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Ven 16 Avr - 19:54
F
ly me to the moon
Kayce & Vincenzo
Événement #27 › Participer à une compétition d'obstacle (tous niveaux acceptés) (+5pts à miser) Deux hommes ont une longue discussion sur la difficulté du parcours pendant que les cavaliers marchent pour trouver leurs points de repères. Les voix graves résonnent dans les oreilles du jeune homme alors que des mots comme courbes serrées et bidet sont énoncés. Il a confiance en sa monture, et la puissance dont l’étalon alezan brûlé fait preuve lui sera bénéfique dans cette compétition CSI 3* où la hauteur des barres varie de cent trente-cinq à cent quarante centimètres. Kayce prend une grande inspiration et termine de marcher son parcours, puis se dirige d’un pas pressé vers les écuries, où il trouve Vincenzo brillant de mille feux. Sa crinière est remontée en pions bien serrés et les rayons de soleil s’accrochent sur sa robe cuivrée. Ashley, à qui il venait tout juste de donner le titre de groom officielle, a fait un boulot impeccable. Il la trouve dans la sellerie de la remorque en train de cirer ses bottes et la remercie du fond du coeur pour son travail. Le brun attrape sa selle d’obstacle et la bride du KWPN pour retourner à ses côtés. Il le selle rapidement, mais avec une précision chirurgicale, et monte pour se diriger dans la carrière d’échauffement.
Le duo fait tourner quelques têtes à leur arrivée près des autres compétiteurs, certains ayant eu vent de leur exploit lors de la puissance amicale, d’autres simplement impressionnés par la taille colossale de l’étalon alezan. L’homme hoche la tête poliment pour saluer quelques connaissances, puis se concentre sur sa monture et lui-même. Il met Vincenzo au trot et enchaîne quelques transitions pour s’assurer qu’il est bien avec lui. Le KWPN, attentif, exécute les ordres de l’homme sans rechigner, mais mâche son mors furieusement, démontrant au cavalier qu’il dégageait beaucoup d’anxiété. Ce dernier prend quelques grandes respirations, puis reprend le travail, beaucoup plus détendu maintenant. Il enchaîne sur un cercle d’une vingtaine de mètres, évitant un concurrent qui a du mal avec sa monture au passage. Les deux complices poursuivent leur détente au galop, en faisant plusieurs cercles et serpentines. Le jeune homme vérifie l’heure sur sa montre, et constate que son passage doit se faire dans les trente prochaines minutes.
Il hoche la tête en direction de l’adolescente postée le long de la barrière. Ash passe sous la clôture de bois et entre dans la carrière pour installer un vertical d’un mètre vingt au centre. Elle demeure près de l’obstacle pendant que le duo s’échauffe, le prenant une fois en plein centre pour ensuite alterner entre une courbe serrée et un déplacement latéral, faisant prendre à l’étalon alezan la barre en diagonale. Jamais Vincenzo n’a refusé, peu importe dans quelle situation son cavalier lui présentait l’obstacle. Satisfait, Kayce lui fait reprendre le pas et se dirige vers la carrière principale, Ashley à ses côtés. Cette dernière lui tend son veston rouge et lui fait changer de bottes avant son entrée sous les projecteurs. Kayce Dutton sur Vincenzo du Valhalla. L’annonce résonne dans les estrades bondées comme un complainte. Une caméra rivée sur eux, les deux complices font leur entrée au pas sur le parcours officiel.
Le silence les enveloppe comme une couverture apaisante. Le jeune homme ferme les yeux une seconde, prend une grande inspiration et expire doucement. Il claque la langue et presse les mollets contre la cage thoracique de Vincenzo, qui prend le galop sans se faire prier. Kayce fait un tour de piste à bord de son étalon vérifiant une dernière fois le parcours de treize obstacles. Au son de la cloche, il dirige le KWPN vers un vertical d’un mètre trente-cinq vert et noir que le cheval passe avec une facilité déconcertante. Une courbe serrée vers la gauche les mène devant une ligne de deux obstacles, un vertical et un oxer blanc, bleu et rouge. Une poussée d’adrénaline parcourt l’échine du jeune homme et ça semble se ressentir chez son compagnon qui fait pivoter une oreille vers l’arrière et qui prend un galop un peu plus rapide. Les postérieurs du cheval passent le vertical avec une marge de près de cinq centimètres et les voilà en ligne droite vers l’oxer. Kayce claque la langue, autorisant Vincenzo à prendre plus de vitesse et d’amplitude, ce qu’il fait avec plaisir.
Ils franchissent l’oxer sans encombre et se dirigent vers un obstacle avec un soubassement d’eau nommé bidet. Les barres sont blanches et bleues et les chandelles sont bordées de feuilles vertes, ce qui n’effraie pas l’étalon qui franchit le tout d’un bond puissant. Plus que neuf et ils termineront ce parcours impressionnant. Déterminés, les deux complices galopent une dizaine de foulées puis font face à un mur étroit qui est suivi de quatre foulées et d’un vertical jaune. Les six premiers obstacles sont franchis sans problème par le duo, qui continue sur sa bonne lancée jusqu’à la fin du parcours. Un sans faute, leur premier à cette hauteur et à cette difficulté surtout. Ils ont enchaîné des combinaisons de trois obstacles, en plus de barres isolées sans se laisser démonter par les courbes serrées. Vincenzo a fait preuve d’une endurance et d’un équilibre à tout épreuve, palliant pour le stress dont son cavalier était rongé. Ils terminent leur parcours sous un tonnerre d’applaudissements. Peu importe le résultat de ce concours, il n’était pas peu fier d’être l’heureux cavalier propriétaire de la monture impressionnante que représentait l’étalon alezan brûlé.
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Whappa
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Ven 16 Avr - 21:34
Bravo pour avoir terminé cette semaine Prypry!
+ 2 en dressage + 3 en saut
+ 5 Objectif validé, cadeau MàJ!
Pryam
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Mer 28 Avr - 19:33
W
orking in circles
Alex & Ima Bonus
Événement #27 › Inclure un huit de chiffre dans une séance d'assouplissement (+2pts concours pour Kingsland) Son coeur est tiraillé entre un bonheur incommensurable et une tristesse infinie. La belle blonde vient tout juste d’offrir sa retraite à sa tendre dragonne, et malgré un dernier poulain à venir, la regarder vieillir ne lui fait pas plaisir. D’un autre côté, elle vient tout juste d’obtenir son poste à temps partiel, lui permettant enfin de se plonger dans son élevage sérieusement. Un profond soupir s’échappe de ses lèvres, alors que la Volkswagen noire qu’elle conduit s’engage dans l’allée pavée du domaine. Les paddocks sont plongés dans un brouillard apaisant créé par la rosée matinale à son arrivée à Hidden Cove. Alex traverse l’écurie sans toucher l’interrupteur, permettant aux quelques chevaux à l’intérieur de profiter de quelques minutes de pénombre de plus. L’herbe humide s’écrase sous ses pieds malgré son pas léger. Quelques chevaux appartenant à Kayce ont passé la nuit à l’extérieur, signe flagrant que le beau temps est à nos portes. Un sourire en coin plaqué sur les lèvres, la blonde se dirige jusqu’au paddock d’une jument grise, musclée et athlétique, qui broute tranquillement dos à l’entrée. Ses oreilles bougent rapidement et sa tête se relève quand la jument entend le cliquetis habituel du loquet de la clôture métallique.
Sans venir la voir, mais sans se sauver non plus, la quarter horse se laisse licoler puis mener vers l’écurie d’un pas régulier. Le son de ses sabots résonne sur le pavé du bâtiment principal pendant que les yeux des deux acolytes s’adaptent progressivement à la pénombre. La propriétaire installe la jument dans l’aire de préparation, celle-ci étant plus lumineuse que le reste de l’écurie grâce à sa grande fenêtre. Alex revient de la sellerie quelques minutes plus tard, les bras remplis d’articles de pansage et d’équipement qu’elle dépose près de la jument grise. Après un rapide, mais efficace, coup de brosse, elle s’attarde à la seller. La précision avec laquelle la jeune femme pose le tapis de selle et dégage le garrot du cheval démontre à quel point elle se soucie de ne pas la blesser. Elle place ensuite une selle de course de barils en cuir renversé de couleur havane juste derrière l'os de l'épaule pour ne pas bloquer son mouvement, puis sangle légèrement. Elle termine son travail en lui mettant des protections aux quatre membres ainsi que sa bride, puis elles se dirigent vers la carrière en s'emboitant le pas. Dès que la porte se referme derrière eux, la blonde sangle sa jument de quelques trous puis met le pied à l’étrier.
Sans attendre l’ordre venant d’en haut, Ima Bonus se met au pas, ce qu’Alex laisse passer d’un haussement des épaules. Elle rassemble ses rênes tranquillement et dirige la jument grise sur la piste en main gauche. La cavalière laisse sa monture réchauffer tranquillement ses muscles et ses articulations dans un pas régulier et engagé, pendant une dizaine de minutes. La tête de la quarter horse se balance de droite à gauche, dépendant de l’antérieur qui touche le sable fin de la carrière. Le soleil commence à poindre à l’horizon alors que le duo évolue maintenant au trot sur un cercle de quinze mètres. La jeune femme place ses aides de manière à incurver la grise autour de sa jambe, ce que cette dernière fait en secouant la tête. Comme sa jambe est pressée contre sa cage thoracique, la jument accélère son trot, cherchant à bien assimiler la demande. Depuis sa sortie de l’hippodrome, elle avait travaillé, certes, mais les fondations ne sont pas encore cent pour cent solides. Alex abaisse ses mains un peu au niveau de son encolure, relâchant la pression de ses aides, ce qui permet à la quarter horse de reprendre une allure plus détendue. Puis, la cavalière répète la demande, jusqu’à ce que sa monture l’exécute dans le calme.
Le duo évolue toujours sur leur cercle de quinze mètres, où la belle blonde travaille les transitions entre allures et dans l’allure. L’harmonie est préservée entre le couple grâce aux demandes légères et fluides de la part de l’humaine, et à la réceptivité de la quarter horse. Pour les transitions descendantes, la cavalière se fait plus lourde dans sa selle et ferme alternativement les mains sur les rênes, conservant l’impulsion de la grise, mais ralentissant à chaque foulée l’allure. Elle laisse le temps à sa monture de bien comprendre et assimiler sa demande, puis reprend avec une transition montante. Une simple contraction du haut du mollet indique à Ima Bonus qu’elle doit prendre l’allure supérieure. La femelle agite la queue et s’exécute joyeusement. Toujours bien incurvée sur son cercle, la cavalière pousse la jument sur un huit de chiffre où elle demande à sa monture de corriger son incurvation sans changement dans son allure. Les deux complices travaillent maintenant sur toute la longueur de la carrière, en changeant de main chaque fois au centre pour prendre le rond inverse. La cavalière réduit le diamètre de ses cercles, puis les agrandit pour s’assurer de la réactivité du cheval, qui prend plaisir à travailler.
Alex et la jument grise travaillent quarante cinq minutes en enchaînant tellement de transitions que la jeune femme ne puisse les compter. Une alarme sur son téléphone cellulaire sonne et lui rappelle qu’il est l’heure de rentrer à l’écurie afin de venir à bout de ses tâches habituelles qui consistent à nourrir les animaux et nettoyer les boxs et les paddocks. La cavalière soupire et s’assoit dans sa selle, ce qui fait prendre le pas à l’athlète bouillant sous elle. Elle relâche ses rênes dans l’encolure de la grise, qui marche la tête basse et bien détendue. Une dizaine de minutes plus tard, une seconde alarme sonne, mettant fin à leur entraînement quotidien. Le soleil est maintenant haut dans le ciel à leur retour dans l’écurie et nul besoin d’appuyer sur l’interrupteur des lumières. Alex mène sa jument à l’aire de préparation où elle lui retire tout son équipement avant de la sortir dans son paddock habituel.
