| Chevaux de Sherazade |

J'arrivai assez tard aujourd'hui, pour échapper à la pagaille des cavaliers de club et des cours à répétition cette après midi. Toxane aussi s'est détendue loin de cette agitation, bien tranquillement dans son pré à brouter toute la journée. Mais qu'elle devait être sale, rien qu'hier j'ai passé un bon temps à la décrotter après sa journée de jeudi au paddock. Elle qui n'aime pas avoir une robe crasseuse ne se gène pas à se rouler dans la gadoue, peut-être pour le plaisir d'être gratouiller après ! Et c'est surement ce qui allait se passer ce soir. J'allais la faire toute belle pour le lendemain !

Mes pieds foulèrent le bitume du Haras, je me dirigeai vers ma case pour y prendre le petit licol bordeaux et la longe qui allait avec, puis partis en direction du pré. Toxane leva la tête en entendant son nom et me regarda passer la porte pour venir jusqu'à elle. Et comme prédit, son poil était maculé de boue, certes moins que la veille, mais quand même ! Une fois que j'avais fixé son licol, je l'invitai à me suivre en direction de la douche. Pourquoi s'en priver alors nous avions de belles et grandes installations qui permettait même d'être utilisée en hiver ? Il fallait en profiter, de plus qu'il fallait que nous soyons au top pour le concours de horse-ball. Arrivées à la douche, j'attachai ma jolie jument à l'anneau d'attache et filai chercher l'éponge, le shampoing et le couteau de chaleur à ma case. De retour, je saisis le tuyau et choisis une faible pression pour commencer. L'eau était chaude et aucun courant d'air n'aurait pu venir nous déranger, c'était parfait ! Je dirigeai le tuyau vers les sabots de la jument qui leva brusquement la tête en agitant les oreilles dans tout les sens. Je la rassurai en caressant son encolure puis recommençai, cette fois montant un peu plus sur les tendons. Toxane se laissa calmement faire et je pu passer l'eau sur son épaule, en frottant énergiquement son poil de ma main libre, pui je fis rapidement un nœud à sa queue pour ne pas la mouiller. Un dernier petit jet sur son dos et son encolure et je pu commencer à la shampooiner. J'appliquai une crotte de gel sur l'éponge mouillée que je frictionnai sur tout son corps qui commença à mousser. Elle me regardai avec un soupçon d'inquiétude dans le regard, mais à force de la rassurer, elle se détendit et baissa l'encolure. Tout son corps à part sa tête, sa crinière et sa queue lavés, je la rinçai consciencieusement sans laisser une seule trace de shampooing.

Elle était désormais toute propre, sa robe encore mouillée paraissait briller davantage. Je passai le couteau de chaleur sur les parties charnues, essorai ses membres et détachai la longe pour partir en direction du solarium. C'était cool, j'allais pouvoir continuer de l'astiquer pendant qu'elle sécherait bien au chaud. J'attachai les cordelettes de chaque côté du licol et déposai la longe de ce dernier sur l'encolure. Alors... je me reculai de quelques pas pour faire la liste de ce que j'avais à faire. Ah ! En premier les crins. Sa crinière et sa queue était à longueur normale, je les aspergeai alors de démêlant et commencer à passer la brosse dedans jusqu'à ce qu'il n'y ai plus aucun nœud. Parfaitement lustré, ses crins rayonnaient sous la lumière rouge. Je passai aux sabots et les curai soigneusement. Mince ! J'ai oublié la graisse. Je la laissai deux secondes seule pour aller jusqu'à ma case et y prendre la graisse noir et le pinceau pour m'affairer à les graisser. J'étais tout contente, ça lui donnait une classe énorme ! Je passai ensuite au reste. Et j'ai encore oublié ! Je du encore repartir pour chercher mes lingettes qui, il faut l'avouer sentent extrêmement bons ! C'est avec précaution que je nettoyai ses yeux, sa bouche et ses naseaux. Voilà ! Elle était propre comme un sous neuf, magnifique ! Je vérifiai l'état de son poil encore un peu mouillé et m'en allais ranger mes affaires dans ma case.

