Le soleil était haut dans le ciel à treize heures cette journée-là. La portion de foin du midi avait été distribuée aux chevaux, autant ceux qui se trouvaient en box, que ceux qui étaient en prairies. Kayce avait commencé à l'extérieur et par la prairie la plus éloignée, celle de Kingsland, car il avait l'intention d'aller faire une balade avec le cheval. Ils avaient tous les deux bien besoin de sortir et de se changer les idées. Lorsque sa tâche fût expédiée, le propriétaire des lieux fila récupérer le bai, qui somnolait sous les chauds rayons du soleil. Le KWPN vint à la rencontre de son cavalier dès que celui-ci siffla doucement pour attirer son attention. Pendant ce temps, Kayce ouvrit la barrière et se planta au centre de la porte, attendant patiemment que le cheval le rejoigne. Kingsland planta son nez blanc au creux de la paume du jeune homme, cherchant une caresse qu’il se fit offrir sans hésitation. Son propriétaire lui enfila rapidement son licol et noua la longe à l’anneau de ce dernier avant de marcher vers l’écurie.

Les deux complices entrèrent à l’aire de préparation côte-à-côte, faisant bien attention l’un à l’autre. Le cavalier plaça sa monture de façon à pouvoir l’attacher aux anneaux situés de chaque côté de son licol de cuir. Une fois les chaînes correctement nouées à l’étalon bai, Kayce fonça récupérer son matériel à la sellerie. Il en revint les mains pleines avec son bac de brosses, son filet et ses rênes sur l’épaule ainsi que sa selle, son tapis de selle et des bandages pour les membres du cheval. Le cavalier expédia rapidement la tâche de pansage, s’affairant avec des mouvements nets et précis. Il plaça méthodiquement son tapis de selle, s’assurant de dégager la pointe de l’épaule du KWPN, avant de mettre sa selle au-dessus et sa sangle au premier trou. Le cavalier déroula les bandes de protection sur les quatre membres du bai avant de lui mettre son filet et d’attraper ses rênes d’une main et de sortir.

Le soleil réchauffa immédiatement les deux comparses, faisant également plisser des yeux le cavalier avant qu’il ne mette ses lunettes fumées. Il sangla son cheval de trois trous avant de mettre le pied à l’étrier. D’une seule poussée, il se hissa sur le dos musclé de sa monture, passant sa jambe droite au-dessus de la croupe avant de placer son pied dans son étrier. Kayce pressa ses mollets et claqua la langue pour mettre le cheval au pas, ce que Kingsland s’empressa de faire, heureux de se délier les pattes. Un chemin de terre s’ouvrait devant eux, et l’étalon s’y dirigea sans faire d’histoire, enchanté de faire autre chose que tourner en rond entre quatre clôtures. Son pas était léger, mais vif, démontrant tout son vouloir. À leur droite se trouvait un champ gazonné où quelques oiseaux s’étaient posés à la recherche de vers, tandis qu’à leur gauche se trouvait un boisé. Ils arrivèrent rapidement à un embranchement, où un chemin de sable menait vers l’inconnu, alors que le chemin de terre faisait le tour du domaine d’Hidden Cove. Pour satisfaire son besoin d’exploration, Kayce prit le chemin de droite, celui qui menait vers l’inconnu.

Au plus loin que le cavalier voyait devant lui, c’était doré et plutôt plat, permettant au duo de faire un peu de trot. Le jeune homme claqua la langue, au moment où il reprenait ses rênes un peu plus courte. D’une grande foulée, Kingsland prit le trot, avide. Le cavalier régla son trot enlevé au rythme des foulées allongées de son étalon. Le vent sifflait entre leurs oreilles, et l’homme peinait à retenir son sourire de contentement. Près d’un kilomètre plus loin, le sentier sablonneux bifurquait vers la gauche, entraînant le couple à modifier leur allure, car l’espace était plus restreint. Kayce s’asseya profondément dans sa selle et repassa le KWPN au pas, avant de relâcher ses rênes et d’observer le paysage. La forêt se faisait plus clairsemée et derrière, quelques bâtiments se dessinaient. Tendant l’oreille, le jeune homme perçoit quelques cris d’enfants et des rires contagieux. Son regard se posa sur une clôture qu’il aperçut parmi les arbres matures.