[ 989 mots ]
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Whappa
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Ven 30 Avr - 10:52
J'avais le souvenir qu'elle était plus infernale que ça cette petite :3
+ 2 en soins + 2 en confiance + 4 en reining
+ 5 Objectif validé, cadeau MàJ!
Pryam
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Mar 3 Aoû - 20:08
Ground work
Ash & Don’t Think Twice
Événement #28 › Participez/encadrez un séance de découverte du travail à pied (+10 pts de cross pour Otto) Mercredi. Les deux premières journées du stage d’été se sont déroulées sans accrocs, au plus grand bonheur de l’adolescente. Les enfants, quoique turbulents vu leur âge, sont attentifs aux règles et ils ont une soif d’apprendre vivifiante. Un verre de jus d’orange à la main, la brune traverse le stationnement encore désert et s’engouffre dans la noirceur de l’allée d’écurie. La fraîcheur du bâtiment lui cingle le visage, contraste étonnant avec la température extérieure. D’un pas décidé, Ashley s’acquitte de ses tâches habituelles: nourrir les chevaux et nettoyer les boxs, puis sortir ceux qui doivent être sortis. Évidemment, la jeune femme termine avec le box de son nouveau protégé, le magnifique étalon welsh palomino qui lui sert maintenant de compagnon de vie. Don’t Think Twice, la tête passée au-dessus de la porte de son box, l’accueille d’un ronflement heureux qui est récompensé par une caresse sur le chanfrein et un bisou entre les deux narines. L’adolescente pousse la porte du box et son mâle crème lui cède la place. D’une main experte, elle dépose sa portion de grain dans sa chaudière et son foin dans son ratelier. Le bruit de crissement de pneus à l’entrée de l’écurie attire son attention vers sa montre qui indique neuf heures moins le quart, les enfants commencent à arriver. Ash tourne le dos à l’étalon welsh et se dirige vers l’entrée à grandes enjambées, ayant préalablement vérifié le loquet de la porte du palomino.
Point de vue de Don’t Think Twice
J’eus à peine terminé ma portion de foin qu’un jeune garçon entre dans mon espace de vie. Surpris, je le regarde en penchant la tête vers la droite et en plissant les yeux. Puis, je revois cette jeune brune qui entre derrière lui, prenant soin de refermer la porte derrière elle. Elle parle au jeune garçon qui tient un objet flexible dans sa main et sa voix m’apaise aussitôt. L’adolescente tend la main vers moi et je m’approche pour la renifler et attraper du bout des lèvres la friandise aux pommes placée dans le creux de sa paume. Son visage s’illumine d’un sourire et je m’approche un peu plus. L’énergie qu’elle dégage me rassure et je baisse la tête vers le petit garçon à ses côtés. Malhabile, il tend ses deux bras vers moi, puis m’enfile des montants de corde autour de la tête. Patient, j’attends qu’il termine d’attacher le tout avant de prendre le pas derrière le duo. Mon humaine nous mène dans une carrière de sable, où se trouvent d’autres couples cheval/cavalier. J’attends, patient, aux côtés du petit garçon aux cheveux de la même couleur que mes crins, alors que mon humaine habituelle se poste au centre de l’aire de travail. Sa voix résonne dans mes oreilles et je constate avec plaisir que tous les enfants autour de moi sont attentifs.
Je regarde la brunette gesticuler devant tout le monde, curieux. Un ronflement m’échappe et je sens le regard des chevaux peser sur moi, mais je les ignorent, préférant rester concentré sur la voix de mon humaine. Je reconnais quelques mots qui sortent de sa bouche et mes oreilles pivotent. Je suis prêt à travailler et je piaffe d’impatience. Le petit garçon à ma gauche tire doucement sur la laisse qui me relie à lui, et je me calme. D’un oeil averti j'aperçois les humains se placer à la hauteur du ventre de leur partenaire, je me retourne donc rapidement pour constater que le petit garçon qui me sert de coéquipier le fait également. Je reporte mon attention au centre du manège, sur la jeune femme qui parle encore, elle doit donner des instructions aux autres me dis-je. Puis je la sens, cette toute petite tension sur la longe qui me ramène la tête vers le garçon aux cheveux clairs. Sa petite main se pose sur ma hanche, puis je sens la pression de plus en plus forte. Afin d’y échapper, je me décale vers la droite, et je reçois des félicitations et une friandise. Curieux. Le petit garçon se déplace à ma droite et refait le même manège. Cette fois, je n’attends pas que la pression soit aussi forte, à peine sa petite main placée sur ma hanche que je me déplace d’un pas vers la gauche. Je reçois ma friandise que j’attrape goulûment et le petit rire du garçon me rend d’office heureux. Nous répétons l’exercice plusieurs fois de chaque côté, jusqu’à ce que mes hanches ne se déplacent qu’à l’aide d’un bout de doigt. Mon humaine vient me féliciter de longues caresses dans l’encolure et tape dans la main de mon équipier. Le grand sourire sur le visage de ce dernier me va droit au coeur et je pose mon nez sur sa joue.
Le prochain exercice est plus complexe, autant pour moi que pour le petit garçon qui a les sourcils froncés suite aux explications de l’humaine professeur. Je sens sa petite main se placer sur mon épaule ainsi que ma joue puis la pression augmente doucement. Je fais un pas en avant et tout de suite la pression cesse, mais la friandise ne vient pas. Incorrect. Je tourne la tête vers le garçon qui se place légèrement devant mon épaule et ses mains viennent se positionner au même endroit que précédemment. La pression augmente et lentement, je fais un pas de côté pour y échapper. Cette fois, la friandise vient ainsi qu’une longue caresse dans l’encolure. Mon équipier vient se placer de l’autre côté et recommence plusieurs fois. À peine ai-je compris, que l’exercice change encore. Cette fois, c’est simple. Je l’ai déjà appris dans le passé. Le petit garçon se place devant moi et il exerce une pression sur mon poitrail tout en demandant back d’une voix ferme. Je recule d’un pas, puis de deux, et j’arrête sous une pluie de caresses et de friandises. Je marche ensuite derrière lui pour me rendre au centre du manège, aux côtés de mon humaine habituelle. Cette dernière me caresse sur le chanfrein et je ferme les yeux d’appréciation. Elle échange quelques mots avec mon équipier du jour, puis une petite tension sur la longe me ramène vers un pré vert. Enfin relâché de la lourdeur des cordes autour de ma tête, je pars dans une grande galopade pour me dégourdir les pattes.
[ 1041 mots ]
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Misspalikoa
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Mar 3 Aoû - 21:04
On dirait que Don't Think Twice apprécie beaucoup son humaine
objectif validé + 5 pts en tàp + 12
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Pryam
Cavalier jeunes chevaux - niv. I
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Mar 17 Aoû - 17:19
Let's play a game
Ash & Don’t Think Twice
Événement #28 › Participez/encadrez une séance de pony games (10pts de saut pour Mélodrame) Lundi. Le jour se lève sur une nouvelle semaine de stage au Domaine d’Hidden Cove. Quatre des six enfants présents pour les activités hebdomadaires sont des visages connus, ce qui enchante l’adolescente. Cette dernière déboule devant l’entrée principale au même moment que les enfants, et se présente aux deux nouveaux. Les jeunes lui emboîtent ensuite le pas jusqu’à la sellerie, où Ash leur expose son plan de la journée. Tout d’abord, ils profiteront de l’avant-midi et de la température un peu plus fraîche pour faire une séance de pony-games, alors qu’en après-midi, ils feront une petite balade dans les bois, à cru. Des applaudissements retentissent dans la pièce fermée, et le sourire béat sur le visage des enfants gagne les lèvres de la brune. Cette dernière s’occupe de former deux équipes de trois membres, et d’associer chaque cavalier à un cheval ou un poney. Le plus jeune héritera de son fidèle Don’t Think Twice, le poney le plus joueur que la jeune fille a eu l’occasion de côtoyer dans sa vie. Cette sortie, le petit welsh l’apprécierait sans contredit. Dès que les couples sont jumelés, les jeunes s’élancent vers les paddocks pour aller récupérer leurs montures. Ash les accompagne en riant, sachant pertinemment qu’un coup de main sera nécessaire.
Point de vue de Don’t Think Twice
Les doux rayons du soleil de ce matin commencent à réchauffer les poils blonds de mon dos et je ferme les yeux d’appréciation. Un bourdonnement me parvient de l’écurie et je fais pivoter mes oreilles dans cette direction. J’ouvre les yeux pour découvrir une horde de petits humains qui courent vers l’entrée des paddocks, s’arrêtant parfois pour lire une inscription placée sur la porte. Puis je la vois, mon humaine, avec un petit garçon qui lui tient la main. Le duo s’arrête devant mon paddock et je vais à leur rencontre au grand trot. Je m’arrête devant eux et accepte le quartier de pommes que le petit blond me tend avec sa paume ouverte. Le garçon me passe mon licol sur la nuque pendant que mon humaine me caresse l’encolure avec de petits mouvements circulaires. Je sens une tension sur mon nez, m’indiquant qu’il est maintenant temps de suivre mon coéquipier du jour. Avec une maladresse attachante, le blond me mène jusqu’à l’aire de pansage extérieure, où cinq autres duo se trouvent également. J’y suis solidement attaché, en tout cas, assez solidement pour que je n’arrive pas à m’échapper, même si j’ai un bout de la longe dans la bouche. Un éclat de rire étouffé me fait tourner la tête et je vois mon humaine avec une main devant la bouche qui essaie de cacher son rire de moi. Mais j’ai tout vu, ce qui m’encourage à continuer, tirant sur le morceau de nylon de haut en bas, de droite à gauche.
Mon cavalier revient chargé comme un mulet avec tout l’équipement nécessaire à la monte et je m’ébroue. Ce que ça me plaît! Le garçon approche un petit banc pour me brosser, ce qui me fait sourire intérieurement. Malgré ma petite taille, il est impossible pour lui de se rendre jusque sur mon dos. Je devrai être doux et gentil avec lui, pensais-je. En plus, mon humaine me fait assez confiance pour me confier à un jeune et cette pensée me fait gonfler le poitrail. Mon coéquipier me panse avec trois brosses, puis s’attaque au nettoyage de mes sabots, que je lui offre gentiment un à un. Avec l’aide de mon humaine, il place sur mon dos mon tapis de selle et ma selle, serre la sangle doucement et Ash m’enfile une bride avec un mors doux. Je vois du coin de l'œil le blond mettre son casque et ajuster la courroie sous son menton. Il attrape finalement les rênes des mains de l’adolescente et me mène vers la carrière, beaucoup plus à l’aise cette fois.
