Événement #28 › Participez/encadrez une course dans la nature (1 saillie gratuite)
L’été tire à sa fin, et le stage également. Pour se détendre, Ash décide d’aller faire une balade avec son poney chéri, Don’t Think Twice. Le soleil commence doucement à décliner à l’horizon, mais l’adolescente sait pertinemment qu’il lui reste encore près de deux heures de clarté pour profiter de la douceur de la soirée. Elle se rend rapidement vers le box de l’étalon welsh, qui l’accueille d’un petit ronflement des naseaux. Coucou toi lui dit-elle pour accompagner la caresse sur son chanfrein. La brune pousse lentement la porte du box, incitant le palomino à reculer d’un pas. Elle lui enfile ensuite son licol, qu’il passe sans faire d’histoire et ils s’emboitent le pas jusqu’à l’aire de pansage privée, où elle trouve également Kayce et Kingsland. Ils se saluent et discutent de tout et de rien pendant qu’ils brossent leur monture respective. Son employeur commence tranquillement à s’acclimater à sa présence continuelle et malgré la différence d’âge, ils développent une belle amitié. Lorsque le poney welsh est immaculé, la brune entreprend de le seller. Rapidement, l’équipement trouve sa place sur l’entier et casque sous le bras, Ash salue Kayce puis sort à l’extérieur, où elle sangle de deux trous et monte à dos de Twice.


Le nez au vent, je respire l’air frais de ce début de soirée de fin août. Tranquillement, le soleil se couche de plus en plus tôt et le froid reprend ses droits sur l’été. Mon poil commence déjà à se faire plus épais les nuits où je dors à l’extérieur. Je sens une pression sur mon ventre puis mon humaine se retrouve sur mon dos en moins de deux. Heureux, je m’ébroue, ce qui la fait rire. Ses talons dans ma cage thoracique m'indiquent que je dois prendre le pas, allure désirée pour aller faire je ne sais quoi encore. Ash me mène d’une main experte vers le chemin de terre battue menant à la forêt, ce qui fait scintiller mes yeux deux fois plus. Je m’élance au trot sans accord, mais son bassin et la petite tension sur mes rênes freinent mon élan et me revoilà au pas. Je sens sa main se poser à la base de mon encolure pour me calmer, et ça fonctionne. Le sentier ouvert nous mène rapidement vers un labyrinthe bordé de feuillus et je m’y engage d’un pas déterminé. Je fais pivoter mes oreilles dans tous les sens, attentif au moindre bruit étrange.

Je sens ma cavalière détendue et beaucoup plus confiante qu’il y a à peine quelques mois. Nous nous connaissons de mieux en mieux et notre complicité est sans aucun doute la plus belle chose que j’ai connue. Elle arrive à me faire oublier toutes les familles que j’ai faites en si peu de temps, et j’apprécie ça. Alors que nous quittons la forêt pour nous engager sur une route sablonneuse, un bruit sourd me sort de mes pensées et me fait sursauter. Je sens mon cœur battre à mille à l’heure pendant que le bourdonnement se fait de plus en plus intense, de plus en plus proche de nous. Je me retourne d’un bloc, déstabilisant ma cavalière qui serre les mollets contre moi pour retrouver son équilibre. La tête bien haute et les oreilles pointées dans la direction du bruit, j'aperçois le cheval qui était attaché à côté de moi dans l’aire de pansage ainsi que son cavalier. Ce dernier discute une minute avec mon humaine et le seul mot que je saisis est course. Une pression sur mes rênes me fait me retourner vers le sentier de sable ouvert devant moi. Un petit coup de talon de la part d’Ash me surprend et je m’engage au galop sur le chemin. Le cheval à mes côtés fait la même chose, et j’accélère l’allure.


La sensation du vent sur son visage lui décroche un sourire qu’elle n’est pas capable de cacher. Tous les muscles de son poney ont bondi quand elle lui a fait prendre le galop aux côtés de Kingsland. Un sourire mesquin sur les lèvres, Kayce force l’allure de son champion qui semble prendre un mâlin plaisir à cette escapade. L’adolescente presse les talons et claque la langue pour accentuer la vitesse du welsh. Elle sait bien évidemment que le mètre quarante-et-un de Don’t Think Twice ne peut pas rivaliser contre le mètre soixante-treize du KWPN, mais impossible qu’elle ne laisse gagner son employeur sans lui offrir un peu de rivalité. La brune relâche toute tension dans les rênes de son poney et se penche subtilement vers l’avant, chuchote des mots doux à l’oreille du welsh qui force l’allure. Il est nez à nez avec l’étalon bai quand Kayce fait une grimace à la cavalière qui éclate de rire avant de le perdre dans un nuage de poussière. Un demi kilomètre plus loin, elle reprend le contrôle du palomino qui lance une ruade de mécontentement. Évidemment le poney aurait continué sa course folle, mais il faut penser à lui faire reprendre son souffle avant de prendre le chemin du retour.

