Carnet d'Atalante

Suite à cet appel impromptu, Mathias avait donc tenté de travailler, oui tenter était le bon mot. Mais il ne parvenait à rien de bien fameux. Après la énième réécriture du même élément il abandonna. Il jeta un regard vers la grange. Encore une fois son intérêt revenait au superbe étalon qui avait surgit de la tempête.

Finalement il se dirigea vers l'entrée, enfilant chaussures et manteau. Il attrapa les clés de son pick-up, prévu pour ce genre de situation. Habiter au milieu de nul part nécessitait de pouvoir se déplacer et une petite citadine aurait eut bien du mal à circuler dans ces conditions. Ainsi il s'installa sur le siège conducteur et mit le contact. Il laissa le moteur chauffer plusieurs minutes puis prit la route pour le village le plus proche. Il espérait y trouver un magasin ouvert.

Il eut de la chance sur ce coup là et put faire ses emplettes, quelques denrées alimentaires mais également des brosses pour s'occuper de l'étalon et un licol. Cette rencontre avait été un déclic, il voulait de nouveau mêler des chevaux à sa vie, peut-être même plus particulièrement un frison qui hantait son esprit.

Chargeant ses achats dans la benne qu'il recouvrit de la toile prévue il reprit la route pour chez lui. Il posa sa nourriture sur le plan de travail, rien n'était périssable et avec le reste il se rendit jusqu'à la grange. Il y trouva le cheval qui malgré ce qui s'était passé un peu plus tôt ne se fit pas prier pour recevoir ses caresses. Il lui enfila le licol, la taille était adaptée. Ne voyant pas l'utilité de l'attacher Mathias lui laissa la longe sur le dos.

Entamant un pansage il profita de la présence simple pour vider sa conscience d'un de ces plus lourd secret, celui qui avait tant noirci son coeur et son âme. Il lui raconta donc comment ses parents, de riches propriétaires fonciers faisant fructifier leurs acquis avait décidé qu'il devait être l'enfant parfait, toujours sage et propre sur lui. Ils avaient tenter d'en faire leur petit automate, répondant à la moindre demande, exécutant chaque consigne.

Tuteur et professeur avait défilé au sein de la grande maison de son enfance, et si dans les premiers temps l'enfant qu'il était s'était plié aux règles toujours plus strictes et contraignantes il en avait vite eut marre. Il était devenu mauvais, refusant de suivre ses cours, se cachant dans tout les petits recoins secrets. Voilà bientôt dix années qu'il avait fuit sa prison, alors qu'il avait à peine seize ans.

L'histoire de ce jour était lugubre. Quelques semaines auparavant une nouvelle tutrice avait été engagée pour lui enseigner. Mathias l'avait détesté d'avance, elle, autant que les largesses que lui laissait ses parents. Tout aurait été bon pour le faire rentrer dans le moule qu'ils lui avaient choisi. Mais ce jour là tout avait été trop loin. Cette femme avait tenté d'abuser de lui, espérant sûrement que l'humiliation le canaliserait, lui ferait perdre ce coté rebelle.

Mais Mathias s'était défendu et dans la manoeuvre avait sérieusement blessé celle qui aurait dut l'instruire. Rapportant le problème à ses parents quel n'avait pas été son horreur quand il lui avait donné tord, affirmant qu'il n'était qu'un jeune écervelé incapable de suivre la moindre consigne, qu'il ne méritait pas tout ce qu'eux faisaient pour lui, ingrat qu'il était.

Ce jour là Mathias avait vu rouge. Ses parents avaient eut droit à une belle frayeur alors qu'il saccageait la pièce ou il se trouvait, avec une telle rage que le couple n'avait pu que se recroqueviller dans un angle pour ne pas subir ses foudres ou être victime d'un de ses projectiles improvisés. Vidé, Mathias avait finalement quitté la pièce en les maudissant disant qu'il ne reviendrais jamais.

