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Mer 16 Fév - 18:08
Une certaine ressemblance
Kayce & Raise the Crown
→ événement n°31 mot bonus : naissance
Depuis le jour de sa naissance, la pouliche grise est traitée comme une reine chez moi. Évidemment, c’est sans grande surprise quand on prend quelques minutes pour regarder ses origines. Son mètre soixante-douze de douceur, de curiosité et de puissance est un savant mélange offert par ses parents. Depuis toute petite, elle apprécie la présence de l’être humain, et je me réjouis de chaque moment passé auprès d’elle. C’est dans un état d’esprit calme et serein que j’entre dans son box et que je lui enfile son licol en lui caressant affectueusement le chanfrein. À peine la porte ouverte, elle m’emboîte le pas jusqu’à l’aire de préparation, où j’attache sa longe à l’endroit prévu à cet effet. J'attrape une étrille en caoutchouc posée sur une tablette et je commence à la masser en faisant des petits cercles bien appuyés. La poussière se décolle avec ma progression sur les parties charnues de son corps, et alors que je suis prêt à faire l'autre côté, je réalise en passant devant elle, qu'elle profite du moment les yeux clos et la lèvre inférieure pendante. Je souris et je lui tapote affectueusement l'encolure, puis je continue ma tâche. Lorsque la saleté est bien décollée de son poil encore fourni par l'hiver, j'enchaîne avec la brosse dure que je passe aux mêmes endroits. J'achève le travail avec un coup de brosse douce qui fait briller sa robe grisâtre sous les néons de l'écurie et je passe le peigne dans ses crins foncés. Pour couronner le tout, je nettoie chacun de ses sabots soigneusement.
Lorsqu'elle est fin prête, je défais ma longe régulière de son licol que je remplace par une longe de huit mètres. Je prends finalement la direction du rond de longe, où une nouvelle étape nous attend. Quand je pousse la porte de l'installation extérieure, je félicite intérieurement ma groom qui a apporté tout mon équipement et l'a disposé sur un porte selle en plein centre de la piste ronde. Les oreilles de la grise à mes côtés pointent vers l'attirail et ses yeux brillent de curiosité. Je suis conscient que cette étape ne sera pour elle qu'une formalité au vu de son tempérament si calme, mais je me dois de le faire bien. Je marche d'un pas assuré jusqu'à l'équipement, et bonne élève, la KWPN me suit et s'arrête seulement lorsque le tout se trouve à portée de nez. Je tapote le siège de la selle, je secoue le tapis et la bride, tout ça sous l'œil attentif de Raise the Crown qui a toujours les quatre sabots plantés au même endroit dans le sable meuble. Rassuré par sa curiosité et sa facilité déconcertante, j'entreprends de lui dérouler des bandes de travail sur les membres postérieurs. Je dépose ma longe au sol, ne gardant en main qu'une extrémité au cas où, et je m'accroupis à côté de sa croupe athlétique. Je déroule efficacement les bandes sur l'os du canon, puis je pose des guêtres et des cloches sur ses antérieurs. Je tapote son épaule de manière encourageante, bien qu'elle ait l'habitude de cette manœuvre - elle porte des bandes de repos au box depuis très jeune.
Avant de passer à l'étape supérieure, je reprends ma longe et envoie la jument sur la piste en main gauche. Bonne élève, la grise s’exécute et prend le pas autour de moi. Je la laisse mettre ses muscles en marche en rafraîchissant les ordres habituels, lui faisant exécuter plusieurs transitions de pas à l’arrêt, puis des changements de direction. Au bout d’une dizaine de minutes, j’ai toute son attention et je la pousse au trot, effectuant le même manège qu’au pas. Les transitions sont beaucoup plus fluides que dans les jours précédents, ce qui m’encourage et démontre toute l’évolution qu’elle a faite en quelques jours seulement. Finalement, après cinq minutes, je claque la langue, la forçant à prendre l’allure supérieure. Elle se précipite un peu - ce qui est franchement tout à fait normal pour un cheval de trois ans - puis finit par prendre le galop sur le bon pied. Après deux tours, je la fais repasser au trot, puis pas avant de lui demander un changement de direction pour la remettre au galop en sens inverse. Lorsque tout est à mon goût, je la ramène près de moi et de l’équipement au centre du rond de longe. Son souffle s’est accéléré et je sais pertinemment que le surplus d’énergie qu’il est possible qu’elle ait après deux jours au box à cause du mauvais temps s’est dissipé. Raise the Crown est enfin prête à passer à la prochaine étape, et c’est le moment idéal pour le faire.