Les deux complices rejoignent Kayce et sa monture qui ont repris le pas un peu plus loin et reviennent à l’écurie côte-à-côte en discutant, un sourire plaqué sur le visage. Le soleil a presque terminé sa descente quand ils entrent dans l’aire de pansage. Ils s’occupent chacun de leur acolyte et se disent au revoir jusqu’au lendemain. L’adolescente a une séance avec Kayce le lendemain et elle a hâte d’y être, une bonne nuit de sommeil lui est nécessaire pour passer au travers de la journée avec les enfants, et de son cours avec son patron en soirée. Elle ramène Don’t Think Twice au box, où elle s’assure qu’il a suffisamment d’eau et de foin pour la nuit.

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Le soleil radieux et la douceur de l’atmosphère semblent inviter le cavalier à profiter de ce temps enjôleur. Dès qu’il eut terminé de faire la routine de soins du matin de tous les chevaux, il s'attarda sur la petite dernière. Mélodrame, les yeux mi-clos, profite de l’attention qu’elle reçoit sans bouger. Kayce, quant à lui, s’active sur les quatre membres de la grise pour retirer les bandes de repos ainsi que les piqués. Un peu d’enflure avait été notée la veille et la voilà avec de l’argile séchée jusqu’aux genoux. Il lui enfile un licol et la mène jusqu’à l’aire de préparation, en l’installant dans la douche pour commencer. Le cavalier règle la température de l’eau et lorsque satisfait, il s’affaire à nettoyer les membres de la KWPN en profondeur. Il profite de l’instant pour s’assurer que l’engorgement ne s’arrête qu’à une immobilité prolongée, ce qui lui est confirmé vu la solidité et la santé de ses tendons. Lorsque le cataplasme est retiré des quatre membres de la grise, il la mène vers le solarium pour la sécher adéquatement avant d’entamer son pansage. L’étrille de caoutchouc, la brosse dure et douce se succèdent jusqu’à ce que le pelage de la jument brille sous les rayons du soleil qui pénètrent dans l’aire de préparation.

Quelques minutes plus tard, Kayce ressort de la sellerie les bras chargés de son équipement pour monter. Il pose le tapis de selle bordeaux sur le dos de sa monture, puis ajuste la selle derrière l’épaule saillante de la grise. Après avoir passé sa sangle et mis des guêtres bordeaux aux membres antérieurs de la jument, il lui présente une bride que Mélodrame endosse sans broncher. Le brun pose un casque sur sa tignasse rebelle et les voilà qui s’emboitent le pas jusqu’à l’extérieur de l’écurie. Le propriétaire arrête sa monture à l’entrée des chemins de balade, où il resserre sa sangle de trois trous avant de se hisser sur le mètre soixante-dix que lui présente la KWPN. Il glisse son pied droit dans l’étrier d’aluminium, ajuste ses rênes et presse doucement les mollets contre la cage thoracique de la grise qui se réveille tranquillement et prend le pas. Les oreilles pointées vers l’avant et la tête haute, son allure se fait plus rythmée et hâtive à mesure que les deux complices s’engagent dans le chemin de terre battue. Bientôt, l’allée laisse sa place à de longs et sinueux sentiers de sable le long des champs et Kayce autorise enfin à sa monture de prendre le trot.

Le claquement de langue autoritaire jumelé à une pression des jambes du cavalier a pour effet de faire sursauter la jument qui se met au galop d’un bond en secouant la tête. Réactive hein? dit le brun à voix haute, tout en ramenant d’une main douce sa partenaire au trot. L’homme s’adapte tranquillement à l’allure de sa nouvelle acquisition et le duo évolue ainsi, alternant pas et trot, suivant les sentiers longeant le domaine d’Hidden Cove pendant une courte heure. On ne peut plus heureuse, la grise ne se faisait pas prier pour avancer à une allure empressée et son propriétaire ne faisait rien pour ruiner sa bonne humeur en la laissant vagabonder comme bon lui semblait. Après tout, il était seulement question qu’ils apprennent à se connaître, non? La douceur de Mélodrame lui rappelle son étalon chéri, Kingsland, et il sait qu’il pourra la mener à des sommets glorieux. Perdu dans ses pensées, il ne réalise pas que sa monture ne connaît pas du tout les chemins et c’est lorsque les rayons du soleil ne le réchauffent plus qu’il réalise qu’ils sont perdus. Kayce arrête sa monture en plein milieu d’un sentier qui ne lui est pas inconnu, mais qui ne lui est pas familier non plus, et vérifie le GPS sur son téléphone cellulaire.