Un arrêt net de Kingsland le déstabilisa et le ramena à la réalité. Les naseaux dilatés, la tête vers le bas et renâclant fortement, le cheval semblait, pour la première fois, effrayé. Le cavalier dirigea ses yeux vers l’objet de crainte du bai, pour réaliser que ce n’était d’un trottoir en béton qui longeait une route asphaltée. Immédiatement, Kayce descendit de cheval tout en lui caressant l’encolure. Kingsland se calma instantanément, prenant enfin le temps d’analyser la situation. Tournant la tête de droite à gauche, le jeune homme constata qu’il était maintenant dans une banlieue résidentielle, et que le chemin sablonneux se poursuivait de l’autre côté du bitume. Deux jeunes enfants passèrent à bicyclette au moment où il pensait à traverser la rue, faisant reculer le KWPN de trois pas. Kayce éclata de rire. Impressionnés, les deux jeunes enfants, un garçon et une fille, s’arrêtèrent et demandèrent au cavalier s’ils pouvaient caresser le cheval, ce qu’il autorisa sans problème.

L’étalon était un cheval de confiance, et malgré sa petite crainte de l’inconnu, il se laissa caresser par les petites mains potelées, allant même jusqu’à fermer les yeux. Plusieurs personnes finirent par s’agglutiner autour des deux complices, quelques-uns connaissant un peu les chevaux, alors que d’autres étaient si impressionnés qu’ils n’avaient pas de mots. Une voiture passa, ne faisant pas broncher le cheval qui profitait des caresses dans l’encolure et de quelques morceaux de carottes offerts par l’un des résidents de la banlieue. Au bout de longues minutes, les passants commencèrent à se disperser, permettant enfin au duo cheval-cavalier de reprendre leur chemin. Kayce remit le pied à l’étrier et pressa les mollets contre la cage thoracique du cheval, le retenant pour qu’il marche lentement sur l’asphalte, ses fers fraîchement posés pouvant glisser.

Ils traversèrent sans encombre, puis reprirent leur balade dans le long sentier sinueux. Près de trois kilomètres de marche et de trot en alternance les menèrent à un champ. Le jeune homme plissa les yeux et réalisa que c’était le champ qui se trouvait sur son domaine, celui qu’il avait observé alors qu’il commençait leur balade. Kayce sourit et emprunta le chemin de terre devant eux, maintenant conscient qu’il venait de faire une boucle autour d’un quartier résidentiel, avant de revenir chez lui. Le propriétaire caressa l’encolure de l’étalon bai, avant de relâcher ses rênes pour le demi-kilomètre qui le séparait de leur domicile. Ils s’y retrouvèrent près d’une dizaine de minutes plus tard, tous les deux sains et saufs.

Devant l’écurie, le jeune homme passa sa jambe droite par-dessus la croupe musclée du cheval, avant de se laisser glisser en bas. Il lui caressa longuement l’encolure, le félicitant pour sa réaction face à la nouveauté. Leur passage en ville avait été bref, mais c’était suffisant pour une première fois. Une bande de curieux s’étaient agglutinés autour du cheval, lui permettant de prendre un bain de foule. Il avait vu des bicyclettes ainsi que des voitures et il avait plutôt bien réagi, prenant le temps de réfléchir. Alors qu’il était perdu dans ses pensées, la tête blanche du cheval vint se poser sur son torse, quémandant de l’attention. Kayce passa une main sur sa joue, avant de rentrer à l’écurie pour lui retirer son équipement. Il s’assura que le cheval avait reprit son souffle avant de le remettre dans sa prairie, où Kingsland se roula dans le sable. Le propriétaire referma la porte derrière lui, laissant son cheval profiter des derniers rayons de soleil de cet après-midi.

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Événement St-Valentin | Pour parfaire la désensibilisation de votre cheval, vous décidez de l'emmener marcher dans une banlieue résidentielle à proximité des écuries. Comment se passe cette balade? (5pts de cutting pour American Psycho)

Le soleil n’était pas encore au rendez-vous quand Alex s’ouvrit les yeux ce matin-là. Après un rapide coup d’oeil sur son téléphone, elle fit le constat qu’il était à peine quatre heures du matin. Elle s’étira dans son lit, avant de repousser la couverture à ses pieds et de se lever. Tant qu’à être réveillée, elle pourrait aussi bien profiter d’une balade au lever du soleil et de prendre le petit-déjeuner sur place non? La jeune femme prépara son café et appuya sur le bouton de la cafetière avant de retourner dans la chambre pour s’habiller. Un chandail à manches courtes et un jean enfilé plus tard, elle était de retour dans la cuisine pour préparer un sac à dos avec des victuailles. Dès que son repas fût préparé, la blonde s’assura d'apporter quelques biscuits pour chevaux qu’elle avait cuisinés quelques jours auparavant.

