire un cercle de 20 mètres de diamètre en faisant bien attention d'avoir sa tête à l'intérieur du cercle et que la bai soit bien incurvée. Heureusement pour elle la jument écoute très bien et son déguisement ne la gêne absolument pas. Ceux déguisé en fantômes auront à son avis plus de mal si leur déguisement passe devant leur yeux. Elle reprend le trot enlevé en E puis demande le pas en H en bloquant son dos de manière à gêner la jument et en tirant doucement sur les rênes de manière à lui faire comprendre qu'elle lui demande le pas. Tout en gardant bien Starship en main elle lui fait faire une petite diagonale de M à E et garde le pas jusque K. Une fois en K elle lui demande le trot et se mit sur le bon pied. Elle refait les mêmes exercices qu'à la main droite, elle lui demande un cercle de 15 mètres en B ce que la jument fit plus ou moins correctement mais elle ne fit pas son incurvation ne comprenant pas la demande de sa cavalière. De retour à la lettre B, Mads se cale bien au fond de la selle pour faire du trot assis. Entre M et C elle prend le galop et refait un dernier cercle en E de 20 mètres sur un bon petit galop. À la fin de son cercle, elle demande le trot à la bai et continue jusqu'en À dans un trot de travail parfait. En A elle double et arrête doucement Starship en X où elle salue les juges signifiant ainsi la fin de sa petite reprise. Elle félicite Starship et sort de la piste fière d'elle.
Starship dessellée et bouchonnée comme il faut, la journée avait été très particulière dans ce déguisement de vampire et avec tout le monde déguisé mais cela avait mis une bonne humeur et permit à Madison de s'amuser malgré le fait qu'elle n'aime pas trop cet fête. Pour une reprise dans la compétition avec sa nouvelle jument, Madison trouve qu'elles se sont pas mal débrouillées. À voir dans le futur si elles vont pouvoir monter plus haut.
Après s’être occupée de Dandelion et l’avoir remis au pré, Kajsa prit sa selle et les affaires dont elle aurait besoin pour quitter le haras de Pado puisqu’elle devait se rendre dans un autre domaine pour un service. Une fois arrivée, elle reprit ses affaires du coffre de sa voiture, puis la ferma, se dirigeant vers l’endroit qu’on lui avait indiqué. Aujourd’hui elle devait sortir une anglo-arabe de quatorze ans en saut – la jument avait donc un peu d’expérience. Il faisait un peu froid aujourd’hui et de gros nuages gris commençaient à s’amonceler dans le ciel mais avec un peu de chance, elle éviterait la pluie. Elle se dépêcha néanmoins d’amener la jument baie à l’aire de pansage pour la préparer. Bien que respectueuse, la baie semblait déjà bien énervée et raclait le sol en signe d’impatience tandis que la brune la préparait patiemment, ne réagissant pas à son indiscipline. Une fois sa selle mise et sanglée, et le filet enfilé puis réglée, elle ajusta sa propre bombe avant de prendre les rênes de l’anglo-arabe pour la conduire à la carrière.