Point de vue d’Ashley
Les six couples cheval cavalier entrent dans la carrière l’un derrière l’autre. L’adolescente aide tout le monde à vérifier sa sangle et mettre le pied à l’étrier. Les regards des enfants sont dirigés vers le centre de la carrière, où cinq piquets sont disposés en ligne droite. D’un claquement dans ses mains, Ash discipline les jeunes et les envoie sur la piste pour échauffer leur monture respective. Elle profite de l’occasion pour juger du niveau des deux nouveaux stagiaires qui ont rejoint le groupe. La détente se passe très bien dans l’ensemble, tous les duos sont bien assortis et tout le monde est capable de gérer sa monture, même si celle-ci s’excite un peu. Un sourire en coin, elle pense à Don’t Think Twice, qui malgré sa gentillesse et sa douceur envers son petit cavalier, n’a pas pu s’empêcher de lancer une ruade de bonheur. Décidément, ce poney adore le travail, peu importe lequel. Elle ramène tout le monde au centre du carré de sable, où elle se trouve et explique le premier jeu. Ce sera une course à relais : le premier cavalier doit partir de la zone de départ, slalomer entre les cinq bornes placées à distances égales et revenir en slalomant également. Il doit ensuite remettre le témoin - un bâton en bois peint de couleurs vives - au second cavalier. La course se termine quand les trois membres d’une équipe sont arrêtés dans la zone de départ, et que leur témoin est entre les mains de la juge, Ashley.
La vitesse à laquelle les cavaliers doivent effectuer le parcours leur appartient, ils sont tous conscients que si l’un des piquets tombe, ils doivent recommencer l’épreuve et donc assurer la victoire à l’autre équipe. L’adolescente remet le témoin au petit blond monté sur Don’t Think Twice, et démarre le chronomètre au moment où le duo passe la ligne de départ au trot. D’une main ferme sur les rênes, le cavalier mène son poney entre les piquets habilement et revient dans la zone de départ pour remettre le témoin au duo suivant. Tout le monde s’exécute et la première équipe termine en deux minutes 23 secondes. La seconde équipe gagne l’épreuve avec une dizaine de secondes de moins sur le chronomètre. Tout le monde semble s’être bien amusé durant ce jeu, autant les enfants que les chevaux et les poneys. Tous se sont prêtés à l’activité avec bonne volonté et entrain. Pour le deuxième jeu, l’adolescente installe une poubelle retournée, où est placée un bol vide, à la place d’un des piquets. La zone de départ demeure la même, et la juge tient un seau plein d’eau.
Le premier participant part avec une tasse qu’il doit remplir d’eau, fait le slalom et doit vider le contenu de sa tasse dans le bol prévu à cet effet. Il doit ensuite revenir en ligne droite dans la zone de départ, remettre sa tasse vide au prochain concurrent qui effectue la même chose. L’équipe qui réussit à mettre le plus d’eau dans son bol l’emporte. Nathan, le cavalier de Don’t Think Twice, semble très excité à l’idée de ce jeu, et s’élance en premier. Il remplit sa tasse presque sa totalité et s’élance au trot entre les piquets de slalom. Il dirige le welsh d’une seule main puis vide le contenu de sa tasse dans le bol situé à l’extrémité de la carrière. Il revient ensuite au galop, poussant sa monture pour aller le plus vite possible. Le sourire sur son visage est contagieux et tout le monde sourit avec lui alors qu’il franchit la zone de départ et qu’il remet sa tasse au prochain participant. Ash l’invite à aller marcher son poney pour le faire souffler, ce qui semble le satisfaire puisqu’il part seul sur la piste, où les concurrents vont le rejoindre les uns après les autres. Quand tout le monde est passé, l’adolescente récupère les deux seaux d’eau et statue que la première équipe est la gagnante. Un tonnerre d’applaudissements retentit de la part des enfants qui rit et se tapent dans les mains. Les duos retournent ensuite à l’équipe pour prendre soin de leurs montures, et tous les chevaux sont remis dans leurs boxs vu qu’une séance à cru est prévue en après-midi. Pour le moment, l’heure du repas a sonnée.
[ 1362 mots ]
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Mar 17 Aoû - 18:06
Au final tout le monde à l'air de s'être bien amusé, autant poneys que cavaliers!
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Pryam
Cavalier jeunes chevaux - niv. I
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Mar 24 Aoû - 17:27
A new friend
Alex & Old Glory
Événement #28 › Participez/encadrez une séance de découverte du tri de bétail (1 saillie gratuite) Le cliquetis de ses éperons résonne dans le bâtiment silencieux alors que la jeune blonde marche dans l’allée pavée d’une écurie qui lui est inconnue. Quelques jours auparavant, une amie l’a invitée à venir assister à un stage d’initiation au tri du bétail. Alex a accepté l’offre, sachant pertinemment qu’elle allait apprendre depuis les estrades. Plus elle s’enfonce dans l’écurie déserte, plus des éclats de voix parviennent à ses oreilles. Un déferlement de poussière et de crins blonds attire son regard et la lumière du jour la frappe à sa sortie de la noirceur, la forçant à rabattre sur son nez ses verres fumés. Ses pas l'amènent directement près de la barrière, où quelques participants sont déjà réunis. Elle se présente rapidement à l’organisateur du stage, puis redirige son attention sur la marée de crins clairs qui a attiré son attention. Le cheval marche maintenant à l’extrémité de la carrière, permettant ainsi à la blonde de le regarder sous toutes ses coutures. Des muscles saillants, une encolure attachée basse, une croupe puissante, ce quarter horse est la perfection incarnée. Incapable de détacher ses yeux de l’animal, c’est un bras passé sur ses épaules qui la ramène sur la terre ferme. Sa copine lui indique les estrades où les gens se sont attroupés, et l’invite à la suivre.
La première partie du stage est théorique, et elle consiste à apprendre les bases du cutting. Alex en connaît les grandes lignes, elle sait pertinemment que c’est une discipline qui permet d’évaluer les aptitudes du cheval au tri du bétail. Pendant que l’instructeur énumère les règles et les méthodes aux participants, une dizaine de veau est amenée dans le carré de sable et laissée dans un coin. Le cavalier à bord de l’étalon palomino qui est tombé dans l'œil d’Alex s’avance vers les veaux pour faire une démonstration. Un numéro lui est attribué, puis un chronomètre de deux minutes est déclenché. Le cavalier cherche l’animal portant le trois afin de l’isoler du troupeau. Lentement et calmement, le duo s’approche de son veau, le séparant enfin du reste de la bande. Le travail du cheval dans ce cas précis est de garder la bête loin de sa horde sans l’aide de son cavalier, ou une aide minimale. Alex garde un œil attentif sur le travail de la monture qui semble un peu désorientée, mais sa base est bonne. Il est soucieux et concentré dans son travail, réagissant au moindre mouvement de l’homme au-dessus. Absorbée par le duo dans la carrière, la cloche annonçant la fin des deux minutes fait sursauter la jeune femme qui repose son attention à nouveau sur les paroles de l’instructeur.
L’avant-midi de stage se passe bien, les participants ont l’occasion de voir le matériel utilisé en plus d’assister à plusieurs démonstrations de cavaliers différents. Alors que tous s’apprêtent à se séparer, l’amie qui a accueillie Alex lui tapote l’épaule et l’invite à la suivre dans l’écurie. Six chevaux sont sellés, et la blonde reconnaît l’étalon quarter horse qu’elle convoitait dans le lot. La jeune femme se tourne vers son amie, les yeux inquisiteurs et les sourcils froncés. Maintenant que la majorité des stagiaires sont partis, ils vont pouvoir s’adonner à la discipline en pratique. C’est l’occasion d’apprendre deux fois plus. Le cheval palomino lui est attribué et elle apprend son nom, Old Glory. Elle est informée que c’est une bête de reining à l’origine, mais qu’il apprend tranquillement à faire autre chose, ce qui explique pourquoi il est aussi réactif aux moindres mouvements. Alex vérifie sa sangle, ajuste les étriers de la selle de cutting et mène sa monture jusqu’à la carrière, où se trouve les cinq autres duos. Ce qui est prévu c’est de faire deux pratiques de tri du bétail individuelles, ensuite ils feront deux pratiques de tri par équipe. La cavalière hoche la tête et met le pied à l’étrier. Elle pousse le palomino sur la piste, où elle apprend à le connaître à l’aide d’un bon échauffement.
Les deux complices évoluent sur la piste au pas, puis au trot et au galop. Alex demande au cheval plusieurs manœuvres de reining, que l’étalon accomplit avec plaisir et sans effort. L’animal est un charme absolu à travailler, et c’est lorsqu’elle sent plusieurs paires d’yeux rivés sur elle que la jeune femme se rend compte qu’il y a un moment déjà qu’ils s’échauffent. Elle s’excuse rapidement et rejoint les autres dans un coin de la carrière. Un premier duo s’exécute, puis un second et vient son tour. Elle avance lentement ses mains et presse les mollets contre la cage thoracique du palomino qui marche silencieusement vers le troupeau de veau. Le numéro cinq lui a été attribué. Alex le cherche des yeux et s’avance doucement dans sa direction une fois qu’elle l’a trouvé. Le cheval baisse la tête et s’engage dans le troupeau, jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’animal désiré. Après une grande respiration, la cavalière relâche ses rênes et presse les jambes contre la peau de l’étalon. D’une main, elle dirige les opérations pour isoler le veau, qui finit par sortir du troupeau en meuglant. Le duo réussit à le garder isoler de longues secondes, qui parurent une éternité à la jeune femme, jusqu’au retentissement du chronomètre. Les autres participants l’applaudissent, et elle retrouve sa place à leurs côtés en souriant. Près d’une dizaine de minutes plus tard, Alex et Old Glory refont une deuxième apparition, beaucoup plus rapide que la première cette fois. Le veau ne cherchant qu’à rejoindre ses compagnons, il réussit en prenant les deux complices par surprise et en esquivant le cheval du côté gauche.
Des éclats de rire parviennent aux oreilles de la cavalière, qui retourne vers les autres en riant également. C’est raté cette fois! Deux équipes de trois cavaliers sont enfin formées pour pratiquer le tri du bétail en équipe. Celle-ci doit extraire trois veaux identifiés du troupeau et les regrouper dans l’enclos érigé à l’autre extrémité de la carrière. L’équipe la plus rapide remporte l’épreuve! Compétitive, Alex est jumelée à deux hommes, l’un des instructeurs et un autre stagiaire. Ils se tapent dans la main et les voilà maintenant partis. Ils doivent récupérer les veaux numéros un, deux et trois. Alors qu’un des cavaliers s’engage pour isoler le premier veau, les deux autres se placent pour garder le bétail le plus calme possible. Lorsque le premier animal est amené à l’enclos, le cavalier l’y ayant conduit reste devant la porte pour l’empêcher de sortir, alors que les deux autres duos s’occupent d’isoler les deux autres vaches. Il faut à Alex deux tentatives avant de réussir à amener le veau numéro deux dans l’enclos dans le premier, presqu’en même temps que le dernier homme amène le dernier animal. Le chronomètre s’arrête à une minute cinquante trois secondes, un temps respectable pour une équipe qui performe ensemble pour la première fois. La seconde équipe s’élance et complète l’épreuve en une minute quarante sept secondes, l’emportant. Tout le monde se félicite et descend de cheval pour rentrer à l’écurie.
Pendant que la jeune femme s’occupe d’enlever tout le harnachement du cheval, l’homme d’expérience qui faisait parti de son équipe s’approche d’elle et se présente. C’est le propriétaire de l’endroit, et également de l’étalon palomino sur lequel elle a participé au stage. Ils font connaissance pendant de longues minutes, discutant de chevaux et d'eux-mêmes. L’homme, qui s’appelle William, lui propose de revenir monter le cheval selon ses disponibilités, lui glissant également qu’Old Glory est à vendre. Le trentenaire lui tend une main ferme, qu’Alex accepte avec plaisir, lui disant qu’elle repasserait sans hésiter. Ils s’échangent leurs numéros de téléphone, et la blonde laisse le quarter horse dans son paddock avant de quitter.