Il remercie la technologie qui lui indique qu’ils ont simplement pris le mauvais embranchement pour revenir au domaine. D’une main habile, le cavalier fait faire un demi-tour à sa complice et la mène à l’embranchement recherché, où ils reprennent doucement le chemin du retour. Ils reviennent en un morceau à l’écurie une petite demi-heure plus tard et l’homme glisse aux côtés de la grise dont il abaisse la sangle avant de rentrer et de se diriger vers l’aire de préparation. Il lui retire tout son équipement et la brosse une seconde fois pour enlever toute trace de sueur de sa robe argentée et termine sa besogne en massant profondément ses membres. Lorsque son travail est achevé, Kayce mène Mélodrame dans un paddock pour qu’elle puisse profiter des rayons de la journée doucereuse qui s’annonce.

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Seul le claquement des fers sur l’asphalte brise le silence de cette paisible fin de soirée. Le jeune cheval trottine aux côtés de son propriétaire, la tête à moitié tournée dans la direction de la main qui le retient. Côte à côte, le duo fait son entrée dans l’écurie sous une salve de hennissements impatients et passent leur chemin devant le box du selle français qui ralentit l’allure, interrogateur. L’homme le mène à l’aire de préparation, où il noue sa longe à un anneau d’attache fixé solidement dans un pan de mur. Alors qu’il s’affaire à terminer son nœud, la douleur lancinante qui lui traverse le côté gauche le fait se retourner d’un bond vers l’étalon bai qui le regarde sans bouger. Kayce lui assène une claque en plein centre du poitrail en le regardant droit dans les yeux, sachant pertinemment qu’il est le seul coupable de cet élancement soudain. La lueur des néons éclatants fait briller son expression malicieuse, comme si Flagrant Délit n’avait rien à faire de la punition. Le brun lève les yeux au ciel avant de se retourner pour prendre le chemin de la sellerie. À l’heure qu’il est, le propriétaire est seul dans les environs, et la paix dans le bâtiment n’est troublée que par le bruit de mastication des chevaux.

Il revient auprès de son poulain quelques minutes plus tard, les bras chargés d’équipements divers qu’il dépose sur le porte selle. Jetant un rapide coup d'œil par la fenêtre, Kayce constate que les derniers rayons du soleil ont laissé leur place à une pleine lune éblouissante. Il panse donc rapidement mais efficacement sa monture qui semble apprécier l’attention qui lui est offerte au vue de ses yeux mi-clos. Sa tête se balance d’un côté, puis de l’autre, suivant les mouvements et les endroits que son propriétaire caresse à l’aide de ses brosses. Lorsque la robe rouge de son étalon a récupéré son lustre initial, le cavalier entreprend de seller le cheval. Il pose délicatement un tapis marine sur son dos fin, puis il assoit une selle tout usage derrière les épaules prononcées de l’animal. Pour ce qu’il a en tête, pas besoin d’une selle spécialisée, sa bonne vieille selle fera l’affaire. Le brun ajuste graduellement sa sangle, puis le collier de chasse trois points en mouton. Il déroule ensuite des bandes de travail aux deux membres postérieurs et termine en plaçant des guêtres sur ses membres antérieurs. Le cavalier recule d’un pas pour admirer son œuvre, il ne manque qu’à mettre le filet à son équipier, ce qu’il fait dans la minute après avoir ajusté son casque sur sa chevelure rebelle.

Les deux complices prennent l’allée principale jusqu’à la noirceur qui les attend à l’extérieur. La fraîcheur de la tombée de la nuit frappe le visage du jeune homme qui grommelle quelques mots incompréhensibles avant de retourner vers l’écurie, Flagrant Délit sur les talons. Il attrape une veste doublée qui traîne dans son bureau, l’enfile rapidement et quelques instants plus tard, le duo se trouve une nouvelle fois dehors. Le brun sangle graduellement son cheval, puis descend ses étriers et mène sa monture près d’un banc pour y monter. Le jeune selle français se laisse manipuler avec toute la coopération du monde et demeure calme alors que son cavalier se hisse en selle et place ses pieds dans les étriers. Lorsque ce dernier ajuste ses rênes et presse les mollets dans la cage thoracique de son équipier, celui-ci s’active enfin et un élan de bonne humeur semble passer dans son corps vu le rythme qu’il adopte. Kayce dirige habilement son poulain vers un chemin de terre battue, sentier qui fait le tour du domaine et qui donnera l’occasion au duo de faire un petit trotting. L’entraînement du selle français va bon train, mais vu son jeune âge il est limité dans les possibilités.

