chevaux de sey

Loukoum
trec



La séance d'aujourd'hui n'allait pas être très longue. Mon petit Loukoum c'était révélé être une bonne mouture d'extérieure, et j'espérais, dès le retour du printemps, pouvoir en faire un bon poney de trec et de cross. Je voulais donc profiter de l'hiver pour lui apprendre les exercices que l'on pouvait faire au manège, et aujourd'hui, cela allait être le tour de la bordure maraichère. J'arrivais d'abord seule au manège, le temps d'installer dans un coin ce dont j'avais besoin, puis je repartis pour chercher le poney. Je me mis ensuite tranquillement à cheval et je commença, comme à chaque fois, par marcher rênes longues tout en commençant à demander au petit père d'activer un peu son pas mollasson. Revigoré par le froid qui avait récemment prit possession de la température, le poney était plutôt réactif et pointait ses petites oreilles vers l'avant. Je raccourcis ensuite progressivement mes rênes  et je commençais à faire des figures de manège et des transitions.  Loukoum était très agréable à monter aujourd'hui, il avait l'air de bonne humeur, content de sortir de son pré pour faire de l'exercice. Il était rapide sans être incontrôlable, et tournait avec un peu moins de raideur qu'à son habitude. Je fis donc la même chose au trot, puis je finis la détente par un petit peu de galop.
Après cette détente courte et efficace, je m'attaquais au sujet du jour: un passage étroit, une soixantaine de centimètres, fait de barres au sol qu'il fallait traverser en gardant la même vitesse et la même allure. Je fis un premier passage à un pas actif juste pour si Loukoum allait se montrer curieux face à cette nouvelle disposition des barres. Il n'eut pas l'air effrayer, mais il baissa quand même l'encolure au maximum pour examiner les barres et bien évaluer la où il fallait mettre les pieds pendant qu'il marchait. Je le félicita à la sorti des barres, puis je lui demanda le galop. Il le prit directement du pas, puis je retourna traverser l'exercice. Le poney ralenti un petit peu l'allure à l'abord pour encore une fois baisser l'encolure et se concentrer pour ne pas marcher sur les barres. Il garda la même vitesse tout le long. Très contente de ce premier essaie prometteur, j'en fis un deuxième, pour vérifier que ce n'était pas la chance du débutant. Une fois celui ci aussi réussis, je laissa mes rênes se rallonger pour galoper un petit instant rênes longues, puis je ralentis progressivement, repassant par le trot. Une fois au pas, je lui tapota gentiment l'encolure. Je marchais encore un moment, puis je quitta le manège, après une courte séance qui n'avait pas besoin d'être plus longue. Je partis finir la journée par un petit tour d'une bonne dizaine de minutes aux alentours du haras.

