Carrière • Pryam

Alex était plongée dans une lecture sur le horsemanship quand son alarme indiquant huit heures résonna dans la pièce. Elle attrapa son téléphone portable, glissa son doigt sur l’écran d’accueil pour éteindre le son et se leva de son fauteuil pour poser son livre sur la table basse du salon. Une profonde inspiration plus tard, elle sautait dans son jean et un chandail à manches longues avant de sortir dehors. L’herbe du Texas commençait à apparaître au travers de la fine couche de neige de janvier.

Si sa lecture sur le horsemanship lui avait apprise quelque chose, c’est qu’il fallait se fixer des buts à court et long termes. Elle avait la nouvelle habitude d’écrire le tout dans un carnet, qu’elle laissait bien en vue dans son appartement et qui lui rappelait constamment qu’elle devait faire des efforts. Un petit but par semaine était fixé, tout ça dans l’optique d’arriver au but ultime en ayant vaincu une tonne d’épreuves et d’être prête plus que jamais. Son but de la semaine? Les changements de pieds avec sa dragonne. Gonflée d’ambition, la jeune blonde arriva à l’écurie dans le temps de le dire. Sa jument étant en prairie comme à son habitude, elle commença par aller préparer ses affaires dans l’espace approprié - tapis de selle, selle, bride, guêtres et cloches étaient placées sur le support à selle, alors que son bac de brosses était disposé non loin des chaînes d’attache.

En moins de deux, elle attrapa la belle alezane qui se prélassait au soleil et l’amena à l’intérieur pour une séance rapide de pansage. Ses mouvements étaient précis et en moins de deux la robe cuivrée de la quarter horse captait tous les rayons de soleil qui entrait par les grandes fenêtres de l’écurie. Alex harnacha sa jument, terminant avec les guêtres et les cloches qu’elle fixa avec précision sur les membres antérieurs de l’alezane. Cette dernière semblait dans une bonne journée, n’ayant pas bougé d’un sabot. Lorsque la jeune femme fut elle-même prête, elle attrapa les rênes de cuir de la main droite, et American Psycho lui emboita le pas jusqu’à la carrière. Aussi bien profiter de cette belle matinée à l’extérieur!

C’était une grande carrière de sable, et elle était fraîchement hersée pour le plus grand bonheur des complices. Le terrain serait idéal pour travailler ce qu’Alex avait en tête, car elle pourrait voir exactement les pas de la jument quarter horse. Elle sangla sa jument de trois trous avant de mettre le pied gauche à l’étrier. La cavalière ajusta ses rênes, avant de presser les mollets et claquer la langue. American Psycho se mit au pas, sa longue crinière flottant dans la fine brise matinale. Le duo fit deux tours de carrière au pas de chaque direction avant de prendre le trot. Dès qu’Alex pressa ses mollets fermement sur la quarter horse, cette dernière prit l’allure demandée, non sans une petite ruade de bonheur. La jeune femme éclata de rire avant de caresser l’encolure de sa dragonne. Elles enchaînèrent leur échauffement avec quelques tours de galop, où la cavalière se laissait bercer sur l’allure régulière de la quarter horse.

Elles reprirent le pas près de vingt minutes plus tard, prêtes au travail. Alex demanda un arrêt à la quarter horse près de la barrière où se trouvait des cônes. Elle jeta ses épaules vers l’arrière, s’asseyant profondément dans sa selles, et poussant ses jambes vers l’avant. La quarter horse s’exécuta, allant même jusqu’à reculer de deux pas. La cavalière sourit et caressa la dragonne sous son épaisse crinière. Elle se jura par la même occasion de lui faire des tresses la prochaine fois, la jument étant déjà en sueur sous cette tignasse. Alex passa sa jambe droite par-dessus sa selle et glissa doucement au sol avant d’attraper une rêne de cuir et quatre cônes qu’elle alla disposer en rectangle au centre de la carrière.

Cette forme géométrique servirait d’indicateur au duo, indiquant à quel moment le changement de pied sera demandé, soit à l’entrée du rectangle. Pour commencer, la blonde demande le trot à sa jument, auquel elle s’ajusta, bien assise dans sa selle. Les allures de la quarter horse était aérienne, flottante, il était facile de rester bien ancré dans le suède. Les jambes de la cavalière étaient fixes le long de la sangle et ses mains étaient basses, presqu’au niveau de l’encolure de la jument. Elles firent un tour en main gauche, puis, un cercle prenant une moitié seulement du manège, permettant à Psycho de voir où étaient situés les cônes et de passer par le couloir. Au deuxième cercle, la cavalière changea la position de ses mains, indiquant à la jument qu’à l’intérieur des cônes, elle devait opérer un changement de position et se placer pour faire un cercle en main droite. Toujours au trot, les complices firent des figures huit comme ça pendant une dizaine de minutes, travaillant sur la position des mains et des jambes de la cavalière, et la position du corps de l’alezane.

Puis, vint le moment où Alex demanda le galop à la dragonne. Cette dernière s’exécuta avec un fouettement de la queue, directement sur le bon pied pour être en main gauche. Comme au trot, la jeune femme lui demande de faire quelques cercles dans une moitié de la carrière, avant de lui demander une transition au trot dans le rectangle de cônes. La dragonne s’exécuta, et une foulée plus tard, la jambe droite de la cavalière se plaça près de la sangle et la jambe gauche un peu plus loin. Alex pressa des mollets et claqua la langue alors qu’American Psycho se mettait au galop en main droite. Un cercle plus tard, elles revinrent au centre, où la cavalière fit le même manège pour la mettre en main gauche cette fois. La jument coupa son allure d’une foulée, puis reprit le galop sans rechigner.

