[DEFI EVENT 21 ▸ incurver un cheval sur un cercle (10 pts de compétences ) = 5 pts en SO et 5 pts en cross svp]
► Haras de Pado, manège, en fin d'après-midi
À l'abri du monde
Phantom & Toi #11
Phantom se redresse : il semble déborder d’énergie et il t’emboite vivement le pas. Ses naseaux sont dilatés et, régulièrement, ils vibrent alors que l’entier pousse des hennissements déchirants. Tu constates que les couples qui sont de sortie sont très nombreux. Tu décides néanmoins de pousser jusqu’à la carrière du Haras : l’espoir fait vivre, n’est-ce pas ? Lorsque tu arrives, tu peines à distinguer la façon dont les cavaliers se sont répartis les différentes aires de travail. C’est peine perdue. Tu ne te démontes pas pour autant : tu n’as jamais vu le manège de Pado mais, à en juger par la taille de la carrière et des infrastructures en général, quelque chose te dit que tu ne seras pas déçue.
Le beau brun te suit. Il semble se détendre comme vous croisez de moins en moins de monde. Gentiment, on t’aiguille jusqu’au manège. Il est impressionnant et tu devines que sa hauteur sous plafond à de quoi donner le vertige à n’importe quel cavalier. Tu ouvres doucement les portes extérieures et tu te hisses sur la pointe des pieds pour tenter de voir à l’intérieur. Tu es trop petite mais, comme le silence est respecté en ce lui qui ressemble à un sanctuaire, tu arrives à percevoir le son régulier d’un cheval au trot. Tu souris et tu demandes, d’une voix posée mais franche, la permission d’entrer. Elle t’est accordée et délicatement encore, tu ouvres les battants.
Ton coeur s’arrête presque dans ta poitrine : le manège est à couper le souffle. Le plafond est parsemé de baies vitrées qui créent comme des puits de lumière qui viennent auréoler la piste. Il est très large et profond mais tout est lumineux. Au moins, les chevaux ne pourront pas feindre de penser apercevoir un fantôme dans un angle. Tu te remets de tes émotions et, délicatement, Phantom vient te pousser du bout du nez. Il semble te demander ce que tu fais. Monsieur serait-il impatient de débuter cette séance en ta compagnie ? Tu souris : il te serait tellement précieux que le mâle accepte de t’accorder ce crédit.
Tu marches en piste intérieure quelques minutes puis, à l’aide du plot, tu te hisses sur son dos. Tu caresses pour le féliciter de ne pas avoir bougé. Tu l’enclenches ensuite dans son pas à l’aide de ton bassin. Il se montre rapide alors, tu le canalises un peu. Tu te penches pour t’assurer que la sangle de la selle de dressage est bien ajustée. Lorsque tu te redresses, tu constates que le beau brun en a profité pour reprendre de l’amplitude.
Après tout, pourquoi pas. Ce que tu ne veux pas, c’est qu’il se précipite en fuyant en avant. S’il fait le choix de mieux mobiliser ses postérieurs ainsi que sa ligne du dessus, ce n’est pas quelque chose de mal. Tu le laisses donc avancer ainsi, en caressant de temps à autres son encolure pour l’encourager à garder une attitude basse et déliée. Au pas, vous marchez dans tout le manège. Au total, vous n’êtes que trois couples à y travailler. Il est si grand que vous n’avez même pas besoin de vous fixer dans une seule zone pour ne pas gêner les autres. Il suffit de garder un oeil sur ce qui se trame et d’anticiper.
Phantom et toi vous lancez à l’assaut de quelques figures simples de manège. Le mâle est attentif. Il reste sur de grandes foulées mais il ne cherche pas à fuir le contact de tes jambes. Tu le récompenses d’une belle caresse. Tu alternes les lignes courbes et les tracés plus rectilignes. Tu profites de l’espace immense pour installer le mâle sur un grand cercle et tu joues avec son incurvation. Le beau bai réagit très bien à la jambe intérieure. Il vint s’arrondir dessus, avec élégance et générosité. A l’aide de ta rêne intérieure, tu l’empêches néanmoins de trop marquer son pli. Il est jeune et tu ne veux pas abuser de ce qu’il te donne. Ta rêne extérieure régule quant à elle la trajectoire et tient l’épaule externe pour éviter qu’il ne vienne se coucher à l’intérieur du cercle ou qu’il ne dérape sur l’extérieur.
Tu es très satisfaite de son attitude comme de sa patience alors, tu te contentes de peu. Tu le travailles très brièvement en contre-incurvation puis vous passez au trot. Tu ne penses pas galoper aujourd’hui : la journée d’hier a été riche en débauche d’énergie. Au trot, tu t’assures qu’il s’étende bien dans son dos. Phantom se montre appliqué et tu n’as qu’à bouger tes doigts sur les rênes pour le faire descendre dans son attitude. Quel plaisir de ne pas avoir à t’aider de tes rênes allemandes ! De temps en temps, ton stick vient caresser le haut de sa croupe pour lui rappeler d’engager ses postérieurs jusque sous sa masse. Sa longue queue noire claque toujours derrière comme une réponse et toi, tu viens seulement caresser son encolure. Le mâle a quelque chose de magique en lui.