Freedom
détente aux trois allures



Aujourd'hui, je montais l'étalon pour la première fois depuis que je l'avais acheté. J'entrais dans le manège qui était encore vide en cette heure matinal pour faire une séance assez courte. Je l'arrêta sur la ligne du milieu et vérifia le sanglage. A chaque fois que j'approchais ma main de la selle, le cheval me lançait un regard méchant, il avait apparemment perdu l'habitude d'avoir quelque chose qui lui serrait le ventre. Je mis le pied à l'étrier, mais le cheval commença immédiatement à marcher. Je m'y repris à plusieurs fois pour réussir à monter en ayant un cheval immobile. Puis, je commença par le laisser marcher tranquillement rênes longues. Il avançait assez rapidement, les oreilles légèrement en arrière. Puis petit à petit, je remonta progressivement sur mes rênes, et je commença à faire quelques figures de manège et transitions. L'étalon n'était pas très obéissant, j'avais beaucoup de mal à le faire tourner et à l'arrêter. Dès que je faisais une rêne d'ouverture, sa première réaction était de m'arracher les rênes d'un cou de tête. Quand il le faisait, je lui donnais un petit cou de stick, mais apparemment, cela n'avait pas beaucoup d'effets sur le gris qui continuait à ne pas être de bonne humeur. Après une dizaine de minutes à me débattre au pas, je presse mes mollets pour prendre le trot. Le cheval prit une allure assez rapide, la tête toujours haute. Je jouais dans mes doigts pour essayer de lui faire descendre son nez et de l'arrondir un petit peu. Je mis le cheval sur un grand cercle au trot pour avoir un peu plus de contrôle. J'essayais d'avoir toujours le même tracé et demandant un petit peu d'incurvation. Au bout de quelques tours, je commençais à avoir quelque chose de correcte, je décida donc de retourner sur la piste, pour faire une diagonale et refaire la même chose à l'autre main. Ensuite, je décidais de finir la séance en faisant quelques tours de galop. Je resta sur la piste pour galoper cinq minutes aux deux mains, il allait assez rapidement et pointé enfin ses petites oreilles vers l'avant, visiblement content de pouvoir galoper. Je le laissa ralentir par lui même, puis je marcha encore un moment rênes longues. Je descendis ensuite de cheval pour dessangler de deux trous et pour remonter les étriers. Je quitta ensuite le manège après cette séance qui n'avait rien de catastrophique mais rien de bénéfique, c'était donc avec une impression en demi teinte que je sortis du manège.

Freedom
barres au sol



J'avais commencé à remonter Freedom régulièrement, et j'avais encore un peu de mal avec ce cheval. A pied, c'était un petit amour, joueur, marrant, dynamique, mais une fois sur son dos, je ne peux pas dire que je me faisais plaisir avec. Mais j'aimais bien ce petit étalon, et j'avais donc décidé de continuer à le monter en me disant que après un ou deux ans de travail, il serait peut être transformé. Aujourd'hui, j'avais décidé de me mettre aux barres au sol, mais pour faire bien comme il faut, je prenais un cours collectif aujourd'hui. J'entrais dans le manège, déjà sur mon cheval, en même temps que les autres participants qui étaient pour la plus part des élèves du club. Le prof, au milieu, nous demanda de faire notre détente de façon autonome. Je commençais par faire des figures de manège et des transitions au pas. L'étalon était comme à son habitude, réticent à travailler. Il coupait les coins, continuait d'avancer pendant les transitions, et nos cercles avaient étrangement des angles. Le moniteur s'approcha et commença à m'expliquer que ma position n'était pas correcte, et que mes ordres n'étaient donc pas assez claires pour un cheval comme celui ci. Il rectifia la position de mes jambes. Je continuais ensuite ma détente, et je remarquais