Le ciel était toujours menaçant mais de ce qu’elle en percevait, Kajsa pensait avoir le temps de faire sa séance et d’éviter la pluie, et préférant être à l’extérieur plutôt que de s’enfermer dans le manège, elle resta sur son choix et installa un petit dispositif dans la carrière avant de monter à cheval. L’avantage de travailler des chevaux dans des domaines privées, c’était qu’il y avait moins de monde et elle n’avait pas à partager les installations avec autrui. Il lui tardait néanmoins de pouvoir évoluer dans sa propre structure elle aussi ; mais plus ses recherches avançaient et moins elle était sûre de l’idée. Néanmoins, elle pouvait au moins durant ce temps-là profiter du calme que lui offrait le cadre des domaines dans lesquels elle allait travailler. Sa concentration pour le moment devait être pour Sunshine et non à ses problèmes personnels. Sunshine qui, d’ailleurs, commençait à vite chauffer sous la selle alors même qu’elle n’avait pas fait cinq minutes de pas, que la cavalière considérait un minimum vital vu les températures. Kajsa détendit ses rênes et ses jambes, incitant la jument à faire de même tout en parlant, sans grand succès. La baie se mit à ronfler, la vue des obstacles ayant d’ores et déjà retenu toute son attention, et elle trottina sur quelques foulées avant que la brune ne la reprenne – elle sentait que cette détente n’allait pas être des plus faciles, cependant hors de question de laisser la petite anglo-arabe se blesser sous sa responsabilité. Elle devrait prendre son mal en patience, que ça lui plaise ou non. Après quelques minutes au pas où la brune introduisit quelques cessions et transitions dans l’allure pour concentrer la baie sur autre chose que son envie de sauter, Kajsa la laissa partir au trot. Sunshine ne perdit pas son temps, basculant immédiatement dans un petit trot, la tête haute et fière et fouettant l’air de sa queue. La suédoise soupira, la remettant dans une attitude correcte pour qu’elle travaille son dos plutôt que de s’épuiser inutilement. Elle la fit ensuite passer au galop qu’elle travailla un peu avant de travailler l’allure inférieure, la jument déjà plus calme et disposée à ses aides. Après une vingtaine de minutes à la détendre, la cavalière la félicita et décida de passer à la suite.
Elle avait installé un dispositif en trèfle dans la carrière, c’est à dire quatre barres qui formait un "plus" avec un plot central qui permettait de sauter au milieu du tout. Les barres n’étaient pas très hautes, le but étant de travailler la souplesse et la rectitude à l’abord des obstacles. Elle sauta d’abord quelques fois les obstacles de manière isolée pour mettre en jambe sa monture, qui, très enthousiaste, décocha quelques coups de cul à la suite de ses sauts. Une fois avoir compris le fonctionnement de la baie cependant, Kajsa se permit d’agir davantage et l’anglo-arabe cessa bientôt de lever les fesses au profit de sa concentration sur l’exercice en place. Elle commença donc une première fois par faire le trèfle sans s’occuper du dispositif central : prenant le galop sur la piste, elle doubla pour arriver face au premier obstacle, puis une fois sauté décrivit un cercle aux trois quarts pour se diriger vers le deuxième obstacle, puis fit de même pour le troisième et le quatrième obstacle. Elle passa ensuite le dispositif dans l’autre sens où la baie semblait être un peu plus raide, quoique elle réussit aussi brillamment l’exercice. La brune la félicita vocalement histoire d’attirer l’attention de sa monture sur autre chose que son envie de bondir – car c’est plus ou moins ce qu’elle avait d’abord fait au-dessus des obstacles, pas assez haut à son goût, avant que Kajsa la reprenne – puis décida de tester la variante à six sauts de son exercice, où elle devait donc passer deux fois le plot central suite au passage des quatre premiers sauts. Se redressant, elle rajusta ses rênes, gardant la jument droite et dans un galop calme mais avec suffisamment d’impulsion. Puis elle doubla dans la largeur, cette fois-ci, faisant face à la barre jaune et brune d’un des quatre obstacles ; Sunshine sauta facilement la petite hauteur, se laissant à nouveau diriger sur les trois quarts de cercle entre chaque obstacle – il fallait admettre que l’exercice donnait un peu le tournis arrivé en face de la dernière "feuille" du trèfle – puis une fois la quatrième barre colorée sautée, elle décrivit un plus grand cercle pour passer derrière le chandelier de l’obstacle qu’elle venait de sauter et venir sauter le plot central, faisant ainsi un cercle presque complet. Après quoi elle vint faire un demi-cercle pour sauter le plot central dans l’autre sens et entre deux barres différentes, formant ainsi une croix sur son parcours. Elle fit ensuite le dispositif une seconde fois pour avoir la jument plus posée et calme sur ses sauts, puis à l’autre main sans trop de souci. De manière générale, Kajsa avait trouvé l’anglo-arabe plutôt agréable à travailler bien qu’un peu explosive. Pour conclure sa séance, elle lui fit faire des extensions d’encolures au trot puis au pas, avant de relâcher totalement ses rênes et de flatter son encolure pour la féliciter une ultime fois, puis de descendre.