La jeune femme lui caressa longuement l’encolure, avant de demander un changement de pied à la volée. Au centre de la zone indiquée par les cônes, Alex bougea dans sa selle pour se placer pour la demande, et sans plus attendre, la jument changea de pied. Ce n’était pas nouveau pour elle, elle avait appris avec ses anciens propriétaires. Cependant, pour Alex, c’était une petite victoire de travailler avec elle sans bataille. Elles exécutèrent un dernier changement de pied pour revenir en main gauche, où Alex demanda deux fois une transition descendante pour reprendre le pas et laisser souffler la quarter horse. La petite alezane était bien humide dans les épaules, ses muscles roulaient sous sa peau et elle brillait plus que jamais au soleil.

Elles marchèrent ainsi quelques minutes avant qu’Alex ne descende de cheval et donner deux trous à sa sangle pour laisser respirer la jument. Elle se balade partout dans la carrière aux côtés de la dragonne qui marchait docilement derrière elle. Lorsque son souffle redevint normal, elles s’emboitèrent le pas en direction de l’écurie, où la jeune femme attacha la jument avant de la deseller rapidement. Alex démarra le système de solarium pour faire sécher le plus possible la quarter horse avant de lui mettre une mince couverture imperméable et de la remettre en prairie.
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Ah le Texas… Une journée il neige, le lendemain c’est un soleil de plomb, et aujourd’hui? Ombrageux. Voilà le mot qui décrivait parfaitement la température extérieure, et un peu le coeur de la belle blonde. Elle avait reçu un message de son ex-copain qui avait posé un petit nuage noir au-dessus de sa tête et de sa bonne humeur. Pour se changer les idées, Alex pensait qu’une petite virée à l’écurie s’imposait. C’est donc vêtue d’un jean et d’un chandail à manches longues qu’elle marchait rapidement vers son paradis.

Elle était encore une fois de bon matin à l’écurie ce jour-là, le soleil caché derrière les nuages teintés de gris. Alex regardait le ciel et pensait que c’était exactement ce qu’elle ressentait. Elle espérait que sa jument pourrait lui redonner le sourire, n’ayant en tête qu’un petit entraînement simple. La jeune femme ne croisa personne dans l’écurie quand elle eût été récupéré le licol et la longe de la jument quarter horse. Elle profita de ce calme et de cette ambiance apaisante pour prendre quelques grandes respirations et essayer de sortir de sa tête son petit malheur. Lorsqu’elle fût calmée, Alex marcha en direction des prairies, où elle savait qu’elle trouverait une dragonne alezane du nom d’American Psycho.

Cette dernière mangeait sa portion de foin matinale près de la barrière et releva la tête à l’arrivée de sa cavalière. La jeune femme s’accouda à la barrière quelques minutes, prenant un instant pour observer sa quarter horse. La jument à la robe de cuivre était musclée et puissante, sa croupe était développée et ses épaules si larges. L’alezane est un modèle américain absolument merveilleux, tout ce que la cavalière appréciait chez eux. Alors qu’elle était perdue dans ses pensées et dans sa contemplation, un bruit sourd la fit sursauter… elle et la dragonne qui s’enfuit au galop dans le fond de la prairie. La jeune femme regarda derrière elle afin de s’assurer que tout allait bien, puis réalisa que le vent avait fait claquer une porte. Elle roula des yeux avant d’entrer dans la prairie pour aller récupérer la quarter horse.

Cette dernière trottait fièrement de long en large au fond de sa prairie, la tête relevée, les naseaux dilatés et la queue en panache. Plus la cavalière approchait, plus elle réalisait que ce ne serait probablement pas un de ces jours calme et tranquille. La quarter horse ne cessait de se pavaner, passant tout près de sa propriétaire sans jamais prendre le temps de s’arrêter. Alex, elle, avait choisi d’attendre pour ne pas provoquer la dragonne en duel de chef. Elle s’adossa à un arbre mature et patienta une dizaine de minutes, pour que la jument se calme et décide de venir la voir d’elle-même. Elle lui caressa le chanfrein de sa main libre, et lui enfila le montant de nylon de son autre main. Le duo marcha côte-à-côte jusqu’à la porte de la prairie, puis jusqu’à l’aire de préparation située dans l’écurie où elles s’engouffrèrent.

Une fois la quarter horse attachée solidement aux câbles situés sur chacun des murs les entourant, la cavalière fonça récupérer son équipement - bac de brosses, tapis de selle, selle, bride et protection des membres, avant de revenir auprès de l’alezane. Alex, qui ne se méfiait pas assez, se prit un coup de dent gratuit de la part de sa belle. La main bien à plat, elle tapa la jument dans l’épaule, ce qui la surprit clairement. Ses yeux trahissaient un mélange de surprise et de défi. La belle blonde leva les siens au ciel en guise de reddition, avant d’entamer une séance de pansage rapide. Ses mouvements étaient vifs, et dans le temps de le dire, la quarter horse était dépoussiérée et prête à harnacher. Avec beaucoup de précision, la cavalière sella l’alezane, lui enroula des bandes de protection aux quatre pattes et lui enfila sa bride. Elle avait choisi un mors à olive brisé en trois aujourd’hui, car elles ne pratiqueraient que les bases.

La jument placée à sa droite, Alex se dirigea vers la carrière d’un pas souple. Les nuages gris n’auront pas raison de sa motivation, ni même de son envie de monter en carrière. Elles passèrent la porte de bois de la carrière, que la cavalière referma derrière elles. American Psycho secoua la tête de mécontentement, fâchée de devoir arrêter et attendre. La cavalière soupira, espérant encore secrètement que cette séance se déroulerait sans accroc, mais c’était peine perdue… Elle s’assura donc que le loquet de la porte était bien enclenché, avant d’entreprendre de sangler sa jument de trois trous, esquivant un coup de dent au passage. Une autre main bien à plat dans l’épaule de la jument fit comprendre à cette dernière que ce comportement ne serait absolument pas toléré. Alex mit donc son pied gauche à l’étrier, avant de passer sa jambe droite par-dessus la croupe en coeur de la dragonne.