une légère amélioration dans l'attitude du cheval, mais il restait tout de même un peu compliqué à gérer. J'avais décidé d'aller dans le sens de cheval et de ne pas me prendre la tête pour aujourd'hui. Une fois au trot, sachant que le cheval était d'un naturel à avancer, je lui demanda tout de suite un trot rapide pour ne pas lui laisser s'impatienter, et en même temps, je lui demandais beaucoup de choses à la suite pour ne pas lui laisser le temps de réfléchir à la meilleure façon de me mettre par terre. J'enchainais donc transitions et figures de manège de plus en plus serrés. L'une des principales qualités de Freedom une fois en selle était qu'il était très souple, et les tournants serrés n'étaient pas un problème pour lui. Le cheval commençait un petit peu à chauffer, je décidais de rester sur la piste et de le mettre au galop et de le laisser avancer pour se détendre. Je me mis en arrière dans la selle, les rênes ajustées. Après plusieurs tours aux deux mains, je commençais le travail au galop, en commençant à faire des cercles larges et à repasser au trot et au pas pour redemander le galop. Les transitions montantes n'étaient pas un problème, mais les descendantes un peu plus.
Après être repasser au pas un petit moment pour le faire souffler, je vérifia la sangle, puis j'écoutais les consignes du prof. Il avait placé quatre barres au sol alignées, et pour le moment, il nous demanda juste de les traverser. Je laissa quelques cavaliers passés, puis je m'y aventura. Je n'avais pas encore approché de barres avec le cheval, et j'espérais que cela se passe bien. J'essayais de garder un trot régulier et d'aller bien droit. Mais au dernier moment, Freedom s'arrêta en pivotant, la tête bien redressé. C'était la première fois qu'on me faisait un refus sur des barres au sol, et j'étais contente d'avoir un moniteur à côté de moi pour m'aider. Il me conseilla de continuer et de traverser les barres au pas pour continuer. Je mis une petite pression de talon, et le cheval reprit le pas et accepta de passer l’exercice, en levant bien haut les jambes. Je l'arrêta ensuite derrière, et je lui caressa  l'encolure. Je repris ensuite le trot pour le refaire. Cette fois, il n'y eu pas de problème majeur, il accélérait juste à l'approche et à la sortie des barres. J'enchainais donc les passages pour réussir à travailler dans mon trot en bougeant dans mes doigts pour réussir à obtenir une allure régulière. Au bout d'un moment, je fis un passage assez correcte, le moniteur me demanda donc de laisser le cheval la dessus, et d'attendre que les autres cavaliers finissent. Je repris le pas et rallongea mes rênes en gratouillant l'encolure du gris.  Je marchais tranquillement en regardant les autres, et apparemment, je n'étais pas la seule à avoir un cheval compliqué.
Ensuite, le moniteur remit encore quatre barres au sol derrière les premières en espaçant les deux "blocs" de quelques foulées. Il nous demanda ensuite de venir au trot, et de repasser au pas entre les deux groupes de barres, puis de reprendre le trot pour finir. J'y allais en première, et étonnement, je réussis du premier coup à faire l'exercice. Je félicita bien le cheval, puis j'y retourna encore une fois pour être sûr que ce n'était pas un cou de chance. Apparemment, les passages d'avant l'avaient calmé, et maintenant il obéissait sagement. Le moniteur me conseilla de m'arrêter la dessus, pour lui faire comprendre que plus il serrait tranquille, plus on lui foutrait la paix. Je laissais les rênes me glisser entre les deux et je lui caressa l'encolure. Je dessangla aussi d'un trou, puis je le fis marcher pendant que les autres passaient. le cours fini, je descendis de cheval, remonta mes étriers, et je quitta le manège après avoir dit au revoir à tout le monde.