Quand je sens son souffle chaud dans mon cou, je ne peux m’empêcher de sourire et de lui planter un bisou sur le nez. Je prends une minute pour lui faire des câlins et je sens sa tête s’appuyer sur mon épaule. Ce petit moment intime me rappelle son père avec qui j’ai eu de si beaux moments et je laisse échapper un soupir rêveur. L’avenir de cette pouliche grise est prometteur, et j’espère qu’il nous mènera encore plus loin que le succès que j’ai connu avec son géniteur. Après ce court instant, mon attention se reporte sur l’équipement placé au centre du rond de longe et j’attise la curiosité de la pouliche en secouant le tapis une nouvelle fois. Je laisse ma longe tomber au sol, comme précédemment et je fais le tour d’elle à une distance raisonnable en faisant claquer le morceau de tissu à maintes reprises. Les premières fois, un léger sursaut s’est emparé de son corps, alors que les fois d’après, elle n’a pas frémi. J’approche graduellement l’objet de son corps, et elle me laisse le poser contre son épaule sans bouger. Je le glisse tranquillement sur son dos et le place, tout en la félicitant chaudement de caresses dans l’encolure et d’une voix mielleuse. J’attrape ensuite la selle, que je lui laisse renifler avant de la poser sur le tapis. Lorsque je passe la sangle, je la sens gonfler son ventre un peu, comme si elle savait ce qui l’attendait. Je ris, puis j’ajuste les contre-sanglons.
Maintenant que tout est bien réglé, je l’envoie marcher sur la piste quelques minutes pour qu’elle s’habitue à la nouveauté. Comme si elle avait fait ça toute sa vie, elle prend l’allure requise et marche sur la piste ronde. Je la ramène près de moi au bout de trois minutes et j’attrape finalement le dernier outil nécessaire à mon objectif du jour - le filet. Je commence par défaire son licol et le passer dans son encolure. Je lui présente ensuite le mors et insère mon pouce à la commissure de ses lèvres pour lui inciter à ouvrir la bouche. Raise the Crown relève la tête, me faisant perdre ma prise. Patient, je recommence quand elle remet sa tête à mon niveau, et cette fois j’insère le mors entre ses dents. J’ajuste la têtière sur sa nuque pendant que la KWPN mâche son mors. Je retire finalement le licol de son encolure, fait un nœud dans mes rênes sous son encolure pour éviter qu’elle ne se prenne une patte dedans, et je l’envoie sur la piste au trot. Elle s’adapte si facilement à la nouveauté que ça en est déroutant. L’athlète fait des transitions au rythme que je lui demande, acceptant le matériel tel un vieux cheval. Pas peu fier, je la ramène à l’écurie une petite quinzaine de minutes plus tard.
Je la mène directement dans l’aire de préparation, où je lui passe son licol après avoir enlevé son filet. Je ne prends même pas la peine de l’attacher, sa tête basse, ses yeux mi-clos et ses bâillements incessants sont des signes indiscutables de sa fatigue, je doute qu’elle ne s’enfuie. Je lui enlève tout son équipement en un temps record, terminant par les bandes aux quatres membres, puis je lui passe un rapidement coup d’étrille et de brosse dure. M’assurant qu’elle est bien sèche, je m’autorise à la mener à son paddock, où elle pourra s’y prélasser tout l’après-midi. Comme je la libère et que je referme la porte derrière elle, Raise the Crown trouve un endroit sablonneux pour se rouler. À ma grande surprise, elle ne se relève pas après, cependant, elle reste là, couchée en vache les yeux fermés. C’est mon signal pour la laisser se reposer et passer à une autre tâche.