Sans attendre l’ordre direct, celle-ci se mit au pas. Alex corrigea la jument en lui demandant de reculer de quelques pas, avant d’ajuster sa position et de conserver l’arrêt. Doucement, la cavalière ramena sa main droite vers sa hanche, indiquant à la jument qu’elle devait assouplir sa tête vers la droite. La dragonne résista trois secondes, avant de céder à la pression et de placer son nez à la botte de sa propriétaire. La jeune femme conserva cette position cinq secondes, avant de relâcher ses rênes et de faire la même chose du côté gauche. Ce fût plus facile cette fois, l’alezane n’opposant aucune résistance et cédant à la pression rapidement. Elles restèrent encore une fois dans cette position pendant cinq secondes, avant que la cavalière ne relâche ses rênes et pressant ses mollets pour mettre la jument au pas. La dragonne s’exécuta, non sans indiquer son désaccord d’un battement de la queue.

Le couple se mit au pas dans un cercle en main droite, incurvant le corps musclé de la quarter horse. Le nez placé légèrement à l’intérieur de son épaule indiquait à la cavalière que son cheval était dans une bonne position de base. Une ou deux fois, American Psycho rentra un peu dans son cercle, ce que la blonde corrigea d’une pression du mollet droit pour repousser la dragonne vers l’extérieur. Chaque pression qu’Alex exerçait, amenait l’alezane à battre de la queue. Des yeux levés au ciel plus tard, le duo prit le trot dans la même position, conservant leur cercle en main droite. Elles firent ainsi quelques tours, agrandissant et rapetissant leur rond à la demande de la cavalière. American Psycho était enfin concentrée au travail, quoique très hargneuse. Alex la sentait comme une petite bombe à retardement sous sa selle. C’était une bonne chose que de ne travailler que les bases, un travail plus poussé aurait probablement fait exploser la démone.

La cavalière demanda un arrêt à partir du trot à sa jument - bien assise dans sa selle, elle poussa ses jambes vers l’avant et d’un ton ferme dit Whoa. La quarter horse s’exécuta sans broncher, allant même jusqu’à reculer de trois pas. Alex passa sa main sous la crinière tressée de la jument pour la caresser, et cette dernière renâcla. La cavalière se plaça pour demander un demi-pivot sur les postérieurs - main droite fixe à la hauteur du pommeau, main gauche en rêne d’ouverture, elle pressa sa jambe droite contre la sangle, alors que sa jambe gauche se décollait de la cage thoracique. La jument resta bien assise sur ses postérieurs et s’exécuta, avant de reprendre le pas dans leur cercle en main gauche. Le duo se remit au trot après quelques tours bien en équilibre. Encore une fois, Alex demanda à la quarter horse d’agrandir, puis de réduire le diamètre de son rond, ce qu’elle fit sans broncher.

Afin de bien terminer la séance de retour aux bases, Alex plaça l’alezane sur la piste, toujours en main gauche, les rênes lâchent et lui demanda un départ au galop. Elle plaça sa jambe gauche près de la sangle, alors que sa jambe droite se déplaçait un peu vers l’arrière, pressa les mollets et claqua la langue. D’un fouettement de queue, la dragonne prit l’allure souhaitée par sa cavalière. Celle-ci s’assied confortablement dans sa selle, le dos droit et les épaules bien ouvertes. Elles conservèrent cette allure entre le lent et le rapide quelques tours, les rênes toujours lâchent. La dragonne gardait sa tête basse, le nez presque dans le sable de la carrière et le duo pouvait enfin se relaxer. La cavalière sentait que sa jument s’était calmée, la pile électrique qu’elle était avait manqué de jus pour la fin. Le travail dans la tête était tout aussi drainant qu’un gros travail avec de nouveaux exercices.

Alex considérait que la jument avait bien fait. Après quelques tours de galop en main droite, elle lui fit reprendre le pas pour reprendre son souffle. American Psycho marcha comme bon lui semblait dans la carrière, s’arrêtant quelques fois pour sentir quelque chose qui l’intriguait. Après une dizaine de minutes de pas, la cavalière passa sa jambe droite par-dessus la croupe de la jument et se laisse glisser jusqu’au sol, où elle dessangla la jument de deux trous. Le duo s’emboîta le pas jusqu’à l’écurie, où la jeune femme réinstalla la quarter horse afin de lui retirer son équipement. Elle s’assura qu’elle était bien sèche avant de lui remettre sa couverture imperméable et de la remettre à l’extérieur. Puis, elle quitta le domaine d’un pas lourd, retournant à sa réalité. L’espace de quelques heures, elle avait pu oublier ses problèmes grâce à sa petite jument, et elle lui en était reconnaissante, malgré son tempérament difficile.
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Une année entière s'est passée depuis son retour au Texas. Kayce c’était bien adapté à sa nouvelle réalité, jongleant entre l’écurie et ses problèmes familiaux, qui étaient pour la plupart réglés d’ailleurs. Il avait dû délester un peu sa charge de travail et avait engagé une gérante d’écurie pour la section d’équitation western. Il pouvait ainsi se concentrer à cent pour cent sur ses propres chevaux et les concours. Il se leva à l’aurore ce matin-là, alors que le soleil grimpait dans le ciel coloré de Forth Worth.