Comme la nuit est maintenant tombée et que seule la pleine lune éclaire leur chemin, le cavalier préfère rester dans un chemin qu’il connaît comme le fond de sa poche. En un instant, le brun ajuste la minuterie sur sa montre intelligente pour qu’une vibration se fasse sentir sur son poignet toutes les cinq minutes. Une dizaine de minutes plus tard, alors que les sabots du cheval foulent maintenant le sable meuble, la première vibration sur la montre du cavalier se fait ressentir et il presse les talons contre sa peau sensible pour lui faire prendre le trot. Heureux de bouger, Flagrant Délit secoue la queue et prend l’allure demandée sans rechigner. Son trot se veut léger, ce qui facilite l’équilibre du cavalier qui s’adapte agréablement à la physionomie de sa monture. Le premier cinq minutes de trot se termine au moment où le couple franchit une barrière d’arbres, les plongeant dans la noirceur profonde de la nuit. Les yeux du jeune homme ainsi que ceux du cheval s’adaptent graduellement à l’obscurité, quand un animal de petite taille traverse le sentier devant eux. Le poulain s’arrête net et pile à la vue de la petite bête alors que le cœur du cavalier fait trois tours. Lorsque ce dernier reprend son calme, il caresse longuement l’encolure du bai qui s’apaise à son contact.

La vibration de la montre se fait sentir une seconde fois et le duo quitte la courte forêt au trot pour prendre le chemin longeant le champ. Ils alternent trot et pas encore deux fois pour un total de trente minutes au programme, ce qui les mènent sur un sentier de terre battue de deux cent mètres pour rejoindre l’écurie. L’aveuglante lumière extérieure du bâtiment est encore allumée et guide les pas des deux complices jusqu’à l’entrée. Satisfait de sa jeune monture qui a eu un comportement exemplaire malgré l’entraînement tardif, Kayce se laisse glisser du côté gauche pour abaisser sa sangle de deux trous et marche à ses côtés jusqu’à l’intérieur de l’aire de préparation. Le propriétaire retire rapidement l’équipement à son cheval qu’il dispose de parts et d’autres du porte selle à sa droite. Il passe un coup de brosse expéditif à Flagrant Délit qui ferme les yeux à demi, épuisé de son trotting. Lorsque sa tâche est terminée, il remet le cheval au box pour la nuit, une mince couverture séchante sur son dos pour l’empêcher d’avoir un rhume. Il déroule quatre bandes de repos sur ses membres après les avoir massé pour éviter l’engorgement. Il vérifie l’eau, puis le foin et s’assure qu’il sera bien pour la nuit, avant d’éteindre les lumières et de quitter lui aussi pour aller dormir.

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Lorsque son second pied vient s’appuyer dans son étrier d’aluminium, le brun rassemble ses rênes et presse subtilement les mollets contre la cage thoracique de la KWPN qui prend un pas motivé. Kayce règle les différentes alarmes sur son téléphone pour la séance qu’il a prévu avec Mélodrame. Comme la jument est au top de sa forme et surtout en pleine possession de ses moyens, le cavalier planifie un trotting exigeant. L’homme place son téléphone dans la poche de sa veste sans manche et place la grise sur la main, la poussant à engager les postérieurs. Réagissant aussitôt aux aides, sa partenaire augmente l’allure et se rassemble docilement. Le domaine derrière eux disparaît lorsqu’ils font leur entrée dans un chemin de terre battue bordé d’arbres. Plus que familier avec les environs, le cavalier pousse sa monture vers l’embranchement de gauche, menant ainsi la bête dans un terrain sablonneux irrégulier et mou, augmentant ainsi considérablement le niveau de difficulté de l’entraînement qu’il a concocté. L’alarme de son téléphone retentit dix minutes plus tard dans le silence du petit matin, faisant pivoter les oreilles de Mélodrame vers l’arrière. Il l’éteint d’un geste rapide et claque la langue forçant sa partenaire à se mettre au trot.

Heureuse de se délier les membres en balade après quelques jours passés à l’intérieur à cause du mauvais temps, la grise trotte volontairement et même le chemin de sable ne vient pas à bout de ralentir sa cadence. Sa tête dodelinant de droite à gauche au rythme de l’antérieur qu’elle pose au sol, le cavalier s’adapte prestement à sa vélocité. Les deux minutes de trot passent en un claquement de doigt et déjà, l’alarme de son téléphone retentit, poussant le duo à prendre le galop. La KWPN secoue la tête sous la pression des mollets de son cavalier et s’engage dans un galop rapide, mais contrôlé. Demeurant toujours bien placée sur son mors, et ne cherchant jamais à accélérer sans raison, la jument conserve une allure régulière pendant les quatre minutes suivantes. Un troisième signal venant de son téléphone portable retentit, ce qui fait basculer le bassin du cavalier vers le fond de sa selle. Kayce ferme les doigts subtilement sur ses rênes et sa partenaire comprend le message presque immédiatement, cassant l’allure pour prendre le trot à nouveau. Un bruissement dans les feuilles tombées au sol attire l’attention de la jument qui bascule la tête dans la direction du bruit, faisant surgir un tamia rayé devant elle.