Freedom
dressage, changement de pied sur barre au sol


Mon petit Freedom commençait à se faire vieux, mais il avait quand même gardé toute son énergie. J'en profitais donc pour continuer de le travailler gentiment deux ou trois fois par semaine. Je commençais à avoir pas mal de chevaux, et je ne pouvais pas tous les monter. J'avais donc choisi de mettre ma jument naviculaire, Aemy, et Quera à la retraite. Je pouvais donc me concentrer sur mes deux petites boules d'énergie, Freedom et Esbroufe. J'entrais donc dans le manège dans l'idée de faire une bonne séance de dressage. Une fois la porte fermée, je me dirigeais vers un plot pour me mettre à cheval sans trop solliciter le dos de mon petit gris. Puis, je commençais à marcher rênes longues au pas quelques minutes pour nous mettre en route progressivement. Ensuite, je remontais sur mes rênes et pris un pas un peu plus actif. L'étalon n'avait pas l'air très content de se mettre au travail et secouait brutalement la tête en plaquant les oreilles en arrière. Ne prêtant pas attention à son attitude, je démarra une détente sportive en enchainant des cercles et des voltes de plus en plus serrés ainsi que des transitions intra et extra allure. Freedom garda sa mine de cochon quelques minutes puis fini par se mettre dans une attitude plus encline au travail. De nature assez souple, je n'avais pas de mal à le faire tourner sur des voltes et des demies voltes, par contre, avec Freedom, la difficulté était toujours la même, le ralentir. Une fois qu'on posait les fesses dans sa selle, c'était toujours le même refrain, l'étalon avançait le plus vite possible et j'avais toujours de la peine à le ralentir.
Après quelques instants au pas, je pris le trot. Je fis à peu près le même travail qu'au pas, tout en galérant encore un peu plus à le garder à une allure correcte. Je finis la détente par un peu de galop puis je repassais au pas rênes longues quelques minutes.
Une fois la sangle resserrée, je me décidais à me mettre plus sérieusement au travail. Avant d'entrer avec Freedom, j'avais placé sur la ligne du milieu une barre au sol. L'exercice auquel j'allais m'atteler était de changer de pied au galop au dessus de la barre. Je savais que l'étalon connaissait bien les bases du dressage mais je n'avais jamais travailler les changements de pied au galop, je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre. Je pris donc le galop à main droite. Après avoir vérifié d'un rapide cou d'œil que j'étais à juste, je me dirigea vers la barre. Dans le tournant, j'exagérais l'incurvation à droite, puis au dessus de la barre j'inversais mes aides et incurvais à gauche tout en tournant à gauche à la fin du doublé. Aucune réaction de la part de Freedom. Je repris donc le trot le plus rapidement possible pour le mettre au galop au gauche pour lui faire comprendre le but de l'exercice. Je le félicitais d'un petit tapotement sur l'encolure puis je refis l'exercice. Encore une fois, l'étalon ne changea pas de pied et je le fis changer après la barre en repassant par le trot. La troisième fut la bonne, Freedom changea de pied au dessus de la barre. Fière de lui, je lui tapotais gentiment l'encolure. Je refis l'exercice une dernière fois avec succès, pour vérifier qu'il ne s'agissait pas d'un cou de chance, puis je le laissais tranquillement la dessus. Je fis quelques tours de trot rênes longues, laissant l'étalon étendre l'encolure jusqu'au sol. Je repassais ensuite enfin au pas, et je sortis du manège en direction de l'écurie.

Freedom
changement de pied sur petits obstacles




J'entrais dans le manège avec Freedom avec en tête l'idée de continuer dans le travail de la dernière fois. J'avais pour cela mis sur la ligne du milieu du manège quatre chandeliers accompagnés chacun pour une barre pour le moment posée au sol. Je me mis à cheval et je commençais à marcher rênes longues en imaginant la séance d'aujourd'hui. J'allais faire une sorte de mini serpentine à trois boucles. Sur les deux doublés du milieu, il y aurait un petit vertical d'une trentaine de centimètres au dessus du quel j'essayerais de changer de pied. Mais avant ça, je commençais par une bonne détente. Je raccourcis mes rênes et j'activais un peu le pas. J'enchainais tout de suite beaucoup de figures de manège pour ne pas laisser le temps à Freedom de devenir casse pied. Je fis ensuite le même travail au trot puis au galop. L'étalon était assez calme comparé à d'habitude. Travailler plus souvent devait un peu le calmer. Après vingt bonnes minutes de détente, je repris le pas rênes longues. Je vérifiais la sangle puis je laissais le petit cheval tranquille quelques minutes avant de reprendre le travail.
Une fois la pause finie, je raccourcis mes rênes, et je pris le trot. Je commençais par faire une fois la serpentine au trot pour me concentrer sur le tracé. Une fois cela fait, j'y retournais au galop en demandant le changement de pied au dessus des barres. Au premier passage, il n'en fit aucun des deux, et je le remettais donc à juste après chaque barre en repassant par le trot pour qu'il comprenne l'exercice. Le deuxième passage fut réussi. Contente, je le refis encore une fois pour confirmer puis je repassa au trot puis au pas. Je marchais quelques minutes pour marquer une pause et lui faire comprendre qu'il avait réussi. Je mis ensuite pied à terre pour monter les petits obstacles avant de remonter sur le cheval. Je repris alors le trot puis le galop. A la vue des obstacles, Freedom se raidit et commença à devenir nerveux. Je travailla mon galop sur des cercles, et une fois qu'on avait trouvé une bonne cadence, j'emmenais l'étalon sur notre exercice. Le premier passage fut un échec complet. L'étalon avait redressé l'encolure et c'était jeté à toute vitesse sur les obstacles. Je retournais tout de suite sur le parcours en jouant dans les doigts pour calmer l'étalon. Au deuxième, je réussis à faire un tracé à peu près correcte et à une allure convenable, mais j'étais tellement occupée à contenir le cheval que je n'avais même pas essayer de faire les changements de pied. Le troisième passage était le bon, Freedom fut un tracé très correcte avec des changements de pied très satisfaisant. Je fis un dernier passage pour confirmer, qui fut aussi bien que le troisième. Je laissais ensuite l'étalon la dessus, le laissant trottiner rênes longues, très contente de lui. Cette petite bouille de cochon pouvait être une vraie tête de mule, mais apprenait assez vite. Après avoir laissé le cheval souffler quelques minutes au trot puis au pas, je mis pied à terre, desserra la sangle, rangea les barres, puis je rentrais à l'écurie.