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
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info Trèfles: (1636/1650)
Ven 27 Mar - 13:37
objectif validé +3 en dressage 6
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Invité
Ven 27 Mar - 16:16
[DEFI EVENT 21 ▸ faire un exercice incluant des barres au sol (2 pts concours )]
► Haras de Pado, manège, tard dans la soirée
Shooting star
Phantom & Toi #13
La jambe extérieure légèrement reculée, tu presses tes talons sur les flancs de l’entier. Franc dans son départ, Phantom ne tente pas d’échapper à ton contact. Il monte son galop avec rondeur et s’il s’amuse de ses grandes foulées, il ne tente pas de te prendre la main. Tu souris et, enthousiaste, tu viens flatter son épaule. Le beau brun secoue doucement sa tête mais garde la même allure. Tu évites les trajectoires rectilignes et, rapidement, tu l’installes sur un cercle. Tu cherches à modifier son allure, tentant de le compacter avant de l’inviter, quelques foulées plus tard, à s’étendre sous toi à l’aide de mouvements de bassin plus appuyés.
Tu t’étonnes de son attention : ce soir, le bel Holsteiner semble complètement dévoué à ta cause. Tu souris de plus belle et tu pousses le vice jusqu’à lui demander une contre-incurvation. Pour un si jeune cheval, tu lui en demandes déjà beaucoup. Il répond si facilement et avec tant de générosité que tu ne le remarques presque pas. Prends garde à ne pas brûler les étapes : il pourrait aller loin et il ne faudrait pas venir flétrir son envie comme sa patience à force d’en demander trop et trop tôt. Tu sembles en prendre enfin conscience et tu redresses l’élégant mâle entre tes aides. Tu le laisses galoper droit et tu te mets en équilibre au-dessus de tes pieds.
Le dos plus léger, Phantom n’hésite pas une seule seconde : vif, il tape soudain une foulée plus ronde, ses sabots s’éloignant dangereusement du sol. Tu es attentive à lui et tu en prends immédiatement conscience. Tu ne t’affoles pas. Tu sais que c’est un mal nécessaire. Il va falloir que vous vous appreniez, que tu saches ce qui est susceptible ou non de déclencher ses instants de folie et, surtout, tu vas devoir t’armer de patience pour lui montrer que, pour peu qu’il te fasse confiance, tu pourrais l’aider à redescendre dans son tempérament sans qu’il n’ait besoin d’exploser en plein vol.
Tu te rapproches donc de ta selle, sans te rassoir pour autant. Bien au contact, tu cherches à renforcer son écoute et tu laisses encore tes doigts jouer sur les rênes. Le mâle s’est un peu crispé mais il consent à ralentir l’allure. Tu le sens tendu mais il ne se défend d’aucune de tes actions. Tout est paradoxal dans son comportement et tu peines à comprendre ce qui vient de l’agacer. Tu sais qu’il ne voulait pas juste jouer : il a rabattu méchamment ses oreilles en arrière et il avait commencé à rentrer son arrière-main vers l’intérieur du manège, prêt à en découdre.
Pour cette fois, l’explosion est évitée. Tu le caresses puis, après quelques foulées de galop encore, tu lui demandes de repasser au trot. Son allure est déliée mais tonique. Il est très agréable de le monter dans de telles conditions. Vous tracez une courte diagonale pour changer de main puis, avec calme et méthode, tu lui redonnes l’ordre de prendre l’allure supérieure. Sa dense queue noire claque sèchement derrière vous et, sans le moindre avertissement, Phantom arme à nouveau son dos. Tu n’as le temps de rien, si ce n’est de t’asseoir dans ta selle et de te redresser.
Devenu soudainement furieux, le mâle plonge sa tête entre ses antérieurs et arrondit son dos. Il monte violemment le garrot et décoche une ruade digne d’une cabriole. Toi, tu tentes de conserver ton sang froid. Comme la première fois, tu ne cherches qu’à retrouver du mouvement en avant. Phantom ne semble pas d’humeur à coopérer avec toi. Il enchaîne les ruades et tu peines à croire qu’il puisse déjà avoir tant de force et se montrer si souple. Tu peines à comprendre comment il fait pour enchaîner tant de bonds qui sont plus spectaculaire les uns que les autres.
Le mâle de sang mêlé semble se débattre contre des forces mystérieuses et, après de longues secondes qui te semblent durer des heures entières, ses pieds retrouvent finalement la piste. Il repasse de lui-même au trot et avance l’air de rien. Toi, tu cherches surtout à reprendre ton souffle. Tu tentes d’agir sur son mors mais tu constates, avec étonnement, que Phantom ne te résiste en rien. Si son corps est encore tendu, le mâle se plie pourtant à tes exigences.