Son sac à dos balancé sur le siège passager de sa volkswagen et sa tasse à café remplie dans une main, Alex fonça à l’écurie. Il était tout juste cinq heures moins le quart à son arrivée. La quarter horse alezane somnolait paisiblement dans sa prairie. Cette dernière releva la tête et bougea les oreilles au son du sifflement de sa propriétaire, puis vint à sa rencontre près de la barrière. La jeune femme lui enfila rapidement un licol bordeau arborant ses initiales avant d’ouvrir la porte et de mener la jument à l’aire de pansage extérieure. Le soleil commençait à se montrer sur la ligne d’horizon et réchauffait déjà la journée. Après un rapide coup de brosse, la cavalière déposa avec précision le tapis de selle ainsi que sa selle western en cuir chocolat sur le dos musclé de l’alezane. Son sac à dos avait été préalablement déposé près du poteau d’attache, alors Alex enfila les deux bretelles, ajusta correctement l’attache devant et termina sa préparation en mettant la bride à la dragonne.

Les deux complices se dirigèrent vers le chemin boisé, où la cavalière arrêta sa monture, sangla de deux trous et mit enfin le pied à l’étrier. Prise dans son sac, la jeune femme manqua de souplesse pour monter. Elle lança un rapide coup d’oeil aux alentours, où elle repéra une souche coupée. Elle y mena la dragonne qui demeura sagement en place alors que sa propriétaire montait tant bien que mal. Dès que sa jambe droite fût passée au-dessus de la croupe de l’alezane, celle-ci se mit au pas, sans attendre l’ordre. Alex soupira, mais, pour cette fois, ne corrigea pas l’alezane, consciente qu’elle avait été assez patiente avec ses essais infructueux pour monter. D’un mouvement de bassin, la cavalière se mit à suivre l’allure de sa jument qui marchait d’un pas déterminé sur le chemin de terre qui s’ouvrait devant elles. Les arbres qui bordaient l’allée plongeaient cette dernière dans la noirceur, laissant filtrer de minces rayons du soleil levant.

Les deux acolytes débouchèrent une dizaine de minutes plus tard dans une clairière ouverte. La luminosité qu’elle leur offrait était douce et enveloppante. Le chemin de terre laissa sa place à un chemin sablonneux, permettant au duo de prendre le trot. American Psycho ne se fit pas prier et adopta l’allure requise par sa cavalière avec entrain. Son trot était léger et rythmé, c’était facile pour Alex de suivre l’allure malgré son sac qui réduisait la souplesse de ses mouvements. La cavalière savait que non loin d’ici se trouvait une petite colline avec une table à pique-nique en bois, c’était ça son objectif. Comme elles n’avaient qu’un kilomètre à faire, elles y arriveraient bien avant le lever du soleil officiel, leur permettant de profiter de la beauté de la nature.

L’herbe s’écrasait sous le poids des sabots de l’alezane, alors que les deux complices étaient enfin arrivées près de l’aire de leur petit-déjeuner. Alex glissa en bas de sa selle et abaissa la sangle de la jument de deux trous, avant de lui retirer la bride et de lui laisser seulement son licol. La jeune femme s’installa à la table en bois, disposant son petit-déjeuner devant elle. L’ouverture d’un plat en plastique attisa la curiosité de la quarter horse qui s’avança vers sa propriétaire. Souriante, la blonde lui offrit une friandise qu’elle avait faite, paume ouverte vers le ciel. Délicatement, l’alezane plongea son nez dans le creux de la main d’Alex et attrapa la gourmandise, qu’elle dégusta en hochant la tête. La jeune femme ria et mangea un morceau aussi. Le soleil se levait enfin sur l’horizon, baignant le matin dans une lumière vive et exquise.