Il l'avait fait, jamais il n'avait remis les pieds dans cette maison qui avait été son enfer personnel. Il avait réussi par lui même, car malgré tout ce qui s'était passé il avait appris, il était intelligent. Ce passé était un secret, aussi bien pour ses parents qui n'en avaient pas ébruité la moindre miette que pour lui qui en subissait chaque jour le poids.

En parlant à mi-voix Mathias avait donc étrillé et bouchonné avec soin l'étalon noir, décollant les poils qui s'étaient agglutinés avec la neige puis la nuit dans la grange. Il lustra ensuite la robe avec la brosse douce avant de prendre tout son temps pour démêler les crins ondulés. Il était magnifique vraiment, il était étonnant de ne pas réussir à trouver d'où il venait mais bon il ne s'était pas passé tant de temps que ça, la tempête datait de moins de 48 heures.

Après ce pansage ponctué par les épanchements de Mathias le jeune homme avait mené l'étalon dehors, il n'était tout de même pas bon de le laisser ainsi enfermé entre quatre murs. Il ne neigeait plus mais le monde entier semblait comme pris dans la glace, figé. Leurs respirations formaient des panaches de vapeurs et même cristallisaient au bord de leurs narines.

Mathias hésita puis détacha la longe, un peu comme un test, si l'étalon partait c'est que la vie avait décidé que l'histoire entre eux ne devait être qu'éphémère mais il espérait dans son coeur que ça ne se passerait pas ainsi. Il flatta l'encolure puissante puis se recula d'un pas. L'équidé le regarda puis inclina l'encolure pour renifler la neige immaculée. Il avança de quelques pas, gratta un peu puis se coucha pour se rouler avec allégresse. Il se releva et entama une série de cabrioles toutes plus audacieuse les unes que les autres faisant rire Mathias de tant de joie de vivre.

Quand il cessa il était face à Mat' le souffle un peu plus rapide sa crinière parsemée de neige ayant givrée formant un motif abstrait de minuscules glaçons reflétant un arc-en-ciel de couleur. Le jeune homme avança la matin et caressa les naseaux puis le chanfrein de l'étalon, comme le remerciant silencieusement d'être resté, ici avec lui. Comme si il acceptait de faire encore un peu de chemin ensemble, offrant sa chaleur pour faire fondre la coquille glacée que Mathias avait mit sur son coeur et sur sa vie pour se protéger.

Sachant qu'il allait rester dehors un moment Mathias s'était bien emmitouflé pour affronter les température clairement négativement de ce mois de décembre. Grosse doudoune, gant et bonnet. Ses caresses à l'étalon avait dérivé et l'équidé reniflait avec application le bipède, commençant bien entendu par les poches, malheureusement un peu trop vides à son goût avant de remonter vers la capuche qu'il fit bruisser en y frottant ses naseaux puis l'étrange couvre-chef.

Le gros pompon de laine noir se retrouva bientôt dans sa bouche et il put joyeusement lui enlever pour le secouer dans tout les sens sous le regard effaré de son gardien. Plusieurs secondes furent nécessaire à Mathias pour réaliser ce qui venait de se passer et il tenta de récupérer son bien. C'était sans compter la malice du frison qui levait la tête pour le placer hors de porter, reculait ou effectuant des écarts, restant bien face à l'humain, les oreilles droites et le regard pétillant.

Le jeu durant une dizaine de minute, ponctué de rire et de glissade lors de mouvement un peu trop ample dans cette neige immaculée. Finalement Mathias put récupérer l'objet mais il n'était plus très propre. Le jour commençait à décliner c'est pourquoi le jeune homme ramena l'étalon vers la grange, ce dernier se pliant volontiers à sa volonté. Quelques caresses encore et Mathias posa le licol et les quelques achat effectués plus tôt dans un coin avant de rejoindre sa maison.

Mathias referma la porte avec soin avant de se débarrasser de son manteau, il observa le bonnet plus ou moins propre qu'il tenait toujours dans sa main gauche, un sourire au coin des lèvres. il posa l'objet sur la commode et après s'être déchaussé il grimpa à l'étage. Une douche chaude et il se glissa sous l'épaisse couverture.