Esbroufe
débourrage, monte partie 1


Aujourd'hui, je passais à la dernière étape du débourrage de mon petit étalon. J'arrivais dans le manège avec le cheval arnaché. Je commençais par marcher quelques minutes dans le manège, pour lui montrer ce lieu qu'il ne connaissait pas bien. Après ça, je m'arrêtais sur la ligne du milieu. Je vérifiais la sangle et je baissais les étriers en essayant de faire le plus doucement possible. Puis, très tranquillement, je mis mon pied dans l'étrier. Je restais quelques secondes comme ça en parlant au cheval. L'étalon me regardait du coin de l'œil en se demandant ce qu'il allait se passer. Je pris ensuite très lentement mon élan, puis je me mis en selle. Une fois assise sur le cheval, je le félicitais. Il avait quasiment pas bougé, mais j'avais senti qu'il s'était contracté de tout son corps et qu'il était encore très nerveux. Je lui fis une caresse sur l'encolure, puis je descendis tout de suite. Je le félicita d'une friandise, puis je décidais de retourner à l'écurie. Je voulais vraiment aller en douceur pour ne pas effrayer le petit bout.



Débourrage, monte partie 2

Le lendemain, je retournais au manège avec Esbroufe. Je commençais de nouveau par faire le tour du manège en main, puis je m'arrêtais sur la ligne du milieu, et je me mis en selle comme je l'avais fais la veille, tout en douceur. Le petit noir était encore très nerveux, et j'essayais de le rassurer le plus possible. Mais cette fois, je ne voulais pas descendre tout de suite. Je lui demandais le pas, par une mini pression de talon et par l'ordre vocale qu'il commençait à connaitre. Il prit une cadence assez rapidement et je le laissais marcher un peu partout dans le manège en essayant de toucher le moins possible aux rênes. Je marchais ainsi quelques minutes, puis je descendis de cheval, et le félicitais grandement avant de retourner à l'écurie.


Débourrage, monte partie 3

Cela faisait une semaine que je montais l'étalon au pas, tous les jours un peu plus longtemps. Esbroufe avait fini par devenir plus calme, s'habituant progressivement à cette situation. Aujourd'hui, je comptais donc franchir un pas de plus. Je me mis à cheval, et je marchais quelques minutes. Puis je lui demandais le trot. J'installais tranquillement le cheval sur la piste et je lui fis faire une bonne dizaine de tour de manège. Le cheval était en forme, et sa nervosité le faisait avancer à bonne vitesse. Mais après quelques minutes, il finit par doucement se détendre. Je finis donc par tenter de lui demander le galop. Il ne comprit pas tout de suite, et commença d'abord par accélérer l'allure avant de tomber dans le galop. Je lui fis faire quelques tours, puis il commença à ralentir par lui même. J'en profitais pour lui demander le trot puis le pas. Je le fis marcher encore un peu, et je descendis. Après les félicitations qui s'imposaient, je rentrais à l'écurie avec mon cheval trempé de stress.