Les deux complices mangèrent leurs vivres avant de reprendre la route de la maison tranquillement. Le matin s’était levé, faisant chanter les coqs des fermes voisines et réveillant les occupants. La vie reprenait son cours au domaine lorsque le duo y arriva enfin, près de deux heures plus tard. La balade fut courte, mais tellement agréable. Il était maintenant temps pour Alex d’effectuer ses tâches quotidiennes avant de pouvoir penser à entraîner un autre cheval. Elle descendit donc de cheval près de l’aire de préparation extérieure, où elle dessella sa jument avant de la panser soigneusement. La jeune femme la mena ensuite à sa prairie, où la quarter horse se roula. Un éclat de rire jaillit de la bouche de la blonde, alors qu’elle se retournait pour vaquer à ses occupations.

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Événement St-Valentin | Pour la saint valentin vous décidez de faire une balade en tête à tête avec votre cheval, pique-nique à la clef! (+5pts de longues rênes pour American Psycho)

Il y a six mois, la jument isabelle de Kayce avait mis bas d'une jolie pouliche alezane brûlée par Valiant. Étant en pleine saison chaude, il avait laissé la mère et la fille en prairie, tranquilles, désireux que la jument s'assagisse un peu et que la pouliche grandisse et grossisse bien. Le jour du sevrage était arrivé et pour faciliter la transition, le propriétaire avait choisi de mettre la jument dans un paddock et la petite dans un box non loin. Ainsi, elles se gardaient à vue pendant un moment, mais ne pouvaient plus avoir de contact direct.

La costaude A Valiant Choice avait vécu beaucoup de bouleversements en peu de temps. Effectivement, dès sa naissance elle avait été manipulée par l’homme tous les jours pour bien s’imprégner de lui. Afin de devenir la jument avec le potentiel que Kayce lui voyait, il s’était occupé d’elle sans manquer une journée, l’alezane nécessitant beaucoup d’attention. Malgré les petites morsures récurrentes, comme la majorité des poulains qui apprennent, le jeune homme ne s’était pas laissé démonter et il avait construit une belle relation avec elle, ralliant le jeu avec l’apprentissage. Chaque fois qu’il arrivait dans la prairie, il trouvait Choice en train de galoper de long en large, épuisant sa mère. Son endurance était sans égal et sa musculature impressionnante pour une pouliche. C’était d’autant plus important pour le cavalier de l’avoir manipulé et mise à sa main dès son plus jeune âge, car elle ne gagnerait qu’en force à maturité.

Leur rituel était le même de jour en jour. Kayce approchait de la pouliche, qui le jaugeait une minute avant de s’avancer vers lui, curieuse. Chaque fois il la caressait en commençant par le chanfrein et les oreilles, puis en allant vers la croupe en passant par l’encolure, les épaules et les quatre membres. Au tout début, elle se sauvait quand il arrivait au niveau des épaules. Puis, elle s’était adaptée, et chaque jour était une petite victoire, à laquelle il ajoutait une partie qu’il pouvait toucher sans crainte qu’elle ne résiste à ses caresses. Le premier jour de son sevrage, il avait dû lui mettre un licol pour la séparer de Sandstorm. La KWPN s’était secouée la tête dans tous les sens pendant vingt minutes, avant de finir par se calmer, comprenant qu’elle ne pourrait pas y échapper. Voyant sa mère mettre son licol tranquillement et sans crainte l’avait sans doute rassurée aussi. Elles avaient donc pu être séparées dans une atmosphère calme et sereine.

A Valiant Choice, maintenant bien indépendante, mangeait paisiblement dans son box à l'arrivée de son bipède. Kayce s’accouda à la porte du box et chuchota son nom pour ne pas l’effrayer. La pouliche releva la tête et pointa une oreille en direction de l’homme, qui tendit une main dans sa direction pour qu’elle la renifle. Chose faite, le cavalier attrapa le licol qui était accroché sur la porte et entra dans le box. Il caressa le chanfrein de l’alezane qui ferma les yeux d’appréciation, avant de lui présenter le montant de nylon. L’homme lui laisse une minute pour le sentir avant de l’enfiler et de l’attacher solidement. Comme c'était devenu coutume, Choice n’en fit pas de cas et suivit son humain jusqu’à l’aire de pansage sans faire de chichi, où il l’attacha solidement. Kayce commença par la manipuler comme il avait l’habitude de le faire - chanfrein, oreilles, encolure, épaule, antérieurs, dos, croupe et il termina par les postérieurs. La gentille pouliche ne bougea pas d’un poil, profitant des caresses qui pleuvaient sur elle.