Kayce prit une grande bouffée d’air avant de s’introduire dans la carrière, son étalon KWPN de quatre ans sur les talons. Il referma la porte de bois derrière lui, avant de sangler le cheval et de mettre le pied à l’étrier. Le jeune homme s’assied confortablement dans sa Bruno Delgrange havane et ajusta son étrier droit. Il récupéra ses rênes, qu’il préférait garder lâches pour échauffer son cheval, et pressa les mollets pour le mettre au pas. Sans se faire prier, Kingsland prit l’allure demandée. Son allure était allongée et vigoureuse, démontrant sa soif de travailler. Le soleil caressait la robe brillante du bai, sous laquelle des muscles saillants roulaient à chaque de ses pas. Kayce ne put s’empêcher de caresser son encolure étincelante avant de reprendre sa position et de se laisser bercer au rythme du KWPN. Ils marchèrent ainsi une dizaine de minutes histoire de prendre le temps de se réveiller et de s’échauffer. Le cavalier raccourcit ses rênes et d’une pression de mollet, Kingsland prit le trot.

La souplesse dans l’extension des membres de l’étalon rappelait à l’homme le géniteur de son cheval, ce champion de CSI, O’Top Calimero. Cet étalon s’était illustré sur la scène internationale et Kingsland suivait les traces de son paternel. Quelques détentes d’encolure plus tard, Kayce regroupa ses rênes et demanda à son cheval de se mettre sur le mors. Un fouettement de queue plus tard, l’étalon était présent et prêt à se mettre au travail. Le duo trotta le long de la barrière en main gauche, le cavalier demandant au cheval des épaules en-dedans et des hanches en-dedans pour bien détendre le bai. Ainsi, il serait assoupli d’un bout à l’autre et surtout, il serait conscient de son corps. Ils effectuèrent une demi-volte pour se placer en main droite, et recommencèrent le même exercice, parfois les hanches et parfois les épaules en dedans.

La main droite fixe au niveau de l’encolure de l’étalon et le nez légèrement vers l’intérieur, Kayce plaça ses jambes pour un départ au galop, que le KWPN lui offrit d’une allure aérienne. Les deux complices semblaient flotter sur la piste, alors qu’ils effectuaient des huit en changeant de pied au centre du terrain sablonneux. L’énergique étalon commençait à souffler fort quand son cavalier le remit au pas et descendit de cheval. Il passa les rênes de son étalon par-dessus ses oreilles pour les agripper d’une main et marcha vers le matériel situé dans un coin de la carrière. Kayce avait l’intention de profiter de la douceur du petit matin pour faire une séance de mise en selle avec le bai, avant de lui donner congé pour sa journée. Il alla donc chercher quatre plots et quatre barres d’obstacles qu’il disposa au centre du manège. Les plots étaient placés dans une forme carrée à vingt mètres l’un de l’autre, alors que les barres d’obstacles étaient placées au sol en carré, au centre des plots.

L’exercice du trèfle à quatre feuilles, chuchota l’homme à l’oreille du KWPN, tout en lui caressant l’encolure. Aujourd’hui, le cavalier cherchait à améliorer l’équilibre du cheval et le sien par la même occasion. Le duo apprendrait donc à se connaître de fond en comble. Kayce commença par montrer l’exercice au bai en main droite. Ils firent une volte autour du premier plot et sur deux barres au sol, avant de se diriger vers l’autre plot et d’autres barres. Le but était de toujours rester sur la même main, gardant le cheval droit et tournant toujours vers l’intérieur. Rapidement, Kingsland avait compris le travail et le couple put se mettre au trot, toujours en main droite. Ils volèrent par-dessus les barres et autour des plots comme s’ils avaient fait ça toute leur vie. Par deux fois cependant, Kayce dut mettre un peu plus de jambe intérieur pour relever la cage thoracique du cheval qui avait tendance à se laisser tomber dans son cercle. Kingsland qui avait le coeur gros comme la terre offrit généreusement à son cavalier l’exercice parfaitement exécuté au trot.

Le propriétaire caressa le cheval dans l’encolure avant de détendre ses rênes et de reprendre le pas. Ils marchèrent quelques minutes avant de faire une demi-volte et de reprendre le parcours en main gauche cette fois. Encore, Kayce prit le temps de montrer le tout au cheval au pas, avant de presser ses mollets fermement pour reprendre le trot. Bien placé sur le mors, Kingsland ne se fit pas prier et exécuta l’exercice sans faire d’histoire. Après deux parcours très satisfaisants pour le cavalier, il fit reprendre le pas à sa monture. Dès lors, il relâcha ses rênes, ce qui eut pour effet que Kingsland se détende d’emblée. Le jeune homme souriait bêtement en caressant l’étalon bai. Il prit une pause pour défaire sa sangle de deux trous et pour glisser en bas de la selle d’obstacle. Kayce passa ses rênes par-dessus la tête du grand gaillard avant de marcher à ses côtés une dizaine de minutes. Ils s’emboitèrent le pas ensuite le pas, en direction de la douche, où Kayce prit soin de lui appliquer une pommade et une couverture anti-mouches avant de le remettre en prairie.
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Spoiler:

L’avant-midi s’annonçait douce et ensoleillée, ce qui enchantait grandement la belle blonde. À peine avait-elle terminé de nourrir et de sortir au paddock tous les chevaux du domaine qu’elle se retrouvait dans l’aire de préparation avec sa dragonne. L’alezane n’eut pas le temps de se demander ce qu’il lui arrivait qu’elle avait été brossée et que sa selle avait été posée sur son dos. Avec beaucoup de dextérité, la cavalière mit la bride à la quarter horse, qui ne bougeait pas d’un poil. Elles s’emboitèrent ensuite le pas en direction de la carrière, où elles pourraient ainsi profiter du beau temps. Alex referma la porte derrière elles, puis remarqua une nouvelle installation à l’opposée complètement de l’aire d’entraînement.