Après avoir fait un pas de travers qui n’est pas repris par le cavalier, Mélodrame reprend son trotting sans se faire prier. Le duo alternent donc encore trois séances de galop et trot, avant de reprendre le pas au bout de vingt minutes. La tête basse et la respiration rapide, le propriétaire laisse les rênes longues à sa monture afin qu’elle puisse reprendre son souffle. Quoique exigeant, l'entraînement du jour a permis à la jument grise de se dégourdir allègrement. Elle n’a ralentit qu’au quatrième départ au galop, et son trot après se voulait beaucoup plus rassemblé et calme. Les deux complices marchent maintenant sur un sol en terre battue, beaucoup moins brutal pour les articulations de l’animal. Une dizaine de minutes plus tard, le rythme cardiaque de la KWPN est revenu à la normale, la sueur de son encolure a séché et la vue de l’écurie semble avoir redonné vie à ses membres épuisés. Désireux de conserver le dos de sa monture, Kayce l’arrête et se glisse à ses côtés avant de remonter ses étriers et donner du jeu à la sangle. Il marche aux côtés de sa complice les cinq cents derniers mètres les séparant du bâtiment principal et s’engouffre dans l’écurie pour aller retirer l’équipement de la jument grise.

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Événement #30 › Alors que vous vous lancez dans une promenade, la neige commence à tomber. (+ 10 pts de compétences - Fairly Affirmed 5 en saut & 5 en cross)
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis son dernier rendez-vous avec William. Le dénouement de cette entrevue s’est révélé plus que positif pour la blonde qui a fait l’acquisition de l’étalon palomino qu’elle convoitait. Cependant, l’entente était que le cheval devait demeurer chez son premier propriétaire pour terminer la saison de compétition. Quelques jours sont passés depuis son arrivée officielle dans la vie de sa nouvelle complice, et cette dernière ne touchait plus le sol avec son petit bonheur. Tous les jours elle passait des heures à brosser et tresser la crinière et la queue blanche de son palomino, et aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle. Alors qu’elle s’attarde à faire de grosses tresses lâches dans les crins fournis de son cheval, une idée lumineuse lui vient. Patient, l’étalon la laisse travailler en mangeant sa portion de foin matinale et ne relève même pas la tête quand la porte de son box claque, le laissant seul avec lui-même. Une dizaine de minutes plus tard, sa propriétaire revient vers lui avec un licol qu’elle lui enfile quelques secondes après s’être introduite dans son espace de vie. Alex pousse ensuite la porte du box en grand puis se dirige vers l’aire de préparation avec le cheval sur les talons.

Avec une dextérité à toute épreuve, la cavalière panse sa monture à la vitesse de l’éclair et s’affaire maintenant à le préparer pour une balade. Elle dépose un tapis de feutre épais sur son dos puis vient la lourde selle de reining en cuir chocolat. La blonde ajuste la sangle en laine de mohair sous le ventre du quarter horse, puis termine en lui passant une bride à une oreille. Bon élève, Old Glory prend le mors sans rechigner et ne bouge pas d’un sabot pendant que sa propriétaire enfile son manteau et des gants. Cette dernière, enfin prête, attrape une rêne et se dirige vers l’entrée principale, prête à affronter le froid mordant. Lorsque le duo met enfin le pied dehors, c’est la froideur de décembre qui les accueille, mais à la grande surprise de la propriétaire, ce n’est pas intolérable. Les nuages se dispersent tranquillement à l’horizon, laissant le soleil réchauffer l’atmosphère. À l’entrée des chemins de randonnée, la blonde s’arrête et ressangle l’animal avant de mettre le pied à l’étrier. Les yeux brillants d’Old Glory démontrent tout son intérêt à se trouver dehors. La cavalière rassemble ses rênes et presse doucement les mollets dans la cage thoracique de sa monture pour le mettre au pas.

Volontaire, l’étalon palomino se met en branle avec la tête attachée basse et le pas régulier. D’une main douce, la cavalière le mène vers la droite dans le  chemin qui fait le tour du domaine. Malgré la petite accumulation de neige poudreuse au sol, le pied sûr de l’étalon quarter horse apaise la cavalière qui peut profiter pleinement du moment. Après avoir franchi une centaine de mètres sur le terrain inégal, les épaules de la blonde se détendent considérablement, comme le pas de son partenaire qui se veut plus léger, plus élastique et plus doux. Son arrière-main puissant le propulse au-delà des deux petites collines qu’ils doivent franchir, puis ils arrivent dans un pré ouvert. En appuyant sa jambe gauche sur la peau sensible de son étalon, ce dernier prend le sentier qui rallongera un peu leur balade, apprenant à se connaître par la même occasion. Les rênes que la blonde tient d’une main sont relâchées dans l’encolure de sa monture, pendant que de l’autre main elle sort son téléphone pour prendre quelques clichés de leur moment en tête-à-tête. Au moment où elle remet son téléphone dans sa poche et son gant sur sa main droite, de gros flocons de neige viennent s’écraser sur la robe blonde de son partenaire.