Le bruit des brosses en bois qui se frappaient entre elles fit tourner la tête de l’alezane dans leur direction. Le cavalier déposa le bac devant elle pour qu’elle puisse l’observer à sa guise alors qu’il se concentrait sur ses antérieurs. L’homme fit une pression sur le canon de la pouliche qui releva la patte, avant de la jeter vers l’avant et de retirer la prise à l’homme. Ce dernier caressa l’épaule de la pouliche avant de reprendre l’exercice, cette fois en conservant sa prise sur l’antérieur de la pouliche. Il attrapa le cure-pied qu’il avait préalablement placé dans la poche de son jean et passa un coup sous le sabot de la KWPN. Il déposa par la suite son antérieur au sol et la caressa longuement sur l’épaule et le dos avant de s’attaquer aux trois autres membres. Elle comprit rapidement, ne cherchant presque plus à se retirer de l’emprise de son humain. Il enchaîna ensuite avec les brosses, qu’il lui présenta une à une avant de les passer sur son corps duveteux. La pouliche semblait apprécier l’expérience, les yeux fermés et sa lourde tête retenue par le câble d’attache. Une fois sa tâche accomplie, l’homme remit le bac de brosses à son endroit d’origine puis détacha la pouliche qu’il mena à l’extérieur.

Le soleil s’était levé une heure auparavant et Kayce avait encore quelques heures devant lui avant de reprendre ses fonctions habituelles. Il avait prévu d’aller marcher avec la pouliche histoire de lui faire voir autre chose que son confortable domaine. L’alezane à sa droite, il fit un pas sur un sentier sablonneux alors qu’elle en faisait trois pour couvrir la distance entre eux deux. D’une pression sur la longe, il la ramena à sa place et la petite s’y résigna. Ils marchèrent ainsi un kilomètre, profitant du silence apaisant. Le chemin de sable laissant tranquillement sa place à un sentier de terre bordé d’arbres matures. Les yeux de Choice se promenaient entre Kayce et les alentours, semblant profiter de tout ce qui l’entourait. Alors que le jeune homme lâchait un peu sa prise sur la longe de la pouliche, un lièvre bondit hors d’un bosquet. A Valiant Choice sauta sur place, puis trotta autour de son promeneur avant qu’il ne reprenne son emprise plus courte sur la longe. Aussi surpris que la pouliche, le lièvre rebondit dans les fourrées, laissant l’alezane les yeux et les antérieurs écarquillés.

Avec de longs mouvements sur l’encolure et une voix basse, Kayce réussit à calmer l’alezane et ils reprirent leur balade. Choice restait quand même sur ses gardes, ses oreilles pivotant dans tous les sens. Ils marchèrent le dernier kilomètre qui les séparait de la propriété moins sereinement qu’au départ de leur balade, mais ils terminèrent quand même sur une bonne note, la KWPN ayant réussi à se détendre à mesure qu’ils marchaient. Comme le soleil était enfin haut dans le ciel à leur retour, le jeune homme mit la pouliche en paddock pour la journée, près d’un autre poulain pour qu’elle puisse sociabiliser. Il lui retira gentiment son licol et lui caressa longuement l’encolure avant qu’elle ne se retourne et qu’elle vaque à ses occupations.
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Événement St-Valentin | Alors que vous étiez en balade, votre cheval est soudainement surpris par quelque chose. Qu'est-ce qui a bien pu l'effrayer? (+5pts à miser)

Le téléphone du jeune homme avait sonné deux jours avant aujourd’hui, affichant un appel entrant de la part de son ancienne belle-mère. Après le décès de sa mère, son père s’était lancé dans un défilé de femmes différentes, jusqu’à ce qu’il rencontre Sophia. Celle-ci était restée dans leurs vies quelques années, avant qu’ils ne se séparent d’un commun accord. C’était la femme qui avait élevé le jeune Kayce le plus longtemps après sa mère biologique. Il était toujours resté en très bons termes avec elle, et ils avaient gardé contact, même lorsqu’il avait décroché son stage en Europe. Elle n’avait jamais été très axée sur les chevaux dans le passé, malgré sa vie sur le ranch familial, étant avocate de métier. Sophia n’avait jamais eu l’occasion de mettre le pied à l’étrier. Lors de leur dernière conversation, elle avait mentionné à Kayce son désir de le revoir bientôt. Il lui avait proposé une petite balade à cheval, comme c’était le seul temps de repos qu’il s’accordait. Elle avait accepté avec plaisir de le voir deux jours plus tard.