Laïla s'avance d'un pas décidé vers la carrière, emmitouflé la jeune fille est prête à affronter le froid et monter sur le dos de Hamlet pour la première fois. Tyler s'étant occupé de commencer à le débourrer, il ne reste plus que la monte avant que son cher poney soit prêt à commencer le travail.
Ne voulant pas que sa sœur prenne de risque, c'est Tyler qui va faire la fin du débourrage avant que Laïla ne puisse monter sur le dos du poney. La jeune fille s'installe sur le côté et observe son frère faire. Il commence par rassurer l'étalon par des caresses et des paroles puis se positionne à côté de son flanc pour poser un pied dans l'étrier et attendre de voir la réaction de Hamlet. Ce dernier observe mais ne bouge pas d'un poil ce qui fait plaisir à sa jeune propriétaire même si le plus gros n'est pas encore passé. Tyler met un peu plus de poids attendant à nouveau une réaction mais à nouveau rien alors il continue petit à petit en rassurant à chaque fois l'isabelle et prend bien son temps sachant que l'entier n'est pas très serein avec les choses nouvelles. Le début de la rencontre avec Hamlet avait été très dur pour Laïla, le PFS était très peureux et avait peur de tout objet nouveau mais grâce à de la patiente et des visites tous les jours depuis plusieurs mois, la rousse a réussi à créer un petit lien de confiance entre eux deux tout comme son frère l'a fait avec l'entier aussi. Sans ça, Laïla est pratiquement sûr que Hamlet aurait déjà pris peur mais courageux et en confiance, il se laisse faire doucement. Sans jamais brusquer l'étalon, Tyler commence à sauter faisant mine de passer sa jambe par-dessus sa croupe ce qui effraie un peu l'isabelle. Le jeune homme prend son temps pour rassurer ce dernier avant de recommencer doucement en délicatement plusieurs fois jusqu'à ce que Hamlet ne bouge plus du tout. Tyler prend son temps avant de se poser délicatement dans la selle tout en caressant l'encolure de Hamlet pour le rassurer. Ce dernier bouge un peu mais finit par se calmer sans jeter son cavalier à terre. Celui-ci laisse l'étalon marcher sur la piste au pas en continuant de le rassurer par des paroles et des caresses. Après quelques tours au deux mains, l'isabelle se détend un peu plus et se laisse guider par son cavalier acceptant enfin sa présence sur son dos. Tyler le fait tourner plusieurs fois à l'aide des rênes et de son corps voulant commencer à habituer le PFS aux aides le plus tôt possible. Plutôt répondant, Hamlet écoute les indications de son cavalier qui voyant sa monture à l'écoute et détendu, le lance au petit trot d'une pression sur les flancs et la commande vocale. Quelques foulées et les voilà partis en petit trot enlevé. Le jeune homme s'aide de son assiette assis que de sa voix et ses jambes pour garder Hamlet en trot pendant deux tours avant de changer de main par une diagonale pour trotter à l'autre main. Laïla observe Hamlet avec attention voulant le connaître et le comprendre voir son frère le monter lui permet de voir un cheval sensible et ayant besoin d'être rassuré, une chose que la rousse va faire souvent pour qu'il prenne confiance en lui. Détendu et à l'écoute, Hamlet a une oreille en avant et l'autre qui écoute la voix de Tyler qui lui parle de tout et de rien pour le garder serein. Le jeune homme bloque son assiette après un peu de trot assis et ramène l'isabelle au pas pour le laisser souffler un peu. Laïla parle un peu avec son frère pendant que Hamlet marche pour savoir comment il est, puis observe son frère lancer l'étalon au trot pendant un tour puis arrivé dans un coin, il place ses aides encore inconnues à l'étalon et le lance au galop. Il faut un peu de temps avant que l'isabelle parte au galop, un peu rapide alors Tyler le ralentit un peu puis le laisse faire quelques tours de pistes et lui fait décrire un cercle avant de le ramener au trot pour faire une diagonale. Il faut bien attention à changer de diagonal en X puis demande au PFS le galop dans un autre coin. Il faut un peu de temps à Hamlet avant de réagir et prendre l'allure supérieure. Ne voulant pas fatiguer l'étalon, Tyler le laisse galoper un tour de piste puis lui fait faire un cercle avant de le ramener au trot puis au pas. Pendant que son frère laisse marcher Hamlet, Laïla s'avance au milieu de la piste et prend sa bombe et la pose sur sa tête.