Alex lève la tête vers le ciel et constate qu’une fine neige tombe, les accompagnant dans leur petite randonnée, rendant l’ambiance tout ce qu’il y a de féérique. Maintenant sur un terrain plat que la cavalière connaît comme le fond de sa poche, elle pousse doucement Old Glory à prendre le trot, ce qu’il fait avec entrain. Il dépose un à un ses quatre sabots solidement sur le sol enneigé, confirmant sa solidité à sa propriétaire. Ils trottent ainsi environ cinq minutes, avant de reprendre le pas sur le dernier sentier qui les ramènera au domaine. Avant leur sortie de la partie boisée, la blonde ne peut pas s’empêcher d’arrêter sa monture et de se laisser glisser en bas de la selle. Elle prend quelques photos de l’étalon quarter horse devant le sentier boisé avec la neige qui tombe. Satisfaite, elle reprend sa route, marchant aux côtés de son complice les trois cent mètres qui les séparent de l’entrée principale. Une fois devant la porte, elle défait légèrement la sangle avant d’entrer dans l’écurie et de se diriger vers l’aire de préparation. Elle retire efficacement l’équipement de son cheval avant de lui mettre une couverture séchante. La propriétaire le remet au box le temps qu’il sèche, il pourra profiter de l’extérieur par la suite.

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Événement #30 › Le sol est recouvert de neige, et si vous tentiez une séance de luge attelée? (+ 10 pts d’endurance pour Frosted)
L’accumulation de neige à l’extérieur ne fait que tenter le diable qui sommeille dans la cavalière. Cette dernière, de bon matin - fidèle à ses habitudes - se dirige vers l’écurie avec une idée derrière la tête. La nuit a été douce et tous les chevaux l’ont passée à l’extérieur, chaudement vêtus de leurs couvertures. Après s’être assurée de la propreté de l’écurie, Alex marche d’un pas déterminé, sans s’arrêter une seule fois, jusqu’au paddock où une jument grise broutait les quelques brins d’herbe encore visibles. La blonde appuie ses coudes sur la barrière et l’observe un moment. La couverture qu’elle porte cache la majorité de son corps, laissant seulement son encolure et sa tête à l’air libre. Malgré ça, sa musculature est impressionnante. La propriétaire laisse échapper un petit sifflement entre ses lèvres, attirant l’attention de la grise vers elle. Ima Bonus relève instinctivement la tête et pointe les oreilles en direction du bruit. Quand leurs regards se soudent, la quarter horse s’approche avec entrain. Avec le temps, les deux complices ont réussi à bâtir une relation sur des bases saines, et malgré son tempérament explosif et ses dents souvent découvertes, elles se comprennent un peu mieux chaque jour. La quarter horse se laisse licoler et mener à l’écurie sans piquer de crise, jusqu’à ce qu’elle soit attachée dans l’aire de préparation.

Alex détache les sangles de la couverture placées sous le ventre et entre les postérieurs de la grise, puis s’attaque à l’avant. Elle esquive un coup de dent et roule des yeux en plaquant sa paume dans l’encolure de sa jument pour la réprimander. Elle replie ensuite la couverture sur la croupe musclée de la quarter horse avant de la retirer entièrement. Sa robe est immaculée - encore propre de son pansage de la veille - donc un simple coup de brosse douce fait l’affaire en guise de pansage. La blonde pose des bandes de travail aux quatre membres de l’animal, en plus des cloches de protection assorties sur les deux antérieurs. Elle se dirige ensuite vers la sellerie où elle attrape son attelage, un sourire plaqué aux lèvres. À son retour auprès de sa partenaire, la grise n’a pas bougé d’un sabot. La cavalière balance l’attelage sur le dos de sa monture et l’ajuste. Elle retourne à la sellerie et en ressort en coup de vent, la bride, des rênes longues et des câbles sous le bras. L’humaine met son manteau, une bonnet et des lunettes de ski pour la protéger avant de terminer d’harnacher sa monture. Lorsqu’elles sont enfin prêtes, elles prennent la direction de la sortie, où une petite luge les attend.