[ 1403 mots ]
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Whappa
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Mer 16 Fév - 18:26
T'as déjà presque débourré la descendant de King & Mélo, que tu es rapide ma parole
+ 4 en confiance + 2 en soins + 5/5 port du harnachement
+ 7 + 5 bonus
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Pryam
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Mar 22 Mar - 16:10
she's a fighter
chapitre 1.1
foolish passion
899 mots
La fatigue accumulée des derniers jours a eu raison de mes muscles endoloris. Malgré les chevaux qu’il faudrait que je mette à l’entraînement aujourd’hui, je choisis de prendre un jour de repos pour me remettre. Bien sûr, il n’est pas question de mettre tous les équidés aux paddocks non plus, j’ai simplement choisi de ne pas mettre le pied à l’étrier. Je pousse la porte du rond de longe et j’y pénètre, ma pouliche baie foncée sur les talons. Quelques secondes plus tard, la porte est fermée de façon sécuritaire et je suis prêt au travail. Bien que la pouliche soit débourrée à la longe depuis un moment, je profite toujours de ces moments où j’ai la journée devant moi, pour prendre le temps de faire un rafraîchissement. Je me place rapidement au centre du rond de longe. D’une main habile, je défais le mousqueton de la longe sous le menton de ma monture qui fait bouger ses oreilles de l’avant vers l’arrière. Je claque la langue, et aussitôt, Foolish Passion détale vers la piste en ruant dans le vide. Je roule des yeux, mais je la laisse dépenser son surplus d’énergie un petit moment, gardant les yeux fixés sur son corps athlétique.
Après peut-être deux minutes, je sens son niveau d’énergie négative diminué alors qu’elle prend le trot, puis le pas sur la piste. Je la laisse sentir le sable près d’un tour, patient. Vient enfin le moment que j’attendais. La selle français s’immobilise et me fait face, oreilles pointées dans ma direction, comme si elle venait à peine de se souvenir que j’étais là. À l’aube de ses trois ans, je ne suis pas du tout ébranlé par ce manque de concentration dès notre entrée dans l’aire de travail, je suis même plutôt soulagé qu’elle ait choisi de brûler son surplus d’énergie. Je sais maintenant qu’elle sera avec moi à cent pour cent durant cette séance. Le pas dis-je d’une voix ferme. Foolish Passion plaque les oreilles vers l’arrière et plonge ses iris foncés dans les miens. Nous jouons à celui qui détournera le regard en premier l’histoire de quelques secondes, puis, baissant la tête subtilement, la pouliche prend la piste à l’allure demandée. Je m’assure de toujours avoir un œil dessus, peu importe sa position dans le rond de longe. Au bout d’un tour, je claque la langue pour lui faire prendre une allure un peu plus rythmée parce que là vraiment, elle se traîne les sabots. Bonne élève, la jeune jument s’active et relève la tête légèrement.
Maintenant qu’elle me prouve qu’elle est prête à travailler avec moi, il faut savoir profiter de l’occasion quand elle se présente. Au trot ma belle! lui ordonnai-je. Je place mon bras droit au niveau de son arrière-main et claque la langue. Foolish Passion fouette de la queue et secoue la tête, mais se complaît à ma demande et prend l’allure demandée. Son trot est léger et je suis vite absorbé par ses mouvements gracieux. À presque trois ans, elle me montre déjà des aptitudes précieuses pour en faire un cheval de sport de qualité. Après quelques tours réguliers, je la remets au pas d’un ordre vocal. La baie le comprend et s’y résigne après une seconde de réflexion. Je modifie ma posture et lève mon bras gauche au niveau de la tête de ma partenaire. Cette dernière s’arrête net, puis modifie sa trajectoire pour prendre la piste en main droite. Je la pousse une fois de plus à reprendre le trot, mais cette fois je ne lui laisse faire que quelques foulées avant de lui demander une transition descendante. La selle français secoue la tête, mais exécute ma demande. Je la laisse marcher quelques pas, puis je la pousse une nouvelle fois à l’allure supérieure. Cette fois, je me mérite une ruade alors qu’elle s’exécute et j’éclate de rire.
Je la laisse trotter quelques tours, puis quand son attitude est revenue au beau fixe, je la pousse une dernière fois. Gaaaaaalop! Cette fois, Foolish Passion ne me laisse pas attendre. Elle s’engage au galop en bondissant joyeusement, la tête entre les antérieurs. Après deux ou trois foulées, je claque la langue et soulève ma main droite vers sa tête pour attirer son attention vers moi. La jeune jument redescend tranquillement en pression et son allure redevient naturelle et sans rebond. Sa foulée s’allonge, et je me surprends encore une fois à rêver de son avenir. Quel achat judicieux j’ai fait alors qu’elle n’avait que quelques mois - je ne regretterai jamais ces enchères auxquelles je me suis rendu. Un léger coup reçu sur mon épaule droite me sort de ma rêverie et je me retourne pour tomber nez-à-nez avec ma pouliche. Intelligente, elle s’est arrêtée et est venue me rejoindre quand elle a constaté que j’étais déconcentré. Je lui caresse affectueusement le bout du nez et lui plante un bisou avant de la chasser sur la piste, en prenant soin de changer de main. Je la pousse rapidement au galop pour deux tours, puis je la ramène près de moi au bout de trois minutes. Entièrement satisfait de la séance - et épuisé aussi - j’attache la longe sous le menton de la pouliche et je sors du rond de longe, en direction des chemins de balade pour la faire souffler un peu et profiter des rayons de soleil de cet avant-midi.