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Mer 25 Aoû - 11:57
Très sympa ce stage! En tout cas, quelque chose me dit que ce n'est que le début de son duo avec Old Glory
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Ven 27 Aoû - 16:16
Pattern number five
Alex & Old Glory
Événement #28 › Participez/encadrez une séance collective [discipline - niveau au choix] (10pts de cross pour Otto) Alex tourne et retourne une carte d’affaires entre ses doigts, hésitant toujours à composer le numéro qui s’y trouve. Et si l’homme avait finalement changé d’avis? Prenant son courage à deux mains, la blonde appuie rapidement sur les touches du clavier tactile et appuie sur le bouton d’appel. Pitié, la boîte vocale, pensais-t-elle. Allo? dit une voix grave au bout de la ligne. Oh, euh, bonjour, je suis Alex, on s’est rencontrés la semaine dernière au stage de tri du bétail. La jeune femme se présente ainsi, et William, son interlocuteur la reconnaît immédiatement. Elle lui parle de l’étalon palomino qui l’intéresse toujours et qui n’a pas quitté ses pensées depuis près de huit jours. L’homme l’invite à un entraînement de reining, il donne un cours à dix heures et Old Glory est disponible pour elle. Heureuse, elle raccroche et vérifie sa montre. Il lui reste une petite heure pour récupérer son équipement dans la sellerie et se rendre là-bas. Elle se hâte à mettre sa selle dans le coffre de sa Volkswagen puis prend place derrière le volant. La jeune femme démarre en faisant crisser les pneus sur le gravier du chemin du domaine et s’engage sur la route principale. Une vingtaine de minutes plus tard, elle débouche au ranch de William, où quelques cavaliers se trouvent dans le manège en pleine séance d’entraînement.
Elle a peine à réaliser qu’elle est là, assise sur l’étalon quarter horse qui lui est tombé dans l'œil plusieurs jours auparavant. Une caresse à la base de son encolure la rassure que ce moment est bel et bien réel. William et les trois autres apprentis les rejoignent rapidement au centre du manège et les voilà prêts à commencer la séance collective. Les quatre cavaliers et leurs montures s’engagent sur la piste en main gauche pour faire une détente en bonne et due forme. Pendant de longues minutes, les duos s’échauffent aux trois allures sur des lignes droites et des grands cercles, sans être exigeants sur la mise en main. Les chevaux montent en température corporelle et les articulations se réchauffent sur des mouvements naturels et faciles. L’instructeur, William, leur fait exécuter des serpentines au trot, ainsi que plusieurs transitions pas-trot et trot-galop sur des cercles d’une vingtaine de mètres de diamètres. Quand tout le monde semble prêt à passer à une autre étape, l’entraîneur leur ordonne de se lancer dans une serpentine au galop l’un à la suite de l’autre. Alex s’engage avec Old Glory qui est très coopératif, seulement il ne faut pas qu’elle lui touche trop. Ce cheval sait ce qu’il fait! William lui fait une moue approbatrice lors de sa sortie de la serpentine.
Après avoir marché quelques minutes pour faire souffler les chevaux, et les cavaliers par la même occasion, tous se retrouvent au centre de la carrière prêts pour la prochaine étape. L’instructeur leur indique qu’ils devront faire un patron de reining pour lui montrer de quoi ils sont capables. Un patron différent est attribué à chacun des quatre participants, et Alex hérite du patron numéro cinq. Le duo ayant hérité du patron numéro deux s’élance en premier sur la piste, tout juste après que William lui ait rappelé les manœuvres à exécuter. Après son parcours, l’homme s’approche de la blonde pour lui faire un résumé de son patron avant qu’elle ne se lance au centre de la carrière au pas, face à la clôture de gauche. Elle presse les talons contre la cage thoracique de l’étalon quarter horse qui démarre au galop en main gauche. Les deux premiers cercles sont grands et rapides, alors que le troisième se trouve à être plus petit et lent. Le duo s’arrête ensuite au centre et effectue quatre vrilles vers la gauche. Ils effectuent les mêmes manœuvres en main droite ensuite. Après les quatre vrilles vers la droite, Alex demande au palomino de reprendre la main gauche et ils effectuent un grand cercle rapide avant de changer de pied au centre de la carrière pour faire un grand cercle rapide vers la droite.
Après la figure huit, le couple reprend la main gauche, mais ne referme pas son cercle, ils continuent plutôt leur chemin en galopant parallèlement au côté droit de la carrière. Ils dépassent la borne du centre pour effectuer un volte-face vers la droite à un peu plus de six mètres de la clôture. Old Glory s’exécute sans aucune hésitation et continue son chemin en revenant dans les traces du cercle précédent. Les deux complices exécutent la même manœuvre de l’autre main avant de terminer leur parcours avec la dernière figure. Ils galopent parallèlement au côté droit de la carrière avant de dépasser la borne du centre pour effectuer un superbe arrêt en glissade. Souriante, Alex fait reculer l’étalon d’environ trois mètres et relâche toute tension dans les rênes avant de lui caresser la base de l’encolure, heureuse. Les applaudissements de l’instructeur et des trois autres participants la font revenir à la réalité, tout n’est que politesse, mais elle est contente. Elle revient près d’eux alors que le troisième élève s’engage pour faire son patron. Elle reçoit de grandes félicitations de William, qui lui chuchote qu’ils parleront ensemble à la fin de la séance. Ils se concentrent sur les deux derniers participants, avant de faire marcher leurs montures avant de reprendre leur vie chacun de leur côté.
Avant même qu’elle n’ait le temps de desseller son cheval, William la rejoint et lui demande de patienter. Il serre la main des autres participants qui quittent, les laissant seuls avec Old Glory. L’homme tapote l’épaule du cheval et invite Alex à le suivre dans son bureau.
À suivre…
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Ven 27 Aoû - 16:21
Old Glory à vraiment l'air d'être un super cheval d'expérience!
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Lun 30 Aoû - 15:46
Un galop surprise
Kayce & Kingsland
Événement #28 › Participez/encadrez une session de passage de galop [discipline - niveau au choix] (5pts concours pour Mélodrame) Oh seigneur, mais qu’est-ce que j’ai fait? C’est la première pensée de l’homme alors qu’il franchit les portes de l’écurie à dix-huit heures. La main dans sa tignasse rebelle fait état de son anxiété, même s’il la renie, évidemment. Il se dirige vers le box de Kingsland, qu’il trouve vide. Son cœur fait un bond dans sa poitrine et il se dirige d’un pas rapide vers l’aire de pansage, où il y trouve son cheval et sa groom. Il réalise à cet instant qu’il retenait son souffle, car l’expiration qui sort de sa bouche est exagérée. Il arque un sourcil et croise les bras sur sa poitrine, montrant à sa stagiaire tout son mécontentement. Elle bafouille des excuses, mais continue sa tâche de panser l’étalon. Aujourd’hui, le garçon a en tête de lui faire passer son galop trois. Il ne le lui a pas dit, il sait pertinemment qu’elle est apte, mais le stress du passage d’une épreuve lui avait presque coûté son galop deux la dernière fois. Celui-ci sera différent, la conduite, le contrôle et le saut sont les thèmes abordés. D’un œil perçant, Kayce vérifie que le pansage qu’elle effectue est parfaitement dans les règles, évidemment il n’en doute pas, mais il se doit d’être pointilleux aujourd’hui. Son équipement est placé sur un support près du duo et l’homme vérifie que tout a bien été huilé la dernière fois. A+ pour ces deux épreuves.
Lorsque la cavalière et son cheval sont prêts à sortir, Kayce les mènent à la carrière. Le temps est doux et le soleil ne se couche pas avant deux bonnes heures. Près du montoir, Ash sangle l’étalon KWPN de trois trous et s’apprête à mettre le pied à l’étrier avant que le brun ne l’arrête. Curieuse, l’adolescente repose son pied au sol et attend les instructions du patron. Il lui demande de faire un petit échauffement au sol en menant l’étalon bai sur des courbes serrées au pas, en le faisant reculer et en déplaçant ses hanches et ses épaules sur plusieurs pas. Un sourcil arqué et un sourire en coin, la jeune s’exécute sans problème, Kingsland étant un des chevaux les plus faciles à manipuler. Lorsque satisfait, l’instructeur hoche la tête et l’invite à prendre place en selle, alors qu’il va se positionner au centre de la carrière. Ce dernier fait un signe de la main à la cavalière qui prend place sur la piste en main gauche. Les épaules droites et les talons bien abaissés, sa position en selle est superbe. Un sentiment de fierté émane du jeune homme. Elle a bien évolué depuis qu’elle monte sous ses ordres. La cavalière fait prendre le trot à l’étalon et s’adonne à un trot enlevé. Un temps sur deux elle est assise dans sa selle.
Le duo exécute une demi-volte et cette fois, la cavalière reste assise deux temps pour reprendre la bonne diagonale. Au bout de cinq minutes de trot, le patron lui ordonne le galop en main droite. D’une pression des mollets bien placés, Ash et Kingsland s'engagent sur la piste au galop sur le bon pied. Ils s’échauffent aux deux mains pendant que Kayce leur installe un parcours à cinquante centimètres. Ce sera facile, voire un peu trop, pour le cheval, la cavalière devra gérer les foulées selon les instructions du propriétaire. Le duo marche sur la piste lorsque l’homme termine d’installer le dernier obstacle. Un petit parcours simple de sept obstacles, comprenant une ligne de trois sauts de puce. Kayce fait un signe à l’adolescente qui le rejoint au centre et il lui montre le parcours. Elle s’élance au trot sur la piste, vers le premier diagonal bleu et jaune. Elle se place en position et Kingsland franchit la barre sans effort. Ils se dirigent vers un croisillon six foulées plus loin, puis prennent la ligne des trois sauts de puce sans difficulté. Ils franchissent les deux derniers obstacles séparés par quatre foulées également sans problème. Satisfait, le moniteur lui demande de refaire le parcours au galop, en réduisant les foulées entre les deux lignes.
L’adolescente acquiesce d’un signe de tête et lance Kingsland vers le premier vertical en forçant son allure. Après l’avoir franchi, l’étalon allonge ses foulées pour n’en faire que cinq avant d’arriver devant le croisillon. Ils le passe, ainsi que les sauts de puce sans ennui, avant de se diriger vers la dernière ligne. La cavalière presse les mollets pour allonger la foulée du KWPN qui fait trois foulées avant de franchir le dernier obstacle, le prenant un peu de loin. Ash caresse son encolure pendant que l’étalon redescend tranquillement au trot, puis au pas. Les bras croisés sur son torse, Kayce se dirige tranquillement vers elle et s’arrête à hauteur de l’épaule du bai, qu’il prend le temps de tapoter avant de se tourner face à sa groom. Félicitations, tu as ton galop trois en ppoche! lui dit-il d’un ton réjoui. L’interrogation pouvait se lire sur le visage de la brune, pendant que son employeur lui explique la petite mise en scène qu’il a orchestré. Le sourire béat sur le visage d’Ash s’agrandit à mesure qu’elle écoute l’histoire de l’homme, et glisse tranquillement en bas de sa monture quand il a terminé son histoire. Elle le remercie chaleureusement et les trois complices prennent le chemin de l’écurie l’un aux côtés de l’autre.