Les yeux brillants de la propriétaire se fixent aux yeux inquisiteurs de sa monture. Afin de se calmer les nerfs et de reprendre les bases, Alex se place à bonne distance derrière la quarter horse et tient les rênes longues dans une main. Elle claque la langue, sommant l’équidé de prendre le pas. Bonne élève, Ima Bonus s’exécute et marche, puis trotte, devant sa propriétaire qui marche et court derrière. Cette dernière vérifie également la direction en faisant quelques virages de chaque côté, puis des arrêts aussi pour s’assurer de ne pas perdre le contrôle. Lorsqu’elle est satisfaite du retour sur les bases de l’attelage, elle arrête la jument près de la petite luge en bois. Une lueur de malice passe dans ses yeux clairs alors qu’elle attache les câbles à la sellette placée sur le dos de sa monture fermement. Une fois que le tout est sécurisé, la blonde s’agenouille sur la luge et claque la langue, exigeant le pas. La force déployée au décollage par la quarter horse surprend la jeune femme qui tombe à l’arrière, assise sur les fesses. Elle rit, puis s’installe confortablement les jambes croisées devant elle. Les deux complices se promènent ainsi dans l’entrée principale du domaine quelques minutes pour laisser la jument s’habituer à la luge.

Au moment où Alex est soulagée par la bonne volonté de sa monture, elle la dirige habilement vers le chemin de balade qui longe le ranch. Lorsqu’elles s’enfoncent enfin dans la courte forêt, la blonde claque la langue et la jument grise prend le trot, envoyant de la neige en plein dans le visage de sa propriétaire. Riant aux éclats, cette dernière profite simplement du moment - heureuse d’avoir pensé à mettre de grosses lunettes et un foulard. Les deux complices se baladent ainsi sur les chemins près de l’écurie pendant près d’une heure, tantôt au pas, tantôt au trot. Leur retour au calme se fait sur un chemin plat longeant les paddocks où quelques chevaux se trouvent. Comme c’est une vue inhabituelle, certains chevaux détalent au fond de leur pré à toute vitesse, tandis que d’autres un peu plus curieux restent près de la barrière la tête haute. Le duo s’arrête devant l’entrée principale où Alex défait la luge de la jument avant de la rentrer à l’écurie pour lui enlever l’attelage et les protections aux membres. Elle lui met une couverture séchante puis la rentre au box pour qu’elle profite d’un moment de repos, seule dans l’écurie. Elle la gave de friandises avant de sortir pour aller récupérer un autre cheval.

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La journée de travail a été chargée. Les débourrages des poulains sont bien entamés et occupent la majorité de mon temps - ce qui n’est pas pour me déplaire, au contraire. Par contre, quand arrive le soir, je m’effondre comme une masse sur mon lit et je dors d’un sommeil sans rêve. Aujourd’hui, après le travail des plus jeunes, je m’accorde un moment de détente et je m’autorise une balade avec mon cinq ans favori, fils de mon maintenant retraité Kingsland. C’est donc d’un pas guilleret que je me dirige vers le paddock qu’il partage avec mon grand poulain roux. Les deux étalons viennent à ma rencontre au grand trot alors que j’ai à peine mis le pied dans leur espace de sortie et cette vue m’arrache un sourire de plénitude. Cette sensation de bonheur indescriptible, je ne la ressens qu’en présence des animaux, et avec eux c’est décuplé. Les deux entiers apprécient la présence de l’humain, et c’est toujours une bénédiction d’être avec eux. Je caresse affectueusement le chanfrein de chacun des étalons avant de leur enfiler leur licol respectif. Je m’assure que toutes les boucles sont bien fermées et ajustées, puis notre trio s’emboîte le pas jusqu’aux écuries - où je laisse chacun des équidés dans leur box attitré avant de me diriger à grandes enjambées jusqu’à la sellerie.

Comme je connais le tempérament plus ou moins patient de mon grand bai, je prépare son équipement et le dépose dans l’aire de préparation. Je retourne auprès de lui, où je le trouve avec la tête passée au-dessus de la porte de son box, observant chacun de mes gestes. Cette attention me fait sourire et je lui caresse gentiment le bout du nez, puis j’ouvre la porte de son box. Sans prendre le temps de mettre une longe, j’attrape un montant du licol et nous nous dirigeons tranquillement vers la stalle face à la sellerie. Je retourne l’étalon pour le mettre face à l’allée et j’attache enfin les câbles de part et d'autre de son licol. J’entame finalement son pansage, que je règle à une vitesse record, enchaînant les trois brosses, le peigne et finalement le cure-pied. Sa patience commence à être mise à rude épreuve alors que je dépose sur son dos un tapis de selle bordeaux, un amortisseur en mouton et ma selle de cuir chocolat. J’ajuste la sangle dans chacun des contre-sanglons - sans trop serrer évidemment - et déroule des bandes de travail sur ses postérieurs. Je place ensuite des guêtres et des cloches sur ses antérieurs et je termine ma tâche en lui enfilant son filet. J’attrape mon casque que je plante sur ma tignasse rebelle et nous voilà fin prêts.