Il se roula en boule sur le coté, en position foetale. Ainsi niché sous l'édredon il repensa à sa journée, à ce bonheur fugace amené par ce cheval. Il rappellerait demain les différentes écuries pour tenter de trouver le propriétaire de l'étalon frison. Mais pour l'heure il était temps de dormir, confortablement enroulé dans la couverture. Comme on dit demain est un autre jour et l'on ne peut jamais savoir ce qu'il nous réserve.

En se réveillant le lendemain matin, Mathias se sentait bien, tout simplement bien, un vague sentiment de bonheur flottait en lui. En quelques jours sa vie avait radicalement changée, elle en avait besoin, elle, usuellement triste et morne. Mais l'étalon qui avait débarqué avec la tempête avait tout changé.

Après un petit déjeuner pour lui, une visite à l'étalon pour rafraîchir le contenu de son seau d'eau, un rapide contrôle de son état également, quelques caresses il était retourné dans la maison pour quelques coup de fil. Allumant son ordinateur il commença par le plan professionnel, appelant ses collaborateurs tout en lisant ses mails. Rien de bien folichon en soit mais Mathias se sentait intouchable, sa sensation d'être heureux semblait inébranlable.

Il se lança ensuite de nouveau dans la recherche du propriétaire du frison, espérant avoir plus de chance. Les premiers essais ne furent pas plus concluant que ceux datant de quelques jours. Aucune écurie n'hébergeait d'étalon frison dans le coin. Pourtant l'équidé dans sa grange ne semblait pas en mauvais état, un poil négligé mais pas abandonné. Après peut-être une quinzaine d'appel il décida de changer de tactique.

Puisque l'animal ne venait pas d'une structure équestre il devait être logé dans un pré. Le jeune homme appela donc l'agriculteur à qui il louait sa grange en temps normal, d'une part pour le prévenir qu'il lui avait prit une botte de foin et d'autre part pour lui demander si lui pouvait contacter les autres agriculteurs du coin pour savoir si l'un d'eux ne louait pas un bout de parcelle en herbe pour un cheval. Ayant obtenu son accord il raccrocha et se concentra de nouveau sur son travail.

Ainsi Mathias travailla toute son après-midi avec acharnement, il faut dire qu'il avait une autre motivation. Quand il terminerait ses quelques tâches il serait officiellement en vacances pour quelques semaines comprenant Noël et la saint Sylvestre. Si au début la perspective des fêtes à venir l'avait rendu morose mais au final l'étalon frison était venu lui apporter une distraction bienvenue.

Vers dix-neuf heures, le jeune homme décida que s'en était assez, un dernier mail et il éteignit son ordinateur, jusqu'au lendemain car même si il était officiellement en vacances il consulterait régulièrement ses mails. Pour fêter son nouveau temps libre il rejoignit la cuisine pour se faire un bon chocolat chaud. Il plaça également une casserole sur la plaque de cuisson pour se préparer un dîner. Pensant à l'étalon il eut une idée et se mit à fouiller dans ses placards, y dénichant quelques trouvailles.

N'ayant pas de seau il opta pour un immense saladier. Il y versa une partie de ce qu'il avait trouvé : flocon d'avoine, carottes, pommes, qu'il ajouta une bonne dose de miel et utilisa une partie de l'eau qu'il avait fait chauffer pour lui pour mouiller son mélange, créant ainsi un mash improvisé qui fleurait bon le sucre. Il mit des pâtes dans a casserole pour lui, plaça une minuterie puis enfilant chaussures et manteau se dirigea vers la grange avec son offrande.

L'étalon l'accueillit chaleureusement et après avoir humé son dîner s'attela à le dévorer. Mathias s'était installé sur l'une des bottes pour le regarder faire. L'étalon eut tôt fait d'avoir tout englouti et lécha avec application le récipient puis ayant compris qu'il avait fini il revint vers le bipède et eut droit à une bonne dose de caresse et de câlins . En quelques jours à peine un lien semblait s'être installé entre eux.