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Mar 31 Aoû - 11:01
Ash assure ça c'est clair! Même si Kingsland est un bon partenaire
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Ven 17 Sep - 18:21
Barrel racin introduction
Alex & XTC
Le soleil se couche lentement à l’horizon et la froideur de l’automne commence à s’installer. Alex remonte la fermeture éclair de sa veste un peu plus haut et entre dans la carrière suivit de la belle noire qui partage sa vie depuis peu. Le duo s’immobilise au centre du carré de sable afin que la jeune femme vérifie la sangle de sa selle western. Lorsque tout est prêt, la cavalière se met en selle d’un bond léger. Le vent siffle dans ses cheveux libres juste avant qu’elle ne pose son casque sur sa tête et regroupe ses rênes, fin prête à se mettre au travail. Une délicate pression des mollets contre la cage thoracique de la noiraude la met en route sur la piste en main gauche. La blonde la laisse marcher librement dans le manège de longues minutes afin de bien activer la circulation sanguine dans tous ses muscles. Dès que son allure se fit plus souple, la cavalière sut que la jument était prête à accélérer la cadence. Le duo enchaîna quelques transitions ascendantes et descendantes ainsi que quelques assouplissements que la quarter horse connaissait bien, tout en s’assurant de la garder calme et de la faire redescendre en pression lorsqu’elle laissait sa vitalité prendre le dessus.
Maintenant parfaitement échauffées, les deux complices pouvaient enfin entreprendre le travail du jour, soit une introduction au barrel racing. Excitée, Alex jette un œil derrière elle et s’assure que les trois tonneaux sont bien disposés avant d’entreprendre la première étape : l’apprentissage du patron. L’épreuve consiste en une course faite de virages alternativement de droite à gauche de trois barils disposés en triangle dans la carrière. En ce qui concerne le départ, le choix revient au cavalier de partir vers la droite ou la gauche, dépendamment des facilités de son cheval. Comme la propriétaire ne connaît pas encore tout à fait les facilités de sa monture, elle se place à l’entrée de la carrière, face au parcours devant elle et marche tranquillement vers le tonneau placé à sa droite. En gardant une distance égale, elle fait un cercle en main droite en conservant une distance d’un mètre et demi autour du premier baril, avant de se diriger vers le second, puis le troisième, en changeant sa position pour les contourner en main gauche. Intelligente, la petite noiraude se prête au jeu avec enthousiasme, enchantée de travailler et de se dégourdir les pattes. Dès que le troisième tonneau est contourné, Alex ramène sa jument au centre de la carrière et l’arrête là, réfléchissant à la prochaine étape.
L’un des exercices qu’elle priorise lors de la préparation à la course de barils, mis à part l’apprentissage du patron, est celui de l’équilibre autour des obstacles. Elle pousse donc sa jument au trot en main droite vers le premier tonneau et l’incurve d’une pression de la jambe intérieure. Elle bloque son épaule extérieure d’une main ferme et la pousse dans un cercle de quatre mètres de diamètre. Lorsqu’elle est satisfaite de la tenue de la jument, elle la dirige vers un autre tonneau, en conservant son incurvation à droite. Les deux complices répètent l’exercice autour de tous les barils, aux deux mains, autant au trot qu’un galop. Dès que la jument s’excitait, la cavalière la ramenait à l’ordre en effectuant une transition descendante pour faire redescendre la pression. Elles ne cessent l’exercice que lorsque la jument maintient son cercle autour des barils sans chauffer, ce qui prend une petite vingtaine de minutes. Satisfaite de son évolution du jour, Alex la remet au pas pour qu’elle souffle. En marchant, elle la dirige dans le patron pour qu’elle comprenne qu’elle peut être calme. Elle l’arrête trois mètres avant de lui demander de tourner ses tonneaux pour qu’elle apprenne à s’asseoir correctement également.
Comblée, la propriétaire se détend tout comme sa jument qu’elle arrête au centre de la carrière. Elle glisse doucement du côté gauche de la noiraude et défait la sangle de trois trous pour qu’elle puisse reprendre son souffle convenablement. Le couple marche épaule à épaule de long en large du carré de sable, appréciant la fraîcheur de la soirée d’automne bien installée maintenant. Elles ne rentrent que lorsque le vent se met de la partie et que la veste mince d’Alex ne la réchauffe plus. XTC la suit gentiment jusque dans l’écurie, où elle prend grand temps de lui retirer tout son harnachement et de lui passer un coup de brosse. Elle nettoie ses membres en profondeur avant d’appliquer une couche d’argile et de faire des bandages de repos. Elle installe la quarter horse dans son box pour la nuit, s’assurant qu’elle ne manque ni d’eau ni de foin avant de quitter vers son domicile pour prendre un bon bain chaud.
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Ven 17 Sep - 21:48
J'ai beaucoup aimé ce résumé détaillé avec XTC. Quant à elle, je l'apprécie de plus en plus
+ 4 pts en barrel race + 6
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Ven 29 Oct - 18:02
trust & happiness
débourrage
cursed heiress
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Dire que le débourrage de la jeune quarter horse a été ponctué de hauts et de bas est un euphémisme. Une journée douce et chaleureuse, le lendemain une vraie dragonne - la digne héritière de sa génitrice. Assise sur un banc à l’entrée de l’écurie, Alex ressasse les événements des dernières semaines, voire des trois dernières années. Comme sa mère, Cursed Heiress lui a donné du fil à retordre tous les jours de sa vie, des fois pour des idioties et d’autres juste pour l'emmerder. Un sourire en coin se dessine au coin de ses lèvres à cette pensée et la jeune femme se lève puis entre dans l’écurie, comme investie d’une mission. La blonde déboule dans la sellerie et récupère l’équipement de l’alezane qu’elle va rapidement déposer dans l’aire de préparation. En dernier lieu, elle attrape le licol en cuir ainsi que la longe de la quarter horse puis se dirige vers son box. À son arrivée, la pouliche relève la tête et plaque ses oreilles vers l’arrière, frustré de se faire déranger. Sa propriétaire roule des yeux et tend une main, paume ouverte sur un quartier de pomme, en sa direction. Changeant immédiatement d’attitude, la jument accepte la friandise et Alex profite de l’occasion pour s’introduire dans son box. Alors que l’alezane bave sur la manche de son manteau, la jeune femme lui caresse le chanfrein et lui enfile habilement son licol qu’elle ajuste adéquatement.
La quarter horse termine de mâcher son morceau de friandise au moment où elles arrivent dans l’aire de préparation. La blonde exécute un volte-face et pousse la croupe de la jument pour qu’elle se retourne et que l’humaine soit en mesure de l’attacher aux câbles disposés de chaque côté de l’espace adapté. Lorsque les fermoirs en métal se referment sur les anneaux de parts et d’autres du licol de l’alezane, la cavalière pose la longe autour de son encolure et attrape son bac de pansage posé au sol, évitant par la même occasion un coup de dent. Sans hésiter, Alex plaque sa main dans le poitrail musclé de sa monture qui, incrédule, relève la tête. Depuis le temps, ce petit manège fait partie de leur routine, et après un premier avertissement, Cursed Heiress se tient toujours tranquille, respectant les limites imposées par sa propriétaire. Cette dernière s’affaire à une vitesse ahurissante à panser l’animal et à l’harnacher. D’une main experte, elle présente les diverses pièces d’équipement à sa belle avant de les déposer tout juste derrière ses épaules. Une petite demi-heure plus tard, le duo est fin prêt à se mettre au travail. Après avoir passé la bride correctement à la pouliche, la blonde attrape ses rênes d’une main, son casque de l’autre et se dirige d’un pas déterminé vers la carrière.
Dès que la porte est bien refermée derrière elles, la cavalière mène sa pouliche au centre du carré de sable et prend une grande inspiration. Pour ce qui est de la longe et de l’équipement de monte, rien n’est nouveau pour elle. Cependant, aujourd’hui il était temps de franchir une autre étape, l’une des plus importantes dans sa vie. De sa main gauche, la jeune femme conserve ses rênes et une distance intelligente entre elle et l’équidé, alors que de sa main droite elle attrape les quartiers de selle, les claquent sur la selle et sur sa cage thoracique. Au départ, Cursed Heiress lève la tête bien haut et renâcle, jusqu’à un moment où elle s’adapte au bruit et se détend graduellement. Satisfaite, la propriétaire exécute la même chose de l’autre côté, avant de revenir à sa gauche pour sangler de deux trous. Elle passe ensuite les rênes au-dessus de la tête de l’alezane et les fait tomber à la base de son encolure. La blonde les agrippe d’une main et pose son pied gauche dans l’étrier. Avec tout son poids, elle sautille et contient la jument qui tente d’avancer. Quand cette dernière s’est enfin calmée et autorise sa cavalière à bouger sans problème, Alex met finalement le pied à l’étrier et s'assit doucement dans sa selle, prenant soin de laisser ses pieds hors des étriers.
Un sourire franc se dessine sur son visage et la blonde tapote la base de l’encolure de sa costaude jument quarter horse en guise de récompense. Avec un peu de chance, aujourd’hui est un bon jour pour la pouliche. Dans les trois dernières années, la jeune femme a appris à connaître sa complice et l’a vu tranquillement s’ouvrir à elle. D’un claquement de langue et d’une infime pression contre sa cage thoracique, la cavalière somme à sa monture de prendre le pas. Les commandes acquises à la longe lui sont d’une utilité absolue et lui permette de garder les rênes lâchent et les pieds hors des étriers, personne n’est à l'abri d’un revirement de situation. Pourtant, la quarter horse se veut volontaire et marche d’un pas actif dans la carrière. Ne touchant ni à sa cage thoracique ni aux rênes, la cavalière se laisse porter où l’envie de sa monture la mène simplement pour qu’elle s’adapte à elle. Au bout de quelques minutes, la propriétaire se détend considérablement et pose subtilement ses pieds dans les étriers d’aluminium. Elle rassemble les lanières de cuir dans ses mains et prend les rênes de la séance. Elle exagère amplement ses rênes d’ouverture pour ne pas être accrochée au mors sans arrêt et la pouliche se plie facilement aux directives.
Une dizaine de minutes de marche plus tard, le duo évolue maintenant en harmonie dans la carrière, profitant de la présence apaisante de l’autre. Sentant sa monture prête à passer à l’étape suivante, la cavalière presse délicatement ses mollets dans la cage thoracique de l’alezane et claque la langue, sommant cette dernière à prendre l’allure supérieure. Audacieuse, la trois ans s’engage dans un trot énergique et régulier. Quant à elle, Alex prend de grandes respirations et se concentre pour rester bien assise dans sa selle, favorisant ainsi l’équilibre de sa jeune équipière. Pour un cheval, il est plus facile de trouver son centre de gravité avec quelqu’un constamment assis, plutôt qu’assis un temps sur deux. Elle laisse vagabonder la quarter horse dans la carrière tel qu’à la vitesse inférieure avant reprendre tranquillement le contrôle des opérations. La cavalière pianote sur ses rênes pour faire ralentir la jument ou encore, presse ses mollets contre sa cage thoracique pour lui faire augmenter l’allure. Conciliante, Cursed Heiress se prête au jeu avec une bonne volonté, ce qui étonne sa propriétaire, qui s’attend à chaque instant à une explosion quelconque. Celle-ci ne vient jamais cependant, et le duo reprend le pas dans la carrière quelques minutes plus tard. Agréablement surprise, la jeune femme caresse l’encolure de la pouliche et la laisser reprendre son souffle pendant un moment.