Tyler arrête l'isabelle à côté de sa sœur et descend pour la laisser monter sur son poney pour la première fois. Il tient Hamlet pendant que Laïla règle les étriers puis monte délicatement sur son dos et faisant doucement et rassurant l'étalon en même temps. Une fois sur son dos, la rousse sourit heureuse de se retrouver sur le dos de son poney pour la première fois. Tyler immortalise ce moment par une photo puis se positionne à un peu plus d'un mètre de l'épaule du PFS pour si jamais. Laïla fait avancer Hamlet sur la piste et le laisser marcher, après un tour elle fait une diagonale pour changer de main. À la fin de cette dernière, elle le lance au trot suivant bien et se mettant sur le bon diagonal. Voir son frère courir à côté d'eux la fait sourire et elle aurait bien continué pendant des heures mais elle ne veut pas fatiguer son poney. Après deux tours elle le repasse au pas et le laisse souffler rênes longues après cette chouette séance de débourrage et de découverte.
Nohan venait tout juste de pénétrer dans la grande carrière aux côtés du bel étalon bai qu’il se dirigeait aussitôt vers les différents obstacles qui s’y trouvaient. Il baissa la hauteur de tous afin de les mettre à quelques dizaines de centimètres seulement et rajouta quelques barres au sol à l’abord de certains. Il en transforma également plusieurs afin de les faire devenir de simples croisillons ou verticaux. Hot Weekend Addict le suivait de près se demandant ce qu’il pouvait bien fabriquer avec ses barres et ses chandeliers. Après un dernier coup d'œil satisfait à la carrière, le brun ressangla de quelques trous puis se mit délicatement à cheval à l’aide d’un montoir pour ne pas tirer sur le dos de son cheval. Il ajusta ses rênes puis indiqua à l’étalon de prendre le pas d’une pression de mollets. Du haut de ses quatre ans, il sortait du débourrage et était encore très vert dans le travail l’avait prévenu son propriétaire. Il n’allait donc pas trop en demander et découvrir ce jeune cheval en s’adaptant à son niveau. Cela faisait de toute façon partie de son travail, il devait sans cesse s’adapter à chaque cheval qu’il avait sous la selle. Il ne pouvait pas simplement faire la même chose avec tous car ils étaient différents avec chacun sa propre éducation et son niveau. C’était donc indispensable de s’accoutumer à chaque cheval et de faire avec les qualités et défauts de chacun. Le jeune homme garda donc ses rênes ajustées car un cheval pouvait toujours être imprévisible surtout qu’il sortait tout juste du box et qu’il était frais comme un gardon. Il le laissa donc marcher simplement dans tout l’espace qu’offrait la carrière en changeant régulièrement de direction. Il lui demanda par moment de s’arrêter quelques secondes avant de repartir pour vérifier qu’il avait bien le contrôle. Puis le couple se lança au trot et continua à évoluer dans toute la carrière. Hot Weekend Addict était un peu sur l'œil et regardait tout ce qui se trouvait autour de lui avec grande attention. Il était un peu flottant et sur le frein comme la plupart des jeunes chevaux débutants le travail en selle. Nohan se contentait donc de lui donner des ordres clairs et précis tout en gardant un contact doux avec sa bouche et ses flancs. Il utilisait de grandes rênes d’ouverture pour lui indiquer la direction et l’aidait beaucoup également avec sa voix qui était une aide à ne pas négliger surtout avec un jeune cheval. Ainsi, il arrivait souvent au brun de faire des claquements de langue pour lui indiquer d’avancer ou au contraire de ralentir avec une certaine intonation.