Dix minutes plus tard, je revins et détachai Toxane afin de partir en direction des écuries. Je prit la précaution de lui mettre une couverture légère pour qu'elle ne se salisse pas pendant la nuit jusqu'au concours. Je la laissai au box avec quelques morceaux de carotte, un câlin et je quittai les écuries.

Ce soir, oui il fait déjà noir et je ne me demande même pas pourquoi vu l'heure tardive, je suis arrivée au Haras pour m'occuper de Roméo. Mais mon cœur s'est arrêté de battre lorsque je l'ai aperçu de l'entrée de l'écurie. Ce n'était pas mon cheval qui était dans son box, pas possible. J'ai vu sa robe couverte de boue, il me regardait avec insistance comme pour demander de l'aide. Aucune couverture sur son dos, mais une couche importante de saleté marronâtre. En m'approchant, j'ai pu remarqué quelques poils blanc sur sa tête, en dessous de la boue qui formait des auréoles autour de ses yeux marrons. Mais si, c'était bien mon poney, qui avait d'habitude une robe couleur de neige, là il était marron, mais pas un joli bai par exemple, plutôt un truc bien sale. En regardant vers le bas, me penchant au dessus de la porte du box, j'ai regardé ses sabots tout crottés. Mon pauvre Roméo, comment ça avait pu arriver une chose pareil ? Je n'ai pas réfléchi longtemps et je suis rentrée dans le box avec le licol que je lui ai passé, puis on est sorti en direction de l'aire de douche.

Donc je suis là et je constate avec joie que d'une, la bâtiment est vide, et que de deux, il est chauffé. Sans savoir combien de temps mon poney est resté au box sans couverture et visiblement en sueur malgré qu'il soit tondu, j'ai pensé sur le chemin lui donner une douche plutôt chaude. S'il pouvait parler, dirait-il qui est frigorifié ? Peut-être pas à ce point, mais il ne doit pas avoir bien chaud, et en plus sa robe est bien dégoutante. J'attache les longes de part et d'autre du licol et prend le temps de regarder en détail l'entendue des dégâts si je puis dire. Pas de temps à perdre, j'ai du boulot. Puisque ma case est toute proche, j'y court pour une prendre une bouteille de shampoing, une étrille américaine, un cure-pied, deux éponges et une serviette. Roméo me regarde avec peine quand je reviens. C'est vrai que je n'ai pas testé sa réaction à l'eau, mais je ne veux pas m'essayer avant de savoir s'il en a peur. Alors je prend le tuyau et le dirige vers ses membres avant d'ouvrir le robinet. Il m'observe avec curiosité mais n'en bouge pas pour autant. Je règle alors une pression faible et fais couler l'eau. Je dirige le jet d'eau tiède sur ses sabots, et puisque pour l'instant il est tranquille, je m'abaisse pour gratter la boue sur la paroi extérieure des sabots. Ils reprennent vite une couleur et une apparence plus jolie. Je passe un coup de la brosse du cure-pied dessus pour enlever toute la saleté, puis j'en viens aux jambes. L'eau coule à présent le long de ses antérieurs et Roméo est bien calme. Bon garçon ! Je lui flatte l'encolure et commence à frictionner ses jambes en même temps que j'y met le jet. La boue se dépose sur mes doigts et je suis obligée à plusieurs reprises de me laver les mains si je ne veux pas que la saleté retourne sur ses jambes. Antérieurs et postérieurs retrouvent alors une couleur blanchâtre. Je m'attaque donc au reste du corps et fais maintenant couler l'eau sur les flancs, le dos, la croupe et l'encolure. Roméo se permet de baisser la tête et ferme les yeux qu'il apprécie ce massage à l'eau chaude. Je perd mon énergie à frotter vigoureusement son poil à l'étrille américaine. Dix minutes s'écoulent, mon poney a retrouvé une couleur potable. Sa tête est encore sale, mais j'y viendrai plus tard. Je vide quelques gouttes de shampoing sur mon éponge et frictionne sur son dos. La mousse se forme et elle devient très vite d'une couleur indescriptible. Je passe sur tout le corps excepté la tête. La crinière reçoit quelques projections de mousse et elle est de suite plus jolie. Je rince le tout plusieurs fois et félicite amplement mon poney qui s'est montré extrêmement sage. Je demande ensuite chacun de ses pieds pour les curer, et voilà que je m'attaque à la tête. Je détache le licol et le boucle autour de l'encolure avant d'aller prendre l'autre éponge que je n'ai pas encore utilisé. Je la mouille et la passe lentement sur la tête de Roméo qui s'agite un peu au début. A force de persévérance, je parviens à lui nettoyer l'ensemble et à la faire redevenir blanche. Je lui caresse le chanfrein et sèche sa tête avant de lui repasser le licol. Je frictionne le reste de sa robe avec la serviette, en insistant bien sur les endroits à risque tel que le paturon. Fière de moi, je me recule et essuie la légère trace de sueur sur mon front.