La jeune femme prit le temps de sangler sa jument correctement, avant de marcher jusqu’à l’objet de sa curiosité, American Psycho sur les talons. Quelle ne fût pas sa surprise de constater que c’était une enceinte Bluetooth! Il semblait y avoir eu un ajout de haut-parleurs également, sauf qu’ils étaient bien camouflés car ils n’étaient pas visibles après un rapide coup d’oeil aux alentours. Alex appuya sur le bouton pour allumer l’enceinte, puis attrapa son téléphone qui se trouvait dans la poche de son jean. Elle activa la connexion Bluetooth, et dès que l’enceinte confirma la liaison, la jeune femme sélectionna sa liste de musique spéciale David Guetta. Cet artiste l’inspirait et la motivait, elle espérait que la petite quarter horse apprécierait également cette musique rythmée.

La cavalière déposa son téléphone sur l’enceinte avant de mettre le pied à l’étrier. Sa jambe droite passa au-dessus de la croupe musclée de la quarter horse avant de se déposer dans son second étrier. Elle rassembla ses rênes avant de presser les talons pour mettre la dragonne au pas. Cette dernière s’exprime d’un fouettement de queue avant de prendre la piste sur l’air de Titanium. L’alezane marchait d’un bon pas, la tête basse et les oreilles mobiles, démontrant qu’elle était alerte et réceptive. Alex sentait que ce serait une bonne journée, la musique la propulsant ailleurs que dans l’anticipation. Après avoir accordé à la jument quelques tours de pas, la cavalière pressa les mollets demandant le trot, ce qu’American Psycho exécuta sans demander son reste. Son allure s’associait bien à Love is Gone, allongeant ses antérieurs au rythme des percussions.

Un énorme sourire plaqué au visage et se laissant entraîner dans cet entraînement tout en musique, Alex ferma les yeux pour profiter pleinement de ce petit moment de bonheur, se laissant porter dans un trot enlevé tout en impulsion. Au bout des presque quatre minutes de la chanson, le duo enchaîna au galop pour Where Them Girls At. La cavalière laissa ses rênes lâches au niveau de l’encolure de la jument, lui permettant d’allonger sa tête, le nez qui touchait presque le sol, dans un galop modéré. Les postérieurs de la quarter horse étaient sous elle, propulsant ses épaules loin devant. Au bout d’une minute, le duo changea de main pour faire la même chose de l’autre côté et se rendit jusqu’à la fin de la chanson. La détente enfin terminée, les deux complices reprirent le pas, sur l’air plus doux et mélancolique de Flames.

Alex descendit de cheval quelques minutes afin d’installer quatre tonneaux dans chacun des coins de la carrière. Aujourd’hui, un entraînement pour le barrel racing était au programme. Le but de l’exercice était de conserver la même allure en tournant plusieurs fois autour de chaque baril, sans précipiter l’entrée ni la sortie. La cavalière plaça sa jument en main droite et demanda un départ au galop. Un fouettement de queue plus tard, le duo évoluait sur le bon pied, prêt à se diriger vers le tonneau le plus éloigné de leur position actuelle. Lorsque l’objet fût dans son champ de vision, la dragonne releva légèrement la tête, pointant les oreilles dans sa direction. Son allure s’accéléra minimement, mais le bassin bien ancré dans la selle de sa cavalière ramena la jument à l’ordre et elle reprit son allure initiale.

La main droite d’Alex vint se placer au niveau du pommeau de sa selle, alors que sa main gauche avait gardé sa place, dirigeant les épaules de la quarter horse. Le duo fit quelques tours autour du tonneau, avant de sortir en direction du second sur l’air de Shot Me Down. Le rythme était entraînant, et la jeune femme remarqua à peine qu’elles avaient complété le parcours disposé en trèfle à quatre feuilles une première fois. Alex arrêta sa dragonne à la sortie du quatrième tonneau et la caressant longuement dans l’encolure. Un demi-pivot demandé et exécuté plus tard, elle plaça sa jambe gauche à la sangle et pressa les mollets. Encore une fois, un battement de queue indiqua que la jument prit l’allure désirée par sa cavalière et elles reprirent l’exercice en main gauche cette fois.

American Psycho était calme, malgré le tambourinement de Love Don’t Let Me Go, et galopait d’une allure constante autour des barils. La précision et la constance était ici la clé d’un parcours bien exécuté. Les deux complices effectuèrent plusieurs cercles autour des barils, comme en main droite, avant d’arriver à la fin de leur exercice, et de la chanson. L’air plus calme de Let It Be Me retentit dans l’enceinte, suggérant au couple qu’il était maintenant temps de marcher et de reprendre leur souffle. Alex descendit de cheval, avant d’abaisser sa sangle de trois trous pour permettre à l’alezane de respirer plus librement. Elles marchèrent côte-à-côte une dizaine de minutes, alors que la liste de lecture s’achevait sur Dangerous. Elles rentrèrent à l’écurie, où la cavalière retira tout le harnachement de sa jument, avant de lui passer rapidement un coup de brosse et de la remettre au paddock.


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Événement St-Valentin | La saint valentin vous met du baume au cœur, vous décidez de faire une séance (discipline au choix) en musique! (+2pts concours pour American Psycho)

Après être allée chercher sa dragonne au pré, Alex entre dans l’écurie d’un pas décidé. Elle attache l’alezane dans la zone de préparation et fonce à la sellerie, un sourire plaqué sur le visage. Elle récupère une petite boîte de carton scellée, et retourne à l’écurie le pas léger. Il y avait un moment qu’elle désirait faire un cadeau à American Psycho, sa première acquisition à son arrivée au Texas, et quelle compagne de vie! L’alezane a une place spéciale dans le coeur de la blonde, et elle souhaitait lui montrer en lui offrant un cadeau dont elle seule profiterait. Alex avait donc fait appel à un artisan réputé pour lui fabriquer un breast collar en laine cent pour cent mohair. D’un rapide coup de ciseaux, la jeune femme ouvre la boîte de carton pour en sortir de la laine colorée, montée sur des anneaux argentés et des lanières de cuir foncé. Les couleurs pâles allaient faire à ravir sur la jument alezane et se fonderaient parfaitement dans les couleurs de la selle.