Hot Weekend Addict semblait être dans un bon jour et répondait présent à toutes les demandes de son cavalier. Bien évidemment, il n’y avait rien de parfait et cela manquait d’assurance et de régularité mais on ne pouvait pas tout avoir dès le début. Avec un jeune cheval, le calme et la rectitude étaient les deux points primordiaux à son dressage. Avec de vouloir faire tout autre chose, il devait d’abord être capable d’aller droit sans se précipiter ni ralentir. Nohan le conduisait sur des courbes assez larges et veillait toujours à avoir du mouvement en avant. Dans ses transitions, il faisait attention à se montrer léger dans sa selle tout en lui faisant comprendre ses intentions. Au pas, trot et galop, il continua donc à évoluer dans toute la carrière en étant le plus précis possible. Il soignait toutes ses demandes afin de bien se faire comprendre par sa monture qui était irréprochable jusqu’à présent. Après une petite pause au pas, Nohan passa plusieurs fois sur des barres au sol qui se trouvaient un peu partout sur le sol. D’abord au pas puis au trot et enfin au galop, il laissait le bai les passer simplement en découvrant ainsi en douceur le saut d’obstacle. Il faisait attention à bien arriver droit à la barre et de garder une ligne droite pour la franchir. Il inclut ensuite des transitions comme repasser au pas avant ou après la barre ou au contraire prendre le trot ou le galop. L’objectif était de concentrer Hot Weekend Addict et de le rendre attentif à son cavalier même s’il y avait des barres sur son chemin. Même si c’était la première fois qu’il voyait des barres au sol, cela ne semblait pas le perturber car il passait dessus sans se poser de questions. C’était déjà un bon signe pour la suite.
Sentant que l’étalon était bien et concentré, Nohan se dirigea alors vers une petite croix. Avec le dos bien droit et le buste redressé, il se concentra à rester en ligne droite tout le long et viser le milieu du croisillon. Ses mains étaient basses et suivaient le balancier de sa monture avec un contact doux et précis. Hot Weekend Addict baissa légèrement sa tête à l’abord mais ne ralentit pas et enjamba avec maladresse l’obstacle en butant contre la barre. Le cavalier le félicita aussitôt d’avoir sauté, peu importe la manière et l’esthétique le plus important pour le moment était simplement de passer de l’autre côté. Le jeune cheval a le temps de travailler son geste et pour sa première séance de saut d’obstacle, le seul fait de sauter était suffisant. Le brun passa de nouveau plusieurs fois le petit croisillon en restant calme et à l’écoute. Il alternait le sens en restant toujours sur une grande diagonale avec la croix au milieu. Il était relativement libre dans ses demandes et laisser l’étalon se débrouiller seul. C’était important qu’il découvre le saut d’obstacle de manière autonome et qu’il se prenne en main dès le début afin de gagner en assurance. Les sauts n’étaient pas parfaits, beaucoup étaient acrobatiques avec une façon originale de franchir l’obstacle mais le cavalier récompensait à chaque fois le bai pour qu’il associe le saut avec quelque chose d’agréable. Il était content car Hot Weekend Addict ne changeait absolument pas d’allure à l’abord du croisillon et restait régulier dans son trot, c’était déjà une grande qualité car nombreux étaient les chevaux qui précipitaient ou au contraire ou ralentissaient à l’abord d’un obstacle. Le jeune cheval ne semblait vraiment pas perturbé par la croix et se contentait de la franchir simplement avec un style bien à lui. Après un long moment au trot, Nohan mit sa monture au galop et continua à la travailler sur un grand cercle avant de se diriger de nouveau vers le croisillon. Encore une fois, il ne changea rien à sa monte et laissa le cheval s’approcher de l’obstacle en toute liberté. Il prit son appel à la bonne distance et dessina une jolie cloche au-dessus des barres avant d'atterrir de l’autre côté toujours au galop. Nohan enchaîna alors plusieurs fois l’obstacle aux deux mains avant de repasser au trot puis au pas et le féliciter chaleureusement. C’était une très bonne première séance de saut où Hot Weekend Addict s’était montré franc et confiant, cela ne promettait que du bon pour l’avenir. Maintenant qu’il avait fait ses premiers sauts, il fallait continuer à le travailler sur cela afin qu’il gagne en assurance et en expérience. Le jeune homme mit alors pied à terre et retourna aux écuries avec le bel étalon bai à ses côtés.