Un instant plus tard, nous sortons à l’arrière du bâtiment, prêts à rejoindre les sentiers de randonnée. Je vois dans les yeux de Gentleman in Disguise une lueur de ravissement à l’idée de ce qui va suivre et je me sens tout de suite en paix. Je remonte ma sangle correctement, abaisse mes étriers et je place l’étalon de sport près du montoir en bois. Sachant pertinemment la suite des opérations, le bai reste en place sagement alors que je descends mes étriers et me hisse agilement sur son dos. Du haut de son mètre soixante-douze, c’est loin d’être un petit modèle, ce qui me plaît grandement et me rappelle le physique de son paternel. Après avoir posé mon second pied dans l’étrier en aluminium, je rassemble enfin mes rênes et presse mes mollets dans la cage thoracique de l’animal qui se met en branle avec enthousiasme. À chaque foulée sur le sol dur, je prends conscience de la force naturelle de mon partenaire et j’apprécie d’autant plus qu’il ne l’utilise jamais contre moi. Je le dirige d’une main experte jusqu’à la lisière de la forêt, où le domaine se perd dans une nature encore un peu sauvage et force son allure en claquant la langue lorsque ses sabots foulent le sable meuble. Sa tête dodeline de droite à gauche à mesure que son pas se fait plus actif.

Au bout de sept ou huit minutes de pas énergique, Gentleman commence à manifester son ennui en mâchouillant son mors - ce qui résonne jusque dans mes coudes. Je souris et tapote affectueusement la base de son encolure pour le calmer un peu. Malgré cela, je le sens prêt à augmenter la cadence et je sais que ses muscles sont amplement réchauffés. Je raccourcis un tantinet mes rênes et pousse les mollets contre la cage thoracique de l’athlète, le forçant à se placer correctement. Lorsque c’est chose faite, je claque la langue pour le mettre au trot - ce qu’il exécute avec fougue. Nous bifurquons vers la droite, empruntant un chemin de terre ferme. Le son des fers de ma monture qui claquent dans la campagne endormie est une mélodie à mes oreilles et j’en profite avec enchantement. L’allure de l’étalon est régulière et facile à suivre malgré la puissance dont il fait preuve sans même essayer. Il ne cherche jamais à me tracter et n’a peur de rien, profitant lui aussi de ce moment où le temps semble s’être suspendu dans une autre dimension. Nous trottons ainsi une dizaine de minutes, alternant entre un paysage forestier et des champs jaunis par l’hiver du Texas. Je pianote doucement sur mes rênes pour remettre mon partenaire au pas, chose à laquelle il consent sans créer de bagarre.

Le vent s’est levé alors que nous reprenons notre souffle et le bruissement des feuilles met Gentleman in Disguise sur le qui-vive. Ses oreilles sont pointées vers l’avant, ses yeux sont grands ouverts et il observe les alentours. Nous sortons de la forêt au bout de cinq minutes de pas, et je le sens se détendre dès que nous mettons le pied dans le champ ouvert sur une piste sablonneuse. Après un rapide coup d'œil aux alentours, je constate que nous pouvons galoper librement sur le terrain plat. Je détends mes doigts sur les rênes du KWPN, et comme s’il avait su ce que j’attendais de lui, il bondit vers l’avant au premier claquement de langue. Ses foulées sont amples et je dois me positionner en suspension pour arriver à le suivre correctement. Le vent siffle dans mes oreilles et je ne peux m’empêcher de lâcher un petit cri de bonheur, ce qui a pour effet de faire accélérer la cadence au cheval. Nous nous laissons emporter par cette explosion de joie, laissant libre cours à tout notre ravissement et profitons de ce moment intime que nous partageons. Lorsque le terrain de sable commence à se raffermir, je m’assois dans ma selle et pianote doucement sur mes rênes, reprenant le contrôle des opérations.

Tout le contraire d’un cheval réfractaire - et probablement bien plus qu’heureux d’avoir ainsi pu se dégourdir - le bai reprend le trot, puis le pas. Son souffle est rapide et ses naseaux dilatés, ce qui me confirme que nous marcherons pour le reste du trajet jusqu’à l’écurie. Le chemin de terre battue nous mènera directement au portail de l’entrée principale et nous y arrivons une petite dizaine de minutes plus tard, à une allure détendue. Gentleman in Disguise profite de ce moment autant que moi et je lui laisse les rênes longues afin qu’il allonge l’encolure. Lorsque nous mettons le pied sur le bitume, j’arrête le KWPN et je me laisse glisser habilement jusqu’à ce que mes pieds touchent terre. Je remonte mes étriers, abaisse ma sangle de deux trous et passe finalement les rênes au-dessus de la tête de l’étalon. Ses crins peignés ont maintenant repris leur place d’origine - c’est-à-dire carrément en pétard sur son encolure. Je caresse le cheval de longues minutes dans l’encolure et l’épaule avant de remonter la longue allée asphaltée qui mène jusqu’aux écuries, suivi de près par mon complice.

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