Après un rapide coup de brosse, la jeune femme pose son tapis de selle et sa selle précisément sur le dos de sa monture. Elle attache légèrement la sangle, avant de prendre son beau breast collar pour l’attacher du côté droit de la quarter horse en premier. La jeune femme passe sous l’encolure de sa jument avant de fixer la seconde lanière de cuir du côté gauche et l’attache à la sangle. Elle recule d’un pas pour admirer le résultat, qui la conquiert entièrement. Les épaules musclées de l’alezane remplissaient tout le matériel disponible et il tombait bien sur elle. Les couleurs faisaient ressortir la teinte cuivrée de sa robe, qui brillait avec les rayons du soleil. La blonde se passe une main dans les cheveux, avant de caresser longuement l’encolure de la quarter horse. American Psycho tourne la tête vers son humaine, qu’elle renifle en quête de friandise. Alex lui tend une paume ouverte sur un quartier de pomme, que la dragonne prend sans demander son reste. La cavalière la laisse avaler sa gâterie avant de lui mettre sa bride et de prendre la direction de la carrière.

Le soleil brillait sur le duo qui marchait dans la carrière. Après avoir pris le temps de sangler sa jument correctement et de vérifier les ajustements du nouveau breast collar, Alex avait mis le pied à l’étrier pour l’échauffement de la quarter horse. Son allure est régulière et assez rapide, alors que sa tête se maintient au niveau de son garrot et se dandine doucement au rythme de ses pas. Son oeil est doux et son état d’esprit est calme, relâché. Alex croise les doigts secrètement, espérant que ça reste comme ça à mesure que la séance de travail avancera. D’une pression des mollets, elle demande à la dragonne de prendre le trot, ce qu’elle fait sans se faire prier. Son trot est léger et allongé, sa tête est toujours au même niveau que son garrot. Les rênes de la cavalière sont lâches et son trot enlevé est ajusté à l’allure de sa jument. Doucement, la blonde regroupe ses rênes, demandant à sa jument de se placer derrière le mors pour commencer le travail un peu plus sérieux. Elle remonte un peu sa main gauche et pousse avec son talon gauche sur la cage thoracique de la dragonne. Cette dernière prend la position souhaitée en ramenant son nez à l’intérieur et en s’arrondissant autour de la jambe de sa cavalière. Le duo exécute plusieurs cercles, variant les dimensions entre cinq mètres et trente mètres, travaillant ainsi l’équilibre de la quarter horse. Elles font le même exercice en main droite, puis au galop.

Après de longues minutes de galop sur des cercles en main droite puis en main gauche, Alex remet sa jument au pas pour qu’elle prenne son souffle. Elle relâche ses rênes pour qu’elle prenne le pas à sa guise, demeurant dans la carrière. Seize heures sonne sur la montre de la jeune femme, qui réalise alors que son entraînement sera malheureusement écourté car il était temps d’effectuer ses tâches de nettoyer les boxs et nourrir les chevaux. Elle se laisse glisser le long du côté gauche de la jument avant de la dessangler de deux trous et de marcher à ses côtés pendant une dizaine de minutes. Elle la ramène ensuite à l’écurie, où elle lui retire tout son équipement en vitesse avant de la remettre au pré, où la dragonne se roule dans le sable. Un sourire se dessine sur les lèvres de la blonde, puis elle tourne les talons en direction de l’écurie où l’attendait le retour à la réalité.

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Événement St-Valentin | Les cadeaux personnalisés font souvent chavirer le cœur des amants, alors pourquoi votre équidé n'aurait-il pas le droit au sien aussi? Licol ou tapis de selle, vous décidez de graver un cadeau à son effigie et l'utilisez dans l'une de vos séances de travail, qu'elle soit montée ou non. (1 saillie gratuite)

Événement #27 › Prendre un cours de dressage avec un cavalier professionnel (+10pts de barrel racing pour Frosted)
Quelques jours ont passés depuis l’annonce d’une excellente nouvelle, et le propriétaire trépigne d’impatience. Une cavalière professionnelle de dressage qu’il admire donne une clinique dans sa région et elle a accepté, moyennant quelques centaines de dollars évidemment, de faire un détour par Hidden Cove pour lui donner un cours privé. Choyé, Kayce a mis la main dans sa poche et a accepté avec plaisir les conditions qu’elle lui imposait. Le jour J est enfin arrivé et le jeune homme a fait préparer son fidèle étalon KWPN bai pour qu’ils soient prêts une quinzaine de minutes avant l’heure prévue de la rencontre. Lorsque sa stagiaire lui remet les rênes du cheval, les rayons de soleil de cette agréable fin d’après-midi s’accrochent à sa robe foncée, faisant saillir ses muscles proéminents. Le sable de la carrière est encore humide de l’arrosage qu’il a fait une heure auparavant et permet au couple d’évoluer à l’extérieur.

Le jeune homme ressangle son cheval au centre de la carrière et met le pied à l’étrier de sa sangle de dressage. Alors qu’il termine d’ajuster ses étriers, il aperçoit une voiture qui s’engage dans l’allée pavée menant au stationnement principal. Ce dernier est situé tout près de la carrière et il offrait une vue ouverte sur celle-ci. Kayce rassemble ses rênes et contracte les mollets, invitant Kingsland à prendre le pas sur la piste. L’étalon se place sur le mors, agréablement léger pour son cavalier, et marche d’un pas décidé le long de la barrière. Sa tête se balance de droite à gauche, tandis que ses oreilles pivotent de l’avant vers l’arrière, attentives aux bruits environnants. Le claquement de la portière de la coach professionnelle sort le cavalier de ses pensées et ce dernier se plaque un sourire lumineux sur le visage dès son entrée dans la carrière. Il arrête sa monture à hauteur de la femme d’âge mûr et lui tend une main ferme en guise de politesse. Elle lui propose alors de s’échauffer comme à son habitude pour qu’elle puisse juger de leurs niveaux et de leurs connaissances.