Après quelques instants, tu sens l'étalon sous toi se poser sur le mors et se mettre en main. Tu le félicites avec ta voix et écoute les instructions de Gaby, ton entraîneuse du jour. Après avoir déménagé en France, la première chose que tu as fait, c'est aller voir ton cher Couleur Café arrivé quelque temps avant toi dans sa nouvelle écurie. Tu as ensuite débuté les cours pour vous préparer aux concours. Vous avez vite progressé ensemble, vous vous connaissez bien et vous vous comprenez parfaitement comme si vous étiez destiné à vous trouver.Il y a quelques semaine tu as commencé à chercher pour un cavalier professionnel pour venir vous entrainer. Tu as trouvé une entraîneuse qui a accepté de venir ta coacher aujourd'hui pour 1 heure.
La jeune femme te lance dans un exercice pour améliorer le contrôle et la précision. Tu laisses l'entier à la robe dorée marcher un peu rênes longues et écoute les consignes de ton entraîneuse. Il s’agit d’enchaîner un cercle de 12 m, puis une petite diagonale en essayant d’allonger un peu. Ensuite un doubler dans la longueur puis une cession à la jambe à la même main, le tout au trot. Tu reprends les rênes et mets Couleur Café en main avant de le lancer au trot. Tu commences à main gauche et lui fait faire un cercle de 12 mètres entre H et E. Tu fais bien attention à l'incurver et à garder une bonne cadence. Le cercle finit, tu lui fais faire une diagonale au trot assis en lui faisant allonger ses foulées. L'étalon répond bien et allongé ses foulées tout en se dirigeant vers la lettre F. Tu reprends le trot enlevé une fois sur la piste et arrivé en A tu fais un doubler. Tu positionnes l'entier droit avant de commencer une cession à la jambe vers la gauche pour terminer en E. Une fois l'exercice finit, tu ramènes le doré au pas et regarde Gaby pour voir ce qu'il faut améliorer.
"C'est très bien pour une première et avec un cheval si jeune. Pour ce qu'il y a à améliorer, dans la diagonale essaie de la faire aller plus droit, il avait tendance à dévier un peu. Et pour la cession, le pli est trop fort tu dois aller plus doucement mais tu as encore le temps. Pour un début, c'est très bien. Encore quelques longues semaines de travail et vous pourrez aller faire des concours. Bon maintenant recommence à l'autre main en faisant attention à ce que je viens de te dire."
Tu hoches de la tête et fais faire une demi-volte à l'étalon pour changer de main. Tu le relances au trot sous le regard attentif de ta coach et démarre l'exercice entre M et B en cercle. De nouveau tu gardes ta monture dans une bonne allure et l'incurver comme il faut. Ayant déjà fait souvent ce genre de figure, Couleur Café répond très bien et le fait sans difficultés. Tu lui fais faire une diagonale jusqu'à K en allongeant le trot. Tu regardes bien loin devant toi et essaie de le garder bien droit jusqu'à la fin. Tu entends Gaby te féliciter pour l'amélioration même si à la fin tu as senti que vous partiez sur le côté. Tu restes concentré et fais faire un doubler à l'entier en A puis lui fais faire une cession à la jambe vers la droite. Tu essaies de ne pas avoir un trop grand pli mais cela reste compliqué. Une fois en B, tu le ralentis au pas et le laisse marcher rênes longues pendant que tu écoutes Gaby te féliciter.
