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chemins de balade — spaceship

∞ Haras de Pado. :: Général :: anciennes installations
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Lun 4 Juil - 14:58
— chemins de balade
les séances
de spaceship
ft. my horses
cupidon
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keliade
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Lun 4 Juil - 15:02
.S04
golden hours
ft. cupidon
Saar glissa ses mains sur ses cheveux pour les attacher en une queue de cheval courte, avant de poser sa bombe sur sa tête.
Le week-end n’avait pas perdu de sa superbe ; les nuages avaient complètement disparus, laissant au soleil le monopole de la météo. Les températures estivales avaient fait tomber les vêtements chauds, dévoilaient les bras des cavaliers. Tout le monde se préparait, l’effervescence et la bonne humeur égayaient le calme habituel qu’elle avait connu jusque là dans le haras. Un petit groupe de demi-pensionnaires et de propriétaires avait décidé d’organiser une balade pour profiter du beau temps. On l’avait invitée alors, bien qu’elle ne connaisse réellement personne dans le groupe, sa tête s’était hochée d’elle-même sans qu’elle n’ait le temps de réfléchir à la demande. Impossible de revenir sur ses pas, Saar devait à présent se montrer sociable — l’exercice s’annonçait compliqué, mais elle avait aussi pensé à Cupidon, qui apprécierait probablement l’idée d’une balade avec d’autres équidés.
— Alors, avant de se mettre en selle on oublie pas les gestes ; si je fais ça on passe au pas, ce geste c’est celui pour le trot, celui-là pour le galop, et la main levée comme ça c’est l’arrêt. Faites passer le message aussi, on est six, peut-être que la dernière verra pas ce que les premières font. Victor, on va laisser ton hongre au fond puisqu’elle botte, et le reste j’imagine que ça devrait aller.
Silène semblait être une habituée des balades en groupe. Tous satisfaits de sa prise en main, ils acquiescèrent à l’unisson avant de se mettre à cheval.

Le pied à l’étrier, Saar se glissa aussi souplement possible en selle. Ce jour là encore, elle avait du retenir les rênes de l’étalon pour ne pas qu’il avance alors qu’elle se hissa. Anxieuse de faire attendre les autres ou de sortir du lot, elle fut néanmoins bien moins têtue qu’elle l’aurait été seule et se ratatina sur le dos de son cheval, attendant qu’on l’oublie — c’était peine perdue, pourtant, car à peine avaient-ils pris le pas, que la jeune femme devant elle se retourna, visiblement curieuse.
— Tu t’appelles Saar, c’est ça ? Il est comment alors, ton Cupidon ? Je l’avais déjà longé une fois, parce qu’il était pas sorti beaucoup, il m’a l’air vraiment super.
Petit sourire maladroit, de ceux qui sont trop carrés, trop anguleux pour être sincères :
— Oui, j’ai bien choisi. Il est vraiment gentil, et très travailleur.
Visiblement satisfaite de cette réponse, la blonde hocha la tête vivement. Elle avait le langage corporel de quelqu’un qui s’épanouit dans son cercle social, soleil au centre des attentions.
— Au fait, moi c’est Andy ! J’étais aux États-Unis, en Californie avant et je suis venue avec mon boudin il y a deux ans, hein ma belette ?
Le visage d’Andy disparut derrière sa chevelure alors qu’elle se retourna pour flatter l’encolure de sa monture d’une caresse sonore. Le boudin en question était bien un équidé, c’était ce qui sembla être un Mérens à Saar, mais elle ne posa pas plus de question, se contenta de hocher la tête à nouveau.
— Elle est très bavarde, tu peux l’ignorer si elle parle trop, fit remarquer Victor à l’attention de Saar — il était placé derrière elle —, recueillant à nouveau l’attention d’Andy qui rétorquait déjà, toujours sur le qui-vive, les mots affûtés, prêts à être dégainés. Ils échangèrent des taquineries, les mots volaient en parabole au dessus de Saar, elle tentait de les fuir en regardant sur le côté, au fond du champ qu’ils longeaient actuellement. Ses doigts jouaient avec les crins de Cupidon dans un geste nerveux ; il fallait absolument qu’elle apprenne à dire non. Elle pouvait tenir les discussions avec une ou deux autres personnes, mais elle voyait les dos et les têtes s’accumuler devant elle : c’était trop de nouveautés, trop de noms à retenir, trop de comportements auxquels s’habituer et de conversations imprévues à endurer avec un cerveau dont les pensées s’emmêlaient et trébuchaient à chaque nouvelle rencontre.
Cupidon était une ancre. Sa présence réconfortante l’empêchait de se sentir plus mal que nécessaire, il lui suffisait de baisser les yeux pour sentir l’énergie tranquille de l’étalon entre ses jambes. Lui n’était de toute évidence pas embêté par ces bruits et tous ces êtres qui respiraient le même air qu’eux. Il avançait, guidé par son instinct grégaire, ralentissait parfois pour relever les oreilles et la tête vers quelque chose que Saar ne pouvait percevoir, avant de reprendre son pas actif. Si les conversations alentours intimidaient la jeune femme, son corps parvint néanmoins à se relaxer au rythme des foulées du cheval, le dos relâché, l’assiette qui suivait la poussée des postérieurs de manière confortable. C’était au moins l’avantage de cette balade à plusieurs : Saar n’avait pas à s’inquiéter de grand-chose vis-à-vis de Cupidon.