Il me faut maintenant sécher mon poney. Je détache les longes et après quelques pas, on arrive au solarium. Intrigué par les lueurs rouges, Roméo hésite à me suivre entre les deux poteaux. "Viens mon grand, n'ai pas peur" je lui chuchote en caressant son chanfrein. Un pas après l'autre, je parviens à l'attacher, et règle les lampes solaires. Quelques instants me suffisent pour observer un Roméo détendu dans ce bain de chaleur. Je m'absente pour aller chercher sa couverture d'écurie, qui d'ailleurs était inhabituellement posé sur la mangeoire du box de mon poney, aller savoir pourquoi. Je vérifie qu'elle n'est pas sale à l'intérieur, puis reviens vers les douches. Une fois que mon poney est sec, je lui passe la couverture sur le dos et fixe les boucles. Il me regarde avec douceur et lui flatte l'encolure au passage. On se dirige alors vers les écuries de propriétaires et je rentre Roméo dans son box. Maintenant faut-il encore que je trouve pourquoi j'ai trouvé Roméo dans cet état en arrivant. Tellement occupée à le nettoyer, j'en ai oublié sa sortie quotidienne au paddock le matin. Il a surement du se rouler en y allant, mais la question reste, il n'avait pas de couverture sur lui si c'est ça. En farfouillant dans ma case, j'y trouve la couverture d'extérieure sans un seul grain de poussière. Alors, le mystère plane.