Elles déambulent dans la carrière de longues minutes, la propriétaire ne cessant de chuchoter des mots doux à l’oreille de sa protégée. Le sentiment de confiance et de fierté qui émane de la jeune jument lui parvient par toutes les fibres de son être. Dès que sa respiration se régularise, Alex remet la jument au trot, puis dans un coin de la carrière, claque la langue et presse fermement les mollets contre le ventre de sa monture. Cursed Heiress, fouette de la queue, plaque ses oreilles sur sa nuque et balance la tête de haut en bas en signe de frustration. Son attitude hargneuse fait rétracter sa cavalière qui cesse toute demande et reprend un trot, cherchant à ramener l’harmonie dans leur duo. Une petite minute plus tard, encore une fois la jeune femme refait une nouvelle demande, cette fois en claquant simplement de la langue et en avançant ses mains vers la tête de la jument. L’alezane secoue la tête, mais finit par prendre l’allure souhaitée. La blonde relâche un souffle qu’elle n’avait pas réalisé qu’elle retenait et se laisse porter par l’allure irrégulière de la trois ans. Tantôt plus rapide, tantôt plus lente, Alex la laisse aller comme bon lui semble, sachant pertinemment qu’elle cherche à trouver ce qui lui convient dans les conditions actuelles.
Son allure commence à faiblir et la cavalière réalise qu’il est maintenant temps de mettre un terme à la séance. Largement satisfaite, elle pianote sur ses rênes pour graduellement reprendre le pas, puis l’arrêt complet. Elle se laisse glisser au sol et tapote l’épaule aux muscles saillants de la quarter horse tout juste après l’avoir dessangler de trois trous. Elle passe aisément les rênes au-dessus des oreilles de la pouliche et les garde dans une seule main avant d’entreprendre de faire marcher sa complice. Celle-ci la suit docilement, la tête basse et les yeux fatigués, pendant que sa respiration se régularise. Rassurée par la tournure de cette session et par la force de caractère de sa pouliche, la propriétaire se perd dans ses pensées pendant qu’elles marchent côte-à-côte. Après un moment, elles s’emboîtent le pas jusqu’aux écuries où Alex retire rapidement tout l’équipement de l’alezane avant de lui passer un efficace coup de brosse. Entièrement satisfaite de ce qu’elles ont accompli ce jour-là, la jeune femme mène la quarter horse jusqu’à son paddock, où elle pourra profiter des chauds rayons de Soleil du Texas pour le reste de la journée.
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Sam 30 Oct - 18:09
Cursed Heiress s'en est finalement vraiment bien tirée
+ 5 pts en confiance + 5/5 pts en débourrage (monte aux trois allures) + 13
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Mer 17 Nov - 18:32
SERVICE - entraînement
bella lancia x tedrick
1375 mots
Milwaukee ayant rejoint son paddock et ses copines, Tedrick s'était rendu dans l'écurie afin de récupérer ses affaires. Prenant avec lui ses affaires, le jeune homme s'était rendu jusqu'à son 4x4 noirs dont il se servait habituellement pour faire des trajets quotidiens ou tracter les vans lorsqu'il avait besoin de déplacer un cheval. Seulement cette fois, il n'emmenait aucun cheval, celui qu'il devait monter était déjà sur place. Enfin elle, Kayce l'avait convoqué dans son domaine pour travailler une de ses juments, Bella Lancia, dont il avait dépeint un caractère très variable. Il espérait donc sincèrement qu'elle serait dans un bon jour, sans quoi la séance serait sans doute difficile. En un rien de temps, le 4x4 s'immobilisait sur le parking d'Hidden Cove, rejoignant l'écurie où la jument avait été ramenée du pré tout spécialement pour lui. Remerciant la groom brièvement, il l'avait donc rejoins pour commencer à la panser. Il avait prévenu, il aimait préparer lui-même les chevaux qu'il montait, permettant un premier contact avec eux. Et pour le moment, Bella Lancia se montrait plutôt coopérative. Elle se laissait étriller puis bouchonner sans jamais protester, et ne broncha pas plus lorsqu'il fallut lui curer les pieds. Finissant par démêler ses crins, il la sellait avec l'équipement laissé à disposition avant de la guider vers la carrière. La nuit n'était pas encore tombée et il ne faisait pas trop froid, autant en profiter. Faisant un tour à pied en compagnie de la baie, histoire de vérifier ses réactions et faire un peu plus connaissances, il l'immobilisait finalement près d'un montoir pour se mettre en selle sans risquer d’abîmer son dos. Passant sa jambe par-dessus le quartier, il ressanglait de quelques trous avant d'ajuster ses rênes et de commencer à demander le pas, ce qu'il n'eut aucun mal à obtenir de la part de la jument.
Pour le moment les choses se passaient bien. Après tout, Tedrick n'attendait d'elle qu'une chose, qu'elle marche. Il souhaitait avant tout que ses muscles se mettent en route tranquillement sans rien lui imposer quant à sa posture. Plutôt sage, il lui caressait l'épaule. Les choses se passaient bien, et avec un peu de chance elle serait sur un bon jour. Kayce l'avait mis en garde, lorsqu'elle n'était pas d'humeur, impossible d'obtenir quoi que ce soit d'elle, et ce n'était pas exactement ce qu'il désirait. Mais les choses commençaient bien pour eux. Après une dizaine de minutes à divaguer dans l'installation, Tedrick remontait peu à peu sur ses rênes, commençant à demander du contact avec la jument qui se posait sur le mors sans trop résister. Obtenir un engagement correct avait été un peu plus difficile, car on l'avait prévenu, Bella Lancia était têtue et semblait s'obtenir à se juger, faisant le strict minimum de l'effort. Avec elle, il fallait se montrer convaincant, et ne lâchant rien, Tedrick obtenait finalement l'attitude désirait. Essayait-elle de le tester? Ne s'en préoccupant pas, il plaçait ses aides pour demander quelques incurvations sur des cercles. Souvent lors des nouvelles demandes, la baie semblait faire le strict minimum, comme pour tester la réaction de son cavalier. Elle ne manquait pas de volonté mais plutôt de respect. N'ayant aucunement envie de se battre avec elle, il donnait un petit coup de cravache sur son épaule, comme pour la rappeler à l'ordre. Prenant mal cette remise en place elle plaquait ses oreilles et fouaillait de la queue avant de se remettre dans l'exercice avec un poil d'application supplémentaire. II n'obtiendrait sans doute pas mieux d'elle et préférait passer sur quelques mobilisations des épaules et des hanches auxquelles la demoiselle semblait tout aussi rétive, mais pas assez pour essayer de mettre son cavalier au sol. Si le pas n'avait pas été évident, au trot ce ne fut pas mieux du tout. En plus de ne pas s'appliquer, elle se précipitait sur les exercices, comme pour en finir au plus vite. Soupirant, Tedrick s'efforçait de rester calme et patient. Avec une journée pleine de sentiments positifs, négatifs puis de nouveau positifs, il n'avait peut-être pas autant de sang froid qu'il l'aurait voulu dans cette situation. En tout cas, il décida de ne pas la faire galoper. Il savait qu'il se frustrerait en cas de confrontation, et puis l'exercice prévu se réalisait au trot.
Il permit donc à la KWPN de souffler un petit peu au pas dans une attitude plus relâchée avant de commencer à remonter de nouveau sur ses rênes pour la rappeler au travail. L'exercice, appelé le trèfle, consistait en quatre barres au sol disposées en carré (schéma). Le but était, au trot, de réaliser un cercle entre chaque barre. Son propriétaire souhaitait travailler la propulsion de la demoiselle et cet exercice lui avait paru intéressant. Lançant la jument au trot de travail, il se lançait alors sur le dispositif. Passant au-dessus de la première barre au sol, le couple venait dessinait un cercle à main gauche, cherchant une bonne incurvation que Bella Lancia peinait à lui donner tant elle manquait d'envie de se donner. Il ne pouvait pas lui en vouloir, ils se connaissaient à peine, mais ce n'était pas particulièrement agréable pour Tedrick de travailler avec un cheval manquant d'envie de coopérer. Dès le cercle achevé, ils reprenaient une ligne droite vers la barre au sol qui, précédemment, avait été sur leur droite. À nouveau ils dessinèrent un cercle à main gauche avant de se redresser pour venir chercher la barre au sol suivante. Pour que l'exercice conserve son efficacité, l'allemand veillait à l'équilibre latéral de la jument dans les courbes, quitte à adapter l'amplitude du diamètre du cercle pour l'aider. Bella Lancia devait être capable d'enchaîner une courbe serrée sans perdre en propulsion et une ligne parfaitement droite malgré la présence de la barre au sol qui pouvait être perturbante. Kayce avait assuré qu'elle en était parfaitement capable, mais Tedrick se heurtait encore à quelques difficultés, notamment venant de l'envie de la concernée qui luttait pour en faire le moins possible. Alternant main droite et main gauche afin de travailler le plus symétriquement possible. Lorsqu'il sentit un peu plus d'application de la part de la concernée, il décidait de lui accorder un temps de pause. Il n'avait pas envie de la blaser non plus, ce qui aurait été tout de même assez dommage. Et puis, lorsqu'elle put souffler un peu, ils reprirent l'exercice. Cette fois-ci, Tedrick notait tout de même une petite amélioration. Alors certes ce n'était pas parfait, mais largement mieux qu'en début de séance, avec moins de mauvaise volonté. Elle se donnait un peu plus dans son exercice et c'était une petite victoire suffisante pour Tedrick, d'autant que cela faisait quarante minutes qu'ils travaillaient ensemble.
Rendant les rênes à la jument baie, il permettait à la belle d'étendre son encolure et se redresser sur quelques lignes droites. L'effort avait été fourni, même si de manière irrégulière. Au final la séance n'avait pas été si mauvaise que ça et Tedrick était tout de même content. Il était resté calme et cela avait permis d'améliorer la situation. Il n'était pas sûr de côtoyer de nouveau la jument, en tout cas sur son dos, mais il ne manquerait pas de demander des nouvelles à son ami quant à son évolution. Elle promettait de jolies choses, si on réussissait à la convaincre. Enfin, il ne la connaissait pas et elle n'avait sans doute pas envie de se donner entièrement à n'importe qui, il pouvait bien la comprendre. Lui demandant un arrêt au carré, Tedrick se laissait glisser au sol avant de dessangler d'un trou et de remonter les étriers pour éviter qu'ils ne ballottent contre ses flancs. Flattant son épaule, il la guidait alors jusqu'à l'anneau qu'on lui avait indiqué. Prenant soin de la déséquiper, il lui passait un coup de brosse douce et de cure-pied avant de la ramener vers son box. Le temps de la faire rentrer et de fermer la porte derrière lui, il croisait justement Kayce à qui il faisait un compte-rendu détaillé de la séance et ses ressentis. Mais il ne pouvait pas rester là indéfiniment et il allait bientôt devoir rentrer les chevaux au box. Alors il fit ses derniers adieux à la baie avant de quitter les lieux. En tout cas, cette séance avait été plus sympathique qu'il l'aurait pensé.