Bientôt, le groupe se mit à trotter. L’allure avait fait taire les cavaliers, on n’entendait plus que la rythmique apaisante des sabots et des fers qui cognent contre le sol. Un écho de « attention aux branches ! » lui parvint, alors que devant elle, les cavaliers se baissaient en vague pour ne pas se prendre des branches basses dans le visage. Elle les imita bientôt, et ne put s’empêcher de pouffer de rire en entendant un « aïe ! » parvenir du cavalier derrière elle ;
— Eh, j’ai entendu le rire hein ! s’exclama Victor, sans aucune once de sérieux dans la voix.
La balade continuait à se dérouler agréablement, s’il faisait chaud dehors, les chemins étaient souvent bordés d’arbres imposants aux branches parasol. L’ombre leur fit du bien à tous, aux cavaliers comme aux équidés. Ils repassèrent au pas au meilleur endroit sans le savoir ; car à la croisée de plusieurs chemins, deux motos passèrent en trombe devant eux. Le cheval de tête était un grand hongre alezan. Bien qu’il regarda avec calme les motos lorsqu’elles passèrent, son indifférence fut de courte durée quand un des motards décida de diminuer son allure et de klaxonner, un sourire fier aux lèvres. L’alezan porta tout son poids sur ses postérieurs pour faire demi-tour, dérangeant alors l’ordre qui avait régné jusque là au sein du petit groupe. Les autres chevaux eurent un mouvement de recul à leur tour, la vague de panique bousculant ainsi les derniers chevaux. Saar, qui avait laissé ses rênes lâches jusque là, remonta aussitôt ses mains dessus pour garder le contrôle de l’appaloosa, le gardant entre ses jambes afin qu’il n’aille pas bousculer Victor et son cheval derrière. Fort heureusement, le calme revint rapidement dans les rangs et les cavaliers s’affairèrent tous à se remettre en file indienne sur le chemin étroit.
— Fucking asshole ! s’exclama Andy, dont le boudin, ou la belette, on ne savait plus à force, soufflait encore bruyamment.
— Vraiment des abrutis, renchérit Saar, caressant son étalon. L’évènement avait délié les langues, et chacun donnait de sa voix pour raconter l’anecdote d’une mauvaise rencontre en balade ou en randonnée. Saar, qui n’avait jamais eu affaire à de telles scènes, se contenta d’écouter la discussion, les traits du visage encore tirés par la colère.
Néanmoins, l’ambiance bucolique des champs et des chemins qu’ils parcoururent la relaxa bientôt à nouveau. La brise fit chanter les feuilles, la mélodie ponctuée du chant d’une mésange bleue un peu plus loin. Bientôt, un écho se fit entendre, et chaque cavalier se tourna pour faire passer le ménage : ils allaient bientôt prendre le galop, et un peu plus loin, un petit tronc leur permettrait de faire un saut. Pour cela, chaque cavalier était invité à instaurer un peu de distance entre les chevaux. Petit à petit, Saar put remarquer la tête des cavaliers devant elle changer de rythme et s’éloigner un peu, témoignant de la nouvelle cadence que prenait le groupe. Elle demanda d’abord le trot à Cupidon, et bientôt le galop. Elle pouvait sentir l’appaloosa énergique sous elle, mais il répondit à ses doigts qui se refermèrent sur ses rênes et à ses épaules qui se reculèrent pour lui demander un galop de travail. Une fois l’allure contrôlée, elle se mit en suspension sur ses chevilles pour alléger le dos de Cupidon. Le tronc arriva bientôt, mais la communication entre l’étalon et la cavalière se brouilla ; la foulée ne vint pas comme Saar l’attendait, elle resta les fesses dans la selle. Elle s’était attendu à un saut plus modéré, mais à la manière dont l’appaloosa secoua la tête après le tronc, la jeune femme devina que la perspective de sauter avait rendu Cupidon un peu trop énergique. Elle tenta d’apaiser cette énergie avec un « ooh » long, les épaules en arrière. Le groupe se remit progressivement au trot, puis au pas. Le retour se fit au pas en botte à botte, puisque le chemin qui passait cette fois par la forêt laissait l’occasion aux cavaliers de se mettre à côté d’un autre. Pour autant, si Victor se trouvait à côté de Saar, il passa plus de temps à discuter avec Andy qu’avec elle — ce qui arrangeait complètement la cavalière de Cupidon, plus intéressée par son cheval que par l’interaction avec ses congénères.