J'arrive au domaine cette après-midi pour m'occuper de mes chevaux. Après ma séance de saut hier avec Step Hight, j'ai attrapé des courbatures. Comme quoi, on dit qu'il faut s'étirer après le sport, mais j'oublie souvent de le faire. Heureusement, l'alezan a lui bien marché après l'effort. Quoi qu'il en soit, j'ai un peu mal partout et je ne suis pas d'enthousiasme pour monter. Alors j'ai pensé qu'emmener Roméo au marcheur serai une bonne chose. J'ai chaussé mes vieilles converses noires montantes qui me servent lors de jours comme celui-ci, qui d'ailleurs est assez ensoleillé. Je pénètre dans l'écurie et claque de la langue pour prévenir le poney de ma présence. Step lui aussi sort la tête de son box, croyant que je suis venu le voir, je lui fais une petite caresse sur le bout du nez et continue mon chemin pour aller voir le blanc. Roméo hennit, il a entendu mes pas dans l'allée. J'arrive à la hauteur de son box et ouvre le loquet. Il me regarde sagement, attendant que je m'approche. Je m'en vais le caresser et lui gratouille la nuque, je sais qu'il apprécie qu'on le gratte à cet endroit. Je lui passe ensuite le licol noir, avec la peau d'agneau écrue sur les montants, la muserolle et la têtière, pour le confort du cheval, puis exerce une pression sur la longe, invitant Roméo à me suivre hors de son nid douillet. Je le mène jusqu'à la sellerie, l'arrête à la porte et met la longe sur son encolure le temps que je prenne ma boîte de pansage. Je le lâche des yeux deux secondes, mais je lui fais confiance, ce n'est pas lui qui s'échappera au grand galop dans l'allée. Je reviens vers lui et le caresse longuement l'encolure, pour le féliciter de son bon comportement. " Ouiii biiiien Roméo ", je dis en lui donnant un morceau de sucre que j'ai sorti de ma poche. Je reprend la longe en main, et nous sortons de l'écurie, j'ai décidé de panser Roméo non loin du marcheur, là où se situe la douche extérieure pour profiter du soleil qui se fait si rare. Durant le chemin, le poney blanc traîne un peu les pieds, comme à habitude. Je le motive avec des claquements de langue, mais il se fait toujours aussi long. Arrivée au douche, je place Roméo au centre et attache des deux côtés de son licol, les deux longes fixées au mur. Je détache la longe de mon licol pour ne pas qu'elle me gêne et la pose un peu plus loin par terre. Me voilà donc prête à panser mon poney qui a passé son temps au box et qui arbore donc des tâches jaunâtres sur le corps. Je prend l'étrille et commence à frotter son poils en faisant des gestes circulaires, y mettant de la force pour faire partir ses tâches. Je m'attarde donc sur ces parties qui retrouvent alors leurs blancheurs habituelles. Je me muni ensuite du bouchon et le passe sur l'entièrement du corps du poney avec vigueur, insistant sur les jarrets qui comme d'habitude sont marronnâtres à cause de la crasse. Voyant que rien n'y fait, je troque le bouchon contre l'éponge et la mouille, pour ensuite venir frotter avec sur ses jarrets. Tout de suite, je vois la différence et l'eau sale s'écoule sur les postérieurs de Roméo. Je stoppe cet écoulement avec une serviette et reprend le bouchon. Je continue à le passer sur tout son corps, puis me muni de la brosse douce. Je viens doucement prendre la tête du poney et passe la brosse dessus, le voyant fermer les yeux quand je m'en approche trop près. Le poil de Roméo s'aère désormais propre, mais j'ai encore des choses à faire, notamment sa crinière et sa queue.

Je me muni d'un brosse à crin et du démêlant, et asperge la queue du poney avec le produit. Roméo ne fait même pas attention au 'pschit' et préfère regarder les environs avec curiosité. Je peigne soigneusement sa queue en prenant quelques mèches à la fois, car elle s'avère bien emmêlée et pleine de paille et de poussière. Je passe à sa crinière et continue de m'amuser avec mon démêlant, essayant d'attirer l'attention du poney, mais rapidement je me remet à mon pansage, le voyant trop occupé à autre chose que son heureuse propriétaire. Je brosse donc son toupet et sa crinière, notamment avec plus de facilité de la queue. Je cure ensuite ses sabots que je juge un peu humide à mon goût, à force de vivre au box le fumier mouille peu à peu sa fourchette. Je sors de ma boîte mon soin anti-pourriture pour les sabots, et en applique sous les quatre pied visiblement au même niveau d'humidité. Je prend par la suite une lingette et nettoie minutieusement les yeux, la commissure des lèvres et les naseaux en changeant de lingette entre les différentes parties. Je recule un peu pour observer le final de mon travail et esquisse un sourire satisfait. Je sors un sucre de ma poche pour tenter de regagner l'attention de mon poney qui dès que je lui met sous le nez s'empresse de lui prendre. Je rattache ma longe à l'alliance du licol et détache les deux autres pour pouvoir sortir. Je prend ma boîte avec moi et d'un pas décidé, aussi à faire avancer Roméo plus vite qu'à l'allé, je me dirige vers le marcheur couvert. J'arrête le poney français de selle à la porte et ouvre cette dernière. Le marcheur est vide, c'est tant mieux pour moi. J'installe Roméo qui est totalement indifférent dans l'installation et détache la longe. Je referme la porte et le poney me regarde m'éloigner vers le panneau de programmation. Je le règle pour 10 minutes de pas, puis 5 de trot et de nouveau 10 de pas. Je m'assoie sur un banc haut qui permet de regarder les chevaux dans le marcheur. Je pose ma boîte par terre et sors mon téléphone afin de regarder l'heure. Je reste quelques minutes pour regarder mon poney qui marche fièrement, puis je m'en vais faire un tour, avant de revenir pour le chercher et le rentrer au box.