Finalement Mathias se décida à retourner dans la maison. Il ferma la grange avec soin puis rentra dîner, accompagnant ses pâtes d'une classique sauce bolognaise industrielle n'ayant pas prit le temps de cuisiner réellement. Il mangea devant une quelconque émission télévisée avant de faire sa vaisselle et de retourner se coucher, demain serait une bonne journée, il l'espérait.

En ce premier jour de ses vacances Mathias s'était levé en milieu de matinée, s'accordant une presque grasse matinée. Après un café il était aller s'habiller un peu plus chaudement il voulait essayer quelques chose aujourd'hui. Fouillant son armoire à la recherche d'un pull suffisamment épais pour lui tenir assez chaud à l'extérieur. Il eut un instant d'hésitation en remarquant un pull en grosse maille, d'un vert bouteille plus ou moins hideux et ne résista pas à l'envie de le sortir de la pile pour le voir en entier.

Vert sur vert un sapin ornait la face avant agrémenté de zone jaune et rouge pour les boules et guirlandes. Tellement ignoble que le jeune homme ne put retenir un rire. Malgré tout il l'enfila, il était épais et avec une chemise dessous il ne le grattait pas. Il descendit ensuite et sortit pour rejoindre la grange. Comme la veille l'étalon noir vint à sa rencontre quand il passa la porte et accepta bien volontiers les caresses du bipède.

Mathias lui offrit un bon pansage, jusqu'à faire luire sa robe dans la pénombre agréable. Ensuite il lui passa le licol et le mena à l'extérieur. L'étalon le regarda mais ne chercha pas à s'éloigner. Mathias flatta l'encolure puis se décida a essayer ce qui lui trottait dans la tête depuis le premier jour. Nouant la longe aux deux coté du licol il ramena l'étalon dans la grange pour utiliser une botte de foin comme montoir pour s'installer sur son dos.

Ils restèrent immobile plusieurs seconde avant que d'un appel de langue le cavalier ne l'encourage à avancer. Le frison ressortit alors, soulevant la neige sous ses sabots pour un premier tour du grand jardin entourant la maison. Mathias tenait la longe et l'épaisse crinière entre ses mains, se sentant comme un enfant qui aurait vu le père noël enfin incarné, oubliant même son ridicule avec son pull hideux, il vivait seul dans une zone isolée personne ne le verrait.

Après une dizaine de minute de déambulation il indiqua plutôt maladroitement de changer de direction, pour grimper sur le talus derrière la maison, partant pour une petite promenade dans la neige. Mathias avait déjà fait un tour par là, en tant que piéton et il savait où ils allaient. La boucle choisie leur prit une demi-heure avant qu'ils ne reviennent s'arrêter devant la grange.

Mathias mit pied à terre et guida sa monture à l'intérieur. Le noiraud avait été exemplaire et Mahthias était ravi de son expérience. Un nouveau pansage plus tard il retourna dans la maison pour déjeuner et checker téléphone portable et boîte mail.

La veille Mathias avait pour la première fois enfourché l'étalon noir et depuis il ne semblait attendre qu'une chose : recommencer. C'est pourquoi dès l'aube il fut debout. Un alla s'occuper de l'étalon, changeant l'eau à sa disposition comme chaque matin, puis le pansa avant de rentrer pour faire un brin de ménage dans la maison puis s'habilla chaudement.

Il retourna à la grange et comme la veille, utilisa une botte de foin pour s'installer sur le dos du cheval. Aujourd'hui il ne s'embarrassa pas de tour de la maison et guida l'étalon vers la voie routière, restant sagement sur l'accotement. Au cas ou, il avait glissé son portable dans une de ses poches. L'étalon avançait d'un pas calme et régulier dans la neige. Le long de la route il n'y avait que quelques maisons au kilomètres.