Arrivés aux écuries, ce fut encore un concert de rires et de remarques alors que chacun s’occupait de son cheval. Saar, bien à l’abri dans le boxe de son appaloosa, prit soin de lui offrir un bon pansage et de le remercier de l’avoir portée avec une pomme. Comme elle aimait le faire habituellement, elle mena ensuite l’étalon pour le laisser brouter sur un carré d’herbes. Tout le monde avait eu la même idée, cependant, et elle se retrouva à proximité d’un autre couple équestre. La jeune femme à côté ne lui adressa pas la parole, ce qui l’arrangea. Elle ne lui sembla pas avoir entendu ne serait-ce qu’une fois la voix de cette cavalière, et elle jugea qu’elles avaient toutes les deux la même envie de silence.
Pryam
Pryam
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Lun 4 Juil - 17:27
On dirait que Saar sort tranquillement de sa coquille grâce à son Cupidon cuteness

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Mar 6 Sep - 14:21
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mind on fire

L’arrivée de Keliade dans la vie de Zadig avait été tempétueuse, à l’image de ce que la jument avait démontré à son achat. Pourtant, ce n’était pas tout simplement dû au caractère ombrageux de l’équidé. Les malchances avaient plu sur le couple ; fourchettes pourries pour Keliade, que Zadig avait traité avec patience, déconvenues au pré suite à une mauvaise entente avec le petit troupeau dans lequel la cavalière avait souhaité placée sa jument, et pour couronner le tout, la blonde avait fini par se retrouver en repos forcé suite à une mauvaise chute avec une autre monture. Son énergie et son temps avaient été drainés, l’empêchant de pleinement se concentrer sur Keliade. La pouliche en avait pourtant bien besoin ; elle était jeune, et si la jeunesse pouvait parfois expliquer les caractères difficiles, celui de la pure race espagnole venait bien visiblement d’une mauvaise éducation.
Il fallait tout reprendre — l’idée n’était pas des plus reposantes ; Zadig avait déjà affaire à des jeunes chevaux au cours de sa formation et elle savait s’y faire avec la plupart des équidés mais c’était tout autre chose de prendre les rênes de l’éducation de son propre cheval. Il n’y aurait personne pour redresser ses habitudes bancales. Son coach était trop occupé pour cela. Elle l’avait d’ailleurs encore en travers de la gorge, sentait un nœud obstruer sa voie respiratoire quand elle pensait aux promesses brisées de l’homme. Lui qui lui avait promis monts et merveilles, soutien et encouragement, se faisait à présent discret.