Événement #32 Palier cyclamen » Vous souhaitez travailler votre cheval mais le courage de monter n'est pas là, pourquoi ne pas réaliser une séance au sol? Récompense + 5 pts de barrel racing pour Arobase
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Pistil
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Mar 22 Mar - 17:41
BAD AT LOVE - Débourrage
Oh comme elle te semblait douce, la petite rouquine. Tout son corps semblait l’annoncer avant même de vraiment la voir bouger. L’œil et la crinière édulcorée, la peau rosée sur le bout de son nez, tout te semblait en phase parfaite ce qui t’avait été annoncé. Une crème comme on en trouve peu. Dès les premiers pas de la belle vers toi, tu sais que c’est vrai. Tu sens son aura comme ton expérience t’a appris à le faire et tes mains usées laisses de tendres caresses sur le chanfrein presque propre de l’adorable Bad At Love. Quel nom curieux, que tu espères pas vraiment fataliste, sinon il en faudra pour se battre.
Chaque demande, chaque geste est d’une tranquillité que tu souhaiterais souvent avoir lors de tes travaux variés. Bad At Love ne semble ni déçue, ni triste, ni énervée. C’est comme si faire tout ça avec elle, c’était dans l’ordre des choses, elle ne s’inquiète pas du reste, ne se pose pas de questions à ce sujet. Parce que rien ne l’embête, ni plus, ni moins. Forcément, ça aurait été toute une autre histoire sinon, tu l’espères.
Mais pour l’instant, tu ne peux être qu’immensément apaisé de voir cette adorable alezane être là où elle est. Entourée de gens bienveillants qui ne lui apportent rien en contrariétés. Bad semble bénéficier d’une sorte d’aura d’apaisement général. Comme la belle ne remet pas en question tout ce qui est interdit, il est rapide de lui faire comprendre ce qu’elle a à faire. Après un long pansage doux, durant lequel elle semble s’endormir un peu au soleil, tu la laisses t’accompagner au rond de long, le harnachement vous attendant déjà sur place.
Comme tu as pu la sentir et la câliner, durant le pansage. Tu savais déjà que ça ne serait pas vraiment difficile avec elle. Ça s’est surtout confirmé dès que tu lui as présenté le tapis et la selle. Le premier n’a pas eu de grand effet sur elle. Tu as pourtant tout bien fait dans les règles, d’abord sentir, ensuite toucher et enfin poser tranquillement. Pas un mouvement brusque n’était sorti d’elle, comme si elle avait fait ça toute sa vie. C’est quelque chose qui est déjà arrivé par le passé, bien sûr, mais plus rarement avec la selle. En effet, tu avais continué normalement, sans te presser, à guetter les réactions de la jument en validant chaque palier de la selle, allant de la simple approche, jusqu’au sanglage doux.
Comme à son habitude, douce comme pas permise, Bad At Love t’avait juste regardé, les yeux tranquilles et sans bouger. Elle avait essayé, c’est vrai, mais dès que tu avais prononcé le non, serré un peu plus la longe dans ta main, elle s’était arrêtée immédiatement et n’était pas repartie. Comme tu avais craint qu’elle ne soit une stressée qui n’ose bouger lors de ta présence. Mais, tu en étais sûr à présent, Bad At Love était absolument détendue. Rien à voir avec l’animal choquée ou tétanisée que tu redoutais. Parfois, elle se mettait à regarder dehors, voir si tout se passait aussi bien que pour elle, avant de se reconcentrer entièrement sur sa tâche actuelle.
C’est avec son petit air émerveillé que tu la faisais marcher en la caressant, avec seulement son tapis et sa selle sur le dos. Au bout de quelques minutes, tu l’arrêtes simplement afin de passer le licol en collier et de lui présenter le filet. Étrangement, Bad At Love recule et ferme ses oreilles vers l’arrière. C’est quelque chose qui te surprend, mais rien ne change dans ta tête. Vous allez prendre tout le temps qu’il faudra pour qu’elle se sente à l’aise et en confiance.