Esbroufe
petite détente


Aujourd'hui, je faisais ma première véritable séance avec Esbroufe. Même s'il faisait beau, je restais en manège. L'étalon n'étant pas encore tout à fait à l'aise, je n'avais pas envie de prendre le risque de le stresser encore d'avantage en l'emmenant dans un lieu qu'il ne connaissait pas. J'entrais donc le manège avec le petit bout. Je commençais par marcher un peu en main, puis je m'arrêtais sur la ligne du milieu pour me mettre à cheval. Je prenais tout mon temps pour ne pas brusquer le jeune cheval encore très sensible. Une fois perchée sur ma selle, je commençais par marcher rênes longues. Je n'avais jamais encore réellement utilisé les rênes, et pour le moment, je les avais toujours laissé lâches en laissant Sbroufe se promener. Mais je voulais essayer de commencer à faire progressivement des séances de plus en plus travaillées. Alors après quelques minutes, je remontais tout doucement sur mes rênes sans tirer sur la bouche du cheval. Esbroufe semblait un peu étonné par ce changement mais se laissait faire. Je lui demandais ensuite le trot par une pression de talon et un claquement de langue. L'étalon partait pour le moment au quart de tour. Je commençais à trotter en levé. Après quelques tours faits sur la piste, je commençais par demander un doublé. Je fis une rêne d'ouverture en exagérant le poids du corps que je mettais dans le tournant. Il comprit assez vite ce que je demandais et fit un petit doublé en forme de zigzague. Je lui redemanda plusieurs fois, et je commençais aussi à faire des transitions au pas en utilisant mon assiette. Pour finir, je fis quelques tours de galop, avant de repasser au trot et au pas. Je marchais encore quelques minutes rênes longues, puis je mis pied à terre. Je le félicitais bien, et je retournais à l'écurie.

Esbroufe
détente


Le débourrage d'Esbroufe était terminé depuis plusieurs semaines, mais notre travail ne faisait que commencer. Je le montais quatre fois par semaine, vingt minutes environ. Le petit noir n'avait par le moment aucune endurance, j'allais donc doucement pour ne pas faire des séances trop épuisantes. Aujourd'hui, j'allais faire une petite détente tranquillou, comme d'habitude. J'entrais dans le manège, vérifiais le matériel, puis je me mis à cheval à l'aide d'un plot. Le petit étalon était maintenant plus calme pendant le montoir, il ne bougeait pas et était moins nerveux. Je pris ensuite le pas rênes longues et je le laissais faire le tour du manège. Après quelques minutes, je raccourcis mes rênes et je commençais à faire des figures de manège. Pour le moment, je me contentais de figures simples et larges, doublés, diagonales et cercles de vingt mètres, car le petit noir avait encore du mal à tourner. Je faisais aussi quelques transitions à l'arrêt en utilisant mon assiette et l'ordre vocal. Si Esbroufe réagissait bien à la voix à pied, ce n'était pas encore ça monté. Mais je contais sur ma patience et le temps pour améliorer cela. Après quelques minutes, je pris le trot, en continuant le travail commençait au pas. A cette allure, j'avais plus de mal qu'au pas. L'étalon ne tournait pas correctement, et prenait du temps à s'arrêter. Mais je ne m’énervais pas contre Sbroufe, ce n'était pas de la mauvaise volonté, il avait juste besoin de temps pour comprendre ce que je voulais. je le félicitais donc à chaque fois qu'il faisait quelque chose correctement. Après dix minutes de trot, je finis ma détente par quelques tours de galop aux deux mains, puis je repris le trot et enfin le pas. Je marchais rênes longues quelques minutes puis je mis pied à terre. Je desserra la sangle, passa les rênes par dessus la tête, puis je sortis pour faire quelques tours du haras sous le soleil.