La blonde ne regrettait pas l’achat de Keliade, mais la jument remettait en cause son assurance à chaque instant. La chercher au pré avait été une épreuve, avait vidé ses poumons de tout air et elle se retrouvait à respirer bruyamment à côté de sa jument qui jouait maintenant à l’ange, ses jolis crins balayés par le vent.
— Ça va être galère, mais une fois qu’on aura trouvé un terrain d’entente, je vais tomber amoureuse de toi, c’est ce que t’es en train de me faire comprendre ? interrogea la cavalière, les sourcils froncés mais certaine que leur futur ressemblerait probablement à ces prémonitions. Après avoir discuté avec de nombreux cavaliers, à la recherche de conseils et de témoignages en tout genre, Zadig avait dénoué des réflexions et tiré des conclusions de l’amas de pensées qui congestionnait son cerveau depuis qu’elle avait rencontré Keliade. De toute évidence, la jument demanderait de la patience, et si Zadig ne brillait habituellement pas par sa patience, la peur de planter pour de bon son partenaire était plus importante que tout. Elle avait décidé, prenant en compte l’âge de sa pouliche, de rester à pied et de ne pas tenter de la monter tant que l’éducation et la relation à pied ne seraient pas plus simples. Cette décision avait fait jaser ses camarades et son coach à l’écurie, assez pour que Zadig remette en question ses propres envies, avant finalement de conclure son choix par un point final suite à sa blessure, convaincue que c’était là un signe qu’elle devait respecter. Elle avait donc décidé de faire une promenade à pied avec Keliade autour du haras. La balade était évidemment précédée d’un pansage qui avait duré plus longtemps que prévu, la pluie récente avait rempli les prés de boue et la jolie robe crème de la pouliche n’avait pas été épargnée.
— Okay bordel, j’aurais du prendre le joli hongre noir qui était à vendre dans la même écurie, les tâches auraient été moins évidentes, hein... se plaignit-elle, plus pour la forme que pour exprimer une réelle plainte. Heureusement pour ses bras fatigués, Zadig s’était procuré un nettoyant pour robes claires qui faisait son petit effet. La concentration et l’immobilité demandées par cette tâche n’étaient pourtant pas au goût de Keliade qui avait tenté plusieurs fois de bouger, mais les rappels de Zadig avaient finalement eu raison de l’impatience de la pouliche qui s’était plantée après un soupir sonore. Puis, la cavalière avait pu se délecter des fruits d’efforts quotidiens en curant les pieds de la jument ; elle les donnait à présent bien plus volontiers, ce qui était un progrès tant elle avait rechigné lors des premiers pansages.

Une fois dehors, à marcher à l’épaule de Keliade, Zadig dut se rappeler de baisser ses propres épaules et de respirer. L’appréhension de sortir à pieds pour la première fois avec sa pouliche semblait lui avoir rouillé les articulations et elle était certaine que la jument finirait par ressentir son stress.
L’été avait laissé place à l’automne, les feuilles n’avait pas encore pris les teintes automnales mais les températures et le ciel gris laissaient résonner l’annonce du changement de saison. Si Zadig eut le temps de prendre conscience de son environnement, c’est parce que la jument se montrait on ne peut plus sage. Visiblement impressionnée de tout — le bruissement des feuilles dans les arbres, les oiseaux qui décollaient des branches à leur approche, l’homme qui était passé en vélo — Keliade perdit de sa splendide condescendance. Son inexpérience brillait alors, et à la surprise de Zadig, son état la rendit plus à l’écoute. Probablement rassurée de sentir la poigne faussement confiante de Zadig sur la longe, elle lui sembla plus réactive à ses demandes.
— Ah fallait juste sortir pour que t’arrêtes de faire ta tête dure, en fait, c’est ça ? Si tu voulais du changement fallait le dire, moi j’ai plein de trucs à te faire découvrir.
Les doigts de Zadig glissèrent sur l’encolure de la jument alors qu’elle s’était arrêtée pour lui laisser le temps d’observer la forêt dans laquelle elles s’étaient aventurées. C’est à cet instant que la blonde avait manqué d’échapper sa jument ; la pouliche avait sursauté, un bruit ou un mouvement que la cavalière elle-même n’avait pas perçu. Ses bons réflexes lui permirent de garder le contrôle de Keliade et de lui demander un arrêt pour la laisser réfléchir à ce qui venait d’arriver, mais l’événement avait tendu les muscles de Zadig autant que ceux de la pouliche. Pour ne pas terminer sur une note négative, la cavalière s’insuffla un peu de courage, assez pour faire faire un slalom entre les arbres à Keliade afin d’éloigner ses émotions de ce qui venait de l’effrayer.

Leur retour au haras avait été accueilli par des aboiements joyeux ; c’était un berger des shetlands qui appartenait à une cavalière du haras. Zadig l’avait rencontré assez de fois pour être en confiance avec le canidé. Sa présence était d’autant plus bienvenue que Keliade semblait l’apprécier particulièrement. La carrière étant libérée, Zadig leur offrit un moment de jeu en liberté à tous les deux. Plus timide avec les chevaux de son pré, la jument offrit un spectacle d’expressivité, l’encolure arquée, se faisant chasseresse puis chassée avec le chien qui, malgré son gabarit, savait se faire entendre et repousser les avances parfois trop brusques de la pouliche.
— Eh ben, quel duo ! s’exclama Zadig en direction de la propriétaire du chien qui venait de la rejoindre à la barrière. La conversation imprévue donna à nouveau quelques pistes de réflexion à la propriétaire de Keliade, qui ressortit de cet après-midi avec plus d’idées qu’elle n’avait de temps pour les mettre en pratique.

événement no.34 — objectif no.3:

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Mar 6 Sep - 17:29
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