"Super, c'est mieux même si tu peux encore l'améliorer un peu, mais tu ne pouvais pas le réussir en une fois je le savais. Bon il semble déjà fatigué, ce qui ne m'étonne pas, il est jeune et manque encore d'endurance. Fais le marcher quelques minutes encore pour qu'il reprenne un peu puis va t'occuper de lui."
Tu lui réponds en hochant de la tête pour lui dire que tu es d'accord puis la regarde sortir de la piste après t'avoir dit au revoir. Gaby a vraiment été sympa avec vous et très joyeuse ainsi que professionnel. Tu espère pouvoir avoir des cours plus tard avec elle pour vous entraîner encore car elle explique vraiment bien et le feeling est bien passé entre vous.
Tu laisses marcher l'entier encore quelques minutes avant de sortir de la carrière pour laisser la place au cours suivant et tu vas t'occuper de Couleur Café dans les écuries avant de le remettre dans le pré pour qu'il profite du beau soleil.
Objectif : prendre un cours de dressage avec un cavalier professionnel. (10 pts de compétences en saut pour Couleur Café )
La vieille, tu avais monté Couleur Café en compagnie d'une cavalière professionnelle pour t'entrainer. Aujourd'hui, tu montes seul dans la carrière et tu profites de ce petit moment avec ton entier. La détende finit, tu laisses Couleur Café marcher un peu le temps d'enlever ton pull qui te donne trop chaud, le soleil étant présent pas besoin de pull.
Une fois prêt, tu reprends ton cheval en main et le lance dans une allure active. La séance d'aujourd'hui se base sur des déplacements latéraux pour améliorer le tout comme conseillé par Gaby. Tu commences par faire une cession à la jambe au pas après avoir fait un doubler. Tu fais attention aux remarques que ton entraîneuse d'hier t'as dit et essaie de ne pas avoir l'étalon à la robe dorée trop plié sous toi. Couleur Café toujours attentif comme une cession à la jambe à partir de X jusqu'à M. Tu essaies de vraiment faire attention au pli, ce que tu parviens à faire. Le pli n'est pas trop fort, mais pas trop peu non plus pendant la cession à la jambe. Tu répètes plusieurs fois l'exercice plusieurs fois au pas au deux mains avant de le laisser marcher pour qu'il s'étende un peu. Tu le laisses marcher pendant quelques minutes avant de le reprendre en main et le lancer au trot. Couleur Café se met en main et tu suis au trot enlevé pendant un petit tour avant de lui faire décrire un cercle en C pour travailler un peu l'incurvation. Comme à son habitude, l'entier répond très bien à la demande de ta jambe et s'incurve sur le cercle. Une tape sur l'encolure pour le féliciter, tu le laisses sur la piste puis lui fait faire un doubler en A et ralentit un peu son trot pour lui faire faire une cession à la jambe vers la droite en étant au trot assis. Le début ne ressemble pas à grand-chose, mais tu parviens à faire une demande claire à la fin que Couleur Café comprend correctement. Tu recommences après un tour au trot pour réessayer pour améliorer le passage. Ce dernier se déroule bien mieux qu'avant, tu peux déjà voir les progrès que vous avez fait même en deux jours. Encore quelques semaines d'entraînements et ce sera parfait.
Vous refaites l'exercice plusieurs fois avant que tu ne laisses le doré se reposer avant de le ramener aux écuries pour le desseller et le remettre dans son box après l'avoir brossé.
Objectif : réaliser une séance de déplacement latéraux au choix (10 pts de compétences en course pour Couleur Café )
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