Kayce hoche la tête en accord avec elle et remet sa monture au travail sur la piste. Il enchaîne quelques serpentines, en prenant soin de varier les transitions dans l’allure entre le trot rassemblé et le trot allongé. Lorsqu’il est satisfait, le cavalier met son étalon en incurvation sur un cercle de vingt mètres et enchaîne quelques transitions sur chaque main. Il termine la détente en galopant sur de grandes lignes permettant au cheval des mouvements d’extension et de flexion au niveau du dos. Le duo se sentant enfin prêt à attaquer le travail à proprement parler, la coach professionnelle vint les rejoindre au centre de la carrière où elle se dit maintenant pleinement consciente de leur niveau. Ils ont l’habitude d’évoluer sous une selle d’obstacle, mais le travail au plat est non négligeable, et il l’avait été dans les premières années d’entraînement du jeune cheval. Le cavalier acquiesça d’un hochement de tête et ouvrit grand ses oreilles pour écouter attentivement les consignes données par la dame.

Cette dernière lui propose de faire un exercice au trot débutant par un cercle de douze mètres, suivi d’une petite diagonale où ils devaient essayer d’allonger l’allure un peu. Le tout se termine par un doublé dans la longueur puis une cession à la jambe de manière à ne pas changer de main. L’enchaînement permettra au duo de travailler leur souplesse grâce au cercle et à la cession, en plus de tester la réactivité et l’engagement des postérieurs. Il faut que les deux complices soient très précis sur le tracé, et c’est nettement pour ça que le jeune homme a fait appel à la dame. Le cavalier prend une grande inspiration et s’élance tout d’abord au pas, pour faire l’exercice une première fois et trouver ses repères. L’oeil critique de la coach professionnelle lui permet de replacer déjà quelques aides défaillantes, avant qu’il ne s’élance au trot. Les deux complices évoluent au fur et à mesure que la séance avance et ils terminent le tout confiants et fiers de leurs progrès. La diagonale leur a posé quelques problèmes car le cheval ne cessait d’augmenter sa cadence, jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il devait agrandir ses foulées. Dès l’accomplissement d’un passage globalement réussi, l’entraîneuse félicite le duo de quelques applaudissements et Kayce laisse échapper un soupir de soulagement.

Le jeune homme descend de cheval pour remettre l’argent précieusement gardé dans la poche de son pantalon à la dame. Ils se saluent poliment avant qu’elle ne quitte et que le cavalier ne marche aux côtés de son cheval pour le faire souffler. Il le caresse longuement dans l’encolure pour l’encourager et le féliciter des efforts gargantuesques qu’il a fourni pour lui, avant de ne le rentrer à l’écurie, où il lui retire tout son équipement rapidement. Il le mène ensuite à la douche, puis après un rapide coup avec le couteau de chaleur pour retirer l’excédent d’eau, il le met au paddock pour qu’il puisse se prélasser toute la soirée.

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Événement #27 › Réaliser une séance de déplacement latéraux au choix (+10pts de reining pour Old Glory)
Quelques jours ont passés depuis l’appel téléphonique entre Kayce et son paternel. Ils n’avaient pas encore pris le temps de se rencontrer, et depuis, le jeune homme n’avait pas vraiment eu d’interactions avec le jeune cheval noir, l’ayant laissé s’adapter à son nouvel environnement. Maintenant qu’il est bien à l’aise chez lui, Peace Maker peut commencer le travail. Vu son jeune âge, l’entraînement qui est prévu ce jour-là sera simple et bref, il portera sur les déplacements latéraux. C’est donc de bon matin que le propriétaire arrive à l’écurie, où il trouve sa stagiaire en train de nettoyer les boxs des chevaux. Tous sauf un ont été mis aux paddocks pendant ce temps. L’étalon KWPN noir, pour sa part, est attaché dans l’aire de préparation, tel que requis par le propriétaire des lieux. Un sourire franc plaqué sur le visage, Kayce passe devant l’adolescente et la remercie pour son travail, puis se rend auprès du cheval après avoir fait un arrêt à la sellerie pour récupérer de l’équipement.

Il panse et harnache le cheval rapidement et prend le chemin de la carrière, désireux de profiter de la douce température matinale. Le jeune homme sangle le cheval de trois trous et le mène près du montoir, où il le place pour monter. Sage, l’étalon demeure en place quand son cavalier met le pied à l'étrier et passe sa jambe au-dessus de sa croupe musclée. Kayce ajuste ses rênes, puis presse les mollets dans la cage thoracique de l'étalon, l'incitant à prendre le pas. Ce dernier s'engage sur la piste en dansant, heureux de se délier les pattes, la croupe tournée vers la piste intérieure et mâchant son mors. Un sourire plaqué au visage, le brun caresse l'encolure du KWPN qui se calme à mesure qu'ils marchent. Les rênes lâchent, le cavalier permet à sa monture d'allonger la tête pour détendre les muscles de son dos et de son encolure, avant de reprendre le contrôle et de le pousser au trot. Peace Maker jette ses postérieurs vers l'arrière dans une ruade heureuse, ce qui fait éclater de rire son propriétaire, avant qu'il ne lui fasse reprendre l'allure souhaitée.