Avec beaucoup de patience et de caresses, la belle jument avait fini par accepter de le renifler, puis de le laisser passer sur son corps et sur sa tête. Tu avais été tenté de la laisser là-dessus, mais tu aurais l’impression de la trahir pour la fois prochaine. Alors, avec douceur et un peu de goût de pomme sur la main, tu l’amènes à ouvrir sa bouche rose et à lui enfiler le mors. Dès que le filet est sur sa tête, tu retrouves la petite jument douce et connectée dans les yeux. Pour lui faire changer d’exercice après les félicitations, tu commences à la faire marcher avec la voix et à l’associer avec les actions des rênes. Bad At Love est concentrée par phase et tu commences à t’y perdre.
Ce n’est qu’en relevant les yeux et chercher aux abords des autres structures que tu comprends. Tu peux y voir une jolie masse noire, au bout de son pré. Curieusement, Bad ne la regarde pas, contrairement à ce que tu reconnais d’XTC. Parfois, tu sembles entendre un faible début d’hennissement. Bad semble se raidir mais elle reste complètement concentrée sur ce que tu dis. Ce n’est pas vraiment par plaisir, tu le sens bien, c’est par soumission. Ce qui ne te fait clairement pas plaisir. De toutes façons, vous en étiez à la fin de la séance, chaque harnachement basique est enfilé avec succès.
Après l’avoir rapidement détroussée et lui avoir enfilé son licol, tu amènes Bad At Love près d’XTC. Tu sens comme la jument se glue à elle et à ses prouesses démonstratives dans le pré. XTC, en effet, à décidée de montrer comment trotter pour attirer l’œil de chacun. La queue en panache, elle ne ménage pas de faire bonne impression de d’attirer ce cœur crin lavé vers elle. Tu les laisses quelques minutes avant de ramener Bad à sa zone de pansage. Elle qui écoute si bien et rapidement laisse quelques secondes de réflexions avant de continuer à te suivre. Tu te demandes si finalement, la belle alezane ne s’est pas entichée d’XTC et de ses airs fanfaronnant du pré.
• C'est le printemps et l'amour est dans l'air. On dirait que votre cheval s'est entiché d'un autre équidé, qui est donc l'élu de son cœur? [5 trèfles]
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Mar 22 Mar - 17:56
Prypry, elle a drôlement bien évolué cette pouliche + 2 en confiance + 5/5 longe aux 3 allures
+ 5 Objectif validé, cadeau màj!
Pour Pistil, XTC semble plus intéressée par l'alezane que l'inverse + 3 en confiance +5/5 harnachement
+ 6 Objectif validé, cadeau màj!
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Mar 29 Mar - 1:29
BAD AT LOVE - Débourrage
Oh ma Bad. Comme ils disent. Elle en fait chavirer des cœurs, chaque jour qui passe. Tu essayes tant bien que mal de faire valoir sa cause et sa liberté, chacun veut son bout de Bad At Love avec soi. Enfin, tant bien que mal est une forte expression, on est loin d’une écurie qui rognerait cette jument en quelques jours. Tout le monde en est juste amoureux et pourrait finir par l’étouffer, un peu à la manière d’XTC d’ailleurs, qui semble se calmer.
Dès que tu la retrouves dans le rond de longe, pour sa séance habituelle, tu admets que tu te sens plus en joie que d’habitude. Bad a ce petit effet, savoir que tout va être joyeux sans pour autant te demander de canaliser son potentiel trop-plein d’énergie. Elle est juste là et elle vous enchante.
Comme d’habitude, tu vérifies qu’elle reste bien sage sur le bord de la piste, à l’arrêt. Chaque fois, elle regarde avec franchise, attendant que tu commences la séance du jour. Avec un claquement de langue et un mot, tu la lances au pas. Il ne lui avait pas vraiment fallut longtemps pour comprendre ce que tu attendais d’elle à la longe, dès que tu avais placé tes codes, elle lui suivait à la lettre et avec une certaine soumission. Soumission dont tu n’aimais pas le mot, il sonnait tout de suite à tes oreilles comme quelque chose d’ingrat. Or, Bad arrivait à trouver l’équilibre entre l’accord qu’elle te donnait et le respect qu’elle obtiendrait, d’un biais ou d’un autre. Sans réellement comprendre comment, tu sentais qu’elle ne se posait pas la question parce que ça lui convenait ainsi.