Le jour J était arrivé, et Kayce trépignait d’impatience. Cette femme l’avait aimé comme un fils, malgré qu’ils ne partageaient pas de lien de sang et il l’appréciait sans bon sens. Le jeune homme était confortablement assis dans son bureau vitré quand il aperçut une voiture inconnue prendre l’allée d’Hidden Cove. Il ne put réfréner son sourire quand il reconnut Sophia derrière le volant et bondit hors du bâtiment pour l’accueillir. Une longue accolade plus tard, les deux acolytes se dirigèrent dans l’écurie, où le propriétaire avait préalablement installé Kingsland et Vincenzo dans l’aire de préparation. Les deux étalons étaient calmes et s’appréciaient également, c’est pourquoi le cavalier les avait choisis tous les deux. Comme le bai était une assurance vie, c’est lui qu’il confia à Sophia, lui chuchotant à l’oreille de prendre soin d’elle. Lui monterait le colosse alezan. Kayce expliqua rapidement les rudiments d’un bon pansage à son ancienne belle-mère, sachant pertinemment qu’il avait déjà brossé en profondeur les deux étalons. Il les sella rapidement sous l’oeil attentif de la femme qui l’accompagnait et après lui avoir confié les rênes de l’étalon à la face blanche, ils sortirent.

Kayce s’assura que les deux étalons étaient bien sanglés avant d’inviter Sophia à mettre le pied à l’étrier, aidée par le montoir. Elle s’installa confortablement dans la selle mixte, alors que le jeune homme se mettait également à cheval. Il prit le temps de montrer les rudiments de base comme arrêter et tourner à sa complice avant de prendre le pas monté sur Vincenzo. Les deux étalons marchèrent côte à côte, alors que les deux cavaliers discutaient de tout et de rien. Faire le tour du domaine prenait une petite heure si on restait dans les chemins sablonneux, et c’est ce qu’avait prévu Kayce. Kingsland était calme, la tête basse et marchait confortablement. Les pieds très profonds dans les étriers de sa monture, Sophia discutait avec son beau-fils comme s’ils ne s’étaient pas parlés depuis des années.

Ce dernier souriait bêtement à la vue de la débutante sur son cheval de concours, mais il savait très bien que dans son écurie, aucun n’était aussi fiable que le KWPN bai pour un débutant. Ils marchèrent donc ainsi durant l’heure qui suivit, le jeune homme faisant découvrir l’étendu de son domaine à la femme qui l’accompagnait. Lorsqu’ils revinrent à l’écurie, Kayce l’aida à descendre de cheval, et rit lorsqu’elle essaya de marcher. Elle dû prendre une pause avant de pouvoir aider le jeune homme à retirer l’harnachement des deux montures et d’aller les porter chacun dans leur paddock respectif. Sophia emboîta le pas à son beau-fils jusqu’à la maison, où ce dernier avait prévu de lui faire un bon repas.
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Événement St-Valentin | Pour la saint valentin, un proche non cavalier accepte de monter à cheval pour vous faire plaisir. Racontez-nous cette première. (+2pts concours pour American Psycho)

La semaine avait été longue pour le jeune homme, et ce vendredi n’avait pas fait exception à la règle. La noirceur commençait à pointer le bout de son nez alors que Kayce terminait enfin l’entraînement de Sandstorm, sa jument isabelle. Celle-ci lui avait donné du fil à retordre et il avait dû prolonger la session. Alors qu’il rentrait dans l’écurie avec elle, il passa devant le box d’un grand KWPN bai, qui passait justement sa tête au-dessus de la porte pour les saluer. Les oreilles plaquées vers l’arrière de Sandstorm le dissuade de s’aventurer sur cette avenue, et il retourne manger son foin, tranquille. Le cavalier se plaint de ne pas avoir passé assez de temps avec lui dernièrement, et il prend la décision d’aller faire une balade au clair de lune. Il retire l’équipement de l’isabelle et lui passe un coup de brosse rapide avant de la remettre au box et de se diriger vers celui de l’étalon.