Esbroufe
dressage



Cela faisait déjà quelques mois que mon petit cheval avait été débourré. Depuis, on avançait progressivement. Je le montais une à deux fois par semaine pendant une petite demie heure. Nos progrès n'étaient donc pas très rapides, mais je voulais prendre mon temps avec Esbroufe. J'entrais aujourd'hui dans le manège dans l'idée de faire une petite détente tranquille. Une fois arrêté au milieu, je vérifiais le matériel, puis je me mis en selle à l'aide d'un montoir pour ne pas solliciter le dos du cheval. L'étalon était maintenant assez sage au montoir. Une fois bien installée, les pieds dans les étriers, je pris le pas rênes longues. Je fis quelques tours sur la piste. Sbroufe regardait autour de lui, remuant un peu l'encolure, reniflant le sable. Il avait l'air serein. Je raccourcis ensuite mes rênes, sans m'y accrocher. Je commençais à faire des figures de manège simples, comme des doublés dans la largeur ou des cercles de vingt mètres. Le cheval n'était pas très souple, et ne s'incurvait pas, mais tournait assez bien quand je lui demandais. Je faisais aussi quelques transitions pas-arrêt, auxquelles il réagissait plutôt bien. Je pris ensuite le trot. Le cheval avançait toujours vite, mais je le laissais faire sans toucher aux rênes, car il restait calme. Je faisais beaucoup de figures de manège pour l'empêcher de prendre trop de vitesse. Encore une fois, il obéissait plutôt bien. Les transitions du trot au pas étaient un peu plus chaotiques. Il prenait toujours un peu de temps avant de ralentir, mais je me disais qu'avec un peu de temps il finirait par devenir plus réactif. Pour finir, je fis quelques tours de galop en deux mains, avec quelques figures de manège. Puis, je repris le trot, rênes pendant un tour, puis le pas. Je marchais encore un peu, puis je mis pied à terre. Je dessera la sangle, je donna une petite friandise, et quittais le manège aux côtés de mon poney.

Esbroufe
Première séance de saut montée.


J'arrivais tôt au manège, très enthousiaste. Aujourd'hui serai ma première séance de saut montée avec Esbroufe. Seule, je pris quelques minutes pour installer plusieurs dispositifs. Je mis une barre au sol, un vertical de vingt centimètres, et une croix légèrement plus haute. Je repartis ensuite vers mon écurie pour préparer mon petit Esbroufe. Une demie heure plus tard, je revenais avec mon cheval. Une fois le matériel vérifié, je me mis à cheval. Je commençais par marcher quelques instants rênes longues.
Je raccourcis ensuite mes rênes. J'activais un peu l'allure, et je commençais tout de suite à faire quelques transitions et figures de manège plus ou moins serrées. Esbroufe était rapidement aux ordres et bien à l'écoute. Je pus faire une détente tranquillement. Le cheval était assez calme. Il avait déjà perdu la nervosité des très jeunes chevaux à la monte.
Notre détente fut assez rapide et efficace. Elle consistait en un travail aux trois allures et aux deux mains, avec beaucoup de transitions et de figures de manège. Je fis ensuite une petite pause de quelques minutes, le temps de marcher pour faire souffler l'étalon et de vérifier la sangle.