Le duo trotte sur la piste aux deux mains, avant de prendre l'allure supérieure. Le jeune cheval fait quelques petits bonds avant de se faire corriger par le cavalier qui s'amuse un peu moins à ce moment. L'heure d'être sérieux a sonné. Les deux complices galopent sur la piste, permettant au cavalier de voir où en est l’apprentissage des commandes pour le jeune cheval. Les transitions entre les allures peuvent maintenant être rapprochées, la direction sur des cercles de quinze mètres et moins est acquise, en plus des changements de direction sur de grandes serpentines. Dès que leur échauffement est satisfaisant aux yeux du cavalier, ce dernier arrête son cheval au centre de la carrière. Il isole sa jambe légèrement vers l’arrière, ce qui a pour effet de faire faire un demi-tour sur les épaules au KWPN. Un sourire en coin démontre le bonheur qu’a Kayce à monter ce cheval. Il effectue la même chose au niveau du passage de sangle, poussant Peace Maker à déplacer ses épaules. Il lui caresse longuement l’encolure dès que le cheval comprend sa demande en guise de félicitations.

Afin de bien lui apprendre le déplacement latéral, le cavalier décide de faire un exercice de spirale. Il commence tout d’abord au pas, au centre du carré de sable en main gauche. Le cavalier place le cheval sur un petit cercle et l’agrandit progressivement. Pour ce faire, il utilise sa jambe intérieure, placée à la sangle, en la faisant agir en alternance. Les épaules de l’étalon partent un peu à l’extérieur, montrant au jeune homme que l’action de sa main est trop forte, et donc il l’adoucit un peu. Le duo réussit à faire l’exercice dans sa totalité au pas, une fois de chaque côté. Ravi, l’homme relâche la pression et laisse le cheval marcher quelques minutes librement dans la carrière. Il reprend contact avec le noiraud, et le presse au trot, toujours au centre dans un petit cercle. Puis, il entame l’exercice en main droite pour commencer. Au premier tour, dès la demande du cavalier, le cheval part avec les hanches, la demande de la jambe de son propriétaire est donc trop forte, ce que ce dernier ajuste après coup. Le duo effectue l’exercice des deux côtés encore une fois, et s’arrête le long de la barrière.

Enchanté par le travail de son jeune étalon, Kayce descend de sa monture et remonte ses étriers sur sa selle, puis abaisse sa sangle de deux trous. Il marche aux côtés du jeune noir qui reprend tranquillement son souffle et sèche à vue d’oeil. Dès que son pouls redevient normal, ils rentrent dans le bâtiment principal, où l’homme place son cheval dans l’aire de préparation pour lui retirer tout son équipement. Il le sort ensuite à l’extérieur et l’attache à la douche, où il prend soin de lui retirer l’excédent de sueur avec le boyau d’arrosage. Le cavalier termine sa tâche en passant un couteau de chaleur pour enlever le surplus d’eau et met le cheval au paddock pour la journée, où une portion de foin l’attend.



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Événement #27 › Participer à une compétition de dressage (+5pts à miser)

Son pantalon de concours blanc est immaculé, tout comme la robe de l'étalon baie foncée à ses côtés. Ensemble, ils brillent de mille feux. Kayce descend l'étrier en aluminium brillant de sa selle de dressage noire fraîchement huilée et monte d'un mouvement léger. Sa jambe droite passe au-dessus de la croupe musclée de l'étalon KWPN et vient se placer naturellement dans son second étrier. Le cavalier prend une grande inspiration, ferme les yeux et fait le vide dans son esprit, puis presse les mollets contre la cage thoracique du cheval. Les deux complices se dirigent vers la carrière d'échauffement, où suivant quelques foulées de pas parmi les autres concurrents, enchaînent au trot sur quelques serpentines. Ils travaillent les déplacements latéraux et la rectitude pendant de longues minutes, jusqu'à ce qu'une annonce au micro ne vienne déranger la concentration de l'homme.

Kayce Dutton sur Kingsland. Un sourire se dessine sur le visage du jeune homme et il hoche la tête en direction de l'annonceur, lui confirmant sa présence. Le cavalier dirige son cheval vers l'entrée du carré de dressage, où il le pousse dans un trot de travail. La carrière est délimitée par des planches de bois bassent peintes en blanc avec des lettres écrites en noir. Arrivés au X, Kayce demande au cheval une transition au trot moyen, puis au pas, avant de faire un arrêt pour saluer les juges. C'est à partir de ce moment que le reste devient flou dans la tête du cavalier. La reprise Club 3 Grand Prix démarre officiellement pour le couple.

Une trentaine de minutes sont passées depuis leur entrée dans la carrière de compétition et Kayce, de retour au box temporaire de Kingsland, caresse sa monture dans l'encolure. Ses pensées divaguent vers leur passage, et le jeune homme évalue tranquillement le tout. Dès leur entrée dans le terrain sablonneux, l'étalon avait absorbée toute l'anxiété dont son cavalier était envahi, son tempérament calme rassurant l'homme. Il était définitivement plus à l'aise sur un parcours d'obstacle que dans un carré de dressage. Son salut avait été tremblotant, mais dès le départ au trot de travail et le cercle de quinze mètres en main droite, il s'était détendu. Le changement d'incurvation après le doubler dans la largeur avait été fluide et Kingsland s'était laissé mené dans toute sa douceur.

Un sourire se dessine sur le visage du jeune homme, alors qu'il retire la selle du dos du cheval. Ses pensées repartent en direction de sa reprise... Ils avaient enchaînés un cercle en main gauche et une serpentine de quatre boucles, avant de reprendre un pas moyen pour quelques foulées. Une transition au trot de travail, puis un retour au pas moyen s'ensuivit. Le pas allongé s'était moins bien passé, quant au galop, ça avait somme toute très bien été. Kayce était fier du travail offert par sa monture, et peu importe le score, il sera satisfait. C'est en tapotant l'encolure du cheval qu'il quitte le box temporaire en direction de la carrière pour observer les autres concurrents.

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