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Whappa
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Mer 17 Nov - 19:00
Tedrick se frotte vraiment à toutes sortes de tempéraments ces jours-ci
+ 5 en dressage
+ 6
Pryam
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Mer 15 Déc - 20:30
Surprise during training
Ash & Tempest
Événement #30 › Durant votre séance, une situation inhabituelle à lieu au bord de la carrière, comment donc votre cheval vas y réagir? (+ 5 pts de débourrage) Le soleil est haut dans le ciel quand j’arrive dans la carrière avec mon étalon gris sur les talons. Le jeune cheval a maintenant atteint une étape cruciale dans sa vie et son débourrage - dans un monde idéal - s’achèvera avec cette journée. Je pousse la porte de la carrière avec mon pied une fois que nous sommes à l’intérieur et cette dernière se ferme avec un toc satisfaisant. Je m’arrête au centre de l’aire de travail et je ressangle graduellement mon poulain. Je jauge les réactions de ce dernier, qui se veulent non existantes, ce qui me réconforte dans mon choix du jour. Je me sens prête à affronter ce palier dans sa vie, et après avoir pris une profonde respiration pour me calmer les nerfs, je mène le gris vers le montoir composé de deux marches en bois. J’y grimpe habilement et caresse le gris pour qu’il tienne en place quelques secondes. Doucement, je laisse mon buste tomber sur la selle, une main sur les rênes et une main dans son encolure pour le récompenser. Son attitude désinvolte m’encourage à me mettre à dos de cheval correctement. Je passe gracieusement - du moins c’est ce que j’imagine - ma jambe droite au-dessus de sa croupe musclée et m’assoit correctement dans ma selle.
Habitué depuis un moment à avoir un poids sur le dos, Tempest ne bouge pas d’une oreille et attend que je me place. Comme je connais son côté engagé, je sais aussi qu’il n’aime pas attendre pour ne rien faire. Je rassemble rapidement mes rênes et claque la langue, lui ordonnant de prendre le pas, sans prendre la peine de mettre mes pieds dans mes étriers. Ne sait-on jamais, malgré sa bonne nature il pourrait bien péter un câble et me débarquer aussi vite que je suis montée. Comme les ordres sont les mêmes que ceux qu’il a appris à la longe dans les deux dernières années de sa vie, il se met aussitôt au pas, heureux de pouvoir se délier les membres. Son allure est agréable, légère et régulière. L’amplitude de mouvement de sa foulée est merveilleuse et je me sens assise sur un nuage. Je lui caresse fréquemment l’encolure pour l’encourager. À l’aise dans son corps et visiblement, même avec moi sur le dos, l’étalon gris déambule dans la carrière en observant les alentours, pivotant de temps à autre les oreilles dans la direction d’un bruit quelconque. Chaque fois j’apaise ses craintes et ses angoisses d’une voix douce, ce qui le rassure dans un temps record.
Quand je le sens détendu dans la totalité de son corps, au bout d’une dizaine de minutes de marche, je rassemble mes rênes un peu plus courtes et j’enfile finalement mes pieds dans les étriers. Je pousse ma monture au trot d’une voix ferme et d’une légère pression des mollets dans sa cage thoracique. Il démarre au quart de tour, mais se calme rapidement au son de ma voix et de mes doigts qui pianotent sur les rênes. Je ne suis on ne peut plus fière de lui. Le sol ferme de la carrière résonne sous ses pas et je me laisse bercer par la musique, laissant vagabonder le cheval à sa guise. Je lui fais exécuter quelques fois des changements de direction à ma convenance en exagérant mes aides. Je le laisse comprendre par lui-même sans le brusquer, et généralement tout se passe bien. Jusqu’au moment où des éclats de rire me parviennent de la petite forêt qui longe le fond de la carrière. Au moment où mon regard se tourne dans cette direction, Tempest s’arrête net me faisant perdre l’équilibre vers l’avant. Je me ressaisis juste au moment où une jument grise attelée devant une luge et une jeune femme hilare sors du bois.
Sans demander son reste, l’étalon selle français fait un pivot avant de détaler au petit galop dans l’autre direction, la tête bien haute et les yeux exorbités. Quand je réussis à l’arrêter, à peine quelques secondes plus tard, je me retourne pour voir ce qui se trouve près de nous. Malgré la situation carrément inhabituelle, mon gris n’a pas réagi de manière excessive, seulement par instinct de survie. Je reconnais rapidement la chevelure blonde d’Alex qui fait passer sa complice au pas, puis s’arrête à notre hauteur. Elle s’excuse, m’expliquant qu’elle ne pensait pas trouver personne dehors avec un froid pareil. J’hausse les épaules en guise d’explication et je laisse Tempest reprendre son calme en regardant ce qui se passe devant lui. La quarter horse grise s’impatiente au bout de quelques minutes d’arrêt et Alex me salue avant de reprendre son chemin en direction de l’écurie, au pas cette fois. Je réalise au même moment qu’avec cette petite aventure, le selle français s’est permis quelques foulées de galop, ce qui m’enchante et m’encourage en même temps. Je le remets donc au pas, puis au trot quand je sens qu’il est enfin redescendu sur Terre avec moi. Loin d’être un trouillard, mon gris est rapidement rassuré et reprend où nous en étions.
Je suis si heureuse que le mot en soit est un euphémisme. Ma joie est contagieuse et je le sens dans les foulées volontaires et amples de ma monture. Je m’assois dans ma selle et claque la langue pour lui intimer de prendre le galop. Sans me soucier s’il est sur le bon pied ou non, je le pousse fermement et le selle français s’élance dans la bonne humeur. Sa volonté et sa soif d’apprendre m’émerveille, je crois que je ne m’en lasserai jamais. Au bout d’une minute ou deux, je reprends le trot, puis le galop en sens inverse. Encore une fois, il me porte vers des contrées que je ne connais pas encore et je ne peux pas m’empêcher de rêvasser, juchée sur son dos. Après quelques foulées un peu plus maladroites, je sens qu’il est fatigué et qu’il est temps que la séance se termine. D’une main douce mais ferme, je le fait redescendre au trot, puis au pas. Je soulève mes jambes une à une pour enlever une pression de la sangle et abaisser cette dernière de quelques trous. Je relâche mes rênes et laisse mon jeune cheval se déplacer à sa guise dans la carrière pour les dix prochaines minutes afin qu’il puisse reprendre son souffle.
[ 1051 mots ]
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Mer 15 Déc - 23:04
Pauvre Tempest, au moins, il semble n'avoir pas été traumatisé par cette situation surprenante
objectif validé + 4 pts en confiance + 5/5 pts en débourrage (monte aux trois allures) + 9
Pryam
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Mer 2 Fév - 17:56
Le jour J
Kayce & Lead the Way
J’arrive pas à y croire. Au bout de trois ans de soins quotidiens, d’attente insoutenable et d’espoir invraisemblable, le suspense tire enfin à sa fin. C’est sous un soleil radieux que je me dirige à pas de loup jusqu’au luxueux bâtiment principal. Dès lors que je mets le pied sur le béton, je constate que ma groom a sorti tous les chevaux qui pouvaient l’être, profitant de la douce journée d’hiver. Je traverse rapidement l’écurie et j'atterris dans la cour arrière, où je trouve la majorité de mes équidés se prélassant au soleil. Un sourire se dessine graduellement sur mon visage quand je distingue deux chevaux qui jouent avec un ballon, un bai superbement dessiné à la crinière folle et un alezan majestueux à la grâce naturelle sans équivoque. Lorsque je m’approche de leur paddock, je siffle entre mes lèvres pour attirer leur attention. Les deux étalons se retournent d’un bloc et trottent jusqu’à moi. Je les caresse affectueusement de longues minutes, avant d’enfiler le licol en cuir du selle français et de prendre le chemin des écuries. Un hennissement strident me déchire les tympans et je regarde Lead the Way comme s’il était un extra-terrestre. Je roule des yeux et reprends la direction des écuries, l’alezan trottinant à mes côtés pour rattraper son retard.
Lorsque nous franchissons enfin les portes du bâtiment principal, nous dépassons le box de l’étalon pour nous rendre directement vers l’aire de préparation - où j’y ai préalablement placé tout l’équipement nécessaire à notre séance du jour. L’alezan s’y retourne aisément et j’attache finalement de parts et d’autres de son licol les mousquetons des câbles d’attache. Je défais aussitôt la longe placée sous son menton, celle-ci ne sera plus nécessaire pour le moment. Vient ensuite l’étape de retirer la couverture, que je plie sur sa croupe avant de l’enlever complètement. Je passe rapidement une brosse douce sur sa robe immaculée et j’enchaîne avec un coup de peigne dans ses crins mêlés. Lorsque je suis enfin satisfait, je termine cette courte séance de pansage en nettoyant les quatre sabots de mon acolyte. D’une patience d’ange, le grand alezan se laisse chouchouter et profite du moment les yeux fermés. Quand le bruit des cuirs qui s’entrechoquent se fait entendre dans la stalle, le cheval ouvre les yeux et observe mes moindres faits et gestes. Je dépose doucement le tapis bleu nuit, puis la selle chocolat sur son dos et les positionne correctement avant de sangler de quelques trous. Je lui passe le filet habilement et Lead the Way mâchouille quelques secondes avant d’arrêter et de m’emboîter le pas vers la sortie, mon casque sous le bras.
Notre courte marche nous mène jusqu’à la grande carrière, où nous pourrons profiter de la douceur de l’après-midi pour notre grande étape. Je jette un œil dans l’estrade et je n’y trouve personne - cependant, Ash est déjà dans un coin de la carrière en train de longer sa jument grise. J’hoche la tête en guise de bonjour et elle me retourne la salutation de la même façon. La distraction de la pouliche est moyennement la bienvenue, mais une fois mis au travail, mon étalon alezan n’a que peu faire de ce qui se passe autour de lui. Je tapote doucement son encolure, puis j’entreprends de serrer la sangle de deux trous, m’assurant par la même occasion qu’elle est bien placée derrière son épaule musclée. Je descends tranquillement les étriers, un à un et je fais exécuter quelques pas à ma monture pour qu’il s’y adapte. Comme lors de la longe, il n’a que peu faire de ce qui se passe et son attitude m’indique qu’il est prêt à plus. Je le mène donc près du montoir en escalier placé au centre de la carrière et l’immobilise. Je le caresse dans l’encolure pour encourager son bon comportement et place finalement mon pied dans l’étrier gauche. Les oreilles du selle français pivotent, mais il ne fait aucun mouvement.
Je me remonte sur la pointe des pieds, mettant du poids dans ma jambe gauche, puis redescends doucement. Je fais ce manège quelques fois, jusqu’à ce que le mouvement me semble plus déranger ma monture, puis je me hisse sur son dos. Je dépose mes fesses dans la selle avec une douceur infinie pour ne pas apeurer l’animal ni blesser inutilement son dos en pleine croissance. Après avoir enfilé le second étrier en aluminium, je rassemble mes rênes dans une main et tapote la base de l’encolure du grand roux. Toute mon anxiété a laissé sa place à une bouffée de bonheur incommensurable, et un sourire niais fait son apparition sur mon visage bienheureux. Je claque fermement la langue, incitant l’équidé à prendre le pas, ce qu’il fait avec entrain. Son allure est rapide, quoique régulière et je mets ça sur le compte de sa taille. Sa tête est placée haute, mais pour le moment ça ne m’importe peu, ce qui me tient à cœur c’est que cette séance extraordinaire se déroule comme sur des roulettes. Je laisse l’étalon alezan vagabonder dans la carrière où bon lui semble, évitant quand même d’aller jusqu’à la jument grise - on est jamais trop prudents - pendant une dizaine de minutes, histoire de mettre ses muscles en marche et de réchauffer le tout.