En la lançant au trot, tu te demandais jusqu’où la pouliche se laisserait faire, encore une fois. Ce n’était rien qu’une crainte, une crainte qu’elle se fasse manger. C’était toujours pendant ces moments de longe que tu divaguais toujours un peu plus au lieu de te concentrer sur le travail. Heureusement, la jeune jument ne t’en tenait pas rigueur. Doucement, elle repassait au pas à ta demande et tu devais bien avouer qu’elle avait pas mal progressé depuis les dernières séances. Appliquée, Bad avait en effet ce petit déclic que certains n’ont pas, même tout au long de leur vie d’adulte. Très vite, tu avais continué les séances de débourrages pour le parfaire et non plus l’introduire. Une introduction se passe généralement en plusieurs séances, là où son caractère facile et sa bonne concentration laisse facilement faire le tout en une seule. Bien sûr, tu reviens dessus plusieurs fois pour bien faire imprimer les codes dans les esprits, mais avec Bad, c’était tout de suite devenu redondant. Il avait bien fallu trouver quelque chose d’un peu plus pointu pour elle. Maintenant, elle répondait presque rapidement aux demandes et surtout, bon point important pour toi, elle savait faire une différence entre le pas, le trot et le galop dans tes mots. Seul, le ton lui donnait une très forte indication, mais elle hésitait toujours s’il ce n’était pas accompagné du mot.
« - Allez, Bad ? Galop ! »
Tes mains avaient parfois du mal à rester en place lorsque tu étais enjoué des départs au galop. Tu avais parfois des envies de courir près d’eux. Bad ne s’insurgeait pas et prit le galop tranquillement, mais désunie. Immédiatement, après un retour au trot calme, tu le faisais repartir de plus belle. Une fois sur trois cependant, c’était désuni. Heureusement, l’ostéopathe passait sous peu. Ce ne serait pas la première fois que quelque chose se trame là-dessous. Mais tu te contentes de ce qu’elle te donne, c’est toujours fait dans une attitude très positive à ton égard et au sien. Tu caresses après un retour au pas et à l’arrêt. Ta montre indique que vous avez encore un peu de temps, ça tombe bien, tu n’as plus envie de traîner par ici !
Dès qu’elle aperçoit l’herbe, Bad reconnait l’endroit et tu peux sentir qu’elle se tend d’excitation. Pour autant, rien ne transparaît vraiment : Elle est calme, reste bien à la place que tu lui as attribué et ne s’empresse pas, ne te bouscule pas. Bref un petit modèle de cheval sage. Bien sûr, tu la caresses le temps d’arriver jusqu’à la fameuse herbe et lorsque tu la laisses enfin brouter, tu t’assois par la même occasion. Tu sais qu’elle ne te tirera pas et que tu ne risques presque rien avec elle, alors autant profiter du doux soleil de la fin de journée pour toi aussi. Les yeux fermés, tu inspires longuement, écoutant les doux bruits de la si jeune jument à tes côtés. Si les bruits de mâchonnement ne sont pas particulièrement attrayants, leur monotonie t’apaise un peu. Toi et tes pensées pour elle. Tu pourrais rester là longtemps avec elle. Déjà parce que tu sais qu’elle y resterait si tu le lui demandais. Tien ! Voilà ! C’est ça ! Tu as l’exemple parfait pour expliquer le comportement de Bad At Love. Bad resterait là parce que tu le lui demandes. C’est complètement différent de : Bad resterait là jusqu’à ce que tu lui dises de bouger. La nuance est infime, mais dans un des cas, on y démontre la volonté de la jument de se plier pour le respect qu’elle estime bien fort. De l’autre, on sent comme elle est vide et qu’elle ne fait qu’attendre, sans prendre sa vie à pleines… enfin pleins sabots. Là, comme dans le premier cas, on la sent actrice. Tu aurais encore beaucoup à dire là-dessus. Mais une sonnerie t’arrache à ce monologue intérieur et vient te rappeler que ta journée n’est pas encore complètement terminée.
Avec un long soupir, tu t’étires une fois relevée et tu passes tes mains sur le chanfrein de la jument, y déposant un baiser sur son joli poil doux. Son regard bleu t’apaise et vous repartez toutes les deux vers sa maison. Le cœur à la fois lourd de la quitter et léger d’être avec elle, encore un peu.