Ces habitations contrairement à la sienne avait été décorées pour les fêtes. Mathias sursauta quand un chien, dans un jardin clôt se jeta contre le grillage faisant tinter toutes les petites clochettes qui y était suspendue. Autant le cavalier avait été surpris autant sa monture était restée de marbre observant avec curiosité l'étrange tintamarre provoqué par l'amas de clochette. A force de secouer le grillage le chien fit voler une clochette.

Par il ne savait quelle habileté Mathias réussit à s'en saisir au vol. Il se pencha ensuite sur l'encolure et la fixa sur le coté du licol avec un sourire. Obliquant il quitta la route et s'enfonça dans la plaine. Sur le chemin du retour qu'il entamait il s'essaya à quelques chose de nouveau et serrant ses mollets il encouragea l'étalon à passer à l'allure supérieure. Conciliant l'étalon noir adopta le trot, ample foulée, lente, avec du rebond mais avec tant de souplesse que Mathias était plutôt pas trop mal installé sur son dos.

Il le repassa tout de même bientôt au pas quand il commença à sentir que son équilibre devenait précaire. De nouveau le frison changea d'allure sans difficulté. Régulièrement la clochette tintait renouvelant le sourire du cavalier. De retour à la maison Mathias descendit et flatta longuement l'encolure de l'étalon. Il allait recontacter l'agriculteur. Il voulait savoir d'où venait se cheval, ou plus simplement quel était son nom.

Toujours aucune nouvelle du propriétaire de l'étalon noir qui habite dans la grange. Mathias commence à s'inquiéter même si il profite allègrement de sa présence, une dizaine de jours est passée mais rien. Noël est pour le lendemain. La neige tombe toute les nuits, couvrant le paysage d'un épais manteau immaculé.

Aujourd'hui encore le jeune homme se décide à emmener l'étalon en balade, depuis leur première sortie ils vont de plus en plus loin, comme pour montrer l'étalon au monde, au cas où quelqu'un le reconnaîtrait et pourrait lui dire à qui il appartenait.

Ainsi ils avaient rejoint les hameaux des environs chacun leur tour sans succès réel dans leur quête. Aujourd'hui, veille de Noël donc leur balade se passait bien, l'équitation c'est comme le vélo ça ne s'oublie pas dit-on, Mathias pouvait confirmer. Les vieux réflexes étaient revenus et il n'hésitait plus à trotter et galoper, préférant cette dernière allure à sa précédente, trop rebondissant. Ainsi quand le terrain était plat sous la poudreuse, l'étalon était autorisé et s'y accordait avec joie, soulevant énergiquement ses membres élevant comme de lourdes vagues cristallisées.

A l'entrée d'un autre groupement de maison, Mathias ramena l'étalon au pas et flatta son encolure. Les quelques habitations étaient décorées pour la fête hivernale, guirlandes et lumignons étaient présents à foison mais également plusieurs représentation du père noël, ici sur une échelle pendue à une façade, là en format gonflable près d'une porte. Ce dernier intrigua l'étalon, sûrement par le léger vrombissement du moteur qui le maintenait gonflé et les fines ondulations qui agitaient la toile.

Ils reprirent leur marche tranquille tout les deux sans croiser personne. C'est en passant devant la dernière maison qu'un vieil homme lui même déguisé en père Noël marqua un temps d'arrêt. Aussitôt Mathias immobilisa sa monture laissant l'homme approcher.

-Bonjour.

-Bonjour jeune homme. Dites-moi ce cheval...

-Il est arrivé chez moi inopinément lors de la tempête il y a une quinzaine de jour. Vous le connaissez.

-C'est fort possible. Un vieil ami à moi possède un frison qui lui ressemble énormément nommé Atalante.

Enfin une piste. L'homme devant rejoindre une animation où il représentait le père Noël, Mathias lui laissa ses coordonnées et entama le chemin du retour. Arrivée chez lui comme depuis leur première sortie il mis pied à terre et dit entrer le cheval dans la grange. Un bon pansage, quelques câlins et il retourna à es autres tâches quotidiennes.