Un claquement de langue et une infime pression des mollets dans la cage thoracique de mon partenaire lui indique de prendre le trot. Et quelle allure! Son trot est relevé, régulier et puissant, ce qui me surprend sur quelques foulées. Je me place confortablement assis dans ma selle, ce qui facilite l’équilibre des jeunes chevaux plutôt que le trot enlevé. Nous effectuons quelques changements de direction, où j’exagère largement mes aides pour simplifier son apprentissage. Bosseur, Lead the Way se prête à l’exercice sans opposition, ce qui me rassure d’avoir attendu tout ce temps et d’avoir préparé ce jour avec soin. La relation de confiance que nous avons établie au fil des années est un atout considérable dans cette étape cruciale, et je me satisfais du résultat obtenu jusqu’à présent. Après environ cinq minutes de trot, je m’efforce à faire quelques transitions descendantes, forçant le cheval à prendre le pas, puis l’arrêt avant de remonter dans les allures. Nous faisons ce petit manège quelques fois, puis je laisse le roux au pas pour qu’il puisse souffler. En jetant un coup d'œil circulaire sur l’aire de travail, je constate que nous sommes maintenant seuls dans la carrière, l’adolescente doit avoir terminé sa séance. Je caresse affectueusement l’encolure de mon cheval, et le laisse marcher où bon lui semble quelques minutes.
Lorsque je sens sa respiration devenue plus régulière, je presse doucement mes mollets dans sa cage thoracique et claque la langue, lui indiquant de prendre le trot. Il s’élance avec enthousiasme et lorsqu’il a enfin pris ses marques, je le pousse plus rapidement une fois de plus. Sa force me surprend et me propulse vers l’arrière quand il prend le galop avec ardeur. Ses foulées sont puissantes et il semble infatigable. Je résiste à l’envie de le pousser plus loin dans ses retranchements et je me concentre sur le travail à l’ordre du jour - soit accepter d’être monté aux trois allures. Jusqu’ici, tout se passe pour le mieux et sa générosité me sidère. Il se donne au mieux de ses capacités. Nous galopons en harmonie sur quelques foulées, avant que je ne lui fasse reprendre le trot. J’ouvre exagérément ma main droite pour qu’il fasse un changement de direction, ce qu’il exécute sans broncher, et lorsqu’il se retrouve en main gauche, je le repousse au galop. Il prend l’allure, mais je le sens moins fort et plus essoufflé. La fin de la séance cogne à nos portes et après quelques foulées, je le fait redescendre en pression et met pied à terre aussitôt qu’il s’arrête. Je remonte mes étriers et j’abaisse sa sangle de quelques trous.
Ses naseaux dilatés et ses yeux fatigués sont un signe que cette séance se devait de s’achever. Je marche à ses côtés près d’une dizaine de minutes, tout en vérifiant mes mails sur mon smartphone. Un toussotement me fait lever le nez de mon appareil électronique et je fais presque un face-à-face avec ma groom et Warlord. Je lui fait un discret sourire qu’elle me retourne, puis je change de direction, prenant la route de l’écurie. Lorsque nous revenons à l’aire de préparation, Lead the Way respire normalement et la sueur est séchée sur sa robe rousse. Je l’installe dans la stalle et m’affaire à lui retirer rapidement son équipement que je dépose sur un porte-selle à proximité. Je lui passe un coup d’étrille pour démêler ses poils, puis suivent les brosses dure et douce. Je lui remets sa couverture de sortie, vérifie que toutes les sangles sont correctement installées et ajustées, puis je le détache d’une main experte. Nous nous dirigeons vers les paddocks côte-à-côte et je le libère dans le sien, où il retrouve un Gentleman in Disguise plus qu’heureux. Je les regarde batifoler quelques minutes, puis je retourne à l’intérieur pour m’attarder à ma paperasse dans mon bureau.
Bonus : Utilisation du mot relation - événement #31
[ 1516 mots ]
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Misspalikoa
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Jeu 3 Fév - 13:03
Lead the Way à tout pour faire sa place parmi les grands. Il y a du boulot, mais on voit que ce cheval à tout pour réussir! En tout cas j'ai beaucoup aimé cette première séance montée à ses côtés!
+ 3 pts en soins + 4 pts en confiance + 5/5 pts en débourrage (monte aux trois allures) + 13 + 5 mot bonus
Pryam
Cavalier jeunes chevaux - niv. I
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Ven 4 Fév - 16:58
Partner in crime 1.2
Ash & Warlord
Nous entrons dans la carrière alors que Kayce vient de mettre le pied à terre de son grand poulain roux. Ce cheval est d’une qualité exceptionnelle et je me surprends à me demander si un jour j’aurai le niveau pour posséder un tel cheval. À mes côtés, Warlord s’impatiente et me tracte sur une dizaine de mètres avant que je ne reprenne le contrôle des opérations. Je relâche un soupir exaspéré et arrête l’étalon près de la porte. J’attrape la longe que j’avais laissé à côté et me dirige dans un coin de la carrière, non sans presque faire un face-à-face avec mon patron qui a le nez dans son mobile. Je lui fais un sourire et j’éclate de rire alors qu’il me retourne un discret retroussement des lèvres. Je m’affaire ensuite à me placer dans un coin de la carrière et je ferme le mousqueton de la longe de huit mètres sur une alliance de mors. Je claque la langue et envoie l’étalon bai sur la piste en main gauche - où je déroule ma longe graduellement. J’ordonne le trot au bout de quelques tours de pas, ce qui enchante le selle français qui s’élance avec une ruade. Je souris et je le laisse trotter cinq minutes à chaque main pour qu’il se débarrasse du surplus d’énergie qu’il possède dans l’immédiat.
Lorsque sa tête s’abaisse finalement, je le pousse au galop pour quelques tours et je le laisse s’exprimer, tenant fermement la longe entre mes deux mains pour éviter de me faire tracter dans tous les sens. Quand il revient enfin à une attitude un peu plus normale, je défais la longe et l’alliance de mors, passe mes rênes par-dessus sa tête pour défaire le nœud et je me dirige vers le montoir, Warlord me suivant de près. J’abaisse mon étrier droit, puis je remonte ma sangle dans les contre-sanglons avant de descendre mon étrier gauche. Lorsque nous sommes fin prêts, je positionne le selle français près du montoir, et évidemment il ne peut s’empêcher d’avancer et de reculer de quelques pas le temps que je mette le pied à l’étrier. Lorsque je suis enfin en selle, je me place rapidement et je regroupe mes rênes. D’une infime pression des mollets dans la cage thoracique, je mets l’étalon en avant, ce qu’il exécute sans me contredire. Son pas est rythmé et je sens l’air frais sur mes joues qui rosissent à vue d'œil tandis que nous évoluons en silence dans la grande carrière. Le bruit des sabots de mon partenaire qui foulent le sable dénote de toute la puissance qu’il possède et cette pensée me fait sourire.
Après quelques minutes d’adaptation l’un à l’autre, je commence l’échauffement de l’animal sous la selle avec une excitation à peine contenue. Je le pousse au trot sur un grand cercle et pianote sur mes rênes pour placer la tête de l’animal sur le mors. Au lieu de se plier à l’exercice comme tout bon cheval l’aurait fait, le sang chaud de mon complice ne fait qu’un tour et il m’embarque pour une galopade plein cul à travers la carrière. Le temps que je réfléchisse à une solution pour arrêter l’animal qui use de sa force pour me trimballer où bon lui semble, il a repris le trot et s’est placé sur le mors. Je relâche la tension de mes épaules et m’assoit dans ma selle, les cuisses et les mollets bien serrés pour me tenir en place. L’amplitude de ses foulées me surprend une fois de plus, et je saute une foulée ou deux avant de reprendre ma place bien au fond de mon siège. Nous trottons en harmonie sur de grandes courbes pendant une dizaine de minutes, alternant plusieurs changements de direction. J’essaie tant bien que mal de faire quelques transitions dans l’allure, mais encore une fois, ma force est inutile contre celle que déploie Warlord. Nous parvenons à un accord tacite où j’utilise mes aides plus subtilement et ça semble faire son effet.
Alors que j’ai trouvé la recette miracle pour l’échauffement, il est maintenant temps de faire quelques foulées de galop. Après avoir expérimenté la folie précédente, je suis réticente à l’idée de le pousser à l’allure supérieure, mais après avoir débattu dans ma tête les pours et les contres, je claque la langue et ferme mes doigts sur les rênes. D’une poussée puissante des postérieurs, le selle français nous propulse au galop, cette fois sans m’embarquer. Ses foulées sont allongées et je m’y adapte rapidement alors que nous évoluons sur la piste. Après une rapide transition au trot, je fais exécuter une demi-volte à ma monture pour lui faire reprendre le galop à l’autre main. Encore une fois, le bai s’élance avec enchantement, fouettant l’air de sa queue fournie par la même occasion. Le vent me fouette les joues maintenant devenue carrément rouge et un sourire éclatant est dessiné sur mon visage. Au bout de cinq minutes, je remets ma monture au pas pour le faire souffler, tout en allongeant mes rênes dans son encolure. Naturellement, Warlord étend cette dernière pour donner une pause à ses muscles et nous évoluons en silence dans la carrière. Lorsque nous approchons de l’endroit où nous rangeons l’équipement, j’arrête l’animal et descend agilement en attrapant les rênes d’une main.
Je dispose quatre barres au sol avec l’étalon bai sur les talons qui m’observent d’un œil curieux. Quand je remonte, je vérifie que tout est à mon goût et hoche la tête d’appréciation. Les barres sont placées à trois mètres l’une de l’autre, et inclinées à quarante-cinq degrés. Ce dispositif nous permet de travailler au trot et au galop, en alternant entre deux types de passage. Le premier en allant tout droit et en visant le milieu des barres, nous forcera à tester notre précision et notre concentration alors que le second en abordant les barres perpendiculairement et au milieu en faisant des cercles entre chaque barre. Ce deuxième passage nous obligera à rester concentrer et travaillera l’équilibre et la qualité du tracé. Comme Warlord a tendance à tracter, il faudra que notre union soit sans faille pour que ces deux exercices soient menés à bien. Je le pousse au trot pour commencer tout juste après avoir repris contact sur mes rênes et je le mène en ligne droite sur les barres au sol. Après la première, le selle français augmente la cadence, ce qui me déstabilise et nous perdons le tracé droit que nous avions en abordant l’exercice. En allongeant ses foulées, nous sortons malgré tout vainqueur du dispositif, non sans avoir manoeuvrer pour se sortir de là.
Mieux préparée, j’aborde le second passage en pianotant sur mes rênes, forçant l’étalon à conserver son allure et sa trajectoire. Cette fois, le passage est réussi et je lui accorde une longue caresse dans l’encolure à la sortie. J’ouvre graduellement ma main droite, poussant ma monture à faire un demi-cercle et nous nous retrouvons en main droite, abordant l’exercice de l’autre côté. Cette fois, cependant, j’entame la seconde option, faisant faire un cercle à Warlord après avoir franchi la première barre au sol. Dur dans la bouche, il me tracte un peu sur le rond, puis revient gentiment entre mes mains pour le passage des autres bornes. Nous refaisons les exercices plusieurs fois au trot, améliorant notre communication et notre harmonie à chaque passage. Pour aujourd’hui, je ne m’aventure pas au galop, me satisfaisant amplement du travail abattu pour la séance jusqu’à présent. Après quelques passages du dispositif effectués avec succès, je fais passer mon partenaire au pas et relâche une nouvelle fois les rênes dans son encolure. Je ne peux pas m’empêcher cette fois de m’abaisser et de lui enlacer l’encolure en lui murmurant des mots doux. Je le laisse déambuler dans la carrière quelques minutes, avant de mettre pied à terre pour remonter mes étriers, abaisser ma sangle et nous prenons finalement la direction de l’écurie.