• Le soleil étant au rendez-vous, pourquoi ne pas faire plaisir à votre cheval en l'emmenant brouter? [5 pts à miser]
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Mar 29 Mar - 16:59
Que j'adore cette pouliche! Ai-je un parti pris? Peut-être J'adore ton écriture
Objectif validé! + 5/5 débourrage ( longe ) + 3 pts de confiance + 7
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Misspalikoa
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Mer 27 Avr - 21:27
SERVICE - entraînement
flagrant délit x tedrick
1338 mots
S'agitant dans son box, Flagrant Délit ne semblait éprouver qu'une seule envie : sortir. Il s'impatientait, tapait du pied et Tedrick en était persuadé, s'il le laissait attendre ainsi plus longtemps, il finirait vraiment par se mettre en colère. Qui sait, peut-être Flagrant Délit saurait faire un scandale et détruirait as porte s'il le gardait confiné plus longtemps que nécessaire. Malheureusement, avec les pluies récentes, Tedrick n'avait pas vraiment eu d'autres choix que de lui autoriser l'accès à son paddock-terrasses uniquement. Les paddocks en herbe étaient bien trop glissants et les chevaux risquaient de se blesser, ce qu'il ne pouvait pas se permettre et souhaité plus que tout éviter. Certains vivaient très bien ce confinement, d'autres noms, et visiblement, le bai en faisait partie. Habituellement, Tedrick le sortait plus tôt dans la journée, évitant par la même occasion de l'immobiliser trop longtemps, mais avec ces conditions, le brun avait eu beaucoup plus de travail qu'habituellement et Flagrant Délit était le dernier à sortir. Trop épuisé pour monter, il avait préféré demander à son apprentie de le préparer pour une séance de longe, lui permettant de souffler et de fumer une cigarette. Rien de bien compliqué en termes d'équipement, un licol plat, une longe de travail ainsi qu'une paire de guêtres étaient suffisants. Il n'avait donc pas fallu plus d'une quinzaine de minutes pour que le KWPN soit prêt et que sa longe soit confiée au cavalier professionnel. Il ne leur manquait donc plus qu'à rejoindre le rond de longe pour leur petite séance au sol.
Refermant la porte de l'installation derrière eux, Tedrick se décidait à faire marcher le bai en main sur la piste. Flagrant Délit n'était encore jamais venu dans cette installation, et souhaitant éviter les mauvaises surprises, il jugeait important de lui montrer les différents recoins du rond de longe. Après tout, il connaissait le jeune cheval un peu sur l'œil par moment, et il avait songé qu'il serait plus confortable pour l'étalon de prendre un petit peu ses marques avant de commencer à le solliciter. De son côté, le KWPN ne semblait pas particulièrement déstabilisé, et il se révélait même assez à l'aise. Il regardait autour de lui sans dévoiler de signes de craintes, et après quelques tours à chaque main, semblait même se lasser un petit peu de cette promenade en huit clos. Tapotant l'épaule de son partenaire du jour, le brun ne mettait pas très longtemps avant de prendre la décision de commencer à le placer sur le cercle pour attaquer cette séance de longe. Son débourrage n'étant pas bien loin derrière lui, le bai connaissait bien les codes, et il ne fut pas compliqué à envoyer sur un cercle au pas. Oreilles mobiles, il semblait attentif à son environnement, mais pas pour autant tout à fait déconnecté, un bon point pour le cavalier qui le découvrait dans cette discipline, s'il pouvait appeler ça ainsi. Un hennissement strident attira son attention, mais rien de plus, pour l'instant il semblait tout à fait disposé à coopérer et c'était là tout ce que le jeune homme attendait.
• Bon, tu es prêt à bosser?
Les oreilles de l'étalon se tournaient aussitôt vers l'allemand, signe qu'il écoutait, du moins pour Tedrick. Ainsi décidé, il le laissait finir de marcher aux deux mains, s'assurant que ses muscles étaient correctement échauffés. Après tout, il aurait été dommage de brûler les étapes et de provoquer des courbatures ou une blessure indésirée. Et puis petit à petit, le brun décidait de solliciter un peu plus son partenaire. Rien de bien méchant, il l'invitait à réaliser une transition vers l'arrêt, attendant quelques secondes avant de le renvoyer sur son cercle. De bonne volonté bien que visiblement impatient de se dérouiller un peu. Pour le moment, il se comportait bien malgré tout, ce que Tedrick ne pouvait que féliciter au travers de quelques compliments à son égard. Un sourire en coin des lèvres, il poursuivait ses petits exercices, notamment des transitions vers l'arrêt et des changements de main. Seulement, bientôt, Flagrant Délit montrait quelques signes d'impatience et pour y remédier, l'allemand se décidait à réaliser quelques transitions montantes et descendantes. Un peu trop enjoué, il lui arrivait de prendre aussitôt le trot plutôt que d'allonger sa foulée, mais Tedrick veillait à le reprendre gentiment. Il ne cherchait aucunement à le brusquer, seulement à le recadrer après tout. Faire preuve de tact était une des qualités de Tedrick, et avec ce jeune étalon, cela semblait porter ses fruits. Après tout, le brusquer aurait sans doute été contre-productif avec lui.