Aperçu de la douche extérieure :

Précédemment, au manège...

Nous venions de terminer notre séance de saut quand Step et moi arrivâmes à la piscine. C'était assez impressionnant toute cette installation et mon étalon (même s'il m'avait semblé fatigué par le travail) jaugeait l'endroit avec méfiance. D'après mes derniers souvenirs, il n'avait pas peur de l'eau, mais je découvrais là une nouvelle facette de l'alezan. J'avoue que nous étions loin du gué que nous passions en cross, devant nous s'étendait un bassin circulaire au fond bleu, respirant le chlore. Bref, j'avançai en tenant Step Hight en longe, ayant fait un détour par l'écurie pour lui ôter son harnachement. A l'entrée de la piscine, là où le sol (anti-dérapant sil vous plaît) commençait à plonger sous l'eau, Step s'arrêta pour analyser la situation, ou alors pour voir si je n'allais pas faire demi-tour. Hélas, je tirai légèrement sur la longe en claquant de la langue, et contraint d'obéir, il avança prudemment dans l'eau. Heureusement, celle-ci était chauffée, entendons nous, pas non plus à trente sept degrés, mais disons qu'elle était tiède. L'étalon était à présent mouillé jusqu'au ventre par le liquide bleu qui l'intriguait vraiment et je le voyais à comment il me regardait. Finalement, il fut totalement immergé, ou presque, seule sa tête dépassait.

Au début, forcé à nager pour se maintenir hors de l'eau, Step avait l'air paniqué, d'autant plus qu'il semblait ne pas savoir comment s'y prendre pour accorder ses mouvements. Mais au fur et à mesure, il prit confiance et cessa de me lancer des coups d’œil de détresse, alors que je marchais sur la terre ferme en tenant la longe. J'essayai de l'encourager à la voix et de le féliciter amplement, pour lui montrer que j'étais fière de lui dans cette tâche complexe, d'autant plus qu'il avait déjà travaillé précédemment. Je n'aurais du pas tarder à le voir se fatiguer, mais pour l'instant il respirait normalement, et ses mouvements étaient fluides, sans à coup. En revanche, quelques tours suffirent à le faire haleter, je décidai donc de mettre fin à sa baignade. Au lieu de recommencer un tour, je le menai vers la sortie et progressivement il sorti de l'eau. Je pris mes précautions et me reculai davantage alors qu'il fut complètement sorti et à l'arrêt, nous ne pas être trempée lorsqu'il allait se secouer. Mais c'est quand je fus revenue vers lui pour repartir que monsieur décida de s'ébrouer, me renvoyant toute l'eau dans la figure. Il me regarda ensuite l'air de rien, pendant que je pestai à n'en plus pouvoir. Au final, je le menai vers les solarium, et séchai le plus gros avec le couteau de chaleur que j'avais apporté. Je le laissai ensuite sous les lampes et curai ses pieds au passage. Au bout de longues minutes à attendre que le poil de l'alezan soit sec (alors qu'il donnait l'impression de se dorer au soleil, la tête basse et les yeux clos), je le détachai et rejoignis le domaine, où l'attendais un box tout propre et une ration de foin.