Le bruit de la mastication du bai est une douce musique à l’oreille du jeune homme qui entre dans le box. Il caressa la croupe du cheval, qui relève la tête dans sa direction et se retourne, en quête d’une caresse que Kayce lui offre avec plaisir. En quelques secondes, le licol était enfilé et le cheval était attaché dans l’allée de l’écurie pour un pansage en vitesse. Le jeune homme pose ensuite sur son dos musclé un tapis de selle bordeaux et une selle havane qu’il ajuste d’une main posée sur le garrot du bai. Calme, Kingsland se laisse harnacher sans sourciller, prêt à une nouvelle aventure. Alors qu’il met la bride au cheval, une lanterne placée sur une étagère attire l’attention du jeune homme. Il attrape celle-ci, avant de prendre le chemin vers la porte. Le duo marche côte-à-côte jusqu’à l’extérieur, où le cavalier sangle sa monture de deux trous avant de mettre le pied à l’étrier. Il s’installe confortablement sur le dos de son étalon, avant d’allumer la lanterne d’un clique sur l’interrupteur. La lumière jaillit. Elle n’était pas aveuglante, mais du moins, Kayce voyait mieux avec celle-ci que sans.

De la main gauche, il attrape les rênes du jeune étalon et presse ses mollets contre sa cage thoracique. Kingsland prend le pas, alors que son cavalier place la lanterne solidement dans sa main droite. La lumière diffuse une ambiance douce en ce début de nuit, et plonge le jeune homme dans ses pensées. Le scintillement d’un anneau placé à l’annulaire de sa main gauche attire son attention, et un sourire se dessine sur ses lèvres. Ses pensées le portent à un jour d’octobre deux mille six, alors qu’il venait tout juste d’avoir dix ans. Sa mère lui avait offert un anneau gravé d’une petite phrase d’amour maternelle qu’il portait au majeur. Quelques mois plus tard, sa mère décédait et il n’avait plus jamais retiré le bijou. En vieillissant, la bague s’était amincie, mais elle ne faisait plus au majeur du jeune homme. Il l’avait donc déplacé à son annulaire, et ça ressemblait drôlement à un jonc de mariage. Les apparences étaient trompeuses, mais il préférait presque cela, demeurant loin des relations qu’il trouvait trop engageantes. Kingsland le ramène au moment présent en effectuant un bref écart vers la droite, alors qu’un oiseau bouge dans les haies de cèdres qui bordent l’allée sablonneuse.

Kayce secoue la tête pour reprendre le cours de sa balade et se laisse porter au rythme de l’étalon bai. Son pas est régulier et soutenu, preuve irréfutable du bonheur qu’il éprouve à sortir en compagnie de son humain. Ce dernier passa sa main libre dans l’encolure du cheval, avant de reprendre contact avec ses rênes et de mettre le cheval au trot. Près d’un kilomètre les séparent du domaine et Kingsland serait probablement fort heureux de se délier les pattes. À cette vitesse, la lanterne se balance de l’avant vers l’arrière dans la main droite du cavalier, et il préfère reprendre le pas pour ne pas l’endommager. Contrit, l’étalon reprend l’allure demandée par son cavalier et avale le dernier kilomètre qui le sépare de sa ration de foin. De retour à l’écurie, Kayce éteint la lanterne, elle lui avait été bien utile et l’avait porté dans ses souvenirs doucereux.

Ils arrivent dans l’aire de préparation, où le jeune homme dépose la lanterne éteinte sur l’étagère où il l’avait prise. Il retire rapidement tout l’équipement du cheval, avant de le brosser. Il commence avec l’étrille, qu’il passe grâce à de longs mouvements circulaires. Les yeux du cheval se fermaient à mesure qu’il appréciait l’attention. Le jeune homme enchaîne avec la brosse dure, puis la douce, avant de terminer avec un coup de peigne et le cure-pieds. Il remet ensuite le KWPN dans son box, non sans lui donner une dernière caresse sur le chanfrein.

- Merci mon vieux pour cette balade pleine de souvenirs.
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Événement St-Valentin | Avec les chevaux, pas question d'utiliser des bougies! Mais que dites vous d'une balade aux flambeaux? Que vous soyez en tête à tête ou à plusieurs, munissez vous de torches ou de lanternes pour éclairer votre sentier et parcourez vos chemins de balades préférés dans une ambiance nocturne. (1 saillie gratuite)