Décidant de ne pas le faire attendre plus longtemps, Tedrick décidait de pousser son compagnon au trot. Celui-ci ne se fit pas prier et adopta une allure peut-être un peu trop enthousiaste. Filant à vive allure, il peinait à le ramener à une allure plus appropriée, sans doute là un excès de motivation. Soupirant, il faisait ce qu'il pouvait pour le faire décélérer un petit peu, et force d'insistance, il parvenait enfin à obtenir gain de cause. Mais du haut de ses quatre ans, Flagrant Délit commençait en avoir un peu ras le bol de trotter, et l'allemand jugeait bon de reprendre les petits exercices vus au pas. Ainsi, transitions montantes et descendantes dans et entre les allures étaient de mise, y compris quelques arrêts et changements de main. Heureusement, Flagrant Délit se prêtait au jeu et se montrait volontaire au travail. Par moments, Flagrants Délit semblait surréagir tout de même. Une demande un peu trop soutenue et le bai partait en coup de cul, sans doute pour vider les tensions accumulées et qui provenaient de son cavalier. L'apaiser n'était pas chose aisée pour le jeune homme, et s'il faisait de son mieux, il apprenait encore à connaître l'étalon bai. Après tout, le KWPN n'était au domaine que provisoirement pour soulager Kayce, et il n'était pas fait pour rester. C'était bien dommage, car Tedrick appréciait bien de travailler en sa compagnie, mais même si l'étalon avait été à vendre, jamais il n'aurait pu se permettre une nouvelle tête dans son piquet déjà suffisamment nombreux. Comme pour ramener l'homme sur terre, Flagrant Délit agitait finalement sa tête dans tous les sens, l'air de dire "eh oh j'existe".
• Ça va, ça va! Je suis tout à toi maintenant.
Décidant de terminer sa séance sur quelque chose de positif pour le bai, il attrapait sa chambrière et le poussait au galop. Aussitôt demandé, aussitôt, l'étalon bondissait à l'allure supérieure. Bien heureux de se défouler, il poussait sur ses postérieurs, bondissait en montant le garrot et se réceptionnait dans une ruade puissante. Se tortillant dans tous les sens, aussi légers qu'une plume, il décollait sans difficulté, et Tedrick était bien heureux de ne pas être sur son dos à ce moment précis. Plus amusé, qu'autre chose, le jeune homme le laissait faire. Après tout, il avait seulement besoin d'exprimer un trop-plein d'énergie ou d'émotion, et il préférait être au sol à ce moment précis plutôt que sur son dos. Dieu sait à quel point il aurait été secoué à l'inverse. Attendant que l'étalon se calme de lui-même, il prenait soin de le laisser redescendre en pression tout seul, et après quelques cabrioles supplémentaires, Flagrant Délit reprenait l'allure inférieure, abaissant la tête, se secouant et soufflant pour revenir au calme. Félicitant d'une voix calme et posée, il le laissait trottiner avant de l'inciter à changer de main et poursuivre dans l'autre sens. Ce galop fut bien plus calme que le précédent, les tensions étaient évacuées et le bai était bien plus enclin à coopérer. Enfin coopérer, il n'avait pas été réfractaire jusqu'ici, seulement un peu trop enthousiaste. Une vingtaine de minutes s'étaient écoulées depuis leur entrée dans le rond de longe, et il était grand temps pour l'étalon de s'arrêter là. Ainsi, c'est petit à petit qu'il le ramenait au trot puis au pas, l'invitant bientôt à le rejoindre. Une dernière caresse sur le chanfrein et une friandise pour la route, et voilà qu'il était temps pour l'étalon de regagner son box, mais avant, quelques soins de bases s'imposaient.
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