Tu n’as pas d’autres choix que de reprendre le travail là où vous l’aviez laissé. Les sourcils froncés, tu lui demandes de reprendre le galop. Cette fois, le départ est net et sans bavure. Tu récompenses d’une brève caresse. Tu l’incurves sur un cercle, le redresse sur une belle longueur, l’emmène dans tout le manège … Phantom n’a plus le moindre geste au-dessus de l’autre. Un long soupir s’exhale de ta poitrine. Tu peines à t’expliquer le pourquoi du comment. Peut-être que quelque chose le gêne lorsqu’il part au galop ? Tu en parleras à Etienne : il serait peut-être bon de contacter un ostéopathe pour qu’il vienne s’assurer que la mécanique fonctionne au mieux.
Avant de le présenter sur le petit exercice que tu as pris soin de préparer avant de le rejoindre au box, tu le laisses marcher au pas, les rênes mi-longues, dans l’ensemble du manège. Avec sa démonstration de force, il a fortement tiré sur ses muscles comme sur ses tendons, dépensant inutilement une quantité monstre d’énergie. Il ne semble pourtant pas plus affecté que cela. Il marche bien et engage même ses postérieurs sous lui, ce qui est un très bon point. Il est déjà endurant pour un cheval de son âge néanmoins, tu sais qu’il ne faut pas tirer sur la corde. Tu ne résistes pas à la tentation et tu poses le plat de tes mains de part et d’autre de son encolure. Sa peau est chaude et ses poils sont légèrement humides. Tu grimaces : ce n’est pas alarmant mais tu regrettes qu’il se mette dans de tels états. Tu le caresses longuement. Complice, il renâcle plusieurs fois, témoignant de son bien-être. Le brun a, en lui, quelque chose de déroutant.
Après ce bref intermède bien mérité, tu remontes délicatement sur tes rênes. Tu te concentres : tu ne veux pas l’user en répétant quinze fois le même exercice alors, tu mises sur le fait de le faire bien une fois ou deux seulement et tant pis si tu ne ménages pas sa susceptibilité de jeune étalon charmeur. Tu fermes ton talon contre ses flancs et le bel Holsteiner prend le trot. Il vient se mettre sur la main, sans encore se placer. Cette perfection du mouvement viendra plus tard, tu le sais. Tu t’assurer qu’il soit bien droit entre ton couloir d’aides : tu as pu constater qu’il avait pour lui la souplesse d’un serpent.
Une fois que ces vérifications sont faites, tu le présentes sur le dispositif. Il se redresse un peu en envisageant la première barre au sol. Les jambes bien au contact, tu l’emmènes droit et au milieu. Il n’hésite pas et t’accorde ce que tu lui demandes. Il se pousse avec entrain et franchit la barre sans difficulté. Il marche deux foulées, toujours au trot, passe la seconde barre. Une foulée plus tard, il enjambe le cavaletti d’un petit bond. Il envisage alors le droit qui n’est pas très haut. Il prend de lui-même le galop et tu ne l’en empêches pas. En équilibre, tes bras suivent le mouvement de balancier de son encolure.
Tu l’accompagnes en toute confiance et si tes talons pressent encore ses flancs au moment de l’abord, tu n’as aucun doute quant à lui. Il te donne raison : joueur, il va jusqu’à frapper sa foulée et il bondit sans une once d’hésitation au-dessus de la barre. Il en fait un peu trop mais tu aimes sa franchise. Il ne semble inquiet de rien, comme s’il s’était toujours amusé de tels exercices. Tu regardes au loin pour t’aider à conserver ton équilibre afin de ne pas t’écraser dans ta selle à la réception. Le maître mot est de préserver son jeune dos. Tu récompenses tout en te redressant : il doit sortir au trot du dispositif. Il rechigne un peu à obtempérer et tu sais qu’il voudrait en profiter davantage et s’amuser. Qu’il est plaisant de monter un cheval qui aime ce qu’il fait !
Tu ne te laisses néanmoins pas faire et tu insistes : se plier aux demandes de son cavalier est quelque chose qu’il doit tenir pour acquis. Tu le récompenses lorsqu’enfin, il s’exécute. Tu le travailles de nouveau au trot, lui demandant des figures de manège assez basiques. Tu le galopes un peu aux deux mains puis, vous revenez sur le dispositif. Phantom y met encore plus d’entrain que la fois précédente mais tu ne peux que sourire de voir ses oreilles tendues vers la ligne. Il semble s’amuser de ce petit enchaînement et de nouveau, tu te laisses avoir. Tu commences à tenir à ce petit mâle pétri de qualités et dont la volonté semble aussi dure que du fer.
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Rouxine
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Ven 27 Mar - 17:35
Objectif validé
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Mer 29 Avr - 18:26
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Misspalikoa
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