Après ce petit temps d'arrêt, je remontais sur mes rênes et je me dirigeais une première fois au pas sur la barre au sol. Je la passa sans soucis aux deux mains, et félicitais donc le cheval par une bonne caresse sur l'encolure. Je la fis donc au trot, aux deux mains. Ce n'était pas parfait, il avait un peu tendance à se décaler vers le centre du manège en passant au dessus de la barre, mais ce genre de défaut se corrigerait avec le temps. Je me décidais donc à passer au vertical. Je dirigeais l'étalon bien droit vers l'obstacle, dans un petit trot calme. A la dernière foulée, le petit noir accéléra légèrement, et se décala de nouveau d'une vingtaine de centimètre vers le centre, mais le passage était correcte. Je le refis une deuxième fois à la même main, en essayant de rester bien droit jusqu'à la fin, mais sans grand résultat. Je le félicitais bien. Même si ce n'était pas parfait, les passages étaient très calmes, et cela en faisant un cheval très agréable à monter. Je finis la séance en passant une fois à chaque main la petite croix. Encore une fois, c'était pas mal, loin d'être parfait, mais très correcte pour un jeune cheval. Je repris donc le pas, et je marchais rênes longues en le félicitant. Il avait très bien travaillé, j'étais fière de lui.

Totoro
débourrage, monte, 1ere étape




Petit Totoro était prêt à être monté. J'avais donc attendu d'avoir le manège libre pour pouvoir faire notre première étape de monte tranquillement et seuls. Une amie monitrice m'accompagnait pendant sa pause pour me donner quelques conseils. Même si ce n'était pas mon premier débourrage, j'étais toujours un peu stressée, et j'avais toujours un peu peur de mal faire les choses.
J'entrais dans le manège à côté de mon petit gris et de mon amie. Elle ferma la porte derrière nous et me conseilla de faire d'abord quelques tours du manège à pied, et de laisser Totoro découvrir ce lieu à son rythme. Je marchais donc en le laissant sentir le sable, renifler les montoirs, mordiller les barres d'obstacle en bois stockées dans les coins… Après ça, je l'arrêtais sur la ligne du milieu, pour tout de suite lui donner des bonnes habitudes. Je lui fis une petite caresse. Totoro était comme à son habitude, calme. Mon amie me conseilla de faire bouger un peu la selle avec mes mains, de remuer les étriers, de tirer un peu la sangle, juste pour voir s'il restait calme. Je le fis, tout en lui parlant avec une voix apaisée, et je fus rassurée de voir qu'il restait sage. Un tout petit peu inquiet, il se laissait quand même faire, tout en restant sagement immobile.
Après une petite friandise, le moment était venu de monter sur son mon poney. Enfin, monter était un grand mot, aujourd'hui, j'allais juste faire le sac à patate. Je me hissa donc sur le poney, m'installant en sac à patate sur son dos. Il bougea un peu, plaqua les oreilles en arrière, puis se détendit vite. Mon amie le félicitait. Puis, elle prit les rênes et lui fit faire un tour de manège. Je n'étais pas très à l'aise dans cette position, mais mon petit Totoro était de plus en plus calme. Elle lui fit faire quelques arrêts, puis je mis pied à terre. Je le félicitais grandement, puis je le ramenais au pré, très contente de cette première séance.

Totoro
débourrage monte, 2e étape



Hier, j'étais montée sur Totoro en sac à patate. Aujourd'hui, je comptais monté pour de vrai sur mon poney. J'arrivais dans le manège, et je commençais par faire un tour de l'infrastructure tranquillement. Puis, je m'arrêtais sur la ligne du milieu. Après quelques gratouilles et une petite friandise, je mis un pied dans l'étrier. Petit Totoro restait calme pour le moment. Je me hissais donc tranquillement, sans geste brusque sur la selle. Une fois assise, je félicitais encore le cheval. Le petit Totoro montrait quelques signes de nervosité, mais j'essayais de le calmer en lui parlant gentiment et en le félicitant.
Je pris ensuite le pas. Le poney marchait rapidement, oreilles légèrement en arrière. Je restais sur la piste, touchant très peu aux rênes. Après cinq minutes de marche, je m'arrêtais au milieu, et je mis pied à terre. Je félicitais encore une fois mon beau poney, avant de retourner au pré.